Que pouvait inspirer cet endroit si ce n’était la paix de la nature. Perdu, au bout d’un chemin de terre, une vieille cabane en bois craquante qui semblait oublier depuis longtemps. Le bâtiment était fais d’un vieux bois qui semblait résister au temps et à l’humidité. L’extérieur devant semblait vide comme si les derniers occupants se sont sauver avec toutes leurs affaires sans exception. Qui viendrait donc briser la quiétude de ces lieux ? Cette maison, à l’abris du monde extérieur, protégée par ces imposantes murailles de verdures qui repoussaient l’invasion du monde urbain.

Et pourtant, malgré cette isolement où on ne percevait rien d’autres jusque là que le chant d’oiseaux sifflotant sous le soleil d’été, une voiture bien citadine arriva. Voiture électrique, cet objet de la modernité et du géni venait envahir cet espace quasi sauvage qui s’était contenter de si peu de la présence de l’homme. La voiture était suivit par contre par un second, mais à essence, qui ressemblait plus à un gros pickup. Là, on pouvait se demander qui était le plus écologique.

Les deux véhicules se garèrent l’un à côté de l’autre devant cette modeste maison et la nature tout autour, semblait s’être tue , effrayer et préférant se cacher de cette intrusion. De la voiture électrique, descendit une belle jeune femme en tailleurs et talons hauts. Du second, un homme assez costaud, chemise écossaise rouge comme celle des bucherons canadiens et d’une casquette délavée sur la tête. Il extirpa de son véhicule un gros sac de voyage, et alla retrouver la jeune femme qui attendait devant la maison, sourire quelque peu forcé, tenant contre elle un dossier.

"C'est parfaitement la maison pour vous. Un coup de chance que nous l'ayons trouver. Elle répond à tous vos critères. Isolé, un peu loin de la ville. Et aucun voisin autour. Vous devriez être tranquille."

Voyant que le malabar était presser d’entrer, l’agent immobilier se hâta d’aller ouvrir la porte. Cette dernière grinça un peu, même il fallait forcer un petit peu pour qu’elle s’ouvre. Une fois le passage ouvert, elle tendit les clefs au nouveau propriétaire.

"Il faudra faire quelques travaux, les derniers occupants sont partis depuis des années. Mais vous devirez vous sentir comme chez vous. Voici les clefs toutes mes félicitations."

L’homme jeta son lourd sac au sol qui fit trembler tout le plancher. Mains sur les hanches, il fit quelques pas dans la première pièces pour inspecter. Pas mal poussiéreux, le ménage sera de rigueur tout à l’heure. Quelques coups de balais pour que ca ne ressemble plus à une maison hantée.

"C’est parfait."
"Contente que cela vous plaise alors ! Comme vous êtes venus directement, payer sans être venu visiter avant j’avais peur que..."

Elle n’eut le temps de parler que déjà le nouveau propriétaire l’eut mise à la porte, refermant derrière elle. Elle trouvait cela bizarre, tenta de l’apercevoir à travers la vitre de la porte pour lui dire d’appeler au moindre soucis. Mais comme elle n’avait aucune réponse en retour, elle préféra s’en aller, en espérant qu’elle ne devrait pas prévenir la police si on lui disait au cas où qu’il s’agirait d’un dangereux criminel.

Pendant toute la journée, Davon passait son temps à faire le ménage et réparer des premiers trucs. Il garda en tête que demain, il devrait rendre visite à son nouvel employeur, quelqu’un voulant bien l’embaucher au garage de la ville. Le solide gaillard en attendant, nettoya son entre, coup de balais, remise de l’électricité et de l’eau. Nettoyer des drapes, changer des trucs, réparer une table et une chaise… Bref il eut une journée bien remplit. Alors un soir, dans son salon, il voulait se reposer un peu dans son canapé, bière fraiche à la main, laissant le poste de télévision allumé pour regarder une émission de la ville.

Alors qu’il pensait profiter d’une retraire tranquille, le loup entendit quelqu’un toquer à la porte. Il était surpris. Après tout, il avait choisit de vivre ici pour être en paix, sans aucun voisins. Alors qui viendrait ici pour le voir ? A la fois intriguer et énerver, il leva sa carcasse de son canapé et alla ouvrir.

La porte s’écarta violemment sous l’action exaspérer du loup et son regard quant à lui, n’avait rien d’engageant.

"C’est pour quoi ? Vous foutez quoi chez moi ?"

C’était sur une jeune femme que tomba Davon en ouvrant sa porte sans ménagement. On allait pas se mentir, elle était très belle, digne d’un top modèle. Jeune, mince, la peau claire quelque peu maquillé, de beaux yeux marrons et une chevelure brune et lisse. Davon ne disait pas non aux charmes féminins, se montrant souvent intéressé. Mais sa mauvaise humeur légendaire suffisait largement à l’immuniser aux charmes de la gente féminine, voyant plus qu’on eut perturber sa quiétude que une belle femme venait toquer à sa porte.

Mais le plus drôle était sans doute la raison de sa venue ici. Davon ne savait pas trop pourquoi elle était venue se perdre en forêt pour finir sur son palier, mais il ne se serait pas imaginer cela. Vendre quelque chose, représenter une association ou une religion encore il pensait à ça. Mais balancer directement qu’elle était des services secrets, ça, c’était une surprise. Qui s’attendrait à voir débarquer un agent devant sa porte ? Et encore là, à peine fut-il arriver en ville et qui cherchait l’isolement, voila que débarquait une visite insolite. Nous pourrions trouver la situation au final amusante, mais ce n’était pas le cas pour Davon, qui voyait là une mauvaise blague.

"Non !" Beugla t'il ne voulant perdre une seule seconde de son précieux temps.

Mais malheureusement pour lui, la jeune femme se moqua bien de sa réponse, même elle l’ignora en sortant de sa poche une photo d’un homme de type caucasien. Norton souffla mais consentit à prendre la photographie pour la regarder juste deux secondes grand maximum. Pourquoi faire ? Il ne connaissait personne ici, sauf quelques rares têtes et encore il avait à peine mémoriser un nom ou deux. Comme tout bon inspecteur, la jeune femme le questionna si oui ou non, le gros ours aurait aperçu cet individu. Sa réponse ne se fit pas attendre, elle était déjà prête dans sa tête dès le début.

"Non." Répétait-il. "Maintenant vous fichez le camp de ma propriété ?!"

Il n’avait rien à faire s’il avait à faire à un agent du gouvernement ou non. Il avait à peine remarquer l’accent de la jeune femme, mais il ne se posa pas plus de question que cela. Il pouvait y avoir de nombreuses explications à cela, en tout cas, qu’elle soit de la CIA, FBI ou autre agence à épellation, Davon ne flancherait pas et chasserait tout le monde sans distinction. D’ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi on venait ici pour rechercher cet homme.

"En tout cas, ce n’est pas chez moi que vous le trouverez !"

Du moins l’imaginait-il. Norton voulait croire que seuls quelques animaux sauvages venaient se balader sur son territoire ce qu’il pouvait accepter, mais qu’aucun humain n’aurait la folie d’en faire autant. Mais peut-être que si, il n’avait pas prit le temps d’installer une barrière électrifié autour de son domaine et comme l’acquisition de la maison était récente, peu de monde devait être au courant que quelqu’un vivait là. Mais Davon comptait que les gens seraient un minimum informer.

En tout cas, si ce genre de dérangement devait se poursuivre, il comptait bien contacter l’agence immobilière pour en toucher deux mots, déjà qu’il se trouvait généreux pour la somme offerte afin d’acheter une vieille maison qui tombait en ruine au milieu de nulle part, hors de question de se laisser arnaquer sur la marchandise s’il découvrait qu’on s’était moquer de lui.

Davon faisait tout pour écourter cette rencontre et retrouver la paix. Il était fort probable que si cette jeune femme l’avait rencontrer à un autre moment, elle aurait put découvrir une facette plus plaisante du garou. Mais bon, on était sur son territoire et quand le loup se trouvait dans son antre, c’était une toute autre personne. Plus fermer, solitaire et limite insupportable. C’est qu’il en avait besoin, il lui fallait un sanctuaire où il pouvait venir décompresser, se relâcher sans ne plus avoir à se soucier de qui que ce soit. Et puis, il ne connaissait personne ici. Aucun ami ou proche, donc aucune raison que qui que ce soit vienne le déranger pour un oui ou un non.

Mais il fallait dire que recevoir comme première visite importune un agent fédéral, c’était plutôt drôle, pas pour lui. Sans doute pour cela qu’il se retenait de gueuler plus qu’il ne faut et d’aller chercher son fusil. Il pouvait être colérique, mais n’allait pas se transformer devant la première venue juste pour faire peur. Et à moins que la jeune femme avait un mandat, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Et le MI6 n’avait pas d’autorité ici. Et encore, Davon ignorait qu’elle était avant tout sous cette agence étrangère, la prenant plus pour quelqu’un de la CIA ou quelque chose comme ca. D’ailleurs, il n’avait pas souvenir qu’elle est montrer sa plaque, ce qui l’aurait trahit. Mais il s’en moquait, agent spéciale ou non, il ne voulait PERSONNE chez lui. Même le président il l’aurait envoyer ballader.

Fort heureusement, O’Neil n’insista pas. C’était sans doute mieux ainsi sinon elle viendrait à se battre, verbalement surtout, contre le garou et cela ne pouvait que mal finir. Elle tenta tout de même une approche, une belle façon de conclure en demandant son identité. Mais ce dernier n’était pas disposer de dire quoi que ce soit, oui il n’aidait pas.

"A fichtre la paix !" Répondit-il avec tant de douceur.

Ce n’était pas l’envie qu’il lui manquait de lui claquer la porte au nez. D’ailleurs, c’est ce qu’il comptait faire pour mettre enfin fin à cette rencontre. Mais l’univers n’avait pas fini avec eux deux et réservait quelques surprises bien orchestré. Tellement bien que l’événement perturbateur se déclencha pile à ce moment, empêchant Davon de fermer la porte er retrouver sa paix. Cela se manifesta par un bruit, quelque chose qui tombait comme si on avait renverser une pile d’objet métalliques ou quelque chose comme ca. Cela raisonna jusqu’à l’extérieur de la maison, poussant Davon à se retourner pour jeter un regard noir sur le vide derrière lui.

"Bordel c’est quoi ca encore ?!"

Norton abandonna l’agent sur le seuil, oubliant au passage de fermer la porte d’entrée, laissant à cette dernière le libre choix de venir enquêter aussi, à ses risques et périls ou bien de quand même s’en aller. En tout cas, le garou ne se soucia plus d’elle. Son flaire lui disait que quelque chose rodait tout prêt, qu’une autre présence se baladait sur son territoire. Le comprenant, il se mit à grogner tel un chien furieux. Il attrapa alors un fusil à pompe qu’il laissait la, quelques cartouches dans un tiroir juste à côté afin de le charger et aller s’occuper de ce second intru…

Davon ne songeait plus qu’à se débarrasser du nouvel intru chez lui, ignorant quasiment l’agent spéciale qui s’était invitée quand même dans sa maison. Sans doute était-ce plus prudent qu’elle soit là justement. En tant que dépositaire de l’autorité, même étrangère, elle pourrait appréhender un éventuel criminel et éviter à l’ex militaire, de commettre une grosse bêtise. Ce dernier remarqua à peine sa présence, arme en main aussi. Mais il se disait qu’il s’occuperait de son cas, une fois l’autre éjecter de son antre. Décidément, il se sera fait avoir avec cette publicité mensongère avec l’agence immobilière. "Fearwood ! Un endroit fait pour vous ! Profitez d'une ville calme avec sa petite communauté et ses immenses espaces boisés, qui vous changeront de la vie en ville." A peine fut-il installer que déjà on venait le déranger par deux personnes, deux visiteurs très singuliers on pouvait le dire.

L’inspection les conduisit vers la cuisine, se trouvant à l’arrière de la maison. Comme le reste du logis, la pièce n’avait rien de spectaculaire, assez vide encore, ayant juste le strict nécessaire pour cuisiner. Davon ne s’était pas attarder sur la décoration pour nulle part, même sa chambre ne comportait encore qu’un lit et une armoire sans plus. Là, le garou put constater les dégâts. Pour une rapide description, la cuisine comportait aussi une porte donnant sur l’extérieur, sur ceux qu’on pourrait appeler familièrement, le jardin. Un carreau était briser pour forcer l’entrée et l’inconnu avait, sans doute n’ayant pas fait attention, renverser quelques cartons poser en pile sur le parquet en bois.

"Moi je tire quand même ! Casses toi de chez moi si tu ne veux pas avoir un deuxième trou de balle au visage !"

L’intru, paniquer, leva les mains en l’air et avait plus peur du propriétaire que de l’agent spéciale. Sans doute avait-il raison, car des deux, le colosse semblait plus prompte à lui faire passer un sale quart d’heure, alors que la jeune femme elle, paraissait être sa meilleure option pour sortir indemne. Prit sur le fait et inquiet, il leva les mains, cherchant donc à s’excuser, disant qu’il ignorait que la maison était à présent occupée.

"Tu as mal penser mec ! Maintenant tu déguerpis avant de finir la tête trop aérer."

On pouvait l’entendre préparer son arme. Le bruit de la cartouche qui s’enclenchait. On pouvait presque sentir son doigt sur la gâchette, qu’un rien suffisait pour qu’il appuie et le coup parte. Allait-il vraiment le faire ? Pourrait-il tirer sur cet inconnu pour soit le blesser ou au pire, le tuer ? N’oublions pas que nous sommes en Amérique, et qu’il s’agissait d’un ex soldat, souffrant d’un stresse post-traumatique transformer en loup-garou. Alors oui, il pourrait bluffer ou juste lui faire peur, c’était possible. Mais Davon n’avait pas froid aux yeux, il pouvait faire mal, se montrer impitoyable.

L’inconnu semblait hésiter. Sans doute qu’il ne manquait pas de volonté pour prendre ses jambes à son cou, et avait peur du coup qui partait tout seul s’il usait trop de la patience du mastodonte. Mais il n’oublia pas O’neil, toujours présente et qui elle, avait d’autre projet pour lui.

"Je peux... Je peux vous rendre riche ! Laissez-moi partir et débarrassez moi d'elle. Vous vous en occupez et vous gagnerez une fortune !"

C’était un peu une tentative désespérer. Il était pris entre le marteau et l’enclume avec ces deux la. Sans doute qu’ayant au moins compris que Davon et Kelsey n’étaient pas forcément amis et encore moins collègues, il devait penser pouvoir acheter le plus menaçant. Voyant l’état de la maison, il devait s’imaginer qu’il ne cracherait pas sur un supplément pour vivre dans un endroit plus confortable. Qui ne tentait rien n’a rien, mais il ne savait pas sur qui, il tombait.

"Rien à fichtre de ton blés. Vous réglez vos problèmes loin de ma propriété et c’est moi qui vous lâches ok ?!"

Davon n’était pas du genre à être acheter facilement. Le luxe, la grande vie, les palaces et j’en passe, tout cela n’avait aucune importance pour lui. A la guerre, il a apprit une chose importante. Les grosses baraques pouvaient être facilement détruite, et que vaut l’argent en quantité quand vous êtes au milieu d’un conflit. Vous pouvez jeter vos liasses de billets sur ceux qui vous tire dessus, mais pas sur que cela vous sauve réellement la vie. Tout ce que voulait Norton, c’était son petit confort. En toute humilité, une simple maison dans un coin tranquille et il fera tout pour défendre son territoire. Pas besoin de piscine ou d’annexe pour avoir son bonheur. Donc, ce sale type était tomber vraiment sur la mauvaise personne. Mais pouvait-on le lui en vouloir ? Déjà il ne connaissait pas ce grincheux, et il pouvait bien user de toutes ses cartes pour s’en sortir.

Malheureusement pour lui, il avait perdu. Pire même, il avait exaspérer sa traqueuse. Déjà, entendre dire qu’il mettait sa tête à prix pour que l’homme sauvage s’en prenne à lui, ne devait guère la réjouir. Alors, arrivant à bout, l’agent spéciale tira d’un coup de feu assez stylé dans la cuisse du fuyard. Ce dernier s’écroula au sol en hurlant de douleur alors qu’il salissait le parquet poussiéreux de son sang. O’Neil alla ainsi appréhender son suspect, l’immobilisant en lui retournant le bras.

Davon de son côté, resta là, planter, regardant faire. Il semblait plus captif de ce qu’il se passait plutôt que l’on gâchait sa pièce avec les traces de sang. Se disait-il sans doute qu’ainsi il sera vite débrasser d’eux. La jeune femme qui immobilisait son suspect demanda au propriétaire s’il possédait quelques colliers de serrages. Sur le coup, Norton pouvait s’insurger, disant qu’il n’était pas sa boniche ou quelque chose du genre. Mais le bourru était plus malin que ça, il se disait bien qu’il pouvait céder un peu de ses affaires pour que tous les deux disparaissent pour de bon, ce que l’agent spéciale promit de faire justement.

"Ouais dans la cave. Vais les chercher, veilles à ce qu'il ne me salisse pas plus que ca le plancher ou les meubles !" Assez drôle quand on sait que tout était encore poussiéreux, vieux et à peine ranger. Mais bon, vous savez, contrairement à la plus part des tâches au monde, le sang était ce qui s’enlevait le plus difficilement. Et étant un garou, Davon ne voulait pas être déranger par l’odeur du sang même infime pendant longtemps. Déjà que celle du salle type allait rester.

Norton se rendit donc dans sa cave, dont l’intérieur devrait intéressait Kelsey ainsi que plusieurs de ses collègues, car il n’y avait pas que du matériel de bricolages là-dedans. Mais le loup-garou, se contenta de récupérer ce dont il a besoin dans un rangement au coin du sous-sol ; avant de revenir, les pas lourds vers la cuisine, les Tie-wrap en main.

"Tiens cadeaux."

Sans doute que dans d’autres circonstances, Norton se serait montrer plus aimable avec la jeune femme. Lors d’une sortie en ville ou une ballade dans les bois il se serait montrer sous son meilleur jour. D’ailleurs, si leur chemin devait se croiser à nouveau mais ailleurs, le loup sera sans nul doute plus sociable et de bonne compagnie.
En tout cas, l’ermite put constater des facultés de la jeune femme, une experte au combat, sachant visiblement se défendre. Ce genre de femme en temps normal, ca lui plait. Mais d’un coup, il ressentait comme de la méfiance vis-à-vis d’elle. Jusque là, c’était de colère dont il se moquait à qui, il avait à faire, à présent le loup commença à se poser des questions, qu’il préféra garder pour le moment, car il ne perdait pas de vue le plus important, retrouver sa paix.

Davon apporta des liens et se contenta par la suite à la regarder faire. Après tout, qu’est-ce qu’il pouvait faire d’autre. Le mieux était de la laisser faire ce qu’elle avait à faire ainsi il les verrait tous les deux quitter le plus vite possible son domicile. Son regard alla ici et là. La pièce était encore en plein nettoyage et de rangement. Il restait à faire, mais pourtant le garou sentait que l’endroit était pas mal perturber comme cette vitre cassé. Norton était un bon bricoleur, il pouvait arranger les dégâts minime ici rapidement. Mais chaque chose qu’on brisait déjà, c’était plus de boulot derrière, un ralentissement avant d’atteindre son grand objectif d’avoir un chez lui confortable où s’y terrer. Mais il y avait autre chose, cela était la carricature d’une vie faussement tranquille, que même là, on venait perturber sa retraite. Comme si c’était une mauvaise blague. Il devra sans doute aller examiner l’extérieur au cas où le fuyard n’aurait pas fait plus de dommage.

L’agent spéciale disait qu’elle remboursera les dégâts tout en présentant ses excuses. Était-elle sérieuse ? Davon lui jeta un regard renfrogné sans sentir la moindre émotion chez l’humaine. Les agents spéciaux. A l’armée il en avait déjà croiser quelques uns. Des gens de la CIA surtout, ils venaient rarement sur le terrain, préférant rester au QG à donner des ordres. C’était rare, mais suffisant pour l’agacer, agacer tous les soldats qui ne supportaient pas ces airs supérieurs.

"Non laissez tomber." Disait-il, préférant payer de sa propre poche les réparations plutôt qu’avoir à faire encore à cette agence gouvernemental et ne pas perdre plus de temps.

Qui elle était, pour qui elle bossait, ça il s’en moquait. Bien sur, il pensait à quelque chose du genre FBI et pourquoi pas CIA. Il ne pouvait pas imaginer qu’une agence étrangère viendrait. C’était difficile à dire car comme il fut mentionner, ils étaient tous pareils à ses yeux, des personnes hautaines, se croyant supérieur à tout le monde, ayant tous les droits. Il se souvenait que l’un d’eux fut envoyé pour les « guider » dans une mission. Le résultat fut affligeant et Davon fut contraint de faire sa gueule à la fin. On mettait la responsabilité sur le dos de la malchance, alors que tous savait ce qu’il s’était passer.

"Y’a qu’un seul chemin pour sortir d’ici. Vous n’avez qu’à le suivre en évitant les sentiers de randonnés vous devriez vite retrouver la route principal." Il parlait néanmoins avec un ton plus calme, plus détendue, même si on pouvait sentir encore une pointe d’irritabilité. En tout cas il paraissait moins intimidant et menaçant qu’avant. "Pas la peine que je vous offre à boire et vous guide. Vous savez où est la sortie."

Clair qu’il n’allait rien offrir à un agent en plein travail qui devait ramener un dangereux criminel, et encore moins quand l’agent s’était invité et mit le bazar chez lui. N’étant pas quelqu’un de si conviviale, Norton ne voyait aucune raison de l’obliger à rester. La, il voulait retrouver sa paix, s’assoir dans son vieux fauteuils, regarder la télé pour se changer les idées et essayer d’oublier cette soirée éprouvante pour ses nerfs.