Tic tac. C’était le son agressant que faisait l’horloge, fière et droite, haute perchée au dessus du bureau de la réceptionniste, aux Urgences. Tic. Un clignement de paupière, une civière. Elle arrive vite, très vite. Dessus : une jeune demoiselle, à peine plus âgé que le médecin. Son état : mal en point. Très mal en point. Elle à un poumon perforé, la clavicule cassée, des côtes fêlés et possiblement une hypothermie. Bien plus encore, mais pas besoin de blessé les âmes sensibles avec l’horreur des accidents. Tac. Il faut faire de la place, et vite! Quelques infirmier s’affairent à déplacer la civière au bloc. La mission : la sauvé, le plus rapidement possible. Tic. Une autre civière. Sur celle-ci : une demoiselle, sensiblement le même âge que la précédente. Difficile de savoir qui conduisait. Leurs état est à peu près le même.

Le jeune médecin en devenir donne des ordres à d’autres infirmières, alors que certaines vont et viennent, questionnent les ambulanciers tout en se dirigeant dans un autre bloc. Son coeur s’accélère. Il pose une main sur l’épaule de la jeune fille, lui répète sans cesse de rester avec lui, de ne pas lâcher prise. Qu’elle est forte, elle va survivre. Son don de loup, celui d’apaiser la douleur, devrait lui être utile pour offrir à cette demoiselle un moment de répit dans sa souffrance. Tac. Le temps fil. Les soignant s’affairent à leur tâche, tous très concentrés. La tension est palpable dans la pièce, alors que la vie de la demoiselle est entre leurs mains. La nuit sera longue et difficile, vaut mieux ne pas en perdre une seule seconde.

Samuel soupire, alors qu’après 4 heures en chirurgie, il termine le dernier point de suture. Il est 2h15 environ, lorsque le jeune homme sort du bloc des Urgences, pour se rendre en salle de pause se chercher une en-cas. Il opte pour une pomme. Simple et rapide, il pourra se remplir la pense un peu afin de supporter les 3 heures qui lui reste à faire en tant que médecin aux Urgences. Ça, c’est si il n’y a pas d’autre accidents qui se pointe, comme celui des deux demoiselles. Le bipède rentre dans une salle privé pour s’occupé d’un plaignant, l’envoie passé des radios X après lui avoir posé le questionnaire habituel, rencontre peut-être 5 autres personnes, puis monte pour vérifier l’état des deux accidentés.  Les deux sont dans un sommeil profond, la mine amoché. Mais au moins, elles sont sauves, et guérirons. Il regarde Mademoiselle Vaillancourt dormir d’un sommeil qui lui parait saccadé, alors que ses paupières sont agités, puis s’approche pour tenté d’apaiser à nouveau ses souffrances, une main sur le poignet. L’infirmier quitte la pièce, l’esprit en paix une dizaine de minutes plus tard. De retour aux Urgences, sont remplaçant étant arrivé, il va enfin pouvoir aller se reposer chez lui, toute la journée avant d’entamer 3 nuits consécutives de services.

Le jeune lycanthrope salut son compatriotes, ses collègues, puis quitte pour se rendre à son domicile, encore dans son habit bleu d’infirmier. La fraicheur de la nuit lui force à accélérer le pas, alors que ville dors encore profondément. Il traverse quelques artères principales avant de se trouver à quelques dizaines de mètres de chez lui. Cependant, quelque chose attire son attention. Il y a une masse. Si. Une masse échu au pied de l’escalier de fer menant à son appartement. Il s’en approche, puis constate rapidement qu’il s’agit d’un homme. Lui aussi très mal en point.

- Ta nuit est loin d’être terminé, Sam…

Souffle-t-il pour lui-même avant d’attraper l’inconnu et de le monter, comme si de rien n’était grâce à sa force de loup-garou, dans son logement. Il installe l’invité sur le canapé le temps d’aller mettre des draps neufs dans le lit, des draps que l’inconnu pourra aisément salir de son sang lorsque Samuel s’occupera de lui. Un coup la chambre monté, il déplace son nouveau patient dans son lit, puis pars à la recherche de matériel pour le soigner. Il ne remarque pas les armes dans les habits de l'inconnu, concentré à sa tâche. Il passe une bonne heure à nettoyer toute les plaies, lui installer des pansements, puis suturer les plus grandes. Un coup le patient dans un état stable, branché sur un soluté (on ne sait jamais, c’est toujours pratique),le jeune homme repense aux armes qu'il a rangé dans la cuisine. Eh merde.... Qu'à donc tu fais Sam ? Le garçon sent son coeur s'accélérer, se rendant compte de l'erreur qu'il a commis, en rapportant un chasseur chez lui. Il piétine un peu dans sa cuisine, sur les nerfs. Resaisit-toi gamin!  Il passe ses deux mains dans son visage, à bout de souffle. Le gamin se fait couler un grand verre d'eau bien froide, histoire de remettre ses idées à la bonne place, avant de ne poser un plus long regard sur les armes. S'il....les cachent ? Le chasseur ne saura pas que c'est Samuel qui les a cachés, pas vrai ? Ah non... ça ne fonctionnera jamais. En fait.... rien n'indique que c'est un loup ! Malcom roucoule, assis sur le comptoir près de l'évier, désirant de l'eau. Le lycéen se frotte les tempes, réfléchis Sam, réfléchis. Les heures cumulés d'éveil et la grosse nuit aux urgences poussent le lycan à cacher, finalement, les armes dans une armoire à plat de plastique. Tiens, le chasseurs ne penseras pas à chercher là !

Un coup le tout caché dans l'armoire, le gamin soupire, puis retourne observé son malade. Il prend son pouls au niveau de la jugulaire, tout semble normal, regarde que les pansements n'ait pas besoin d'être changé, puis, sur les nerfs, s'assois sur une chaise pliante, à environ 1 mètre du lit. Un doigt dans la bouche, à ronger le bord de ses ongles, il baille avant de tranquillement, parvenir difficilement à garder ses yeux ouvert. Peu à peu, à force de combattre, il sent son stress retombé, et son coeur se calmer.  C’est donc assis sur une chaise pliante, adossé contre le mur que le jeune homme s’endort, la tête tombé sur son torse et les bras ballant entre ses jambes, dans un sommeil léger.

Une femme. Elle a de long cheveux foncé, et un regard particulier. Ses iris sombres se posent sur le lycan, alors qu'elle s'approche de lui, sourire sur les lèvres.  Elle s'assoit sur ses jambes, vêtue d'une robe de nuit noire avec de la dentelle, puis porte une main à son visage puis attraper le menton du jeune homme. Alors qu'on aurait l'impression qu'elle va l'embrasser, le visage de la jeune femme change du tout au tout pour devenir celui d'une femme qu'il n'a pas pus sauver avec la médecine.

Un son extérieur le tire alors hors de son sommeil agité, puis il ouvre doucement les yeux, un à la fois, avant de ne voir son invité en train de s'éveiller. Il se passe les mains dans le visage, chassant son mauvais rêve en même temps, puis se penche sur son bust dans un long soupire. Un regard en coin vers le réveil matin lui indique qu'il n'est pas plus de 11h du matin... Ce qui veux donc dire que le jeune homme aura au moins dormis un peu pour récupérer. Dans un élan de gentillesse, Samuel se lève de son lit de fortune pour s'occuper du blessé.

▻ Bon matin, la belle au bois dormant.

Le jeune homme s'adresse à lui d'une voix quelque peu endormi. Comprenez-le, il vient de passer une salle nuit aux urgences, et n'a pas eu droit à beaucoup d'heure de sommeil depuis les deux derniers jours. Le soignant tire un sac du coin du mur vers lui, et commence à panser l'une des blessures de l'inconnu. D'abord, il se met dans gants, puis retire délicatement le pansement imbibé de sang de l'inconnu qu'il dispose dans une petite poubelle au côté de son lit. Il prend un morceau de Cotton qu'il trempe dans une solution désinfectante, puis appuie tout en douceur à quelques reprises sur une bonne lacération sur le torse du chasseur.

▻ Tu t'es pris une sacré volé, dis donc..

Le gamin tente de continuer la conversation avec son invité afin de le garder éveillé. Bien que ce dernier ait probablement besoin de repos lui aussi, il se reposera lorsque Samuel en saura plus sur ce qui s'est passé. Peut-être que de lui demander directement lui apportera les informations nécéssaire pour un bon traitement.'fin bref, il continu de tapoter la blessure pour y retirer les saletés qui s'y sont formés, essuie comme il se doit la plaie avant de n'apposer un nouveau pansement au gaz. Surtout, Sam, ne lui parle pas de ses armes. Si oui, questionne-le comme si tu ne connaissais rien de ce monde des légendes. Il se redresse en suite pour vérifier la solution saline. Elle descend à un rythme assez rapide, ce qui fais qu'elle est désormais vide. Il prend une nouvelle poche de solution, qu'il change contre l'autre avant de la disposer dans la même poubelle.

Il peut paraître étrange qu'un gamin comme Samuel ait tout ses éléments médicaux dans son appartements, mais pour se soigner lui-même, c'est un must d'avoir une pompe à infusion, un moniteur cardiaque et une panoplie de matériels utiles pour se panser, ainsi qu'une gamme d'antidouleurs dans des flacons, etc. Le jeune homme tâte doucement les côtes de l'inconnu, tâchant de ne pas lui créer trop de douleur.

▻ Ça fait mal, si je fais ça ?

Il pose ses iris dans ceux du chasseurs, guettant ses réactions. Il a une côte fêlée, il est normal que cela procure de la douleur au chasseurs, mais pour le moment, mis à part noter le niveau de couleur procuré, Samuel ne peut pas faire grand chose. Il part dans la salle de bain chercher un antalgique pour calmer la douleur de ses côtes. Il part li chercher un verre d'eau, puis les déposes sur la table de chevet à côté du lit. Ça peut attendre. Avant tout, changer les pansements qui sont souillés.  Alors qu'il s'affaire à nettoyer une plaie dans son cou, comme si quelqu'un ou quelque chose l'avait mordue, et l'idée qu'il se soit battu contre un loup-garou lui pop soudain en tête. Espérons que ce ne soit pas ça. En même temps, le lycan s'adresse à son patient.

▻ Tu as de bonnes plaies... tu t'es battu contre un homme?  

Son ton se veut curieux. Il se montre intéressé au comment du pourquoi, sans toutefois parler de sorte à ce que le chasseurs puisse penser que Samuel est un lycan. Rester discret est son but second, puisque le premier, c'est de soigner l'inconnu.

Alors que le gamin nettoie les plaies du chasseurs, ce dernier lui demande où il se trouve et Samuel lui réponds machinalement, concentré dans sa tâche, qu'il se trouve chez lui. Sans même ce soucier que de dire cela pourrait lui nuire, parce qu'on va ce le dire, rare sont les gens qui ramènent des inconnus blessés à leur domicile, en général ils les apportent à l'hôpital, là où ils seraient pris en charge. Mais bon, puisque Sam avait terminé sa journée de travail, plus simple était-ce pour ce dernier d'apporter le chasseur dans sa demeure.

Argh est décidément bien ancré dans le vocabulaire du patient, puisque pratiquement à chaque fois que Sam touche le corps du chasseur, ce dernier laisse sortir un Argh ou hmpf. Allons, ça ne doit pas être si pénible, si ? Enfin, puisque le gamin est un loup-garou, les blessures n'en sont pas moins douloureuses, elles guérissent simplement plus rapidement. Ensuite, pour toute réponse à sa question sur "contre quoi s'est-il battu" à savoir si l'individu était humain ou non, il lui répond qu'il aurait espéré. Ça y est, il en est certain, ce chasseur s'est battu contre un surnaturel, mais contre quoi ? Tout en continuant de nettoyer méticuleusement les plaies, le jeune homme s'adresse à son patient.

▻ Pourquoi ne te croirais-je pas ?

Wallace cherche, peut-être, peut-être pas, à garder son captif actif. Oui, il est éveillé, c'est vrai, mais maintenant, l'important c'est de garder son cerveau en marche à 100 pour 100. Alors de le questionner par apport à la soirée l'amène à réfléchir et ainsi garder son cerveau en état fonctionnel à merveille ! En songeant à nouveau au fait que le chasseurs lui dit qu'il ne le croirait pas, Samuel ce demande bien contre quoi le chasseurs à t-il pu se battre. Il aimerait bien lui dire qu'en fait, les gens ne sont pas toujours ce que l'on croit et qu'il peut se confier à lui, qu'il ne le jugera pas, mais par expérience, il sait que ces êtres ne sont pas tous bons. Il le sait puisqu'il a une alliance avec Aileen, tel que conclu alors qu'il s'était retrouvé à la soigner à l'hôpital. Comme elle avait découvert son secret, pour acheter le silence Samuel avait conclu de l'aider à trouver de mauvais surnaturels à éradiquer. Leurs entente fut beaucoup plus profitable à cette dernière qu'à notre infirmier, mais ça l'avait aidé à occuper son temps libre entre les cours et le travail. Le jeune homme souris alors que le patient à de nouveau pansement tout propre, puis se redresse.

▻ Vous savez, j'ai l'esprit ouvert et je ne vous jugerai pas.

Tout en prononçant ses mots, Samuel ramasse une chemise comprenant les soins prodigués au chasseur. Il a tout noté les blessures, leur profondeur approximative ainsi que l'heure des changement de pansements. Il note les changements apportés et analyse rapidement l'état de son patient. Il coince le bout de son crayon entre ses dents, et tout en regardant ses feuilles, il s'adresse au mal en point.

▻ Quoi que c'était, ça vous a salement amoché ! Pour vos côtes... y'a rien à faire si ce n'est que de rester immobile et de se gaver d'antidouleur.

Sur ces mots, notre interne va fouiller dans la salle de bain à la recherche d'une pilule qui pourrait aider, en plus des autres qu'il a apporter un peu plus tôt, afin de l'engourdir un peu pour aider à soulager sa douleur. Il prend un flacon et retourne aux côtés du chasseur.

▻ 2 options s'offrent à toi... les pilules contre la douleur... ou endurer.

Sur ces mots, il porte une main à sa nuque et par réflex la gratte. Si c'était lui qui était dans cet état, le choix serait facile, s'il était humain. Il va sans dire qu'il opterait pour l'aide à passer la douleur! Un sourire s'installe sur les lèvres du soignant.

Samuel écoutait son patient tout en lui prodiguant des soins. Il se contenta d'afficher un sourire et de contredire le chasseur alors que celui-ci disait que Sam ne le croirait pas s'il lui disait ce qui c'était passé.« Si tu savais seulement ce que je suis », pensa-t-il, il y a de forte chance que ce dernier croirait au fait que Samuel ne le jugerait point. Mais bon, un homme avec une idée en tête demeure un homme avec une idée en tête, et ce n'est aucunement dans l'intérêt de notre lycan que d'essayer de faire copain copain avec ce chasseurs. Si ça ce trouve, s'il découvre la nature de l'infirmier, il attendra peut-être un moment d'inattention de la part de notre jeune homme pour lui planter une balle en pleine tête ! Samuel libère un rire tandis que l'homme prétend être le pape. Mais oui, c'est ça!

▻ Allons, si toi tu es le pape alors moi je suis un Templier!

Notre jeune homme disparait ensuite afin d'aller cueillir des antidouleurs à l'homme étendu dans son lit (si si, ça ce cueille comme des fleurs ) puis lorsqu'il revient, le blessé semble hésiter quant à prendre les jolies petites pilules ou bien tolérer sa douleur. Une fraction de seconde, toute minime soit-elle, Samuel ce dit que ça y est, le chasseurs à deviner ce qu'il était et il va penser que Sam veut l'empoisonner. Il vire cette situation à l'ironie dans sa tête, et avant que l'inconnu ne répond, Samuel dit en rigolant :

▻ C'mon, j'ai pas l'intention de t'empoisonner, Boy !

▻ Ok, file !

Aux paroles du blessé, Samuel ouvra le petit pot en plastique transparent puis lui tendis 2 calmant. Avec ça, ça devrait faire l'affaire et lui calmer relativement bien sa douleur. L'infirmier ramasse le verre d'Eau qu'il est aller chercher un peu plus tôt puis le tend à notre copain, ça devrait être plus facile. Tout en ramassant un peu les papiers de pansements qui n'ont pas été mis au vidange, Wallace s'adresse à son estropié.

▻ Ça ne devrais pas être trop long avant que tu n'en ressente les effets. Il froisse une boule de papier ciré et la lance dans la corbeille. Vas-y mollo avec l'eau, faudrais pas que tu vomisses non plus..

Il termine de ramasser le tout et s'assoit sur son lit de fortune en laissant sortir un petit soupire. Autant que parfois, c'est un vrai petit con et qu'il se fiche du malheurs des autres... que dans d'autres situations il se sent mal de ne pas intervenir. Faut aussi dire que de trouver un type gisant au bas de ses marches... c'est difficile de le laisser là sans tenter de l'aider si c'est faisable ! Samuel se frotte le visage puis croise ses bras, soufflant du nez. Toute sortes de scénario passe dans sa tête, sans savoir sur lequel s'arrêter. S'est-il battu contre un vampire ? Un loup-garou ? Ou bien c'est le genre de type à flâner dans les bars et chercher la bagarre des humains complètement saoul ? Pendant qu'il réfléchit à toutes les possibilités, il observe attentivement l'inconnu. Il ne sait pas s'il doit lui dire qu'il a son porte-feuille (et quelques armes, obviously...) ou bien attendre que ce dernier ne le réclame. Wallace attrape son téléphone et répond rapidement à un message de sa soeur. Sur le son de verrouillage du téléphone, tandis qu'il le laisse tomber lourdement sur la petite table, il humidifie sa lèvre inférieur avant de prendre brièvement la parole, tentant de paraitre curieux sur les paroles du blessé.

▻ Que veux-tu dire par « entendre la vérité sur ce qui se cache dans le noir ?

Son regard ce veut interrogateur, exprimant de l'incompréhension. Après tout, peut-être parle-t-il des fantômes ?

▻ Je veux dire... !

Le jeune homme hausse un sourcils, prêt à écouter le blessé entendu dans son lit. Après tout, c'est il en a entendu des mûrs et des pas mûrs à l'hôpital, des histoires de monstres... Et il sait très bien, même s'il se devait de convaincre ses patients que ce n'était que le fruit de leurs imaginations, qu'ils existent bel et bien... d'un signe de la main, il invite son interlocuteur à en dire plus.

▻ ...Tu tiens vraiment à savoir ?...ok !...mmmmph !...Il y a des créatures surnaturelles qui rôdent dans le noir, des créatures qui sont malfaisantes, des cauchemars vivants et elles s'en prennent aux humains, l'un de mes boulots c’est de sauver les gens menacés ! ... mmmph ! C'est l'un de ces monstres qui m'a mis dans cet état !

Samuel ne réagis pas, enfin peu, puisqu'il a déjà entendu des histoires étranges. Le ton saccadé de l'autre lui laisse présagé qu'il peine à tolérer la douleur, et Samuel se dit qu'après cette petite discussion, il devra peut-être le laisser se reposer un peu et tenter de se divertir, sachant que désormais que l'homme s'est officiellement présenté en tant que Chasseurs de monstre (par intérim, de loup-garous et donc : de petit Samuels comme lui.) ce n'est peut-être pas une bonne idée de l'avoir rapporté dans son logis. Mais ça, il le sait depuis le moment où il l'a trouvé meurtris au bas de son escalier. Il se replis un peu sur lui-même, joignant les mains ensembles.

▻ J'en ai entendu plusieurs, des histoires dans ce genre... J'ai toujours convaincu mes patients que ce n'était que des histoires...Mais moi j'y crois. Il est préférable que nous ne sachions pas toute la vérité sur les mystères de l'humanité, sans quoi nous finirions tous dans des Asiles!

Envoya le jeune infirmier. Il se montra ouvert à la discussion, sans en dévoiler trop. Et il est vrai qu'il ne sait pas tout et c'est fortement mieux ainsi. Beaucoup de gens ne supporteraient pas de vivre s'ils apprenaient l'existence des nombreuses créatures de la nuit, dont lui-même. Le plus difficile, c'est de diviser le folklore du réel. Mais ce n'est pas un problème pour Samuel qui lui-même fait partie de ce monde. Un sourire étire ses lèvres et alors qu'il regarde une plaie du patient camouflé par un bandage, ce dernier ce dresse pour contourner le lit et s'adresse en même temps au Chasseur.

▻ Donc.. tu tues ces créatures de la nuit, c'est ça ?

Toujours sur un ton qui se veux curieux, le jeune châtain tente de la garder éveiller le plus longtemps possible pour qu'il sombre plus facilement au monde des rêves. Il se faufile dans la salle de bain et fais couler de l'eau fraîche qu'il apporte de nouveau à son compagnon. Il lui tend le verre en l'aidant à se redresser un peu.

▻ Tiens, hydrate-toi encore un peu ensuite j'te laisse tranquille quelques heures.

Il lui fais un mince sourire et aide ce dernier à boire le liquide frais glisser dans son oesophage. Il jette par la suite un coup d'oeil à sa montre qui lui indique que très bientôt, les 2 calmants offert au blessé agirons en force et que ce dernier ne tarderas pas à succomber à un lourd sommeil pour l'aider à passer au travers ses blessures. Les bras croisé, appuyé contre l'entre-bâillement de la porte, il regarde le jeune homme avoir les paupière qui semblent être de plus en plus lourde.

▻ Dors-bien, Aurore.

Murmura-t-il en faisant référence à la Belle au bois dormant de Disney. Le jeune observe une dernière fois le chasseurs bien étendu, et quitte la pièce en fermant à mis-clos la porte de la chambre. Une fois en cuisine, ce dernier se masse les tempes, espérant que ça l'aide à mieux réfléchir. Non mais dans quel galère est-ce qu'il s'est embarqué ? Même lui ne le sait pas trop. Mais au moins, il est certain d'une chose : cet homme est mal en point et aussitôt qu'il pourra se remettre sur pied, il déguerpira ! Le temps passe, et quelques fois, il va jeter un coup d'oeil dans la pièce pour voir l'état du chasseurs. Après une heure ou deux, ce dernier y retourne pour y changer à nouveau les pansements souillé de sang. Alors que le jeune homme dors toujours, il use de ses talents de loups pour tenter d'aider à apaiser la douleur en plus des calmants, envoyant une onde de chaleurs au niveau des côtes. Il ne lui en manque qu'un seul à changer lorsque ce dernier remue les yeux sous les paupières. Souriant, Samuel lui demande :

▻ Alors... ça a fait du bien ?

Les calmants voyons, pas la sieste ! Ou peut-être les deux, qui sait !

Le jeune loup écoute les paroles du chasseurs tout en acquiesçant. C'est déjà une bonne chose de savoir que ce dernier ne tue que ceux qui font du mal aux gens. Un poids ce libère de la conscience de Samuel, qui pour sa part en a décider autrement pour sa vie. Il préfère aider que d'enlever. Bien que son passer le rattrape parfois, il tente d'avancer le plus possible et de ne pas sombrer sous ces horribles souvenirs qui le hantent. Le jeune infirmier patiente pendant que son blessé englouti un peu d'eau qu'il vient de lui apporter, puis crois même voir ce dernier souffler du nez alors qu'il le surnomme Aurore en référence à la Belle au bois dormant. Au moins, ce chasseur n'est pas dénué de tout humour! Mais bon, c'est probablement juste une impression, si ça ce trouve, il n'a même pas réagis.

Pendant son sommeil, Samuel quitte la pièce pour lui offrir un meilleur repos. Quoique les calmants devraient être suffisamment efficace et même un éléphant ne le réveillerait pas. Mais bon, ne poussons pas trop notre chance ! Le jeunot s'installe sur le sofa pour faire passer le temps, et lui éviter de trop penser au chasseur qui est étendu dans son lit, à lui - enfin, même si techniquement il prétend être gentil, ça demeure un chasseur quoi. Lorsqu'il retourne après quelques heures dans la chambre pour changer les pansement et qu'il demande au jeune homme comment il se porte, ce dernier lui répond qu'il n'est pas près de courir un marathon. L'infirmier ricane légèrement tout en continuant son travail en achevant le dernier pansement. Il ramasse les papiers et les dispose dans la poubelle qui ne cesse de s'emplir, puis enfonce les mains dans ses poches, observant le patient.

▻ Donc pas celui qui s'envient, mais l'autre dans deux semaines, c'est ça ? Tu va le terminer numéro un, voyons !

Ce dernier ce moque un peu du chasseur, sans aucune méchanceté. Son but est bien sûre de l'aider à allez mieux le plus rapidement possible pour retrouver sa vie pas si paisible d'avant. Il prend appuie sur sa hanche et mord sa lèvre inférieur, tente de continuer la conversation avec le chasseur pour le tenir un peu plus longtemps en éveil.

▻ Alors, niveau douleur....serais-tu capable de la graduer pour tes côtes ?

Demande-t-il en s'approchant un peu, déposant délicatement la paume de sa main sur les côtes fracturés. Il se doute que ce léger contacte le fera siffler, mais afin de mieux cerner la prochaine dose de calmant, Samuel tente de savoir le plus rigoureusement possible les degrés de douleurs, ce qui pourra lui permettre de dire au blessé de rentrer chez lui ou non. Enfin, c'est pas comme s'il était à l'hôpital. Sam n'as pas tout le matériel à 100% mais il en possède suffisamment pour s'occuper à merveille de son patient. Ses iris se posent sur le visage du châtain pour tenter d'y relever son expression.

▻ Voudrais-tu te redresser un peu, ou tu préfères demeurer allongé ?

Si jamais, le jeunot iras chercher des oreillers supplémentaire et aidera le jeune homme à se redresser un peu pour être plus en position assise que couché. Sinon, il le laissera ainsi et le laissera se reposer encore un peu, ses paupières ne semble pas complètement légères.

Le jeune infirmier ricane pour répondre à son interlocuteur qui n'est pas dénué de tout sens de l'humour, on doit se l'avouer! Le chasseur ris avec légèreté tandis que Samuel lui annonce qu'il sera apte à courir le marathon qui aura lieu en ville dans deux semaines. M'enfin, ce n'est pas vrai, bien évidement, c'est pourquoi la réponse du chasseur allège la conscience du loup puisque ce dernier semble accepté avec merveille le sarcasme. Par la suite, le soigneur s'informe sur le niveau de douleur que pourrait attribuer le chasseur à ses côtes, mais ce dernier ne semble être capable de la graduer, laissant ainsi Sam prendre un guess quant à la futur dose de calmant à donner à l'homme étendu dans son lit. D'un léger hochement de tête, le loup accepte la réponse du blessé même si celle-ci ne lui est pas d'une grand aide.

Ensuite, l'homme bravant les créatures surnaturelles accepte la proposition du chiot à changer de position. Samuel l'aide en faisant preuve de douceur, remontant lentement l'infirme au niveau du haut du corps, puis le tenant à l'aide de son avant-bras, se sert de sa main libre pour venir y glisser des oreillers supplémentaire histoire d'augmenter le confort de l'inconnu. Retirant lentement son bras afin de laisser reposer l'homme sur les oreillers, Samuel semble hésitant quant au degré supplémentaire de confort escompté pour satisfaire son patient.

▻ Comme ça, ça va ou tu en veux une de plus encore ?

Par la suite, le blessé remercie Sam de l'avoir soigné. Chassant une mouche invisible d'un mouvement du poignet, Samuel confirme à son patient que ce n'est rien, que nul merci n'est nécéssaire.

▻ Je n'ai fais que ce qui me semblait juste, ça n'aurait été aucunement morale de te laisser piètre au pas de mes marches, ayant les compétences pour te soigner.

Affichant un mince sourire, le jeune homme lui tourne brièvement le dos pour jeter un coup d'oeil à l'horloge sur le mur, d'ici quelques heures Samuel pourra lui administrer une nouvelle dose de calmants histoire d'aider adéquatement le jeune chasseur étendu dans son lit. À bien regarder ses traits juvéniles, Samuel ne lui donne pas plus de 30 ans, comme il n'a pas pris la peine de vérifier à l'aide du permis de conduire dans le porte-feuille du blessé. Puis soudain, ce dernier lui demande un burger au bacon. Sans le vouloir, Samuel exprime un rire vif mais bref, un peu pris de court par la demande du chasseur. Alors qu'il passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer vers l'arrière, un petit tique depuis l'enfance, son autre main se porte à sa nuque comme s'il allait terminer en s'étirant, mais non, il laisse simplement retomber ses bras avant de les croiser tout en répondant au monsieur.

▻ Hors de question! Tu devras te contenter d'une gelée J-ello*, mec.

Bien sûre c'est un mensonge, il peut très bien manger ce qu'il veut, cependant, Samuel n'a plus de viande haché pour préparé un hamburger au malade, et il n'a pas non plus de bacon dans son frigo. En commander un d'un resto demeure l'option la plus probable, mais il n'a pas trop envie de passer commande simplement pour les caprices d'un chasseurs rocambolesque! Pour se reprendre, Samuel ajoute quelques secondes après lui avoir refuser catégoriquement son burger;

▻ Je déconne, mais pas un burger, non.

Levant les yeux en l'air, il réfléchit à ce que pourrait se mettre sous la dent le tueur de monstres. À dire vrai, entre les cours et le boulot, il n'as pas vraiment eu le temps de cuisine beaucoup cette semaine et son frigo comporte très peu de nourriture. Et le garde-manger, on en parle même pas! Réfléchissant à quelque chose qui sera moins lourd à digérer, l'infirmier croit avoir quelques petites choses à lui proposer en grignotines, mais rien de bien consistant pour faire office de repas.

▻ J'ai….il fait une courte pause, un petit bol de soupe au riz…. Il frotte son doigt sur la lèvre inférieur, concentré. Un peu de poulet sinon….ou bien des bâtonnets de fromage… des petits poissons (ce sont des craquelins au fromages, si jamais XD)…

Wallace ne sait que trop quoi lui offrir, légèrement mal à l'aise de son manque d'hospitalité. Il avait, en fait, penser que ce dernier ne réclamerait de nouveaux calmants et sombrerait une fois de plus dans un sommeil profond, histoire de rentre tolérable cette douleur au niveau des côtes, et ainsi d'ici la fin de la soirée, l'inconnu qui est un danger potentiel malgré ses dires pour le loup, serait de retour chez lui. Mais bon, il est important d'écouter les signes que nous envoies notre cerveaux pour nous commander de la nourriture, n'est-ce pas ?

▻ Outre des burgers, tu aimerais quoi ?

Propose et on ne sait jamais, peut-être que l'infirmier te fera découvrir ses talents de cuisinier, mystère!

Le patient dans le lit esquisse au sourire alors que Sam refuse de le nourrir de burger. C'est normal quoi, imaginez il lui donne un burger et dans les 15 minutes il le vomi ?! Qui va devoir ramasser ? Eh bien oui, c'est Wallace! Alors non, sans façon les burger.

▻ Le poulet me tente bien...après...je dirais pas non à un bout de pizza ou une part de tarte !

Le jeunot ricane. Décidément, il ne décrochera pas le morceau, c'est certain. Amusé, Samuel croise les bras et penche la tête sur le côté, faisant mine de réfléchir.

▻ Si tu es un gentil patient, on verra bien!

Allez, il faut bien les motivés un peu, c'tes petits hommes là. Pendant quelques instant, le loup-garou oublie la nature principale du chasseur qui est effectivement de tuer les monstres, et ce dernier passe un moment agréable en sa compagnie malgré tout. Le Brun part en cuisine à la quête donc du plat de poulet préparé la veille en prévision des jours où il n'a pas le temps de cuisiner, puis en fais chauffer un morceau pour le chasseur. L'odeur appétissante de la nourriture ouvre l'appétit à Samuel, qui se note à lui-même de s'en faire chauffer un bout lorsque le jeune homme aura terminer de manger. Après lui avoir apporter l'assiette contenant une portion de poitrine de poulet ainsi que quelques légumes, avec une minime portion de riz dans un plateau de type cabaret, Samuel s'appuie contre le pas de la porte, puis croise à nouveau les bras.

▻ Tu es le premier qui goûte à ma cuisine, tu as de quoi être choyer! Et ajouta avant que ce dernier ne porte une fourchette à sa bouche; ma soeur avait tendance à dire que ma cuisine était abjecte; mais je t'assure, je n'ai pas mis de poison !

Continua-t-il dans l'espoir d'alléger l'atmosphère. Ce dernier allait placer mots, mais subitement, sa tête se tourna vers la porte d'entré. Un sons attira son attention, mais l'odeur, il ne la connaissait pas. Patient, il attendait, sans bouger d'un poil. Il ne voulait pas inquiété l'inconnu vulnérable dans son lit, alors lui souris lorsqu'il posa ses yeux de nouveau sur lui. Par contre, quelqu'un cogna à la porte et sitôt Samuel se sentis sur ses garde. Sa posture droite, et désormais quelque peu hésitant d'ouvrir la porte, il avança à petit pas vers celle-ci. Il reconnaissait une odeur de tarte au citron, encore toute celle. Du même genre que préparait sa mère. Le coeur battant à vive allure, le jeune homme ouvrit à peine l'entre-bâillement de la porte et se glissa dans la fente pour voir de qui, ou de quoi, il s'agissait. Prêt à se défendre à n'importe quel prix.

▻ Bonjour Samuel! J'ai préparé des tartes et comme j'ai vu qu'il y avait de la lumière je me suis dit que vous aimeriez peut-être ça ?

Samuel toujours dans son uniforme de travaille ouvrit un peu plus grand la porte.

▻ Oh bonjour madame MacCole! C'est très gentil à vous..merci…

Timidement, le garçon accepta le cadeau de sa voisine et la remercia maintes fois, humant la douce odeur citronné qui en ressortait, tout en fermant la porte derrière lui. verrouillant le loquet, il déposa la tarte sur le comptoir avant de retourner au chevet du chasseur. Sentant l'obligation de fournir quelques explication quant à son attitude, le jeune homme tenta d'inventer une histoire quelconque.

▻ J'ai euh…je n'aime pas trop les colporteurs.

Il ometta de dire qu'une fois, un mec louche s'était pointé chez lui en menaçant de révéler à tout le monde sa vrai nature. Pour le faire taire, il n'avait eu d'autre choix que de cacher son corps loin de Fearwood, là où personne ne le trouverait. Enfin, en vie, bien évidement. Mais ce fut une longue ballade en voiture avec un inconnu qui refusait de se la fermer, avec un sac sur la tête. Depuis, il craint sans cesse son retour, et le pire; que tout le monde sache et qu'il doivent quitter la ville. Le jeune homme souris, et demande alors;

▻ Et puis, ma cuisine n'est pas si pire ?

Sur cette note, son estomac le menaça avec un bruit indiquant la faim, puis il alla se chercher une pointe de tarte encore toute chaude.

Le blessé taquine Samuel est lui répondant que « Gentil » est son deuxième prénom ce qui tire immédiatement un petit rire de la part de l'infirmier. Les deux jeunes continuent leur conversation à propos du repas "comestible" et non "délicieux" ahaha concocter par le brun, lorsque ce dernier l'abandonne pour se prendre une part de la chaude tarte au citron qui sent le ciel. Son encas est cependant interrompu par le blessé qui quémande un dessert, lui-même interrompu par sa bonne vieille vessie qui ne doit plus vraiment supporter d'être pleine. Le chasseur lui demande donc de l'aide et avec une petite moue de déception Samuel dépose le restant de sa pointe de tarte sur un bureau avant de s'empresser à aller aider son nouveau compagnon de discussion. Quoique, copain est un grand mot : disons plutôt le presque inconnu qui gis dans son lit.

▻ Mais bien sûre, s'enquit-il avant de passer un bras dans le dos du garçon, attrapant sa main au passage pour avec une bonne poigne sur le patient. Lentement mais sûrement, Samuel aide le chasseur à se redressé, lui disant en même temps comment est-ce qu'il va procédé, expliquant chacun de ses gestes à venir; par habitude. Ainsi font-ils à l'hôpital, ainsi fait-il chez lui. Doucement, pas à pas, Samuel intime à l'inconnu de prendre de petit et régulier respire afin d'éviter de trop étirer sa cage thoracique. Au bout de quelques minutes d'acharnement, les deux jeunes parviennent à la sale de bain, vivement la toilette pour Mr.! Pour blaguer le jeune infirmier lance ;

▻ Tu peux te la tenir, quand même, si ?

Un peu d'humour allège toujours les situations, enfin, normalement! Par politesse, tout en gardant une main ferme sur l'épaule du chasseur au cas où il perdrait pied, Samuel se retourne pour laisser le chasseur faire son besoin. Après une bref réflexion le gamin lui demande;

▻ Préfères-tu que je sortes ? Tu sens-tu suffisamment en force pour tenir tout seul ?

Parce qu'après tout : le mieux est de prôner l'autonomie à 100% des gens et d'en faire le moins possible pour eux, donc si Mr. Est apte à rester seul aux toilettes, tant mieux, Wallace pourra continuer sa pointe de tarte en attendant un appel pour retourner au lit!

Le jeune chasseur semble amusé par les propos de l'infirmier et répond en souriant à sa question humoristique par apport à sa force pour se la tenir tout seul. Bien sûr, en aucun cas l'infirmier aurait posé pareille geste, mais de voir la réaction d'Alec lui suffit à lui clouer un sourire au visage, grandement amusé par la situation. Sur cette note, le jeune homme quitte la pièce mais demeure près de la porte au cas où notre blessé aurait un problème. Lorsque ce dernier lui dit qu'il préfère rester seul pour faire ses petites affaires, Samuel lui répond ;

« Aucun problème, je suis tout près s'il y a quoique ce soit. »

Un hochement de tête pour confirmer ses dires et le voilà hors de la pièce, bras croisé appuyé contre le mur à patienter. Autant cette situation lui semblait être une très mauvaise idée au début, toujours sur le qui vive à savoir que faire si le chasseurs se rend compte de quelconques façon que ce soit que Samuel est loup-garou, que maintenant il ne regrette pas son geste d'avoir laissé entrer cet inconnu grandement amoché par une supposé bataille avec un Monster de la nuit. Évidement, Samuel le croit, il sait très bien qu'il doit y avoir une quantité incroyable de créatures nocturnes dont ont entend que très rarement parler, et qui ne devraient pas exister, mais elles sont là et ce type est là pour les chasser, tout comme chasser les gens comme Sam. Le jeune homme se retourne rapidement lorsque, perdu dans ses pensées, il entend la porte s'ouvrir et voit le chasseurs marché doucement en prenant appuie sur le mur. Le petit rigole un peu;

« C'est certain mec! À t'entendre tu as bien dû pisser un bon 4L ! Aller, tu veux de l'aide pour retourner au lit ? »

Samuel lui propose son bras pour que ce dernier prenne appuie dessus, ayant également la possibilité de le rattraper rapidement si ce dernier perd pied sous la douleur de ses côtes. Tranquillement, les deux jeunes hommes se rendent au lit où ce dernier peut se re-étendre, puis Sam décide de réévaluer la douleur de ce dernier comme il y a déjà quelques heures que le chasseurs à reçu le dernier analgésique.

« Comment ça va ta douleur maintenant ? Sur une échelle de 1 à 10, 1 étant aucune douleur et 10 la pire jamais vécu, tu te situerais où .. ? »

Les bras croisé, le jeune infirmier patiente un peu, puis regarde le "dossier" qu'il s'est improvisé afin de noter les soins effectués au blessé. Ce dernier dépose les feuilles sur une petite table puis s'aventure au chevet du patient, alors que l'un des pansement de se dernier semble être souillé, probablement à cause de l'effort fourni par le patient. Il s'installe pour changer le pansement et lui explique par le fait même ce qu'il s'apprête à faire.

« Écoute, je vais changement ton pansement il est vraiment sale. En même temps on va voir comment guérit cette blessure. »

Au fur et à mesure que le jeune homme s'apprête à changer le pansement, il lui explique qu'il va le retirer doucement, puis ensuite nettoyer la plaie avec un gaz stérile pour éviter de contaminer la plaie. Il enfile d'abord des gants puis nettoie le tout. La plaie est relativement belle, bien qu'elle semble un peu infecté. Il la nettoie en appuyant avec lenteur, un légère pression sur la blessure du blessé. Ses yeux se porte sur l'expression du blessé, ce qui lui tire un léger sourire.

« Allons, je suis certains que tu as déjà connu pire, chasseur. »

Son sourire s'éteint, une légère crainte que de l'avoir appelé ainsi le pousse à questionner Sam un peu plus. Bien que l'angoisse de garder un tueur de loup-garou dans son lit ait passé, le fait qu'il ait caché ses armes dans la cuisine, des armes qui peuvent tué Samuel dans le temps de le dire, lui procure une petite boule dans l'estomac. Bientôt, il devra se décidé à lui demander si ses armes servent à tués ses créatures de la nuits qui s'en prennent aux humains, comme ce dernier lui a dit plus tôt dans la journée. Peut-être qu'en fait, ce dernier ce remémorera cette partie de conversation et ne voira donc pas d'inconvénient au fait que Sam l'ait interpellé chasseur. Qui sait ? Il continu de nettoyé la plaie, installe le nouveau pansement et souris de pleine dents.

« Voilà! Tout propre, Boy ! »

Le chasseur me dit que sa douleur doit bien se situer à 3 sur mon échelle, alors j'hoche la tête, notant l'information sur ma feuille. Je lève les yeux vers lui pour faire concorder sa douleur et son expression mais j'ai le sentiment que cette dernière doit être plus plus élevé qu'un simple 3. Après tout, personne n'a la même tolérance à la douleur et au vus de son métier quelque peu underground, c'est certain que sa tolérance est plus élevé qu'un simple mortel, qui à l'heure actuel m'aurait probablement soufflé un 7, voir un 8. Je garde cette pensé pour moi et le questionne quand même à savoir s'il désire avoir quelque chose pour s'engourdir.


« Ça se tolère bien ou tu veux un cachet ? »

Puis je m'affaire à nettoyer de nouveau une plaie suintante du jeune chasseur, pour la je-ne-sais-plus-combientième-de-fois depuis que ce dernier a établi résidence dans mon lit. La couleur de la plaie n'est pas très jolie, elle n'arbore pas le doux rosé habituellement présent et cette dernière m'inquiète un peu niveau infections plus grave. Je ne sais pas contre quoi s'est battu ce type, mais si cette chose a pu l'infecter d'une quelconque façon que ce soit, eh bah j'aime mieux prévenir que guérir. Je me note à moi-même de vérifier plus souvent cette plaie et lui porter une attention particulière lorsque le brun me remercie de l'attention que je lui porte.

« Ah, ce n'est rien voyons.. c'est normal. Et puis, tu encombrais mes escaliers, terminais-je avec un rire léger. Il y eu un petit silence et sitôt l'estropié me demanda à nouveau s'il pouvait avoir du délicieux dessert. Ce fût plus fort que moi, j'éclata de rire en hochant la tête de gauche à droite, découragé. Décidément, il n'abandonnera pas l'idée le jeunot! Le regard malicieux, je me dit que je pouvais me servir de la tarte à mon avantage afin de faire sortir Mr. Le chasseur de mon chez moi le plus rapidement que possible, mais je me rend vite compte qu'avec l'état de ses blessures, c'est seulement malsain. Je roule des yeux et me relève.

« Ça va, tu as gagné. Mais une toute petite pointe seulement ! »

Je me retourne et marmonne, « C'est à moi la tarte, quand même » étant légèrement possessif côté dessert. Je prépare donc une assiette avec une petite pointe de tarte et apporte celle-ci au blessé.

« Pas de gaspille hein! »

Je fais un sourire à mon patient et lui tend l'assiette, prenant soin de la déposer sur une surface plane, dur et stable afin qu'il n'en mette pas partout dans mon lit. Quand même, je viens juste de changer les draps! Cela dit, les autres sont encore dans un tas aux côtés de la machine à laver et je n'en ai pas d'autre, alors il devrais rester dans sa tarte!

Le chasseur me dit que souffrir est une façon de prouver qu'il est encore en vie et j'esquisse un sourire. Il n'a pas tout à fais tort, cependant je préfère ne pas trop embarquer dans cette discussion. J'ai beaucoup souffert de par le passé et je préfère voir le côté lumineux de la vie, celui sans souffrance et sans prise de tête. J'hoche la tête au négatif tout en terminant de nettoyer la plaie lorsque ce dernier me demande s'il y a un problème.


« Non, tout va bien. »

Seulement un peu d'écoulement, c'est normal avec une plaie de cette profondeur. J'applique par la suite un gaz que je plie en deux sur la petite plaie et y appose un tissus élastique et collant pour recouvrir et garder en place le tout pendant que le blessé me remercie une fois de plus. Je lui certifie que ce n'est rien et que je l'ai peut-être, peut-être pas, aidé parce qu'il encombrait mon escalier. Ce dernier ricane légèrement mais son rire ce change rapidement en une grimace de douleur. Sa petite grimace étire mon sourire. Pas si tolérable que ça, finalement cette douleur ? Je n'ajoute rien par apport à ça, et lui confirme sur un ton amusé;

« Oui, tu gisais au pas de mes marches, et prenais pratiquement toute la largeur de celles-ci, comment voulais-tu que je passe si je te laissais là ? »

J'hausse les sourcils pour accompagner mes dires et me redresse. Je m'excuse en croisant les mains dans le dos, comme quoi je vais tâcher d'être moins humoristique afin d'éviter de faire rire le chasseur, mais ce sera difficile; j'aime bien l'humour ! La discussion se poursuit et mon client me demande une part de tarte. Inévitablement, j'éclate de rire. Il n'est pas croyable celui-là. Je faiblis tout de même à sa demande et part en cuisine lui chercher une petite pointe, histoire de la calmer et de le rassasier, qu'il me laisse tranquille par la suite quoi et n'ose pas m'en redemander, ni même un burger, tsss. Cependant, alors que je lui tend le morceau de gourmandise et que je plaisante sur le fait de ne rien gaspiller; quelques brèves secondes passe après que j'eu croisé mes bras. C'est l'expression quelque peu attristé et la voix qui me semble navré que le gamin m'annonce que finalement, il n'en veut plus.

Je pourrais hurler de rage, lui lancer tout ce qui me passe sous la main. Lui crier des injures, le traiter de tous les noms possible et changer d'attitude du tout au tout avec le chasseur, mais il n'en est rien. Changer d'idée, ça arrive à tout le monde et je comprend parfaitement qu'avec cette douleur, l'envie d'un bon morceau de dessert peut offrir un mal de coeur. J'hausse les épaules et reprend l'assiette dont je ne perd pas de temps à entamer. S'il n'en veux pas, tant pis, je vais le manger. Ce n'est pas plus grave que ça. Je le répète : pas de gaspille ! Ma gentille voisine l'a fait avec amour; hors de question de je jette ce morceau à la poubelle seulement parce qu'il a quitté le reste de la tarte.

« Pas de problème, je vais la manger. »

Aussitôt dit, aussitôt fait; en quelques bouchés à peine je termine le petit morceau que j'avais mis dans l'assiette du chasseurs et pars en cuisine rincer l'assiette et la déposer sur le comptoir. De retour dans la chambre, je prend place sur la petite chaise pliante aux côtés de mon lit, et pendant un bref instant je regrette d'avoir ramener le chasseur chez moi. Je me dis que je dormirais tellement bien, en ce moment, étendu dans mes couvertures! Mais non, au lieu de â, Mr. muscle utilise tout l'espace. Je me penche légèrement vers l'avant et prend appuie sur mes cuisses; je me racle la gorge.

« A-hem. Est-ce que je peux te parler de quelque chose ? »

Alors qu'il me réponds par de l'humour, le jeune chasseur étendu dans mon lit, je souffle du nez à sa réponse et ricane légèrement. Oui, choisir d'autres marches où s'échouer ce n'est pas une si mauvaise idée après tout. M'enfin, je blague. Ne vous inquiétez pas, je m'en voudrais qu'il arrive quelque chose par la suite de mes soins. Par la suite, après avoir manger la part de gâteau que monsieur l'exigent m'avait demandé et qu'il n'a pas voulu, je m'installe sur la chaise à ses côté et prend un air un peu plus sérieux. Bien que je ne veuille pas élaborer nécessairement le fait d'être un loup-garou à quelqu'un qui peut me tuer avec une magnifique balle en argent, j'ai tout de même envie d'en savoir un peu plus sur les armes que ce dernier trimballait sur lui.  Je fais des yeux ronds puis éclate de rire lorsque ce dernier me dit que non, il n'a pas l'intention d'épouser ma soeur.


« Ah ! Ah ! Mais elles sont belles mes soeurs, t'es sûre ? Je peux vous arranger un petit mariage vite fait tu sais. »

Je lui fais un petit clin d'oeil et secoue la tête tout en riant. Ce mec, il est pas croyable je vous jure. Même sous les effets des anti-douleurs et avec les côtes cassé à un point où moi-même je n'oserais bouger le temps que le tout se répare à la vitesse grand V (vivement mon organisme rapide pour les blessures quoi !), il trouve le moyens de me faire rire et d'alléger la douleur par l'humour.


« En faite… ehm… »

Je prend une pause, marque un silence. Observant le sol. Je cherche comment prononcer ma phrase, poser ma question sans que ce ne soit mal interprété ou trop remplis de sous-entendus pour le blessé dans mon lit. Automatiquement, mes yeux dévie vers ses blessures pour m'assurer que le dernier pansement qui coulait un peu ne coule plus puis je viens agripper ma lèvre inférieur sous mes dents avant de me lancer.


« Tu sais, ces armes que tu avais sur toi… Mes yeux remonte vers lui. Il a l'air tellement paisible. Tu t'en sert souvent ?  »

J'attend une, peut-être deux secondes puis rajoute, peut-être un peu par maladresse ;


« Je veux dire… je ne voulais pas fouiller dans tes affaires mais je n'ai pas eu le choix pour voir l'état de ton corps. Alors, lorsque tu m'as dit que tu chassais les monstres.. bah immédiatement je t'ai cru. Rien qu'à voir ces étranges choses.. je me suis dit que ce n'était sûrement pas pour tuer un humain quoi.  »

Je me racle la gorge et me remonte un peu sur ma chaise, pas tellement confortable. Je ne suis pas du genre à angoissé, mais là je dois vous avouez que l'attente pour avoir la réponse du chasseur augmente un peu mon anxiété et me rend mal à l'aise. Peut-être est-ce parce que je sais pertinemment qu'il peut tenir ma vie entre ses mains ? Bien que je ne vois pas l'utilité. Après tout, c'est quand même moi qui l'ait aidé et qui l'ait soigné.