Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Chapitre 3 | Terminé
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Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
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Et j'adhère à l'alignement des : neutres
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Sam O. Wallace
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

La solitude. C'est un mot que je pourrais vous décrire de long en large, sous de multiples facettes. Ces derniers temps, c'est de cette façon que je me suis sentis. Extrêmement seul. Perdu au fond des abysses, dans un noir quasi totale. Dans un état presque léthargique. Depuis mon arrivé au centre, j'avais rencontré divers intervenants, et peux d'entre eux avait vue une personne consommer autant sans en mourrir. J'étais surnommé « The undead man », là-bas. D'une certaine façon, ça m'était égal. Ça me permettait de garder une distance avec les autres sans devenir copains copains avec ceux-ci. Les amis, je les blesses, je les fais fuir. Moins j'en ai et mieux je me porte. Au centre, la première semaine fut la pire. Les premières heures, devrais-je avouez. Tout de suite après avoir franchit la lourde porte, je me serais sauvé en courant si ça m'avait été possible. J'aurais pris ma forme de loup et je me serais enfuis dans les bois. Contre ma volonté, mon corps refusait toute transformation avec ces substances dans mon sang et je le comprend. Malgré cette envie de rebrousser chemin, je n'avais même pas la force de le faire. Une partie de moi tentait de me convaincre que j'avais fait la bonne chose tandis que l'autre répétait sans cesse que je pourrais prendre une dernier dose, juste une petite dernière. Malheureusement, entre ces 4 murs, aucunes drogues n'étaient autorisé à passer. Avec raisons, d'ailleurs.

Ma chambre était bien simple. De forme rectangulaire, avec un petit évier et un miroir, une petite fenêtre donnant sur la cours arrière ainsi qu'un lit de métal froid, terne. Les murs gris me donnait l'impression d'être en prison, les barreaux à la fenêtre également, mais ils sont là par mesure de sécurité et ça se comprend. Ces quatre murs furent lieu d'horrible chose pendant mon voyage. D'abords, j'ai hurlé. Hurlé si fort à m'en époumoner; brulant d'envie d'injecter le liquide tiède dans mes veines. Je du rapidement me faire à l'idée que je ne pourrais pas. Que je ne pouvais pas. Les premiers jours et nuits qui suivirent mon arrivés, je refusa de quitter ma chambre. Je ne voulait ni manger, ni voir d'autre gens. Je m'autorisais à boire pour ne pas me laisser mourir seulement. Je me sentais si vulnérable et je l'étais. Elle hantait mes rêves, les premières nuits. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas sentis si près de ma soeur et pourtant si loin. Son aide me fut précieuse et grâce à ses encouragement, la seconde semaine je me décida à m'intégrer au groupe, manger un peu. Je me sentais le teint livide et j'avais l'impression que le loup pouvait sortir à n'importe quel moment, ayant des excès de rage non-controlés.

Je me rendit vite compte, plus les jours passait; que j'étais en fait entouré de gens comme moi. Des gens de tous âges et de toutes nationalités, tous sexes confondus qui avaient touchés le fond; n'en pouvait plus. Des gens vulnérables qui avaient décidés, ou non (peut-être était-ce leur entourage?) qu'une cure était nécéssaire. D'une certaine façon, nous n'étions qu'un reflet aux caractéristiques physiques différentes des autres. Tous au pris avec un problème de consommation. Puis je commença les thérapies de groupes et individuelles. Les jours passaient et je me sentais de mieux en mieux tandis que mon besoin de stupéfiants diminuait de jours en jours. J'eu une rechute, un soir. J'agressa l'un des agent de sécurité, le pauvre. Ce n'était pas sa faute, mais j'avais tellement envie d'en avoir, de ressentir un peu d'euphorie que c'est sur lui que s'est déchargé ma colère. Hélas, je fus placé en isolement. Comme dans les films. Une jolie pièce toute rembourré où je ne pouvais faire de mal à personne, pas même à moi. Je soupçonne la pleine lune d'y être pour quelque chose et heureusement pour moi, cette dernière tomba lors de mon passage en isolement. Tous les occupants du center furent donc à l'abris de la bête sans même en avoir conscience. Des cris de douleurs et des feulement des loups furent surement entendu cette nuit là, mais personne n'en parla.

À la suite de cet incident; je me repris en main. Le reste de mon séjour se déroula sans embuche et je travailla fort sur moi-même. Je voulais changer, devenir un homme meilleur. Je ne sais pas si j'y suis parvenu, seul le temps me le dira, mais je sais que j'ai fais un gros travail sur ma personne et que je ne suis plus le même. À mi-parcours, je reçu la visite d'Eliott et de ma supérieur. Elles m'apportèrent des nouvelles des autres collègues me disant que tout le monde avaient hâte à mon retour. Elles me parlèrent un peu de l'hôpital et de Malcom, comme c'est Eliott qui allait le nourrir. Cette visite me fit chaud au coeur, me redonna la force de continué et de ne cesser de progresser toujours plus dans mon sevrage.  Finalement, l'heureux jour-j arriva et comme elle l'avait promis, Eliott était venu me chercher. Pour avoir été mon amie en ces temps difficile, jamais je ne pourrai la remercier assez. Je remercia les intervenants du centre, sans eux je ne sais pas si je serais parvenu à devenir une personne meilleur. Les cicatrices sur mes bras étaient désormais les seules au courant de cette passe difficile. À la maison, Malcom se rua sur moi, ronronnant et miaulant. J'attrapai le chat et le serra fort dans mes bras. Je remercia mon amie et elle me laissa seul. Désormais, mon appartement me semblait si froid, si impersonnel. Je passai ma soirée à faire du ménage dans mes affaires, jeter beaucoup. Toute les photos de Sherry et moi partirent aux poubelles. Je dois faire un trait sur mon passé, aller de l'avant. Ce soir-là, je m'endormis sur le sofa la télévision ouverte, Malcom sur les cuisses.

C'est mon cadran qui me réveilla à 3h du mat. Je commence cette nouvelle journée avec une bonne douche chaude et enchaine avec un rapide petit déjeuné. J'ai donné mon accord pour rentrer travailler de 5h à midi, comme j'ai cours ce pm. Au travail, je me sens de nouveau dans mon élément. L'odeur particulière de l'hôpital et mes collègues m'avaient manqués, mais rien n'a changé ici et c'est comme si je n'étais pas parti presque 2 mois. À la fin de mon quart, je prend une autre douche rapide et me change avant de partir pour l'école. J'ai un cours de biologie et je le redoute un peu, comme je sais que Lia et moi avons ce cours en commun. Par contre, pendant mon séjour au centre, j'ai eu amplement le temps de réfléchir à ce qui s'est produit entre nous. J'ai grandit de la situation et je me suis promis de laisser allez les choses, de ne pas la brusquer. Lorsque je déambule dans les couloirs pour me rendre au local, j'ai l'impression que j'ai le mot "toxicomane" de collé dans le front et je n'aime pas tellement les regards que les autres projettent sur moi. Je fais comme si de rien n'était et continue mon ascension jusqu'au dit-local. Celui-ci est déjà à moitié remplit et mon coeur s'accélère tandis que je vois le doux visage de Lia. Je l'observe quelque seconde alors que mon coeur manque quelques battements. C'est fou à quel point ses yeux aussi bleu que la mer m'avaient manqués. Je décroche finalement mon regard de la demoiselle et porte mon attention sur le professeur. Je lui fais un bref signe de tête avec un mince sourire et prend place quelques tables devant Lia. Ainsi, je ne passerais pas mon cours à la fixé, et je pourrai me concentré sur le cours.

Comme à mon habitude, je participe beaucoup pendant le cours, répondant régulièrement aux questionnes du professeurs et j'avance bon train dans mon volume. Malgré tout, je ne peux pas totalement effacé Lia de mon esprit. J'aimerais faire les premiers pas, l'aborder et lui demander comment est-ce qu'elle va. Comment ce sont passé ces deux mois. Est-ce qu'elle a rencontré quelqu'un ? Est-ce qu'elle a réussit à guérir la blessure que je lui ai faite? Lorsque la cloche retentit, mes affaire sont déjà ramassés et je me dépêche de sortir de la classe. Je me rend à mon casier qui se trouve près de celui de Lia. Je me dit que je devrais demander de changer de casier, lui laisser plus d'air. En même temps, je crois que je ne serais pas capable de la voir être heureuse avec un autre sous mes yeux, même si je ne souhaite que son bonheur. Ce serait trop dur. Lorsque je vois sa chevelure blonde, un faible « hey » s'échappe de mes cordes vocales. Immédiatement je regrette d'avoir ouvert la bouche, mais je ne le laisse pas paraitre. Chose certaine, elle a l'air de bien aller.

« Tu as l'air d'avoir bonne mine. » Je ferme les yeux, fais une expression qui veut dire "Ah non je voulais pas dire ça" et me reprend. « Je veux dire.. comment vas-tu ? »

Je sens que cet approche n'est pas la bonne, mais j'ai passé presque 2 moins à être pratiquement tout le temps seul avec moi-même, à réfléchir sur la façon dont j'ai agis. Je m'en veux encore énormément. J'ai pensé beaucoup à elle pendant ces temps difficile, et au fond je suis content de voir qu'elle va bien. Du moins, c'est ce que je souhaite. Et même si elle me repousse encore, alors au moins je saurai qu'elle est passé à autre chose et je reprendrai le cours de ma vie normal…sans Lia dans celle-ci. J'ai un petit pincement au coeur à cette pensée, mais peut-être que c'est ce qu'elle désir et dans tous les cas je respecterai son choix.  

Lun 16 Nov - 20:50
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Lia Marshall
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Lia Marshall
Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

La dernière altercation avec Sam m'a laissée dans un état de rage tel que j'aurais pu me transformer et tout détruire sur mon passage. Ses paroles comme si j'étais fautive à repousser sa demande de pardon ont fait remonter la colère au point de m'en donner la nausée. Quand il est enfin parti de devant mon appartement j'ai pu retrouver le calme peu à peu. La nuit a encore été agitée et pas vraiment reposante. Le lendemain je n'avais pas cours alors j'en ai profité pour aller au plus profond de la foret et courir, courir de toutes mes forces, courir à en avoir mal dans chaque muscle. Cela m'a permis de me défouler et de libérer toutes ces émotions que je tenais enfermées depuis ces derniers jours. A cela s'est ajouté une bonne séance d'entrainement dans la maison abandonnée face au punching ball puis à faire des pompes, des squats et tout un tas d'exercices. Je ne suis revenue à mon appartement qu'en fin d'après-midi, affamée comme cela ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. Après une bonne douche et un repas consistant je me suis endormie. La nuit n'a pas été comme avant mais j'ai réussis à mieux dormir, je suis en train d'arriver à tourner la page "Sam Wallace" et ce qu'il représentait à mes yeux. En ce deuxième jour de week end je reste à l'appartement et entreprend de faire un peu de ménage, de rattraper quelques devoirs en retard et d'appeler quelques amis que je négligeais depuis quelques jours en raison de mon état émotionnel. En somme je reprend une vie normale. Lundi matin je suis prête à subir la pression occasionnée par la présence du jeune brun en cours. Bien que j'aille mieux je ne suis pas ravie à l'idée de le revoir mais je sais maintenant que je peut gérer ça et ne plus me laisser influencer par les sentiments que j'ai eu pour lui et qui ont été piétinés sauvagement. Pourtant j'ai la surprise de ne pas le voir arriver en cours, je ne veux pas savoir ce qu'il fait. Après tout c'est sa vie et c'est à lui de faire ses choix et de les assumer.

Au bout de deux semaines je me sens redevenue comme avant toute cette histoire. Sam n'a pas reparu ni en cours, ni en foret, ni autour de chez moi et l'ambiance lourde qui me suivais pas à pas depuis cette horrible matinée à son appartement avec cette brune fadasse. J'inspire une grande bouffée d'air et retrouve mon calme puis me rend au réfectoire de l'établissement pour manger avec une amie. Les jours passent et je me sens plus forte au fur et à mesure. A la pleine lune je passe à proximité de la rivière où Sam et moi avions joué sous notre forme lupine et j'éprouve simplement un peu de nostalgie. Désormais j'ai fais le deuil du Sam que je connaissais, comme un ami proche disparu, un peu comme lorsque je repense à des moments heureux avec les autres jeunes de la meute de mes parents. Quand au Sam agressif j'ai appris avec le temps à me détacher de ses paroles plus douloureuses qu'un tisonnier, cela reste dans un coin de ma mémoire mais j'ai décidé de ne plus me laisser aveugler par cela. Il n'est pas le premier à me faire du mal, il ne sera sûrement pas le dernier et il faut que je vive avec cela, que je passe au-dessus. Je sors de temps en temps avec quelques amis du lycée pour aller boire un verre. Je fais de l'exercice en foret pour garder la forme et garder mes capacités surnaturelles au meilleur de leur forme. Je passe également du temps avec Nick, mon frère et nous nous entendons désormais aussi bien que si nous nous connaissions depuis toujours. La vie a reprit son cours et le destin semble avoir décidé d'être enfin indulgent avec moi puisque je n'ai pas croisé un seul chasseur ni même entendu parler d'eux.

Lors d'une sortie au cinéma Alice, une amie de cours, nous a présenté son cousin qui vient d'emménager à Fearwood. Peu à peu il est devenu un bon ami et s'est intégré à notre petite bande. Une sorte d'équilibre s'est installé. Désormais cela fait deux mois que je n'ai plus de nouvelles de Sam et que cette histoire est derrière moi. Et depuis deux semaines Josh, le cousin d'Alice est mon petit-ami. Il est doux et attentionné, je me sens bien avec lui. Au début j'avais un peu de mal à me faire à cette relation car c'est quelque chose de relativement nouveau pour moi mais j'ai appris à aimer sentir ses lèvres sur les miennes, à sentir son bras autour de ma taille et à sentir son regard émeraude sur moi. Par moments je me sens un peu mal à l'aise, comme un pincement au cœur et je me dis que c'est parce que je dois garder précieusement mon secret. En effet il est hors de question qu'il sache quelle est ma nature, peut-être qu'un jour il faudra aborder la question mais pour l'instant ce n'est absolument pas d'actualité.

En ce début d'après-midi ensoleillée je parcours les couloirs avec Emily, elle a été ma première amie dans cette ville et elle compte beaucoup pour moi. Hélas nous n'avons pas souvent de cours en commun, comme maintenant d'ailleurs puisque je pars en salle de biologie et qu'elle se rend en cours d'histoire. Pour compenser elle vient de temps en temps manger à mon appartement ou je vais chez elle ou alors nous allons en foret pour exercer nos talents surhumains. Après l'avoir saluée j'entre dans la salle de cours et m'installe vers le milieu de la salle puis sors mes affaires. En attendant le professeur je discute avec ma voisine de table, une nouvelle arrivée le mois dernier, et nous nous mettons à rire quand elle raconte une anecdote sur un film que nous apprécions toutes les deux. L'arrivée de l'enseignant ramène le calme et le cours commence. Je prend des notes en m'efforçant de rester concentrée alors que le beau soleil qui brille dehors est une invitation à aller se promener. Brusquement je lève la tête en entendant une voix qui ne s'était pas faite entendre depuis maintenant deux mois, celle de Sam. Je retiens un grognement entre mes dents de le voir à nouveau ici, je m'étais habituée à ce qu'il ne soit pas là. Un peu agacée je respire profondément pour laisser les émotions négatives derrière moi et m’accommoder de sa présence sans pour autant lui prêter attention.

A la fin du cours je rassemble mes affaires et sors de la salle tranquillement sans chercher à savoir où est Sam, il n'est qu'un élève parmi tant d'autres. Je me rend à mon casier pour prendre d'autres livres et, alors que je m'apprête à saisir la combinaison sur le cadenas, le jeune brun se dresse devant moi et prend la parole. Je garde un air neutre sur le visage et ouvre mon casier pour déposer mes affaires de biologie et prendre celles nécessaires au cours suivant. Sa constatation comme quoi j'ai l'air d'être en forme me crispe et je referme brusquement mon casier. A quoi s'attendait-il? Que je reste à déprimer sur mon amour perdu et à attendre son retour? On est pas dans un de ces films à l'eau de rose. Oui son attitude m'a beaucoup blessée mais je m'en suis remise et je me passe de son autorisation et de ses commentaires. J'esquisse un sourire poli comme on en adresse à des inconnus qu'il faut saluer parce que vos parents le demandent.

-Mais je vais très bien merci!

Je jette un coup d’œil à ma montre puis tourne les talons en direction de la prochaine salle de cours. Josh vient à ma rencontre en souriant et nous échangeons un baiser puis je glisse mes doigts entre les siens et nous allons ensemble en direction du cours de philosophie.

:copyright:️ 2981 12289 0
Jeu 19 Nov - 17:40
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Sam O. Wallace
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Je ne sais pas trop ce que j'espérais en abordant Lia, mais chose sûre je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'accorde aussi peu de son attention. Elle continue de vaquer à ses occupations comme si je n'existais même pas et range ses cahiers pour en prendre de nouveau. Inconsciemment, je me mords la lèvre par nervosité. Mais c'est correcte, je respecte le fait qu'elle garde cette distance entre nous. Par contre, je ne m'attendais pas à ce qu'elle agisse comme si je ne suis qu'un our inconnu à ses yeux. Je sais que je lui ai fait beaucoup de mal, peut-être est-ce sa façon d'être passé à autre chose ? De me percevoir comme un inconnu à qui l'on doit simplement courtoisie, sans réellement accorder de l'attention à cet inconnu.

« Mais je vais très bien merci! »

Je n'arrive pas à décrocher mon regard de sa personne. Je l'observe regarder sa montre comme si elle avait quelque chose d'important à ne pas manquer et si tôt fait elle tourne les talons sans même me dire au revoir. Je ressent un pincement au niveau du thorax. Ce retour à la "vie normal", j'admets que je l'avais souhaité plus facile. Pourtant, tout était si bien commencé au travail ce matin. L'hôpital n'avait pas changé, ni même mes collègues et j'avais l'impression d'être toujours le même Samuel en leur présence, contrairement aux côtés de Lia. Je me sentais comme un étranger, un Samuel qui n'aurait jamais même existé.

Un homme que je ne connais pas vient alors à sa rencontre et augmente mon malaise. Je n'arrive toujours pas à décrocher mon regard de sur les deux jeunes alors qu'ils échange un baiser. Je retiens un haut le coeur, un goût extrêmement amer s'installe dans ma bouche. À quoi tu t'attendais, Sam ? Qu'elle n'allait jamais rencontrer quelqu'un d'autre et faire sa vie ? Bien sûre que non, bien sûre que non… je crois simplement que j'aurais souhaité ne pas assister à cette scène même si son bonheur est tout ce qui m'importe. Je murmure un "je vais bien aussi, merci. À plus Sam…" à voix basse en haussant les sourcils alors que je l'observe s'éloigner, agrandir toujours plus la distance entre nous. J'ai l'impression que je ne m'étais pas vraiment encore rendu compte que les choses avaient changés entre-nous, jusqu'à maintenant. J'avais toujours espoir de pouvoir entretenir mon amitié avec cette charmante blonde, cette femme au coeur plus grand que quiconque ai-je croisé. Je crois que je devrais me faire à l'idée que non, mes idéalisations sont impossibles.

Les voir s'éloigner ainsi, mains dans la main renforce mon mal-être et j'appuie ma tête contre les cases durs et froides, l'expression qui en dit long. Au fond, si toute cette histoire n'étais pas arrivé; si je m'étais simplement expliqué et que j'avais gardé mon calme; peut-être que ce serait moi qui serait à la place de ce jeune homme qui m'est inconnu ? J'ai travaillé fort sur moi-même et je m'étais promis de ne plus penser à cette situation, qu'elle fais partie de mon passé mais, c'est impossible. Lia a tout de suite ré-ouvert cette plaie qui s'était apparemment très mal guérit. Les poings serrés, je retiens l'envie de les envoyé dans les casiers. Gère ta colère, Samuel, gère-là. Mes iris passe en monde loup et je ferme les yeux pour me calmer, surmonter cette vision horrible que j'ai devant moi. Je ne sais pas pourquoi je me sens ainsi en voyant Lia dans les bras d'un autre, mais je suppose que c'est ainsi qu'elle s'est senti lorsqu'elle a simplement voulu prendre de mes nouvelles et que c'est Sherry qui lui a ouvert la porte, mli à moitié habillé étendu dans mon lit; totalement impuissant. J'aimerais être capable de la rattraper, de lui dire qu'elle fait une erreur et qu'elle devrait au moins essayer de me reconsidérer; mais j'en suis incapable. Et qui suis-je pour lui dire comment vivre sa vie ? Je n'arrive même pas à bien gérer la mienne.

Je soupire et m'appuie le dos contre mon casier, les yeux vers le plafond. C'est plus facile d'éviter le regard des autres ainsi. Je n'arrive cependant pas à rester ainsi et mes yeux glisses vers Lia et son nouveau petit-ami qui s'éloigne tel deux jeunes super heureux. Serait-ce égoïste de penser que je voudrais être à sa place ? Je suis conscient qu'erreurs fut commises, mais j'ai pour mon dire que tout le monde à droit à une deuxième chance, non ? Ce qui m'amène à penser que peut-être que Lia fait ça justement pour me faire du mal, comme je lui en ai fait ? Je dérape. Je cogne ma tête contre le casier puis prend mes volumes pour mon prochain cours, heureusement pas avec Lia. Cette heure me permettra de faire le vide et de trouver plus de courage pour aborder cette dernière après l'école. Du moins, si je ne me suis pas dégonflé rendu-là. Cette heure passe lentement, trop lentement. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir en tête les images de Lia et de son nouveau copain, à mon plus grand désarrois. La cloche retentit et malgré tout, je n'ai pas pu cessé de penser à elle, à son doux visage et sa chevelure blonde dans laquelle j'aimais y glisser mes doigts, comme cette soirée où nous avons passé ensemble à regarder des films. Je chasse cette idée d'un battement des paupière et me rend de nouveau à mon casier pour déposer mes volumes. De nouveau, Lia et son nouveau copain sont là. Je roule des yeux et tâche de ne pas leur accorder d'attention, mais c'est difficile et j'en suis incapable. Cependant je prend sur moi et m'invente une excuse pour aborder Lia. La joue appuyé contre la porte de mon casier je lance à son attention;

« Hey Lia! Pour le cours de bio le prof m'a dit de venir te voir pour les feuilles de notes que j'ai manqué. Ce serait possible pour toi de me les prêter ? »

Je ne souris pas, mais j'en aurais fort envie. Rien que de voir ses yeux, ça me fait chaud au coeur et je ressent cette même boule d'angoisse. Cependant je parle avec confiance et un ton de voix qui ce veut amicale. Je détaille d'haut en bas le nouveau copain de Lia et me rend compte qu'en fait, il n'est pas si pire et que si Lia est avec, c'est sûrement parce que c'est une bonne personne; par contre je ne peux m'empêcher de le détester. Je lui fais un mince sourire quelque peu hypocrite et reporte mon attention sur la jeune blonde. Ce n'est pas vrai que le professeur m'a dit d'aller voir Lia, il m'a simplement dit de demander à mes collègues de classes. Cela dit, Lia est une collègue de classe, non ? Donc ce n'est pas totalement un mensonge. Et puis, j'ai tout de même manqué 2 mois, alors j'ai beaucoup de matière à reprendre, dans tous mes cours malheureusement. Ce qui fais que je ne pourrais pas inventer cette excuse pour les autres, comme ils ne sont pas tous en commun avec la demoiselle. Je ne tente pas de cacher les cicatrices de mes injections dans le creux de mes coudes lorsque je sent le regard de son copain se poser sur celle-ci et me contente de le faire un petit signe de tête. Ces cicatrices sont importantes pour moi et me permettent de ne pas sombrer dans mon passé, en aucun cas elles me gênent. Par contre j'ai l'impression que son copain porte un jugement sur moi et je me concentre pour ne pas aller lire dans ses pensées. Ce n'est pas de mes affaires et moins j'aurais à faire à lui, mieux je me porterai.

Jeu 19 Nov - 19:55
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Lia Marshall
Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Au départ je croyais que si un jour je revoyais Sam cela ferait remonter toute la rancune et la colère comme au premier jour. Pourtant, bien qu'il ne se soit écoulé que deux mois, il n'en est rien. Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis contente de le voir, il ne faut pas exagérer. Disons plus simplement que j'éprouve de l’indifférence, échanger quelques mots pour des banalités et puis je m'en vais puisque j'ai autre chose à faire. Le chemin pour parvenir à ce résultat n'a pas été facile mais je suis fière d'être parvenue à dompter ce qui me rongeais de l'intérieur. En tout cas il faut bien reconnaitre que le jeune homme a le chic pour arriver toujours quand on s'y attend le moins, il y a deux mois devant mon appartement et la au lycée alors que personne ne l'a vu depuis deux mois. Encore un peu et je vais finir par croire qu'il est doté du don de la téléportation. Son regard couleur noisette me transperce et je n'ai aucun mal à voir qu'il souhaite prolonger cette conversation au-delà de ces quelques mots prononcés. Mais la réciproque n'est pas vraie, j'ai cours dans quelques minutes et il vient à peine de revenir, bien que mon ressentiment ait baissé en intensité il ne doit pas s'attendre à ce que je lui saute au cou avec un grand sourire. J'ai fais un gros travail sur moi-même mais pas jusque là, il ne faut pas exagérer tout de même. Sans rien ajouter je referme mon casier puis tourne les talons et poursuit mon chemin. Peut-être aurait-il fallu que je rajoute quelque chose par politesse mais c'est une question que je ne me suis pas vraiment posée. En voyant Josh arriver à ma rencontre je me rend compte que je me sens un peu plus détendue, inconsciemment je m'étais crispée en compagnie de Sam, peut-être qu'au fond de moi j’appréhendais la possibilité qu'il puisse à nouveau être cruel envers moi. Je crois que le gouffre qu'il a créé dans mon cœur ne pourra jamais totalement cicatriser. Quand Josh m'embrasse je ne me pose pas la question de savoir si le brun qui m'a été si cher à une époque nous voit, je m'imagine qu'il est lui aussi parti vers sa salle de cours en voyant que je ne souhaitais pas poursuivre cet échange verbal.

Le cours de philosophie se passe bien mais est parfois un peu long lorsque le professeur se perd dans ses digressions. A côté de moi Josh fait quelques grimaces et je ne peut pas m'empêcher de sourire. Un peu après je griffonne sur ma feuille et esquisse un dessin à côté des notes prises sur les enseignements de Platon qui sont au programme du jour. Sans m'en rendre compte j'ai dessiné un loup, mais pas n'importe lequel. C'est l'apparence lupine de Sam. Pourquoi est-ce que je l'ai dessiné sans m'en rendre compte? Pourquoi à peine est-il revenu que je sens la quiétude des dernières semaines s'évaporer? Pourquoi me rend-t-il dans cet état? Je ne supporte pas qu'il ait de l'influence sur moi. Après avoir piétiné mes sentiments de la plus horrible des façons il n'a pas ce droit, même de manière inconsciente. D'un geste rageur je déchire la page en plein de petits morceaux et les jette au fond de mon sac pour m'en débarrasser dans la première poubelle que je croiserais. Me voyant subitement dans un tel état de nerfs, Josh pose sa main sur ma cuisse juste au-dessus de mon genou comme pour attirer mon attention. Je lui adresse un léger sourire crispé et m'efforce de suivre à nouveau le cours pour échapper à ses questions. Je sens la chaleur de sa main à travers mon jean et apprécie autant ce geste que je le trouve dérangeant sans en trouver la raison. Ce n'est pas un geste déplacé et en plus il est mon petit-ami alors pourquoi cette sensation étrange? N'ayant pas de réponse à apporter à ces questions je me plonge dans l'Antiquité de Platon pour me focaliser sur autre chose.

Cela fonctionne plutôt bien puisque c'est la sonnerie qui me tire de mes pensées lorsque le cours se termine. Je prend note des devoirs demandés par le professeur puis range mes affaires et sort de la salle avec Josh. Pour ma part j'ai terminé les cours mais lui en a encore un à suivre d'ici une quinzaine de minutes. Profitant de cette pause avant la prochaine heure assis à écouter un prof, Josh m'accompagne dans les couloirs jusqu'à mon casier où je dois échanger quelques manuels suivant les devoirs et les révisions que j'ai à faire à la maison. C'est justement à cet instant que Sam surgit à nouveau puisque le hasard fait que nos casiers sont voisins. Ignorant la présence de Josh, le lycanthrope s'adresse à moi et pose une question à propos des cours. Je ne sais pas trop quelle attitude adopter. Si je lui dit d'aller plutôt questionner quelqu'un d'autre ayant un meilleur niveau que moi en biologie je me doute que mon petit-ami posera des questions une fois que nous seront seuls pour savoir pourquoi j'ai une hostilité envers Sam. En très franchement je n'ai aucunement l'intention de devoir m'épendre sur le sujet. Finalement je tourne la tête vers Sam et répond de manière neutre et polie.

-Je n'ai pas toutes mes feuilles ici mais je peut t'en faire des copies et les envoyer par mail.

Je fouille dans les affaires entreposées dans mon casier pour voir quels manuels ramener chez moi et lesquels sortir de mon sac pour les y déposer. Puisque mon attention est focalisée sur cette tâche je ne remarque pas les échanges de regards entre Sam et Josh et l'hostilité qui semble s'installer entre eux deux. Josh s'avance alors d'un pas vers moi et son bras prend place autour de ma taille de manière possessive. Un peu surprise je relève la tête vers lui mais son attention est focalisée sur Sam. Je finis par me dire que c'est sûrement un truc de mec, montrer qu'une fille n'est pas disponible. Il y a quelques mois j'aurais voulu que ce soit le bras de Sam qui m'entoure mais maintenant je sais que ce ne sera pas possible. Une fois que j'ai trié mes manuels de cours je sors de mon trieur quelques feuilles contenant les deux derniers cours de biologie et les tend à Sam.

-Ce sont les deux cours précédents, si tu veux déjà lire ça.

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Sam O. Wallace
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Je me percute une nouvelle fois à une Lia qui se montre, comment dire, distante mais polie? Je sens que pour le moment, c'est le meilleur que je peux tirer de la demoiselle et au fond, une partie de moi est satisfaite puisque je ne ressent plus cette hostilité atroce qu'il y avait entre moi et la jeune femme avant mon départ pour le centre. Donc déjà, c'est un bon début dans la relation Lia-Samuel, du moins, je crois.  J'esquisse un mince sourire vis-à-vis sa réponse même si l'autre partie de moi aurait évidement espérée un parlé plus amicale, moins formel. Mes yeux dérives sur Lia tandis qu'elle fouille dans son casier; Je change ma main de place et  étire un peu mon cou, histoire de me rapprocher juste un tout petit peu de Lia. Son parfum exquis emplis mes capteurs olfactifs et je me rend compte que cette odeur particulière lupine et divine de Lia me manquait énormément.  Puis l'espace d'un bref instant, je me demande comment se serait passé cette journée de réintégration si Lia n'avait pas eu ce mystérieux inconnu dans sa vie; si Lia n'avait pas autant de haine envers moi (et avec raison!); si Lia et moi étions toujours amis. J'idéalise un moment parfait ou j'aurais probablement une proximité enviable avec la jeune femme, autant physique que mentale. Je me perds pendant ce bref instant dans mes pensées, oublie même l'inconnu à ses côtés. Je fronce quelques peu les sourcils et demande ensuite à Lia;

« Mon portable à rendu l'âme; tu crois que tu pourrais m'avoir tes feuilles originales? J'te revaudrait ça! »

J'esquisse à nouveau un sourire, plus grand cette fois dans l'attente de la réponse de la demoiselle. Je m'invente une excuse quelques peu minable dans l'espoir d'allonger cette conversation avec la jeune femme. Après tout, sa voix sonne comme une douce mélodie et l'entendre à mon attention me fait du bien, même si c'est un échange purement formel et sans plus de ressentis amicales. Mon sourire s'agrandit lorsque son chien de poche se rapproche d'elle et passe un bras autour de sa taille. À l'intérieur, je bouille de jalousie. J'aurais envie de m'interposer entre eux, de l'éloigner de Lia. De faire en sorte qu'il retire ses salles pattes de sur cette si angélique Lia, mais de l'extérieur je suis d'un calme déconcertant, à deux cheveux d'user d'hypocrisie et de faire un sourire qui le démontre. Habituellement, je ne suis pas un jeune homme jaloux, loin de là. Cependant, je ne saurais dire pourquoi ce gamin ne m'inspire pas confiance. Peut-être ai-je simplement peur qu'il produise la même erreur que moi et qu'il blesse Lia de façon pire que j'ai fait ? Ça m'étonnerait. Je ne pense pas qu'il y ait pire façon de détruire quelqu'un que celle dont j'ai fait preuve face à cette dernière.

Mes doigts tapotent le bord de la porte du casier conter laquelle repose ma tête dans le seul et unique but d'agacé le nouveau copain de Lia. C'est puéril de ma part, je sais. Mais c'est hélas le seul petit geste anodin que j'ai trouvé pour embêter c'te mioche qui, à en voir l'attitude opté pour se rapprocher de Lia, ne m'apprécie pas trop non plus. Je tend une main pour attraper les  feuilles que me tend Lia sans toutefois décrocher immédiatement mon regard du jeune homme. D'une certain façon, je tiens à lui montrer qu'il ne m'effraie pas, de un. Ensuite, je peux le fixer aussi longtemps qu'il le voudra, je suis un pro à ce jeu et il va perdre assurément. De trois; eh bien, je suis capable d'user de dons dont il ne soupçonne probablement même pas l'existence, si j'étais lui je ferais attention de ne pas trop me chercher. Parce que oui, j'ai fais un énorme travail sur moi-même, mais ce n'est pas une raison pour laquelle je vais me laisser "intimider" par un mec que je ne connais pas et qui plus est, est beaucoup plus territorial que moi. En temps normal, c'est moi qui aurait tenter de lui montrer que Lia m'appartient; du moins, c'était la suite logique des choses avant que je ne fasse cet horrible erreur. Et dire qu'elle m'appartient est un bien grand mot; personne n'appartient à personne, cela va de soi. Mes yeux abandonnent finalement l'inconnu et souriant, je regarde Lia de nouveau.

« Oui, merci. Je vais commencer par ces deux cours. »

J'abandonne les deux tourtereaux l'espace de quelques secondes à peines histoire d'y placer les feuilles que vient gentiment de me prêter Lia, puis tout sourire regarde la demoiselle. Je pointe son chandail du regard et remonte à ses yeux. J'ai envie de le rendre jaloux, cet homme. Je veux qu'il ressente une certaine hostilité envers moi, qu'il s'inquiète pour Lia. Même si je sais que je ne regagnerai pas son coeur de sitôt, j'ai tout de même le droit d'essayer de gagner quelques points aujourd'hui, non ? Elle m'a tellement manqué, je ne peux pas simplement la laissé me traiter comme un inconnu sans répliquer.

« Cette couleur te vas à merveille, tu es radieuse. »

Je fais un clin d'oeil à son petit copain, fais un mince sourire sincère à Lia puis tâche de ne pas trop m'attarder sur les lieux. Je ramasse mon sac, referme ma case et dis merci encore une fois à Lia puis tourne les talons en faisant un léger signe de la main aux deux jeunes gens. Je m'éloigne en affutant mon ouïe, curieux de savoir s'ils vont discuter de ce qui vient de se produire. Je m'arrête non-loin, à une dizaines de mètres tout au plu pour discuter avec deux types qui sont dans un de mes cours. Je leur demande si c'est possible pour l'un d'eux de me prêter leur note, comme je viens également de le faire à Lia, et discute un peu avec les jeunes hommes tout en gardant mon attention à 95% sur Lia et son petit copain. Au fond, j'espère que Lia ne m'en veut pas trop pour ce compliment et j'espère qu'elle finira par me pardonner d'aussi peu apprécier son caniche. Allons Sam, ce n'est pas ton genre d'être aussi hostile envers quelqu'un, fait un effort et apprend à le connaitre. Je chasse cette mauvaise idée de ma tête d'un battement des paupières, puis continu ma brève conversation avec les deux garçons.

Lun 23 Nov - 5:30
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Après m'être rendue compte de la présence de Sam au cours de biologie je me suis étonnée moi-même à ne pas avoir de réelle réaction, quand il parlait pour répondre à une question du professeur je me concentrais instinctivement sur autre chose pour ne pas laisser le pouvoir envoutant de sa voix avoir une influence sur moi. Cela peut paraitre pathétique mais c'est un moyen de défense comme un autre et je souhaite vivement passer à autre chose et laisser toute cette histoire derrière moi. Mais j'aurais du me douter que son retour ne s’arrêterait pas à une participation en cours vu l'insistance dont il a fait preuve avant sa disparition inexpliquée pendant deux mois. Visiblement le jeune homme n'est pas passé à autre chose puisqu'il vient me trouver à la fin du cours pour échanger quelques mots. Cela tourne assez court et je me dis que finalement c'était un bon test et je pense l'avoir réussi haut la main, la journée a tout de même été riche en émotions. Mais coup du sors une nouvelle fois puisque Sam vient me retrouver après le cours suivant. Comment fait-il pour tout le temps savoir où je suis et comment me trouver? J'aurais pu avoir un cours de deux heures ou partir du lycée sans repasser par mon casier. Cette sensation qu'il peut lire en moi est dérangeant vu nos rapports depuis quelques temps. En tout cas il n'a pas changé sur un point : il espère toujours que les choses vont s'arranger entre nous, espoir illusoire. Je fais preuve de sang-froid et accepte de lui envoyer les cours de biologie qu'il a manqué afin qu'il puisse rattraper son retard. Par contre à sa nouvelle remarque comme quoi il ne peut actuellement pas consulter ses mails m'agace. Je n'ai pas envie de faire encore plus d'efforts envers lui et surtout je ne veux pas qu'il me soit redevable. Et puis pourquoi vouloir continuer à me parler puisqu'il aurait préféré me savoir morte? Je sens la colère poindre à nouveau et je m'efforce de rester calme, encore une fois j'ai changé et ne veux pas retomber dans mes mauvaises habitudes impulsives.

-OK je te donnerais les feuilles au prochain cours de biologie.

Lorsque je relève la tête vers lui pour prononcer ces mots je me rend compte de la proximité de son corps. Sam s'est légèrement rapproché et son odeur parvient jusqu'à mes narines. J'ai toujours aimé son odeur et cela fait remonter pas mal de souvenirs, par exemple quand nous étions fait une soirée de films et que j'avais fini par m'endormir sur son épaule. Ses prunelles brunes emprisonnent les miennes et pendant une fraction de seconde les sentiments que j'ai pu éprouver pour lui reviennent mais je me ressaisie bien vite et me raidie. Le bras de Josh qui se pose autour de ma taille m'aide à reprendre un peu pieds. Je termine de trier ms manuels de cours sans me douter que des échanges de regards de plus en plus durs et hypocrites se font entre les deux jeunes hommes. Pour couper court à cette situation qui n'est pas très agréable pour moi je tend les feuilles des deux derniers cours de biologie à Sam pour qu'il poursuive sa route. Je referme mon casier et m'apprête à m'en aller avec Josh lorsque le jeune métamorphe ouvre encore une fois la bouche, cette fois-ci pour émettre un compliment sur le pull que je porte. C'est une gentille attention mais je le prend un peu comme une agression car vu ce qu'il s'est passé entre nous il n'a pas le droit d'avoir une attitude aussi familière et agir comme si rien ne s'était produit. Comme en écho à mes pensées je sens les doigts de Josh se crisper sur ma taille et me rapprocher un peu plus de lui. Je voulais rester calme et le traiter comme un étudiant parmi tant d'autres mais je suis à un fil de perdre mon sang-froid. Mon petit-ami amorce alors un pas en direction de celui qu'il semble considérer comme un rival et je pose une main sur son torse pour le dissuader de continuer. Je n'ai aucune envie de les voir se battre pour démontrer leur niveau de virilité et puisque l'un des deux est un loup-garou l'issue d'une bagarre ne fait aucun doute. Heureusement Sam finit par partir et je l'accompagne d'un regard noir avant de reporter mon attention sur Josh qui ne tarde pas à prendre la parole d'un air passablement énervé.

-C'est qui ce mec? Ton ex?

-Non pas du tout!

-Il voit bien qu'on est ensemble alors si il s'approche encore de toi je lui casse la gueule!

-Laisse tomber il n'en vaut pas le coup.

-Je vais pas le laisser draguer ma copine! Je t'aime mais si toi tu t'en fout et est comme ces filles qui regardent de tous les côtés dit le tout de suite!

A ces mots je vois rouge et le repousse un peu tout en lui adressant mon fameux regard glacial.

-Si c'est vraiment ce que tu penses de moi alors on a plus rien à se dire! Je suis avec toi ça te suffit pas comme preuve?!

Face à mon air furieux dont il ne soupçonnait pas l'existence la colère de Josh s'évanouit et il m'attire dans ses bras et caresse doucement ma joue en plongeant son regard dans le miens.

-Je suis désolé...c'est juste que j'aime pas le voir rôder autour de toi, je sais reconnaitre un mec qui drague une fille...

-Je t'assure que ce n'est pas un rival.

Josh semble rassuré et pose ses lèvres sur les miennes, son baiser est un peu plus dur que d'habitude et se fait possessif. Après quelques secondes la sonnerie retentit dans le bâtiment et le jeune homme s'éloigne pour rejoindre sa salle de cours. Quand à moi je vérifie que mon casier est bien fermé puis sort du bâtiment et me met en route pour rentrer à mon appartement.

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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Son doux visage semble se tordre un peu. Je sens que mon excuse l'agace mais malgré tout elle répond par le positif et je ressens une petite satisfaction me gagner. Même avec toute cette hostilité qu'elle éprouve pour moi, ça me touche qu'elle réponde à mes « exigences » à la suite de mon excuse bidon et me prête ses feuilles. Ce serait cependant fort trop espérer qu'elle m'offre de passer les prendre chez elle. Et ce serait de me tirer une balle dans le pied que de le proposer. Je me contenterai donc de les ramasser au lycée, comme si rien ne s'était jamais passé entre nous et que je n'étais et est qu'un simple compagnons de classe. Je la remercie puis se petit échange entre moi et son nouveau copain ce continu. Je sais que je ne devrais pas. Avant, jamais je n'aurais agis ainsi, peut-être est-ce parce que je me fichais plus des filles avec qui je sortais ? Ou bien c'est simplement que j'accorde plus d'importance à Lia qu'aux autres malgré la douleur que je lui ai causé ? Je ne saurais trop dire, cependant je n'apprécie guère l'attitude du gamin et je compte bien le lui montrer. C'est puéril comme comportement, c'est enfantin mais ça me fait un peu de bien d'agir ainsi, à défaut de pouvoir être avec Lia. Par la suite lorsque je complimente Lia, je remarque la poigne crispé de ce dernier vis-à-vis la taille de cette dernière et ma satisfaction grimpe d'une étage. Je sens que j'ai marqué fort avec cette phrase toute banale et que ce dernier est près de me sauter au visage. Enfin, je dis ça mais je refuse de me battre comme un gamin dans son genre. Ce serait presque honteux de ma part d'avoir à user de la force contre ce dernier. Tout loup qui se respecte peut aisément battre un simple humain avec son intelligence et sa ruse; d'ailleurs, je compte bien m'en servir.

Tandis que je tourne talons et que mon attention demeure sur les deux oisillons, j'écoute leur conversation comme si je me trouvais devant un de ces télé-romans où l'homme devient jaloux de manière excessive vis-à-vis une source de danger potentiel pour son couple; alors que du point de vue à Lia, il est clair que je n'en suis pas une. Cependant cette petite conversation me plaies et sa façon rude et froide de réagir face à ma personne me tire un large sourire hypocrite. Encore une fois Sam, tu gagnes le point. Cependant, lorsque Lia dit que je n'en vaut pas le coup, sa phrase laisse une petite marque en mon intérieur. Je le perçois plus personnel qu'un simple : Ne t'y attaque pas tu vas perdre de toute façon ». Ces quelques mots semble en dire plus que ce qu'ils ne veulent dire réellement et à cet instant je sais que, tou de moins j'ai l'impression que plus jamais Lia et moi ne pourrons être amis. Je suis mort pour elle, je ne suis qu'un étudiant parmi tant d'autre qui ne vaut pas la peine de connaitre. La colère de Lia grimpe et j'ai envie de me retourner malgré tout, de montrer à ce gamin que ce n'est pas ainsi que l'on traite une femme comme elle. Cependant, je sais que je ne ferait que frapper un mur. Cette conversation ne me regarde pas, c'est entre elle et lui.

Par conter, j'ai l'amer impression d'être légèrement de trop dans ce couloir lorsque j'arrive face aux deux jeunes hommes qui sont dans un autre cours avec moi. Lorsque l'un d'eux cherche dans son casier pour trouver les feuilles des cours précédents, la douce voix mélodieuse de Lia fais cependant fuir se sentiments désagréable qu'elle avait su causer. Elle parle de moi comme si je n'étais pas un rival, alors que si. Même si l'impression d'être mort à ses yeux plane toujours dans les airs, le fait qu'elle ait réagit ainsi face aux propos de son nouveau petit copain m'apporte une faible lueur d'espoir d'un pardon futur. Oh ma belle Lia, tu n'as pas idée à quel point je suis un rival pour ton copain. Déjà, il te traite pas super bien. Sa jalousie empeste dans le couloir et ses hormones en feu également me pu au nez. Je réprime l'envie de vomir alors que j'entend le son dégoutant d'un baiser entre eux. Je dois fuir, je ne peux pas rester sans quoi je vais me retourner et aller lui dire ma façon de penser. Rapidement, je ramasse les feuilles que Drolain me tend et le remercie de manière spontané avant de m'empressé de sortir de se lycée tandis que la cloche retentit. Ces deux jeunes gens ne semble pas comprendre ce qui me pousse à partir si rapidement et c'est mieux ainsi. Ce ne sont que des "connaissances" après tout, nul besoin de leur en dire plus sur la situation actuel et le pourquoi de mon absence prolongée.

« Merci bin! »

« De rien, Wallace… »

Je n'ai pas envie d'être dans cette odeur nauséabonde de phéromones humains d'adolescents en rut. Devant moi, je remarque Lia. Je lutte contre l'envie de la rattraper et de m'excuser de mon attitude précédente envers son compagnon. Quoiqu'en fait, je n'ai pas à m'excuser. En aucun cas je n'ai été désagréable pour la jeune femme et lui ait manqué de politesse tel qu'a fait son petit-ami. Je me stop dans mon élan et la regarde s'éloigner, optant pour le sentier dans la forêt pour me rendre à mon appartement. Comme j'ai été de service ce matin, je sais que j'aurai la paix de l'hôpital cette nuit et pourrai donc me reposer un peu. Cette journée a été lourde en émotions et j'ai l'impression de ne plus avoir d'énergie.

À la maison, Malcom m'attend sur le parquet. Son petit miaulement me détend un peu et j'en profite pour jouer un peu à des jeux vidéo avant de me faire à manger. Cet état de solitude, seul contre moi-même me rappel ces semaines au centre et laisse un goût désagréable dans ma bouche. Je tente de le faire fuir avec mon repas, sans succès. Alors que la nuit est bien installé, étendu dans mon lit je n'arrive pas à trouver sommeil. Je ne cesse de penser à cette journée. À Lia, à son copain. D'un geste vif, je repousse la couette et sors de mon lit, retirant mes brefs morceaux de vêtements par-ci par-là dans mon appartement qui se retrouve dans une noirceur totale. Heureusement, mes capacités de loups me permettent de voir comme s'il faisait quasi-jour. Sur le balcon, il me suffit d'un bond et pendant ce dernier, ma forme de loup s'installe. J'atterrit au sol sur mes quatre pattes dans un bruit sourd. Sous cette forme, je me sent revivre. Il y avait un bail que je n'avais pas réussis à me transformer sans douleurs, sans embûches. Ma dernière transformation remonte à la pleine lune et celle-ci, oh! Qu'elle était horrible, autant mentale que physique. Tel le vent, je me faufile dans les ruelles, galopant avec une idée en tête : voir Lia. À plusieurs reprises je change ma trajectoire. « Non Samuel, n'y va pas. Retourne vers la forêt. Monte dans la montagne. Va dans les prés. N'importe où sauf chez Lia. » Cependant mon instinct me guide devant chez elle. Tapis dans l'ombre d'un arbre, mes yeux d'un bleu terne scrute la demeure avec une certaine nostalgie, une certaine haine. Je secoue ma tête, me disant que je ferais mieux de quitter l'endroit mais j'en suis incapable. L'odeur de cet humain me pu dans les nasaux et j'ai l'impression qu'elle est partout aux alentours.

Un faible grognement sors de ma gueule, puis lorsque je crois discerner du mouvement dans une fenêtre, j'étire un peu ma tête avant de rebrousser chemin, trottinant parfois dans l'ombre, parfois sous un réverbère. Insatisfait, me trouvant stupide de m'être présenter sur « son territoire » sachant fort bien qu'elle reconnaitrait probablement mon odeur, je ne cesse de secouer ma tête réalisant encore une fois mon erreur. Cette fois, je gagne la forêt pour être à l'abri de ses humains curieux et pouvoir courir un bon coup, me défouler pleinement. Cette nuit là, un long hurlement de solitude fendit la nuit de Fearwood, réveillant probablement aux passage quelques habitant endormi. Ce hurlement, c'était le miens.

Au lycée le lendemain, je tentai d'éviter un peu Lia. Je ne voulais pas affronter son regard. Cependant, ça inaugurait mal comme cette journée ce commençais avec un laboratoire de Biologie et qu'avant ce malheureux incident, Lia et moi avions l'habitude de travailler ensemble. Je rentre donc dans le locale du mauvais pied, redoutant ce moment. Aurait-elle trouver un nouveau partenaire ? Ou bien devrais-je moi, faire équipe avec un autre ? Je regarde les autres étudiants déjà là et affiche un expression écoeurée. Je n'ai pas envie de travailler avec un autre, ni même avec Lia étrangement. Je redoute une certaine hostilité de sa part et je n'ai pas l'impression que je saurai gérer cette attitude. Peut-être que je me trompe, en fait. Je prend tout de même place là où j'avais l'habitude de m'assoir et n'arrive pas à décrocher mon regard de Lia lorsque cette dernière entre. Je ne saurais dire qu'elle genre d'expression mon visage arbore actuellement, mais chose certaine comme à son habitude, la demoiselle est ravissante et fait battre mon coeur plus vite. Serais-ce un signe d'angoisse ? Encore là, je ne saurais le dire. Mais comme j'apprécie beaucoup trop la jeune femme pour avoir du ressentiment envers elle, un léger sourire s'installe sur mon visage lorsque mes yeux croises les siens.

« Bon matin. », sont pour le moment les seuls mots pertinent que je trouve à dire. Intérieurement, je me frappe le front à maintes reprise, me trouvant ridicule d'agir ainsi. J'ai le sentiments qu'elle sait pour mon escapade de cette nuit et ceci pèse sur la balance cotre ma faveur. J'espère tout de même qu'elle prendra place à mes côtés, même si elle refuse de travailler avec moi. Au moins cette proximité saura me suffire.

Lun 23 Nov - 19:40
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Pourquoi est-ce que les choses ne peuvent jamais être simples? Pourtant je ne demande pas la lune. Avoir ne serait-ce qu'une journée tranquille où rien ne vient perturber les choses ce n'est quand même pas demander l'impossible. Mais il faut croire que si en fin de compte puisque cela arrive très rarement. Ces quelques minutes en compagnie de Josh et de Sam ont été une épreuve et je ne comprend pas pourquoi il y a tellement d'hostilité entre eux, à ma connaissance c'était la première fois qu'ils se voyaient. En plus mon petit-ami n'est pas un être surnaturel donc l'explication ne se trouve pas non plus de ce côté là. Peut-être que c'est tout simplement une question d'interprétation. Puisque Sam s'acharne à vouloir recréer un lien d'amitié entre nous, alors que je n'en ai pas envie après l'attitude dont il a fait preuve, il est possible que Josh pense qu'il s'agit là d'un rival qui voudrait plus qu'une amitié. Il faudra donc que j'essaie de le rassurer sur ce point la à mots couverts, ce nouvel exercice d'équilibriste me fatigue d'avance. Et comment expliquer la réaction de Sam? Est-il jaloux que j'ai poursuivis ma vie sans lui? A quoi s'attendait-il? Que je sombre dans la dépression si il sortait de ma vie? J'en ai assez d'essayer de comprendre son attitude qui change sans cesse. Je voudrais que pour une fois au moins les choses soient simples et qu'il n'y ait pas des sous-entendus ou des manipulations cachés un peu partout. C'est donc assez fatiguée moralement que je rentre à mon appartement. Si les deux jeunes hommes décident de s'étriper à la sortie des cours eh bien tant pis je verrais demain, assez d'émotions pour aujourd'hui. Je commence par une bonne douche pour me détendre puis j'enfile des vêtements confortable et passe un moment au téléphone avec mon frère, nous ne pouvons pas forcément nous voir tous les jours mais nous avons peu à peu prit cette habitude de nous appeler fréquemment et cela fait beaucoup de bien de sentir que l'on a à nouveau une place dans une famille. Après cela je m'attaque à mes devoirs et travaille sur quelques exercices, débute une dissertation pour la semaine prochaine et met quelques cours au propre sur l'ordinateur. Après l'effort le réconfort et celui-ci prend la forme d'un plateau-télé devant un bon film. Les péripéties des personnes achèvent de me changer les idées et après le film je m'octroie quelques minutes de lecture dans mon lit avant de sombrer dans un sommeil réparateur.

Le lendemain matin c'est le soleil sur mon visage qui me réveille et c'est une sensation agréable. Dans la nuit j'ai fais quelques rêves étranges mais j'en oublie aussitôt les souvenirs et reste simplement avec une impression un peu confuse. Je me lève et entame une petite séance de sport pour dépenser de l'énergie et satisfaire mon côté lycanthrope. Ensuite une douche et un petit-déjeuné puis je me prépare à aller en cours et quitte mon appartement à l'heure avec les écouteurs dans les oreilles pour être accompagnée d'un peu de musique. Le temps étant ensoleillé je me rend au lycée à pieds pour profiter de l'air frais. La première heure de cours est consacrée à un cours de biologie où Sam sera forcément présent. Heureusement Josh n'y est pas présent car je n'ai pas envie de devoir encore jouer les arbitres pour deux idiots qui cherchent à gagner une friandise. Que les choses soient claires, je n'ai pas une tête de bonbon et je refuse de tenir ce rôle, qu'ils se trouvent autre chose pour de départager sans me mêler à cela. Afin de prendre des forces pour affronter de cours je m'aventure dans les couloirs jusqu'à atteindre l'autre bout du bâtiment principal où se trouve une machine à café où la file d'attente est moins longue qu'ailleurs, les autres élèves ne se donnant pas la peine de faire quelques pas de plus. Je me prend donc un chocolat chaud et le bois tranquillement tout en rêvassant un peu. C'est la sonnerie annonçant le début des cours qui me ramène à la réalité et je termine rapidement mon gobelet avant de le jeter dans une poubelle et de repartir dans les couloirs au pas de course. Lorsque j'entre dans la salle le professeur n'est heureusement pas encore arrivé. Par contre lorsque le parcours les lieux des yeux je réalise que la seule place disponible est celle située à côté de Sam. Le destin revient en force et se joue encore de moi. Sur le coup cela m'agace fortement et j'ai envie de m'emporter contre quelqu'un. Après ce que m'a fais endurer le jeune homme pourquoi suis-je condamner à être en sa présence? On dit que chaque situation apporte une leçon à retenir, qu'est-ce que je dois retenir de tout cela? Que je suis vouée à souffrir? Charmante perspective.

Afin de ne pas faire d'esclandre je m'avance dans la salle et prend place sur le tabouret haut à la même table que le jeune métamorphe. Néanmoins je prend garde à laisser un espace entre nous deux puis pose ma sacoche de cours sur mes genoux et sort mes affaires puis les pose sur la table. Je sors de mon trieur plusieurs feuilles contenant les cours de biologie de ces dernières semaines ainsi que Sam me les avait demandées puis je les tend vers lui. Son regard intense me transperce mais je m'efforce de rester impassible.

-Bonjour. Voici les cours précédents.

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Mer 25 Nov - 17:53
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Un sentiment étrange s'empare de moi, celui-là même que j'ai ressentit lorsque du haut de mes 5 ans, mon père m'annonça qu'il ne voulait rien avoir à faire d'un rejeton dans mon genre. Avais-je donc été le fruit que d'une simple distraction passagère pour celui-ci, lorsque ce dernier mis ma pauvre mère enceinte? Ce même sentiment qui vous oppresse la poitrine, déclin de toute compréhension possible de ma part. Le regard qui me paraissait dégoûté que lançait sans efforts Lia en direction devait fortement en être l'élément déclencheur. Malgré tout, mes yeux étaient incapable de dévier de leur trajectoire. J'assista à ma propre mort comme un impuissant spectateur. Enfin, manière de parler évidement. Je veux bien sûr dire par là que j'assistais dans une impuissance incalculable au début d'un cours qui serait horriblement long si Lia devait continué d'avoir autant d'hostilité envers moi. Le battement irrégulier de mon corps s'intensifia lorsqu'elle pris place sur le tabouret près de moi; malheureusement la seule place disponible dans le locale. Je dois donc me rendre à l'évidence qu'elle n'avait pas du tout l'intention de s'asseoir là si la possibilité s'était offerte à elle. J'en vient même à me dire que je pourrais toujours demander à quelqu'un d'échanger sa place avec moi, comme cette dernière refuse de poser le nez sur moi, mais je pense que je m'apportais plus de ridicule qu'autre chose.

Perdu dans mes songes un petit moment, c'est l'interaction de cette dernière à mes côtés qui me ramène dans le vrai monde. Elle me tend le paquet de feuille et je me sens soudainement cheap de lui avoir menti pour espérer pouvoir lui parler, seulement entendre sa voix. Je garde cependant cette pensée pour moi, inutile de lui en faire part. Je lui ai suffisamment causé de tort pas besoin d'en rajouter une couche. Je ramasse les feuilles et les feuillettes rapidement, analysant le titre de chacune des parties théoriques manquées.

« Merci Lia, t'es la meilleur. » Je parle sans la regarder, continuant de faire défiler les feuilles entre mes doigts. Je n'ose, pour le moment, pas croiser son regard comme le miens semble démontrer beaucoup trop de regret. Je reprend sur moi, cogne légèrement les feuilles sur la table pour que le paquet soit uniforme et égale, sans feuilles de travers ou qui dépasse puis me contorsionne pour les glisser dans mon sac. Je me suis dit que si je n'avais pas à faire à mon casier aujourd'hui, alors mes chances de croiser le Prince charmant étaient moindres. Ce qui lui donne moins d'opportunité pour être désagréable comme il l'a été hier avec la demoiselle. Je croise mes doigts ensemble et appuie ma tête dessus, ne sachant trop comment agir. Dois-je la laissé vaquer à ses occupations comme si je n'étais pas là ? Ne pas lui accorder la parole de tout le cours et travailler seul ? Ou bien aurais-je la permission de discuter avec elle ? Du cours, bien sûre. Je préfère ne pas ressasser le passé. J'allais prendre parole lorsque le professeur fis son apparition et commença ses explications pour le laboratoire. Pendant que ce dernier parlait, mes yeux dévièrent vers la blonde. J'y analysais chacune des petites parcelle de son visage, millimètre par millimètre, comme si c'était la première fois que je la voyais. Mon absence n'a durée pourtant que plus ou moins 2 mois, et j'ai l'impression que cette fille…Cette femme, pardon, n'est plus la Lia que j'ai connu. C'est probablement le cas, d'ailleurs. Les gens changent, ainsi va la vie. J'aurais simplement espérer que ce changement ne soit pas en réponse à mes agissement. Qui suis-je pour décidé du futur des autres ? Comme me le répétait souvent le petit copain de ma mère, je ne suis qu'un petit garçon ingrat qui n'accomplira rien de bien génial dans sa vie. Je me mord la lèvre, mes yeux fixant désormais le coin de ses fines lèvres. Le regard perçant, je m'ancrai au sien.

« Il te rend heureuse, au moins? » À contre coeur, j'avais fait état de soliloque, pensant à voix haute. J'ouvris la bouche et fronçai les sourcils, hochement la tête de gauche à droite d'un léger mouvement. « Ahem, je cligna des yeux rapidement à plusieurs reprises, je peux échanger ma place, si tu préf… » Je chuchota mais pas suffisamment bas.

« Tout va bien Mr. Wallace? Mes explications ne vous intéresses pas? Peut-être voudriez-vous prendre un deux mois de vacances supplémentaire? »

« Non Mr. Ça va. »

Son ton se voulait arrogant et mes poings se sont légèrement crispé face à cet affront. Les regards rivés vers nous, mes yeux fixaient le sol, refusant de braver le jugement des autres. Le professeur poursuivit ses explications et sans regarder Lia, je terminai ma phrase, optant pour un octave plus bas. « …ne pas travailler avec moi. Je comprendrais. » Je relevai par la suite le regard sur la demoiselle et lui fit un bref sourire, espérant au fond qu'elle refuse et qu'elle accepte tout de même d'être ma coéquipière. Et puis, je sais me montrer muet, être efficace et en plus, je suis génial en bio! Par contre, ces deux mois passé au centre m'on effectivement placé loin derrière les autres et Lia me serait fortement utile pour la réalisation de ce laboratoire, qui met en pratique des notions que je n'ai pas encore vues. Je me perd encore une fois dans l'océan de ses yeux, me laissant porter par la douce houle des vagues. Cette femme me déstabilise complètement. Puis le temps d'un instant, j'en oublie presque que j'ai un rival qui occupe désormais une place importante dans le coeur de la douce Lia. Je ne sais pas pourquoi j'optais pour la carte de l'évitement peut-être crains-je de mettre sur la table des cartes qui ne seraient pas en faveurs, je suppose.

Mer 25 Nov - 19:13
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Lia Marshall
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Tandis que j'arrive dans la salle de cours juste avant le professeur je remarque que la seule place libre restante est à côté de Sam. A ce niveau là ce n'est plus une coïncidence, l'univers se ligue contre moi pour sans arrêt me mettre en présence de celui qui m'a brisé le cœur. Résolue je m'avance entre les tables et m'installe sur le tabouret sans saluer le jeune brun puis sort mes affaires sans plus de façons. Heureusement il ne parle pas non plus et je me détends légèrement. Puisque Sam a décidé de revenir en cours après deux mois d'absence il est inévitable que nous seront amenés à nous croiser de manière régulière puisque nous avons ce cours en commun. C'est difficile à gérer de le savoir aussi proche vu ce qu'il s'est passé avant son départ mais c'est certainement une épreuve essentielle à endurer pour pouvoir ensuite tourner définitivement la page. A moi de montrer que je suis moins impulsive et que je peut prendre sur moi jusqu'à la fin de l'année scolaire durant les quelques heures occupées par la biologie chaque semaine. Faisant preuve de bonne volonté et d'un effort de diplomatie je lui tend les feuilles de cours qu'il m'avait demandées hier. Qu'il les garde aussi longtemps qu'il veut cela m'indiffère. Le jeune homme les prend et se met à les feuilleter, probablement pour lire les titres et se faire une idée de toutes les choses qu'il va devoir apprendre rapidement pour pouvoir assurer aux prochains examens. Mais il a toujours été doué dans cette matière alors pas de quoi s'en faire réellement. Enfin cela ne m'intéresse pas bien évidemment. Son remerciement me fais grimacer et je retiens un soupir exaspéré. Les compliments qu'il peut avoir à mes oreilles sont désormais perçus comme une insulte et me rappellent cruellement qu'il peut changer de caractère comme de chemise. Heureusement c'est à cet instant que le professeur entre et demande le silence puis ne tarde pas à commencer le cours, cela me dispense de donner une réponse qui n'aurait probablement pas été très diplomatique et polie. Je sors une nouvelle feuille et m'empare d'un stylo puis commence à prendre des notes.

De temps en temps je sens le regard de Sam sur moi mais je m'oblige à ne pas tourner la tête dans sa direction et à rester focalisée soit sur ma feuille soit sur le professeur lorsqu'il inscrit des choses au tableau mais c'est un difficile exercice de volonté. Cette sensation de se savoir observée est assez étrange mais je veux feindre l'indifférence, faire comme si je ne remarquais pas ce qu'il est en train de faire. Peu à peu je sens une chaleur se diffuser dans mon corps, réaction que je ne comprend pas. Sans que je l'ai décidé des souvenirs refont surface dans ma mémoire et je revois plusieurs moments où, dans une autre époque, Sam posait ce regard intense sur moi. Plus il le faisait et plus j'y étais sensible. Ses prunelles semblent imprimées sur ma rétine et je pourrais les dessiner sans omettre le moindre détail. Le claquement d'une porte dans le couloir me fais légèrement sursauter et revenir à la réalité. Mes doigts se crispent sur mon stylo et je serre un peu les dents dans l'espoir dérisoire de faire partir cette chaleur que je viens d'identifier. Quand j'avais des sentiments pour Sam et qu'il était près de moi je sentais aussitôt cette petite chaleur se diffuser dans tout mon être. Pourtant il n'est plus rien pour moi alors je refuse de ressentir à nouveau de telles choses. La colère commence à faire son retour car je lui en veux de continuer à essayer de recréer quelque chose entre nous. Mais par dessus tout je lui en veux de faire ressurgir ces sensations alors que je devrais les éprouver en présence de Josh et non pas de Sam.

La nouvelle question que pose le jeune métamorphe est tellement surprenante que je tourne vivement la tête vers lui, croyant pendant un instant avoir mal entendu. Est-ce qu'il vient réellement de me demander cela? Visiblement oui et cela le surprend lui-même. Il a certainement cru parler en son fort intérieur mais les mots sont sortis à haute voix. Avant que je n'ai pu me remettre de ma surprise et répliquer quelque chose il reprend la parole pour changer de sujet. Peut-être que j'exagère mais je sens dans sa voix du reproche, encore cette impression que c'est lui qui m'en veux de le repousser. Je veux bien admettre que ce jour maudis à son appartement ses mots ont dépassés sa pensée. Je veux bien admettre qu'il ait cédé à ses souvenirs en couchant avec son ex, même si c'est très difficile à avaler. Mais comment peut-il croire que tout va s'effacer de mon esprit juste parce qu'il dit être désolé? Ses paroles je m'en fiche, il a été capable de me dire des choses tendres puis de me dire les pires horreurs. Il n'y a que le temps qui pourra atténuer la douleur d'un cœur à vif. Du temps et des actes. Sam agit comme si rien ne s'était passé et qu'il fallait oublier. Mais je ne suis pas amnésique contrairement à lui et tout est gravé en moi à jamais, il faut maintenant composer avec ce qui s'est passé. Mes poings se serrent et je m'apprête à le remettre à sa place bien comme il faut, tant pis pour le self-contrôle que je m’efforçais de garder depuis qu'il est revenu. Mais le professeur me coupe l'herbe sous le pied en le réprimandant de parler pendant le cours. Une fois cette petite altercation terminée entre l'enseignant et son élève tout le monde reporte son attention sur le devant de la classe et le cours reprend. Je me tourne vers Sam avec un regard noir et prend la parole à voix basse puisque je n'ai pas envie de me faire remarquer, surtout pour parler de cela.

-Premièrement qu'est-ce que ça peut te faire que je sois heureuse?...Josh ne m'a jamais insultée lui. Et deuxièmement arrête d'agir comme si j'étais un monstre qui te repousse injustement. On est en binôme pour valider les TP et point barre.

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Jeu 26 Nov - 15:48
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Il est fort vrai que vue de l'extérieur, cette situation peut sembler fort anodine. Très banale même. Deux étudiants en froid l'un contre l'autre, une tristesse passagère, certains diront. Mais non. Avec Lia, le stade de la colère, tristesse et toute la panoplie de sentiments qui s'y rapporte est, en soit je l'espère, dépassé depuis longtemps. Je dirais que nous sommes plus proche du "j'ai refoulé ces mauvais sentiments dans l'espoir de passer à autre chose" que du "je risque de t'avoir pardonner demain et à nouveau nous serons les meilleurs amis du monde!". Pour mon malheur, la vie ne fonctionne pas comme dans ces films pour adolescent, même si par moment j'aurais bien aimé. Mon focus disparu, détruit par les paroles sèche de l'enseignant m'on légèrement fait redescendre sur terre, tâchant de me donner suffisamment de force pour passer au travers de ce cours. Cependant, la réaction de Lia vis-à-vis ma pensée à voix haute —et j'insiste, en aucun cas elle n'aurait dû entendre ça, a le même effet qu'une claque au visage. J'ai même l'impression d'y ressentir la trace où sa main aurait percuté ma peau, laissant une marque rouge de forme reconnaissable. Cette sensation me reporte encore une fois à mon passé, conscient que mon petit visage potelé de gamin a reçu beaucoup trop de ces gifles. Je fronce un peu les sourcils, pas certains de comprendre où elle veut en venir lorsqu'elle dit que je devrais arrêter de la percevoir comme un monstre qui ne cesse de me repousser.

Honnêtement, je ne me souviens pas avoir songé à Lia de cette façon. Oui, c'est normal qu'elle me repousse et je le comprend, je suis pas si deux de Pique que ça. Après quoi, n'importe qui tenterait de créer une distance entre celui qui l'a attaqué sauvagement. Sauf peut-être quelqu'un qui aurait besoin d'un évaluation de son état mentale, le cas échéant. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de sourire. Oui, peut-être que ça manière de s'adresser à moi n'est pas la "bonne", si ainsi puis-je dire, mais le principal, c'est que sa douce voix se porte à mes oreilles. Que cette dernière se glisse en douce, tel une mélodie des plus grands opéra : de sorte en vous en faire frissonner tout le corps. J'observe ce petit bout de femme articuler à voix basses, l'observant comme si un ange se tenait devant moi. J'hoche (josh, j'hoche. Lol. Pardon XD) tout de même la tête, signalant mon accord avec la jeune femme. Elle n'as pas tord, et je la cite : « Josh ne m'a jamais insultée lui. […] On est en binôme pour valider les TP et point barre. ». Si seulement cette phrase était en un seul bout, et que c'était Josh qui… Attendez, Josh ? Dans ma tête, des neurones se touchent. Je peux finalement placer un nom sur la tête de ce gamin que je n'apprécie guère, et maintenant que c'est fait, je sens que je vais pouvoir amorcer mon plan pour le rendre jaloux, le faire bouillir,…,  de toute les façons possibles que ce soit. Bon, reprenons. Si seulement c'était son petit copain qui se trouvait être "seulement" son binôme, et non moi, cette phrase m'aurait probablement fait rougir. Mais ce n'est pas le cas. C'est lui désormais qui a accès à la tendresse de Lia, son coeur qu'elle tient si naïvement dans sa main. Je tente de garder le focus sur l'enseignant alors qu'il termine ses explications en disant que tout le matériel nécéssaire se trouve déjà sur nos tables. Je tends les mains pour attraper une éprouvette qui contient du NaCl 0.09%, et fronce les sourcils. J'avoue, je n'ai pas tellement écouter les explications du professeur et ne comprend donc pas pourquoi on a besoin d'une solution saline à 0.09% de concentration. Je fais tourner un peu mon tabouret dans un léger bruit de grincement lorsque ce dernier frotte le sol, accompagner par celui des autres étudiants qui se mettent au travail et, jouant avec l'éprouvette qui heureusement est fermée, répond à Lia sur ses accusations. Une petite lueur brille dans mes yeux, et mon sourire ne disparait pas. J'ai l'occasion d'observer ce visage frôlant la perfection, hors de question que je sois marabout.

« Eh bien, ma chère Lia, sache que tu as tout à fais raison. C'est vrai que Josh, je déforme un peu mon expression, feignant le dégoût lorsque je prononce son nom, ne t'as jamais insulté. Du moins pas encore. Par contre il m'a l'air d'être extrêmement jaloux, le pauvre. Et possessif, j'oubliais. Par contre, et oh c'est là que tu te trompes, bella, je baisse mon ton de voix d'un octave, me faisant quelque peu charmeur, tu es bien loin de la représentation que l'on ce fait d'un monstre. Alors s'il te plait, cesse de te faire l'avocat du diable et prétendre que je joue la victime, le pauvre mioche repoussé par la si magnifique femme à ses côtés. »

Mes iris scrutent les siens avec intensité, un certain désir dans le regard. Mon sourire s'affaibli, tandis que je passe d'un oeil à l'autre, cherchant au plus profond de son être une parcelle de la Lia que je connais qui pourrait être prête à me pardonner, me laisser vouloir arranger les choses.

« Je suis sincère, Lia. J'espère sincèrement qu'il te rend heureuse. Par contre j'en ai pas l'impression. Ton regard brillait d'un si bel éclat et corrige moi si je me trompe, mais je ne pense pas que ce soit de ma faute si cet éclat n'est pas présent lorsque ton regard croise celui du môme. »

Mon ton de voix calme, je re-dépose l'éprouvette dans le support à ceux-ci, et apporte quelques éléments du laboratoire vers nous. Alors que je m'affaire à toucher à peu près tout ce qu'il y a d'outils et de substance pour le travail pratique, je m'adresse une nouvelle fois à Lia, mon visage redevenu au neutre, prêt à travailler, me concentrer.

« Bon, et si on commençais ?» Je détailla d'un vif coup d'oeil tout ce dont nous avions de besoins et fut quelque peu pris de court. Tout sourire, je me tourna vers Lia. « Et qu'est-ce qu'on doit faire au juste ? Désolé je n'écoutais pas. »

Je la gratifia de se petit sourire amusé, quelque peu désolé et haussa légèrement les épaules d'une manière nonchalante.  Je sais que je ne devrais pas agir ainsi, mais ça m'est plus facile de penser qu'un coup le cours terminer, ses lèvres feraient la rencontre de celle de Josh, et que déjà je ne serais qu'un vague souvenir lointain, désagréable à lequel on ne veut plus penser. Ça me permet de passer au travers, d'une autre façon. Et puis, fuir mes problème a toujours été plus facile que de les affronter, les marques sur mes bras en sont la preuve.

Jeu 26 Nov - 18:18
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Dans un souffle je lâche cette rancœur que j'ai à l'encontre de Sam et sur le coup cela me fais beaucoup de bien. Il a l'air surpris et ne s'attendait visiblement pas à ça. Mais bon j'ai beau faire des efforts, au bout d'un moment je vais exploser si je garde tout ce ressentiment en moi. Agacée je détourne mon attention de lui et me concentre sur les paroles du professeur qui donne maintenant quelques consignes sur les exercices pratiques que nous allons devoir mener en binôme dans quelques minutes. Je m'efforce de respirer calmement et profondément pour retrouver un semblant de sérénité mais mes doigts sont crispés sur le stylo et je crois que les mots sont plus gravés dans la feuille que écrits souplement. Dès que nous obtenons le feu vert pour commencer les manipulations demandées le bruit causé par le raclement des pieds des tabourets sur le sol contribue à m'agacer encore un peu plus. Dire que j'étais détendue en arrivant au lycée et pensait passer une bonne journée. Finalement c'est le contraire qui se produit. Peut-être cette explication avec Sam est-elle nécessaire mais ses réflexions m'insupportent et si il continue mes vieux démons vont revenir et me pousser à lui faire aussi mal que ce qu'il m'a fait endurer. Je pousse mes affaires de cours sur le côté de la table pour faire de la place et approcher le matériel dont nous aurons besoin. Je m'efforce de ne pas laisser transparaitre mon énervement dans mes gestes car je ne voudrais pas casser quelque chose sans le faire exprès mais aussi parce que je ne veux pas donner au jeune brun la satisfaction de voir que ses paroles ont un impact sur moi, orgueil quand tu nous tient dans ton emprise.

Je n'avais pas réalisé que Sam s'était un peu rapproché de moi et c'est quand nos regards se rencontrent par inadvertance que je m'en rend compte. Je sens ma gorge se nouer sous l'intensité de ses prunelles chocolat et reste finalement dans son emprise visuelle lorsqu'il reprend la parole. Cette foutue chaleur revient dans mon corps quand Sam prononce ainsi mon prénom, ça m'énerve tellement qu'il ait encore cette emprise sur moi que j'ai envie de casser tout ce qui se trouve sur cette table de laboratoire. Ce ne serait bien évidemment pas très malin mais sur le coup cela soulagerait mes nerfs. En tout cas j'ai bien la confirmation qu'il n'y a pas une bonne entente entre Josh et Sam mais je ne sais pas à quoi cela est du. Peut-être se sont-ils croisés en cours ou dans les couloirs hier après mon départ? Pourtant mon petit-ami ne m'a pas parlé d'une altercation. Une petite voix finit par me souffler que le sujet de leur discorde c'est moi. Mais aussitôt je trouve cela complètement stupide, Sam a été suffisamment clair avant son départ sur le fait que je ne représente absolument rien pour lui. Je suis même certaine qu'il a déjà oublié les baisers que nous avons échangés, pour lui ce n'était pas important. Son but est-il de me garder sous son emprise pour continuer à jouer à je ne sais quel jeu tordu en changeant de personnalité et de caractère à chaque fois? Pourtant je ne suis pas un jouet et si il ose tenter quelque chose dans ce sens il le paiera très cher. A ses sous-entendus comme quoi Josh finira forcément par me faire du mal mon regard devient noir. De quel droit se permet-il de faire de tels augures? Sa voix se fait charmeuse et la partie de moi qui a du mal à faire disparaitre les sentiments éprouvés pour lui y est sensible mais je n'y cède pas. Je ne dois plus écouter ses belles paroles qui ne sont au final que du poison.

-Il n'est pas jaloux, simplement protecteur parce qu'il tient à moi lui.

Le regard du jeune métamorphe se fait plus intense et mon cœur se serre au souvenir de la dernière fois où il m'avais servi ce regard. C'était après notre longue balade en foret, juste avant qu'il m'embrasse. Cette lueur mêlée de désir s'était intensifiée lorsque j'avais répondu à son baiser, tout le long du trajet à son appartement il avait gardé ce regard. A l'appel impératif de l’hôpital ses prunelles s'étaient voilées de regret. Et quand je l'ai revu la fois suivante il n'était plus que hargne et suffisance. Les souvenirs remontent à ma mémoire et je peut presque sentir encore la sensation de ses lèvres douces sur les miennes. Mon cœur loupe un battement et je serre les dents jusqu'à en avoir mal. Ces souvenirs et ces sensations doivent disparaitre. Mon regard noir est de retour et je n'ai qu'une envie c'est lui coller la plus grande baffe de l'histoire de l'humanité et de partir loin de cette salle de cours où j'ai l'impression d'étouffer. Il essaie de fuir ses responsabilités mais pourtant c'est bel et bien à cause de lui que cette lueur a disparue de mon regard. Évidemment que c'est de ta faute Sam. Je t'aimais, j'étais prête à tourner la page de mon passé et à prendre des risques pour toi. Et en réponse tu m'as brisé le cœur. Ce jour-là le poison de tes paroles et ton regard froid ont tué quelque chose en moi. Je me suis reconstruite depuis mais je ne sais pas si cette étincelle reviendra. Josh me plais mais je ne suis pas amoureuse de lui, sa gentillesse et ses petites attentions me font du bien. Je me suis mise en couple avec lui comme une sorte de thérapie pour tourner la page, je me disais que c'était dans l'ordre des choses. La voix vibrante de colère je lui assène quelques mots à voix basse.

-Tu te trompe et garde tes leçons de morale pour toi, tu n'as aucun droit de juger ma vie.

Ensuite je me détourne de lui et, par un énorme effort de volonté, retrouve un peu de calme pour débuter l'exercice demandé par le professeur. Inutile que cette journée soit encore plus catastrophique avec une mauvaise note qui me mettrais en difficulté pour les examens de fin d'année. Une nouvelle fois Sam change de visage et se glisse dans le rôle de l'étudiant modèle qui veux travailler. Avec un soupir exaspéré je fais glisser ma feuille vers lui pour qu'il prenne connaissance de ce qu'il y a à faire. Son sourire qui se veux innocent me hérisse et je voudrais sortir mes griffes pour l’effacer de son visage. Profitant du fait que le professeur est occupé ailleurs dans la classe je ne me préoccupe plus de mon binôme et réalise les expériences seule, après tout c'est bien ce que je faisais depuis deux mois et ça m'a plutôt bien réussi puisque mes notes se maintiennent à un niveau acceptable.

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Sam 28 Nov - 14:06
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Aouch. Je perçois sa phrase comme une attaque directe, précise en plein dans ma direction. Je ne suis même pas certain qu'elle ait mis l'emphase sur le lui, je crois que mon cerveau a simplement fait l'illusion lui-même, fortement touché par cet revendication. À dire vrai, je n'ai pas dit à proprement parlé que son petit copain lui ferait du mal, peut-être l'ai-je fortement sous-entendu ? Ok, d'accord. Je l'ai pas seulement sous-entendu, je l'ai seulement prononcé d'une autre manière. Oui il vrai que j'ai du ressentiment pour ce mioche sans même le connaitre et que je le juge à tort et à travers mais, mettez-vous à ma place. Que feriez-vous si après avoir briser le coeur de la si magnifique femme que vous aimez, après avoir fait un énorme travail sur vous-même et que vous sentez fin prêt à faire des efforts, tenter de réparer les pots atrocement amochés, vous revenez et elle se pavane au bras d'un inconnu ? Il y a fort à parier que vous auriez la même réaction que moi; c'est à dire une certaine rivalité avec ce type, n'est-ce pas ?

Je sens cependant, et je sais que j'ai touché une corde sensible lorsque je vois le visage de lia se déformer un peu. La colère de la blondinette monte doucement à mes nasaux, cette odeur particulièrement aigre que libère le corps, accompagnée de la façon qu'elle a de se tenir, les petits traits crispés de son fin visage et ses yeux. Oh! Ses yeux qui, s'ils le pouvaient, me poignarderaient sans hésiter une seconde; me le prouve. Même si je suis conscient qu'elle a raison, je ne peux pas pour autant le lui dire tout bonnement, mon égo en prendrais un coup. Mais allez Sam! Tu es suffisamment mature pour agir en adulte, n'est-ce pas ? Fais un effort… Le regard un peu tendu, pas choqué mais bien surpris par la répartis vive de Lia, je détourne un peu la tête pour accorder mon attention plus sérieusement sur le travail à faire. Par contre, vous aurez bien deviner que je n'avais pas du tout la tête à écouter les paroles de l'enseignant, trop concentré à observer la Joconde à mes côtés. Le soupire de la demoiselle me fait un petit pincement au coeur, me rappelant ma triste place aux côtés des autres étudiants inintéressants dans le coeur de Lia. Je l'exaspère et au fond j'en suis désolé mais je ne veux pas m'excuser. Pourquoi le ferais-je, d'ailleurs? Je demande seulement des explications à mon binôme pour le travail, ce n'est pas si terrible, si ? Enfin bon, la demoiselle me tend tout de même une feuille où les explications sont toutes si bien annotées, ordonnées.

D'un mouvement des sourcils rapide, e soupire à mon tour, déçu. Je crois que j'avais un peu trop d'attente, encore une fois pour cette deuxième journée de retour à la vie "normal". Je sens que Lia n'en est pas encore au stade de l'acceptation de ma personne, et tant qu'elle n'en sera pas là, alors il est inutile de tenter quoique ce soit pour me rapprocher de la demoiselle, j'en suis trop bien conscient. Par contre, impossible pour moi de ne pas essayer tout de même, aveuglé par la force du pardon des gens. Il en va de soit que Lia n'en est pas là dans son processus. Le respect donc, je lui dois.

« Très bien.. » dis-je, faisant glisser la feuille vers moi, associant les produits à utiliser avec les étapes. Du coin de l'oeil, je regarde un moment Lia s'affairer à faire l'exercice toute seule. Et à cet instant, je trouve le moyen de dérailler une bref seconde du plan du cours, me demandant ce à quoi elle peut bien penser. Est-elle en train de songer à son Josh, l'heureux prince charmant pas charmant ? Ou est-elle simplement concentré dans les activités, soucieuses de performer à son meilleur ? Je tâche de ne pas trop y penser, après tout, moi qui ne suis personne pour juger sa vie. J'entame donc les exercices après avoir lu les consignes et avance bon train après quelques bref minutes. Malgré tout, je ne peux m'empêcher de jeter un bref coup d'oeil vers Lia et remarque; me disant que je devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, qu'elle ne fait pas la neutralisation de sa substance adéquatement. Même si je sais que je risque de m'attirer les foudres de la jeune femme, après tout, ce travail devait être en équipe et elle progresse seule et… et ses résultats ne seront pas les bons si elle ne fait pas la bonne chose. Je n'écoute pas la petite voix qui me dit de ne pas l'aider, cette voix même qui me dit qu'elle n'en veut pas, de notre aide puis délicatement, comme j'avais l'habitude de faire pour les travaux de ma soeur lorsqu'elle avait de la difficulté; je lui dit d'une voix calme et lui explique en même temps la bonne méthode.

« Attend, ça va fausser ton résultat. » Pendant que j'explique calmement et en étant concentré à la jeune femme, je ne remarque pas cette proximité entre nous que j'ai inconsciemment créé. Après avoir expliquer et fait en même temps la manoeuvre pour qu'elle ait le bon résultat pour les manipulations à venir, mes yeux se glisses dans les siens et ressentant un léger malaise, je me racle la gorge et m'excuse.

« Je… eh… »

Tout du moins, j'ai essayé. Je me redresse un peu sur mon tabouret et regagne une certaine distance entre nous. Je joint les mains ensemble et observe la substance prendre la couleur supposé alors qu'un mince sourire ce glisse sur mes lèvres, content que le résultat soit celui désiré.

« Pardon, en passant. Tu as raison je n'ai pas le droit de te juger. » Mes yeux cherchent les siens, désireux d'y déchiffrer l'expression qu'affiche la jeune femme. Cependant, je ne saurais trop la décrire, fort incertain. Pour tenter de détendre un peu l'atmosphère et alléger la tension, je lui fais un mince sourire.

« Tu comptes me faire la gueule tout le cours ? Tu sais, je peux être un bon atout…on se débrouillais bien ensemble, non ? »

Je ne sais pas ce que je cherche exactement en lui posant la question. Lui faire revivre un passé où nous étions proches et avions des scores du tonnerre lors de nos laboratoires ? Ou bien est-ce que je ne veux que simplement essayer de passer un cours normal en compagnie de la jeune femme, ne demandant rien de plus que de travailler, je peux même lui faire un promesse de petit doigt d'être sage et de ne pas trop parler. J'agite ce dernier devant mon visage, une petite lueur enfantine brillant dans mon regard.

« J'te pinky promise d'être un bon étudiant. »

Du moins, je vais essayer très fort pour toi, belle Lia. Je vais faire tout en mon possible pour que ma présence ne t'importune pas et que l'on termine ensemble ce labo pour ainsi quitter plus vite le cours, comme ça plus tôt tu retourneras auprès de ton preux chevalier et ainsi plus vite je pourrai tenter de me changer les idées, tout le monde y gagne avec le travail d'équipe!

Dim 29 Nov - 5:25
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

La patience que je m'étais promise de garder commence à s'étioler et mes réponses à l'encontre de Sam se font un peu plus sèches. Malgré le chemin fait et les bonnes résolutions prises j'ai du mal à garder totalement le contrôle sur mes émotions en la présence du jeune homme et cela m'agace fortement. On dirait que plus je veux m'éloigner de lui pour reprendre le contrôle de ma vie et aller de l'avant plus il joue avec mes limites et tente de se rapprocher. Lors d'un de nos échanges verbaux d'avant son départ je lui avait demandé pourquoi il jouait ainsi avec moi et ce qu'il cherchait à accomplir. Je crois qu'il n'avait pas véritablement répondu et voilà qu'il continue dans la même direction. Si nous n'étions pas en cours je crois que j'aurais déjà quitté les lieux pour ne plus me retrouver aussi vulnérable en sa présence. Mes mots semblent avoir eu un effet sur le jeune brun puisqu'il reste quelques secondes silencieux et que ses yeux perdent de leur éclat pendant quelques secondes. Aujourd'hui j'arrive encore moins à cerner son attitude qu'avant son absence. Au final est-il jaloux que j'ai réussi à aller de l'avant? M'en veux-t-il d'avoir déjà tourné la page de ce qu'il y a pu avoir entre nous? Pourtant c'est lui qui a tout piétiné. Parfois je voudrais pouvoir parler de ce qui s'est passé à quelqu'un pour avoir un point de vue neutre qui m'aiderais à y voir plus clair mais je ne sais pas à qui me confier. Josh est trop nouveau dans ma vie et lui parler de quelqu'un pour qui j'ai eu des sentiments n'est pas une bonne chose pour notre couple. Nick serait trop impartial et ne voudrait que refaire le portrait à Sam pour m'avoir fait autant de mal. Emily et Ayane sont deux filles desquelles je suis assez proche mais je n'ose pas leur parler de cela, l'habitude de se débrouiller seule est encore bien présente en moi et parler de quelque chose qui touche à la vie sentimentale me gêne un peu. C'est pour cela que je me retrouve à faire des monologues intérieurs avec moi-même pour essayer de savoir comment réagir et quoi faire pour affronter cette situation. Aller de l'avant est essentiel pour continuer à vivre et je crois que c'est ce que je dois faire. Je me rend compte également que c'était plus facile quand Sam était absent, quelques fois je me demandais ce qu'il faisait mais en ne l'ayant plus sous les yeux tous les jours c'était plus facile de cautériser la blessure de sa trahison.

Heureusement le sujet semble maintenant clôt puisque le jeune métamorphe se décide à passer à ce qui nous amène ici, les travaux pratiques de biologie. Peut-être que j'aurais du retenir ce soupir exaspéré quand il demande ma feuille mais ses changements de personnalité sont très durs à gérer et surtout je suis énervée au plus haut point parce que j'aime toujours le son de sa voix. Pour me changer les idées et focaliser mon énergie sur autre chose que la dispute en puissance qui se prépare je prend le matériel disposé sur la table et commence les exercices demandés sans plus me préoccuper de Sam alors qu'il est mon binôme. Mais bon à ma décharge j'ai du me débrouiller seule pendant deux mois alors c'est devenu une habitude. Le professeur m'avais proposé de rejoindre deux autres étudiants pour que nous soyons exceptionnellement un groupe de trois mais l'orgueil m'avais fait refuser, je voulais y arriver par moi-même. Et en plus vu l'état de nerfs dans lequel j'étais à ce moment-là c'est beaucoup plus sûr que je reste tranquille à ma table. Quelques instants plus tard la voix de Sam se fait à nouveau entendre et il s'approche pour prendre le relais alors que je m'apprêtais à commettre une erreur dans les différentes manipulations des produits. Force est de reconnaitre qu'il a raison à propos de cela et je ne le nie en aucune façon, le plus doué de nous deux pour cela a toujours été lui. Pour le bien du cours et de la note qui en découlera je le laisse faire et prend mentalement note de sa remarque pour ne pas refaire cette erreur une prochaine fois. Une fois qu'il a terminé je tourne la tête pour faire un effort en le remerciant mais il accomplit le même geste et je suis une fois de plus happée par son regard envoutant. Son odeur vient à mes narines et mon cœur se serre au souvenir de la dernière fois qu'il m'a tenue tendrement dans ses bras. Je me mord l'intérieur de la joue violemment pour revenir à la réalité et refouler ces souvenirs. Lorsqu'il s'éloigne un peu j'arrive mieux à reprendre une contenance et prononce d'une traite.

-Merci pour l'exercice.

La formule est polie mais sans plus, instaurer une distance entre nous est une question de protection pour mon cœur malmené. Peut-être qu'un jour j'arriverais à lui parler un peu plus, peut-être qu'une collaboration scolaire sera plus facile entre nous mais je me promet que cela n'ira pas plus loin afin de ne pas revivre une nouvelle fois cette douleur déchirante. Ces quelques mots semblent avoir détendu un peu l'atmosphère et Sam me présente alors quelques excuses en admettant qu'il ne peut effectivement pas me juger. J'acquiesce d'un bref hochement de tête sec. Peut-être que maintenant que nous nous sommes dit ce qui avait besoin d'être dit le reste du cours va se dérouler de manière plus paisible. Ou alors peut-être pas. En effet le jeune homme vient de reprendre la parole et aussitôt je me crispe une nouvelle fois. Encore une fois mon cœur se serre à l'évocation d'un passé heureux entre nous. En effet nous étions les meilleurs de la classe lorsque nous travaillons ensemble. Nous pouvons revenir à ce niveau mais ce ne sera pas accompagné de la complicité qui nous liait autrefois. Je range le matériel présent sur la table pour que le professeur ne nous fasse pas de remarque à ce sujet puis me tourne vers Sam.

-Sérieusement tu t'attendais à quoi? Que je te saute au cou? Toi tu as peut-être oublié mais pas moi. La page est tournée mais ne me demande pas de redevenir naïve et manipulable. On bosse ensemble pour les exercices de biologie, pas de problème mais en dehors de ça tu m'oublie.

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Dim 29 Nov - 17:38
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Lia ne déroge pas de son habitude depuis hier; elle garde cette même formalité dans son dialecte, me parlant comme on parle à un étranger qui demande son chemin. À l'intérieur, je soupire, mais de l'extérieur tout en normal, mon attitude ne change pas et je tente de ne pas me montrer affect par le comportement qui ce veut distant de la part de la blondinette.  Pour toute réponse, un léger hochement de tête pour lui dire que ça me fait plaisir. Inutile d'en ajouter plus puisque décidément, lorsque je me décide à parler je ne fais qu'augmenter l'agacement de la jeune femme et intensifie le brasier de son feu ardent. Et tel que dit, cette pensée se réalise. Parce que, eh oui! Lorsque je demande à la demoiselle si elle compte me bouder ainsi tout le cours, je me prend une porte en pleine tronche. Choquée, Lia range le matériel alors que je ne me souviens pas avoir fini les manipulations et tente de le lui dire mais elle me devance et sa flamme sort du crache-feu à la vitesse grand V, se voulant vil, froid et méchant. Tout le contraire de la normalité du feu. Légèrement mal à l'aise, je me replace sur mon tabouret, porte une main à mon avant-bras puis le frotte un peu pour tenter de dissiper mon malaise.

Mon regard ce porte sur la table alors que les paroles de la demoiselles parviennent à mes oreilles avec une rigidité dont je ne me souvenais pas. Je sais que j'ai été absent un bon moment, mais depuis quand est-ce que Lia est si… froide? Je met bien peu de temps à me répondre : depuis cette altercation entre nous, ce matin là à mon appartement qui a été l'élément déclencheur même de ma rechute dans les noirceurs des profondeurs de l'âme, seul avec ses songes. Tout comme ce matin même est sûrement le moment où Lia a commencé à se créer une carapace, agir de sorte à ne pas se laisser atteindre par les autres, c'est à dire en gardant une certain distance psychologique avec les autres pour éviter d'être blessé. Je le sais parce que j'ai déjà passé par-là, le moment où la carapace est la seule solution. Et d'ailleurs, j'ai beaucoup lu dans mes livres qui traitent sur le comportement humain à propos de cette réaction souvent visible chez les patients. Lia est bien peu différente de tout les patients que je côtoie, et aussi méchant cela puisse-t-il être songé, je sais que même si elle dit qu'elle a tournée la page, comme bien des patients que je soigne la plaie à l'intérieur est encore béante et risque de se transformer  en hémorragie si elle n'est pas sérieusement analyser pour lui prodiguer les bons soins. Aouch.

L'attitude joviale que j'avais choisi d'adopter disparait au fur et à mesure que la demoiselle place méticuleusement ses mots, se doutant probablement que ce qu'elle allait dire risquait de me faire taire. Malheureusement pour elle, même si au fond je me dit que ce serait mieux ainsi et que je ne réponde pas à ses paroles, j'en suis incapable. Je ne suis pas ce genre d'homme qui reste là sans rien faire, à regarder celle de qui il tente d'une façon peut-être trop obsessive d'obtenir le pardon le rabaisser et l'enfouir dans un troue six pieds sous terre. Sur un ton empreint de pardon je me penche un peu vers l'avant et tourne à peine mon visage vers la demoiselle, me contentant d'y glisser mes yeux dans les siens, parlant avec expressions et sincérité.

« Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je ne te demande pas de faire comme si de rien n'était… loin de là. » Un mince soupire s'échappe sans que je ne tente de le retenir. J'ai l'impression que Lia perçois à mal mes intentions. C'est impossible de faire comme s'il ne s'était rien passé, autant pour ce qui je lui ai fait subir que pour tous ces beaux moments passés ensemble, et ce baisé… Oh, si doux, si frais. Si délicat, digne de la Lia avec qui je passais la plupart de mon temps en dehors de l'hôpital. Cette même Lia dont je glissais mots parfois à mes collègues, leur disant à quel point cette femme est merveilleuse… Je lui demande simplement de me reconsidérer; d'essayer de me pardonner. Je sais que je ne suis pas une mauvaise personne malgré les mauvaises décisions que j'ai pris, mais actuellement j'ai l'impression d'être seul contre le monde entier, avec personne sur qui réellement compter. C'est égoïste, je sais. Parce que c'est probable que Lia se dise la même chose de son côté, mais depuis que je suis revenu hier, et même avant mon départ j'ai eu beau tenter de lui demander pardon je ne sais plus trop combien de fois, à tous les coups je me butait à un iceberg. Un iceberg bien loin de vouloir céder.

« J'aimerais seulement que tu me pardonnes, que tu me laisses une chance, s'il te plait…Est-ce trop demandé ? Mais I guess que je vais devoir me contenter de ce petit moment où j'aurai l'occasion d'être ton binôme, c'est très clair. » Je posa la question sans réellement désirer une réponse, je la connais déjà. « Mais dis-toi une chose; et c'est surement trop cliché mais l'erreur est humaine, je ne fais pas exception à la règle. Puis maintenant qu'on en parle, alors je te félicite, Lia. D'avoir sue garder ton sang froid et d'être parvenue à tourner la page, pour te citer. Tu es beaucoup plus forte que les autres. Que moi. » Je laisse sortir un petit rire niais, me revoyant au pied du mur. Mes yeux scrutent les siens, la tête un peu plus orienté vers la demoiselle avant de fuir à nouveau, me disant que je devrais m'arrêter là et ne pas en rajouter. Mais non. « Est-ce donc si mal d'avoir un peu d'espoir? »

Finis-je par lui demander, possiblement trop naïf de croire en ce mot. Et pourtant, qu'est-ce que l'espoir ? Si ce n'est qu'une illusion dérisoire qui tiens en vie des centaines de personnes chaque jours, leur permettant de descendre du précipice, de ne pas se jeter en bas du pont. Un terme définie comme une disposition de l'esprit humain reposant sur l'attente d'une situation meilleure à celle existante. "L’espoir c’est l’aube incertaine, c’est la dorure lointaine d’un rayon mystérieux."~ Victor Hugo1838. Trop de possibilité pour un si petit mot. Mais quel espoir ai-je, en réalité ? Je crois que finalement, je ne le sais pas vraiment. Je pensais le savoir, je le croyais fermement avant maintenant. J'espérais que Lia m'offre miséricorde, comme Dieu pardonne ses pécheurs. Mais est-ce réaliste, comme souhait ? Il est fort probable que non. Qu-est-ce qui est réaliste, aussi? Probablement l'attitude que prend Lia face à moi, le fait qu'elle tente de refaire sa vie avec ce mioche dont, je l'avoue, éprouve une certaine jalousie à contre-coeur. Je sais de quoi sont capables les hommes. Ils blessent, agissent sans réfléchir et sa ce termine comme moi et Lia; l'une dans une tristesse à en faire doubler les océans, l'autre dans un état d'euphorie total à tenter d'engourdir son mal être.  Mes yeux bruns passe d'un iris à l'autre, craignant de faire exploser Lia. J'espère que non, qu'elle ne prendra pas mes paroles comme un affront. Je n'en peut plus, je n'en veux plus. Je désire repartir sur de bonnes bases avec la demoiselle, tout simplement.

Lun 30 Nov - 5:10
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Actuellement l'état émotionnel de Sam n'est pas ce qui me préoccupe et je ne prend pas le risque de regarder plus longuement son visage pour savoir quelles sont les émotions qui passent sur ses traits et dans ses yeux. Finalement cette mise au point des choses semble porter ses fruits puisque le jeune homme se tait et ne cherche pas à entretenir le dialogue entre nous une nouvelle fois. Je ne veux plus l'entendre regretter l'époque où nous étions proches, il ne peut s'en prendre qu'à lui si cette période est révolue, comme je le lui ait dit avant son absence tout est une question de choix et il faut assumer par la suite même si c'est très désagréable. Pendant quelques minutes le calme règne à notre table et je range quelques feuilles pour m'occuper les mains et avoir quelque chose sur quoi placer mon attention. L'agacement retombe maintenant que j'ai dis ce que j'avais sur le cœur. Enfin une partie. Si je suis honnête il faut bien reconnaitre que quelque chose d'autre continue à ré-ouvrir la blessure que je pensais en bonne voie de guérison. Le retour de Sam fait ressurgir les sentiments que j'éprouvais pour lui et que j'ai réfrénés de toutes mes forces au cours des dernières semaines. Je ne comprend pas pourquoi ces sentiments refont surface après ce qu'il a osé me faire. Qu'il me repousse alors que les baisers échangés laissaient supposer qu'il y allait avoir quelque chose de plus entre nous a été douloureux. Mais ce qui m'a vraiment brisée a été qu'il se serve de mon passé pour me mettre à terre, il savait l'impact que cela aurait et il l'a fait. Ce jour là il a dit que je devrais être morte et qu'il regrettait de s'être laissé aller à quelques embrassades avec moi, comment peut-il espérer que je vais l'accueillir à bras ouverts? Je voudrais arracher ces sentiments de mon cœur, quitte à souffrir encore je ne suis plus à cela près, et les faire disparaitre à tout jamais. Mais cela je ne le lui dirait pas, il ne faut en aucun cas qu'il soupçonne les émotions contradictoires qui m'habitent. Au final je vais finir par croire que je suis masochiste à éprouver encore de l'amour pour celui qui m'a fait tellement de mal. J'attrape une bouteille d'eau dans ma sacoche de cours et en bois quelques gorgées dans l'espoir de calmer le tourbillon de mes pensées qui menace de me donner le tournis. Une fois cela fait je m'accoude à la table et attend que le professeur vienne pour donner son avis sur notre réalisation de l'exercice et valider ou non sa réussite.

Mais une nouvelle fois le jeune homme reprend la parole. Ses premiers mots sont tout à fait à ma convenance puisqu'il admet qu'oublier tout ce qui a pu se passer entre nous, le bon comme le mauvais, n'est pas possible et qu'il faut faire avec. Bien au moins nous voici d'accord sur quelque chose, ce n'était pas arrivé depuis longtemps. J'espère qu'il va en rester là et ne plus ouvrir la bouche pour parler d'autre chose que du cours. Sam essaie de capter mon regard mais j'essaie le plus possible d'échapper à ce contact visuel afin de garder mon armure de protection et ne pas lui laisser entrevoir ce qui se cache derrière. Je suppose qu'il se rend compte que je n'ai pas envie de parler mais cela ne le décourage pas et il se remet à parler. En tout cas il est tenace ça c'est indéniable. Je me crispe légèrement à sa voix qui se fait un peu plus douce et mobilise toute ma volonté pour ne pas me tourner vers lui. Non content de vouloir mon pardon il veux aussi une deuxième chance. Pour le pardon ce sera peut-être possible un jour mais pour ce qui est de la deuxième chance il ne faut pas abuser non plus. Quand il énonce le dicton que l'erreur est humaine un rictus prend place brièvement sur mes lèvres. Me reviens en mémoire une phrase entendue dans un film "L'erreur est humaine et le pardon est divin". Je ne sais pas si cette phrase a été écrite pour le film ou si c'est tiré d'une religion ou d'un dicton. Mais je ne suis pas une sainte et la rancune est un de mes défauts. Dans la voix du jeune homme il me semble discerner une pointe de raillerie, je crois qu'il doute que j'ai vraiment tourné la page comme je le prétend. Tu es proche de la vérité Sam et cela ne me conviens pas du tout. Oui je m'efforce d'être forte car je veux continuer à vivre et ne pas avoir les épreuves avoir raison de moi même si certaines fois c'est immensément difficile.

On dirait que c'est la journée des dictons car quand il parle d'avoir de l'espoir je me souviens du dicton disant que l'espoir fait vivre. D'une certaine façon c'est vrai mais l'espoir fait aussi souffrir puisque si l'espoir entretenu ne se concrétise pas la chute est encore plus douloureuse. Heureusement à cet instant le professeur vient devant nous et ne tarde pas à déclarer que nous avons bien réussi l'exercice. J'affiche un sourire un peu crispé à l'enseignant puis la sonnerie retentit et je range rapidement mes affaires puis me tourne vers Sam.

-Comme je te l'ai dit la dernière fois je ne sais plus qui tu es réellement alors je ne te donnerait pas une autre chance de te servir de moi.

Sans attendre plus longtemps je bondis du tabouret et sort de la salle de cours. Le brouhaha des couloirs m'oppresse et mon souffle se fait saccadé, j'ai l'impression d'étouffer. Je me rend rapidement dehors et inspire de grandes bouffées d'air frais jusqu'à me calmer et faire refluer ce qui ressemble à une crise de panique. Quelques minutes plus tard je me sens prête à retourner dans les bâtiments et gagne la cafétéria où je prend mon repas et rejoint Josh qui me fais des signes. Je m'installe avec ses amis et les salue rapidement. Mon petit-ami se rapproche de moi et passe son bras autour de ma taille puis dépose ses lèvres sur les miennes sous les sifflements moqueurs de ses amis. Mal à l'aise j'écourte le baiser puis entame mon repas. De temps en temps je me mêle un peu à la conversation mais l'entrain n'y est pas. Le déjeuné ne tarde pas à se terminer et je me dirige vers mon casier pour déposer des manuels et en prendre d'autres. Josh m'accompagne et pose des questions sur le cours de ce matin, visiblement il continue d'éprouver de la rivalité envers Sam et je crois qu'il ne m'écoute pas quand je lui assure qu'il s'imagine des choses pour rien.

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Lun 30 Nov - 16:08
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Finalement le prix du professeur le mieux timer* revient à…..*roulement de tambour* MR LE PROF DE BIOLOGIE. Eh oui, parce que vous l'aurez deviné, il arrive pile au bon moment pour me permettre de me la fermer en même temps évité la prochaine guerre civil entre Lia et moi. Et comble de mon malheur, ce dernier ne tarde pas à nous dire que nous avons bien effectuer les travaux pratiques. Il ne manque plus qu'à y apposé nos nom sur le document à lui remettre puis nous sauvez lorsque la cloche se montrera digne de retentir pour annoncer la fin de ce cours atroce, tel j'avais redouté. Au son de celle-ci, la demoiselle met bien peu de temps à ramasser ses choses, m'adresser un regard que je ne saurais déchiffrer, légèrement inquiet des mots qui vont sortir de cette petite bouche.

« Comme je te l'ai dit la dernière fois je ne sais plus qui tu es réellement alors je ne te donnerait pas une autre chance de te servir de moi. »

Puis, ce fut comme si une voiture folle percuta le mur d'un asile psychiatrique: trois morts. Moi, le loup et l'ancien Sam. Tous ces êtres furent projetés à une vitesse folle dans leur tombe, ne formant au final qu'un et une seule entité. Et pourtant, fut un temps où j'aurais bien voulu être le Hero de cette conductrice qui les tua tous les trois. C'est encore le cas, mais à quel prix ? Plus les minutes files et plus je me demande de quel façon vais-je réussir à lui faire changé d'idée. L'amener à voir la vie d'une autre manière. Je ne réponds pas à sa provocation, c'est inutile et ça ne ferait que creuser ma tombe encore plus profondément, histoire que je n'en sorte pas de si tôt. Sans la quitter des yeux, je soutiens son regard alors que ses paroles algides sont dirigés vers moi avant qu'elle ne me quitte, me laisse en sang sur le mur de l'asile. Je ne crois pas être un mauvais garçon, n'est-ce pas? J'ai conscience d'avoir travailler beaucoup sur moi-même et ce n'est pas dans mes habitude de me servir des autres. Pas comme je l'ai fait de cette manière animal envers Lia tout du moins. Je la regarde s'enfuir du local comme si sa vie en dépendait, comme si le Diable lui-même venait de fondre en cendres dans son propre royaume, annonçant l'aube d'une air malsaine, mauvaise. Mes yeux se ferme, regrettant de ne pas être apte à lui faire la conversation convenablement. J'appuie ma tête dans la paume de ma main un instant, fixant le vide, réfléchissant à ses paroles. Dans un soupire, je ramasse mes choses puis discute un peu avec le professeur concernant les travaux que je pourrais faire être au même niveau que les autres étudiants. Je réussis à garder mon sang froid lors de cette discussions même si ce dernier semble avoir une certaine prédisposition envers ma personne et me parle comme si je n'étais qu'un petit truand. Je suis dans l'obligation de tourner ma langue sept fois avant de ne lui répondre lorsqu'il me lance une pique sur mon absence prolongé, et répond en faisant preuve de diplomatie, ne lui disant pas ce que j'ai fais pendant ce temps. Il termine en disant qu'il est tout de même content de voir que j'ai décidé de reprendre les cours et blague en disant que c'était bien triste de ne pas voir ma tronche de perturbé répondre à la majorité de ses questions. Il me tend quelques travaux que je pourrai aisément faire à la maison, et me donne une date limite pour les lui ramener. Je remercie l'enseignant et quitte la classe, faisant un détour par la bibliothèque pour aller me chercher un peu de lecture et également un livre complémentaire pour mes travaux de bio avant d'aller manger, ayant un petit creux.

À la bibliothèque, j'y croise cette Clara, qui me fait un charmant sourire et un petit signe de la main. Pendant quelques secondes, l'idée d'aller lui parler me trotte dans la tête. Je me dit que je pourrais commencé à m'intéressé à elle dans le but de rendre Lia jalouse, lui prouver que je suis capable de passer à autre chose moi aussi, mais ce ne serait pas super gentil pour la brunette que de jouer avec son coeur. Et puis, je ne peux me permettre de détruire une seconde femme. Elle ne mérite pas cette amertume de la part des hommes, elles sont beaucoup trop maltraitées encore aujourd'hui dans cette société et mal estimées. Je réponds à son signe avec un petit bonjour de la tête, sans plus. Bien que l'idée de rendre Lia jalouse frise la folie, elle me plait. Mais je ne peux pas le faire ainsi en jouant avec d'autre gens. Par contre, je peux me lier d'amitié avec une autre demoiselle en mettant les choses aux claires ? Impossible, il y a trop souvent des sentiments plus profond qui se développes, la preuve est fort bien réelle en prenant l'exemple de Lia. Même sachant que je ne pouvais oublier Sherry, Lia ne cessait de trotté dans ma tête et mon coeur a finalement flanché en sa faveur. Résultat, une guerre atomique a tout détruit.  Je passe mon chemin et me rend au réfectoire manger une bouché. Le menu du jour ne me semble pas super appétissant alors je ravale ma salive et prend une pomme. Au moins ça ne me laissera pas l'estomac vide.

Je suis contraint de croire que Lia fait exprès, lorsqu'au loin, je la vois embrassé son heureux luron, Josh. Je réprime l'envie de vomir et me retourne, refusant d'assister à se spectacle. J'appuie mes coudes sur la table derrière moi et mange ma pomme sans réel intérêt. Je fixe le vide, la tête légèrement penché vers l'arrière lorsqu'une voix féminine me tire hors de mes songes. Je dévie les yeux vers la dites voix et y remarque Clara et deux de ses copines, plateaux en main. Un vif coup d'oeil vers Lia qui semble rigoler avec Josh et ses amis me fait immédiatement changé d'idée quant à la méchanceté de mon plan et je fini par me dire que ce n'est pas si horrible que ça d'essayer d'engendrer de la jalousie chez l'être aimé, si ? Les demoiselles prennent place à table avec moi et je tourne sur mon petit tabouret fixé à la table pour faire face aux deux copines de Clara qui se sont assises en avant de nous. Je commence à discuter avec le jeunes femmes, me changeant un peu les idées. Finalement, il n'y a rien de mal à discuter avec elles, ce n'est pas comme si j'embrassais les trois en même temps. La discussion va bon train, nous rigolons un peu et j'apprend à connaitre un peu plus ces jeunes femmes que je ne connaissais pas vraiment outre le fait que nous avons un ou deux cours en communs. Malgré la légèreté de la conversation, je ne peux m'empêcher de glisser des regards à Lia et son copain. C'est plus fort que moi. Clara main une main sur mon épaule et rigole avec ses copines et je ris jaunes face à ce qu'elles viennent de dire, un peu mal à l'aise face à ce contacte. Je ne le laisse pas paraitre et finalement mon téléphone me sors de cet enfer. Parce que oui, même si en théorie l'idée me semblait bonne, en pratique c'en est tout autre. Je ne veux pas faire de mal ni à Clara, ni à Lia.

« Excuser-moi, leur dis-je en prenant l'appel. Allô ? » Sur la ligne, c'est l'hôpital. Je m'excuse une nouvelle fois au demoiselle et me lève pour m'éloigné un peu de la table histoire qu'elles croient que je veux mieux entendre la conversation bien que ce ne serait pas nécéssaire. Inutile de vous mentionner que le volume de mon téléphone est réglé relativement bas, je ne veux pas non plus faire saigné mes sensibles tympans. J'abandonne finalement les jeunes femme en feignant de continuer de parler au téléphone, comme si c'était super important et quitte tout simplement le réfectoire et sors à l'extérieur. Je m'assois sur une table en bois, les pieds remontés sur le banc, ma vision encré sur Lia à l'intérieur de la salle. Peu importe où je vais, je me bute à elle et sa vue ne fais que me faire sentir encore plus minable. Je presse mon portable plus fort dans ma main, ma mâchoire se serre et je n'écoute plus ma collègue à l'autre bout du fil. J'entends la voix d'Eliott répéter mon nom, me demandant si je l'écoute. Je finis par lui dire oui, puis répond à sa question concernant un patient que j'ai évalué la veille puis elle raccroche, mais je garde le combiné sur mon oreille, le regard affichant du regret à la vue de Lia qui ne me semble pas réellement heureuse assise avec ses gens. Je la regarde quitter l'endroit, sans même un regard dans ma direction et tente d'apaiser se malaise en moi. Clara me rejoint à l'extérieur et se frotte les bras, beaucoup trop peu habillé pour être à l'extérieur par ce temps froid.

« Tout va bien ? » Elle grelotte un peu et je lui fais un sourire alors qu'elle s'approche de ma table.

« Oui, t'inquiète. C'était le travail. »

« Oh, tu va devoir partir? Comme tu faisais parfois en classe ? » J'agrandit mon sourire. Elle n'a l'air de rien, mais en fait c'est qu'elle m'observait cette petite! Je retire mon pull en quittant mon trône pour m'approcher un peu.

« Non, pas cette fois. » Je lui enfile mon chandail noir chaud. Ce n'est pas parce que je n'éprouve rien pour cette demoiselle qu'elle doit pour autant mourir de froid. Sa fine silhouette flotte un peu dans mon chandail trop grand pour elle, puis je frotte ses bras comme je l'aurais fait pour un patient.

« Rentrons, va falloir aller en cours. » Elle se tortille un peu sur elle même, comme si elle s'apprêtait à me dire quelque chose d'insensé.

« Nous pourrions sécher les cours ? » À ses mots, je sens mes poings se crisper. Je repenses à cette fois où c'est moi qui avait proposé à Lia de sécher les cours et en bonne amie qu'elle était, ou en jeune femme beaucoup trop influençable, elle avait accepté. J'avais passer un superbe moment en sa compagnie, nous avions même été mangé et j'avais eu l'occasion de sentir sa peau chaude contre la mienne pour la première fois, alors que nous nous étions rapproché un peu plus en visionnant des films, avec Malcom. Un peu irrité, je place une main dans son dos pour initier le mouvement d'avancer.

« Non, j'en ai beaucoup à reprendre. Excuse-moi. » Je me rend à ma case pour y prendre les volumes approprié et me butte à Lia et Josh en pleine discussion. Je me sens légèrement nu sans mon pull et je n'aime pas cette sensation de jugement que je ressent des autres par apport aux marques sur mes bras, cicatrices de ma chute en enfer. Je lance un regard noir au type qui occupe la case à côté de la mienne et aussitôt il disparait, probablement intimidé par ma personne. Je regrette un peu d'avoir laisser mon chandail à Clara, pas parce que j'ai froid ça c'est impossible, mais parce que ce dernier m'apportait une certaine immunité face au jugement des autres étudiants et me permettait de me cacher. C'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher d'écouter la conversation de deux amoureux côtés à côtes et l'envie de m'en mêler est extrêmement forte. Cependant, je ne parle pas. Je referme ma case et le visage sombre, je toque violemment l'épaule de Josh, ce dernier sur mon chemin. Je le dévisage alors qu'il perd pied face à ma toquade.

« Crétin, lui soufflais-je en continuant mon chemin. Comment peut-il agacer Lia avec moi ? Je suis le seul qui ait le droit d'énerver lia avec ma personne. Apprend à faire confiance à cette dame, l'ami. Le voir agir ainsi me rend protecteur envers elle même si elle ne veut rien savoir de moi. Peut-être que ce geste n'était pas nécéssaire, mon oh! Que ça m'a fait du bien. Juste un petit peu de violence, ça n'a jamais tué personne, non ?



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Lun 30 Nov - 19:13
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Lia Marshall
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Après avoir asséné cette dernière phrase à Sam je ne m'attarde pas dans la salle de cours et en sort rapidement. Déjà j'ai un besoin vital de prendre l'air pour ne pas étouffer à cause de toutes ces émotions contradictoires qui me prennent à la gorge, et ensuite je n'ai pas envie de lui laisser le temps de répondre. J'imagine que mes mots durs ne lui ont pas fait du bien mais il fallait que je les dise pour qu'il comprenne qu'il ne peut pas espérer que tout s'arrange avec un claquement de doigts. Tant que je ne saurais pas réellement qui il est il n'y aura aucune amélioration de nos rapports. Et même quand je saurais qui il est notre relation ne reviendra pas à ce qu'elle était avant. Mais inutile de refaire ce débat maintenant. Après avoir prit l'air pour me calmer je me rend à la cafétéria et déjeune en compagnie de Josh et de quelques uns de ses amis. La nourriture est assez fade mais je me suis promis de ne plus sauter de repas comme j'ai pu le faire il y a quelques semaines alors je m'efforce de manger ce qui est sur mon plateau. Pour ce qui est de la conversation je ne m'y mêle pas beaucoup mais tâche de faire bonne figure car je n'ai pas envie d'un nouveau sujet de discorde à rajouter à la liste déjà bien remplie que j'ai. A un moment mon instinct me pousse à me tourner pour regarder derrière moi et lorsque je le fais je reste un peu surprise de ce que je vois. Sam est installé à une table avec trois filles dont une presque collée à lui et qui passe sa main sur l'épaule du jeune homme. Une part de moi est très satisfaite de voir cela et se dit que maintenant qu'il s'est trouvé un public féminin il arrêtera de vouloir à tout prix se rapprocher de moi et que je pourrais ainsi passer des journées plus paisibles. Mais une petite part de moi que je tente de réprimer de toutes mes forces éprouve un malaise à le voir avec ces filles. Attention je ne suis pas le genre de fille qui est jalouse de chaque amie féminine de son copain mais là ce spectacle me met un peu mal à l'aise. Pour ne plus y prêter attention je reconcentre mon attention sur les personnes avec qui je discute et essaie de toute faire pour ignorer ce petit pincement au cœur que je ressens et qui n'a pas lieu d'être. Lorsque je me lève pour aller débarrasser le plateau je remarque que le jeune brun et celle qui était la plus près de lui ne sont plus là tandis que les deux autres membres de son récent fan club déjeunent tranquillement tout en discutant. Je hausse les épaules et débarrasse mon plateau avant de sortir du réfectoire et de prendre le chemin de mon casier après avoir brièvement salué les amis de Josh.

Ce dernier justement me suit et se met à me poser des questions sur le cours de ce matin puisqu'il sait que c'est un cours que j'ai en commun avec Sam. Je lève les yeux au ciel discrètement, décidément quand ce n'est pas l'un qui est pénible c'est l'autre. Vraiment parfois les mecs ça craint. Josh s'empare de ma main pour la tenir dans la sienne, probablement dans l'optique de montrer que nous sommes ensemble. Tenir la main de son copain est une chose naturelle mais là c'est pour de mauvaises raisons et cela m'agace, néanmoins pour ne pas envenimer encore la situation je fais comme si de rien était. Pourquoi les gens remettent-ils toujours ma parole en cause? Ce matin Sam ne me croit pas quand j'affirme avoir tourné la page. Et là c'est Josh qui ne me crois pas quand je dis qu'il n'y a rien entre Sam et moi. Il y a juste de la rancœur de ma part. J'arrive à mon casier et l'ouvre puis vérifie quels manuels je dois prendre pour les cours de cette après-midi ainsi que pour les révisions de ce soirs et lesquels je peut laisser ici pour les cours de demain. Mon odorat reconnait l'odeur de Sam qui s'approche pour venir lui aussi à son casier et je laisse échapper un soupir exaspéré face à Josh qui continue sur sa lancée en me posant des questions sur Sam qui apparemment aurait entreprit de me draguer pour le voler à lui. L'envie de prendre un congé pour fuir le lycée quelques jours me taraude de plus en plus. A cet instant Sam passe à côté de nous et heurte violemment l'épaule de Josh qui se retrouve déséquilibré et se décale de quelques pas. Le murmure du jeune métamorphe est parfaitement arrivé à mes oreilles. J'avoue être surprise par l'acte de Sam et me demande pourquoi il a fait cela. Est-ce pour cette rivalité qu'il y a entre eux et que je ne comprend pas? Je reste surprise et ne réagit pas immédiatement mais ce n'est pas le cas de Josh, son visage se crispe de colère et en deux enjambées il rattrape Sam, lui attrape le bras pour le faire pivoter vers lui et la seconde d'après écrase violemment son poing dans la figure de l’apprenti médecin. Je ne m'attendais tellement pas à une telle réaction que j'en reste bouche bée.

-C'est quoi ton problème? Va te trouver une copine au lieu d'essayer de voler la mienne!

Bon je l'avoue une part de moi, pas forcément la plus recommandable, éprouve un peu de contentement face au coup de poing magistral que Sam vient de prendre. En tant que loup-garou il n'y paraitra plus rien dans quelques minutes mais tout de même! A son appartement je m'étais retenue de toutes mes forces pour ne pas faire le même geste donc quelque part me voici vengée. Mais la part de moi que je tente d'étouffer éprouve un pincement au cœur de voir Sam malmené par Josh pour qui, au final, je n'éprouve aucun sentiment amoureux.

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Mar 1 Déc - 10:36
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

J'affiche un air satisfait, mesquin d'avoir réussis à lui faire perdre pied. Mais cette sensation disparait bien vite alors que quelqu'un, Josh probablement, s'empare de mon bras pour m'arrêter. Naturellement, je pivote pour voir qu'est-ce qu'il me veut et sans avoir le temps de prévoir le mouvement, Josh me percute le visage avec son poing. Je prend une grande inspiration, affiche un léger sourire et porte une main à ma lèvre qui s'est légèrement fendue lorsque Josh a compressé celle-ci contre mes dents dans son élan. J'essuie du bout du pouce le peu de liquide rougeâtre et analyse la quantité un millième de secondes avant d'ancrer mes yeux à ceux de Josh. À l'intérieur, je bouille de rage. Je mène un rude combat pour ne pas laisser le loup pointer son nez et changer l'aspect de mes yeux, je ne peux pas me permettre un tel affront devant un simple humain qui, si je le voulais, serait K.O. dans le temps de le dire. Ses paroles qui sonnent vides de sens pour moi ne m'importe peu, alors je fais un pas en avant, le regard sombre, prêt à agir en idiot devant Lia juste parce que ce crétin ne sait pas se tenir en société.

« Mon problème ? » Je fais un pas, l'air un peu psychopathe. Si je me comparais à quelqu'un d'autre en ce moment, je crois que je pourrais dire que je me fais vaguement penser à ce crétin de Vampire Azaël, avec ses allures de psychopathes démoniaques et son caractère à tout casser. Mais de lui ressembler en ce moment même de par mon attitude ne me dérange pas, loin de là. Si ça me permet d'avoir une certaine autorité sur ce bipède, de l'intimidé pour qu'il me fiche la paix et ainsi laisse Lia en dehors de ça, alors ça me convient.

« Mon problème, mec, je le toque sur le torse pour le forcer è reculer. C'est toi. Ton manque de confiance est horrible. je bouge la tête de gauche à droite, découragé. Arrête d'embêter cette fille, hein, elle ne t'as rien demandé. » Je continu de forcer à le faire reculer afin qu'il soit appuyé contre les casiers pendant que je parle. Tout ce passe si vite, ce dernier visiblement doit être choqué puisque je vois son arcade sourcilière être en pleine période de spasme, ainsi que le coin de sa lèvre. Vas-y, dis-moi ce que tu retiens tant. Parle, frappe. Fais ce que tu veux mais sache une chose jeune humain insouciant, tu ne fais pas le poids contre moi. Je suis à peine plus grand que Josh, mais j'ai l'impression d'avoir beaucoup plus, en ce moment. Mes provocations semblent également ne me mener nul part, un sourire satisfait sur les lèvres. Il frappe une fois, mais un coup que l'autre décide de répliquer, même si ce n'est pas en le frappant, le voilà trop paralyser pour passer à l'action. Je sais que ce serait typiquement masculin et enfantin, mais oh, ça ferait tellement de bien de pouvoir briser les jolis petits os de ce gamin, vous avez même pas idées. Je crois que ces deux mois en centre m'ont quelques peu renforcé ce côté de mon caractère. Je ne me laissais pas marcher sur les pieds déjà avant, mais je crois que désormais c'est beaucoup plus prononcé. Et puis, j'agis ainsi parce que visiblement, il ennui Lia. Et je le répète, personne n'a le droit de l'embêter ainsi sauf moi. Nous restons quelques secondes avec cette proximité dangereuse et se sourire sombre de satisfaction gagne de nouveau mon visage, alors que j'hausse les sourcils. Il me suffit de murmurer;

« C'est ce que je pensais »

pour que le tout dégénère si rapidement. Je crois que mes paroles l'ont touché plus que ce que j'avais espéré, ou bien était-ce exactement ce que je cherchais ? Soit; je sens la colère lui monter au visage et son poing pars de nouveau dans ma direction tandis que son visage se crispe sous la colère. J'évite sous coup qui pars dans le vide, et me rattrape en lui assénant à mon tour un coup dans l'abdomen, qui l'envoie s'appuyé contre la case, déformant l'acier sous son poids. Il se pli en deux sous la douleur et réplique en touchant mon front. Je remarque un peu de sang sur ses jointures mais ne cherche pas à savoir si c'est le miens ou le siens, puis il profite de mon petit moment d'inattention alors qu'une troupe se forme autour de nous pour me sauter dessus, nous faisant tomber tout deux au sol. Il commence à me frapper sans arrêt, possiblement aveuglé par la colère mal dirigé. Je grimace à certains coups et renverse la situation, me trouvant par dessus lui alors qu'une poigne ferme agrippe mon chandail dans le dos. Je réussis à lui asséner un dernier coup de point avant de n'être tiré de par dessus le jeune humain. Tous deux haletants, nous avons l'air bien misérables actuellement. Fort à parier que cette histoire se rendra jusqu'au oreilles de ma supérieur et que j'en paierai le prix fort. Bouillant de rage, je me retourne vivement vers cette personne qui a décidé de s'en mêler et aussitôt mon visage se tord de regret. Un voix forte se fait entendre et je ne peux supposé que l'arrivé du superviseur. Double regret pour moi. Il hurle pratiquement et un cillement dans mes oreilles me déforme le visage, ressentant désormais la douleur de notre altercation alors que mon adrénaline tombe déjà.

« Vous deux mes sans génies! Dans mon bureau IMMÉDIATEMENT! »

Il est encore loin dans le couloir que déjà je sens que nous allons passer tous deux un mauvais quart-d'heure. Il redresse le mioche du sol et le traine avec lui, puis m'offre le regard le plus noir que je ne lui ai jamais vue. Cet établissement est le siens après tout, c'est normal qu'il réagisse ainsi face à notre comportement enfantin. Je suis le premier des deux à aller dans le bureau. Son ton glacial lorsqu'il prononce Mr. Wallace m'apporte un peu de dégoût. Ce n'est pas moi qui ait commencé. Enfin, si, mais il est le premier à avoir frappé. Un coup seul avec lui, sa colère se transforme en déception. Il me confie que mon comportement le déçois beaucoup. 2 mois d'absence en centre et maintenant ça ? Je lui dis que l'on ne peut pas juger un homme de part son comportement et il me réponds que malheureusement si, et que si je veux continuer mes études dans cet établissement alors je devrai me reprendre en mains et cesser ses agissements de gamin. Il m'annonce qu'il devra en informer ma supérieur, comme ce petit show va à l'encontre du code d'éthique des jeunes qui font une alternance travail/études. Après un moment à le laisser monologuer, il me libère de mes fonctions et je peux enfin quitter cet endroit. Lorsque je pousse la lourde porte, il interpelle le petit ami de Lia par son nom de famille et mon expression pensive, regrettable se change lorsque mes yeux se pose sur lui pour de la haine.

Par sa faute, je vais avoir des répercussions sur mon travail. Tout ça parce que monsieur est incapable d'avoir confiance en lui et en Lia. Parce qu'il crois que tous les hommes qui adressent la parole à sa protéger veulent nécessairement la lui voler. Quoi qu'il n'ait pas cent pour cent tord, je n'ai pas l'intention de lui voler Lia, elle viendra naturellement à moi si elle le désire. Je me radoucis aussitôt lorsque je remarque Lia à ses côtés et fronce les sourcils, honteux. Je reste un moment ainsi, l'air effaré à ne pas savoir quoi dire. Je n'ose pas croiser ses yeux, craintif de ce que je pourrais y trouver. Sans la regarder, je finis par simplement lui demander d'une voix faible, cherchant à comprendre;

« Non mais.. qu'est-ce que tu fiches avec ce crétin ..? Tu mérites mieux que ça..»

Mar 1 Déc - 16:55
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Après le coup de poing que Josh donne à Sam un silence tombe et tous les étudiants qui ont vu la scène se demandent ce qu'il va se passer. Connaissant Sam, enfin si celui que j'ai côtoyé pendant des mois est le vrai, la réponse ne va pas tarder et elle sera musclée. Mon petit-ami est hors de lui, jamais encore je ne lui avait vu ce visage. Décidément c'est une manie chez les garçons que je connais de montrer une nouvelle facette de leur personnalité au moment où je m'y attend le moins. Quand Sam se tourne vers Josh je croise son regard pendant une fraction de seconde et il pourrait presque faire peur. Une froide détermination prend place sur ses traits. Je sais que je devrais intervenir pour ne pas laisser cette situation dégénérer mais je me sens comme déconnectée du présent. Une bonne explication est sûrement nécessaire entre eux pour qu'ils arrêtent leur rivalité idiote. Contrairement à ce que je pensais le jeune lycanthrope ne répond pas par un coup de poing, il se contente de faire reculer Josh en se servant seulement d'une attitude menaçante jusqu'à l'acculer dos contre des casiers. Et là nouvelle surprise et pas des moindres. Sam avoue avoir cette attitude hostile envers Josh pour lui faire payer son attitude envers moi. Dire que je suis surprise est un euphémisme. Sam est réellement en train de prendre ma défense pour que Josh arrête de douter de moi et de m'agacer avec ses insinuations. Alors la je n'en reviens pas. Cela ressemble au Sam qui a fait naitre des sentiments dans mon cœur et cela jette encore plus de confusion dans mon esprit. Et cela prouve également que Sam a les oreilles qui traine et qu'il a entendu quel était le sujet de discussion entre Josh et moi il y a quelques instants. Quelques élèves alternent leur regard entre les deux bagarreurs et moi et certains se mettent même à chuchoter entre eux pour y aller de leur petite théorie mais je n'entend qu'un brouhaha indistinct tellement j'ai l'impression de vivre encore une fois une scène totalement irréelle. Josh est fou de rage contre Sam mais ce dernier a un tel calme dans ses propos et dans ses gestes qu'il en parait plus menaçant.

Brusquement la situation dégénère et le poing de Josh part à toute vitesse en direction du visage de Sam mais cette fois-ci il touche simplement le vide. Cela semble avoir raison des barrières du jeune lycanthrope puisqu'il réplique par un coup de poing dans le ventre du jeune humain qui lui coupe le souffle et le fait reculer de quelques pas. Avant que j'ai eu le temps de réaliser ce qui se passe ils sont tous les deux au sol à s'échanger des coups violents. Tous les deux ont le visage crispé et la haine se lit sans problème dans leurs prunelles. Aucun gémissement de douleur ne se fait entendre, ils veulent seulement régler leurs comptes avec leurs poings et amocher le plus possible l'adversaire. J'arrive enfin à me ressaisir et laisse tomber mon sac devant mon casier resté ouvert. En quelques secondes j'écarte sans ménagement les élèves formant un cercle autour des deux combattants qui offrent ainsi une distraction appréciée de certains. Sam vient de renverser la situation à son avantage et ne tarde pas à infliger des blessures à Josh. J'attrape fermement le dos de la chemise de Sam et utilise ma force de louve pour le tirer en arrière et l'obliger à lâcher prise sur Josh. Je force Sam à reculer d'un pas et Josh en profite pour bondir sur ses pieds. Ils sont tous les deux prêts à faire le deuxième round et je me glisse entre eux, posant une main ferme sur le torse de chacun. D'un air déterminé je passe mon regard de l'un à l'autre en haussant le ton.

-Ça suffit!! Arrêtez de vous donner en spectacle!!

Mon petit-ami essaie de m'écarter pour continuer à régler ses comptes avec Sam mais mon bras ne plie pas et d'un regard froid je le dissuade de me tenir tête. Le métamorphe quand à lui cesse totalement de se débattre lorsqu'il se rend compte que c'est moi qui l'ai forcé à se relever. Sous mes doigts je sens leurs cages thoraciques se soulever rapidement tandis qu'ils reprennent leur souffle. A mon grand désespoir je ressens un certain bien être à toucher Sam, cela n'était pas arrivé depuis tellement longtemps. Sa chemise est fine et je peut sentir ses os ainsi que le moindre mouvement de ses muscles. Un léger frisson parcours mon dos et ça m'agace tellement de ressentir cette sensation pour lui que j'ai presque envie de les laisser continuer à se battre. Avant que quiconque n'ait le temps de parler une voix rugit du bout du couloir et le proviseur arrive à grands pas, ordonnant aux deux protagonistes de filer dans son bureau immédiatement. La tension retombe et une fois que je suis sûre qu'ils ne vont pas encore se sauter à la gorge je baisse les bras pour les lâcher. Josh m'attire vers lui et pose un baiser possessif sur mes lèvres mais je le repousse aussitôt, je ne suis pas un trophée. Avec un grognement de rage digne d'un loup garou il suit le proviseur. Les élèves se dissipent aussitôt pour ne pas s'attirer de réprimandes par les surveillants qui arrivent pour clore l'incident. Discrètement je glisse un pull dans la main de Sam. Je ne sais pas où est passé le sien mais j'ai vu les marques sur ses bras et je pense qu'il serait préférable que le directeur ne les voit pas. C'est un pull que je met parfois pour aller en sport et je le ramenait à mon casier après qu'il soit passé à la machine, il est un peu ample pour moi et sera certainement un peu juste pour Sam vu que sa carrure est plus développée que la mienne mais cela devrait faire l'affaire. Je ne sais pas pourquoi je viens de faire cela, en quelque sorte je l'ai aidé et cela me laisse perplexe. C'était instinctif et je ne comprend pas pourquoi. Je refuse catégoriquement d'être gentille avec celui qui m'a fait tellement mal.

Je tourne rapidement les talons et retourne à mon casier. Quelques élèves s'approchent pour avoir mes impressions sur les, je cite, "deux beaux gosses qui se battent pour toi". Rapidement j'attrape ma sacoche de cours et les manuels dont j'ai besoin puis je claque la porte de mon casier et le verrouille puis tourne les talons et part à grandes enjambées. Je crois qu'il vaut mieux que je ne fasse pas de commentaires sur ce que je viens d'entendre de la part de ces commères. Je passe aux toilettes quelques instants pour me passer un peu d'eau sur le visage et reprendre mes esprits. Je devrais être furieuse contre Sam qu'il s'en soit prit à mon petit-ami, je devrais être auprès de lui pour le soigner d'ailleurs, mais je n'y arrive pas. Au fond Josh n'est qu'un ami pour moi, j'aime sa gentillesse et l'attention qu'il a pour moi mais cela n'éveille aucun sentiment dans mon cœur. Je ferme les yeux quelques secondes et passe une main tremblante dans mes cheveux. La présence de Sam me met en colère mais plus je m'efforce de l'oublier plus j'ai la nausée. D'un geste rageur je précipite mon poing dans le miroir au-dessus des lavabos. Avoir cassé quelque chose m'apaise un peu et les morceaux de verre brisés me renvoient une image déformée de mon visage, en accord avec le désordre présent à l'intérieur de moi. Reprenant mes esprits je jette les bouts de verre à la poubelle et fait couler de l'eau sur mes phalanges pour faire partir les quelques gouttes de sang qui s'y sont formées. Destruction de matériel scolaire, je tourne rebelle moi aussi finalement mais personne ne saura que c'est moi. Je sors des toilettes puis me fond dans les couloirs en direction du bureau du proviseur.

Lorsque j'y arrive je vois Josh appuyé le dos contre le mur et les poings encore serrés. Je m'approche de lui et il pose sur moi un regard à la fois coléreux et peiné. Il m'en veux de ne pas avoir prit ouvertement son parti et ça je peut le comprendre. Mais je ne peut pas lui expliquer le fond de la situation, ça fait trop mal. Nous n'avons pas le temps d'amorcer une explication que la porte s'ouvre et le proviseur l'interpelle d'un ton sec pour qu'il entre dans le bureau. Les deux rivaux se mesurent du regard puis la porte claque. Je m'adosse le dos contre le mur et joue machinalement du bout des doigts avec la fermeture de ma sacoche. Le jeune brun reste à quelques pas de moi mais je ne tourne pas mon regard vers lui et je ne sens pas le poids de ses prunelles sur moi. Le temps semble s'étirer dans ce silence étrange. Comme par réflexe mes oreilles captent les paroles échangées dans le bureau du directeur. Celui-ci est en train de réprimander Josh pour son attitude indigne et aussitôt ce dernier réplique qu'il n'a fait que se défendre car Sam l'a provoqué à plusieurs reprises et tente de lui voler sa petite-amie dont il est très amoureux, c'est-à-dire moi. Quand Josh dit qu'il est amoureux de moi je me sens véritablement mal à l'aise et je me rend compte qu'il va falloir que je règle la situation au plus vite entre nous. Soit des sentiments naissent en moi pour lui soit je devrais rompre car ce n'est pas correct de l'entretenir dans une illusion. Je ne sais même pas si je pourrais aimer à nouveau un jour, j'ai peur que l'attitude de Sam il y a un peu plus de deux mois m'aie brisée à jamais. D'ailleurs en parlant de Sam il finit par murmurer quelques mots et je me mord la lèvre en détournant la tête pour carrément regarder dans la direction opposée à celle où il se trouve. Après d'interminables secondes je finis par murmurer quelques mots et le regrette tout de suite car je veux pas me confier à celui qui m'a mise à terre.

-Il est gentil et m'aide à passer à autre chose.

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Mar 1 Déc - 18:13
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Lorsque Lia m'attrape par le chandail pour me relever, Josh fait pareille de son côté. Cependant, contrairement à lui, je refuse de blessé Lia de nouveau ce qui fais qu'heureusement pour celui qui piétine d'impatience de reprendre ce combat, de mon côté je demeure calme et tente de reprendre mon souffle, sentant la main chaude de Lia sur mon thorax. Ce léger contacte me perturbe à un point ou je me demande ce qu'elle ressent lorsque ses yeux croises les miens, alors qu'elle réprimande notre comportement dérisoire. Malgré Lia, je ne peut m'empêcher d'éprouver une certaine animosité envers son petit ami. C'est certain, ce type va me faire virer fou s'il ne s'arrête pas. Malheureusement, ou au contraire heureusement, le proviseur fais en sorte que Josh n'a d'autre choix que d'abandonner le combat. Je crois que si Lia ne m'avait pas retiré de ring, il aurait facilement pu se retrouver aux urgences, une possible luxation de la mandibule et probablement quelques côtes fêlés. Tu remercies ta copine, bizut. Quelque chose me laisse cependant perplexe alors que je me retourne pour suivre le proviseur. Je sens que quelque chose se glisse dans ma main et lorsque ma tête se tourne pour voir de qui provient le morceau de tissus, pendant un instant je crois que c'est Clara qui me rapporte mon chandail, mais non, cette dernière n'est même pas dans les parages. C'est Lia qui me tend un pull. Ce geste provoque en moi un pincement à mon coeur et une certaine chaleur que je ne saurais décrire. Mes yeux passe du chandail à capuche à Lia, soutenant un peu son regard sans trop comprendre son geste, puis je me contente d'hocher la tête et de mimer un "merci' avant de me retourner, continuant ma marche et enfilant le pull de Lia.

Dans le bureau avec le roi de l'école, j'affiche un air un peu blasé. J'ai l'ultime impression de décevoir énormément de gens en ce moment et un de plus ou un de moins, ce n'est pas ce qui va faire une différence dans ma vie. Lorsque j'obtiens finalement mon congé et que je sors de son bureau, échangent ma place avec le petit déchet de la société qu'est Josh, l'animosité qui s'était quelque peu dissipé refait surface et je serre les poings, prêt à une nouvelle altercation. Cependant ce dernier entre en soutenant mon regard et ferme la porte dans un bruit de claquement. Je libère soupire et remarque finalement le présence de la jeune femme, ce qui change mon état d'âme du tout au tout. J'éprouve tellement de regret, mais en même temps, j'ai l'impression que cette scène n'est pas totalement en ma défaveur. Je crois que cette marque d'agressivité lui a fait comprendre que malgré le fait qu'elle tente de m'éloigner d'elle, je serai toujours là pour la défendre quoiqu'il adviendra, surtout contre des crétins comme Josh qui refuse de voir la vérité en face. Nous restons un moment en silence, n'osant tous deux affronter le regard de l'autre, libérant un poids de sur mes épaules. Lorsque je lui demande ce qu'elle fiche avec c'te môme, sa réponse ne me surprend pas vraiment, j'y vois même un aveu qu'elle ne ressent rien pour cet homme et que ce n'est qu'en quelques sortes, une béquille sur qui prendre appuie pour guérir son coeur meurtrit. Je déglutis, garde la tête basse avant de me décidé à la regarder. Cependant, son regard à elle est encore fuyant. J'ai l'impression qu'elle a presque peur de me regarder et au fond, ça me fait un peu mal. Est-ce parce que, quelque part bien profond enfouis en elle, elle éprouve toujours quelque chose pour moi et qu'elle tente insensiblement de le cacher? Ou est-ce simplement parce que se serait trop difficile d'affronter mon regard désolé ? Je ne sais trop quoi en penser, et un nouveau silence s'installe entre nous avant que je ne lui réponde. Je fini par hocher la tête, indiquant que, d'une certaine façon je comprend son geste, retire le pull qu'elle m'a si gentiment prêté et fais un pas pour le lui rendre. J'appuie sans pression ce dernier contre le ventre de Lia, puis monte mes yeux vers elle.

« C'est un vrai jaloux possessif tu veux dire…

Je marque une pause et songe à ces paroles entendu d'un de mes supérieur à l'hôpital, affirmant qu'il n'y a pas de honte à aller chercher de l'aide et qu'il pleins d'organisme pour ce genre de situation, mais n'en énonce pas mot. Je ne crois pas que ce serait approprié dans la actuel. Je fronce un peu les sourcils, ne comprenant pas réellement son choix.

« Tu aurais pu choisir n'importe qui…mais lui ? »

Je soupire et jette un nouveau regard sur le pull de Lia que je tiens toujours appuyé contre elle, appréciant la chaleur qui se dégage de la demoiselle, alors que mes doigts sont appuyé contre le chandail de celle-ci. Je ne peux pas la juger, je n'ai pas ce droit. Mais il est certain que n'importe qui autre que ce gamin aurait été nettement mieux pour Lia. Mais après tout, qui suis-je pour savoir ce qui serait bien ou non pour elle ? Je garde les yeux sur le chandail; « Merci…pour ton chandail. Rien ne t'obligeait. » à ces dernières paroles, mes yeux cherchent les siens. Je ne sais pas trop ce que je m'attend à trouver dans son regard, de la pitié ? Ou de la compassion ? Je fais un pas pour m'éloigner, plaçant mon bras en extension totale et lâche le chandail que je suppose, elle tient contre elle. Mon bras retombe le long de mon corps et je porte mon pouce à mes lèvres, alors que celle-ci me brûles légèrement. Je serre les dents, siffle un peu puis évalue l'ampleur des dégâts, avant que du coin de l'oeil, alors que je m'apprêtait à partir, je remarque les jointures présentant de l'érythème de la blondi. Je fais volte face et d'un mouvement délicat, attrape sa main pour observer les marques sur celle-ci. Doucement, j'y passe mon pouce, sentant chacune des petites lésions, et le regard attristé, porte de nouveau mes yeux sur la demoiselle. Par habitude, quoique un peu dénoué de tous sentiments, un petit sourire ce glisse sur mes lèvres, je ne peux m'empêché d'user de sarcasme.

« Quoique ce miroir t'ait fait, je t'assure qu'il n'en valait pas la peine. Je marque une pause, faisant tourner un peu sa main pour voir jusqu'où les lésions vont. Tu devrais passer faire un tour à l'infirmerie, il ne faudrait pas que ça s'infecte. »

Dans un mouvement tout aussi délicat que celui fait pour prendre sa main, je la relâche puis observe le doux visage de mon amie, n'ayant pas réellement l'envie de l'abandonner là. Je souffle et fait un bref sourire désolé en même temps, puis lutte contre moi-même pour tourner les talons. « Prend soin de toi, Lia. » Je fais un pas vers le couloir et espère que cette dernière parle, me force à m'arrêté pour que cette conversation ce poursuivre. Pas que je n'aime pas entendre le proviseur réprimander Josh, mais la voix douce de Lia m'évite d'entendre ses commentaires désobligeant sur ma personne. Je ne veut pas que ce moment ce termine. Jamais.

Mar 1 Déc - 18:58
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Lia Marshall
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

La journée empire vraiment d'heure en heure. Ce matin malgré le fait qu'un cours de biologie était prévu en compagnie de Sam je me disais que j'avais réussi à prendre assez de recul pour pouvoir supporter cela. Et en plus après deux mois d'absence c'est dans son intérêt de consacrer plus de temps à écouter les enseignants qu'à tenter de me parler à tout prix. Mais encore une fois quand il est question du jeune brun rien ne se passe comme prévu. Le cours a tourné à l'affrontement verbal entre nous et j'avoue qu'à un moment j'ai eu une furieuse envie de le faire tomber de son tabouret pour qu'il arrête de faire le malin. Ensuite à la cafétéria j'ai dû supporter quelques plaisanteries lourdes de la part de amis de Josh et en même temps voir Sam avec ses nouvelles amies, ce qui a apporté des émotions contradictoires en moi et m'a agacée fortement. Et puis ensuite prise de tête avec Josh qui se monte des films tout seul en imaginant que Sam me drague et qu'il veux me voler à lui. Déjà je ne suis pas un objet et puis Sam et moi ce n'est plus d'actualité même si il y a encore quelques mois c'est ce que je désirais. Que mon petit-ami me rappelle sans le savoir cette dispute si cruel avec le jeune métamorphe me fais souffrir et j'ai de plus en plus envie de tout laisser tomber pour partir loin de cette ville et pouvoir pleinement respirer sans devoir faire attention à plein de choses sans arrêt. Mais tout ça n'était rien encore, il a fallu que ces deux idiots se battent dans le couloir pour régler leur différents. C'était tellement incongru comme scène qu'au départ j'ai pensé avoir rêvé et j'ai donc mit du temps à réagir et à les séparer. Heureusement je n'ai pas eu à rester plus longtemps dans cette position très inconfortable nerveusement et le proviseur à dissipés les élèves se croyant au spectacle pour ensuite convoquer les deux fauteurs de troubles dans son bureau. Quand ils s'éloignent je me sens déjà un peu mieux. Pendant un moment je songe à les planter là et à quitter le lycée pour le reste de la journée, ce n'est vraiment pas l'envie qui m'en manque. Mais quelque chose me dis que demain matin ce serait encore pire et franchement j'en suis fatiguée d'avance.

C'est pour ça que je me retrouve en face de la porte du bureau du directeur, dos appuyé contre le mur à attendre qu'ils se fassent tous les deux remonter les bretelles. D'un côté j'ai envie de remercier le proviseur de m'ôter cette tâche, sérieusement j'ai presque envie de lui ramener une boite de chocolats demain tellement toute cette situation m'épuise. Dire que certaines filles adorent être au cœur de ce genre de situation et avoir des garçons se battre pour elles, elles aussi ont un problème au cerveau c'est pas possible. Quand j'arrive Josh et moi échangeons quelques regards qui en disent longs mais avant qu'il puisse ouvrir la bouche la porte s'ouvre et le proviseur lui ordonne d'entrer tandis que son adversaire ressort. Ils se toisent avec un air de haine pure et je détourne les yeux pour prendre de la distance avec leur taux de testostérone qui crève le plafond. Je sais que ce n'est qu'un court répit et que lorsque mon petit-ami sortira de ce bureau nous auront une discussion. Je crois que je n'ai jamais eu autant envie d'être à un examen qu'en ce moment. Même un combat contre des chasseurs me semble soudain une perspective plus attrayante, c'est dire l'état de mon moral. Rien ne m'est épargné puisque Sam décide de s'attarder pour engager encore une fois la conversation avec moi. Je finis par plus ou moins avouer que je n'ai pas de sentiments amoureux pour Josh et aussitôt je m'en mord les doigts, je ne veux pas qu'une telle information encourage le jeune homme à vouloir encore plus se rapprocher de moi alors que je ne suis absolument pas prête à cela après ce qui s'est passé entre nous. Le jeune métamorphe s'approche jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que quelques centimètres qui nous séparent et je me sens très mal à l'aise. Tout mon corps est crispé et je m'interdis de repenser à la dernière fois où nous avons été aussi proches physiquement. Il ôte le pull et me le tend mais je ne m'en rend pas vraiment compte et garde le regard un peu dévié pour ne pas me perdre dans ses prunelles. A ses paroles un petit ricanement sort de ma gorge.

-Ne me fais pas croire que tu ne l'a pas provoqué. C'est quelqu'un de bien...

Avant que Sam refasse son apparition tout se passait bien entre Josh et moi, sans le savoir il m'aidais à me reconstruire et pour cela il faut que je l'en remercie. La proximité avec le jeune infirmier me perturbe plus que je le voudrais et je me mord violemment la langue pour éviter de lui dire que si il n'avait pas tout fichu en l'air j'aurais tellement souhaité qu'il soit à la place de Josh, que ce soit lui qui m'embrasse, lui qui ait sa main dans la mienne. Mais cela même sous la torture je ne le dirais pas. Ce serait donner raison à Sam et lui donner trop de pouvoir sur moi. Je le pensais vraiment quand j'ai dis que je ne sais plus qui il est et cette question doit être élucidée en priorité. Alors qu'il me remercie pour lui avoir prêté le pull je reviens à la réalité et lève la main pour attraper le morceau de tissu, ce faisant nos doigts se frôlent et je déteste le frisson qui parcours mon dos. Je place rapidement le pull dans ma sacoche pour ne plus être en contact avec ce vêtement qui contient encore la chaleur du jeune homme. Alors qu'il s'éloigne de quelques pas je me sens un peu plus tranquille et glisse un regard dans sa direction afin d'évaluer les dégâts après cette bagarre. Ses lèvres sont fendues en quelques endroits et un peu de sang séché s'y trouve, ses phalanges sont rouges et légèrement écorchées et son front est un peu tuméfié. Vu sa condition de loup garou ce n'est pas grand chose et dans quelques heures il n'y paraitra plus. La part de moi qui est épuisée de cette situation a envie qu'il me serre fort dans ses bras jusqu'à ce que toutes mes peurs et mes peines disparaissent. Mais la part de moi qui le hait pour ce qu'il a osé m'infliger veux qu'il parte loin de ce couloir au plus vite. Je n'en peut plus d'avoir ces deux entités qui cohabitent dans mon être et je voudrais pleurer pour relâcher toute cette tension que j'arrive de moins en moins à supporter.

Une douce caresse sur ma main blessée me fais tourner la tête et légèrement sursauter, je n'avais pas entendu Sam faire demi-tour et revenir sur ses pas. Ses doigts tiennent délicatement ma main comme si c'était un oiseau fragile et inconsciemment ma respiration se coupe quand il fait doucement glisser ses doigts sur les coupures zébrant ma peau. Ce moment semble hors du temps et sa voix est aussi délicate qu'un murmure. Sur le moment je ne sais pas trop quoi répondre, mon sarcasme semble m'avoir abandonnée soudainement. Ce n'est que quand sa main lâche lentement la mienne que je reprend contact avec la réalité et que je réalise que je l'ai laissé faire alors que je suis censée le haïr plus que tout. D'un mouvement brusque je m'écarte du jeune homme et lui lance un regard glacial puis tourne les talons et me met en marche d'un pas vif dans le couloir. Mon cœur bat la chamade et je m'en veux de faire preuve d'autant de faiblesse. Je m'exhorte à plus de fermeté et à ne plus laisser de tels moments se produire à nouveau. Il est impératif que Sam reste loin de moi après ce qu'il a osé me faire. Je n'en reviens pas qu'il ose continuer à vouloir se rapprocher de moi, à quel jeu pervers joue-t-il?

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Sam O. Wallace
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Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Le petit ricanement de Lia me fais chaud au coeur, j'en oublis le restant de mes tracas. J'oublie qu'il y à à peine 48h, j'étais toujours à quelques heures de route de Fearwood, perdu dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes et alcooliques, entourés d'hommes et de femmes tous aussi désespérés que moi à mon arrivé. Qu'il y a ce même 48h, Eliott m'attendait à l'extérieur pour me ramener à bon port, et que je retrouvais la chaleur de mon logis, dans un état convenable avec un chat heureux de me revoir. Qu'il y a plus ou moins 30h, je faisais mon retour à l'hôpital, prêt à m'occuper de tous ces patients qui nécessitent notre aide. Et que pas plus tard qu'il y a dix minutes, je broyais du noir à cogner Josh avec une force de frappe humainement normal. Que j'avais une tel rage envers lui puisque de mon point de vue son manque de confiance envers lui se reflette sur lui et embête la jeune femme. Qu'il m'en aurais fallu bien peu pour qu'il y ait des dommages irréparable si cette dernière ne nous avaient pas arrêté, ne m'avait pas arrêté. Comme une contagions, son petit ricanement en entraine un de ma part mais je ne rajoute rien. C'est inutile, je crois que ce n'est pas dans mon intérêt de rabaisser le gamin, comme lui il fait actuellement de l'autre côté de la porte, m'identifiant comme le méchant de la situation.

Puis je me rend à l'évidence que ma présence n'est probablement pas apprécié ici. Que je ferais mieux de tourner les talons et de laisser Lia attendre son petit copain pour s'occuper de lui, mais après lui avoir redonné son chandail, alors que j'allais vraiment partir; je remarque que les phalanges de cette dernière présente des lésions fraîches, d'aspect rougeâtre avec les téguments légèrement boursouflés. Mon premier réflexe en tant que travailleur de la santé est bien évidement d'analyser l'état des lésions, soit la forme, la couleur, le diamètre et j'en passe, tout ce fait automatique dans mon esprit. Faisant preuve d'une grande délicatesse pour ne pas engendré de la douleur lors de mon contact, je ne remarque pas l'état étonné de Lia vis-à-vis mon geste. Probablement que je n'aurais pas du. Que je n'aurais pas dû lui prendre la main de cette façon, bien que de nature impersonnelle à l'habitude, ce geste me sembla si… intime, d'une certaine façon. La chaleur de la main de Lia contre ma peau m'apaisa, me fis reprendre un rythme cardiaque régulier en l'espace d'une brève seconde, mais rapidement, mon rêve s'évanouis. Après lui avoir dit ce passer faire un tour à l'infirmerie parce que oui, être un être surnaturel ne veut pas pour autant dire que l'on est à l'abris de toute les infections possibles, c'est comme si la Lia froide et distante que j'avais maladroitement côtoyé avant mon départ était revenu. Comme une vitre qui se brise en morceau, elle me rejette avec rudesse, sans éclat.

J'observe, impuissant, la demoiselle s'éloigner d'un pas rapide alors que je rejette ma tête vers l'arrière dans un faible soupire. Samuel, encore une fois tu peux ajouter cette situation à ton tableau des échecs. Je murmure un bref « Lia..» Qui sonne douloureux. J'admets, cependant cette fois ne pas comprendre. Pourtant j'ai tout fais dans les règle de l'art, non ? J'ai pris sa défense (même si en même temps, je crois que j'avais étrangement besoin de libérer cette étrange animosité entre moi et Josh et heureusement pour lui son poing au visage était ce que je désirais : une bonne vieille confrontation d'hormones!) contre son petit copain qui ne cessait de l'embêter en disant que je suis une menace. J'ai même cru voir un peu, une minime petite partie de cette complicité qui nous habitait elle et moi lorsqu'elle me confia ne pas avoir de sentiments pour Josh et être avec lui parce qu'il est gentil et l'aide à tourner la page. Je croyais même que je n'étais pas déplacé lorsque j'ai, d'une grande délicatesse, attrapé sa main pour y analyser les marques sur sa peau à la texture si douce et avec une chaleur reconnaissable typique des loup-garous. Il faut croire que non, puisqu'une nouvelle fois je me bute à son ombre. Je serre les dents lorsque le bruit de la porte fait dévier mon attention. J'abandonne la silhouette fuyante de la jeune femme pour son petit copain, le regard noir lorsqu'il remarque ma présence toujours devant cette porte. Je ne sais pas s'il se doute que ma présence ici est dû au fait que Lia y était aussi, mais je m'en fiche, il pourra bien faire les déductions qu'il lui plait. Sa mâchoire se crispe et je remarque la blancheur de ses jointures. À nouveau, un combat visuel s'effectue enter nous et je ne flanche pas une seconde, soutenant ce dernier avec une lueur sombre. Dans l'entrebâillement de la porte, le principal interpelle une nouvelle fois mon nom, sauvant sans même le savoir les fesses de ce morveux.

« Mr. Wallace, ça tombe bien j'avais justement encore à faire à vous. Entrez, je vous prie. »

Dangereusement, je crée une proximité entre moi et Josh. Puis la mine dangereuse, je me contente de lui faire un sourire remplit de sous entendus. Oh, petit humain, si tu savais à quel point j'aimerais te briser le crâne, actuellement. Libérer cet augmentation de colère en moi. Satisfaire un peu le méchant loup en moi. La voix dure, toujours yeux à yeux, je le met en garde.

« Reste loin de mon chemin. »

Je le toque à l'épaule pour entrer dans le bureau tout en le dévisageant, moins violemment que tout à l'heure devant les casiers et remarque Mr. le proviseur faire des signes au jeune homme pour qu'il retourne en classe. À la demande du recteur, je ferme la porte mais demeure debout; j'espère simplement sortir d'ici au plus tôt et aller me caler sur le sofa devant un film. Ce dernier me demande de justifier mon comportement et je ne comprend pas trop pourquoi il le fait. Je passe peut-être dix ou quinze minutes dans son bureau à l'écouter me réprimander encore et encore, sans résultat. Il est hors de question que je me laisse taper dessus par des prétentieux comme Josh sans réagir, ça non. Mais le proviseur ne comprend pas, il ne peut pas. Nos venons de des milieux de vies beaucoup trop différents. Il me signe une note, un billet de retard pour me présenter en cours et je le remercie. Il me suffit de tourner le premier coin de mur pour froisser le papier en petite boule et le laisse tomber dans une poubelle, prenant la direction de la sorti. Je ne veux pas faire face à cette nouvelle période, pas aujourd'hui. Peut-être suis-je revenu trop tôt du centre? Peut-être aurais-je dû y passer une semaine de plus ? Peut-être que ce retour à la vie normal, le retour à l'école et au travail s'est lui aussi, fait trop rapidement ? Je poussa la lourde porte d'une des entrées secondaires du lycée et dans un de regret, donne un coup de pied dans la première poubelle qui tombe sur mon chemin; à défaut d'y croiser Josh. Cette dernière effectue un vol, y laissant sortir quelques déchets. Je fais quelques pas dans le même état de rage puis je soupire, me trouvant ridicule. La nature ne mérite pas de subir les conséquences de mes sentiments. Je tourne sur moi-même et redresse la poubelle, y remettant les quelques déchets à l'intérieur.

Mes yeux analyse rapidement l'ensemble de la bâtisse et pendant une fraction de seconde, je me dit que je crois y avoir vue Lia, mais je me doute que ce soit qu'un vil jeu de mon cerveau, créant des hallucinations visuelles à gauche et à droite. Dans mes mains, je serre le petit écran froid du téléphone entre mes doigts et regarde ce même écran vide un instant, le regard emplit d'hésitation. Je déverrouille le petit engin électronique et glisse vers l'application de messages, cliquant sur le contacte de Lia. Mes yeux ne peuvent s'empêcher de relire en boucle les derniers messages envoyés, tous de ma part; datant de cette fameuse veillé. J'appuie sur les touches par automatisme. "J'espère que tu es à l'infirmerie Smile". Je secoue ma tête, efface le smiley puis le change pour un point. Non, je ne peux pas. Et puis, ça ne me regarde pas, elle fait ce qu'elle veut. Finalement, j'efface complètement le message et soupire à nouveau, pressant l'appareil à la hauteur de mon visage, décourager de moi-même. Maintenant que je suis un peu plus calme, je remet en perspective l'idée de rentrer chez moi regarder un film et la combat. Il est hors de question que je laisse Josh prendre le contrôle de ma vie en engendrant toute cette colère. Peut-être que si je lui fais suffisamment peur il me laissera tranquille et par le fait-même cette douce Lia ? Je me fais une panoplie de scénario en marchant vers mon casier, alors qu'un brouhaha d'élève se mélange à mes songes. Je crois que je croise Clara qui me fait un signe de la main, mais trop concentré je ne la remarque pas. J'ai manqué l'inter-cours puisque rapidement je me retrouve seul dans les couloirs avec seulement quelques retardataires. Je ne me presse pas et prend mon temps pour ramasser mes choses et me rendre au dit local, cours que j'ai en commun et avec Lia, et avec Clara. Décidément, cette journée veut que je me confronte à l'attitude incompréhensible de Lia en ma faveur. Lorsque je rentre dans la classe, je n'ai même pas le temps de faire un pas que la professeur cesse de donner son cours et porte son attention sur moi, reprochant mon retard. Et soudainement, j'ai le sentiment que tout le monde est contre moi aujourd'hui. Elle me demande où j'étais et pourquoi je suis en retard et je lui réponds que je n'ai pas à me justifier. J'ai la forte impression que ce n'était pas les bons mots puisque celle-ci me réponds que oui, sans quoi je n'ai qu'à prendre la porte et elle me la désigne de la main. Je roule des yeux, et renchérit, à bout.

« Non mais qu'est-ce que vous avez à être tous sur mon dos?! » Je tourne les talons et elle m'interpelle à répétions, me demandant de regagner la classe. Faudrait qu'elle se branche la madame. Je prend la porte ou j'assiste au cours. Je me contente de lever la main et de faire un signe, frappant dans une case au passage pour libérer cette colère avec un faible grognement. Si ça se trouve, je suis désormais capable de comprendre comment doit se sentir Lia lorsqu'elle me croise. À bout, pleine de rage. Lorsque, en tournant l'un des coins du couloir je me percute à un autre élève. Je me pleins en excuse et me penche pour ramasser le matériel tombé au sol.

« Désolé. T'aie-je fait mal ? » Je m'empresse de me relever et mon coeur saute un battement lorsque je reconnais cette odeur. Mes yeux brun hésite à croiser son regard et je laisse ceux-ci rivé vers le sol alors que d'une main, je lui tend ses cahiers.

« Excuse-moi. » Je marche sur mon orgueil et affronte l'océan de ses yeux. C'est indescriptible à quel point j'aurais envie de passer mes bras autour de sa taille, la presser contre moi et me fondre en excuses. La profondeur de son regard me donne envie de m'y noyer, m'y laisser couler mais au lieu de ça, j'ai l'air d'un grand galets maladroits. Une partie de moi est cependant contente qu'elle n'ait pas assisté à cette scène dans la classe, cependant l'autre est déstabilisé que de toute les personnes sur qui j'aurais pu tomber, ce soit encore une fois la charmante blonde. Pour tenter de me rattraper je dis la première chose qui me passe en tête, perdant pratiquement tous mes moyens en sa présence.

« Tu…tu n'étais pas en cours? »

Jeu 3 Déc - 4:57
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Chapitre 3 : Des chemins différents? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Beaucoup d'émotions se succèdent dans cette journée, trop même, et c'est difficile à gérer. Il n'y a pas de manuel pour savoir comment réagir à chaque situation que la vie peut amener et c'est quelque chose que je regrette beaucoup à l'heure actuelle. Au fil des mois Fearwood est vraiment devenu chez moi et malgré toutes les bizarreries et tous les dangers que cette ville recèle je m'y sens bien et n'ai pas envie d'en partir. Les amis que je m'y suis fait sont devenus ma famille et si je partais ils me manqueraient tous énormément. Pourtant je commence à reconsidérer la possibilité de partir d'ici et de refaire ma vie ailleurs. Ce ne me semble pas être une option très courageuse mais l'épuisement moral est en train d'avoir raison de ma volonté. Croiser Sam tous les jours est difficile et je supporte très mal la dualité de sentiments qui s'affrontent dans ma tête. Mon instinct voit les efforts faits par Sam et se dit que les sentiments peuvent renaitre de leurs cendres. Mais la peur et la douleur me retiennent. La peur parce que je crains de pardonner puis d'essuyer une nouvelle trahison par la suite. Et la douleur car mon cœur brisé est toujours en morceaux et commence à en avoir vraiment assez de toutes ces péripéties. Tout cela s'affronte de plus en plus en moi et c'est ce qui explique ma soudaine réaction un peu brusque lorsque le jeune brun s'est enquis de mon état de santé après avoir vu ces blessures sur ma main. Il dégage vraiment quelque chose de magnétique et à son contact mes résolutions s'étiolent de plus en plus. Avant son absence je ne l'aurais jamais laissé s'approcher à moins de deux mètres de moi et depuis qu'il est revenu il a réussi à le faire déjà quatre fois. En à peine deux jours. Si je n'avais pas reprit mes esprits je ne sais pas jusqu'où ce contact entre nous aurait pu aller et je ne souhaite absolument pas le savoir.

En me fondant dans les couloirs je suis le flot des élèves et me laisse porter par celui-ci pendant quelques instants avant de bifurquer dans un autre couloir. Je me dirige une nouvelle fois vers des toilettes et rince abondamment ma main en frottant chaque coupure, cela fait un peu mal mais c'est acceptable. Avec le savon je nettoie au maximum puis sèche doucement ma main avec un mouchoir. Cette manière de soigner est plutôt artisanale mais cela suffira pour l'instant. Le conseil du jeune infirmier est tout à fait censé mais je n'ai pas envie de devoir aller m'expliquer à l'infirmerie du lycée, cela me fatigue d'avance. Là je n'ai vraiment pas envie de parler, tout ce que je souhaite c'est rentrer immédiatement à mon appartement, prendre un bon bain chaud et ne plus parler à personne pendant au moins une semaine. Je consulte la montre présente à mon poignet et me rend compte qu'entre l'altercation entre mon petit-ami et mon compatriote lupin, plus l'attente devant le bureau du proviseur et les soins pour ma main j'ai loupé le premier cours de l'après-midi puisqu'il n'en reste qu'une dizaine de minutes. Résignée je me rend à la machine à café et prend un chocolat chaud puis me pose dans un coin calme du parvis du lycée pour savourer cette boisson qui m'apporte un peu de réconfort. Lorsque la sonnerie de l'inter-cours retentit je prend mon téléphone et envoie un message à une étudiante de la même classe que la mienne et avec qui je m'entends bien pour lui demander si elle peut m'envoyer ses notes sur le cours que je viens de louper. Puisque nous nous dépannons régulièrement pour compléter nos prises de notes respectives je pense connaitre sa réponse. Et cela ne manque pas, quelques instants plus tard je reçois des photos de ses feuilles. Cet acte gentil me redonne un peu de baume au cœur et je la remercie immédiatement.

Puisque le cours suivant, et le dernier de la journée, va commencer je me lève et jette le gobelet vide dans la poubelle puis me met en route pour la salle de cours. Je me sens tellement retournée par les récents évènements que je ne me souviens même plus de l'intitulé du cours, l'habitude conduit mes pas dans la bonne direction. J'aborde le tournant du couloir quand je me heurte à un obstacle qui ne devrait pas être là. Perdue dans mes pensées je trébuche et tombe au sol sur les fesses. Cela a au moins le mérite de me réveiller de cet état un peu apathique qui me tenais en son emprise depuis tout à l'heure. Une voix se fait tout de suite entendre et je m'arme de courage pour relever la tête et rencontrer les prunelles chocolat de Sam. Visiblement le destin a choisi pour moi et a pardonné au jeune homme puisqu'une puissance supérieure semble se faire un devoir de nous placer sur le même chemin de plus en plus souvent. Cela m'agace un peu car après tout c'est quand même à moi de décider! Je me relève souplement et nous restons pendant quelques secondes les yeux dans les yeux puis le jeune homme se penche et ramasse ma sacoche et les cahiers qui en sont sortis en tombant puis me la tend. Je murmure un "merci" à peine audible et fait attention à ce que nos mains ne se touchent pas car j'appréhende de ressentir à nouveau ces fourmillements en moi et cette chaleur qui ne devraient plus exister. Je me racle un peu la gorge puis prend la parole d'une voix posée.

-Ça va...j'y allait je suis un peu en retard...

Après encore quelques secondes à le regarder j'esquisse une sorte de petit sourire/grimace et le contourne pour gagner la salle de classe et ne pas être en retard au point de me faire refuser l'accès au cours. Je toque à la porte puis entre en m'excusant rapidement auprès de l'enseignante, elle soupire un peu et m'adresse un regard d'avertissement mais ne m'interdis pas l'accès au cours alors en quelques enjambées je gagne une place libre et m'installe le plus silencieusement possible puis commence à prendre des notes sur ce qu'elle dit afin de focaliser mes pensées là dessus et ne pas déjà songer à ce que je pourrais dire à Josh car nous allons certainement avoir une discussion à la sortie des cours.

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Jeu 3 Déc - 16:47
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Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Meh;
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
Mon nombre de messages s'élève à : 541
☺ GRAPHISTE
Sam O. Wallace
Crédit (c) Azaël


Chapitre 3.

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Lorsque le monde arrête de tourner parce que vous vivez une situation incontrôlable, qui sors de votre contrôle et qui vous donne l'impression d'avoir le coeur qui ralentit; c'est une sensation désagréable qui vous rend incroyablement impuissant. Actuellement, je suis dans cette situation. J'ai l'impression d'être en pleine bradycardie, presque qu'en absence totale de pouls en fait. L'espace d'un instant, j'ai l'impression que le monde est sur pause et que seul moi et la dame que je viens de faire tomber avons la chance de pouvoir encore respirer, bouger. Mais ce cocons de sécurité que mon subconscient se crée est bien loin de la réalité. Mon humeur massacrante d'il y a peu et mon attitude colérique disparait aussitôt, comme si d'une certains façon mon cerveau sait que j'ai des croûtes à manger si je veux regagner une place dans le cœur de Lia. Naturellement, je m'écarte lorsque la demoiselle me dit qu'elle va bien, qu'elle est en direction d'aller en cours. Je retiens l'envie de lui dire de ne pas prendre la peine d'y aller, que la prof est mal baisé et n'est pas d'un humeur convivial. Par contre je me retiens et fais comme si de rien n'était. Je regarde la demoiselle me contourner après m'avoir fait une drôle de sourire, mixé avec une grimace que je ne saurais trop interprété, secoue ma tête sans comprendre puis continu mon chemin sans rien ajouté de crainte de recevoir une nouvelle fois des paroles froides de la part de la métamorphe.

Finalement l'idée de rentrer chez moi et de me caler sur le sofa pour regarder un film, tout emmitouflé dans une couverture me semble être une bonne option, mais je ne pense pas que j'arriverai à tenir toute la soirée sans me perdre dans mes songes si je ne fais pas quelque chose pour libérer toute cette mauvaise tension qu'a engendré Josh. (Parce que, eh oui, j'ai bien besoin d'un coupable.) Je range mes choses dans ma case et brave l'extérieur sans la protection de mon pull pour me protéger de la température, et du regard des gens. Je ronchonne un peu après le fait que Clara ne m'ait toujours pas rapporter mon pull mais ça me passe rapidement; j'en ai d'autre à la maison et si ça lui chante qu'elle le garde tant qu'elle veut, ça m'est égal. À l'extérieur, l'air froid percute mes poumons avec satisfaction. Tout comme lorsque j'ai envoyé valser cette poubelle contre le sol, j'ai déjà l'impression de sentir ma tension retomber. Illusion, dois-je avouer. Un bruit provenant de mon téléphone m'annonce l'arrivé d'un message de la part de ma superviseur. Son message est bref mais m'en dit long sur l'avenir de mon internat à l'hôpital. La colère commence à bouillir de nouveau dans mes veines et alors que je gagne l'orée des bois, je n'attend même pas de savoir si des gens pourrais me voir ou non qu'en l'espace d'un bondissement, le pelage blanc gris du loup qui m'habite prend la place de ma peau et que ma morphologie ce change du tout au tout, m'élançant dans une course effrénée contre moi-même, ayant seulement le besoin de dépenser le plus d'énergie que possible. Dans les bois, je tombe sur un coyote et ce dernier m'aide grandement à défouler ma rage. Nous nous engageons dans un combat au corps à corps, grognant, hurlant et criant. Nos dents s'attaque aux parties les plus vulnérables de l'autres et je réussis à le faire fuir après lui avoir mordu le museau. Cependant, cette petite bagare libératrice ne m'as pas laissé sans blessure et la petite taille du canidé lui a donné un certain avantage et il m'a grandement amoché sur un flan tout comme sur une patte qu'il a pris un malin plaisir à ronger comme si ce n'était qu'un vulgaire os.

Haletant, je pousse un léger grognement dans la direction que ce dernier à choisis et fais volte-face sur moi-même, trottant jusqu'à mon domicile. En ville, la noirceur n'est pas encore tombé et je dois me faire prudent. Vous imaginez s'il fallait que je fasse la une des journaux ? "Wow! Un loup d'une grosseur incroyable se promenait dans Fearwood, terrorisant les habitants!" Ca-ching, une belle photo puis un petit texte citant les dires de la population. Non merci. Mon impulsion me fais parfois regretter d'être ce que je suis, mais j'admets que cette fois ça m'a fait du bien. Heureusement pour moi, j'ai caché un sac non loin de mon appartement avec quelques vêtements le temps d'au moins rentrer chez moi. Derrière la benne à ordure, je tire sur le petite sac avec mes crocs et vérifie que je suis bien seul avant de reprendre ma forme humain, nu comme un vers. Je m'empresse de mettre un pantalon et un t-shirt, range de nouveau le sac bien caché derrière la benne et sors de la ruelle, n'ayant que le coin d'un building à tourner avant de gravir les escalier menant à ma porte. À l'intérieur, Malcom m'accueille avec joie, miaulant et venant se frotter entre mes jambes. Après avoir caresser doucement la tête du jeune chat, je file sous la douche. De l'eau chaude va nécessairement m'aider à détendre mes muscles, j'en ai bien de besoin. Je demeure un bon moment sous l'eau, à la laisser ruisseler sur mon dos, se faufilant dans chaque creux de mes muscles. Seul avec moi-même, je ne peux que me perdre dans mes songes. Je repense a cette discussion avec Lia. La bagarre avec son petit-copain. La pause diner passé en compagnie de Clara et ses amies… Tout tourne dans ma tête et ça m'étourdit. Prenant appuie contre le mur, je sors de la salle de bain puis enfile un boxer et un t-shirt avant de m'installer confortablement sur mon sofa. J'opte pour un film que j'ai déjà vue plusieurs fois, comme ça je n'aurai pas à me concentrer à 100% sur ce dernier mais en même temps il m'empêcheras de m'étourdir de cette journée.

Mon regard dévie cependant sur le petit appareille magique et je soupire. L'idée d'envoyer un message à Lia est tentante, mais est-ce trop tôt ? Et puis, elle doit bien être avec Josh, comme ce dernier à sûrement passé une mauvaise après midi. Oh et puis tant pis. J'agrippe le téléphone et le tire vers moi, mes yeux désormais attiré par les petits pixels qui éclaire l'appareil. J'ouvre l'application de message et rapidement mes doigts s'agitent pour composer un bref texte.

"Comment ça va, et tes mains?" Je regarde un bref instant le message, hésitant. Mon pouce en suspend au dessus de la touche envoyé, j'emplie mes poumons d'air avant d'appuyer. Voilà, c'est fait. Il n'y a plus de retour possible. Puisque je ne m'attend pas à une réponse de la part de Lia, je dépose l'appareille sur une table basse à côté du sofa puis me concentre finalement sur mon film avant de m'endormir. Lorsque je me réveille cette nuit là, la télévision est toujours ouverte et Malcom est étendu à mes côtés, laissant la pièce dans le même état que j'y suis entré. Mon ventre me signale que je ne l'ai pas remplit avec un repas la veille et je frotte légèrement ce dernier par habitude pour faire cesser les gargouillis. L'heure sur le récepteur télé m'indique qu'il est près de 3:30 AM, alors je transfert dans mon lit. Par contre je suis incapable de m'endormir. Je fixe le plafond sans vie, me remémorant encore une fois ce moment passé en compagnie de Sherry, avec regrets. Pourquoi lui ai-je dit qu'elle pouvait rester ? Mes sourcils se fronce et je tourne sur le côté pour tenter de m'endormir mais une nouvelle fois je me bute à une hallucination malsaine de mon cerveau. Lia est étendu à côté de moi et me regarde, souriante. Il me suffit d'un clignement de yeux pour la faire disparaitre et je grogne de frustration. Mais qu'est-ce qui cloche chez moi ?! Je redresse mon buste, le respire rapide puis rejette les couvertures. Je ne peux pas simplement me recoucher, j'en suis incapable. J'enfile un jogging et sors courir. Je cours une bonne heure, jusqu'à l'aube du jour puis m'arrête dans un resto pour y prendre un café, occuper mon esprit. L'heure me rappel à l'ordre et je retourne chez moi prendre une nouvelle douche, me prépare et quitte mon domicile pour l'école.

À mon arrivé mon casier, mon corps se raidit. La vue de Josh me fait voir de petits points noirs. Je sais que je ne pourrai pas sans cesse le contourner, mais j'ai l'impression que mon avertissement de la veille ne l'a pas du tout intimidé. Mes poings se crispes, mes jointures virent au blanc. Je me retient de lui en coller une, puis ouvre la porte de mon casier et m'adresse à lui d'une voix terne, frigide.

« Je croyais t'avoir dit de rester loin de mon chemin. »

À ces mots, je tourne ma tête vers lui et le fusille du regard.

Jeu 3 Déc - 23:05
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