J'affiche un petit sourire et regarde le paysage s'estomper au loin, jusqu'où les rails se rejoignent puis regarde à nouveau Lia, tout sourire. Elle se rapproche de moi et viens me déposer un bisous sur la joue. N'ayant pas l'habitude de se genre de comportement en signe d'au revoir, je regarde Lia avec curiosité quelques secondes avant de me dire qu'après tout, c'est possiblement pour simplement me souhaiter bonne soirée. Ou bien, c'est pratique commune par chez elle.


Ah bah voilà! C'était pour ça. Je me mords la lèvre inférieur et lui souris à nouveau. J'allais probablement avoir une bonne soirée, ayant beaucoup de patient à m'occuper. Pas le temps de m'enmerder dans ces temps là ou bien de faire une petite sieste. D'ailleurs, il me semble avoir une opération se soir. Je remercie Lia, lui fais un bref calin d'au revoir.


Je me retourne et me dirige dans la direction d'où nous arrivons, histoire de retourner vers le centre-ville et aller travailler. Je me sentais presque mal de laisser Lia seule au beau milieu du chemin de fer, mais après tout, je suis persuadé qu'elle sait mieux se débrouiller que moi s'il y a du grabuge. Elle doit apprécier sa condition d'animal beaucoup plus que moi si ca se trouve. J'esquisse un bref sourire à cette pensé. À une cinquantaine de mètres de Lia, je me retourne vivement et lui cris ;


Je lui envoie la main et la faufile dans mes poches puis me retourne pour continuer mon chemin vers mon lieu de travail, regardant mes pieds se placer l'un devant l'autre.  J'arrivai à l'hôpital avec un 10 minutes de retard. La réceptionniste me regarda avec une expression rieuse et me souhaita bonne chance. Je ris et lui demanda comment avait été sa journée tout en la remerciant. Je tourna le coin et tomba nez à nez avec ma supérieure, l'épaule appuyé sur le mur, cartable en main, le regard dure.

J'ouvre la bouche dans l'espoire de me justifier, le regard tel un enfant qui viens de faire un coup, mais elle fais taire en mettant un doigt devant sa bouche en signe de chut. J'humidifie mes lèvres et attrape l'inférieur avec ma canine gauche. Elle me tend le calpin et fais signe de me dépêcher. Je lui souris de pleine dents et elle se met à rire avant de s'éclipser.


Aaah, cette supérieure. Autant que certaine fois elle semble prête à m'arracher la tête de sur les épaules que d'autres fois j'ai l'impression qu'elle se prend pour une bonne tante. Elle rit de mes niaiseries et me pardonne pour presque tout. J'enfile des habits de travail et repasse devant la réceptionniste qui m'envoie un bec soufflé comme à son habitude. C'est partit pour un petit 12h de travail!