Fearwood
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Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Funeste présage [ James & Aileen ]
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Funeste présage
Si on  pensait plus à la mort, on vivrait plus en arrêtant de survivre


Nous nous sommes vus plusieurs fois avec James. Entraînements, explications et j'en passe. Chaque matin, c'est un bonheur de me lever. Car je sais que je vais le revoir et qu'il va m'apprendre. Entrainements de combat au corps à corps. Grâce à ma légèreté, mes mouvements sont plus fluide et j'ai réussi à le faire tomber plusieurs fois. Mais pas de répit ! Il m'aide à me relever et me fait courir durant une dizaine de minutes avant de me questionner tout en m'envoyant des coups pour les réflexes. Nous nous voyons avant même que le soleil se lève et nous restons ensemble jusqu'en début d'après midi. Nous sommes mort mais nous défouler comme ça nous fait du bien. James est un gars exceptionnel. Il sait.. trop de chose et est un bon instructeur. Il a une manière d'apprendre qui fait que ce qu'il dit est retenu tout de suite. Enfin, pour ma part.  

Un jour, il m'a ramené et je lui ai proposé un thé. Il a accepté après quelques réticences puis a finit par monter. Ma grand-mère m'avait dit qu'elle serait chez son aie. Alors j'avais pensé que cela était une bonne idée. Cela empêcherait a James l'interrogatoire. J'avais dû mal comprendre car en rentrant, elle était bien là.. Avec son groupe de vamp. Les dames âgées, en vieillissant, aiment se mêler de tout. Regarder ce qu'il se passe partout dans la vie des autres et par dessus tout, elles aiment critiquer. Je suis rester figée, sur le seuil de la porte. Mince. Je tourne le regard vers James puis vers ma grand-mère.  

- Aileen, chérie ? Qui est ce que beau jeune homme que tu me ramènes la ?

Elle se lève de sa chaise et avance vers nous avec sa canne.

- Vraiment désolée, je lui murmure en lui jetant un regard contrit.

Puis celle-ci commença à poser des questions à James. Je pouffais dans mon coin en faisant chauffer l'eau et nous avons tous pris le thé ensemble.  Certes, j'avais essayer de couper court pour libérer James du fardeau qu'est ma grand-mère. Elle est gentille mais un peu lourding sur les bords. James était repartis après m'avoir annoncé qu'il partait en mission ailleurs. Durant une semaine. Du coup, je restais chez moi à lire les précieuses infos sur son disque dur.



C'était mes souvenirs. Des souvenirs pas aussi anciens que cela puisqu'il datent de quatre jour. Aujourd'hui, je suis devant l'autel. Un cercueil en bois de chêne ornée d'un tapis de fleur était à mes pieds. Je le contemplait sans savoir quoi dire. La douleur que je ressentait m'obstruait tellement que je n'avais pas la force de pleurer. J'étais la, habillée de noir et le monde  présent attendait que je dise quelque chose. Tout les regards étaient braqués sur moi.

- Je.. Je ne sais pas quoi vous dire. Je..


Mon regard se baissa sur mes mains appuyées sur l'autel.

- C'était la dernière personne en vie de ma famille. Nous nous occupions l'une de l'autre. L'avoir avec moi m'a toujours donnée un peu de réconfort. Je me disais que Dieu la bénissait pour être la seule encore à avoir échappée au pire. Je priais tout les soirs pour qu'on me la laisse encore longtemps. Elle qui rêvait d'être là pour mon mariage et le jour ou j'aurais enfin une relation.

Je souris un peu et regarde l'assemblée.

- Le seigneur l'a malheureusement rappelée à lui trop tôt. J'espère juste qu'il la traitera bien et que... il prendra soin d'elle jusqu'à qu'on se retrouvent... Merci..

La cérémonie se clôture rapidement et nous emmenons le cercueil jusque dans la fosse ou il est recouvert de terre. Les gens posent les fleurs me donnent leurs condoléances et s'en vont. La stèle est déjà posée et je m'assieds dans l'herbe en m'appuyant contre le marbre. Je n'arrive pas à pleurer. J'attrape mon téléphone et compose le numéro de James. Il décroche à la troisième sonnerie.

- Allô ?

- James ? Désolée de te déranger en pleine chasse.. J'ai besoin de toi..

Je regarde autour de moi et parle plus bas.

- Je pense que j'ai affaire a des surnaturels.. Je pourrais pas m'en occuper seule. On peut se retrouver chez moi.. Okay.. A plus tard...

Je raccroche et quitte le cimetière avant de rentrer chez moi. J'ai gardé les cartons de notre premier déménagement. J'emballe certaine affaires et les rangent puis j'emballe les cartons que je descends à la cave. Ce sont trop de chose qui me rappelleront ma grand-mère et que je ne peux pas supporter. Je suis pour garder quelques photos mais les objets et tout cela.. Non. Je les garderais avec moi sans les jeter. Je m'assieds par terre au centre de la pièce et regarde atour de moi. L'envie de craquer est la mais je n'y arrive pas. J'ai comme l'impression que les murs se referment autour de moi. Je mets ma tête sur mes jambes et reste assise la durant des heures jusqu'à que j'entende toquer. Ma voix est cassée mais aucune larmes ne coulent.

- Entre.. C'est ouvert..

(c) sweet.lips
Mar 4 Avr - 15:46
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I'm a soldier, I'm a hunter, I'm a protector
Je te servirais sa tête sur un plateau d'argent si cela peux adoucir la peine de ton coeur
 



Cela fait plusieurs jours que j’ai quitter Fearwood pour une petite ville voisine. Une histoire de loup-garou qui terroriserais la population. J’ai été contacter par le Maire de la bourgade qui me demande de l’aide moyennant rétribution intéressante. Je ne le fait pas pour l’argent mais il faut avouer que je ne peux pas vivre uniquement sur la fortune de ma famille, d’autant plus que je ne vie plus seul et si je veux un jours fondé un foyer j’aimerais que ce soit avec ce que j’ai battis et non ce qu’on battis mes ancêtres. Je suis en planque j’ai passer les deux dernier jour à me fondre dans la masse des gens passant pour un touriste en vacances au bord du lac pour pécher un peux et me retrouver au calme. Je masque mon accent, j’ai laisser pousser ma barbe et habiller d’une veste à carreau rouge un peu élimé doublé de laine de mouton blanche je fais illusion et personne ne pourrais me reconnaître.

Le maire à des soupçons sur certaine personne qui sont trop solitaire mais je ne me fis qu’à mes propre observation. Je traîne au café, au bar, dans les magasins, j’essaye de discuter avec les gens jusqu’à ce qu’un soir je discute avec un mec. Lorsque j’échange quelques mots avec lui je sent mes sens se mettre en alerte. C’est lui. Une simple impression ne me suffit pas. Ce peut très bien être un criminel humain. Je passe une main dans ma poche ou se trouve de l’aconit sécher dont j’ai fait une poudre et en verse discrètement dans son verre. Je doit en être sur. Le gars bois sont verre d’une traite et se met à tousser. Je lui tapote le dos gentiment en souriant et en disant qu’il a une trop grande descente mais je vois bien la lueur de son regard et les traces de sang sur son mouchoir. Il s’excuse pour la quinte de toux et sort prendre l’air. Je te tiens.

Je me change et passe en mode chasseur. Lavé, rasé, combinaison revêtue je commence à le suivre à la trace veillant à ne pas me faire trahir par mon odeur. Je cherche toute trace d’appartenance à une meute ou possible famille, autant faire le travail correctement. Alors que je suis planquer dans un arbre arbalète en main je sent la légère vibration de mon téléphone. Je fronce les sourcils et le sort pour regarder qui peux bien m’appeler à un pareil moment. Le nom s’affiche à l’écran et marque un temps d’arrêt. Aileen ? Elle sais pourtant que je suis en chasse… Elle ne m’aurais pas appelé si se n’avait pas été vraiment important. Je décroche sans hésité.

- Allô ?

- James ? Désolée de te déranger en pleine chasse.. J'ai besoin de toi..

Je fonce les sourcils, elle semble pas en grande forme et elle n’est pas du genre à réclamer de l’aide comme ça. Je regarde autour de moi mais je suis totalement seul.

- Je t’écoute dit moi ce qui ce passe.

- Je pense que j'ai affaire a des surnaturels.. Je pourrais pas m'en occuper seule. On peut se retrouver chez moi..

Je me frotte la tête, cette situation ne m’arrange pas des masses. J’ai un loup sur le feu je sais qu’il a tuer et qu’il recommencera. Je pèse le pour et le contre avant de répondre.

- J’arrive dans quelques heure le temps de rentrer.

Je raccroche et range mon téléphone avant de descendre en souplesse de l’arbre. Le loup-garou que je traque ne tue que pour les pleines lune j’ai donc encore du temps devant moi pour le tuer et la jeune rousse ne ma pas appeler pour rien. Pour qui je passerais si je propose mon aide mais quand on en a besoin je tourne le dos. Je repasse me changer et porte mes vêtement classique à savoir rangers,jeans, t-shirt blanc et veste en cuir avant d’aller voir le Maire et de le prévenir de la situation. Oui j’ai repérer le loup-garou, oui je vais m’en débarrasser mais pas tout de suite, non il n’est pas une menace immédiate et non je ne dirais pas son nom de peur de créer un mouvement de panique et la fuite du Lycan. Et oui je reviens le plus vite possible pour me charger du problème. Je n’aime pas laisser des citoyens dans la peur comme ça mais c’est un cas urgent qui ne se présente jamais en temps normal.

Je monte dans ma voiture et part acquis de conscience je consulter les news de Fearwood sur mon téléphone en utilisant le réseaux de la ville, pour voir si des événements notable pourrais être en lien avec un surnaturel. Je fais défiler les pages quand un titre me fait stopper net. J’ai l’impression de recevoir un seau d’eau glacé en plein visage. La grand-mère d’Aileen est morte. Très peu de détail sur la mort de cette femme que j’ai peu connue. Elle était âgée certes mais est ce que c’est pour cela qu’Aileen ma appeler ? Est ce que sa grand-mère ce serait fait tuer par un surnaturel ?

Je démarre la voiture et fonce direction Fearwood. Quand je repense à tout ça j’ai de la peine. On a commencer à se voir pas mal la jolie rousse et moi. Je lui enseigne la base de la chasse en l’entraînant également sur le plan physique. Je n’ai pas trop l’habitude d’enseigner mais je doit dire qu’elle apprend vite et que c’est plutôt agréables ces moments passer ensemble. Je ne sais pas si elle  partage mon avis. La chasse c’est mon quotidien je n’ai fait que d’y insérer un jolie élément à la crinière flamboyante et aux grand yeux qui pétille. Alors qu’elle… je la fait courir, je la bassine avec mes cours et je lui donne des coups, même si j’avoue qu’elle commence à bien me les rendre.

Je n’ai rencontré la grand-mère qu’une seule fois avant que je parte. J’avais accepter de prendre le thé et avais été pris en embuscade par une bande de mamie qui n’ont cesser de détailler mon corps et tout mes gestes dans les moindres détaille. Sur le coup je me rappel avoir pensé préférer me retrouver dans un nid de Vampire. Moment assez gênant je l’avoue mais une fois les première question passer c’est parti tout seul, je me suis détendu et on a beaucoup bavarder. Je crois que sa grand-mère m’aimais bien. Elle me trouvais séduisant et j’avoue qu’avec mes bonnes manière et mon charme britannique aucune mamie ne peux me trouvé déplaisant. J’avoue avoir passer un bon moment avec ses vielles Dames et je me souviens encore du regard brillant de sa grand-mère si heureuse de pouvoir discuter de l’Écosse avec un natif et je ne cache pas que le plaisir fut partagé.

Si il s’agit d’une mort naturel et bien oui je trouve cela triste et je comprendrais qu’Aileen ai eu besoin de quelqu’un auprès d’elle. Elle n’avais qu’elle dans sa vie. c’est un vide énorme qui ce creuse, je serais la pour la soutenir dans cette épreuve, je l’aimais bien ce petit bout de femme au caractère bien trempé comme l’ont toutes bonne Écossaise, elle me faisait penser à ma grand-mère. Mais si c’est à cause d’un surnaturel… aucune pitié. Je le retrouverais et je le mettrais hors d’état de nuire avant de le livrer à Aileen pour qu’elle l’achève en le regardant en face.

J’arrive à Fearwood après quelques heure de trajet et j’ai les jambes en coton, je n’ai pas faite de pose et je le sent. Je gare mon pick-up noir devant la maison et me dépêche à sortir du véhicule. Je vérifie que la voiture est bien fermé, avec l’arsenal que je transporte ce serais dommage qu’une porte reste ouverte, et je me dirige vers la porte d’entrée en quelques foulés.

Je toc doucement et j’entends une petite voix un peux rauque me dire d’entrée. J’ouvre la porte et la pousse lentement en glissant ma tête dans l’entrebâillement de la porte. Des cartons sont éparpiller un peux partout sur le sol et un peux plus loin assise contre le mur je vois ma jolie rousse totalement effondré. Je me mord la lèvre, Aileen est brisé, ça se vois, ça se sent. Elle était entrain d’emballer des affaires appartenant à sa grand-mère. C’est une façon de faire le deuil j’imagine.

Je m’approche d’elle doucement, j’évite de marcher sur les affaires et me place à coté d’elle un genoux à terre.

- Hey… J’ai appris pour ta grand-mère… je suis vraiment désolé… c’était quelqu’un de bien.

Je tend le bras et dans un geste que j’ai appris avec la petite que je garde je l’attire doucement vers moi pour la serrer dans mes bras. J’ai remarquer que ce genre de contacte avais le pouvoir d’apaiser Camélia lors de ses moments de tristesse ou lors de ses cauchemars. J’espère pouvoir apporter du réconfort de la même façon à cette jeune fille au coeur brisé. Je la serre doucement contre moi sans la forcé. Je caresse ses cheveux soyeux tout en la berçant légèrement.

- Raconte moi ce qui c’est passer. Est ce que c’est en lien avec ton problème de surnaturel ?

Mon regard se pose sur les divers objet éparpiller autour de nous et je ferme les yeux. Je pose mon front sur sa tête avant d’ouvrir les yeux pour la regarder.

- Écoute, tu vas tout me raconter en détail mais avant tu vas t’asseoir dans le canapé où tu sera mieux et moi je te prépare un thé. Ça te va ?  

Mar 4 Avr - 18:41
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Funeste présage
Si on  pensait plus à la mort, on vivrait plus en arrêtant de survivre


Je pose mon regard sur James lorsqu'il passe la porte. J'esquisse un faible sourire.

- Je ne savais pas si tu allais arriver aujourd'hui ou si tu venais demain.. Excuse moi de t'avoir fait déplacé.

Mes paumes sont contre mon front. Je suis totalement dépassée. Je ne sais même pas comment aborder le sujet. Puis un geste que je n'imaginais pas venir de James : Il m'attrapa doucement et m'attira à lui dans une étreinte. Son geste me réconforta. Ses épaules carrées et sa chaleur m'enveloppa. D'un mouvement souple, je me blotti bien contre lui avant de murmurer.

- C'est un surnaturel qui a fait cela.. J'en suis sûr..

Durant plusieurs minutes, je ne bouge pas. Puis me redressant je prends sa main et l'emmène jusque dans la chambre de ma grand-mère. La fenêtre est éclatée en mille morceaux et du sang à giclée de partout contre les murs. Il y a des empreintes de griffes et plusieurs touffe de poil. Ma voix est basse presque chuchotante.

- Quand je suis rentrée.. Il n'y avait pas un bruit. Je l'ai appelée.. Elle ne m'a pas répondu. Je suis venue voir si elle dormait...

Cette fois, le son provenant de ma gorge se brise.

- Elle était éventrée dans son lit. Les tripes à l'air, le coeur et le foie on disparu. Ainsi que les yeux. Ses bras étaient lacérées... Je rentrais des courses.. J'aurai dû rester là. Je n'aurais jamais dû partir... C'est ma faute.

Je le laisse regarder la pièce avant de refermer. Je serre toujours sa main et le ramène au salon.

- Une connaissance l'a nettoyée et embaumée pour l'enterrement... Il connaît le problème face aux surnaturels. il est arrivé d'Ecosse il y a deux jours. Je n'ai pas osée t'appeler avant. Seulement... Cela devient trop dur de rester seule et je connais personne ici à part toi et un jeune docteur. Qui est un surnaturel.

Je me lève et vais faire chauffer de l'eau. Mentalement, j'ai besoin de m'occuper. Je n'arrives pas à craquer. Mes mains tremblent un peu tandis que j'attrape deux tasses dans le placard et met l'eau dedans ainsi que les sachets de thé. Je soupire légèrement et lui tends sa tasse.

- C'était la seule personne à qui je tenais énormément ici à part toi.. Encore désolée de t'avoir fait quitter ta mission pour ça... J'ai paniquée..

Je bois un peu de thé me brûlant les lèvres et je le regarde. A chaque fois, je le dérange pour peu de chose. Je comprendrais qu'il s'énerve ou quoi que ce soit d'autre.

- Je vais traquer ce monstre. Je vais lui exploser le crâne.

En temps normal, je ne dirais pas ces choses la comme cela mais la c'est ma grand mère. Je réfléchis déjà à mille huit cent solutions de torturer cette bête. Mon regard se pose sur lui. Il est magnifique.

- Tu avais raison en faite.. Les surnaturels.. Ne peuvent pas êtres sympas...

Je souris un peu et me cale épaule contre épaule avec lui.

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Mar 4 Avr - 23:13
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-J’ai fait aussi vite que j’ai pu.

Posé contre mon épaule, la jeune femme semble en état de choque. Aucune larmes, aucun sanglot. Mais ce que je ressent qui émane d’elle c’est une profonde dévastation. Mon étreinte semble lui procuré un certain réconfort. Je suis bien content d’avoir eu un entraînement au préalable pour ce genre de situation avec Camy, ce qui me permet de ne pas passer trop pour un monstre froid et dénuer d’émotion. Pourtant je ne le suis pas, à cet instant je partage un peu de sa peine, dans une moindre échelle bien sur mais la mort de cette femme me touche.

Aileen arrive à parler malgré son état second blotti dans mes bras, d’une voix faible qui tiens plus du murmure brisé qu’autre chose mais elle me parle, elle me confirme ce que je supposais déjà : Un surnaturel à tuer sa grand-mère. Je la laisse prendre son temps, se ressourcer un maximum dans la chaleur protectrice que je lui offre puis elle se lève, je l’aide à se mettre debout et elle me prend la main. Mon regard se pose sur elle mais j’ai l’impression que son regard est ailleurs, presque en transe. c’est de manière presque fantomatique qu’elle me conduit dans le couloir.

Avant même d’entrée dans la pièce je sais que le meurtre y à eu lieu. L’odeur du sang me pique le nez depuis le couloir et une fois dans la chambre c’est un festival de violence et de boucherie qui s’offre à moi. Pas besoin d’être un génie pour voir qu’il s’agit d’un loup-garou, cette bestialité, projection de sang, trace de griffe, poils… Un vampire n’aurais pas pu rentrer dans la maison sans y être invité et on vois clairement des traces de pattes.

Je lâche la main de mon amie rousse et me promène dans la pièce à la recherche d’indice me permettant de pister le loup, en apprendre plus sur lui. j’écoute en même temps ce que me dit ja leune femme. Les organes manquais, pas si étonnant que ça pour un loup, il n’est pas rare qu’ils dévore les organes. Par contre lorsqu’elle évoque les yeux je hausse les sourcils. Les yeux ? Pourquoi les yeux ? Je réfléchis. J’essaye de me souvenir de ce que j’ai appris, les yeux son utilisé en sorcellerie ils n’ont aucune utilité aux loup.

Deux hypothèse s’offre à moi, soit le loup avais besoin d’une pair d’yeux pour une potion préparé par un sorcier et pour rendre sont crime moins horrible à ses yeux il a attaquer une vielle dame qui avais déjà bien vécu, le tout pendant son sommeil… Soit… La grand-mère d’Aileen à été témoin de quelque chose qu’elle n’aurai pas du voir et lui ôter les yeux c’est de rendre inaccessible sa mémoire visuelle encré dans sa rétine.

Les deux hypothèse se bouscule dans ma tête pendant que j’inspecte la pièce. Touffe de poils… et je remarque une trace de patte sur des débris de verre, il y a des chances pour que le sang autour appartienne au loup-garou. J’ai assez d’ADN pour permettre à mon sorcier de retrouver une trace du Lycan. Je tourne la tête vers la jeune femme lorsqu’elle s’accuse de cette situation. Je fronce les sourcils en la regardant et lui répond de manière ferme mais sans agressivité la vérité pur et simple.

- C’était un loup-garou Aileen… Tu n’es en rien responsable. Tu n’es pas prête pour ce genre de loup, il est puissant et il se maîtrise en plein, le fait que ta grand-mère ai été énuclée en atteste. Si tu avait été là tu n’aurais jamais pu me prévenir qu’un loup c’était introduit chez toi et je l’aurais vu à mon retour dans la rubrique nécrologique où au pire des cas si tu avais survécu j’aurai du te mettre une balle dans la tête pour que tu ne devienne pas loup à ton tour.

Je fini mon tour de pièce, il faudra que je revienne faire des prélèvements, puis reviens me posé vers la jeune femme qui me reprend la main pour me conduire au salon. Je la regarde du coin de l’oeil et cette détresse qui émane d’elle lui donne un air de petite fille perdu, d’oiseau fragile que l’on à mis en cage. Je ressent sa peine au travers de sa peau, dans ses doigts entrelacé aux miens, je la ressent car elle fait écho à ma propre peine, à mon propre drame familial. Ma famille aussi à été décimé par un loup-garou.

Je m’assoie dans le canapé et l’écoute me parler de comment elle a gérer seule pendant les jours qui on suivi la mort de cette vieille dame si charmante. Un spécialiste Écossais préparer aux mort par surnaturel, c’est une bonne idée, ça évite trop de complication avec la police qui est totalement incompétente dans ce domaine. Je tique un peu lorsqu’elle me parle d’une connaissance surnaturel. Je n’aime pas l’idée qu’elle ai connaissance de l’identité d’un surnaturel, cela la rend vulnérable car dangereuse pour le surnaturel et elle n’est pas encore prête à se défendre seule. C’est quelque chose que je compte régler plus tard.

Elle prépare le thé pendant qu’elle me parle, ses mains on besoin de s’activer, son cerveau à besoin de s’occuper en permanence pour ne pas faire un black-out. Je peux comprendre sa et je ne l’empêche pas je me contente de l’observer en silence. Elle est épuisé, pas sur qu’elle ai réussi à dormir ses derniers jours mais malgré ça elle est toujours aussi belle. Une mèche de ses cheveux si soyeux tombe devant son visage et j’ai envie de la replacer d’un geste furtif derrière son oreille. Ce serais un geste déplacer et je m’en abstiens et attrape la tasse qu’elle me tend avec un petit sourire et un hochement de tête en signe de remerciement.

- Tu n’as pas a t’excuser de m’avoir appelé. Si mon affaire avais été urgente je ne serais pas venu. Tu as bien fait de m’appeler, tu n’aurais pas pu gérer cette situation seule. Quand je dit gérer cette situation c’est tuer le monstre qui à fait ça.

Je bois une gorgé de thé alors que la jeune femme s’assoie à coté de moi. Elle a toujours ce regard lointain, comme si elle n’était pas totalement là, absente. Comme si une partie d’elle était morte en même temps que sa grand-mère. Intérieurement j’espère que ce n’est pas le cas, je n’aime pas la voir comme cela, elle me fait trop pensé à moi lorsque je me suis retrouvé seul, sans famille, sans attache, seul avec le cadavre des miens disséminé dans le manoir familial. J’étais totalement seul pour gérer ce drame et cela à fait de moi une sorte de coquille vide, une machine à tuer les surnaturels. Je ne veux pas cet avenir pour elle, je serais là, elle ne sera pas seule.

Je pose ma main, rendu chaude par la tasse de thé, sur la sienne en souriant alors qu’elle parle de traquer le loup-garou et de lui exploser la tête. Je pose ma tasse sur la table basse en la regardant.

- Non… ON va traquer ce monstre, JE vais le mettre hors d’état de nuire et TU vas lui éclater le crâne. Ça marchera mieux dans ce sens.

Je la regarde avec un petit sourire qui se veux amuser et détendu. Ça va bien se passer. Ce n’est une mission comme tant d’autre au final, sauf que là je vais avoir un acolyte dans ma tache. Après tout même Batman dans son travail de justicier à son Robin. Cette comparaison me fait sourire d’avantage, je crois qu’il n’y a pas que la jolie rousse qui manque de sommeil… Sa remarque sur le fait que l’on ne peu faire confiance à aucun surnaturel me fait plisser les yeux et mon esprit fait le lien avec ce qu’elle ma dit précédemment.

- Tu pense que le jeune docteur surnaturel pourrais en être à l’origine ?

Je passe une main dans mes cheveux et inspire a fond en me posant totalement dans le canapé tasse en main. J’analyse la situation, je réfléchit à tout les éléments que j’ai et tapote ma tasse en faisant tinter ma chevalière doucement conte la tasse dans un petit tintement régulier ce qui m’aide à réfléchir. Je regarde autour de moi avant de demander :

- Est ce que tu dors dans cette maison ? Parce que je te conseil de la quitter pour ta tranquillité d’esprit…

Je prend une gorgé du liquide ambré et brûlant avant de poursuivre.

- Tu as vécu un traumatisme ici, ton sanctuaire à été violé tu ne te sentira jamais plus en sécurité ici et tu vas vivre dans la peur qu’un autre surnaturel vienne pendant ton sommeil… Il faut que tu parte au moins pendant un temps.

Mon esprit élabore des solutions au fur et à mesure que j’avance dans mon résonnement. Elle peux aller à l’hôtel où bien… Chez moi c’est grand, j’ai des tas de chambre qui ne serve à rien et Camélia n’est pas là car je l’ai laisser en garde le temps de mon absence. Mon manoir est bien assez grand pour accueillir la jeune rousse. Je l’ai acheter dans l’optique de refonder le clan des Holden, il est aussi grand que le manoir que nous avions en Écosse qui abritait parents, grand parent, oncles et cousin… et ici on est que deux à vivre dedans.

- Tu peux aller à l’hôtel si tu veux, je te payerais la chambre ce n’est pas un problème pour moi sinon tu as la solution de passer quelques jours chez moi le temps de la traque, ce qui serais d’un coté plus pratique vu que j’ai tout mon matériel de chasse chez moi…

Je fais tourner ma chevalière autour de mon doigts tout en parlant, c’est un tic de concentration chez moi que je n’ai pas réussi à endiguer. La faire venir chez moi serais une première, elle n’a encore jamais vu mon chez moi, je me suis toujours arranger pour que l’on ne se vois qu’en dehors pour préserver Camélia mais ici nous sommes face à un cas de force majeur et depuis que je connais la jeune femme j’ai appris à lui faire… confiance ? Oui je pense que l’on peux commencer à appeler à de la confiance.

Ven 7 Avr - 7:37
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Funeste présage
Si on  pensait plus à la mort, on vivrait plus en arrêtant de survivre


James me lâche pour pouvoir explorer la pièce. Son regard reste néanmoins dur et prêt à en découdre. Ma peau se couvre de chair de poule et mes yeux parcourent les murs ensanglantés.  Je tremble un peu tandis qu'il se relève et me regarde en me certifiant que c'est un loup. Lorsque je me reporte la faute, il me dit qu'en aucun cas ça l'est et qu'il ne faut pas que je culpabilise pour ça. Ce qui me fait plaisir, c'est qu'il ne m'aurait jamais me laisser transformer en loup. C'est gentil. Je n'aurais pas supporter le fait de plus pouvoir le voir et passer du temps avec lui. Ma mèche de cheveux glisse sur ma joue et je la replace puis lève les yeux sur James.

- Je sais bien que je n'aurais pas réussi... Sauf si je le prenais par surprise mais  je pourrais risquer gros si je me rate...

C'est la première fois de ma vie que je me retrouve seule. Ma grand-mère a toujours été là et vice-versa. Elle a toujours tenue à me garder loin de ces monstres. Seulement, elle ne savait pas que je m'étais mise à chasser dans son dos. En suivant les traces de mon père. Ce n'a pas été une des tâches les plus facile de mon existence mais cela m'a permis de le rencontrer. Lui. James Adam Holden. Sa main vient trouver la mienne. Chaude, douce... Cela me donne envie de m'y raccrocher. Je souris un peu en voyant qu'il essaye malgré tout de me faire tenir terre. Doucement, je caresse sa main du pouce.

- C'est gentil James...

Je parle plus bas.

- Je ne sais pas ce que je ferais sans toi... Tu es la personne qui m'aide le plus dans ma vie depuis que je te connais... Jamais je ne pourrais te rendre la pareille...

Son regard perçant me percute et sa question résonne dans ma tête.

- Non, j'en suis certaine. J'ai évoqué le fait de tuer avec lui et il était plutôt ml à l'aise de l'idée. Pas apeuré comme un animal normal...

Ma tasse dans la main, l'autre toujours prisonnière de la sienne, je porte ma tasse à mes lèvres et boit lentement. C'est bon. J'ai l'impression d'être aussi froide que la mort alors cela me réchauffe.

- Oui je dors ici. Je n'ai aucun autre endroit ou pouvoir aller et retourner en Ecosse... Ce serait trop dur... Sans elle... Sans toi...

Je me retiens de lui dire que je me suis vraiment attachée à lui. Que je ne pourrais pas vivre sans pouvoir le voir. Alors que je pensais, il attaque de nouveau et je me concentre sur ses paroles.

- Je te permettrais jamais de me payer quoi que ce soit même si tu en as les moyens.

Marquant un temps de pause, j'exerce une légère pression dans la sienne.

- Tu te sentirais prêt à me laisser entrer dans ton sanctuaire ? Enfin, je veux dire... Je ne veux pas te déranger ou m'imposer...

Il me répond que cela ne lui pose pas de problème majeur de m'accueillir chez lui car le manoir est grand. Il y a de la place et m'explique que les chambres sont équipés comme de petit studio. Je l'écoute puis termine mon thé. Avec douceur, je relâche sa main et me lève en m'appuyant sur la table.

- Je vais faire ma valise. Je prends le strict minimum et on pourra y aller...

Il affirme en disant qu'il m'attends la. Je laisse glisser ma main sur son épaule avant d'aller dans ma chambre en laissant la porte ouverte. Attrapant ma valise sous le lit, je l'ouvre et glisse mes affaires dedans. Je m'installe la bas pour quelques jours. Autant ne pas emmener toute la maison.

Je prends trois pantalons souple si jamais on s'entraine, deux jeans, quatre maillots de corps pour le sport et deux débardeur accompagnés d'un pull, de sous-vêtements et d'une nuisette pour dormir. Je réfléchis et vais dans la chambre de ma grand-mère. L'odeur me prends la gorge alors je récupère vite deux de ses t-shirts avant de ressortir et de fermer la porte, main tremblante. J'ajoute ceci à ma valise puis je la ferme et la retourne pour ouvrir la partie basse.

J'ai quelques armes de famille que j'emporte avec moi : Une carabine 22 Lr silencieuse, pour les vampires, les balles en bois sont aspergées de veine de vénus qui explose en millions de morceaux, une fois la cible touchée.  Une autre carabine GAMO BEAR GRYLLS à air comprimé. J'ai remplacé les plombs par des balles d'aconit qui fondent au contact du sang d'un loup. C'est moi qui les ai inventées.  Après j'ai une arbalète Horton Scoute 125 crossbow. Les flèches peuvent tuer n'importe quels surnaturels puisque le carreau est échangeable. Une fois finit, je boucle et retourne près de James.

- Voilà, on peut y aller.

Il se lève et s'approche. Prise d'une pulsion, je l'arrête et glisse mes bras autour de lui et le serre doucement.

- Merci d'être la James...Merci pour tout ce que tu as fait a présent...

Nous restons un moment l'u contre l'autre puis je me détache à regrets. J'adore la chaleur de son corps contre le mien. Il me permet de me sentir vivante. Comme à  son habitude de gentleman, il tient à prendre ma valise. Je le laisse faire puis ferme la porte de l'appartement à clé. Après avoir mis la valise dans le coffre, je monte dans le véhicule et boucle ma ceinture tandis qu'il démarre. Tout de suite, je me blottit contre la portière et pense tout le long du chemin. De temps en temps, sa main me frôle la cuisse lorsqu'il passe les vitesses. Cela me passe carrément au dessus. Je ne me sens pas bien. Puis la voiture ralentit et entre dans une grosse propriété. Le terrain est magnifique et le manoir... splendide. Il se gare.

- C'est grand.. Tu as vraiment bon goût et l’Écosse sous la peau..

J'ose un sourire forcé et le regarde.
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Ven 7 Avr - 18:41
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Comme je le pensais elle dors toujours dans cette maison, à quelques mètres seulement de la pièce ravagé ou la seule famille qui lui restais est morte. Ce n’est pas vivable, il y a de quoi devenir fou, et je sais de quoi je parle, des images me reviennent en mémoire et un frisson parcourt mon corps. Je ne préfère pas penser à sa maintenant. Je hausse les sourcils devant son refus que j’utilise de l’argent pour elle, j’en ai bien assez pour ça et ce n’est pas comme si je balançais mon fric par la fenêtre mais passons, je respecte son choix d’autant plus qu’elle semble osciller sur ma deuxième proposition. Je souris lorsqu’elle appel mon chez moi mon « sanctuaire ».

- Et bien tu ne veux pas que je te paye l’hôtel et ma maison est assez grande pour contenir deux famille complète alors… De plus tu auras ton intimité car chaque chambre dispose de sa salle de bain et d’un petit coin salon.

Elle semble réfléchir puis me dit qu’elle va préparer ses affaires, je hoche la tête et la regarde partir. Je fini mon thé et me lève pour aller dans la voiture prendre une petite trousse d’analyse que je laisse dans ma boite à gant en permanence. Je passe par l’extérieur pour me mettre devant la fenêtre de la vieille dame assassinée. Trace de pattes, griffure sur la façade et quelques trace de sang mais plus intéressent des traces de pas d’homme. Trop grand pour être ceux d’Aileen. C’est le loup… il est venu ici sous sa forme humaine pour ne pas attirer l’attention. Il savait qu’il ne pouvais pas passer par la porte d’entrée, il n’avait qu’un objectif : la vieille dame.

Je recule de quelques pas un sourire en coin sur les lèvres en regardant la fênètre au premier étage. Je ferme les yeux et me met dans la peau du loup. C’est une chose que je fait souvent pour traquer les surnaturel : Recréer le crime mentalement et refaire les gestes. Je ne suis pas vraiment dans la bonne tenu mais ma souplesse compensera. J’ouvre les yeux et fait quelques pas vif avant de bondir d’une flexion de genou et agrippe le rebord de fenêtre. Je me hisse avec facitlité et me place accroupi face à la chambre, face au lit. J’observe les moindres détail. Du sang sur la vitre. C’est surement en la brisant qu’il c’est couper, je sort ma petite trousse et fait des prélèvements avant de bondir à l’intérieur de la pièce.

Plus je me met dans la peau de se loup, analyser son comportement, plus je me dit qu’ils se connaissaient. Un règlement de compte ? Après tout elle viens d’une famille de chasseur aussi. La vangeance n’est pas à écarter. Je prélèves des touffes de poil et des lambeau de tissu. Il c’est transformé en sautant, j’en suis certain, ces petit bout de tissus au sol me le font sentir. Ce loup n’est pas très malin ou alors il a été pris de panique. Il a pris le temps de prendre les yeux de la victime mais il a laissé trop de trace… Et si ? Je redresse la tête et regarde la porte. J’entends la rouquine faire ses bagages. Oui c’est ça… Il était encore là quand elle est rentré. Il a fuis pour ne pas être vu, il aurait pu la tué mais il a fuit.

Je sort de la pièce en rangeant les prélèvements dans ma poche et retourne dans le salon sans un bruit me déplaçant comme une ombre. Je secoue la tête et passe une main sur mon visage. Lorsque je me plonge trop dans mes capacité de profileur je me déplace comme ceux que je traque. J’inspire à fond et me pose sur le canapé. J’attends qu’elle est fini puis me relève. Je fais quelque pas lorsqu’elle approche pour lui prendre sa valise mais au lieu de sa valise je me retrouve avec Aileen elle même dans les bras. Je reste sans bouger un peu surpris mais me détend doucement. Je passe mes bras autour d’elle et apprécie ce contact simple dont elle a besoin.

- Il n’y a pas que quoi Miss, ma mission c’est d’aider et de protéger les humains…

Mais je n’ajouterais que pour moi même que je prends cette affaire personnellement car tu as été impliqué. J’attends qu’elle se détache de moi et lui souris.

- Allez, donne moi ta valise.

Je porte sa valise jusqu’au pick-up et la met dans le coffre. Je passe coté conducteur et m’installe à ses cotés. Je m’attache et vérifie qu’elle est fait de même avant de mettre le contacte et de prendre la direction de chez moi. Sur la route le silence règne dans la voiture, seul la voix de Luc Arbogast viens le caresser sans vraiment le troubler. Mon regard glisse à plusieurs reprise vers la jeune fille calé contre la porte. Je lâche un petit soupire pour moi même et me dit que je dois avoir un faible pour les créatures errante. On arrive assez rapidement chez moi, une allée d’arbre en fleur entour le petit chemin qui mène au manoir que l’on peux voir se dessinée.

- Ce sont des arbres fruitier. Pour la saison les gens de la paroisse ainsi que quelques bénévole viennent m’aider à les ramasser et nous les distribuons dans les orphelinats et autres organisme d’aide.

C’est une petite contribution que je fais à ma paroisse qui me tiens à coeur, mon rôle de protecteur n’est pas qu’à travers l’épée. C’est en tout cas ce que ma mère ma enseigné, J’essaye de faire au mieux quand ma vie de chasseur ne prend pas le dessus. On arrive devant le manoir, architecture victorienne typiquement Britannique, grand, rénové, raffiné et sans conteste classieux. Je me gare devant l’entrée et souris à sa remarque.

- J’ai acheté ce manoir car il me faisait pensé à celui que j’habitais avec mes parents. Tout aussi grand. Pour le moment il est trop grand mais je l’ai acheté en pensant à l’avenir.

Je sors du véhicule et le contourne pour lui ouvrir la porte et l’aider à descendre, la marche est haute sur ces modèles. Une fois la jeune fille descendu je prend son sac dans le coffre et me dirige vers la porte d’entrée que j’ouvre une fois mes clés retrouvé. Je pousse la porte et lui fait signe d’entrer sans rien dire. Déformation professionnel. Je rentre à la suite de la jeune fille et regarde le grand hall d’entée.

- Donc… voilà mon chez moi.

Beaucoup de meubles on été rapatrié de chez moi, Quelques tableau, des vases, des vieilles armes utilisé par mes ancêtres, sculptures le tout disséminer dans la maison entre les différentes pièces, j’y ai ajouté des pièces un peux plus récente ce qui donne un ensemble assez chaleureux et casse le coté vieillot trop classique. Je lui souris et avance de quelque pas. Je fronce les sourcils en voyant le livre de leçon de Camélia traîné sur un meuble, elle a du l’oublié elle le tentais à la main quand je l’ai emmener avant ma mission. Je récupère le livre sans faire la moindre allusion au sujet et me retourne vers la jeune Écossaise.

- Je te montre ta chambre.

Je passe devant elle et monte le grand escalier qui mène à l’étage recouvert d’un épais tapis. Écosse quand tu nous tiens… Je prend a gauche en haut des escaliers et réfléchis en même temps à quelle chambre je vais pouvoir lui donner. J’opte pour la chambre ensoleillé avec une vue sur le jardin derrière. Je tourne et suis le couloir avant de m’arrêter à une porte. Je la regarde et lui indique le bout du couloir.

- Tout au bout c’est ma chambre. Au cas où tu ai besoin de quelque chose dans la nuit tu sais ou me trouver, et ici donc ta chambre.

J’ouvre la porte et la laisse passer en première avant de la suivre avec la valise. La chambre est baigné par les rayons de soleil de l’après-midi, les teintes pastel sont chaleureuse. Le lit King seize se trouve au fond après la petite parti salon. J’ouvre une porte a gauche qui donne sur une salle d’eau récente, wc, douche à l’italienne, grand mirroir et très lumineuse également. J’ouvre la deuxième porte pour dévoilé un grand dressing, je pose la valise devant pour qu’elle puisse y ranger ses affairent comme elle le souhaite.

- A droite c’est une petite pièce salon, je suis désolé niveau livre je n’ai pas mis grand-chose mais tu pourra te servir dans la bibliothèque. . . J’espère que cette chambre te conviendra.

Je me recule un peu et la laisse faire le tours comme elle le souhaite.

- Par contre la cuisine est en bas. Je n’ai pas fait mettre de cuisine dans les chambre car c’est une maison familial, pas un regroupement d’appartement.

Je me dirige vers la porte pour sortir mais m’arrête à l’entrée pour lui donner mes dernière recommandation.

- Je te laisse t’installer, prendre une douche, te reposer. Bref faire comme chez toi et quand tu te sentira de descendre rejoins moi en bas dans le petit salon, c’est tout de suite à ta droite en descendant les escaliers.


Sam 8 Avr - 18:06
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- L'hôtel je peux me le payer. Je ne veux surtout pas que tu dépenses une rondelle pour moi.

Je n'ose pas lui dire que même sans intimité, je préfère être près de lui. Connaissant James, il a dû faire le tour de la maison pour analyser. Il me l'a appris. Ou du moins il a essayer. " Met toi dans la peau de ton adversaire "  disait-il. Facile à dire pour lui qui a l'habitude. Enfin bref. Toujours son contact. La meilleure des sensations des qui puisse exister sur terre.

Une fois arrivée sur sa propriété, je suis éberluée. C'est magnifique. Il m'explique que les fruits sont récoltés pour être redistribués pour ds oeuvres caritatives. En plus d'être chasseur, attachant et généreux, il est charitable. J'aime ce côté la de lui. En fait, j'aime tout de James. Trop de qualité mais en même temps tellement d'événements douloureux, d'images déchirantes qui font de lui ce qu'il est.

- Et bien, j'espère que ton avenir se passera comme tu le désires. Parfois, tu fais des folies...

Je lâche un sourire et descends de la voiture. Il récupère ma valise et ouvre la porte d'entrée. j'observe un peu avant d'y entrer. Je suis plutôt intimidée. C'est la première fois que j'entre chez lui. Un meuble passe sous mon regard. Il vient d’Écosse celui-là.

- C'est beau...


Ma voix est légèrement basse et petite, impressionnée par les lieux. Il ramasse son manuel. Je ne dis rien et le suit en ayant le regard qui joue au ping pong sur les murs, les meubles et ce qui m'entoure. Je ne lâche pas James et ose à peine toucher la rembarre pour monter. Ridicule ? C'est sûrement ce qui me décris le le mieux pour l'instant. Mais je suis totalement gêne. il me montre la porte au fond du couloir.

- Okay... Mais je viendrais pas te déranger durant la nuit.

Mon regard se porte sur les rayons de soleil qui embellissent le couloir. j'entre après lui et regarde le lit. Ma main glisse sur les couvertures. C'est doux...

- Ne t'en fais pas pour les livres. Je ne lis pas énormément sauf sur les techniques de combat ou sur les armes... Ne t'inquiète même pas tout court. C'est parfait.. Je vais rester quelques jours le temps de me trouver un appartement. Après je ne t'embête plus.  


Je lui souris.

- Très bien. Je te rejoins dans quelques instant.

Mes mains se glissent dans mes poches arrières. J'attends qu'il sorte puis mes yeux se baladent avant que je range mes affaires dans le somptueux dressing et mes armes dans le tiroir. La seule armes que je garde tout le temps avec moi, c'est mon beretta 9 mm. Glisser à ma ceinture. Je l'y retire et le dépose sur la table de chevet pour retirer mes vêtements. Je suis en sous-vêtements mais je savoure les rayons lumineux du soleil qui m'apaise et me réchauffe. J'en profite un moment avant de me déshabiller et de me doucher. Le savon sent divinement bon et mes cheveux en profite. Au bout d'une dizaine de minutes, je me dépêche de sortir. J'enfile ma nuisette, elle me tombe jusqu'au cuisse. Je ne compte pas sortir maintenant alors autant me préparer pour la nuit qui arrive d'ici 4 heures. M'asseyant sur mon lit, je prends le t-shirt a fleur blanc et plonge mon visage dedans. Souvenirs, moments tout me remonte en mémoire et je craque. Les larmes me montent et j'éclate en sanglots. Mon corps est secoué par les sanglots mais c'est un besoin. Se laisser aller de temps en temps est bénéfique. Alors je le fais. Puis me calmant, je descends les escaliers. Mes yeux sont légèrement enflés mais séchés de la fureur précédente. Je pousse la porte pour trouver James assis dans un fauteuil, pensif. La porte n'ayant pas fait de bruit, je me surprends à l'observer. il est magnifique posé comme ça... Je mordille mes lèvres et m'avance près de lui, les cheveux attachés pour pas mettre de l'eau partout.

- Ça fait du bien une douche... Je te remercie encore de m'accueillir chez toi. Je  t'aiderai aux tâches ménagères aussi quand on aura le temps et aussi pour les repas. je ferais des courses... je ne veux pas être inutile et tout te laisser faire...

Je m'assieds face à lui et le regarde dans les yeux avec un doux sourire. J'admets ne pas être totalement à l'aise car je ne suis pas chez moi mais ce n'est qu'une question de temps.


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Dim 9 Avr - 1:07
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Je la laisse faire le tour de la chambre et lui souris avant de ressortir de la pièce. Elle semble apprécier les lieux ce qui est une bonne chose. Après tout il y a pire comme endroit pour vivre. Ce n’est peut-être pas aussi cosy qu’une petite maison ni proche de la ville pour l’indépendance de mouvement mais le manoir est parfaitement entretenu et le parc est des plus soigné, en plus elle tombe à la bonne période les fleurs commencent juste à s’épanouir dans le jardin et offre un panache de couleur magnifique.

Je passe dans mon bureau pour récupérer mon ordinateur portable et je redescend dans le petit salon indiqué. Je pose le pc sur la petite table passe et me dirige vers le meuble bas au coin de la pièce et prend un verre transparent pourvu de fine gravure raffiné. Je tapote le dessus du meuble ne sachant pas lequel choisir. J’hésite entre deux ce soir, Talisker ou Lagavulin ? J’inspire et opte pour le premier avec les petites touche iodé qui sont très sympa. Je me serre un verre et retourne me poser dans un des fauteuils.

Le pc ouvert sur la table basse je me penche légèrement et ouvre mon journal où je consigne toute mes observations sur certain dossier je complète mes observations écrite par des vidéos que je trouve parfois intéressante car lorsque l’on parle nos parole ne sont pas toujours maîtrisé, décortiqué et tourné pour que ça sonne bien et on peux obtenir de bon résultats, je prend aussi des interrogatoires en vidéo mais également des témoignages. J’ouvre un nouveau fichier et commence à noté mes avancé sur mes recherches dans la ville voisine. Je note tout, absolument tout, je suis quelqu’un de très méticuleux là dessus.

Je passe ensuite à mes première impression sur l’enquête pour Aileen, celle là je la fait en vidéo. Je la fait de façon professionnel, je décris la victime, le témoin, mes observations. Je montre également les échantillons que j’ai prélevé, que je vais analysé et que je vais surement confier à Castiel. L’avantage de traiter avec un sorcier. J’ai confiance en cet homme profondément pieux. Les débuts on été difficile mais actuellement nous travaillons ensemble. Ils me signalent les surnaturels qu’il croise et moi je ne le tue pas… pour le moment. Mais je dois dire qu’il m’est très utile dans mon travail. Si je peux le débarrasser de la parti démoniaque en lui, j’essayerai de le sauver. Malgré tout à sa manière c’est un soldat de Dieu.

La vidéo faite je la place dans le dossier créer pour l’affaire et je retourne sur le menu de base. Tant de petite icône s’affiche sur mon écran, tout des affaires sur lesquels j’ai travaillé. Je les regardent brièvement puis ferme le journal. Je parcours mes dossiers images et fronce les sourcils au moment ou je porte le verre à mes lèvres. Qu’est ce que c’est que ça ? Je prend une gorgé et repose le verre en douceur sur la table. Je clique sur un dossier qui n’était pas la avant et je souris en voyant les photos. Petite chipie… Des photos de moi et de Camélia lors d’une sortie que l’on avait fait à cheval. La petite n’était jamais monté et le propriétaire nous a pris en photo. Je ne savais pas qu’elle l’avais récupéré. Je lui imprimerais pour la mettre dans sa chambre. Je me cale au fond du fauteuil jambes croisé et verre en main, les yeux sur la photo.

Je frissonne légèrement en entendant une voix non loin de moi avant de me détendre. J’étais tellement absorbé par l’écran que je ne l’ai pas entendu rentrer. Heureusement que je suis chez moi et pas dehors. Je me tourne vers la jeune fille en souriant, marquant un léger temps d’arrêt lorsque je vois sa tenue mais faisant abstraction de ce détail pour me concentrer sur son visage. Elle a pleurer. c’est bien il faut qu’elle évacue un peu, les larmes vont la fatiguer et lui permettre de mieux dormir ce soir. Un mal pour un bien.

- Ne t’en fait pas pour ça que ce soit financièrement ou autre je gère. La seule chose que je te demande c’est une règle de savoir vivre de base : quand tu quitte une pièce veille à la laisser dans l’état où tu la trouver. Le reste c’est bon.

Elle s’assoie devant moi avec un petit sourire. On dirais une souris prise au piège et moi un chat je n’aime pas cette impression. Je me lève et m’approche du meuble ou ce trouve le mini-bar. J’ouvre les portes en grand pour la laisser voir.

- Est ce que je te serre quelque chose ? J’ai plusieurs Whisky, du Rhum brun, Rhum blanc, Vodka… Gin… le crois est large mais si tu préfère quelque chose de moins fort j’ai de la bière au frigo et du vin à la cave.

Je fait en fonction de ce qu’elle me dit et une fois la jeune fille servie je retourne à ma place.

- Hm.. seul truc sur lequel tu risque de contribuer c’est la cuisine. Je ne suis pas un grand cuisinier alors à par la soupe de haddock et les mille-et-une recette de patte… je ne sais pas faire grand-chose. Si tu veux manger varié il va falloir te mettre au fourneau.

Je ris doucement et mon regard se pose de nouveau sur l’ordinateur. Je l’observe et me penche vers lui avant de le tourner pour orienté l’écran vers la jeune femme rousse. Je pense que je peux lui parler de ça maintenant. Je la laisse observer cette photo de moi à cheval avec la petite devant moi avant de la commenter.

- Elle s’appelle Camélia… Officiellement il s’agit de ma nièce.

Je marque un temps d’arrêt durant lequel je plonge mon regard dans le sien.

- Mais comme tu le sais je n’ai plus de famille. En fait… c’est la raison pour laquelle je ne t’ai pas invité chez moi avant, ça en plus de ma parano habituelle bien sur. J’ai reccueilli Camélia il y a quelques mois… Je l’ai trouver durant une mission que j’avais prévu contre un vampire. Tout ce passais bien, combat classique au corps à corps avec un gain de quelques bleu pour pour et la mort au bout pour le vampire… lors de notre combat on a défoncé une porte et je l’ai achever dans une pièce sombre. Je ne voyais pas grand-chose mais je l’ai entendu, je me suis approché et c’est la que je l’ai vu… recroqueviller sur elle même dans une cage… il y avais d’autre cage. Elle était traité comme un chien, nourri dans des gamelles et je te passe les détailles les plus horrible…

Je marque un temps d’arrêt et bois une gorgé à la pensé de ce qu’il lui à fait subir.

- Je l’ai ramené chez moi et depuis c’est moi qui m’occupe d’elle. Elle est très en retard pour son âge, elle a douze ans mais à passer les 9 dernière année dans une cage comme bonne à tout faire d’un vampire. . . J’essaye de faire son éducation mais cette situation est encore très neuve pour moi… j’ai encore un peux de mal à gérer. Là elle est chez les sœur de notre paroisse de Fearwood, ce sont elles qui s’occupe de la petite quand je m’absente.

Je souris et me redresse un peu sur le fauteuil. Le verre en main je fait tourner le liquide à l’odeur de tourbe tout en l’observant.

- Et voilà… tu connais l’un de mes grands secret.

Je ricane et prend une gorgé. Lui parler de ça est une marque de confiance.


Mar 11 Avr - 14:55
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Ma position indique que je ne suis pas à l'aise. alors j'ai mis mon pyjama comme si j'étais chez moi. Pour me détendre.

- Bien sûr, je comprends. Je ne dérangerai rien.

J'observe sa démarche tandis qu'il va ouvrir un placard. Mon regard indécis se porte sur les bouteilles.

- Hum.. Donne moi comme toi s'il te plait..

Il remplie un verre et me le tends. Je le remercie d'un sourire gracieux, et plonge mon regard dans le sien.

- J'aime cuisiner. Ce n'est pas un problème cela peut même m'aider.

Ses traits sont délicats même lorsqu'il rit. Ceci est la beauté écossaise messieurs, dames. Tournant l'écran vers moi, je vois une photo. D'abord je n'ose pas me pencher puis je le fait. C'est James sur un magnifique animal bai. a ses côtés, une jeune fille montant un gris sombre. Elle est mimi. Les cheveux châtains, yeux clairs et tâche de rousseur au niveau du nez en trompette, mais ce n'est pas flagrant. Il me raconte alors l'histoire de Camélia. Pauvre gamine. Je ne sais pas si j'aurais tenu le coup comme elle l'a fait. Mon regard jongle entre la photo et ses yeux à lui.

- Elle a l'air si heureuse pourtant... J'ai de la peine... Je n'aurais sûrement pas supporter ça..
.

Mordillant mes lèvres par nervosité et par dégoût pour la créature. Je regarde de nouveau la photo. Ils sont beaux ensemble.

- Eh bien, James, je suis ravie que tu m'aies parlé de ton secret. Cela prouve que tu me fait confiance.

Je commence à bien le connaître. Souriante, je m'étire et vais vers la fenêtre. La nuit tombe et le ciel commence à se couvrir. Cela annonce la pluie. Tournant le visage vers James, j'articule avec délicatesse et en choisissant mes mots.

- Tu sais... Je peux peut-être t'aider avec Camélia... Je suis loin d'être très pédagogue mais je peux l'aider dans l'apprentissage et comme ça, tu auras plus de temps pour toi. D'autant qu'elle va avoir besoin d'une présence féminine.


je pense à cela car c'est vers cet âge là que, nous les filles, obtenons nos règles, l'apparition pubertaire, la pousse des seins et j'en passe. Je vois mal la petite demander de tels choses a James. Bien sûr, il comprendrait mais il y a des limites à ce qu'ils doit savoir. Dans ma tête c'est le foutoir. Heureuse d'être ici et de pouvoir aider le chasseur, dégoûtée pour Camélia d'avoir subi de tels choses si jeune et triste par rapport au décès de ma grand-mère. Les larmes me viennent comme je ne suis pas occupée. Papillonnant des yeux pour repousser les larmes, je regarde dehors. La toison grise du ciel fait peine a voir. Ceci dit, cela va arroser le verger.

- M'autoriserais-tu à prendre ta cuisine en otage ?

J'attends qu'il m'y autorise avant de m'y aventurer à pas de loup. Pensant à une recette, je cherche les aliments que je lave et que je découpe.

- Aïe...

Coupant plus rapidement que prévu, c'est à dire à  la vitesse de mes pensées, je me suis ouvert e doigt. Le sang y est presque noir. Pour limiter la perte, je coince un mouchoir dessus qui me serre de compresse. Puis je reprends la cuisine silencieuse. Seulement, un joli son écossais me trotte en tête et je me met à le fredonner machinalement.

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Mer 12 Avr - 14:14
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Mon regard reste sur la jeune femme rousse devant moi. J’observe son visage si doux et emprunt d’une multitude d’émotion sous la lumière blafarde de l’écran. Elle semble analyser ce que je viens de lui dire, peser chacun de mes mots. C’est ce que j’aime chez elle, c’est une jeune femme très posé et réfléchi, pas le genre impulsive qui fait des erreur qui peuvent menacé la sécurité de chacun en agissant sur un coup de tête. Si ça avait été le cas elle ne m’aurais pas appeler et aurais foncé sur le loup-garou qui à toué sa grand-mère tête baisser.

- Camélia déborde d’une énergie éclatante comme celle d’un ange. Je pense que son esprit à bloquer les choses les plus traumatisantes pour lui permettre d’avancer… et puis elle n’a pas vraiment la notion de bien et de mal ce que je lui inculque depuis que je l’ai recueillie. Je pense qu’elle risque d’avoir plus de soucis en grandissant lorsqu’elle se rendra vraiment compte de ce qui lui est arrivé.

Elle me propose alors son aide pour l’éducation de la petite. Je la regarde tout d’abord l’air surpris puis souris. C’est une simple proposition d’aide.

- Et bien pour être franc il y a certain domaine qui me font défaut… mes connaissances ont leur limite et surtout c’est assez gênant d’en parler avec une gamine de 13 ans a peine… par exemple tout ce qui est problème de fille… Je crois que je suis plus à l’aise pour me battre avec un loup que pour lui expliquer pourquoi elle a ça sans parler de trouver les bon truc en magasin.

Je ris un peu gêner. Parler de problème féminin ce n’est vraiment pas mon domaine. Je détourne les yeux et prend une gorgé de whisky. En tout cas une parti de moi est contente qu’Aileen soit au courant pour Camélia et qu’elle me propose de l’aide. J’ai l’impression, enfin c’est peut-être illusoire, mais j’ai l’impression de me sentir moins seul, de tisser des liens de plus en plus solide autour de moi. J’ai commencer à bâtir ma famille en intégrant Camy dans mon monde et maintenant cette porte entre ouverte laisse entré graduellement Aileen. Quelque part j’aimerais pouvoir inclure Aileen dans cette famille que je construit pas à pas.

Je n’avais pas prévu de construire ma famille avant quelques année et d’avoir une femme à mes cotés pour me soutenir et fondé les bases solide de notre clan, notre chez nous mais tout ce bouscule si vite et qui aurais pu prévoir que la femme parfaite croise ma route aussi vite. Je pense que comme pour Camélia c’est une action de Dieu, un message peut-être pour me dire que mon devoir ne doit plus seulement passer par l’épuration mais par l’agrandissement du clan Holden et l’entraînement de nouveau chasseur. Un message pour que je ne soit plus seul ? J’ai du mal à le concevoir, j’ai toujours été très efficace en solo et considérer la famille et les liens comme une faiblesse, cette ce qui a engendrer la perte des miens… cela ne les a pas sauvé.

Je lève la tête sorti de ma réflexion par la voix de la jeune femme. Cuisine ? Ah oui la cuisine, il faut bien préparer à manger pour ce soir.

- Oui bien sur je t’en pris fait comme chez toi.

Je la suis du regard lorsqu’elle quitte la pièce et décide de finir mon verre tranquillement ensuite je rangerais mes affaires et j’irais mettre la table pour ce soir. Je prend mon temps et ramène le pc dans mon bureau. Je rejoint ensuite la cuisine et arrive dans l’encadrement de la porte au moment ou elle se coupe. Hop demi-tour direction ma chambre. Je monte les escaliers rapidement et vais prendre désinfectant et pansement dans ma petite armoire à pharmacie qui se trouve dans ma salle de bain. Pour une petite coupure pas besoin de descendre dans ma grosse pharmacie du sous sol.

Je redescends d’un bon pas et en arrivant vers la cuisine je ralenti en entendant le fredonnement qui s’en échappe. Je m’approche lentement et m’appuie dans l’encadrement de la porte qui se trouve dos à la jeune femme. Je l’écoute un moment en fermant les yeux puis les ouvres. Je me surprend à observer la jolie rousse pendant qu’elle ne regarde pas, mon regard part de sa magnifique chevelure flamboyante, descend lentement sur sa nuisette et va jusqu’à ses jambes. Je détourne les yeux en sentant poindre une pointe d’envie. Bon il va falloir lui dire qu’une simple nuisette pour traîner à la maison c’est trop peu, un peignoir dessus serais mieux parce que la mon esprit c’est affolé l’espace d’un instant.

Je me ressaisit et entre dans la cuisine. Je pose mes affaires à coté de l’évier et viens vers Aileen. Je prend doucement sa main blesser et lui fait signe de me suivre de la tête.

- pose ton couteau.

Je l’entraîne vers l’évier retire l’essuie tout qu’elle a mis sur son doigts et passe la plaie sous l’eau tiède. Je nettoie le sang séché avec un petit coton en prenant garde de ne pas lui faire mal.

- Désolé, je suis assez pointilleux en ce qui concerne les soins… une blessure est une faiblesse, mal soigné elle peux faire pencher la balance.

Sa main est posé dans la mienne pendant que ma main libre la soigne. Je pourrais la laisser se débrouiller seul mais ce n’est qu’une excuse pour m’approcher d’elle. Je ne suis pas forcément à l’aise avec le contacte humain et je ne sais pas trop comment l’approcher. Pour le moment nos seuls contacte on été lié par la violence avec les entraînements, même si je retiens mes coups pour elle et que je met plus de douceur que nécessaire en posant mes mains sur elle pour lui faire tenir les bonnes positions de combat… pour le reste je ne sais pas comment faire. Après tout je n’ai pas vraiment une grande expérience des femmes.

- Cette musique que tu fredonnais… ça ma fait penser à la comptine que nous chantait quand on étaient môme. Une histoire de chevalier parti sauver une princesse d’un monstre je crois… je ne me souviens plus cette période reste un peu flou par moment… cela me semble à des années lumière de ma vie actuelle. Je me souviens surtout de l’air en fait...

Je prend le désinfectant et en dépose sur sa blessure et je prépare un pansement que j’applique avec soin sur la plaie. L’espace d’un instant j’hésite à déposer un baiser sur sa main avant de lui rendre mais me retiens, non trop directe, pas vraiment le moment avec ce qu’elle traverse en ce moment.  Je lui souris en lui rendant sa main tout simplement.

- Et voilà comme neuf, apte au service… qu’est ce que tu nous prépare de bon ? Besoin d’aide ? Je ne suis pas un pro mais je suis un bon petit soldat qui sais suivre les consignes.



Jeu 4 Mai - 11:26
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Je sens sa présence avant même qu'il entre dans la pièce. A son ordre, je dépose le couteau au bords de l'évier La plaie est sans gravité mais il tient quand même à me soigner. Il prends ma main et nettoie avec précaution. L'eau tiède me fait grimacer mais je ne bouge pas.

- Tu sais pour la petite coupure que c'est ça ne me rendrait pas handicapée pour autant..

Je souris en levant mon regard vers le sien en penchant la tête et attrape sa main qui me soigne lorsqu'il appuie trop fort. Relâchant doucement pour lui permettre de terminer, James me parle de la chanson que je fredonnais il y a quelques minutes.

- Oui c'est celle-ci, dis-je avec un léger un sourire et je passe ma main sur sa petite barbe de trois jours, je ne pense pas que ce soit d'aussi longues années.

J'en dis pas plus et le laisse désinfecter. Il es rempli de douceur mais ne sait pas comment l'exploiter. J'enroule alors mes bras au milieu de son dos et je le serre contre moi.

- Merci James. C'est toi l'ange dans l'histoire. Hum.. Je cuisine du Ayrshire bacon accompagné de son Rumbledethump et.. des scones en dessert !

Je n'ose pas lui dire que la peine que je ressens et trop forte pour ne rien faire.

- Surement pas ! Je cuisine seule comme ça, tu pourras me dire ce que tu en penses !

J'arrive quand même à lui sourire malgré tout. Je viderais mes émotions ce soir. Ayant une assez grosse fierté, je refuse de me montrer faible devant les gens. Je retire rapidement mes bras d'autour de lui en remarquant que je le tiens encore.

- Désolée !

Je m'écarte de lui et termine de préparer le repas en lui parlant de tout et de rien. Puis il met la table alors que j'éteins le gaz. Rapidement, nous passons à table. L'atmosphère est étrange car nous savons pas trop de quoi parler. De temps en temps, un petit sujet est lancé. Le repas terminé, nous débarrassons, faisons la vaisselle et passons un moment ensemble à discuter d'Ecosse, de nos vies passées. On échange également quelques sourire. Le soir est tombé.

- Bon, je ne vais pas t'importuner plus longtemps, je vais aller dans ma chambre. Passe une bonne nuit James...

Je lui sourit et dépose un baiser sur sa joue en caressant sa main avant de monter à l'étage pour dormir. Je ferme la porte et m'assieds sur sur mon lit en attrapant un t-shirt à ma grand-mère. Mes larmes roulent toute seule et durant plusieurs minutes, ma peine me consume. Malgré cela, Morphée m'appelle à elle très vite.

J'ouvre les yeux en lâchant un hurlement strident. Mon corps qui reposait dans les draps est couvert de sueur et pris de spasme. Je passe mes mains sur mon visage en essayant de reprendre ma respiration. Quel cauchemar... James  déboule dans la chambre, armé et me regarde en me demandant si ça va.

- Pardon.. Oui ça va aller.. J'ai.. J'ai sentis une présence.. En me réveillant.

La fenêtre est entrouverte. je dors souvent avec l'air frais. Cela permet de me calmer un peu. Le grand brun inspecte le salon, le dressing, la salle d'eau et revient.

- Il n'y a personne, tu as fait un cauchemar...

Il s'assoit sur mon lit en déposant son arme et cherche mon regard. Sa main chaude se pose sur ma tête.

-Désolée James...

Je lève mon regard vers lui et mordille ma lèvre, gênée de l'avoir fait déplacé pour un cauchemar.

- Je vais trouver une solution..

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Sam 6 Mai - 19:16
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Je la regarde les yeux emprunt d’un voile de tristesse. Oh si c’est pourtant ce que je ressent dans mon coeur. De longue année entre ma vie actuelle et celle que j’avais avant. c’est tellement dur de repenser à ces moment parfois que je me dit que j’ai du rêver ces années heureuse où j’avais encore une famille. Je ferme les yeux pour chasser ces penser qui ne mène à rien et ne sont qu’une porte ouverte sur la faiblesse et le replis sur soit. Pathétique, j’ai évoluer depuis le temps, je suis passer à autre chose, on ne change pas le passé. Il faut se tourner vers l’avenir.

Alors que je la soigne ses bras passe autour de moi. Je me raidi un instant, conscient intérieurement que c’est complètement idiot au vu des pensé que j’ai eu précédemment, à savoir l’envie de me rapprocher, mais entre l’idée et l’action il y a un grand pas surtout dans mon cas. Je l’ai bien enlacé tout à l’heure mais c’était sous le feu de l’action, une étreinte pour apaiser son cœur en deuil, une étreinte pour une jeune femme qui ressemblais alors à une enfant perdu, mais maintenant c’est une femme qui me serre dans ses bras. Camélia m’apprend bien à renouer avec le contacte humain par des câlins elle aussi mais ce sont les câlins d’une petite fille cherchant le réconfort d’un père. Qu’est ce que je suis pour Aileen ? Je n’en sais rien et je préfère ne pas y réfléchir tout de suite dans cette position pour le moins inattendu.

Elle me relache après s’être rendu compte qu’elle me tenait toujours contre elle. Je hoche la tête en détournant les yeux sur les placards pour sortir la vaisselle. Elle ne veux pas que je l’aide pour la cuisine soit. Je met la table lentement tout en la regardant faire. Elle prépare des plats simple typique de chez nous, c’est les rare truc que je cuisine bien avec la cullen skink soup car ça ne demande aucune technique de cuisine particulière. Entre ça et les pattes… j’ai tendance à faire livrer des repas pour nous changer un peux avec Camélia.

On passe à table et on déguste le délicieux repas en silence. De temps en temps un sujet de conversation quelconque viens le briser pour finalement s’épuiser et laisser de nouveau la place au silence. Ce n’est pas une chose qui me gène. Je trouve le silence apaisant et il permet une bonne concentration. On fini et on passe à la vaisselle, malgré mes protestations elle tiens à m’aider, j’abandonne et la laisse faire, je n’ai aucune envie de me battre avec la jolie rousse pour une histoire d’assiette. Une fois fait et tout ranger proprement, comme si rien ne c’était passer, aucune preuve de la soirée visible dans cette cuisine, Nous nous séparons, elle souhaite monter se coucher. Je hoche la tête avec un léger sourire.

- Pas de soucis. Bonne nuit Aileen et merci pour le repas c’était délicieux.

Je la regarde monter, le corps stoïque après le baiser qu’elle ma donner. Je la suis du regard et une fois qu’elle disparaît de mon champ de vision je passe chercher le pc et mes échantillon prélever chez Aileen avant de descendre juste après dans mon sous sol aménagé. Je m’installe à la table du laboratoire que je me suis installer. Je passe une main sur mon visage, les traces on du se perdre après ces quelques jours, on va essayer de pister avec les chiens mais je pense que je vais être obligé de faire appel à Castiel. Je veux que le problème soit réglé rapidement. Je lui envois un mail avec les coordonné d’Aileen en lui demandant de voir si il peux faire quelque chose pour ça.

Castiel répugne la violence, c’est un homme de foi qui n’aime pas que le mal soit fait aux autres même si lui même possède un passé très lourd. Il rachète ses péchés en m’aidant à mettre hors d’état de nuire les surnaturels, il est contre le fait de supprimer les jeunes surnat ce qui me met parfois des bâtons dans les roues mais dans l’ensemble on avance bien.

Je met des échantillons en analyse pour pouvoir les comparer à mes bases de donner et celles d’autre chasseur dont j’ai le contacte. On essaye de s’entraider parfois, c’est bien de se serrer les coudes. Une fois tout en marche je me lève et éteint les lumières. Je remonte les escaliers le pc sous le bras et en me frottant les yeux. Je manque de sommeil, le problème des chasses, je ne dors pas beaucoup et je reste en tension permanente mais une fois à la maison je me détend et me sent bien, en sécurité. J’ai tout fait pour en même temps.

Je pose mon ordinateur dans mon bureau au passage et me rend ensuite dans la petite chapelle. Je prie quelques instant devant la statue de Saint Michel pour qu’il continue de me guider et de me donner la force de toujours continuer, je prie ensuite pour la grand-mère d’Aileen, pour qu’elle repose en paix et qu’elle retrouve les siens. Je me signe et fait brûler un encens avant de sortir de la pièce. Il fait nuit noir dans le couloir mais je n’ai pas besoin de lumière pour retrouver mon chemin chez moi et d’arriver à ma chambre.

Je prend une douche bien chaude pour délier mes muscles que je fais bouger lentement sous ma peau en actionnant épaules, coude et genoux. Je passe un pyjama composé d’un pantalon gris un peu long et d’un t-shirt blanc. Je m’approche du lit qui me semble être la 7ème merveille du monde au vu de la fatigue qui me prend mais un hurlement retentis et mon corps agit tout seul. Je plonge la mains sous mon coussin pour attraper le Colt 45 dissimulé et je cours en direction de la chambre d’Aileen.

Je ne prend pas le temps de toquer, de demander si ça va j’ouvre la porte à la volé et rentre en trombe arme au poing près à faire feu sur toute personne qui n’aurai rien a faire la. Aileen est sur le lit prostré les yeux écarquillé par le peur.

- ça va ? Tu n’as rien ?

Je fait un tour vite fait de toute les pièces mais comme je le pensais il n’y a rien malgré la fenêtre ouverte. Les vampires et les loups ne peuvent pas entré les sorciers sont détecté et leur pouvoir neutralisé par un procéder mis en place avec l’aide de Castiel.

- Il n'y a personne, tu as fait un cauchemar...

Je viens m’asseoir au bord du lit en posant mon arme sur la table de chevet. Je lève lentement la main et viens caresser doucement ses cheveux. Elle est redevenue une petite fille appeuré et traumatisé par la perte d’un proche, comme lorsque je l’ai trouvé chez elle plus tôt dans la journée.

- Shhh… ça va ne t’en fait pas. Ne t’excuse pas comme ça ce n’est pas ta faute. C’est naturel de faire des cauchemar. Tout le monde en fait.

Je lui souris et viens déposer un baiser sur son front.

- Ne bouge pas je reviens tout de suite.

Je laisse mon arme sur la table de chevet et retourne dans ma chambre. Je prend le plaide en fourrure doublé de polaire ainsi qu’un chapelet dans la boite a bijoux de ma table de chevet et je retourne dans la chambre de la jeune femme dont je ne me suis absenté que quelques minutes. Je pose le plaid sur un petit canapé que je fais glisser jusqu’au lit. Je grimpe dessus et m’assoie en tailleur en plaçant le plaid sur mes genoux.

- Durant les premières semaine Camy avait des terreurs nocturne et beaucoup de cauchemar… Je suis habitué à ça et on a fini par trouver que lorsque je dormais avec elle, elle était apaisé et en faisait moins et beaucoup moins violent. . . Enfin c’est une petite fille et tu es… Bref je vais dormir à coté de toi ce sera tout aussi réconfortant et bien plus... convenable.

Je ricane et place les coussins pour m’allonger.

- Avant que tu ne proteste, Non ne t'en fait pas ça ne me dérange absolument pas, c'est même sympa d'avoir un peu de compagnie.

Je place le Colt sous l’un des coussins et me pose confortablement tout en lui offrant un beau sourire. Je suis plutôt bien installé, les jambes légèrement replié bien au chaud sous la couverture. Je regarde la jeune femme en me tournant légèrement.

- Tu n’as pas à t’en faire… Ici c’est un sanctuaire. J’ai fait en sorte qu’aucune créature surnaturel ne puisse rentrer. Ou alors ils seront entendu avant d’arrivé jusqu’à toi et je serais sur leur chemin. Il ne t’arrivera rien. Tu peux dormir tranquillement, et si tu as besoin de discuter n’hésite pas je ne dors pas énormément et demain on pourra se lever quand ça nous chante… l’avantage du métier de chasseur, pas d’horaire.

Je marque un petit temps d’arrêt et lui tend le chapelet en argent et bois de rose. Je lui fait signe de le prendre d’un signe de tête. J’attends qu’elle l’ai dans la main avant et me remettre au chaud sous le plaid.

- C’était celui de ma mère… Je le garde près de moi et lorsque j’ai du mal… avec tout ça la solitude, l’absence des miens… je le prend contre moi je prie avec et je me sent mieux. Je crois que l’énergie positif de ma mère est rester imprégné. Je te le prête, tu me le rendra quand tu arriveras à faire abstraction de ta peine et du vide qui te ronge… je sais ce que c’est je suis passé par là.

Je ne peux pas qu’elle pense que j’ai de la pitié pour elle, ce n’est pas vraiment mon truc, c’est plutôt une sorte de compassion qui m’anime et me pousse à lui venir en aide.



Dim 14 Mai - 23:26
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- Je... Je n'ai rien... Je suis désolée.

Ma respiration se fait haletante et mon corps est tremblant. Spirituellement, les cauchemars peuvent tuer les personnes. Seulement, je déteste faire des cauchemars sur la mort des gens que j'aime. Je le regarde en mordant ma lèvre.

- J'suis désolée..


Je me laisse retomber en arrière et le regarde alors qu'il caresse mes cheveux. C'est rassurant. Mon cœur s'apaise et mon pouls retrouve un rythme stable. Mes yeux se ferment lorsque je sens ses lèvres sur mon front. Il me dit qu'il revient. Je me glisse en chien de fusil et rouvre les yeux pour le regarder sortir de la pièce. Son armes est posé sur la table de chevet. Fronçant les sourcils, je l'attrape et la détail du regard. C'est une belle pièce. Un peu ancienne mais encore utile. Il en existe peu dans notre monde de chasseur. Je fais glisser mes doigts le long du canon. J'évite néanmoins de mettre les doigts sur la gâchette. Ce serait débile de me mettre une balle par accident. J'entends les pas de James dans le couloir et je dépose l'arme la où il l'a laissé puis il déplace un canapé et s'installe contre le lit. James me parle de Camélia. J'hausse un sourcil et parle d'une voix cassée.

- Je suis une femme mais j'aime avoir de la compagnie. Même pour dormir. C'est rassurant. Et je proteste quand même. Je m'en veux de te déranger surtout pour cela.


Il essaie malgré tout de me rassurer. C'est adorable. Je le crois bien sûr mais je n'arrive pas à me faire  à l'idée que je serais en sécurité. Je remonte la couverture jusqu'à mon cou et au même instant, il me tends un chapelet. D'abord, j'observe son détenteur puis je le prends entre mes doigts pales. James me dit qu'il appartenait à sa mère.

- Oh...

En apprenant qu'il appartient à sa mère, je me dis qu'il doit y tenir énormément. Je vais en prendre le plus grand soin. Je serre l'objet contre moi un moment puis le dépose délicatement sur la table de chevet pour ne pas l'abîmer.

- Merci James. Je sais qu'il va m'aider...

Je me blotti bien sous ma couverture après m'être redressée pour poser le chapelet. Je me tourne vers James et murmure :

- Je ne sais pas ce qui te pousse à m'aider... Il nous a fallu... Un moment de... de contact pour que nous en arrivions là. a ce que tu aides une nana... Totalement nulle et incompétente. Je vais t'apporter que du mal... Même si j'aime passer du temps avec toi que ce soit entrainement et moment simple...

Je pense à ma grand-mère sur le coup et je cache mon visage avec la couverture. Mes larmes se mettent à couler silencieusement. La nuit est bien avancée. Puis je me calme lentement. Je le regarde avec une tête fatiguée.

- On devrait dormir.. Sinon demain on risque d'être vraiment fatigués.. Et j'aimerais bien si tu as le temps qu'on puisse s’entraîner un peu où traquer ce loup... Et j'aimerais aussi discuter de Camy...

Je ne sais pas quand je me suis endormie en l'écoutant parler mais ce qui est sur c'est que j'ai violemment sombré.

Le soleil entre par la fenêtre et vient m'éclairer en plein visage. Je grogne légèrement et regarde l'heure sur le réveil. 9h00. Non ! Trop tôt ! Je me tourne et voit que James n'est plus là. Je fronce les sourcils et regarde la chambre. Mes cheveux sont en bataille et mes traits sont assez tirés. Je dois dire que je me fait peur toute seule en passant devant le miroir. J'attrape un gilet que je passe sur mes épaules et descend a pas de loup. Je ne trouve pas James. Il n'est pas dans le salon, ni dans la cuisine. Je n'ose pas me balader ailleurs. Alors je vais dans la cuisine et me prépare un thé. Le liquide me réchauffe et je regarde par la fenêtre. Le temps à l'air plus clément que hier. Un bâillement m'échappe et je termine ma tasse de thé. J'appelle doucement dans le couloir.

- James ? Tu es là ?

Ma voix semble cassée car son prénom résonne bizarrement à mes oreilles. J'attends dans le couloir les bras croisés et remuant les orteils sur le tapis.

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Sam 20 Mai - 17:28
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Blottit sous mon plaide je regarde Aileen allongé dans le lit en face de moi, elle est belle dans la lumière naturelle et féerique que nous offre la lune, les rayons sur ses cheveux font comme une auréole un peux pale autour de sa tête. Elle semble si pure et fragile en cet instant. Elle est brisé et raconte n’importe quoi. La perte de sa grand-mère l’affecte au point qu’elle se dévalorise. Elle se sent coupable de n’avoir rien pu faire, je connais ça je suis passer par là. Après deux possibilité vont se dresser pour elle… soit ça la motive pour devenir meilleur et devenir LA meilleur, soit elle se laisse totalement abattre et renonce à la chasse préférant vivre dans le déni et l’oublie.

J’ai fait le premier choix, j’ai fait ce choix après être rester deux jours dans la maison familial à pleurer sur des cadavres inutile auquel je ne pouvais rien changer. Ce qui est fait, est fait. J’ai pris les choses en main après ça et je suis devenu l’homme que je suis aujourd’hui, un soldat de Dieu, son bras armé, impitoyable envers les créatures obscure, un sauveur pour les Hommes. Je suis un don de Dieu, je lui ai dédié ma vie afin d’accomplir ma mission. En échange il me donne force, rapidité, intelligence tout ce dont j’ai besoin pour mettre un terme au chaos démoniaque et la mort d’innocent.

En plus de ça Dieu ma octroyer la chance de fonder ma propre famille. Il ma donné Camélia, ma petite fleure perdu déposé sur mon chemin et maintenant… Aileen ? Je n’en sais rien je l’apprécie beaucoup oui. Est ce que c’est un nouveau présent de Dieu pour mon travail accompli peut-être. Le prix à payer pour elle est dur, trop dur, mais c’est ce qui nous rapproche.

Je la regarde et tend la main pour caresser du bout de mes doigts le dos de sa main.

- C’est l’épuisement et le chagrin qui parle. Dors maintenant on verra tout ça demain, que ça soit pour l’entraînement, pour Camélia, pour le loup ou pour toi… Repose toi, je veille sur toi pour cette nuit, tu n’as absolument rien à craindre. . .

Alors qu’elle commence à fermer les yeux je me met à fredonner quelques parole de Flower of Scotland ce que je fait avec Camélia pour l’endormir. Je continue à chantonner jusqu’à ce que le sommeil l’emporte rapidement. La nuit est alors marquer par sa douce respiration, je souris et me tourne de l’autre coté en bougeant mon poignard de place pour l’avoir à porté de main. Je ferme les yeux et me laisse glisser dans le sommeil.

Lorsque mes yeux s’ouvre l’aube commence à poindre son nez. Je me redresse rapidement main sur mon arme et le coeur battant en me rendant compte que je ne suis pas dans mon lit. Je me calme tout aussi vite en voyant la jolie rousse endormi juste à coté ce qui achève de me réveiller et me remet les idées en place. Pas de raison de s’affoler.

Je sors de mon lit improvisé sans bruit et je quitte la pièce discrètement. Avec ce qu’elle a vécu autant la laisser dormir, elle a besoin de récupérer. Moi par contre je ne compte pas changer mes habitude. Je commence mon rituel matinal par un tour dans ma chambre ou je troque mon pyjama pour un jogging et un t-shirt sans manche puis je me rend à la chapelle que j’ai fait installer chez moi. l’exacte copie de celle d’Écosse, avec des chardons sur les vitraux et l’emblème des Holden, le H, l’arc et la croix. On ne se battait plus trop à l’arc dans la famille, l’arbalète étant plus pratique à manier… mais je me débrouille très bien un arc en main.

Je fait brûler un encens devant la statue de Saint Michel en lui demandant comme toujours de m’accorder autant de force qu’il lui en a fallu pour vaincre le grand dragon. Je m’agenouille et prie, yeux clos et main sur la dague que je tiens devant moi. Je formule mon serment en latin et en gaelique comme toujours, je jure de protéger les créatures de Dieu, de terrasser le mal, de ne pas avoir peur et de ne pas me détourner de ma voie.

Une fois prière et serment achevé je me rend à ma salle de sport. Je prend mon mp4 et met mes écouteur, la musique m’enveloppe rapidement. Je ferme les yeux en mettant mes mitaines, je me laisse porter par la musique. Et c’est parti pour deux heure de musculation pure, je me place sous la barre de traction, j’étire mes muscles et je tend les bras pour attraper la barre en métal glacé. Je me hisse et par a-coups monte la bar par la force de mes bras. Chaque fois que je me hisse je monte plus haut. Monté est la partie « simple » descendre la barre de la même manière sans tomber voilà qui est plus sportif.

Je m’entraîne comme cela pendant mes deux heures et demi, enchaînant les exercices pour les différents muscles. Lorsque je termine je sent la surface de ma peau frémir sous l’effort. Je prend ma serviette et m’essuie le visage, je retire mon t-shirt et essuie mon torse et mon dos. Et maintenant une bonne douche et un petit déj avant d’attaqué mes recherches et l’entraînement au tir.

Je repose mon mp4 à sa place et remonte de la salle de sport ma serviette sur l’épaule et mon t-shirt en main. Arriver en haut des escaliers j’entends que l’on m’appelle d’une voix plaintive. J’accélère le pas et fini par tomber sur Aileen qui prend un café et qui semble un peux perdu.

- Bonjour, bien dormi ?

Je me rend compte que ma tenue n’est pas vraiment adéquate pour parler à une jeune fille de bonne famille, simplement torse nue légèrement transpirant et cheveux en bataille, mon pendentif avec des crocs de loups bat lentement sur mon torse au rythme de ma respiration. je détourne les yeux et opte pour remettre mon t-shirt.

- Désolé je sort juste du sport… je n’ai pas encore pris ma douche. Je vois que tu as trouvé le thé, super. Est ce que tu veux manger quelque chose ? Attend bouge pas je vais me doucher et ensuite je nous fait des pancakes.

Je hoche légèrement la tête pour m’excuser de m’éclipser comme ça et je file à l’étage. Je prend une douche rapide, je  me savonne bien et ressort tout propre et frais. Je prend dans mon placard un t-shirt blanc et un jeans sombre. Je ne prend pas la peine de sécher mes cheveux, je ne vais pas sortir tout de suite ils sécheront de façon naturelle c’est tout aussi bien. Je redescend rapidement les marche et me dirige directement à la cuisine. Je souris à Aileen en entrant dans la pièce.

- J’espère que tu t’es bien reposer mo luaidh, aujourd’hui on va se mettre en chasse et on va aussi s’entraîner au combat de corps à corps. Il faut que tu sache te défendre si tu te retrouve nez à nez avec un loup, ou au moins que tu tienne jusqu’à ce que j’arrive… Ton entraînement physique est bon mais il en faudra d’avantage pour t’endurcir. Je sais que tu en es capable.

Pendant que je parle je me met aux fourneau, je ne suis pas un grand cuisinier mais les pancakes c’est super simple et puis j’ai de l’entraînement avec Camélia et puis ça change des Weet-bix. Je tourne mes pancakes puis sort sirop d’érable, confiture et pâte à tartiner avec deux assiette.

- Il faut que tu mange le matin, avec ce que l’on va dépenser en énergie ne t’en fait pas pour ta ligne tu peux en reprendre trois fois si tu en veux la preuve regarde moi, je mange pour deux le matin.

Je désigne mon corps musclé sans présence de graisse disgracieuse. Il serais étonnant qu’après tout le sport que je fait que des poignées d’amour s’installe sur mes hanche.

-Tiens si tu peux prépare nous un peux de thé pour accompagné les pancakes.

Je pose les pancakes aux fur et à mesure dans nos assiettes et lorsque je vois qu’il y en a une pile suffisante je termine le reste de la pâte pour mettre les pancakes dans une autre assiette. Je viens m’asseoir ensuite à la table de la cuisine en face de la jolie rousse.

- Pour le programme je pensais à : déjeuner, ensuite je consulte mes mails voir si j’ai des nouvelles par rapport aux échantillons trouver et/ou aux loups actif dans le coin ces dernier jours pendant ce temps tu peux aller prier dans ma chapelle ou prendre ta douche comme tu le souhaite, ensuite on s’entraîne et on piste le loup. Ça te va ?



Lun 12 Juin - 7:27
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J'entends des pas et James apparaît. Il doit sûrement être debout depuis des heures. Il est frais comme un gardon. La nature est injuste parfois.

- Oui merci.. Je pense que c'est parce que tu étais la..

Je souris.

- Et toi alors ?

Malgré que mon cœur saigne encore du fait que mon dernier proche ait disparu, je ne peux empêcher un regard sur sa musculature. Je baisse les yeux sur ma tasse de thé et me mordille la lèvre de nervosité.

- Il n'y a pas mort d'homme tu sais, ça te va plutôt bien... la demi tenu d'Adam...


J'aime le taquiner, cela me permet de me détendre et me rappelle les moments que l'on passait en entrainement il y a quelques semaines. On s'est toujours chercher et taquiner lors de nos rencontres.

- Va te détendre. Ça va te faire du bien !

Je lui souris et il s'excuse de la tête. En attendant, je retourne dans la cuisine. Il redescend et je trouve que le blanc lui va vraiment bien.

- Ça me va comme programme pour la journée.

Il décide de cuisiner et je rougis un peu gênée lorsqu'il dit qu'il croit en moi.

- T'es bien le seul à croire en moi...

Avec douceur, je lui offre un sourire et  regarde les assiettes qui atterrissent sous mon regard. Tout les pancakes me font l’œil. Il me parle de sa ligne et je le regarde.

- Tu fais beaucoup plus de sport de moi, James, c'est normal que tu sois bien construit.

Je rougis légèrement et me lève un peu brutalement pour faire le thé; Je le regarde.

- Pardon c'était mal placé.

Je pose une tasse devant lui remplis de thé. Mon regard se perds dans le sien lorsqu'il me parle.

- Cela devrait aller pour la journée !

Me yeux s'abaissent alors que je me perds dans mes pensées.

- Il faudrait que je prie... J'ai été assez négligente ces derniers temps..

Je lui souris un peu et termine de prendre un joli petit déjeuner en tête à tête. Une fois finit, je me lèche les doigts pour retirer le sirop d'érable qu'il me reste. Puis j'attrape les assiettes pour débarrasser et insiste pour faire la vaisselle. Bataille gagnée! Je m'attèle à ma tache avec le sourire et chante un peu. en quelques minutes, j'arrive à reprendre goût en moi même.  D'être chez James cela me rassure et de l'autre , il est totalement adorable en m'aidant.  Et moi, je commence à ressentir quelques choses pour lui. Enfin, je crois... Assiettes lavées et essuyées, couverts rangés, tasse séchées, je remercie James et le gratifie d'un baiser sur la joue avant de monter dans ma chambre pour m'habiller. J'enfile un jean simple noir mais souple et un débardeur couleur militaire. Ensuite, je prends les escaliers et chausse mes bottes. La petite chapelle est assez sympathique et accueillante. Je vais me mettre devant la statue de marbre et allumer un encens. Je sors le chapelet que j'ai autour du cou. Celui de la mère à James. Celui qu'il m'a donné hier soir. Il est magnifique, j'en prends soin depuis que je l'ai.  Me mettant à genoux, je serre le pendentif entre mes mains jointent puis je récite une petite prière demandant à être pardonné pour mon ignorance ces trois derniers jours.  Je lui dit aussi les soucis, de me donner la force de continuer, de me battre. Qu'il croit en moi pour achever le loup. Enfin, ma prière dû durer une heure. Je remercie et retourne dans la maison.J'approche du salon et toque doucement. James est là à regarder l'écran.  Il lève les yeux  pour voir c'est qui. Je rentre et vais près de lui plus déterminée que jamais.

- Des nouvelles ?

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Dim 18 Juin - 1:17
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La cuisine se remplie doucement de l’odeur de beurre fondu et de pancakes bien chaud. C’est plutôt agréable comme odeur. Lorsque l’on vois la scène d’un œil extérieur on pourrai presque croire à un petit déjeuné du dimanche matin comme on en vois à la télé dans les familles tout ce qu’il y a de plus ordinaire, une sorte de cliché stéréotypé. Mais ce n’est pas ce que nous sommes, loin de la. Je ne pense pas pouvoir dégager un jour l’insouciance de tout ces père que l’on vois dans les spots publicitaire ou dans les films. Mon quotidien est bien plus risqué que de remplir des devis ou satisfaire des clients, quoi que d’un certain point de vu j’ai des clients si.

Je connais la noirceur rampante qui macule ce monde. Et tant qu’elle sera la je continuerais à me battre.

Je regarde Aileen d’un œil surpris alors qu’elle se lève brusquement. Je fronce les sourcils sans comprendre vraiment ce que j’ai fait de mal.

- Toi aussi en étant ici tu vas faire beaucoup de sport. Si tu veux chopper un loup il va falloir t’entraîner encore plus dur que tu ne la fait jusqu’à présent. On est plus en simple cours d’autodéfense tu as choisi de passer à l’attaque et personnellement je ne t’envoies pas à la charge dans cet état. Tu es encore trop fébrile et secoué par la mort de ta grand-mère et tu manque encore d’entraînement...

On fini le repas en silence et elle insiste pour lavé la vaisselle. Je n’ai aucune envie de me prendre la tête pour une chose qui ne sera qu’une perte de temps et m’incline devant elle puis prend le torchon pour essuyer. À deux ça va plus vite que seul. Elle part ensuite se changer et prier un peu mais en partant elle me donne un baiser sur la joue ce qui provoque un petit raté au niveau de mon palpitant. Je secoue la tête et me rend à mon bureau. Je récupère mon pc, mon carnet de note, mon dictaphone et mon disque dur. Je me place ensuite dans le petit salon et je me met en tailleur sur le fauteuil.

J’ai reçu plusieurs mail. Des loups en activité dans le coin, j’affine mes recherche et en sélectionne quatre qui pourrais correspondre. Quatre loups dont la particularité est d’attaquer les chasseur ou leur proche. Sur le lot deux sont rechercher depuis des années et on une sacré bougeotte. Je pensais d’ailleurs qu’ils étaient mort depuis le temps mais on dirais que non… Je m’occuperais de leur cas plus tard. Les deux autres semble moins pro et laisse plus de trace comme le loup qui nous intéresse. Ce genre de loup ne fait pas long feu.

Je regarde ensuite le mail qui m’intéresse le plus, celui de Castiel. Castiel est mon acolyte de chasse, c’est un sorcier mais un homme de Dieu avant tout. Il sais que notre cause prévaut sur son espèce et il n’hésite pas à vendre les siens pour purifier le monde. Il me faudrait plus d’homme comme lui. Le mail est assez long, Castiel est partie faire un tour à la maison d’Aileen, il a trouver les même trace que moi et il me dit qu’il va tenter un sort de localisation. Ce serais parfait… je n’ai plus qu’a attendre son mail.

Je zone sur les articles de presse concernant des agressions de ce genre faite depuis ces dernières année sur un rayon de 200km. Je suis plongé dans ma lecture lorsque j’entends la jeune rousse arrivé dans le couloir. J’ai beau avoir un très grand manoir nous ne sommes que deux, pas difficile de savoir qui arrive et puis j’arrive à reconnaître son pas maintenant. Mes sens ne me trompe que rarement. Je relève les yeux de mon écran et l’accueil avec le sourire.

A mon grand ravissement elle semble déterminer à ce battre, elle semble bien déterminé et cela me réjouis. Je me redresse sur mon fauteuil et m’assoie correctement. Je lui fait signe de se mettre dans le fauteuil près du mien et tourne l’écran vers elle avec le rapport d’autre chasseur sur des agressions similaire.

- J’ai le signalement de quatre loup qui pourrais correspondre, mais deux ne me semble pas être mêler à ça, se sont des loups traqué depuis des années et le loup que l’on cherche semble être un amateur. Peut-être un nouveau loup ou un jeune…

Je reprend mon pc et le pose sur la petite table.

- J’attends encore une réponse pour confirmé ce que je pense. Avec ce dernier on devrais pouvoir le retrouver facilement. c’est toujours plus facile lorsqu’ils laisse autant d’indice derrière eux…

Je me lève lentement le regard toujours posé sur la jeune femme. Je ne veux pas l'importuné avec des questions même si une idée me tourne dans la tête de façon désagréable. Le loup était connu de la vielle femme et peut-être même d'Aileen. Rivalité?
Jalousie ? Histoire de coeur qui a mal tourné ? Qui sais mais j'ai ce désagréable pressentiment que c'est quelqu'un connu de la famille... ou de moi même me susurre une petite voix glacial dans mon crâne.  

- On va continuer ton entraînement. Suis moi.

Je lui fait un petit signe de la tête et sort de la pièce. Bon je le suis pas vraiment en tenu pour le combat il va falloir que je me change… je l’entraîne au sous sol et on tourne directement a gauche. Sur la droite se trouvant ma salle d’interrogatoire et mon labo. On arrive dans la grande salle de sport remplis de machine diverse et lui montre un coin avec des tapis au sol et des mannequins de combat.

- Tu peux faire un tour des machines si tu le souhaite, je reviens dans 5 minutes je vais me changer et ensuite on ira dans le coin là bas pour du corps à corps et voir comment planter ta lame pour achever ton adversaire rapidement. Cet après midi on s’entraînera au tire dans le parc derrière la maison.

Je la laisse dans la salle et remonte les marches en trottinant. Je ne met pas longtemps pour troquer mon jeans contre un pantalon souple. C’est beaucoup mieux pour le combat. Je redescend ensuite rapidement pour retrouver la jeune femme au sous sol.

- Prête ?



Mar 20 Juin - 11:45
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- Je sais bien James ! Je vais faire ce que je peux... J’essaierai...

Je le regarde et soupire doucement. L'entrainement va être chaud. James à l'air de me prévoir un entrainement du tonnerre.

- Un jeune ? Et pourquoi pas un vieux qui cherche à être remarqué ? Une espèce de... rite d'initiations aux nouveaux transformés et aux jeunes ?


Je suis pensive et réfléchit encore à un détail qui m'aurait échapper. James est passé après moi, il aurait vu si jamais il y avait eu quelque chose. Je pense toujours au fond de moi que ces indices ont été laissés exprès.

- Tu sais...
me lâche ma petite voix intérieure.

Je fis la moue en faisant ressortir ma lèvre inférieur complètement dépitée de mon incompétence.

- On va continuer ton entrainement. Suis moi.


Je me lève et suit le magnifique brun le long du couloir jusque dans le sous sol. Face à tout cela, je me sens totalement nulle, il est préparé depuis des années. Il sait tellement de chose de plus que moi. Tout en y réfléchissant, James rentre dans la salle de sport, moi à ses côtés. J'observe les instrument sportif. Il m'annonce qu'il va se changer et j'acquiesce d'un mouvement de tête. Mes doigts glissent sur certaine machines et je souris en trouvant les altères. J'en soulève une petite qui fait cinq kilos. Elle est légère. Enfin, je la soulève avec facilité. Bon j'admets je force un peu. Reposant l'altère a sa place, j'attends James qui ne tarde pas. C'est en le voyant dans cette tenue que j'ai toujours su qu'il était... charmant.

- Prête ?


- Quand il faut !

Je me place face à lui et observe sa posture, son regard, la moindre petite contraction de ses nerfs. Je souris et balance mon bras dans le but de lui asséner un coup. Il réagit directement, vif et rapide; Nous voilà lancé dans un ballet impressionnant de coups et de mouvements. Je suis arrêté dans un mouvements par le bras solide de James puis il met l'autre dans mon cou en lâchant un " T'es morte ". J'écoute ses conseils et nous recommençons plusieurs fois ou je me ferais tuer. Je gronde, soupire, lâche des cris de frustration à chaque fois. Un sac de boxe mange également mon poing.


- Purée ! Ça m'énerve !

Mes épaules sont brillantes et j'essuie mon visage dans mon t-shirt. Ma respiration se reprends doucement et je regarde James, très déterminée. Il fait sa bouille d'ange et me provoque du regard. Je souris et recommence à l'attaquer. A ce moment, la situation joue en ma faveur et je le serre à la taille avant de le renverser au sol avec une force de, je ne sais pas d’où elle vient. Je met ma main sur son torse.

- Tu es mort.

Je souris, fière de moi de l'avoir enfin plaqué au sol. Je me laisse tomber assise et reprends ma respiration en étant près de lui.


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Lun 3 Juil - 21:03
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Je souris à la jeune femme, content de la voir aussi déterminé. Je me met en place sur les tapis de lutte auprès de la jeune femme et adopte une posture de base défensive. J’attends, j’observe le moindre de ses mouvement et la fréquence de sa respiration. Elle porte le premier coup que j’esquive avec aisance.


- Recommence, plus de force, plus de conviction. Attention à ton jeu de jambe.


On enchaine les passes, je n’hésite pas à être dur aussi bien verbalement que physiquement. Dehors un vampire de va pas te tenir un mouchoir si jamais tu tombe en combattant.


- Aller c’est un combat pas un gala de danse. On continue. Frappe. Monte ta garde.


Je la met à terre à plusieurs reprise ou bien pose ma dague en bois sur ses points vitaux et à chaque fois la sentance tombe.


- T’es morte.


Je continue comme ça, bougeant de plus en plus vite. Elle s’énerve et je ne fait rien pour la calmer. Je veux qu’elle utilise sa rage et sa douleur pour me mettre à terre.


- Pitié tu appel ça un coup ? J’appelle ça une caresse. Frappe moi comme si j’étais un surnaturel ! Frappe moi comme si j’étais un de ses loups avide de massacre. Tu vas me laisser tuer des innocent ou est ce que tu compte m’arrêter ?


Je suis content des résultats, plus le combat avance plus ses coups son précis et puissant. Elle est plus doué qu’elle ne veux bien le reconnaître. Elle a du potentiel et je sais qu’avec de l’entraînement elle pourrait devenir une bonne chasseuse. Elle manque encore de puissance et de pratique mais c’est un bon début.


Je laisse mes pensés vagabonder sur les plans à venir avec la jolie rousse et celui ou ceux qui ont tuer sa grand-mère. Je suis tellement dans mes pensés que je ne vois pas le coup venir et suis surpris par le regain de force de ma jeune apprentie. Je me retrouve au sol en position de faiblesse, Aileen sur moi une main sur mon torse et prononce la sentance.


Je grogne un peu, je me suis fait avoir comme un bleu. Je la regarde se poser à coté de moi et claque la langue d’un air réprobateur avant de lui attraper un bras et de la faire basculé à l’aide d’une jambe. Je la plaque au sol et me place sur elle une main posé sur sa gorge, pendant que la dague en bois est orienté sur le coeur.


Je plonge mon regarde dans le siens, le souffle cours et la voix légèrement rauque.


- Règle primordiale lors d’un combat. Ne jamais tourné le dos à l’ennemie même si se dernier semble mort…


Je reste un moment comme ça, à chevale sur ses hanches, son visage à quelque centimètre du sien pendant que je sombre dans ses iris envoûtante. Je ne sais pas comment cela me passe par la tête mais je me penche un peux plus et réduit l’espace entre nous à néant en posant mes lèvres sur les siennes.


C’est un baiser doux, chaud et tout ce qu’il y a de plus pure. Mon coeur s’embrase et mon baiser devient moins chaste qu’au commencement alors que mes mains caresses ses bras. Toute la tension accumulé d’avoir Aileen près de moi, si belle, douce et à la fois sexy semble jaillir par le contacte de ses lèvres contre les miennes. J’en ai envie depuis si longtemps que mon coeur m’en fait mal.


Je me stop un instant en me rendant compte de ce que je suis entrain de faire et me redresse vivement.


- Je… heu… pardon. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris…


Je me relève et m’éloigne en marche arrière.


- C’était extrêmement déplacer de ma part je te demande pardon.


Je prends une serviette et m’éponge le visage avant de lui lancer une serviette propre. J’évite de croisé son regard et m’éloigne un peu plus.


- Tu t’es bien battu, ça suffit pour aujourd’hui.



Ven 11 Aoû - 18:31
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Il me cherche, me pousse à bout dans ses paroles. Ses petits gestes qui m'agacent. Lorsque je le fait tomber, je suis fière de moi. Enfin ! Alors je me décale de lui pour lui permettre de se relever. A  ce moment là, il m'attrape le bras et me refait tomber. Je soupire et plonge mon regard dans le sien.

- Oui pardon, je sais...

Sa main sur ma gorge est chaude. un sourire apparaît alors sur mon visage et je m'apprêtais a le repousser pour pouvoir me relever lorsque ses lèvres tombent sur les miennes. Un hoquet de surprise me prends mais ce contact résonne dans tout mon corps. Notre baiser s'enflamme et des frissons apparaissent là où passent ses mains. Un éclair de lucidité le parcours et il se redresse.  James se confonds en excuse. a mon tour, je me redresse, les joues rosies par la gêne.

- Non c'est moi... Pardon...

Nous nous excusons chacun notre tour tel des enfants de 5 ans. Je baisse le regard et serre mes mains entre elles. A vrai dire, je ne sais même plus quoi faire de moi même. il me lance une serviette que j'attrape et m'éponge aussi. Malgré notre baiser j'ai l'impression que quelque chose s'est brisé. Il y a une certaine distance maintenant.

- Okay,  soufflai-je, merci...

Demandant pas mon reste, je file quatre à quatre dans les escaliers. J'arrive dans la chambre qui m'est assignée et ferme la porte derrière moi. Je jette mes affaires dans la corbeille et passe rapidement sous la douche. L'eau est chaude et détends mon corps après ce petit entrainement. Je réfléchis deux minutes et pose mes doigts sur mes lèvres. C'était tellement doux mais aussi tellement fougueux... Enfin, pas fougueux mais passionnel. D'autres images de nous s'immisce dans dans ma tête et je ferme les yeux. Mes joues me picotent.Seigneur ! Je pense à des choses étranges.

° C'est pas parce qu'il t'a embrassé une fois comme cela que ça va continuer... ° me souffle ma conscience.

Une bataille se livre dans ma tête alors que je que je m'habille. Avec l'entrainement, nous n'avons pas vu l'heure passer.Je descends alors pour aller à la cuisine et m'attaque au frigo. Ce soir, je fais du chili.  Comme cela, on change des plats typiques de chez nous. Laissant mijoter mon plat, je mets la table pour deux et attends que James vienne manger. Je le regarde et me racle la gorge tandis que mes joues rosissent.

- Tu sais...pour tout à l'heure... C'était pas désagréable.. C'était.. Même plutôt très agréable.

Je ne dis rein durant quelques minutes avant de manger un bout. Mon regard se pose sur mon assiette et celle de James.

Après le repas, je m'excuse auprès de lui pour mon absence et je monte dans la chambre. J'enfile alors une petite veste chaude pour rejoindre la chapelle du manoir. J'entre et avance doucement jusqu'à Saint Michel. Sortant des allumettes, j'allume l'encens et m'agenouille en faisant ma prière. Je l'a récite silencieusement durant une dizaine de minutes avant de me relever. En sortant, je regarde la statue puis rejoins la maison. J'ai la chaire de poule à cause de la température extérieure. Je regagne de nouveau ma chambre et change de tenue troquant ma tenue simple contre une tenue de sport. Cheveux attachés, brassière noie et leggings militaire. La séance n'a pas durée assez longtemps à mon goût. J'allume la pièce, une fois le sous sol atteint et j'attrape des bandes pour protéger mes mains. Petit échauffement et hop ! Me voilà en piste ! un sac de boxe subit mes coups durant de longues minutes. Je ne m'arrête qu'après deux heures d'acharnements intensifs et m'écroule sur le tapis, les yeux fermés, la respiration haletante et le corps en sueur. Je finis par m'asseoir en détachant ma crinière rousse. Un bruit au niveau de la porte attire mon attention.
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Mar 15 Aoû - 0:19
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Je reste tourner dos à la jeune femme, faisant mine de faire du rangement dans cette pièce propre et immaculé. Je l’entends partir et je soupire de soulagement. Je me retourne enfin et regarde la grande pièce vide. A Dhia ! Mais qu’est ce qu’il ma pris ! Je jette ma serviette au loin et passe les mains dans mes cheveux. J’ai agit comme un vrai rustre, faire passer mes pulsions avant la raison.


Je pousse une grognement de rage et retourne vers les tapis. Je me prend en grippe contre le punching-ball qui ne ma pourtant rien fait et frappe encore et encore pour évacuer toute la colère envers moi-même. Je m’épuise rapidement à cogner sans réfléchir, mes muscles sont tout endoloris et j’ai le souffle court.


- Ifrinn !


Je cris ma rage et me laisse tomber au sol sur le tapis. Je ferme les yeux et reprend doucement mon souffle. Je roule sur le côté et attrape la bouteille d’eau non loin avant d’en boire de grande gorgé. Ça fait un bien fou. J’avais besoin de me dépenser physiquement pour évacuer toute mes tensions. J’essaye de travailler sur la canalisation de ma rage depuis le massacre des miens mais c’est encore un point délicat que je n’arrive pas à endiguer…


Je me relève et remonte après avoir ranger mon bazar. Je me prend une douche express glacial et passe des vêtement confortable. C’est l’heure de dîner, je ne m’étais pas rendu compte que je temps était passé si vite. . . Je me sent mal à nouveau, je vais devoir affronter le regard de la jeune femme. Il faut que j’assume mes actes, je ne vais pas me cacher dans ma propre maison. Je soupire et descend en direction de la cuisine.


Ça sent bon lorsque j’arrive dans la pièce. Un mélange d’épice qui me donne l’eau à la bouche et qui me font oublier un instant mon mal-être. Je souris doucement à la jeune femme et termine de mettre la table avant de m’asseoir à ma table en face d’Aileen. Je me plonge dans ma petite prière mentale comme à chaque fois et remercier pour cet nourriture qu’il m’est permis de consommer lorsque la jeune femme me sort de mes pensés.


Je la regarde un brin embarrasser avant de répondre.


- C’était totalement déplacer et inconvenant de ma part. Je n’avais pas à faire cela alors que tu es sous ma protection chez moi. Une jeune fille de bonne famille...J’ai abuser de mon autorité je le regrette, c’était vraiment déplacer.


Je me plonge dans le repas dans un profond silence. Je mange sans grand appétit malgré le fait que ce soit délicieux. Le repas terminer on débarrasse et Aileen s’excuse avant de filer à l’étage. Je soupire une fois qu’elle est partie et fini de ranger. Je suis vraiment un idiot. On s’entendait bien et j’ai tout fait valser contre le mur en me laissant aller à de bas instinct.


Je remonte lentement dans ma chambre et me met en pyjama. Je me met en tailleur sur mon lit avec un livre sur la sorcellerie et place mes écouteurs pour laisser Chopin adoucir mes sentiments. Je reste comme ça un moment à feuilleté mon livre au son du piano puis je referme le livre et tente de m’allonger.


Impossible. Lorsque je ferme les yeux dans cette pièce baigner d’obscurité je repense à notre baiser et ces pensés dérive sur d’autre bien plus inavouable. Je me redresse le souffle court alors que le désir étreint ma chair et me lève. Je reste en pyjama à savoir pied nue, un bas de pyjama gris un peux large et torse nue, puis descend avec mon Ipod.


Je remet un peux de musique et me rend à la salle de sport. J’ai besoin de me défouler un peu. Je descends les marches tranquillement et me fige lorsque je pousse la porte. Aileen est là.


- Qu’est ce que tu fais ici ?


Mon ton est un poil rustre digne de mes ancêtres des Highlands. Je secoue là tête et me pince l’arrête du nez avant de retirer mes écouteurs.


- Excuse-moi. J’ai juste été surpris, je ne pensais pas te trouver ici… à vrai dire j’espérais être seul.


Je regarde la salle et hausse les épaules. Du coup je me sent un peu gêner d’être simplement en bas de pyjama. Mais bon on va tacher d’en faire abstraction.


- Mais vu que tu es là reste, la salle est grande il y a plein de place et de machines.


Je me dirige dans un coin de la salle après avoir pris une serviette sur l’étagère et une bouteille d’eau au frigo. Il faudra que je fasse une lessive et que je reprenne de l’eau, à deux ça va beaucoup plus vite la consommation. Je la regarde un instant puis lui montre l’Ipod.


- Ça te dérange si je met un peu de musique ? Avec les écouteur les tractions c’est pas top …


Je pose l’Ipod sur sa base relier à des enceinte au plafond et choisi la playlist de Lindsey Stirling. C’est parfait pour le sport. Je me dirige alors vers mes barres de traction, J’ échauffe mes épaules, délie mes muscles et c’est parti.


Je monte et je descends à plusieurs reprise avec la barre en fer, me propulsant par petit saut en tendant chacun de mes muscles. Je fais ça jusqu’à ne plus sentir mes bras et me laisse tomber au sol alors que je suis encore haut au dessus du vide. Je fini en roulade pour amortir et reste coucher deux minute le temps pour mes muscles de se remettre. Je ferme les yeux et laisse la musique m’envelopper doucement.


Je regarde rapidement la jeune femme du coin de l’œil. Pourquoi faut-il qu’elle soit aussi jolie et moi aussi faible. J’ai pourtant pas eu beaucoup de faiblesse de se genre jusqu’à maintenant malgré le fait que notre seigneur m’ait pourvu d’un corps agréable à regarder. Je le sais au nombre de regard de jeune fille qui se pose sur moi dans la rue. Jusqu’à maintenant j’étais plutôt indifférent à cela même si j’avoue aimer plaire et faire en sorte d’être toujours bien habiller, coiffer, raser.


La c’est différent et cela ne me plaît pas du tout. Je plaque mes mains sur mes yeux en grognant. Seigneur si tu voulais que je ne m’intéresse pas à ça il fallait tout faire pour au lieux d’envoyé une belle jeune femme, parfaite en tout point, vivre chez moi. Moi qui me prenais pour un soldat de Dieu infaillible, je me rend compte que je ne suis qu’un homme et ça j’ai du mal à l’encaisser.


Mar 15 Aoû - 9:13
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- Eh bien je m'entraine.

Je détourne le regard.

- Ce n'est rien, j'aurais dû te demander c'est vrai...

A sa demande, je secoue la tête. Il fait ce qu'il veut. La musique ne me dérange pas. J'apprécie même le fait de pouvoir écouter The arena, Master of Tides ou encore Rountable pendant le sport. Néanmoins, je le regarde grimper ses barres de tractions. Au bout d'un moment, il se laisse tomber au sol. Je el rejoins lorsqu'il émet un petit cri de frustration

- Hey...

Je me risque à caresser ses cheveux. Mon regard se perds dans la contemplation de son visage.

- Arrête de te torturer l'esprit comme ça. Je vois bien que depuis ce matin ça ne va pas. Et je ne veux pas que tu te sentes mal par rapport à cela. Ne te rends pas malade pour un baiser...


Je souris et ébouriffe sa tignase.

- Ne change rien...

Alors, je me penche et l'embrasse à mon tour. Je reste douce, prévenante dans mon geste. En même temps, je caresse sa joue et, lorsque je me redresse, je croise son regard vert.

- Et puis même si nous sommes au service de Dieu pour débarrasser le monde des créatures qui macule ce monde, nous restons un homme et une femme.


Je me relève et tends la main pour le relever aussi. une fois fait, je me détourne en attrapant ma bouteille d'eau pour remonter. J'atteins ma chambre et prends ma douche. Une fois que je sens bon et que je suis propre, j'enfile un peignoir et descends la pièce commune : le salon. J'approche la bibliothèque et cherche un livre sur les loups. J'en trouve un et m'appuie contre le bois du mobilier avant d'ouvrir les pages anciennes. J'aime l'odeur des vieux bouquins aux pages jaunies. Cela me rappelle ma maison d’Écosse. Je feuillette me concentre un moment en me glissant dans le canapé. Puis j'abandonne et pense a James, à ce que ej lui ai dit. Mais pourquoi j'ai dit ça ? Seigneur ! Certes je ne veux pas que notre complicité change même si quelque chose doit évoluer. Mais dit comme ça.. Je suis une cruche finie !! Puis notre baiser me revient en mémoire. Il avait, une nouvelle fois, les lèvre chaudes. Ce contact a le don de me réconforter d'un certain côté. Sa présence près de moi , son regard, ses gestes... Tout en lui me rassure. Et c'est la première fois depuis longtemps que je me sens vraiment en sécurité. Je suis trop absorbé dans mes pensées pour faire attention aux bruits alentours.
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Mar 15 Aoû - 12:11
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Je reste allongé au sol le bras sur mon visage alors que j’entends la jeune femme approcher. Je n’ai pas spécialement envie d’entendre ce qu’elle a à me dire. Mon côté ourse solitaire réclame juste que l’on me fiche la paix ainsi que repos et solitude pour mettre mon pauvre esprit en ébullition à plat et pouvoir réfléchir en paix. J’inspire à fond et me tend un peu alors qu’elle touche mes cheveux. Je crois qu’elle ma pris pour un chat à me caresser comme ça…


Je ne suis pas quelqu’un de très tactile. Ce n’est pas vraiment dans ma nature de faire des câlins et ce genre de papouille même si j’ai appris à me laisser faire au contacte d’une enfant briser. Ce n’est pas des moments très confortable pour moi, je lutte intérieurement pour ne pas rouler sur le coter et me mettre hors de porté. Rester ainsi en position de faiblesse et me laisser toucher par une autre personne alors que j’ai passer ma vie à travailler sur le fait d’être intouchable, n’est vraiment pas quelque chose de naturel chez moi.


Je lui jette un regard morne par dessus mon bras alors qu’elle continue ses papouilles de chat et qu’elle me dit que j’en fait trop pour un baiser. Je serre les dents.


Je m’en fou du baiser. C’est ce qu’il implique et engendre derrière qui me gène. Un baiser dans la simple action c’est simplement des lèvres qui se touche. Un simple contacte physique comme des doigts qui s’enlace ou une caresse dans les cheveux.


Le problème du baiser c’est tout ce qu’il y a derrière et tout ce qu’il signifie… L’attachement.


Je grogne alors qu’elle ébouriffe mes cheveux et retire mon bras pour lui demander d’arrêter ça tout de suite mais je suis stopper net dans mon élan lorsqu’elle me donne un baiser. Je reste figé un instant avant de frémir doucement et de me laisser aller à la douceur qu’elle m’offre.


Elle rompt le baiser et se relève légèrement, me parle de sa voix douce en évoquant Dieu et notre mission pour nous ramener à notre condition d’homme puis se lève en plein avant de m’aider à faire de même.


Je la regarde partir et disparaître de ma vue alors que ces mots tourne encore en boucle dans ma tête. Je pense que ces paroles se voulais rassurante. Elle cherchait simplement un moyen pour dédramatiser une situation qui ne l’était pas mais en le faisant d’une manière glissante et peux maîtrisé.


Parler de Dieu dans cette situation ne me rassure pas vraiment et le fait de me rappeler que je ne suis qu’un homme non plus. Je sais que c’est pêcher mais je veux être plus que ça, au dessus de ça. Au dessus de ces faiblesses qui nous ronge et nous détruise. Tout comme elle a détruit ma famille. J’ai l’impression de tomber dans une spiral sans fin, une boucle infinie, le serpent qui se mord la queue.


Est ce que c’est que qu’il doit m’arriver aussi ? Avoir une famille à moi et la voir périr ?


Non je ne permettrait pas cela. Je me battrais pour protéger les miens. Je l’ai prouver avec Camélia en la protégeant du vampire qui à tenter de l’attaquer dans la voiture… L’amour peu aussi devenir une force même si c’était totalement inconscient de ma part de sauter sur ce vampire sans tenue de combat, sans couteau, sans pieux, seulement armé de mes poings et d’un flingue avec des balles classique. Encore une fois l’amour met en danger... L’essentiel c’est que j’ai réussi à la sauver en faisant fuir l’enfant de la nuit.


Je soupire et essuie mon visage avec une serviette avant de remonter prendre une douche. Une fois propre je me décide à aller voir Aileen, lui parler et crever l’abcès avant que la situation de soit trop compliqué et tendu pour pouvoir être géré dans un contexte comme le notre.


Je frappe à sa porte mais je n’ai pas de réponse. J’attends un peu puis recommence. Rien. Bon… soit elle dort soit elle ne veux pas me parler… J’abandonne et décide de me réfugié au salon et de me prendre un verre en lisant un livre dans l’atmosphère chaleureuse du coin bibliothèque en attendant que le sommeil veuille bien de moi.


En arrivant dans le salon je suis surpris de vois la jeune rousse plonger dans un livre. J’avance sans un bruit, non pas que je veuille la surprendre mais par simple déformation professionnel. Je m’approche derrière elle en lisant par dessus son épaule.


- Ce livre est intéressant mais si tu veux quelque chose de plus complet et de plus actuelle je te conseille celui là.


J’attrape un livre plus ressent avec une belle couverture de cuire juste au dessus de sa tête.


- Le livre que tu tiens à été écris par mon grand-père à ses début lorsqu’il a fait son tour du monde. Il est… exotique avec des anecdotes sympa mais peux utile dans le domaine qui nous intéresse. Mon grand-père n’était pas vraiment un expert en Loup, sont truc c’était les sorcières. Si tu veux lire un de ses ouvrages prend celui sur les plantes et les pierres, je m’en serre beaucoup mais si tu veux quelque chose sur les loups… Je tapote le livre entre mes mains. Il y a beaucoup mieux dans celui là.


Je lui tend le livre et plonge mon regard dans le sien.


- Aileen… En ce qui concerne ce qui c’est passé tout à l’heure… Je ne suis pas vraiment habitué aux relations normal… je me suis isolé du monde depuis un moment, j’ai quelques contacte avec la paroisse mais ça reste sommaire, j’ai la petite Camélia qui m’aide autant que je l’aide de ce côté là mais il faut que tu comprenne que pour moi… c’est dur…


J’inspire à fond et me pince l’arrête du nez.


- J’éprouve… de l’affection pour toi… beaucoup d’affection. Et c’est quelque chose qui me fait peur car lorsque l’on a rien à perdre on n’éprouve pas de peur… mais depuis quelques temps j’ai une enfant à charge, je suis responsable d’elle et maintenant ça…


Je nous désigne tout les deux d’un geste de la main.


- Je suis entrain de me construire un cercle d’amour et d’affection et c’est à mille lieux de ce que j’avais prévu en quittant l’Écosse… Je pensais tomber amoureux oui, avoir des enfant bien sur ça à toujours été mon objectif, mais pas comme ça… pas maintenant… Je voulais… construire un environnement… saint et sécurisé pour protéger ma famille comme mon père na pas su le faire…


Je passe une main sur mon visage.


- Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça…


Je soupire et la regarde.


- Le fait est que… j’ai envie… que tu reste avec moi… et Camélia… j’ai envie que tu sois cette famille dont j’ai rêver… Je ne sais juste pas comment gérer ça car le danger rôde de partout et que je ne sais pas si je pourrais arriver à vous protéger toute les deux…


Je m’approche d’elle et la serre doucement dans mes bras.


- C’est pour cela aussi que je suis aussi dur avec toi pendant les entraînement… j’ai besoin de savoir que tu es capable de te défendre seule même si je ne suis pas là… tu comprends ?


Mar 5 Sep - 13:21
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Funeste présage
Si on  pensait plus à la mort, on vivrait plus en arrêtant de survivre


J'étais ocupée à lire lorsque je sens sa présence dans mon dos. Il m'a appris a ressentir la présence des autres autour de moi. Malgré cela, je sursaute quand même et le regarde prendre un autre livre. Je l'écoute parler et sourit en prenant le livre.

- Merci... je lirais les autres sur les plantes.

J'allais m'en aller lorsqu'il recommence à me parler. Mes joues rosissent et je me masse la nuque. Je détourne mon regard sur nos pieds.

- Je sais... James... Ce n'était pas... Pour te faire plier que j'ai fait ça... Je..

Un soupire m'échappe et je plante mon regard dans le sien.

- C'est si désagréable que ça ? D'avoir envie d'affection ? Je comprends que ça puisse t'effrayer, moi aussi j'ai peur.  Peur qu'il t’arrive quelque chose à cause de moi, du loup, quand tu pars en mission. J'ai tout le temps peur...

Je me mords les lèvres et secoue la tête.

- C'est parce que tu as besoin de m'en parler. Pourquoi sinon ? Et c'est important qu'on parle ensemble !

Soulevant les livres, j les déposent sur l'étagère et me laisse aller a son étreinte en caressant son dos avec douceur.

- J'apprends avec toi... Je sais qu'il me reste un bout de chemin. De l'apprentissage. Mais je vais évoluer encore et je pourrais protéger Camélia quand tu seras pas là...


Je le serre plus fort.

- Je comprends ta peur... Mais.. Fais moi confiance...


J'embrasse sa joue et le relâche. Je caresse sa main.

- Tu vas y arriver, on va tous y arriver... Okay ?

Je souris doucement et récupère les livres.

- Tu veux qu'on discute encore un peu ? Je n'ai pas vraiment sommeil... A moins que tu veuilles te reposer ?

Je reste devant lui, les bras croisés,  le regardant.

- Sinon, je vais feuilleter un moment ces bouquins...

J'attends sa réponse, dépose un baiser sur sa joue et de rejoindre ma chambre. Je me laisse tomber sur mon immense lit et ouvre le livre en humant l'odeur qui s'en dégage. Je finis sur le ventre a me perdre dans ma lecture. Vers une heure du matin, le sommeil m'emporte, tête dans les pages de livres.




Lorsque j'ouvre les yeux, mon cœur bat à tout rompre et mon corps luit sous les rayons lunaires qui balayent la pièce. Je me lève en consultant mon réveil. 5h. Pffffff.... J'enfile un gilet et descends les escaliers, silencieuse comme me l'a appris James lors de nos entrainements. Je finis dans le jardin, à faire le tour du verger, pieds nus. Je laisse gambader mon regard et essaie de me souvenir de mon cauchemar. Dans ce cauchemar, je ne suis pas moi.  Je suis dans la peau d'un animal. Il est dans la forêt, il court, le museau dans les feuilles morte... C'est un loup.  Enfin je pense... Car lorsqu'il se retourne, il voit son reflet dans un ruisseau, ses yeux sont bleus...

Je me rends compte que je me suis arrêtée et ma respiration s'est accélérée. Les yeux sont bleus ! Je retourne dans le manoir et me fait chauffer un thé. Je m'assieds dehors sur le perron et boit un peu du liquide fumant en essayant de me souvenir d'autre chose, le temps que James se lève.

(c) sweet.lips
Jeu 21 Sep - 21:34
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I'm a soldier, I'm a hunter, I'm a protector
Je te servirais sa tête sur un plateau d'argent si cela peux adoucir la peine de ton coeur
 



Je l’écoute me répondre de sa voix douce et apaisante. Elle m’expose son point de vu et une part de moi à envie de se laisser glisser dans ses idées. Sorti de sa bouche cela semble si facile, si naturel… Je comprend son besoin d’affection. Je pense que chacun de nous dans le fond à besoin d’une petite part de cette chose. Besoin de ne pas être totalement seul. Avoir quelqu’un. J’ai Camélia depuis peu et cela à titiller ce besoin d’avoir ce quelqu’un auprès de moi. J’ai ressenti un grand vide lorsqu’elle est partie pour l’orphelinat. Je pense qu’elle a réveiller ce coté si banalement humain en moi et le contacte avec Aileen ne fait que ramollir ma carapace et donner un coté guimauve à mon être ce qui est pour mon avis assez écœurant.

Le chasseur en moi sais que ce genre de vie bercer par l’amour n’est pas faite pour les gens comme moi. Je n’ai pas le temps pour ça, je ne suis pas doué pour ça. Je ne suis qu’un chasseur abîmé par tout ce qui m’entoure. Ma paranoïa me fait voir toute la face sombre et moche de notre monde. Le mal est imprégné sur notre terre et je sais que je vais passer ma vie à essayer de rendre ce monde un peu plus pur, c’est ce pourquoi je suis né, c’est ma mission. D’aucuns dirait que ma volonté de me concentré sur la chasse n’est que pur folie mais moi j’en perçois la rédemption. Protéger les autres est ma mission. Cogné du surnaturel me permet de canalisé c’est part sombre et violente en moi.

Je caresse sa joue doucement et pose un baiser sur son front. Sa peau est si douce si claire… on dirait une poupée de porcelaine… et son odeur… j’aime bien, c’est quelque chose de sucré sans être écœurant, le genre de sucrerie qui rend vite addict. Je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille et plante mon regard dans le sien.

- Va donc te coucher. On a encore pas mal de travail et j’ai passer mon quota de parole pour ce soir. De plus potasser ces livres serais une bonne chose pour toi. Ils sont vraiment instructif.

Je suis plutôt du genre taciturne quand je m’y met et je peux passer des jours à me contenter de phrase monosyllabique. Je crois que je me suis assez ouvert pour les 3 mois à venir. Elle me donne un baiser sur la joue et je la regarde sans bouger quitter la pièce. Je pense que je suis rester planter comme ça pendant au moins cinq bonne minute avant de bouger. Je suis aller me servir un verre et je me suis installer à mon bureau avec un dossier sur les loups-garou et mon ordinateur.

Je suis rester à travailler et à chercher des pistes une bonne partie de la nuit jusqu’à ce que mon mal de crâne l’emporte sur le coup des quatre heure du matin. J’ai fermer mon pc et je suis aller me coucher. Première fois depuis des lustres que je me lève après le soleil. 6H30, je me redresse dans mon lit en passant ma main sur mon visage. J’ai la tête en vrac. Je me lève et vais prendre une douche. Je crois que mon petit rituel peut prendre un jour de congé.

Une fois propre et habiller je descends dans la cuisine pour me faire un thé. L’eau est encore chaude, je tourne la tête à la recherche de la jeune femme qui partage mon toit. Rien. Je me serre une tasse et en passant vers l’entrée je repère sa flamboyante chevelure rousse. Je pousse doucement la porte et viens m’asseoir près de la jeune femme. Le temps est un peux frais pour être en t-shirt mais venant d’un pays assez froid et humide je ne m’en formalise pas, je me contente de capter la chaleur de ma tasse.

- Bonjour, bien dormi ? Tu es plutôt matinale…

Je la regarde du coin de l’œil et vois ses trait tiré par la fatigue, pas besoin d’être devin pour voir qu’elle a passer une sale nuit. Je tourne lentement la tasse entre mes mains.

- J’ai un peux avancer sur les recherches du loup-garou hier soir. J’ai quelques piste mais il faudrait que je vois ça sur le terrain et que tu jettes un œil sur les dossiers que j’ai constituer et les photos que j’ai pu récupérer. Qui sais, un visage te dira peut-être quelque chose…

Je passe ma main sur son dos, doucement.

- Tu devrais rentrer tu vas attraper froid à rester dehors… Aller viens avec moi, je crois qu’il me reste des scones pour agrémenter ce thé. On verra tout ça après.

J’hésite une seconde puis pose un baiser sur ses cheveux roux et l’aide à se lever. J’ai encore les deux partie de moi même qui se batte en duel mais je pense que je me ramolli un peu car je commence à me dire qu’il n’y a pas de mal à se laisser aller à des choses agréable tant que ça fonctionne… J’ai envie de me mettre des baffes. Ce n’est pas vraiment le moment de se montrer fleur bleu, sentimental, ou même d’essayer une approche avec une fille sachant que cette derrière viens de perdre la seule famille qui lui reste. Je me ressaisit et rentre dans la maison. Je nous sort de quoi faire un vrai petit déjeuné.



Lun 12 Fév - 16:22
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Funeste présage
Si on  pensait plus à la mort, on vivrait plus en arrêtant de survivre


Je n'eus pas à attendre longtemps. Une heure et demi après ùon réveil, j'entends James lorsqu'il s'approche de moi. Je tourne légèrement la tête vers lui et sourit.

- Bonjour, mmmh moui ça à été... Et toi alors ? Bien dormi ?

Je passe une main dans ma chevelure emmêlée.

- Je me suis réveillée a cinq heures... Je ne voulais pas me rendormir.

Il s'assied près de moi et doucement je me blotti épaule contre épaule. Je bois encore un peu de thé et ferme les yeux pour revoir mon cauchemar. Les images défilent dans ma tête. Je lâche un profond soupire épuisée. Mais je vais faire la peau à ce loup.

James me tire de ma rêvasserie et je lève les yeux vers lui alors qu'il se dresse après avoir caresser mon dos. Je prends ses mains et me lève. Son baiser sur mes cheveux me réconforte un peu. Je souris en baissant les yeux et le suit à l'intérieur. Nous rejoignons la cuisine à deux, et je le regarde fouiller dans le placards à la recherche des fameux scones. Je l'attrape par derrière et l'enlace doucement en déposant un baiser entre ses omoplates. Puis je me laisse tomber sur une chaise et passe mes mains sur mon visage. Je suis complètement H.S. Un repos réparateur serait le bienvenu. La, je regarde James sortir tout un tas de chose pour déjeuner.

- Chercherais-tu à m'engraisser par pur hasard ?

J'esquisse un léger sourire et grignote quelques trucs. Je n'ai pas très faim ce matin. Un frisson me parcourt et je détends ma nuque. Je suis toute raide.

- Après tu me montres.. Tes.. Tes dossiers sur ma grand-mère ?

Je torture une serviette en papier du bout des doigts en contemplant mon thé. De l'autre, je caresse la croix du chapelet en bois de rose et en argent appartenant à la mère de James.

- J'ai fais un cauchemar cette nuit...

J'avale difficilement un peu de thé puis je le regarde dans les yeux.

- J'étais dans la peau du loup.. Ses yeux étaient.. Bleus.. C'était étrange.. Car c'est lorsqu'il s'est retourné pour regarder dans le ruisseau que je l'ai vu.


Je secoue légèrement la tête et nous terminons le petit déjeuner à discuter de ça. Je soupire un peu et me lève.

- Je vais aller m'habiller, je reviens.  Et on va se mettre au boulot.

Je m'avance et embrasse le sommet de son crâne avant d'aller à l'étage. Je saute dans un jean sombre et un t-shirt a manche longue bleu. Chaussettes et me voilà à dévaler l'escalier après m'être coiffée.  Je le rejoins et attends qu'il m'explique tout ce qu'il ait pu trouvé ou soupçonné.

(c) sweet.lips
Mar 13 Fév - 1:51
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