Alors que je suis entrain de fouiller dans le placard je sens une douce étreinte venir dans mon dos. Je ne bouge pas et me laisse faire. Elle a besoin de repos et de tendresse, elle n’as pas vraiment dormi cette nuit… ce qui est parfaitement normal au vu de la situation. Les cauchemars sont de vieux démon jaloux qui ne nous lache pas dans ces moment là. Peut-être que je pourrais l’aider à combler ce manque, chasser ses cauchemars et la rassurer. Après tout… avec l’échange que l’on a eu hier… elle n’avait pas trop l’air contre. Mais ce n’est pas vraiment le moment.

Elle va s’asseoir à la table et je fini de trouver ce qu’il me faut. Je sort de quoi faire un vrai petit déjeuner. Scones, céréales, biscotte… Je souris lorsqu’elle dit que je cherche à l’engraisser. Je la regarde amuser, puis la table de victuaille et de nouveau elle de la tête au pied.

- Je crois que pour arriver à t’engraisser j’ai encore de la marge…

Je ris et viens m’asseoir à mon tour après lui avoir servis du jus d’orange. Je ne la sent pas très enclin à manger mais j’essaye de pousser vers elle quelques victuaille. Se laisser dépérir n’est pas une solution acceptable.  Pas pour moi en tout cas, donc je ne la laisserais pas faire sous mon toit.

Elle me parle alors de ce qui la perturbe tant.

- Oui je te montrerais tout cela après manger… chaque chose en son temps, essaye de manger un peu avant ou bois ton jus de fruit, si tu tombe dans les vapes pendant que l’on travail cela va nous ralentir.

Je la sent angoisser mais je ne réagis que de la manière que je connais, en l’obligeant à se concentrer sur sa mission pour laisser l’affectif de côté. Ça fonctionne pour moi mais je ne suis pas sur que ce soit la méthode pour elle. Dommage je n’en ai pas d’autres sous le coude…

Elle me raconte son cauchemar et je réfléchi.

- Cela ne veux pas forcément dire quelque chose de précis. Un loup avec des yeux bleu n’existe pas. Mais tu associe les yeux de ta grand-mère avec le loup-garou ce qui n’a rien d’absurde. Ce sont des point marquant et perturbant. Cela n’a rien d’étonnant que ça influe sur ton subconscient…

On fini de manger, ce qui veux dire grignoter du bout des lèvres pour la jolie rousse en face de moi. Je soupire mais ne dit rien. Je laisse couler pour aujourd’hui mais en même temps je ne vais pas la gaver comme une oie…  Je la regarde partir et fini de ranger.

Je me met ensuite dans mon bureau et ouvre tout mes dossiers sur l’ordinateur. J’attends qu’elle revienne ce qui n’est pas très long et je lui fait signe de se mettre à ma place. Je reste debout derrièere elle et me penche pour montrer les différentes chose sur l’écran.

- Alors… J’ai chercher par rapport à différentes chose. Déjà j’ai pirater les caméra de surveillance des quartiers alentour pour voir un peu le passage, à partir de la on peux repérer déjà du monde, voir les têtes connu, les suspects bref je te fait la version rapides je suis arriver à cette liste de personne….

J’ouvre un fichier avec des miniatures et des descriptions écrite à côté.

- Ces personnes là sont possiblement des surnaturels… J’ai analyser par rapport à leur activité bancaire, leur habitudes… bref… ceux la ne sont pas hors de soupçons… Parmi cette liste j’ai chercher quel pouvais être le liens avec ta grand-mère ou le vol de ses yeux… il se trouve qu’en sorcellerie en effet on utilise les yeux comme… comment dire… un peux comme une carte mémoire. Les yeux stock les images comme une caméra de surveillance, donc on a cette possibilité, mais il existe des sorts à bas d’yeux… ce qui n’est pas très courant… et la dernière… ce qui me fait pensé un peux à ton cauchemars… c’est une pratique un peux barbare qui consiste à prendre des organe saints chez une autres personne pour les implanter chez une personne qui en à besoin… par exemple implanter des yeux sur une personne aveugle…

Je clique sur une des photos avec l’aide d’un hacker et de mon sorcier j’ai pu pirater et consolider des dossiers bien étoffer.

- Ce jeune là qui fait parti des suspects… il est en parfaite santé mais… lorsque l’on regarde le contexte familiale… on vois que son père est un homme à la santé fragile et qui est devenue aveugle à la suite d’un accident domestique… J’ai pirater les dossiers médicale et tout laisse penser que ce n’était pas un accident domestique mais une attaque… peut-être une projection de poussière d’argent ou d’aconite… quoi qu’il en soit ses yeux on brûler… Je vais surveiller ça de prêt et je pense y aller part moi même mais si mes soupçons se confirme et que c'est vraiment lui le coupable… le père devrais avoir recouvert là vu depuis peux…

Je clique sur un autre dossier.

- Après j’ai ces deux gars là… probablement des loup-garou aussi. Tout les deux issus de régions différentes, pas grand-chose en communs si ce n’est les grosses quantité de nourritures souvent repérerer chez cette espèce mais aussi et surtout… les deux sont orphelins. Ils ont perdu leur famille dans des incidents tragique, crash de voiture et incendie de maison. Possiblement des chasseurs là encore… pour ce gars là…

Je montre un des deux en particulier.

- Je n’ai pas encore la confirmation… mais il est possible que ton grand-père ai participé à la chasse de sa famille… les dates et les lieux correspondent… il pourrait s’agir alors d’une vengeance… ce n’est pas impossible dans notre milieux…

Je réfléchi un moment et lui montre tout les visages.

- Est ce que l’un d’entre eu te dit quelque chose… le moindre souvenir ou intuition est bon à prendre...

J'écoute James me dire que les loups aux yeux bleus n'existe pas tandis que je picore à droite à gauche dans la nourriture.

- Je n'en sais rien... Ce n'était pas le bleu des yeux de ma grand-mère. Peut être était-ce celui du tueur ?

Je réfléchis quelques instant puis je rejoins James dans son bureau. J'inspecte les lieux du regard puis James. Il m'invite à prendre sa place sur le fauteuil. Je le remercie et m'assieds puis je concentre mon regard sur l'écran. J'écoute en même temps ce qu'il me dit et observe les photos, puis la vidéo de surveillance de mon quartier le jour où ma grand-mère s'est faite tuée. Mon cerveau bouillonne et je pense à toute vitesse. Plusieurs visages me parlent. Ce sont des gens que je croise de temps en temps dans la rue. Puis celui dont me parle James retiens mon attention.

- Comment il s'appelle ?

Son visage me rappelle tellement quelque chose. Je ferme les yeux et me laisse aller dans le fauteuil. Je souffle.

- Je suis sûr de l'avoir déjà croisé...

Puis là tout me revient. Je lève les yeux vers James.

- Il était en Ecosse !! C'était notre voisin !

Je bondis du fauteuil et fais les cent pas dans son bureau en passant une main dans mes cheveux.

- Ses parents... Enfin. Sa mère est more il y a des années et son père était tellement fragile et tellement pâle... Je sais.. Qu'il a perdu la vue à la suite d'une électrocution d'après la rumeur.. Et que mon père à tué sa mère car c'était... Une surnaturelle...

Je tremble un peu de nervosité et d'espoir. Si c'est bien lui, il peut déjà se considérer comme mort.

- Si c'est vraiment lui hein... Je vais le pulvériser, je vais le détruire comme il à détruit ma famille !

Je frappe du poing sur le haut d'un meuble, les larmes aux yeux.

- Peut-être est-ce même lui qui aurait tué mon père, ma mère !

Je sens la rage monter mais je n'explose pas. Pas ici. Pas devant James. Je prends une profonde inspiration et me rassieds pour relancer la vidéo de caméra surveillance devant chez nous. Je suis tendu au max et la j'arrête la vidéo.

- Ici..

Je lui pointe un homme assez costaud avec un sweat.

- Tu peux imprimer sa photo ? S'il te plait ?

Je le regarde à la limite du supplice. Puis je baisse les yeux et soupire légèrement.

- Je reviens... J'en ai pour deux minutes...

Je sors du bureau et descends à la salle de sport de James. Je tremble de rage, la vengeance dans les veines. Un pauvre punching ball subit de nouveau ma rage comme jamais. Une fois épuisée de frappée dedans, je me laisse aller, debout contre le mur et essuie du bout des manches les deux petites larmes qui pointent au coin de mes yeux. Les larmes viendront après que j'aurais exterminé ce loup.

Je remonte exactement cinq minutes après et je m'appuie au chambranle de la porte, les cheveux à moitié tenu par l'élastique. Mon regard croise celui de James.

- Explique moi. La technique que tu vas mettre en place pour le coincer. S'il te plaît.