Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Spanish meeting [ Derek Hale et Erzebeth Bathory ]
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Ayant parcouru le monde durant différentes époques, j’avais une maîtrise impeccable de très nombreuses langues, il m’a donc été évident que je me devais d’en apprendre quelques unes aux jeunes de ce siècle. Mais cette besogne fut bien différente de ce que je pouvais imaginer. Tout d’abord le programme m’exigeait d’enseigner certaines choses bien précise, pour l’oiseau rare que je suis ce fut une tache bien compliqué que de suivre des indications aussi strictes et infondées, c’est là le travail que j’ai choisi de faire. Dans un second temps ce sont les élèves eux-mêmes qui me troublèrent. N’ayant jamais été très proche de l’enseignement je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, j’ai toujours privilégié la recherche ou les milieux peuplés d’adultes mûrs et devoir faire face à un ensemble d’adolescent me paraissait être un jeu d’enfant, mais je me trompais. Ces gamins ne se rendent pas compte de l’importance des informations qu’on leur offre et encore moins des efforts fournis par les professeurs pour leur présenter un cours intéressant, synthétique et compréhensif. Et encore, si ce n’était que leur odieux comportement qui était à reprocher je comprendrai, mais c’est tout simplement un manque flagrant de travail que révélaient les copies de leurs derniers contrôles. Je ne peux le concevoir, l’espagnol est pourtant une langue si simple, comment peuvent-ils faire autant de fautes.
Un crayon retenant un rapide chignon et un autre entre les dents, je ne pouvais m’empêcher de soupirer face aux feuilles de ces jeunes américains sans ambitions mais avec beaucoup d’imagination, je pense faire une liste de tous mots inexistants que j’ai aperçus là. Que c’est désolant de voir tout ça. Je pensais profiter de cette heure de trou et de la salle vide des professeurs pour avancer un peu dans ces corrections et mon travail, mais à voir ces horreurs je pense que lire un bon livre est bien préférable. En jetant mon crayon sur la table je m’étirais en me décoiffant et en râlant, mais lorsque j’entendis la porte je me redressais en essayant de mettre de l’ordre dans mes cheveux, je devais toujours offrir la meilleure image de moi-même. La personne qui venait d’entrer était le professeur de sport, je l’ai déjà croisé mais bien trop rapidement pour pouvoir lui parler. Il s’appelait Mr. Hale je crois, et c’était très certainement un loup-garou vu l’odeur. Alors qu’il se dirigeait vers la machine à café je l’observais du coin de l’œil en finissant de me recoiffer. Plutôt grand et aux épaules larges, son métier paraissait couler de source à la vue de sa carrure, loin d’être disgracieux ses muscles ne faisait d’affirmer l’assurance dont il faisait preuve. Un visage anguleux et dur et une barbe de quelques jours garantissaient la virilité et l’insensibilité de cet homme, ses yeux verts quant à eux étaient tout à fait charmants mais aussi très observateurs. J’avais affaire un chef de meute. Les loups-garous m’ont depuis toujours intrigué et même si j’ai déjà été en contacte avec eux, ce ne fut pas pour très longtemps, leur odeur dégoutait Alexandre, de plus cette espèce n’a jamais porté les vampires dans leurs cœurs. Je me demande s’il sait que je suis une vampire et surtout que pense-t-il de nous, je n’aime pas la violence injustifiée et j’espère ne pas en arriver aux poings, surtout avec lui. Je ne connais aucune règle au sujet de leur meute, je me demande si un vampire pourrait en faire partie, cette idée me fit intérieurement rire.
Ven 30 Oct - 11:55
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Spanish Meeting
Feat Erzebeth Bathory
Comment voulez-vous expliquer à des idiots comment courir et bien faire du sport ? C'est la question que je me posais à chaque fois qu'une de mes journées de boulot commençait. Je partais toujours le matin, avec cette incessante impression que les élèves ne sont là que pour faire chier le monde, pour poser des questions inutiles et sans importance et surtout pour être aussi mauvais. Même courir c'est une épreuve insurmontable pour eux – enfin pas pour tous, dans chaque classe j'ai au moins quelques grands sportifs qui tirent le reste de la classe vers le haut ; peut-être pas si humains qu'ils prétendent l'être d'ailleurs – et j'ai vraiment du mal à leur expliquer que s'ils n'essayent pas de se bouger un peu le cul, ils risquent d'avoir une mauvaise note. Certains parents, d'ailleurs, se plaignent que leurs enfants ramènent toujours des mauvaises notes en sport. Je veux bien comprendre qu'ils ont des difficultés physiques mais il ne faut pas non plus se foutre du monde. Je parie que certains ne disent pas à leurs parents qu'ils sèchent les cours, qu'ils font semblant d'oublier leurs affaires de sport ou qu'ils font semblant de courir. Pour les autres qui essayent de faire du mieux qu'ils peuvent, ceux-là, je les récompense d'une jolie note – enfin, tout dépend encore du degré de leurs efforts – qu'ils ramènent, tout fiers, à leurs paternels. Et bien des journées comme ça, il y en avait beaucoup dans l'année. Des journées où les professeurs tels que moi se plaignent des élèves et inversement. Pour ma part, on dit que je fait trop courir mes élèves et que je suis pas assez attentionné et donc méchant. Excusez-moi mais, s'il daignait un peu plus y mettre de la bonne foi et de la bonne volonté, là, et seulement là, je serais réglo avec eux. Dans ces circonstances, il m'arrive souvent de péter un câble et de lancer des injures en espagnol pour que mes lycéens ne comprennent pas. Je préférais parler dans une autre langue en rétorquant des injures plutôt que de me faire renvoyer de ce lycée où « j'aime » travailler, enseigner et surtout là où on me paye bien. Et puis de toute façon, je n'ai jamais fait de réelle formation pour être professeur de sport alors bon, heureusement que j'avais été pris en un clin d’œil sans que l'on pose des questions sur mes « diplômes ». Ah et d'ailleurs, vous devez sûrement vous demander pourquoi je parle l'espagnol ? Et bien...mes parents ont des origines espagnoles ou mexicaines, je ne sais plus trop, et depuis tout petit on me parle en espagnol – ainsi qu'en anglais bien sûr puisque je suis né en Californie, à Beacon Hills plus précisément – et depuis, cela m'arrive de parler quelques fois en espagnol quand l'occasion se présente. En ce moment, ces « occasions » se font de plus en plus rare surtout que plus aucun membre de ma famille est encore en vie à ce jour. Bref. Je me perds dans mes origines et ce n'est aucunement mon but. Donc, où en étais-je ? Ah oui, à cette heure-là – c'est-à-dire vers 10h, l'heure d'une grande récréation pour moi puisque je n'avais plus cours de la matinée maintenant –, je venais juste de finir un cours de sport avec des Secondes bien en forme pour une fois, même s'il y a eu quelques petites « incidents » durant les deux heures, et je me dirigeais enfin vers la salle des professeurs, habillé en tenue de sport, chaussé de baskets noires et accompagné de mon sac à dos sur l'épaule. Quand j'entrais, une odeur étrange et reconnaissable me parvint et je me disais qu'il y avait un être surnaturel ici mais c'est quand je tourna quelques instants la tête pour ratisser la pièce que je remarquais qu'il n'y avait qu'une seule professeure – Mme Bathory si je ne me trompe pas, une petite nouvelle que je n'avais aperçu que quelques fois depuis son arrivée – et je me doutais que, bien évidemment, cette odeur devait sûrement provenir d'elle. Mais combien de professeurs sont surnaturels ici bon sang ?! Et cela ne finissait pas d'augmenter... Enfin bref, revenons à nos moutons. Au début, je ne fis pas très attention à cette femme qui était d'ailleurs un peu plus âgée que moi, et me dirigea instinctivement vers la machine à café. Je sortis une pièce de ma poche, l'insérant dans la machine avant de tripoter les touches pour me commander un cappuccino bien chaud. Une fois celui-ci fait, j’empoignai le gobelet et, me retournant vers la table où était Mme Bathory, je porta ce dernier à mes lèvres pour en boire une gorgée tout en la regardant de mes yeux verts émeraudes. Cette professeure, d'après ce que j'avais vu et ce que je voyais d'elle, est toujours aussi élégante, raffinée et gracieuse. Toujours habillée proprement, une touche de maquillage et de parfum, des manières subtiles, révélant un soin particulier à son image et une très bonne éducation – même un peu trop peut-être, laissant en moi un doute sur son espèce surnaturelle –. Je la fixais toujours puis je me mis à soupirer, me disant que ce que j'allais faire était stupide et n'était peut-être pas une si bonne idée que ça en fin de compte mais je voulais savoir ce qu'elle faisait là en quelque sorte et surtout si elle avait des mauvaises intentions. Je préfère prendre le risque pour ma meute plutôt qu'eux prenne le risque d'en souffrir. Sans poser de question et sans qu'elle s'en doute, j'allais vers elle d'un pas décidé avant de poser mon gobelet subtilement sur la table – pour ne pas non plus abîmer ses copies si bien striées de rouge – et je me pris une chaise, m'asseyant en face d'elle, le dossier à l'envers sur mon torse au lieu d'être dans mon dos. Je jeta un coup d’œil rapide à ses corrigés ; elle semblait être une professeure de langues à mon avis. En voyant toutes les fautes que faisait ses élèves je me disais : Mais comment peut-on autant être un cancre en espagnol ? Je relevais ensuite le regard vers elle, comme si celui que je venais de poser sur ses copies n'était qu'un regard anodin et sans grande importance mais plutôt un de ceux que l'on utilise pour « engager » une conversation.

- Vous vous doutez sûrement pourquoi je me suis assis à cet endroit même et pourquoi je vous parle, n'est-ce pas ? Enfin bref, ce n'est pas la question, rétorquais-je en lâchant un petit rire ironique et un brin sadique. Je relevais un visage beaucoup plus sérieux vers elle, la fixant droit dans les yeux. J'ai bien l'impression que vous êtes bien plus vielle que vous ne le laissez paraître, est-ce que je me trompe ?
dis-je, n'étant pas très fin sur ce point-là.

Je voulais juste être certain de l'espèce que je sentais, surtout pour ne pas faire de gourde et pour être sûr de mes avances. Je voulais aussi pouvoir protéger ma meute si jamais cette femme s'avérait être un danger pour eux. Et puis ce n'est pas comme si les vampires et les loups-garous se détestent depuis bien longtemps ? Ah si en fait, c'est le cas.
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Sam 14 Nov - 16:51
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Mon stylo entre mes doigts, je me replongeais dans mon travail, tout en gardant un œil sur mon collègue, ses déplacements, ses actions et ses intentions. A peine entrée dans la pièce, le professeur se dirigea vers la machine à café, encore un habitué de ce breuvage. J’ai pour ma part une relation bien compliquée avec cette boisson qu’est le café. A mon époque, sa consommation était bien restreinte et privilégié, j’eu la chance d’en goûter et pour mon entourage je n’en ai dis que de bonne chose même si ces goûts âpres et acéré me dégoutaient au plus au point. Ce n’est qu’aux files des siècles que j’ai réellement réussi à en accepter la saveur. Aujourd’hui, je ne désire pas spécialement ce bouquet d'arôme, j’ai une réelle préférence pour le thé. Même bien préparée et de bonne qualité, l’impression rugueuse qui reste en bouche ou les sensations sauvages, presque terreuse, offertes par une torréfaction trop poussées, me répugnent fortement. Néanmoins pour le plaisir de l’ambiguïté féminine qui m’habite, je signalerai qu’il m’arrive à moi aussi de ressentir un bienfait presque honteux lorsque certains jour, je laisse ce liquide brûlant empreindre une marque savoureuse sur ma langue. Pour ce qui de l’odeur je reste tout aussi partagée. De prés, le chaleureux fumet me parait être trop concentré et donc désagréable, mais si une douce flaveur caféinée habite la pièce où je me trouve ou si une personne à force d’en consommer finie par en garder l’odeur, je ne pourrai que me laisser aller à délicatesse de ce parfum épicé. Absorbée par mon débat intérieur, je n’avais pas remarqué que le professeur s’était installé en face de moi. Il avait retourné la chaise de manière à appuyer son torse contre le dossier de celle-ci et d’une manière tout à fait nonchalante il tenait son café à bout de bras en scrutant mes copies, il dût y voir quelque chose de drôle ou bien choquant. Son comportement irrévérencieux pourrait paître impoli et même déplacé, mais sur Mr. Hale tout allait de soi. Ce jeune homme avait une classe naturelle, même vêtu d’un jogging il gardait une stature et une assurance qui le mettait plutôt en valeur. Soudainement il me toisa de son regard vert. Sans lâcher mon stylo, je me reculais dans mon siège, croisais les jambes et levais un sourcil l’interrogeant du regard.
- Vous vous doutez sûrement pourquoi je me suis assis à cet endroit même et pourquoi je vous parle, n'est-ce pas ? Enfin bref, ce n'est pas la question
Un rictus se dessina sur son visage alors qu’il rit. Je restais de marbre en l’observant. A quoi devais-je m’attendre ? Son regard changea, malgré cette couleur de paix et qui pourrait inspirer les prairies bucoliques, son regard était offensif. La situation devenait sérieuse. Ce n’était pas l’Homme mais le Loup qui me regardait. Je ne tenais vraiment pas à me battre, non pas qu’il s’agisse de peur ou que je ne m’en sente pas capable, mais mes chaussures et ma jupe m’avait couté une petite fortune alors je m’en voudrai de les abîmer. De plus, Alexandre me l’a dit, je devais avoir un comportement humain, je devais devenir humaine et vivre ainsi en l’attendant.
-J'ai bien l'impression que vous êtes bien plus vielle que vous ne le laissez paraître, est-ce que je me trompe ?

L’air ahuri, je le regardais sans comprendre. J’ai été transformée à l’âge de 38 ans, il est vrai, mais cela ne me rend pas si vieille que cela, je ne suis qu’une femme mûre. Son regard resta sérieux, je compris alors ce qu’il sous-entendait. A présent une nouvelle question se posait : allais-je dévoiler ma nature de monstre ? Il aurait été stupide de ma part de la cacher, c’est un loup-garou il m’a déjà flairé. Mais alors pourquoi me le demander ? Peut-être qu’il s’inquiète pour sa meute et qu’il veut savoir à qui il a affaire. Mais il est aussi probable qu’il voue une haine à ma race et qu’il veuille m’éliminer. Quoi qu’il en soit je vais devoir faire face à ce qui arrivera. Dans un sourire charmeur je dévoilais mes crocs en ajoutant :
-Ce n’est pas correct de parler de l’âge d’une femme. Mais dites-moi, avez-vous un chien ?
Mer 30 Déc - 3:50
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Feat Erzebeth Bathory
Mme Bathory, toujours tiré à quatre épingles, semblait rester passive et de marbre tandis que je commençais à lui parler. De plus, je n'avais pas réellement l'intention de lui faire du mal pour l'instant ou bien de la provoquer mais plutôt de lui parler 'gentiment'. Je commençais alors par le fait qu'elle soit une vampire, bien que tout ceci soit sous-entendu. Je pense qu'elle avait très bien compris, surtout que j'ai l'habitude de ne pas être très doux dans mes propos mais aussi d'être direct. Enfin compris, je ne sais pas, car son air abasourdi laissait penser tout le contraire. Sûrement après quelques secondes de réflexion, elle comprit enfin le sens de mes paroles. Et bhein dis donc, elle est longue à la détente ! S'en suivit alors un petit sourire charmeur, tandis qu'elle me dévoilait gentiment ses crocs de vampire tout en me rétorquant que ce n'est pas poli de parler de l'âge d'une femme en me demandant ensuite si j'avais un chien. Évidemment, j'avais tout de suite compris le sous-entendu, bien sûr. Concernant son âge, tout être surnaturel pourrait facilement savoir qu'elle est plutôt âgée pour une vampire alors à quoi bon essayer de le 'cacher' ou bien de m'en faire la réflexion.

A mon tour, je souriais malicieusement, presque sadiquement, parlant juste après sa petite question ironique.

- Oh vous savez, de nos jours on parle de tout et n'importe, rétorquais-je en montrant mes crocs pointus et parfaitement dessinés, tranchant comme des rasoirs, dignes d'un Alpha. Oui, effectivement, vous savez, un espèce de gros chien noir prêt à vous déchiqueter en morceaux si l'envie lui en prend, ajoutais-je dans un espagnol parfait, carrément sûr qu'elle comprendra parfaitement.

Pourquoi parler en espagnol ? Je ne savais pas vraiment, j'en juste avais envie. Étant une professeure de langues elle comprendra sûrement. En plus de ça, même en parlant en anglais, je détenais un léger accent espagnol qui ne s'entendait presque pas. Mes parents ont vécu pendant longtemps en Espagne avant de revenir en Californie, m'apprenant alors à parler espagnol en plus de l'anglais courant avec lequel il me parlait sinon. Je possédais donc un bon espagnol que j'utilisais que très rarement, n'ayant pas beaucoup d'occasion pour le parler. Je me disais que parler avec Mme Bathory dans cette langue serait un peu plus drôle, bien que la situation ne l'était pas du tout. C'était même plutôt le contraire. Tout ce que je voulais savoir c'est si c'est une menace pour nous ou non. On ne sait jamais ce qu'il peut se cacher sous un être aussi gracieux que cette femme.

Je n'ai aucun problème avec les vampires, c'est même tout le contraire. J'aimerais juste à en apprendre un peu plus sur eux, j'ai toujours été curieux vis-à-vis d'eux. En plus de ça, Mlle Carew, une vampire, faisait partie de ma meute alors ça montrait bien à quel point je suis curieux. Je n'ai donc rien contre Mme Bathory et j'espère ne pas en venir à la force si jamais tout dérape, pour une raison inconnue. Je voulais juste savoir depuis quand elle était là, qu'est-ce qu'elle faisait là et surtout si elle avait de mauvaises intentions. Enfin, toutes ces questions ne seront pas posées de cette façon et je les garderais sûrement pour moi avant de savoir si c'est une bonne ou une mauvaise personne.

Je la fixais donc dans les yeux, toujours ce sourire malicieux aux lèvres, espérant ne pas tomber sur un collègue qui débarquerait à la va-vite et qui verrait nos crocs à tous les deux. Ça serait dommage de faire peur à quelqu'un ou même de devoir expliquer avec le meilleur des sérieux qu'il ne s'agit que de fausses dents, alors que ce n'est évidemment pas la réalité et que ce serait extrêmement difficile d'en faire apparaître comme par magie dans le creux de nos mains. Il faut savoir mentir mais quelques fois la vérité est tellement meilleure à entendre pour ne pas passer pour un débile.
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Dim 6 Mar - 17:01
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- Oh vous savez, de nos jours on parle de tout et n'importe

Me répondit-il d’un air naturel tout en m’offrant un sourire qui dévoilait ses crocs. Je savais avoir affaire à un loup garou, mais la vision de cette arme qui en un instant pourrait mettre fin à ma longue existence, je sentis mes zygomatiques se crisper et je sus qu’un sourire presque malsain s’était dessiné sur mon visage habituellement calme.

-Oui, effectivement, vous savez, un espèce de gros chien noir prêt à vous déchiqueter en morceaux si l'envie lui en prend

Il énonça ses mots en un espagnol courant, cela signifiait qu’il avait une certaine proximité avec la culture hispanique. Ce n’est qu’a ce moment là que l’observant d’avantage je lui remarquais une peau agréablement métissée, sa mâchoire carré et ses épais sourcils durent aussi être hérités de parents espagnol, ou peut-être mexicain. Mais son regard bien qu’intransigeant ne semblait pas avoir ce grain de dureté typiquement latino.

Il semblait aussi être soucieux d’autrui une forme d’inquiétude fraternelle s’offrait par sa réaction enflammée, il voulait me mettre en garde afin qu’il l’idée même de m’en prendre aux siens de me traverse pas l’esprit. Je n’avais à présent plus de doute, il était le chef d’une meute. Il me serait il est vrai bien pratique de l’avoir dans mon camp, cette ardeur pourrait m’être bien gênante si par malheur de l’avait pour adversaire. J’eu affronté de nombreux loup-garou durant mon existence et si à part leurs poiles et leur odeur, je n’eu guère de difficulté à les vaincre. J’exagère quelque peu, il est vrai, mais tous ces canidés ont tendances à agir avec furie et sur le coup de l’émotion, si l’on sait verbalement les énerver il est bien simple de retourner leur force contre eux. Et mon cher collègue devait certainement avoir un comportement semblable, pourtant l’intensité de son regard et la manière qu’il eut de rouler les « r », aurait bien pu m’effrayer mais j’avoue avoir ressentie une forme d’amusement. Le défi et la confrontation m’ont toujours attiré et les combats ne furent pour moi qu’un jeu, quelque peu dangereux, mais ce n’était que de simple diversement. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, je ne tenais aucunement à provoquer une dispute. Peut-être était-ce l’âge qui parlait, commençais-je à vieillir ? Cette idée me sembla être plus que ridicule, je suis âgée il est vrai mais ces années passées n’ont fait que me rendre plus sage et elles m’ont permit de mieux me connaître, il est impensable que cette soif d’aventure et d’ardeur se tarisse. Habituellement lorsque, pour m’amuser je provoquais des combats sanguinaires, Alexandre était toujours présent pour me soutenir en cas de problème. Peut-être que son manque me rends plus faible ? Bien qu’une vérité subsiste en cette idée, je refusais de l’admettre. Je devais apprendre à vivre sans lui, je n’étais rien à ses yeux et il doit en être de même pour moi.

Crocs acérés bien visible et regard acharné posé sur moi, Derek attendait de moi une réponse. Etais-je un danger pour lui et sa meute ? Il était évident qu’il n’avait rien à craindre de moi, de toute manière qu’aurais-je pu faire face à un groupe de loup enragé et désireux de me voir agonisé ? Seul à seul, mes chances de gagner étaient supérieurs à la moyenne, je pense. Mais si, par malheur, les siens venaient à s’en prendre à moi, mes chances de survies diminueraient clairement. Peut-être que le manque de mon désir de l’affronter venait de là ? Peut-être avais-je peur de mourir ? Cette idée me fit bien sourire. En ce monde une chose unique était certaine : la mort n’est rien pour moi. Et c’est cette certitude qui m’a permit de vivre aussi longtemps. Mais Mr. Hale avait une force que jamais je ne pourrai avoir : il avait une meute, une famille, ses gens qui feraient tout pour lui et son comportement prouvait qu’il était prêt à tout pour eux. Je respectais cette envie qu’il avait de les protéger et je crois que c’est bien ça que je ne voulais pas prendre le risque de détruire par un combat sans logique. Ça me paru être une évidence, j’admirais cette envie que le prof de sport de vouloir prendre soin des siens. Je lui fis donc comprendre de manière quelques peu subtil que je n’étais pas un danger pour lui mais que je ne tenais pas non plus à ce qu’on prenne pour un vampire de pacotille, je voulais qu’il me sache forte.

-Vraiment ? Dis-je en souriant d’avantage. Il doit être bien féroce ce chien, ajoutais-je en frissonnant, j’apprécie ce genre de « cerbère », ils sont toujours présent pour protéger et sauver leurs maîtres d’un potentiel danger. Si à l’occasion je venais à croiser son chemin, veillez à bien lui indiquer que je ne suis pas un danger pour lui, je ne voudrai pas prendre le risque de blesser ce fier gardien. Mais dites-moi professeur, je changeais mon ton félin pour une voix plus humaine et naturelle mais toujours aussi souriante et légère, comment se fait-il que vous parliez aussi bien en cette belle langue ?

Bien qu’amatrice de pays chaud et de culture hispanique, je choisis de lui répondre en un anglais purement américain. Je préférais nuancer mes propos, donc d’importance était capitale, en une langue plus familière au lieu où nous nous trouvions. Mais si mon interlocuteur me confirme avoir des origines provenant du Sud, j’allais me faire un plaisir de m’entretenir avec lui en ce charmant langage.
Dim 3 Juil - 13:40
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Spanish Meeting
Feat Erzebeth Bathory
Je sentais qu'elle était crispé. Je ne lui faisais peut-être pas très peur, mais bien assez pour qu'elle remette en questions ses principes. Surtout qu'en une morsure je pourrais mettre fin à sa longue vie de vampire. Son sourire étrange, me fit presque rire, mais je n'en fis rien et essayait de me contenir alors que je continuer notre discussion en un espagnol parfaitement maîtrisé. Pourquoi ne pas s'amuser un peu en sachant bien évidemment qu'elle connaissait parfaitement cette langue ? Pendant que je continuais de la fixer, elle semblait m'observer plus en détails que ce que je pensais. Voulait-elle savoir d'où provenait cet accent parfait que je possédais ? Sûrement. C'est vrai que c'est tout de même tentant de savoir ce genre de choses d'une personne mystérieuse.
Cependant, d'un autre côté, si je parlais de façon détaché c'était pour lui faire comprendre que ce danger, ce chien, c'était bien moi et que je n'hésiterais pas à lui arracher la tête si jamais elle s'approchait d'un peu trop près de mes protégés ou si jamais elle s'en prenait à eux. Je tiens à ma meute plus qu'à n'importe qui. Même si je fais croire à tout le monde qu'ils ne me servent qu'à faire croître ma puissance, je ne pourrais jamais avouer que je tiens à eux plus qu'à ma propre vie. J'ai beau faire le fier, j'aurais trop peur de perdre l'un d'entre eux mais je ne veux pas que l'on me prenne pour un faible alors je fais tout pour ne pas montrer mon attachement à ces personnes. J'ai trop d'orgueil et de fierté pour ça.

Mme Bathory avait bien compris mon petit jeu et s'y était engouffrée. Ah, qu'est-ce que j'aimais les gens aussi compréhensif. Ces paroles me fit bien rire car elle parlait de la même façon détachée que la mienne – bien qu'elle, gardait son magnifique speech américain – tout en me faisant comprendre qu'elle n'était pas un danger pour ma meute et moi mais qu'elle n'était pas non plus inoffensive, mais plutôt forte en fin de compte. Je ne voulais pas lui faire de mal mais, comme je l'ai dit tout à l'heure, je n'hésiterais pas si elle touchait à un cheveu d'un membre de ma meute.
Comprenant que nous avions trouvé un espèce de terrain d'entente, je souriais à mon tour en rangeant mes crocs progressivement. Mais d'un sourire plus hypocrite car je n'ai pas pour habitude d'afficher mon véritable sourire. Ce dernier ne me servait absolument à rien alors je n'en avais pas l'usage.

« - Je ne vous le fais pas dire...mais ne vous inquiétez pas, je pourrais le tenir en laisse si jamais vous me dîtes que vous n'êtes pas un danger potentiel pour l'instant, insistais-je sur les derniers mots en parlant en américain, mais ne croyez pas que vous ne pourriez pas finir en petit déjeuner pour lui, rétorquais-je avant d'ajouter en un bel espagnol en accentuant bien mon accent pour qu'elle puisse mieux l'entendre que quand je parlais anglais : Et bien, chère Madame, mes parents et moi-même avons vécu pendant très longtemps dans ce pays beau et chaud qu'est l'Espagne. Mais je vous prierez de garder ça pour vous, je n'aimerais pas étaler ma vie à tout le monde. »

Je ne savais même pas pourquoi je lui disais ça, mais ça me faisait rire de tenir ce genre de propos avec une personne que je connaissais à peine. Et puis, de toute façon, qu'est-ce que j'ai à y perdre ? Rien du tout. Je savais qu'elle tiendrait sa langue et puis, que quelqu'un sache ou non que j'ai passé une partie de mon enfance en Espagne, ne changeait pas grand chose à ma vie.
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Mar 23 Aoû - 16:05
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Cet honorable chef de meute avait dût saisir mon message car en un instant il fit disparaître ces terribles armes et m'offrit à la place un sourire d'acier. Mon très cher collègue ne semblait pas avoir l'habitude de sourire, malgré son rictus ses yeux restèrent aussi intransigeants. Cette dureté devait cacher une bien grande peine. Toute personne normal ressentirait à ma place de la compassion et aurait surement un unique désir : aider le professeur à soulager sa douleur afin qu'il puisse enfin offrir un tendre sourire de joie. Bien qu'étant très humaine, j’eu soudainement bien plus d’estime pour l’Homme qui en face de moi me fixait. Je ne tenais à connaître sa douleur pour le voir pleurer sur mon épaule, mais ma légendaire curiosité mêlée au respect que j’avais pour Mr. Hale firent que je trépignais à l’idée de connaître d’avantage Derek. Son sourire, plutôt charmant, toujours sur son visage, il me répondit que si je n’étais, comme je le disais, pas un danger, je n’aurai pas à craindre une quelconque confrontation. Il me l’énonça bien sûr au moyen de cette douce métaphore canine que nous avions agréablement adopté. Avec un sourire amusé, je soupirai dans un geste exagérément théâtral. Mais il insinua de son ton strict que je devais tout de même le craindre. A ces paroles je voulu lui faire remarquer que seule une réelle confrontation nous indiquerait qui finirait en pâture à l’autre, mais trouvant que ces paroles semblaient être légèrement provocante, je préférais hausser les épaule d’un air enfantin.

-Et bien, chère Madame, mes parents et moi-même avons vécu pendant très longtemps dans ce pays beau et chaud qu'est l'Espagne. Mais je vous prierez de garder ça pour vous, je n'aimerais pas étaler ma vie à tout le monde.

Dans sa chaude voix, je cru percevoir l’amour qu’il avait pour ce pays qu’il évoquait. Et cette soudaine confession m’étonna légèrement. Ainsi mise dans la confiance je me sentis à la fois honorée mais aussi gênée, par ma question j’avais, sans le vouloir, égratigné (pour ne pas dire détruit) cette limite qui existe entre le milieu professionnel et personnel. Enfin la connaissance de nos natures respective limite déjà nos interactions professionnelles. Bien sur, bien que j’apprécie la confiance qu’il venait de m’offrir je ne comptais pas non plus le lui signaler. La considérer comme normal et évidente pousserait peut-être le professeur à me parler d’avantage de lui. Ainsi imaginer Mr. Hale lorsqu’il était enfant, entouré de deux parents aimant, m’attendrit et aiguisa ma curiosité. Je fus aussi enjouée à l’idée de pouvoir communiquer en espagnol. Dans un mouvement félin, je me redressais en passant une main dans mes cheveux et en faisant signe au professeur de ne pas s’inquiéter de l’autre.

-Je n’aime pas les commérages vous savez. Avec un regard intéressé je continuais, vous semblez beaucoup aimer l’Espagne. Bien que je vous comprenne, vers où vont vos préférence ?
Jeu 25 Aoû - 4:15
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