Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Sans tracas | En cours
Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Meh;
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
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Sam O. Wallace


Sans tracas

Samuel O. Wallace & Russell Palicki


En ce doux dimanche de fin octobre, me voilà prêt à rentrer au travail pour un chiffre de 16 heures à en venir. J’ai passé la journée en forêt avec ma douce et magnifique Lia, celle qui ensoleille mes journées actuellement avec le boulot qui est un peu exigent dû au manque de personnel, et après une petite sieste en fin de journée pour pouvoir être apte à faire mon chiffre de nuit ainsi que celui de jour, c’est avec un goût amer dans la bouche que je fais mon entré sur le département de chirurgie pour mon quart de nuit. Je suis de garde avec une collègue qui ne m’apprécie que très peu, pour une raison qui m’est encore inconnu, je réprime un soupire en voyant son nom sur l’horaire interne. Heureusement, l’auxiliaire qui est jumelé avec nous est Julia, une fille avec qui j’ai déjà souvent travailler et nous sommes un duo très efficaces ensemble. Je Je m’installe sur l’une des chaises.. enfin, l’un des petits tabourets roulant du poste afin de prendre le rapport de celle qui quitte pour me céder sa place. J’écoute attentivement ma collègue m’énumérer en quelques phrases mon petit nombre de patient, ce que je dois surveillez versus le positif/négatif de son quart vis à vis ceux-ci. Elle me mentionne que la dame dans le 36-B était légèrement fiévreuse et était incapable de dormir dû à la douleur, un calmant lui a donc été administré il y a environ 30 minutes. J’hoche la tête, me contente d’acquiescer et soupire lorsque sonne les coups de minuit.

Après un survol rapide de mes tâches à effectuer auprès de mes patients, je me dirige vers la chambre de la dame afin de me renseigner sur sa douleur. Cette dernière, petite veilleuse d’allumer à son chevet, observe l’extérieur de par la fenêtre. Après m’être présenté à cette dernière, j’observe adroitement son état post-opératoire tout en lui demandant comment ça va désormais niveau douleur. Cette dernière ayant subi une appendicectomie d’urgence dans l’après-midi, restera avec nous jusqu’à demain en matinée si tout vas bien. Les mains sur le rebord de son pied de lit, je m’apprêtais à quitter sa chambre lorsqu’elle m’interpelle d’une petite voix pour me remercié d’être passé la voir. Je lui mentionne que ce n’est rien, que c’est normal et termine la tournée de mes patients pour m’assurer qu’ils sont tous bien. De retour au poste, Julia et celle qui est froide envers moi discutent de produits de beauté. Silencieux, j’inscrit mes notes. Je sens que cette nuit va être longue… Et de défaite, elle fut effectivement longue, jusqu’aux petites lueurs du soleil. Après une petite course contre la montre pour effectuer les prises de sang à ceux le nécessitant ainsi que mes changements de pansements, j’attend que celle qui prend ma relève arrive afin de changer de département et aller prendre la relève en médecine de jour.

« Oh bon sang, tu es la meilleure Elliott ! »

Cette dernière m’attend avec un café fumant.

« Quand j’ai vue que tu étais sur l’horaire avec moi, je me suis dit que je me reprendrais pour notre dernier quart de soir.»

Je remercie ma collègue tout en acceptant le chaud liquide à l’odeur exquise. Après un début de journée assez diversifié niveau rendez-vous, le prochain sur ma liste est un homme pour un rendez-vous de routine. Ponction veineuse, examens du systèmes respiratoire et d l’abdomen. Comme je ne vois nul part si ce dernier vient pour un soucis, je me note à moi-même de lui demander lorsque je le rejoindrai dans la petite pièce , dont la seul fenêtre comporte un rideau fermé. Je termine de remplir un papier pour le dernier client qui doit aller passer une radiographie et entre dans la salle où se trouve le prochain avec un sourire aux lèvres.

« Mr. Palicki ? Bonjour, je suis Samuel, infirmier. Comment allez-vous aujourd’hui ? »

Je dépose mon cartable avec mes feuilles sur le comptoir et m’assoit sur, surprise, un autre des ses petits tabourets roulant pour rejoindre noter copain, une machine à signe vitaux positionnée à mes côtés, stéthoscope au cou.

Mer 2 Nov - 1:21
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Russell Palicki
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Russell Palicki

Sans Tracas

Feat. Sam O. Wallace

Il y a presque un quart de siècle, Miro avait réussi à me convaincre qu’il me fallait prendre des assurances médicales, aussi rapidement que possible. Il disait que c’était une nécessité pour les gens de ma constitution. Comprendre ici les humains qui ne savaient pas se faire pousser de crocs, qu’ils sachent ou non user de tours de magie. La condition que j’avais posée était qu’il s’occupe de me trouver quelque chose qui avait du bon sens, compte tenu à la fois de mon âge et de notre mode de vie à moitié nomade.

Je me souviens encore de ma première entrevue médicale, celle pour dresser un bilan initial, ou qu’en sais-je encore. On m’avait posé des questions. Trop nombreuses; trop intrusives : j’avais failli claquer la porte de la salle trop blanche au visage de cette femme trop fatiguée. C’est peut-être ce dernier point qui m’avait fait accepté mon calvaire avec une patience toute relative. Les réponses étaient arrivées, grinçantes, entre mes mâchoires réfractaires.

Je n’avais pas remis les pieds dans un cabinet médical pendant quelques années, jusqu’à ce que des douleurs au dos me prennent d’assaut, puis quelques autres babioles encore. C’est il y a sept ans que mes examens de routine ont eu le malheur de débuter, et Miroslav veille au grain : il s’assure que je n’en rate aucun, avec la même assiduité que lorsqu’il était question d’assister aux rencontres de parents des gamins. Et dire que c’est toujours lui qui passe pour le parent cool! Si j’avais cru auparavant que les questions personnelles étaient intrusives, ce n’est rien en comparaison aux vérifications d’usage pour un homme de mon âge.

J’ai hésité à laisser ma montre à la maison : l’hôpital fait partie de cette étrange catégorie d’endroits où l’on sait à quel moment on y entre, mais jamais quand on en sort. Miro me dépose en ville avant d’aller rencontrer un ami pour un café et une partie de j’en-sais-trop-rien. Je me suis donc retrouvé à marcher vers l’hôpital, pour arriver avec plusieurs minutes d’avance à mon rendez-vous. On m’a indiqué la salle d’attente où je me ferai vieux, ma liseuse à la main, jusqu’à ce qu’une préposée m’indique d’aller attendre dans la salle E. Je range le livre électronique dans la poche de ma veste, la retire et me dirige vers cette salle identique aux autres. Comble de luxe, j’ai droit à une fenêtre, aujourd’hui. L’odeur intense d’aseptisation qui y règne rendrait définitivement mon mari malade. La pensée me sort un sourire mental, et je reste impassible, à attendre que le personnel médical daigne se souvenir de mon existence.

Les mains jointes sur mes genoux croisés, ma veste accrochée à mon avant-bras, je lève à peine le regard vers ce Samuel qui vient s’occuper de moi. Je ne confirme pas mon identité : c’est inutile dans ces circonstances où j’aurais simplement rectifier le tir s’il ne s’agissait pas de moi.

« Bien. »

J’entends la voix de mon Freddy dans mes oreilles. Politesse, me dirait-il. Faire la conversation. Ça et que le gamin est mignon. Je ne sais pas comment il fait pour avoir toujours l’oeil du dragueur, à notre âge.

« Et vous, Mr… Infirmier ? »

Mon humour ne plaît pas à tous. Soit il comprendra, soit il me croira dément de penser qu’il s’agit bel et bien d’un nom de famille, soit il me pensera simplement froid. Ou d’autres choses, je n’en sais rien. Notre interaction ne durera que quelques minutes, alors quoi bon m’embêter d’apprendre que c’est Samuel qui s’est occupé de moi?

Je glisse ma veste sur mes genoux afin de libérer ma main pour rouler la manche de ma chemise, en préparation à l’examen qui m’attend. Je jette un regard en coin à l’appareil. Miro tient à ce que je consigne ces valeurs, pour la postérité. J’ai songé en faire un ouvrage de menuiserie, pour le taquiner, mais l’inspiration ne me vient pas. Ce doit être parce que le sujet est si passionnant.

« Simonaque! »

Ma veste a glissé au sol et le son dur qui s’en est suivi me fait craindre le pire pour mon gadget électronique. Je laisse tomber ma manche pour reprendre mon bien par terre.

Mar 22 Nov - 2:29
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Samuel O. Wallace & Russell Palicki


De l’atmosphère étrange qui règne dans la petite pièce où nous sommes, je ne saurais dire lequel de nous à le moins envie d’être là. J’ai accepté ce 16 heures consécutifs à contre-coeur, seulement parce qu’une collègue était dans le besoin et que sinon, je sais que ça aurait tourné en TSO. Suite à ma question des plus banal afin d’engager la conversation, mon client me renvoie la pareil. Un fin sourire étire sur mes lèvres. Il est rare que les gens nous demande comment nous, nous nous portons. Em règle général, les gens ce présente à l’hôpital parce qu’ils ont petit bobo par ci, un petit bob par là. Et lors des rendez-vous de routine trimestriel, voir annuel… les gens n’en ont que faire de la personne qui les traitent avant le médecin.

« Bien, merci Mr. Palicki.

Je n’observe pas le patient retirer sa manche et la descendre en bon petit samaritain bien driller des visites, et je me lève pour aller chercher un autre brassard, celui étant après la machine à signe vitaux ayant servis à un bras pédiatrique juste avant. Je l’entends pester et me retourne immédiatement, ne sachant si je dois sourire ou demeurer neutre. Retournant auprès de Mr. Palicki avec un brassard à la bonne grandeur, je m’exprime tout en interchangeant les deux objets.

« Souhaitons que votre téléphone n’ait pas tombé directement sur l’écran. »

Après qu’il eut ramasser ce dernier, je lui fais un fin sourire et continu de déblatérer mon blah-blah si je ne veux pas prendre trop de retard dans les rendez-vous.

« Pouvez-vous retirer votre bras de votre manche, s’il vous plait ? Je vais pouvoir prendre votre pression ainsi que votre température en même temps. »

J’installe le brassard autour du bras de monsieur pour ensuite lui enfiler le thermomètre sous la langue, lui demandant de bien fermer la bouche. Ça ne prend que quelques secondes que déjà j’ai un résultat. Je fait tourner mon petit tabouret pour jeter l’embout de plastique dans la poubelle et attend que la machine ait terminer de prendre ses mesures. J’observe rapidement les données, qui me semblent être toute normal si ce n’est que le tension est légèrement haute, peut-être un petit stress de l’hôpital ? Ou un début d’HTA non diagnostiqué ? Je pose mes mains sur mes genoux et fronce un peu les sourcils.

« Je comprend que vos rendez-vous sont dû à vos douleur au dos, comment ça va de ce côté là dernièrement ? Est-ce que la douleur ce gère bien, s’endure ou c’est pire qu’à l’habitude ? »

Un rapide coup d’oeil à ma feuille de note ainsi qu’au résumé des antécédents de Mr. Palicki me rappel que le médecin désire avoir une formule sanguine complète pour s’assurer que le tout est normal de ce côté là également. J’attend la réponse de mon client tout en allant chercher le petit chariot pour les prises de sang afin de l’avoir à porté de main. Je pose mes mains sur les extrémités de mon stéthoscope, tendant le centre de couleur bourgogne, que je fais glisser pour ne tenir que dans une seule main. J’affiche un petit sourire de côté, plus vite vous coopérez Mr. Palicki, plus vite vous rentrer chez vous et plus vite je passerai au travers de cette liste de rendez-vous.
Mar 6 Déc - 2:55
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Feat. Sam O. Wallace

D’un geste vif et empreint de toute la délicatesse dont je suis capable, je me saisi de l’objet au sol. Un grincement passe mes lèvres alors que mon dos proteste avec vigueur. À vu d’oeil, le cellulaire ne semble pas être en trop piètre état. Je vérifierai plus tard : l’infirmier Infirmier me presse doucement. Je glisse le bidule électronique sous ma cuisse et m’affaire à rouler à nouveau la manche recouvrant mon bras. J’ignore sa prière, bien qu’elle soit gentille davantage que polie, et me contente de soupirer au commentaire suivant. Je déteste faire prendre ma pression. Je ne sais jamais si je dois laisser mon bras se contracter par réflexe ou, au contraire, le forcer à rester relâché.

Je me retrouve avec la sonde froide son mon organe gustatif pendant que le brassard se gonfle comme un paon. Je déteste cette impression d’être à la fois vieux et impuissant, aussi furtif soit-il, et accueille avec bonheur la libération de ma bouche. L’instrument termine bientôt sa routine et je sens ma liberté entièrement retournée. Je déroule sans attendre la manche de ma chemise pour recouvrir un avant-bras tacheté de tâches de rousseurs et de marques de vieillissement.

Le personnel soignant m’assaille de nouvelles question, et je réponds sans hésitation, lui coupant presque la parole.

« Oui. »

Enfin. Quelle était la question? Elle me semblait bien complexe pour une si courte réponse. Il était question de mon dos, je crois.  Je ne peux qu’en déduire, vu les circonstances de notre rencontre, qu’il veut une petite mise au point de mon état.

« C’est plutôt égal. J’ai de plus mauvais jours, parfois, mais la douleur n’est toujours pas intolérable. Mon mari me fait parfois des massages, pour aider. J’ai trouvé une chaîne sur  Youtube. Je tente d’éviter les ibuprofènes autant que possible.»

Je crois ne rien avoir oublié. Miro m’a préparé à ce genre de questions, et j’ai la liste des médicaments que je prends sur le calendrier de mon portable, au cas où. Ma gorge me semble sèche, mais je ne suis pas suffisamment stupide pour demander un verre d’eau à l’infirmier assurément débordé qui s’affaire déjà. Je hausse un sourcil en m’étirant le cou pour mieux voir ce dont il s’agit.

« Ah oui. La prise de sang. »

Je roule une troisième fois la manche de ma chemise en roulant des yeux. Je ne crois pas être particulièrement fermé à cet acte médical, dont je me doute que bien peu éprouvent du plaisir à subir. Mon regard glisse sur le stéthoscope dont s’est armé Infirmier. Je fronce les sourcils, yeux plissés.

« Ou devez-vous écouter mon coeur? »

À d’autres, plus âgés, j’aurais fait une petite vanne pas terrible, mais les jeunes de nos jours sont agressivement dépourvus de tout humour qui ne soit pas entièrement aseptisé. Définitivement, il vaut mieux lui dire que mon muscle cardiaque est déjà pris, ou même absent.

Le sourire de l’infirmier me déplaît grandement. J’ai bien envie d’envoyer balancer toute trace de narquoiserie de son visage jeune et fatigué. Je parviens toutefois à me ressaisir avant de relâcher ma garde. Je pense aux questions de Freddy dans de tels circonstances : rien de bien ne sortira d’un commentaire assassin; c’est un inconnu; et je ne resterai plus très longtemps. Certes, il s’agit davantage de mon interprétation de ses conseils diplomatique que d’une mise en application directe, mais ça suffira pour l’instant. Je lui souris plutôt, aussi platoniquement que mon visage inexpressif le permet sans le moindre effort de ma part.

Sam 31 Déc - 1:48
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De tous les endroits où j’aurais voulu être en ce moment, je ne pense pas que mon lieu de travail arrivait en premier de la liste, non. Mais bon, je suis ici parce que j’ai accepté ce temps supplémentaire et non parce qu’on m’y a contraint, fautes d’employés. Alors je ne peux pas vraiment me plaindre, et puis c’est payant, à quoi m’en faire ? Je souris tandis que mon client s’empresse de répondre à mes questionnements, tâchant de ne pas me faire attendre trop.

« Et pourquoi ça ? Demandais-je aux suites du fait que l’homme dise vouloir éviter le plus que possible les ibuprofène. Il est bien rare de voir des gens censé qui évite la médication. Et ces massages, ils vous aident ?»

Je me concentre ensuite sur le reste des choses et me prépare pour sa ponction veineuse, et retire mon stéthoscope de mon cou. Ce dernier me questionne à savoir si je dois écouter son coeur ou bien faire ma Pv. Je garde le même sourire poli et hoche la tête. Je vois à l’expression de mon client que mon attitude semble lui déplaire et pourtant, je ne suis ni chaud ni froid face à ça.

« Non, je n’ai pas besoin d’écouter votre coeur Mr. Palicki. »

Je dépose l’objet médical sur la table à mes côtés et au moment où ma peau entre en contacte avec celle du patient, j’y ressent une étrange énergie. Je retire rapidement ma main, évitant le regard de l’homme le plus que possible le temps de réaliser à quoi j’ai à faire. Je prend un tampon désinfectant, place un garrot autour de son bras et me concentre sur ma manoeuvre tout en essayant de ne pas montrer mon malaise, me renseignant sur ses habitudes.

« Les piqures vous font peur, Mr. Palicki ? On va essayer de faire ça vite comme ça je vais pouvoir vous libérer plus rapidement. »

Je lève finalement les yeux sur l’homme pour la première fois depuis mon premier contact contre celui-ci un coup mon aiguille dans la peau, le premier tube dans la chambre en train de se remplir. J’essais de réfléchir où j’ai déjà ressentit ce genre d’énergie en touchant quelqu’un, mais rien ne me vient… clairement, ce n’est pas un loup ,je l’aurais sentis. Et c’est encore moins un vampire, ce serait irréaliste que de lui faire une prise de sang en ce moment. Un chasseur m’ayant repéré, peut-être ? Je me mord la lèvre, inconsciemment, puis change le petit tube.
Mer 12 Juil - 3:15
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Est-ce que cet impertinent infirmier est en train de remettre ma sanité en question, juste là, devant moi? Je le fixe, les lèvres pincées.

« Par prudence. Je n’ai pas étudié la médicamentologie et je prends déjà suffisamment de pilules pour ne pas avoir envie de mélanger. Puis, les Idahoains, nous sommes faits solidement. Nous n’avons pas peur d’avoir mal. » Je sais, c’est en contradiction avec ma présence ici. « C’est mon mari qui en a peur pour moi », ajouté-je rapidement d’un air sombre. « Les massages se montrent efficaces. » Quand Miroslav reste au niveau dorsal, du moins.

Je continue de fustiger de mon regard clair l’homme au stéthoscope alors que notre échange se poursuit. Il infirme devoir posé ce disque glacial contre ma peau. Je n’en suis pas mécontent. Je conserve mon sourire, si on peut le qualifier ainsi, forcé aussi longtemps qu’il gardera cette ridicule façade de politesse. Je le laisse oeuvrer, conservant le bras mou pour qu’il ait de l’aisance à le manipuler. Je fronce les sourcils lorsque Samuel retire sa main un peu trop prestement.

« L’atelier où je travaille est très sec, M. Infirmier. J’ai tendance à accumuler la charge statique. »

Freddy fait toujours la même blague : que le courant passe toujours entre nous deux. Ça me fait sourire un peu plus franchement, l’espace d’une seconde. J’aurais pourtant cru que sur le chemin entre la maison et la voiture; la voiture et le lobby; le lobby et la salle d’attente; la salle d’attente et ici, la charge se serait dissipée. Puis, je n’ai rien senti, réellement. Les jeunes sont définitivement tous des flocons hypersensibles. Ne rien dire! Je perd mon sourire contrit pour pincer les lèvres.

Ça ne dure pas, puisqu’on m’interroge à nouveau. Je soutiens son regard lorsque Samuel me regarde à nouveau.

« Peu de choses me font peur. Le sang n’en fait pas partie. »

Tente-t-il de me rassurer en me disant qu’il compte bâcler pour pouvoir passer à son prochain patient plus rapidement? Et que je ne m’en rendrais pas compte? Je ne suis pas dupe, ni né de la dernière pluie. J’ouvre la bouche pour lui envoyer une remarque comme quoi j’aimerais mieux qu’il prenne le temps de bien faire son travail, et me prend une savate mentale de mon loup. Enfin, de ma conscience, sous forme de Miro. J’en cligne d’un œil au moment où l’infirmier change de tube. Mon attention de nouveau sur le visage du jouvenceau, je remarque qu’il se mord la lèvre.

« C’est bon? »

Je parle du goût, mais il en comprendra ce qu’il veut bien. Peut-être que c’est l’heure de sa pause et que le pauvre est affamé au point de s’en ronger les lèvres. Je ne serais pas surpris que les hôpitaux donnent des horaires de repas étranges à leurs employés.
Dim 23 Juil - 15:27
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