Un léger vent sifflait au travers de la ville en cette douce soirée à Fearwood. Il n'y avait, en cette fin de journée, aucune activité de prévue au centre-ville et malgré tout, ce dernier semblait tout de même agité en raison du beau temps. Bien que le vent, en apparence laissait certaines personnes se couvrir un peu plus que d'autre, la température aux alentours du 25 C˚ était loin d'être désagréable. Vêtu d'un jeans arborant quelques déchirures ainsi que d'un chandail à manche courte gris foncé avec un imprimé d'un vieux band rock, le jeune vampire arpentait les rues de la ville, mains dans les poches avec son air froid habituel qui lui donne un certain charme. Au vue du couché de soleil qui s'amorce tranquillement, la soirée s'annonce palpitante. Comme à son habitude, il irait sûrement flâner dans un ou deux bars histoires de se rapporter une ou plusieurs conquêtes, de quoi s'occuper de longues heures durant. Comme il était encore tôt -très tôt même pour trouver de petites perles dans un bar, il continua sa déambulation dans les rues de Fearwood, jusqu'à emprunter un chemin qui lui était jusqu'alors moins connu.
Ce dernier donnait accès à d'immense demeure, toute les unes plus grandioses que les autres. Clairement, ceux qui y résident sont de pauvres personnes, c'est sûre! Azaël n'a jamais été attiré par les grosses demeures même avec l'argent qu'il possède. Pour lui, montrer sa richesse n'a pas d'importance. Faire bonne impression par apport aux humains le laisse plutôt indifférant. Ce n'est pas pour autant qu'il ne choisis pas des appartements un peu plus luxueux, ayant suffisamment combattu la pauvreté dans sa vie. Du temps que son coeur battait toujours. Il faisait défiler ses yeux d'une bâtisse à une autre, analysant chacune d'entre elle avec attention. Le petit vampire aime bien l'architecture bien qu'il ne le laisse pas paraitre. Les demeures les plus inusités sont souvent celles qui défient le plus les lois de la construction traditionnelle. Soudainement, ses yeux se posent sur une imposante demeure, qui lui rappelle certains châteaux européens.
De celui-ci ce dégage une atmosphère chargé, une odeur exquise qui, avec une force surnaturelle surprenante, force notre vampire à se diriger en sa direction. Il lui faut bien peu d'effort pour se concentré sur la demeure et y écouter quelconques conversations il pourrait y trouver. Pour seule réponse, de la musique parvient à ses oreilles. Évidement, pense-t-il en un roulement de yeux. Mais cette réponse titille la curiosité du jeune buveur de sang, puis le pousse a observer chacune des fenêtres visibles en façade. Malheureusement, il lui faut très peu de temps pour remarquer la pièce d'où provient cette musique. Enfin, malheureusement pour ceux qui y habite, se faire épier par un vampire, ça ne doit pas être super génial. M'enfin, le jeune homme change son angle d'approche puis la vois. Cette même odeur qui lavait attiré semble être de plus en plus forte. C'est un Azaël déboussolé par ce phénomène qui posa ses yeux directement sur elle, en mouvement. Dans un ensemble de mouvements fluides, la dame bougeait, concentrée. Azaël resta planté là quelques instants, subjugué par la danse de l'humaine, mais surtout par son odeur. Il n'avait qu'une envie, et c'était d'y planter ses crocs. D'y boire son sang. Puis soudain, son regarda croisa le siens. Ça y est, il est démasqué. Mais ça, l'immortel s'en fou. Cependant, brusqué l'humaine ne serait pas à son avantage. Il serait dommage de la vidé de son sang par inadvertance, comme c'est bien la première fois qu'un mortel dégage une odeur si agréable, si attirante. Il se demande même s'il est le seul à la sentir. Dans un geste qui se veut gêné, Azaël mime un signe d'excuse et se glisse rapidement hors de la vue de la fenêtre.
D'un mouvement vif, il cherche des yeux la porte d'entré. Elle est bien difficile à manqué, aussi imposante que la demeure soit-elle. Il devrait user de son mental, cette fois pour parvenir à ses fins. Et donc, comme il lui est impossible d'entré par infraction dans la demeure d'un humain, et ça il l'avait appris à ses dépends par le passé, il se devait d'user de convivialité et de se présenter en bonne et dû forme. Ou du moins, simplement s'arranger pour être invité à y entrer. Trois petits coups lui suffirent, puis il patienta. Quelques instants plus tard, dans un léger grincement, la porte s'entre-ouvra. Il détailla d'haut en bas la demoiselle à la fine silhouette. L'odeur qu'elle dégageait le menaça de perdre son sang froid, mais il se retint et pencha légèrement la tête vers le bas, posant ses yeux dans les siens.
▻ Je, pardon. Je vous ai vue et, j'étais émerveillé par votre façon de tout mettre en oeuvre. Veuillez me pardonner.
Le vampire tends une main, mais il a l'amère impression que cette humaine ne l'invitera pas à entrer de sitôt. Il aura des petits légumes verts à manger s'il veut aller dans la cours des grands ! Mais cette odeur, AH, ce qu'elle est enivrante. À l'intérieur, le vampire bouille. Son envie de planter ses crocs dans le cou à la peau parfaite le tenaille comme à ses débuts.
▻ Je… je m'appel Azaël. C'est votre demeure ?
En prononçant ces mots, le jeunot lève les yeux sur la maison à l'allure d'un château, émerveillé. Il espère que cette petite remarque poussera l'humaine à l'invité pour le faire visiter. Il songe même à s'annoncer tel un architecte, mais le manque de connaissance en ce domaine lui serait nuisible au final. La main tendu, le marcheur de nuit attend patiemment une réponse de celle-ci.
Sam 9 Mai - 23:48
Alors moi c'est : Pearl Adkins
On m'appelle aussi : Ariane Crawford et Laeticia Baker
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Et j'adhère à l'alignement des : chasseurs
Mon métier c'est : Gérante d'une boutique d'Antiquité sous le nom de "Once upon a time", ainsi que Chasseuse de créatures surnaturelle.
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Pearl Adkins
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Azaël Hook & Sybil Harcourt
Et un, deux, trois, quatre, un, deux, trois, quatre, des pieds habillé de pointes rosé accompagner de guêtres aux couleurs argentées se posaient, sautaient, se frappaient ou encore se caressaient contre le plancher brillant et pourtant si démené au rythme de la musique. Le souffle court, contrôlé, des mouvements de bras gracieux sous toutes les positions apprise, sensuelle, délicat, tel un oiseau volant au-dessus de la scène. La musique quant à elle, entraînait la danseuse dans ses mouvements parfaitement maîtrisés, entraîner depuis sa plus tendre enfance. C’était elle, la douce et frêle Sybil au milieu de cette salle qui paraissait si immense à côté de son petit corps pourtant si puissant et empreint d’émotions en ce moment-même. La jeune française faisait littéralement vivre ses lieux, elle était la donneuse de sentiments, telle une poète ou encore une écrivaine traçant et inscrivant leurs vies, leurs histoires, leurs talents, leurs ressentis. C’était par la danse que l’Étoile se dévoilait en tant qu’artiste. La musique continuait de progresser alors que les instruments s’intensifiaient davantage. La danseuse continuait avec énergie ses mouvements, parfois plus lents, parfois plus rapides alors qu’elle tournoyait sans cesse dans la salle spécialement aménagée pour cela. Elle enchaînait des déboulés qui consistait à des enchaînements de tours rapides passant par la première et la cinquième position sur demi-pointe, des tours en l’air, pirouettes, grands battements, des termes et mouvements purement académique de la danse classique. Son corps semblait ne plus s’arrêter, son endurance était des plus impressionnantes alors que son visage décelé l’effort physique intense qu’elle produisait, inondée par d’innombrables perles salées sur celle-ci. Pourtant, rien ne semblait l’arrêter bien au contraire, cette passion, c’était sa vie, son métier, sa raison de vivre. Elle était inarrêtable.
Le son qui l’accompagnait n’était autre que le Lac des Cygnes, Introduction n°& par le célèbre et talentueux Pyotr Ilyich Tchaikovsky. Pour un danseur de ballet, interpréter le rôle du prince ou de la princesse-cygne est une consécration. Et ce ne sont pas seulement des performances physiques et techniques qui sont attendues, mais aussi une qualité d’interprétation, une capacité à incarner un personnage bien défini par Noureev. Sybil eut la chance de décrocher ce rôle peu de temps après être devenue une Étoile, en plein début de sa carrière. Même si ses œuvres étaient célèbres, Sybil avait une grande affection à ce chef d’œuvre qui avait marqué, et marquera l’avenir du ballet. Continuant sa danse folle avec grâce et force, la jeune française ne s’était pas rendu compte qu’un peu plus loin, devant sa grande baie vitrée se trouver un homme qui semblait intrigué par sa performance. Bien évidemment, ce n’était pas seulement par sa danse puisque celui-ci n’était autre qu’un vampire ayant déjà de nombreuses années derrière elle, mais cela, elle ne le savait pas encore. Ce n’était que lorsque son regard croisait le siens que Sybil s’était arrêter net sur ses ses mouvements, démontrant notamment cet effet de surprise. C’était presque effrayant en y repensant de se faire reluquer par un inconnu de la sorte dans sa propre maison. Les mains contre sa poitrine par la stupeur, la jeune danseuse s’était précipité vers une pièce où il ne pourrait plus la voir. Non pas qu’elle pouvait devenir parano en quelques secondes, elle avait simplement un mauvais pressentiment, elle ne savait guère pourquoi cela lui était étrange.
Soudain, la sonnerie de la porte d’entrée retentissait dans toute la maison. Que devait-elle ? Ouvrir, ne pas ouvrir ? Si cela se trouve, Sybil se faisait des films depuis le début et peut-être avait-elle croisé son regard par hasard alors qu’il cherchait quelque chose ? Elle hésitait pendant un petit moment en tournoyant sur elle-même, autant en avoir le cœur net après tout. Par précaution, elle s’était permis de s’emparer d’un petit couteau de cuisine, on ne savait jamais sur quoi tomber en le faufilant dans l’une de ses manches, petit et discret c’était parfait. Possiblement que sa réaction était un peu excessive, cependant, la française avait appris à se méfier de tout le monde dû à son passé, même pour les personnes avec les meilleures attentions du monde. La nouvelle habitant s’était donc doucement approcher de la grande porte d’entrée à l’allure majestueuse afin de l’ouvrir à moitié, une partie de son corps caché derrière la grande porte. Ses prunelles brillantes par la lumière extérieure reflétaient ses iris noisette alors qu’ils observaient le nouveau venu, un jeune homme assez charismatique au premier coup d’œil.
- « Bonjour… » Avait-elle peiné à révéler alors que l’inconnu lui dévoilait sa venue. Elle baissait son regard un instant avant de l’observer de nouveau, ses deux mains tenant toujours la solide porte en bois massif. Non pas qu’elle était gênée par son compliment, ce n’était pas la première fois sans apporter du narcissisme, c’était simplement… l’aura que dégageait l’homme. « Merci beaucoup. » Son interlocuteur ne semblait pas très détendu, comme si quelque chose le démangeait, ou alors était-il lui-même gêner par cette situation ? Évidemment, c’était loin d’être cette particularité, car ce que Sybil ne savait pas, était que son sang diffusait une odeur enivrante, bien plus qu’un humain lambda pour tout vampire, elle était une proie encore plus à même d’être convoité.
« Je m’y suis installée il y a quelques semaines. » En effet, cette demeure n’était autre qu’une maison d’architecte de l’ancienne époque, de nombreuses histoires traversé cette maison. Le dernier propriétaire était décédé de vieillesse et n’ayant aucun héritier, il avait été vendu par notre jeune Étoile qui avait un grand goût pour les belles maisons et sans s’en vanter, ce n’était pas dans ses cordes ce genre d’attitude, elle aimait simplement les belles choses. « Excusez-moi si je vais vous paraître malpoli et mon accueil peu chaleureux, mais c’est que je n’ai pas vraiment l’habitude d’être observée depuis ma salle de danse, c’est même un peu flippant à vrai dire... » Elle affichait tout de même un léger sourire en baladant ses yeux de droite à gauche afin de montrer qu’elle n’était pas si discourtoise. Par sa voix, l’on pouvait entendre son léger accent français, Sybil n’avait pas encore adopté l’accent dans son entièreté même si son anglais était impeccable. Son fin visage scintillait encore par ses efforts de toute à l’heure bien que son souffle avait repris une cadence normale. Elle scrutait cet inconnu avec beaucoup d’interrogation alors qu’elle attendait patiemment sa réponse face à sa remarque.
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