Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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It's not what you think, isn'tit ? | Terminé
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Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Meh;
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
Mon nombre de messages s'élève à : 541
☺ GRAPHISTE
Sam O. Wallace
Crédit (c) Azaël


It's not what you think…isn't it ?

Lia Marshall, Sam O. Wallace & Sherry Bronson (PNJ)

Les yeux petits, assis sur une chaises en salle de pause accompagnés par deux autres infirmières, j'ai l'impression que nous sommes tous trois en train de mourir à petits feux. Sans un mots, nous contemplons la salle aux murs blancs dans un silence qui en dit long. Après avoir eu abandonné Lia pour le boulot, il s'est avéré que j'ai dû aidé à l'opération d'urgence de 2 des 4 blessés graves. Ils étaient dans un état horrible, si je peux me permettre. Même si l'une des opérations s'est très bien passés et que le patient repose désormais dans un comas artificiel, je ne peux en dire autant de l'autre. Pratiquement tout le bas de son corps avait les os briser, sans oublier le fait que la colonne vertébrale a été touché et que ce dernier, avenant le cas qu'il ait survécu, il aurait été paralysé du bas du corps pour le restant de ses jours, tout ça à cause d'un ivrogne qui est venu percuté la voiture de sa petite famille. Je ne fais que songé à ce gosse, cet enfant d'environ 12 ans qui devra vivre le reste de ses jours avec un père absent, alors que le chauffard aura la possibilité de continuer à vivre, et possiblement faire d'autres victimes… Un horrible mal de tête est bien encré au niveau de mes tempes lorsque notre supérieur, elle aussi dans un état lamentable, nous félicite pour notre travail. Nous nous regardons toujours en silence, alors que cette dernière continu de nous dire que nous avons fais de notre mieux, et que ce n'est pas de notre faute, que nous devons simplement épauler la famille dans ce deuil.

Je bouge un peu sur ma chaise, désireux de placer mots mais n'en fais rien. Il doit être passé 23h lorsque cette dernière nous demande de retourner veiller aux autres patient. J'ai dû passer, quoi? Gros trop 15 minutes sur cette chaise pour laisser retomber la pression, que déjà le devoir nous appel de nouveau. Bien que j'adore mon métier et ne l'échangerait pour rien au monde, ça n'explique pas le fait que l'on ait pas le droit au repos de temps en temps. Dans un soupire, je suis le premier à me lever, me rendant au chevet de la conjointe du défunt. Sur place, je découvre un jeune homme, âgé d'au plus 7 ans, assis sur les genoux de ce qui doit être sa grand-mère.

« Bonjour Madame, Wallace, infirmier. Mes condoléances pour Mr. Smith.. »

La dame me réponds, larmoyantes. Elle m'explique qu'elle est la mère de la dame et qu'elle gardait le petit alors que ces derniers étaient allé à un match de hockey avec le plus âgé des deux. Nous discutons un bon moment, et je dépose une main sur l'épaule de la dame, utilisant mes dons d'anthropomorphe pour l'aider à dissiper sa peine, la réconfortant verbalement en même temps. Le temps file et je termine mon quart de travaille dans les alentours de 4 AM. La matinée qui se lève à peine en relativement chaude, avoisinant les 10˚C. Un coup sur le perron, je remarque que sur ma porte, une note est collé.

Sam, j'étais tanné de t'attendre et tu réponds pas au tell…. Je serai au café le plus proche, encore une fois, à attendre après toi….

S. B xoxo


Je la décolle de sur celle-ci et la relis quelques fois, incertains de comprendre ce qui se passe..Je me rends au seul café près de chez moi ouvert 24h/24h, pousse le carillons et semble chercher des yeux qui pourrait bien m'attendre. Quelques têtes sirotant un café chauds sont installés à gauche et à droite, et je remarque que le barista me pointe une demoiselle qui semble endormi, la tête couché sur le comptoir. Ses longs cheveux noirs et sa fine silhouette font accélérer mon rythme cardiaque. Plus j'avance, plus je réalise qui m'a laisser cette note. Je réveille doucement la demoiselle, qui m'accueille avec un magnifique sourire et une voix endormi.

« Hey Saaam…! »

« Sherry, qu'est-ce que tu fais ici ? »

« J'avais envie de te voir, simplement »

Elle fait une moue encore toute endormie. Je remercie le commis et aide Sherry à se redressé, l'apportant à mon domicile. En chemin, nous discutons peu. Vue de l'extérieur, on pourrait croire que j'aide une amie saoul, l'ayant embarqué sur mon dos : ça va aller plus vite et plus vite je pourrai dormir. Elle marmonne quelques mots par apport à mon uniforme, mais je ne fais que lui sourire en retour, alors que j'étends son frêle corps sous les draps. Je file prendre une douche rapide et à mon retour, cette dernière dors déjà profondément. Je m'installe à ses côtés, gardant mon bords du lit, fin prêt à dormir après cette longue journée qui avait pourtant si bien commencé en compagnie de Lia. Oh… Lia. Repenser à notre baiser m'apporte soudainement un inconfort que je ne saurais expliquer. En fait, si : c'est possiblement parce qu'une magnifique femme pour qui mon coeur bat encore, est étendu à mes côtés. Je m'endors tout de même, ne songeant plus à Lia, plus à Sherry; à plus rien. J'ai l'impression que je viens tout juste de m'endormir lorsqu'une voix me tire hors de mon sommeil. Cette voix m'appel en continu, changeant la tonalité dans sa façon de prononcer mon nom. Grommelant et m'étirant, j'ouvre un oeil puis souris à la vue de son doux visage. Elle est resplendissante, et une bonne odeur de café flotte dans l'air.

« Allez la belle au bois dormant, lève-toi ! »

Je m'étire de plus belle et remonte la couette jusqu'à mon menton. « Quel heure il est ? »

« Tard. allez Sam…il fait beau, on pourrait profiter de cette journée ! » Je roule des yeux, appréciant la chaleur que procure ma couverture et remarque l'affiche numérique du cadran qui indique 11h32. Je soupire parce que malgré le quart de travail horrible de la dernière journée, j'ai tout de même dormis un minimum de 6h et c'est suffisant. J'entends sherry crier de ma cuisine qu'elle a déjà préparer mon café. Un sourire étire mes lèvres et j'enfile un t-shirt avant de la rejoindre. Appuyé contre le comptoir, je prend une gorgée de la boisson chaude et accepte avec joie le goût amer de la caféine se faufiler dans mon oesophage. Assise à table, cette dernière souris.

« Aussi bon qu'avant ? »

« Meilleur qu'avant, lui confirmais-je en la rejoignant. L'arrière-goût du café est effectivement amer, mais ce qui s'est passé hier avec Lia l'est également. Depuis que je suis réveillé, je ne cesse de penser à mon amie qui se demande probablement comment s'est passé mon quart de travaille, alors qu'elle doit être en train de suivre ses cours au lycée. Rapidement, Sherry me change les idées et me sors de la lune.

« Sam ? Tu m'écoutes ? »

« Hm ? Excuses-moi… » Elle reprend son bavardage en m'expliquant la raison de sa venue ici. Ça allait mal avec sa mère et elle lui a dit qu'elle avait besoin d'air; résultat : elle a harcelé ma soeur Elle pour avoir mon adresse et la voilà ! Je lui souris de pleine dents, lui disant qu'elle n'avait pas changé d'une miette. Sherry avec une idée dans la tête, ah ça non, personne ne va la lui enlever. Nous discutons avec légèreté, comme nous le faisions par le passé, et en vrai, je suis content qu'elle soit là. Depuis ma dernière visite à Riverbend où j'avais passer la nuit avec  elle, mon beau-père refusant que je dorme à la maison Ô grand monstre que je suis d'avoir abandonné ma famille, j'avais vraiment eu envie de la rappeler. Mon téléphone jonché sur la table; je l'empoigne dans un petit moment de silence pour voir si je n'ai pas reçu de message du travail. Effectivement; ma supérieur me demande si c'est possible de rentrer pour un remplacement, un petit quart de 8h, soit de 14h à 22h. Je lui confirme en lui envoyant un check, sans même songer à Sherry. Ou peut-être qu'en fait, je suis un peu nerveux de sa présence, trop content et que je cherche un moyen de la fuir pour faire le point dans ma tête ? Qui sait… J'explique à la belle demoiselle que je ne pourrai passer la journée avec elle, travaille oblige. Cette dernière semble un peu déçu. J'imagine que je brise ses plans de visites improvisée parfaite et au fond, ça me fait un petit pincement.

« Tu travailles beaucoup ? » Je lui réponds que oui et immédiatement, je repense à cette petite famille dont le père n'as pas survécu. L'estomac noué, je parle de la situation à Sherry et cette dernière se rapproche de moi et vient m'enlacer, calant sa tête contre mon épaule, tentant de me réconforté en me disant sensiblement les mêmes mots que ma supérieurs : Nous avons fait de notre mieux, ce n'est pas de notre faute. Ce rapprochement me fait du bien, plus que je ne l'aurais espérer. Probablement parce que j'ai également aimé celui avec Lia. Le temps passe, nous discutons à table un bon moment et déjà l'heure d'allez au boulot arrive.

* * *

Ça fait déjà deux jours que Sher' est chez moi, et comme je travail beaucoup entre temps, elle profite de ce que Fearwood a à lui offrir seule. À mon retour de mon quart de travaille se soir-là, Sherry est confortablement installée sur le sofa, Malcom endormit sur ses cuisses. Elle caresse délicatement la tête du chat, ce dernier la remerciant à l'aide d'un ronronnement que j'entends depuis le pas de la porte. La brunette me demande comment s'est passé ma journée, puis m'invite à la rejoindre. Je m'assois un peu à ses côtés et elle vient se coller contre moi. Je la regarde sans trop comprendre, mais elle se contente de me sourire. À la télé, un film de Stanley Kubrick nous offre des scènes haute en couleur, tandis que je décide de l'abandonner pour une douche.

« Je reviens, Sher', je vais aller me laver. » Ses yeux ne me quittent pas une seconde, je le sens. Je met peu de temps à me retrouver sous la chaleur relaxante de l'eau, et, espère intiment qu'elle me rejoigne. Peut-être est-ce mal, mais il y a si longtemps que je n'ai pas eu ce genre de contact… Et comme si elle avait entendu mes pensées, elle me rejoint. Nous demeurons un moment sous la douche l'un contre l'autre, appréciant la chaleur du jet. La tension sexuelle entre nous éclate, et nous nous retrouvons rapidement dans le lit.

Le lendemain matin, c'est un soleil chaud qui vient réchauffer nos deux êtres encore endormi, alors qu'en théorie c'est journée de cours et que je devrais être levé depuis un bon moment. Le corps chaud de Sherry vient se lover contre moi. Nous échangeons quelques formalités, quelques baisées et déjà, notre jeu coquin de cette nuit semble prêt pour une deuxième partie. Vêtue de l'un de mes chemisiers bleu clair et d'une pair de petite culotte noir, la jolie demoiselle s'installe à califourchon sur moi, déposant de petits baisés un peu partout. Le jeu commence à être très chaud lorsque quelque chose cogne à la porte. Quelqu'un, devrais-je dire. Sherry tapote mon buste, me donne un rapide baisé et me souffle;

« J'y vais ! »

D'ordinaire je n'aurais probablement pas apprécié qu'elle ouvre la porte vêtue d'un simple chemisier et d'un bas, mais ce dernier est suffisamment long, pour cacher ses jolies petites fesses. Patient dans le lit, je me redresse afin de voir qui ce peut bien être. J'ai la surprise que je redoutais lorsque, dans l'ouverture de la porte, je la vois. Sherry que je sens un peu jalouse rien qu'à son ton de voix lui demande et la jugeant d'haut en bas sans toutefois abandonné son ravissant sourire;

« …Que puis-je pour toi ? »

Mar 20 Oct - 3:49
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Lia Marshall
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Lia Marshall
It's not what you think...isn't it ? [Lia Marshall et Sam Wallace]

La précédente pleine lune a prit un tour pour le moins inattendu mais finalement ce n'est pas pour me déplaire. En effet à cette occasion j'ai eu la surprise de croiser mon ami Sam Wallace sous sa forme de loup. Nos instincts territoriaux ont prit le dessus au début mais ensuite nous avons pu passer une agréable nuit à nous promener sous nos formes lupines respectives. Me sentant en confiance je lui ait ensuite montré cette maison délabrée dans les bois qui est un refuge pour les lycanthropes qui ont rejoint la meute de mon Alpha. Puis nous sommes allés nous promener ensemble pour explorer les bois, sous notre forme humaine cette fois-ci. Cela a permis de découvrir des endroits nouveaux et très beaux mais également de pouvoir discuter pendant plusieurs heures tout en y intercalant quelques petites provocations amicales. A un moment il y a eu quelques phrases ambiguës qui n'étaient pas déplaisantes mais m'ont emplie la tête de questions. Une fois revenus dans le centre-ville nous nous apprêtions à poursuivre notre route chacun de notre côté pour rejoindre nos logements respectifs lorsque un nouvel évènement est venu remettre beaucoup de choses en perspective. Sam m'a embrassée et cela ne m'a pas déplu, bien au contraire. La chaleur que je ressentais à son contact, le bien-être qui m'enveloppais en sentant ses lèvres douces sur les miennes ont été des révélateurs. Il semble en être de même pour Sam puisqu'il n'hésite pas à répondre à ce baiser avec une douceur inégalée qui s'empreint peu à peu de fougue. Sa main enlace la mienne et nous nous mettons en route en direction de son appartement tout en échangeant quelques regards de plus en plus tendres. C'est de plus en plus difficile d'arrêter ce contact entre nos lèvres et lorsque nous entrons dans son appartement je n'ai qu'une envie, sentir ses bras autour de moi. Néanmoins je sens qu'il est encore tôt pour que nous passions à l'étape supérieure pour l'instant. Mais la perspective de passer le reste de la journée en la compagnie du beau brun à goûter à ses lèvres et à faire le point sur nos sentiments est une perspective bien plaisante. Malheureusement nous sommes coupés par son téléphone qui sonne sans interruption. Sam finit par y répondre, ce qui nous laisse le temps de reprendre un peu notre souffle. Le programme de la journée change une nouvelle fois car il est dans l'obligation de se rendre à l’hôpital pour donner un coup de main puisque plusieurs blessés graves y ont été amenés. Compréhensive, je prend la direction de mon appartement après un ultime contact entre nos lèvres afin de le laisser aller exercer son métier d'infirmier.

C'est ainsi que je suis rentrée chez moi pour prendre une bonne douche et enfiler de nouveaux vêtements. J'ai encore un peu de mal à réaliser ce qu'il vient de se passer entre nous. En deux minutes nous sommes passés d'amis proches qui échangent des plaisanteries à deux personnes ne s'arrêtant pas de s'embrasser et se rendant compte des sentiments éprouvés. Je ne sais pas vraiment quel a été le déclencheur mais je sais maintenant dans quelle voie je voudrais voir notre relation évoluer. Si Sam n'avait pas fait le premier pas je ne pense pas que nous en serions là maintenant alors c'est véritablement une bonne chose qu'il l'ait fait. La journée passe tranquillement et en début de soirée je lui envoie un petit message pour savoir comment il va après cette journée de travail qui n'a sûrement pas été facile. N'ayant pas de réponse je suppose qu'il s'est endormi épuisé et qu'il m'appellera certainement demain. Pourtant le lendemain passe sans que j'ai de nouvelles et je ne peut que me questionner quelque peu. Vu comment nous nous sommes séparés hier matin je pensais qu'il donnerait signe de vie. Le lendemain nous avons cours ensemble et je m'attends à le voir arriver à tout instant, hélas le cours passe sans que sa silhouette familière ne fasse son apparition. Le reste de la journée je ne suis pas très attentive en cours et désormais c'est l'inquiétude qui prend le dessus, j'espère qu'il ne lui est rien arrivé de mal.

A la nuit tombée je me rend en foret afin de voir si le jeune homme serait à tout hasard présent à son endroit préféré ou alors au mien puisque cela a fait partie de notre promenade nocturne précédente. Mais une nouvelle fois aucune trace de lui. Le lendemain matin, tombant toujours directement sur sa messagerie je décide de me rendre à son appartement en espérant l'y trouver. Je grimpe les escaliers jusqu'à arriver devant la porte puis toque quelques coups et attend quelques instants. Un bruit de pas feutrés ne tarde pas à se faire entendre et je me sens soulagée de le savoir juste là à quelques pas et bientôt face à moi. Pourtant lorsque la porte s'ouvre c'est une nouvelle surprise qui m'attend puisque c'est une jeune femme qui apparait dans l'encadrement de la porte. Celle-ci est grande, assez fine et brune. Vêtue assez légèrement, une chemise lui fait une sorte de robe jusqu'en haut de ses cuisses. Vu la taille du vêtement il appartient probablement à Sam. L'odeur de ce dernier est d'ailleurs bien présente sur la jeune femme. Une pointe de jalousie me transperce mais je m'efforce de garder un air neutre. Le jeune brun m'a parlé quelques fois de sa sœur de qui il est très proche alors peut-être est-ce elle et qu'elle est venue à l'improviste le voir, cela expliquerait pourquoi il est aux abonnés absents depuis trois jours. Les probabilités sont minces mais je me raccroche à cet espoir pour l'instant.

-Je viens voir Sam. Qui es-tu?

A cet instant un petit grincement se fait entendre et je tourne légèrement le regard en direction de l'origine du bruit qui n'est autre que le lit dont je peut apercevoir une partie depuis la porte d'entrée de l'appartement. Mes prunelles tombent sur Sam vêtu uniquement d'un sous-vêtement et allongé sur le lit. Le voir ainsi est assez plaisant visuellement mais fait s'éloigner l'hypothèse que cette fille soit sa sœur. Je reporte mon attention sur la brune et mon cœur se sert imperceptiblement, comme si il avait déjà comprit avant mon cerveau de quoi il retourne dans cet appartement.

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Mar 20 Oct - 15:17
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Lia Marshall, Sam O. Wallace & Sherry Bronson (PNJ)

« Sherry, sa petite copine. Enfin, son ex. »

La tension semble forte, entre les deux demoiselles. À l'intérieur de moi, je me sens un peu honteux d'avoir mis Lia de côté. Mais en même temps, je me refusais à me lancer dans cette relation avec elle justement à cause de Sherry, et maintenant qu'elle est là, avec moi…. Comment lui résister ? Je sais pertinemment que je n'aurais pas dû embrasser Lia et pourtant, j'ai apprécié ce contacte intime entre nous. Mon coeur bat la chamade et mon cerveau roule à 1000 à l'heure tandis que Sherry ouvre un peu plus la porte pour laisser entrer Lia sur le paillasson. À sa posture et sa manière de lui adresser la parole, j'eu craint qu'elle ne lui répond bête et qu'elle lui ferme la porte au nez. Heureusement, je n'aime pas cette femme pour rien; elle est beaucoup plus civilisée que moi. Au loin, j'entends Malcom roucouler et s'étirer pour aller accueillir cette demoiselle qu'il connait déjà : Lia.

Je m'empresse d'enfiler un t-shirt et un jeans et sors de la chambre pour aller à la rencontre de mon amie. Sherry, dans un geste empreint de jalousie m'attrape en passant par le collet et m'embrasse fougueusement. Je reste surpris quelques secondes, alors que ce n'est pas du tout le genre d'agir ainsi venant de Sher'. Je passe une main dans mes cheveux alors que ces derniers sont hirsutes, révélateur d'une nuit mouvementé. Je sens la chaleur de mon corps augmenté alors que la gêne s'installe tranquillement en moi. Lia me fait cet effet, elle est l'antagoniste de mon malaise. Mais en même temps, je ne peux lui reprocher : c'est moi qui l'embrasse en premier et ensuite plus aucunes nouvelles, je l'ai placé aux oubliettes. Enfin….façon de parler. En l'espace d'à peine quelques secondes, le temps qu'il m'aura fallu pour m'approcher de lia; Sherry est déjà étendu dans le lit et se plaint de ma lenteur;

« Fais vite Sam… »

Son ton ce veut remplit de sous entendus, et je me sens mal pour mon amie, celle que je n'ai même pas pris la peine de répondre à ses appels ni ses messages. Affichant un air désolé, je m'excuse auprès d'elle, sentant la honte me gagner toujours un peu plus à chaque respiration.

« Je suis désolé, Lia…. De ne pas avoir répondus à tes appels…» Je ressens le besoin de me justifier. Mais en même temps; je suis un grand garçon non ? Je ne dois d'excuses et d'explication à personne. Et puis, elle n'est pas ma mère… ni même ma soeur. Pourquoi devrais-je donc avoir à me justifier ? Ah mais oui Sam… parce qu'au fond, tu l'aimes bien cette petite blonde. Elle te fait bien rire, cette Lia. Elle est charmante, elle également… Le Sam d'avant arrogant et celui du présent qui a appris à voir ses erreurs se livrent un combat dans mon antre, incertain de qui prendra le dessus. À l'arrière plan, j'entends Sherry soupirer , abandonnant l'idée du projet que nous avions commencé puis elle revient prendre place à table en s'étant vêtit convenablement : un short à elle, et un pull à moi qu'elle a dû trouver dans l'un de mes tiroirs. Elle feint d'être absorber par l'écran de son téléphone, mais la connaissant bien, je sais que Sherry écoute notre conversation. Et ça m'est égale. C'est elle après tout qui m'avait dit d'abandonné la dernier fois que nous nous sommes vues. Après m'être excusé à Lia, je ne justifies pas mes actes, et je sais pertinemment qu'au fond, aucuns geste ni aucunes paroles ne suffisent pour être désolé, par expérience.

« Tu… huh.. tu aimerais prendre un thé ? Un café ? » J'admets baignés dans l'inconfort total, le gros malaise, actuellement. Je dois tenter de réparer les pots cassés, mais avec Sherry à nos côtés le tout sera beaucoup plus difficile j'en suis conscient. Surtout avec la façon dont elle s'est présentée. Je crois que nous avons tous les trois besoin de nous asseoir et d'en discuter… de discuter de ce qui s'est passé et avec Sherry, et avec Lia… Mais je ne sais pas si le coeur m'en dit; si je serai apte à ne pas succomber aux charmes de deux charmantes demoiselles. En fait, c'est un énorme problème, ça…. Si ça se trouve, je suis bon qu'à l'asile. Toujours honteux, je n'ose pas trop croisé le regard de Lia de crainte d'y voir une faille. Une faille que moi seul aurai créé en elle. Le genre de faille difficilement réparable. Je crains malheureusement la perte de ma plus proche amie.

Mar 20 Oct - 16:28
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Lia Marshall
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En arrivant devant cet appartement je me disais que c'était la fin de ces trois jours d'incertitude et que j'allais pouvoir m'expliquer avec Sam pour faire le point sur tout ce qu'il s'est passé mais également pour comprendre pourquoi il a instauré une telle distance. Est-ce qu'il a prit peur lorsque les choses sont devenues plus sérieuses entre nous? Est-ce qu'il regrette d'avoir fait le premier pas? Est-ce qu'il a changé d'avis et que c'était simplement une pulsion passagère? Je m'efforce de réfuter toutes ces hypothèses en me disant que je connais le jeune homme et qu'il n'est pas ce genre de personne. Mais tout ce bel état d'esprit vole en éclats lorsque la porte s'ouvre sur cette fille. Mon cœur comprend avant mon cerveau et le poison du doute se répand en moi alors que j'essaie de le tenir à distance. Mais lorsque la brune prend la parole mes dernières illusions disparaissent plus vite qu'une boule de neige exposée en plein soleil. Le ton qu'elle emploie me déplais fortement car à sa façon de dire qu'elle est l'ex du jeune homme on sent bien que ce n'est pas très important et qu'il y a, au contraire encore beaucoup de choses entre eux. Du coup puisque ce n'est pas sa sœur je n'ai pas à me retenir d'éprouver une animosité certaine envers elle. Au delà du fait qu'elle soit plus ou moins la copine de Sam je n'aime pas son attitude et son regard à la fois fier et qui me regarde comme une poussière dérangeante sur son chemin. Si elle était une surnaturelle je n'hésiterais pas à faire briller mes yeux pour lui montrer qu'elle ne peut pas me prendre de haut sans en subir les conséquences mais à son odeur c'est une humaine alors je suis obligée de m'abstenir. Zut.

Elle finit par s'écarter pour me laisser entrer et j'avance de quelques pas dans le salon. Cette pièce me semble à la fois familière et dérangeante vu que les choses ont énormément bougées ces derniers temps, allant d'une extrémité à une autre. Un miaulement se fait entendre et le chat Malcolm vient vers moi en ronronnant. A voir la façon dont il ignore cette brune fade je ne peut m'empêcher d'en éprouver un certain plaisir et grattouille gentiment la tête du chat pendant quelques secondes avant refaire face à cette fille dont j'ignore le nom. Du coin de l’œil je perçoit du mouvement en direction de la chambre, je crois que le propriétaire des lieux est en train de s'habiller rapidement. Autant il y a quelques instants je le trouvais beau en tenue légère autant maintenant j'éprouve un ressentiment de plus en plus grand qui ne demande qu'à se transformer en colère. Alors qu'il arrive dans le salon la brune se dirige vers la chambre sans plus rien ajouter et ne manque pas d'embrasser langoureusement Sam au passage. Je lève les yeux au ciel d'un air excédé, elle manque vraiment de confiance en elle pour se ridiculiser ainsi en allant dans de telles démonstrations en public. Mais au moins cela montre que dans une certaine mesure elle me craint et ça, ma louve en est fière. Eh oui nous en revenons au bon vieil orgueil, et alors?

Maintenant que le jeune homme est plus près de moi mes narines captent des odeurs très explicatives de ce qu'il s'est passé ici les heures précédentes et cela me donne pratiquement envie de vomir. Pour un odorat de lycanthrope c'est très agressive. Et oui bon d'accord je l'avoue il y a un peu de jalousie. Mais surtout de la colère, j'ai la désagréable sensation que le jeune homme qui m'enlaçait et m'embrassait n'existe plus. La voix trop aiguë de la brune se fait entendre et j'ai une furieuse envie de la remettre à sa place. Mais finalement après réflexion ce n'est pas envers elle que ma colère est dirigée. Oui cette fille est détestable mais c'est Sam qui est en tord à cent pour cent. On pourrait croire que c'est moi l'horrible fille qui vient troubler leur couple mais il n'a jamais mentionné avoir quelqu'un dans sa vie alors ce n'est pas moi la fautive. Aux piteuses excuses de Sam je lève un sourcil perplexe. Il ne semble même pas sincère et ne semble pas en penser un mot. J'ai vraiment l'impression d'être face à un étranger. Comment a-t-il pu changer autant en aussi peu de temps? Ou alors c'est ça sa vraie personnalité et il n'a fait que me mentir et me manipuler depuis que nous nous connaissons? Je sens ma bonne vieille amie la colère se faire de plus en plus présente.

Volontairement je ne répond rien afin de voir ce qu'il va faire ou ce qu'il va dire. Mais rien ne vient. Mon regard se fait de plus en plus dur mais cela ne semble pas du tout l'atteindre. La brune revient s'installer à proximité de nous et pianote sur son téléphone dans un bruit d'ongles très désagréable mais je suis certaine qu'elle veut simplement jouer les espionnes. Je pourrais fermer la porte pour que Sam et moi puissions nous expliquer dans une certaine intimité mais finalement je m'en abstiens. Après tout j'en ais rien à faire qu'elle puisse entendre que son copain m'a embrassée. Est-ce que cette attitude fait de moi une garce? Peut-être. Mais la je n'en ait absolument rien à faire et surtout j'ai horreur d'être prise pour une imbécile alors il est temps de laisser place à la deuxième manche et de rendre les coups. Lorsque Sam me propose de boire quelque chose c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et j'attaque en croisant les bras sur ma poitrine.

-C'est tout ce que tu trouves à dire? Tu te fous de moi? A quoi tu joues?

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Mar 20 Oct - 17:02
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Lors de ma piètre tentative d'excuse à mon amie, cette dernière m'ignore. Ça me fait mal, très mal. Plus que ce que je ne m'aurais imaginé, mais j'en déduis que ce n'est rien comparé à la colère que je perçois monter en elle. Sa posture, la froideur dans son regard et le rythme de son respire ne font que confirmer cet sensation que je perçois d'elle. Et en toute honnêteté, je la comprend même si je me refuse de l'avouer. C'est en partie pour une situation dans ce genre que Sherry et moi, nous avions rompu. Enfin…que Sherry m'avait laissé tomber. Elle m'avait vue embrasser une autre fille et tout de suite je me suis pris un verre d'alcool en pleins visage précédé d'une jolie gifle avec une force étonnante pour une humaine. Enfin, ce doit être ce qu'on appel "une femme en colère". À cette pensée, mon coeur se serre. Comment ais-je pu reproduire la même erreur, encore une fois ?! Je me sens stupide, indigne de les aimés. Je murmure un « Lia…» tandis que cette dernière m'ignore, cherchant désormais à y trouver cette étincelle que je voyais autrefois dans ses yeux. Absence totale. J'y rencontre une glace, froide et glissante.

Elle n'a pas tort de m'en vouloir, de nous en vouloir. Et bien que je n'ai pas prévue l'arrivé de sherry à Fearwood, j'aurais dû la repousser, laisser passer la nuit et lui dire qu'elle ne pouvait pas rester. Lui dire que je voyais de nouveau quelqu'un et que j'étais passé à autre chose. Mais c'est faux. Outre ma plus proche amie Lia, n'importe qui dans mon entourage pourrait vous dire que ce n'est qu'un mensonge, que je ne suis toujours pas passé à autre chose et que mon coeur habite toujours des sentiments pour cette brune à ma table. Mais il en a également pour cette blonde qui se tient devant moi, menaçant de sortir ses crocs. Je me décide à m'appliqué et utilise mes sens de loup. L'odeur d'hostilité que je capte me fais immédiatement changé d'avis : j'aurais préféré ne pas la sentir, me dire qu'entre nous, ce n'est pas si grave et qu'avec un peu de Karzy Glue, j'arriverai à fistoller le tout. Ce n'est malheureusement pas le cas et je m'en rends compte alors que la douce Lia d'autrefois à fais place à une mademoiselle Marshall que je ne connais pas. Son ton de voix me semble menaçant, quoiqu'empreint de déception. De déception envers moi, j'imagine. Elle croise les bras et je sais que j'ai été trop loin. Trop désinvolte, comme s'il ne s'était rien passé.

« C'est tout ce que tu trouves à dire? Tu te fous de moi? A quoi tu joues? »

J'entre-ouvre la bouche pour parler mais aucun sons ne sort. Elle a raison; malgré la miséricordieuse situation dans laquelle je me suis mis, je ne trouve rien de mieux à dire que quelques brefs excuses de ne pas avoir répondus à ses messages, et non d'avoir pu coucher avec Sherry. Des excuses sans réel intérêt, en fait, autant pour elle que pour moi. Et comme si la colère de Lia venait de se transféré sur moi, je sens mon rythme cardiaque augmenté et je fais quelques mimiques tout en lui répondant.

« Mais tu veux que j'te dise quoi Lia ? Que je suis désolé de t'avoir embrassé ? Que j'suis désolé d'avoir couché avec Sherry ?! J'ai pas à me justifier merde ! » Je porte les mains à ma tête, agrippant mes cheveux d'un geste vif avant de les relâcher. Le ton monte un peu et je sens le regard de Sherry posé sur nous, attentive à la conversation. Et comme si ça suffisait pas, cette dernière ajoute en murmurant pour elle même, en jugeant l'allure de Lia ; « T'es tombé bien bas Oli…une petite blonde de campagne…tss. » Je fais comme si je n'avais rien entendu alors que je continu de parler sans laisser le temps à Lia de placer mots.

« Alors dé-so-lé si j'ai pu t'offenser! » Je sens mon arrogance gagné du terrain à mesure que la conversation avance. Et comme si quelqu'un d'autre avait pris la place de moi-même… comme si l'ancien Sam était revenu, je m'avança un peu, le regard dur. Et soudain, je tourne la situation comme si tout ça était de sa faute.

« Tu savais très bien dans quoi tu t'embarquais, Marshall. T'avais qu'à me repousser. » C'était comme si je n'existait plus. À dire vrai, cette phrase ne veux absolument rien dire. La pauvre Lia… ce n'est même pas de sa faute, elle n'as rien fait. J'ai tout fait foiré. J'ai volontairement décidé de l'ignorer. J'ai volontairement décidé de garder Sherry chez moi quelques jours et j'ai également, volontairement, pris toutes les décisions qui ont suivis : en aucun cas Lia n'est fautive. Puis d'un coup, c'est comme si j'étais revenu à moi. Je me rend compte de mon erreur. Je soupire et baisse le ton, honteux.

«…Lia… excuse-moi… »

Je sens cependant que nous avons atteint un point de non-retour et au fond, je m'en veux. Je viens de faire extrêmement de mal à une bonne amie, en acceptant d'héberger mon ex. Et voilà où ça nous mène, où ça me mène… Non mais qu'as-tu fais, Samuel-Olivier ?

Mar 20 Oct - 17:37
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Lia Marshall
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Comment est-ce que la situation a pu tourner aussi mal de manière aussi rapide? Comment est-ce que je n'ai rien vu venir? La réponse est simple. Parce que j'avais confiance. Confiance en la stabilité trouvée à Fearwood mais surtout confiance en Sam. Et maintenant je le regrette amèrement. Il m'a fait redevenir comme j'étais avant, une fille plus douce et non plus un être consumé par son idéal de vengeance envers le traitre qui a exterminé ma famille. Et maintenant que je lui ai ouvert mon cœur il fait volte face et me met à genoux. Jamais je n'aurais pu imaginer Sam capable d'une telle chose. Pourtant j'aurais du retenir la leçon, une trahison peut venir de n'importe qui. Désormais c'est quelque chose que je n'oublierais plus. Il y a encore trois jours l'entendre murmurer mon prénom m'aurais fait frissonner mais aujourd'hui cela me dégoute. Je me sens tellement bête de me retrouver dans cette situation. Peut-être que c'est aussi de ma faute car je n'aurais pas du lui accorder une telle confiance. Mais lui n'avait aucun droit de jouer ainsi avec mes sentiments. Est-ce que tout cela n'était qu'un jeu pour lui? Juste passer du bon temps en attendant que sa copine arrive? On peut dire qu'il s'est donné du mal car cela fait plusieurs mois que nous nous connaissons et le baiser remonte à il y a trois jours. Je me sens tellement salie par son attitude mais aussi tellement déçue. Je n'arrive pas à croire que tout ceci est bel et bien réel et non pas simplement un cauchemars duquel je vais m'éveiller d'une seconde à l'autre.

Les quelques mots que je prononce finalement semblent produire un électrochoc chez Sam et il reste quelques instants hébété, comme si il prenait conscience seulement maintenant de ce qui se déroule. Pendant ces quelques secondes j'ai l'impression de retrouver le Sam que je connais mais il re disparait comme un mirage et un masque de froideur vient recouvrir ses traits. Finalement c'est lui qui avoue devant sa copine qu'il m'a embrassée, très bien je n'aurais pas à le faire. Mais que ces baisers aient eu aussi peu d'importance pour lui me blesse, je m'imaginais que les sentiments étaient véritablement réciproques. Alors que je m'apprête à répondre le murmure de la brune, Sherry, un prénom que je trouve ridicule, me viens aux oreilles. Mon ancien air de tueuse prend place sur mon visage et je me tourne vivement vers elle.

-Toi la ferme! Si ça ne te dérange pas que ton copain aille voir à droite et à gauche c'est que tu es tombée aussi bas que lui alors garde tes commentaires pour toi!

Ses paroles sont véritablement blessantes et si j'écoutais mon instinct elle se rendrait bien compte qu'elle est allée trop loin. Mais c'est une frêle humaine alors je me contente de l'attaquer verbalement. Si elle croyait que j'allais m'effondrer en me rendant compte que mes sentiments ne sont pas réciproques elle s'est trompée. La Lia d'avant Fearwood est en train de revenir alors que je la croyais disparue à jamais. Au moins cette Lia est plus forte et elle saura leur tenir tête à tous les deux sans flancher. Comme si leur petit numéro était bien rodé Sam reprend la parole dès que j'ai finis de remettre sa copine à sa place. Son ton railleur me donne envie de lui donner un coup de poing dans son visage que je trouvais angélique jusqu'à présent. Son arrogance appelle la mienne et un sourire mauvais se fraie un chemin sur mon visage, la répartie va être cinglante. Mais, alors que je ne m'y attendais pas du tout, Sam s'avance et son regard devient plus dur que le roc. La je ne retrouve vraiment plus rien de familier en lui, pas une seule once. A son air je sens instinctivement que je ne vais pas aimer ce qui va suivre.

Et l'instant ne s'est pas trompé. Ses mots me coupent le souffle et je sens mon cœur louper un battement. C'est tellement mesquin de sa part que dans un premier temps je n'arrive pas à y croire. Comment a-t-il pu avoir un autre visage envers moi pendant autant de temps? Je sens quelque chose se briser en moi et j'ai envie de vomir. Une telle tension m'habite que mes articulations en sont douloureuses, j'ai envie de frapper quelque chose, de sentir quelque chose casser sous ma force afin que cela cache cette blessure intérieure qu'il vient de m'infliger. Je serre les poings à m'en exploser les phalanges pour contenir cette haine qui me dévore à petit feu. Mes oreilles bourdonnent et je n'entends pas son murmure.

-Non je ne savais pas parce que je ne suis pas comme toi Wallace. Mais ce n'est rien, après tout j'ai connu bien mieux comme baiser alors heureusement que ce n'est pas allé plus loin

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Mar 20 Oct - 18:13
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Sam O. Wallace
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Même si pour ma part j'ai décidé d'ignorer le commentaire puérile de la brunette, Lia en a décidé autrement et ne se gêne pas du tout à lui répondre. Heureusement ou malheureusement pour Bronson, Lia lui cloue le bec et cette dernière ne fais que nous fixer, probablement bouillonnante d'envie de répliquer une nouvelle fois à celle que je me permettais d'appeler mon amie, avant que je ne gâche cette amitié. Je tique cependant lorsqu'elle m'accuse de coucher à gauche et à droite. Ces accusations sont blessantes et c'est totalement faux. Dois-je lui rappeler qu'elle et moi ne sommes pas un couple ? Que nous nous sommes seulement embrassé ? Dois-je lui rappeler que je suis assez grand pour mettre qui je veux, quand je veux dans mon lit ? Encore une fois, ses mots me blessent plus que je n'aurais voulu, mais je lui cache. Il y a déjà un bon moment que je suis arrivé en ville, et je n'ai eu qu'un coup d'un soir peu de temps après mon arrivé. Les sourcils froncés, je garde toute mon attention sur Lia. Cette louve qui elle aussi, bouillonne de rage. Je le vois. Un sourire carnassier éclaire son doux visage, le déforme. Lia qui était si magnifique me semble si loin, désormais.

J'ai l'impression d'être dans un de ses films d'adolescent, où le mec merde et doit se racheter. À l'exception que je ne crains réussir à le faire. Mon pot de Krazy Glue est loin d'être l'option la plus sûr, et si ça se trouve, je ferais mieux de quitter c't'endroit. Je n'aurais qu'à poursuivre mes études à Seattle, près de ma famille, de ma soeur en fait et travailler dans un hôpital pour enfant, tel que je le souhaite. Je remarque Lia crispée, ses poings doivent souffrir le martyre. Elle l'a chercher : je lui ait offert mes excuses, elle s'en est fichu. Le tendre Samuel Olivier qui a brièvement tenté de se reprendre disparait de nouveau, laissant libre place à celui d'antan.

« Non je ne savais pas parce que je ne suis pas comme toi Wallace. Mais ce n'est rien, après tout j'ai connu bien mieux comme baiser alors heureusement que ce n'est pas allé plus loin »

Ses paroles sont froides, durs. Elles me heurtent à nouveau comme si on venait de me lancer une roche en pleine tête, fracassant ma boîte crânienne. Heureusement que ce n'est qu'une sensation, sans quoi cette scène aurait tournée rapidement en film d'horreur. Cependant, cette dernière ravive la flamme, plus intense. Mon arrogance ce veux désinvolte, je m'approche à nouveau, fais un pas, l'air menaçant. Notre proximité ne fait qu'accroitre ma haine, une haine très mal dirigé puisque je suis l'instigateur de ce malencontreux événement.

« Très bien. Qu'est-ce que tu va faire alors, hein Marshall ? Tu va me frapper ? » J'attrape son poignet pour accompagner mes dires. Ils sont si crispé qu'elle en a les jointures blanches. Au fin fond de mon être, ça me fait mal. Je suis extrêmement déçu de moi-même d'agir ainsi. Ça ne me ressemble pas. Du moins, ça ne me ressemble plus. Je laisse tomber son poignet et soudain je sens une main sur mon épaule. Sherry la presse délicatement, m'implorant d'arrêter.

« Arrête Sam… Ne fais rien que tu pourras regretter. »

Je la repousse d'un coup d'épaule vers l'arrière et reporte mon attention sur cette Lia désormais étrangère. Je me sens de nouveau devenir agressif comme je l'ai déjà été par le passé, le nouveau Wallace s'est éteint. J'ai désormais qu'une seule envie, c'est qu'elle étampe ces fameux poings crispés dans moi, qu'elle libère cette colère elle aussi. Évidement, jamais je ne lèverais la mains sur elle, même agressif je ne serais pas assez con pour frapper une femme. Jamais. Mais mon attitude, mon comportements et mes mots eux, sont mes armes. Je

« Vas-y… Frappe-moi, Marshall. Je sais que t'en meurs d'envie. » Je l'aurai chercher. Une partie de l'homme correcte ne le souhaite pas. Il aimerait simplement s'asseoir, s'expliquer et discuter comme des adultes. Non pas ce chamailler comme des enfants, en usant toujours plus d'arrogance. Un petit sourire d'hypocrite s'installe sur mes lèvres, et Sherry ce ramène à nouveau, tentant de m'éloigner de Lia en m'agrippant l'épaule et en répétant mon nom. Elle tire fort, mais pas assez : je me refuse de bouger.

Mar 20 Oct - 18:55
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La tension est à son comble dans ce petit appartement. Peut-être que je suis allée trop loin dans mes paroles, une lueur blessée passe dans les yeux de Sam. Une part de moi commence à culpabiliser de le faire souffrir mais c'est lui qui m'a mis un uppercut en pleine poitrine. Une autre partie de moi, la part sombre, veux qu'il ait mal lui aussi, qu'il se rende compte de ce qu'il a causé. La dénommée Sherry n'ose pas répliquer après que je l'ai sèchement remise à sa place et j'en éprouve une certaine satisfaction. Les paroles de cette filles m'ont fait mal mais au fond je ne lui en veut même pas, elle ne fait que se défendre car de son point de vue c'est moi l'intruse. Celui à qui j'en veux tellement c'est Sam. Je n'arrive pas à croire que deux personnalités si opposées puissent cohabiter à l'intérieur de lui comme ça. Bien sur qu'il peut faire ce qu'il veut et que nous ne nous sommes rien promis, il n'y a eu que quelques baisers entre nous. Mais il était déjà plus ou moins avec cette fille, plutôt plus d'ailleurs si on prend en compte leurs activités nocturnes, alors pourquoi est-ce qu'il m'a embrassée? Pour flatter son égo débile et savoir qu'il est toujours capable de plaire? Ce sentiment d'avoir été utilisée est bel et bien le pire. Et puis, qu'est ce qui prouve qu'avant de jeter son dévolu sur moi il n'a pas eu d'aventures depuis sont arrivée à Fearwood? Malgré la colère qui menace de m'étouffer j'ai envie de pleurer. Pleurer de déception, pleurer de honte de lui avoir donné autant d'importance dans ma vie, mais aussi pleurer de rage. Pourtant ce n'est absolument pas le moment, il n'aura pas le plaisir de voir la moindre larme couler. Lorsque je serais rentrée à mon appartement je pourrais laisser parler mes émotions.

Tout cela parait tellement surréaliste par rapport aux autres jours que j'ai encore l'infime espoir de n'être que dans un horrible cauchemars qui va bientôt prendre fin. Mais la douleur dans ma poitrine est bien réelle et exclut toute possibilité que ceci ne soit qu'une projection de mes craintes cachées. Sam se rapproche et arbore lui aussi un air de tueur, ma part sombre se réjouit de trouver un adversaire à sa mesure pour s'y confronter. Mais une infime part de moi voudrait retrouver le Sam que j'aime, si il existe encore. Ses mots sont plus tranchants qu'une lame. La façon qu'il a désormais de m’appeler par mon nom de famille crée encore plus de distance. Pour être honnête ce n'est pas l'envie qui m'en manque de coller mon poing dans sa petite "gueule d'ange", ce serait un bon moyen de me défouler. Mais je ne suis plus cette fille et je ne veux pas lui donner en plus le plaisir de me faire replonger dans cette part sombre de ma vie. Nous ne sommes plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre mais ce n'est plus du tout la même tension qu'il y a trois jours qui règne entre nous. La brune vient s'interposer pour l'obliger à reculer. D'un côté cela me serre le cœur car jusqu'à aujourd'hui je pensais qu'il y avait un vrai lien entre nous mais la je vois bien que c'est pour elle que va véritablement son cœur alors que je ne soupçonnais même pas son existence. Et d'un autre côté j'ai malgré tout envie de sourire, elle ne sait pas que je pourrais éviter le coup ou alors que je m'en remettrais très vite. Si la situation dégénère au point que nous en venions aux mains ce sera elle la plus exposée.

Alors que je m'efforce de ne pas laisser la colère prendre totalement possession de moi Sam me provoque, on dirait vraiment qu'il a envie de se prendre un coup. A quel jeu est-il encore en train de jouer? Qu'est ce qu'il cherche véritablement? Ne pousse pas le bouchon trop loin Sam car tu n'as aucune idée de ce que tu pourrais réveiller en moi. Si tu savais comment j'étais il y a trois ans tu éprouverais au moins un peu de peur. Et tu aurais raison. Un rire fini par sortir de ma gorge tandis que mon regard reste d'un noir d'encre.

-Mais c'est la que tu te trompe Wallace! Tu ne me connais absolument pas. On a rien en commun.

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Mar 20 Oct - 19:22
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Je vois à son expression que j'ai touché une corde sensible et éprouve satisfaction. La Lia de glace a elle aussi un point faible, comme tout le monde? Mais c'est incroyable, mesdames et messieurs. Qui l'aurait cru! Notre petit duel ne cesse de faire grimper l'hostilité entre nous, à tel point que moi-même je ne me reconnais pas. Oui le Samuel d'avant était vil, arrogant et un véritable petit truand, mais jamais il n'aurait chercher à se faire taper dessus, encore moins par une fille qui semblait si délicate il y a encore quelques jours. Mais évidement, chaque être à un passé propre à lui, et nous n'avons jamais réellement aborder le sujet de qui nous étions avant. Cependant, je sais des choses sur elle que je pourrais usé à bon escient, de sorte à ce qu'elle se retrouve au pied du mur, abattu comme un petit chien.Elle me crache à la figure qu'on a rien en commun, mais elle a complètement faux. Nous avons bien plus en commun que ce qu'elle peut penser. Déjà, rien que cet excès de rage nous rapproche un peu, cette habitude malsaine de crisper les poings. Par contre, elle marque un point, je ne la connais pas, en effet…mais je sais et je ne crois pas que Lia serait capable de chose plus atroce que les mots que je m'apprête à lui dire.

« T'aurais dû périr avec ta famille, Marshall. » Évidement, je ne pense aucuns des mots que je viens de prononcer. Mais ces quelques mots, je les prononces très bas, mais avec une méchanceté si gratuite, si…déconcertante. Je sais que Sherry n'a pas entendu, ou si oui, je m'en fiche. Même si j'ai été le premier à blesser Lia parce que Sherry est ici et que je ne l'ai pas rappelé, elle m'a blessé également et pour cette raison, je me doit d'être encore plus méchant qu'elle, lui faire comprendre qu'on ne m'abat pas si facilement, rien qu'avec des mots froids. Le regard sombre, je reste silencieux, prêt à en subir une réprimante verbale puisque mademoiselle est incapable de ce battre comme une vrai et de lever sa garde. En même temps, je me rends compte de mon erreur, et ce point de non-retour que nous avions franchis juste avant, je crois que je viens de l'amplifier. En fait, je sais que je viens de l'amplifier. Je joue l'home froid et distant, mais en réalité, une part de moi -aussi minime soit-elle, pleure. Elle pleure de tout ce mal que j'ai causé à mon amie. Cette amie qui m'avait fait confiance, qui m'avait confier des secrets et qui m'avait ouvert son coeur. Cette même amie à qui je vient de planter un couteau en pleine poitrine simplement parce qu'elle est en colère et qu'elle m'a blessé. Pourtant : elle a absolument raison d'être en colère, qui ne le serait pas ? Je veux dire… nous nous sommes embrassés, et je la "remercie" en ayant une autre fille dans mon lit ? Aucun crime n'a été commis et pourtant, j'ai bien l'impression que quelqu'un vient de mourir. Que je viens de mourir dans le monde de Lia. Le Samuel qu'elle a connu semble loin, si loin…trop loin. Comme si jamais il pouvait revenir sur ses pas, faire marche arrière.

Secrètement, je bouille d'envie de fermer les yeux et me rendre compte que tout ça n'était qu'hallucination. Un bon vieux trip de MDMA, quoi. Juste une bonne frayeur, un cauchemar ayant encore la possibilité d'être transformé en beau rêve. Malheureusement, il en est tout autre. Toute cette scène, cette tension malsaine…ces mots. Oh, ces mots si durs qui sort de son petit être si fragile, comme du miens. Le Samuel Olivier Wallace arrogant ne s'en veut pas une seconde lui, contrairement au Sam qui avait décidé de prendre un nouveau départ. De partir sur de nouvelles bases. Faire de nouvelles rencontres et oublier son passé. Mais, savez, on n'oublie jamais notre passé, il fini toujours pas nous rattrapé. Et cette fois, je sais que j'ai été beaucoup trop loin. J'attend le coup d'éclat, il sera fort, puissant. Je le sens. Jamais au grand jamais j'aurais osé, même par le passé, faire preuve de méchanceté si gratuite envers quelqu'un, même pas mon pire ennemi.

Mar 20 Oct - 20:06
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Pourquoi? C'est la question lancinante qui revient sans arrêt à chaque difficulté rencontrée. Pourquoi cette trahison il y a un peu plus de trois ans? Pourquoi est-ce que Nick surgit maintenant de nulle part pour dire qu'il est mon demi frère? Pourquoi me suis-je mise à avoir des sentiments pour Sam? Pourquoi en sommes nous arrivés là à nous balancer toutes ces horreurs au visage? Au départ je venais ici pour savoir comment il allait puisque je n'avais aucune nouvelle de lui depuis trois jours et qu'il ne venait plus en cours. Certes, voir cette fille ouvrir la porte ne m'a pas fait plaisir mais je me disais encore qu'il pouvait y avoir une explication logique à cela. Ensuite Sam a avancé quelques mots d'excuse mais cela sonnait creux, il semblait à peine désolé de ne pas avoir répondu aux messages que je laissais sur son téléphone. Mais déjà à cet instant, lorsque nos regards se sont croisés lorsque je suis entrée dans l'appartement il était différent de l'autre jour. Son regard n'était plus le même, son visage était différent. Voir autant d'indifférence de sa part m'a blessée et j'ai voulu lui faire mal à lui aussi, plus la colère montait en lui et plus je jouais les indifférentes. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse preuve d'autant de cruauté. Comment cette fille a-t-elle pu le changer autant en l'espace d'à peine trois jours? J'ai l'impression d'avoir plongé dans une réalité parallèle où il y aurait les mêmes gens mais avec une personnalité différente. Pourtant, à ma grande peine tout ceci est bel et bien réel.

Peut-être que j'aurais du couper court à tout cela plus rapidement et partir d'ici. Pourtant je n'y suis pas arrivée, ma peine avait besoin de sortir d'une manière ou d'une autre. Le jeune homme devenu un étranger affiche un infime sourire, lui conférant un air encore plus étranger puisque jamais encore je ne l'avais vu ainsi. Pourquoi en être arrivés à ce point? A-t-il donc tant de choses à me reprocher pour se lâcher ainsi? Apparemment oui. Mais qu'ai-je bien pu lui faire? Est-ce une façon de me faire payer de ne pas être venue plus tôt pour prendre de ses nouvelles? Sa répartie suivante est encore plus violente que la précédente. Je n'arrive pas à croire qu'il se serve de ça pour régler ses comptes avec moi. Le temps semble suspendu et des petits points noirs dansent devant mes yeux. Après quelques secondes je finis par reprendre contact avec la réalité et me rend compte que j'étais restée sans respirer, vaine protection pour retarder l'impact foudroyant de ces quelques mots. Il y a quelques instants il m'a brisé le cœur mais la c'est un trou béant qu'il vient de creuser dans ma poitrine et je crois que je cela je ne pourrais pas le lui pardonner. Mes oreilles bourdonnent et mes poings se crispent un peu plus.

Une part de moi a envie de lui infliger la même douleur et j'ai les arguments pour puisqu'il m'a confié un évènement sombre de sa vie il y a quelques semaines lorsque nous étions sur le toit de l’hôpital pour nous promener et profiter de la vue. Celle que j'étais il y a trois ans n'aurait pas hésité à lui cracher ces mots au visage pour le voir souffrir et lui faire regretter de m'infliger cela. Mais désormais je ne suis plus cette fille là et je ne tient pas à le redevenir. Je ne veux pas donner à Sam ce pouvoir sur moi. La noirceur est toujours tapie au fond de moi et je tiens à la garder enfuie le plus profondément possible. Lorsque mon champs de vision redevient plus clair je prend à nouveau conscience de l'endroit où je me trouve et m'y sens oppressée à un point à peine supportable. Garder dans le regard un concentré de haine est facile, j'ai pris l'habitude de ne pas laisser deviner mes émotions, c'est une manière de se protéger. Un mince sourire d'une froideur absolue vient sur mes lèvres.

-Peut-être Wallace. Mais ce n'est certainement pas à toi de décider qui doit vivre et qui doit mourir, ne te donne pas tant d'importance c'est d'un ridicule absolu!

Sur ces mots j'accentue mon sourire carnassier et ait la satisfaction de voir la brune reculer d'un pas en perdant de son attitude sûre d'elle. La réaction de Sam je m'en contre-fiche, tout ce qui m'importe c'est de ne pas laisser ressortir la sauvagerie qui ne demande qu'à prendre le contrôle pour m'éviter de subir tout cela. Je tourne les talons et quitte l'appartement avec un petit signe de la main comme si ses paroles n'avaient pas eu plus d'importance que la météo du jour. La porte se referme et je descend tranquillement les escaliers avant de rentrer chez moi. Mon cœur cogne fort dans ma poitrine et mes mains tremblent de tant d'émotions contenues. En arrivant à l'appartement je referme la porte d'entrée et appuie mon dos contre cette dernière. Mes jambes tremblent de façon incontrôlable et je me laisse glisser jusqu'à être assise au sol. La douleur est tellement forte que les larmes ne coulent même pas sur mes joues et je reste dans un état d'hébétude pendant un long moment.

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Mer 21 Oct - 10:38
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J'en suis fier, mais c'est loin d'être moral. Je viens de détruire gratuitement, avec pour seule raison une colère extrêmement mal dirigé, une amie en qui je tenais. Ma façon de réagir face à sa colère n'a fait qu'empirer les choses. C'est comme si tout ce que j'avais appris pendant mes longues années d'études en lien avec la gestion de crise des usagers et le comportement à avoir avaient disparues de mon esprit. Vous imaginez s'il fallait que ça soit ainsi lorsqu'un patient ou un membre de sa famille adopte un comportement violent ? Il y a des lunes déjà que j'aurais été congédié. Cependant, c'est différent. Ces quelques brefs journées passés en compagnie de Sherry m'ont comme….légèrement transformé. Une partie de moi est revenu dans le passé, bien avant que je ne crées des liens avec cette dernière, que je m'intéresse à elle et inversement. Ce Samuel là, celui d'autrefois….d'il y a fort longtemps. Ce n'était pas une mauvaise personne, non. Mais des gens avec des comportements violents l'ont rendu ainsi, associant le fait de canaliser sa colère est l'extériorisant. Souvent, il se faisait battre : par son beau-père, par ses camarades de classes. Sa seule manière de s'en sortir fut d'user de violence à son tour, d'étouffer sa peine grâce à toutes sortes de substance. Des béquilles, si vous voulez. Et à ce moment, c'est se Sam là, qui était présent. Pas la Samuel Olivier gentil, compréhensif et cherchant à éviter la bagarre. Le visage déformé qu'affiche l'inconnue face à lui lui procure une certaine satisfaction, à cet ancien Samuel, mais les mots qui sortent de cette jolie demoiselle en sont tout autre.

Je ne bouge pas d'un poils déconcerté par ses paroles, qui, comme les miennes justes avant : ce veulent pleine de méchanceté. Son sourire s'agrandit. Elle doit être satisfaite de se point qu'elle vient de marquer. Dans un signe qui semble dire « j'en ai ma claque je barre d'ici, plus rien ne me force à rester. », elle tourne les talons et dévale les escaliers. Puis tel un coup de poing en pleine figure; je réalise. Je réalise ce qui vient de se passer, à quel point j'ai dû la blesser. Briser ce peut de confiance qu'elle accordait difficilement aux gens. Je n'ai pensé qu'à ma  petite personne, cherchant à amplifier ce sentiments de satisfaction à la détruire alors que j'aurais dû simplement lui présenter de vrais excuses et tout ceci ne serait pas arrivé. Je cherche mon air, j'ai l'impression d'étouffer. Mes respire se font vites, et je m'empresse de sortir à mon tour, disant son nom., la suppliant de rester; mais rien n'y fais, elle ne se retourne même, s'éloigne toujours un peu plus. Dans un excès de colère, honteux de moi-même, je claque la porte et attrape la première chose qui me tombe sur la main, la lançant de toutes mes forces contre le mur. Cette dernière vient se fracasser dans un son de vitre qui éclate, et je continue avec deux ou trois autres objets, sous le regard effrayé de Sherry qui me demande calmement d'arrêter. Entre deux grognement de rage, je lui réponds un non catégorique, ayant perdu tout contrôle de la gestion de mes émotions. Mes iris changent de couleur, menaçant une transformation. Je sens mes muscles devenirs douloureux, mon corps se tordre et je me replis sur moi-même, refoulant la bête. Je fini par glisser au sol, appuyé conter le murs. Ma tête fait un mouvement de non en continu, alors que je refuse de croire que la façon dont je viens d'agir s'est réellement produite. Je tombe alors dans le déni. C'est impossible, ce n'est pas moi qui ait fait en sorte que cette situation se produise.. Ça ne se peut tout simplement pas, je ne suis pas ce genre de personne, je ne le suis plus. Alors, je dirige ma colère contre Sherry.

« C'est de ta faute, c'est à cause de toi que Lia est partie ! » Choquée, la demoiselle, ne comprenant fort probablement pas pourquoi je l'accuse elle, et non pas moi-même, l'unique responsable, renchérit un peu en disant que j'ai perdu la tête. « T'es complètement zélé Sam… réfléchit à la situation, je vais aller prendre l'aire. » Elle m'annonce ces mots comme si tout était tellement évident. Tellement évident que je suis l'unique fautif et elle a raison. Au fond, je sais que j'aurais dû la repousser, mais je ne l'ai pas fait. Pourquoi ? Parce que je l'aime encore ? Un peu, oui…mais je réalise avec cette situation que j'aurais très certainement dû passer à autre chose, aller de l'avant avec Lia. Lui dire que mon ex s'était pointer le bout du nez et même, à la limite, l'invité à la rencontrer, en bonne et dû forme, expliquant à Sherry que Lia et moi… avions commencer à nous voir plus qu'en amies. Mais j'en fis tout autrement. Mes sentiments pour sherry on pris le dessus sur la situation et je me suis retrouver dans une bien mauvaise position. D'un geste vif, je cherche mon téléphone des yeux. Je dois m'expliquer. Je dois m'excuser. Plus que tout. Ce dernier gis au sol, victime lui aussi de ma crise de colère. L'écran est fissuré mais il tiendra le coup. Rapidement, je compose le numéro à Lia et immédiatement, je retrouve sur la boîte vocale. Je grogne et raccroche. Ré-essais. Même scénario, je me butte sans cesse à cette dernière. J'ai la tête qui tourne, très vite. En me redressant, j'ai l'impression de ne plus voir clair, comme si ma vision se troublait peu à peu. Je me cale un grand vers d'eau et revient à moi. Appuyé les paumes contre le comptoir, je ne peux m'empêcher de songer à tous le tort que j'ai causé. Je me sens stupide, honteux. Comme seul réflex, mes yeux se posent instinctivement sur la réserve d'alcool. Comment en l'espace de quelques minutes à peine tout ceci à t'il bien pu dégénérer de la sorte ? Je commence pas une première bouteille de fort, appréciant l'odeur de la boisson qui grimpe dans mes voix nasales. Je sais au fond de moi que je devrais pas, mais que dois-je faire ? J'ai tenter qu'elle se tourne, sans succès. J'ai tenté de lui téléphoner : également sans succès. L'option qui se présente à moi est donc de m'apitoyer sur mon sors, de boire ma honte. Après une première bouteille de vide, je tente de nouveau de lui téléphoner. Ça sonne un, voir 2 coups puis boîte vocale qui embarque. J'essais un premier message dans l'espoir qu'elle me rappel.

"Lia.. c'est Samuel… Écoutes, je suis vraiment désolé. Je n'aurais pas dû agir ainsi. Je m'en veux… tu sais pas à quel point je me sens honteux de t'avoir fais subir ça. Vraiment, je suis désolé… j'aimerais m'expliquer, me faire pardonner…. Alors, rappel-moi, s'il te plait.."


Je dépose le téléphone, patiente un peu, ruminant encore l'incroyable erreur commise. Je sais très bien que le chemin du pardon est un chemin long et sinueux, pour l'avoir expérimenter par le passé. Il me faudra énormément de temps et de patience pour, un jour, avoir espoir de regagner la confiance ma tendre amie. Celle que je meurs d'envie d'enlacer à l'instant même. De lui dire que ce n'est qu'un mauvais rêve, que rien de tout ça n'est vrai. Qu'elle peut se rendormir sans craintes, les monstres vont rester loin, dans le placard. Mais je ne peux pas, les monstres sont déjà sortis et ont fichu le bordel dans mon esprit, possiblement dans le siens. Une deuxième bouteille ce vide, puis une troisième. Une si grande quantité d'alcool aurait déjà cloué n'importe quel humain normal au lit, profondément endormi; mais pas un animal, non, pas un lycanthrope comme nous. Je lui téléphone une nouvelle fois, mais cette fois-ci aucune sonnerie, directement sur la boîte vocal. Mes doigts tiennent avec force le petit appareil électronique, comme si ça me permettait de me rattacher à quelque chose. Mon précédent message, alors que j'étais complètement lucide, est bien loin de celui-ci.

"Lia.. Réponds s'il te plait…" j'hoche la tête de gauche à droite, marmonnant un peu, affecté par la boisson. "J'ai vraiment besoin de parler… je… il.. il faut qu'on.. que je m'explique.. J'ai besoin d'entendre ta voix…" ma voix ce casse, et une larme chaude coule. Un « Lia…» empreint de tristesse se libère et je serre fort mon téléphone avant de raccrocher, le déposant au sol.


En l'espace de quelques heures, je lui laisse d'autres message. Tantôt en pleurant. D'autre en riant, toujours dans ma phase du déni. Dans un, fortement amoché par la boisson, je lui parle de notre première rencontre. À quel point j'avais apprécier sa personnalité. À quel point j'avais eu hâte de la revoir et à quel point j'étais content, lorsque j'ai vue que nous avions des cours en commun. Je lui rappel certains de nos beaux moments passés ensemble, tel un roman, passant minimum 20 minutes à me parler tout seul, dans l'espoir toujours plus mince qu'elle me rappel. Assis sur le sol, ce dernier jonchant les corps morts de verres, le Samuel amoché à besoin de plus. De plus pour tenter d'oublier tout ce mal qu'il a infligé à cette pauvre fille qui ne le méritait en aucuns cas. Aucune fille, d'ailleurs, ne mériterait tel comportement. Se soir là, comme l'alcool ne me suffit pas, je me tourne vers la drogue dure. Cet horrible démons que je m'étais promis de ne plus jamais retouché. Je vire ma chambre à la recherche de cette petite boite, la cuisine et la salle de bain pour finalement la trouver dans ma chambre. Mon appartement est dans un fouillis total, dans un piteux état. Je n'ose imaginer comme se porte Lia en ce moment, ça me fait trop mal de savoir que de son côté, elle doit être fondu en larmes à ce dire que jamais elle n'aurait dû m'accorder sa confiance, m'ouvrir son coeur. Je m'installe à table, me fait un garrot et sort tout le matériel nécéssaire pour me shooter ce liquide démoniaque qui me permettra de planer, d'oublier.  

J'accepte dans un son de satisfaction le premier shot, alors que le liquide chaud se faufile dans mes veines me donnant un effet quasi immédiat. Et je plane. Si fort que j'en viens à rêvasser de Lia. Elle se trouve avec moi, à table. Nous tenons une discussion sur ce qui s'est passé, tout ce passe à merveille… à une seule différence près. Cette Lia n'est pas ma Lia. Elle n'est pas réelle…. Pourtant, elle en a tellement l'air. J'ai presque l'impression de pouvoir sentir ses cheveux, son parfum, flotter dans l'air. Mais elle disparait. Je veux et j'ai besoin de faire durer ce contacte. Pour se faire, j'augmente ma dose, me pique une deuxième, troisième fois. Le moment est si beau, je me sens si bien, et pourtant je vais si mal. Au moment où Sherry fait irruption dans mon appartement, une mousse blanche sors par ma bouche alors que je suis pris de convulsion. Mes yeux se révulsent et tel un verre de terre se dandinant, je tombe de ma chaise au sol, en pleine crise convulsive. Je n'entend pas Sherry paniqué, ni même même les ambulancier m'apporter à l'urgence. Je plane si haut, si haut…j'ai l'impression d'être chez Lia alors que je n'y suis jamais même aller, j'ai le sentiments d'être plus près d'elle, de pouvoir enfin l'avoir avec moi pour toujours, tel une obsession. Mais plus rien. Blackout totale. Le soir-même, je me réveille dans une chambre froide, avec un bruit de moniteur qui calcule mon rythme cardiaque. Sur une chaise dors une dame. Je ne la reconnais pas tout de suite, légèrement confus. Je tente de bouger les bras, mais ces derniers sont jonchés par des cathéters me reliant à leur machine infernal. Je ressens une légère panique s'emparer de moi lorsqu'un homme qui me semble familier entre dans la pièce. Ma vision s'éclairci et je réalise où je me trouve. Une infirmière fais son entré avec Sherry sur les talons. Cette dernière semble gêné.

Et je comprend totalement pourquoi lorsque cette dame, ma mère, réalise que je suis réveillé. Elle me bombarde de noms, me traitant de stupide enfant ingrat qui ne fais pas attention à sa vie, qui lui avait promis avoir arrêté se genre de choses. Je regarde la scène impuissant et je vois Sherry murmurer un « désolée ». Le Dr. Ruppert s'adresse à moi avec un certain désarrois, une certaine incompréhension.

« Bonsoir Mr. Wallace. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? » Je mime un faible non avec ma tête, le visage ternis par l'abus de toutes ses substances consommés. « Vous avez fais un overdose, Mr. Wallace. Et miraculeusement, vous y avez survécu. La moitié de cette dose aurait été mortelle pour n'importe quel être humain normal. Vous avez eu beaucoup de chance que votre amie vous trouve au bon moment. » J'arrête de l'écouter et réalise qu'encore une fois, je me retrouve en position d'infériorité, me sentant jugé par le Dr. Peut-être que le fait que je le connaisse lui provoque cette manière déçu de ma parler, tout comme le regard qu'affiche ma collègue. Un regard triste, désolé pour moi. Comme si j'avais fait quelque chose de grave. Ma mère, le Dr. et Sherry discute de la situation et je sors de ma bulle pour leur couper la parole.

« Laisser-moi partir. » Je prononce ces trois mots avec calme, confiance mais fatigue. « Je me sens bien, je veux rentrer chez moi. » Pour leurs donné une bonne raison, un vif coup d'oeil à mes signes vitaux me permet d'ajouter que ceux-ci sont normaux, que rien ne les forces à me retenir contre mon gré. Le médecin me réponds par l'affirmatif, me demande seulement de patienter encore un peu pour recevoir mes résultats d'analyse sanguins histoire de voir que cet incident n'a rien chambouler dans mon organisme. J'aimerais lui dire que non, tout est normal puisque je suis un loup-garou, mais évidement, Sherry ne le sait pas ça, et le personnel soignant n'a aucunement besoin de le savoir.  

Je rencontre un mur lorsque je pousse la porte d'entré de mon logis, ce dernier viré sans dessus-dessous. Je ne sais plus trop il est quel heure, je crois que j'ai perdu la notion du temps et fatigué, je me laisse tomber sur le sofa, gêné. Le lendemain, je skip les cours du matin, disant au revoir à ma mère et Sherry, encore pris par la gêne qu'elle ait téléphoner à ma mère. Pour sa défense, elle « n'avait aucune idée à qui téléphoner ». Et bien que je sache qu'en effet, elle a raison, je lui en veux quand même de l'avoir mêlé à tout ça. J'ai rompu la promesse que j'avais faites à ma mère, cette brave femme si fragile et je n'avais aucune envie qu'elle me voit dans cet état. Avec grand étonnement, la brunette s'excuse d'être venu ici, pour ce qui s'est passé avec Lia. Je ne pensais pas qu'elle allait en reparler, mais elle le fait et ravive la honte qui habite en moi concertant ce triste événement. Je ne lui en veut pas, parce qu'au fond je sais que j'aurai toujours un peu de sentiments pour elle, mais je ne ferai pas l'erreur de la garder dans ma vie une autre fois. Je sens que nous avons atteint notre quota de malheur, elle et moi.

L'après-midi à l'école, je tente d'éviter Lia. Je sais que je n'ai pas été correcte et que de la harceler au téléphone n'était pas non plus une bonne idée. Je dois me faire pardonner, ça c'est certain, mais c'est encore beaucoup trop tôt au lendemain des événements pour tenter quelconque approches ce soit. Je la croise dans les couloirs et détourne le regard, culpabilisé. Ce soir là, je me sens extrêmement seul. Malcom semble déboussoler par l'état désastreux du logement et ne vient même pas me voir, probablement que lui aussi il m'en veut d'avoir fait du mal à Lia. Pour me changer les idées, je nettoie ce gâchis. Hélas, je n'obtient pas le résultat escompté, si ce n'est que maintenant je reconnais un peu plus ma demeure. Je n'arrive toujours pas à me sortir de la tête les mêmes questions, à savoir pourquoi je ne lui ai pas simplement dit : Lia, je peux tout t'expliquer. Mais non, il a fallu que sa réaction me blesse plus que je ne l'aurais espéré et que refasse surface le Sam du passé. Je regarde le coupable de mon overdose de la veille, en manque. Je serre la mâchoire, hésitant. Allez Sam…juste une dernière fois, tu vas voir, c'est amusant. J'ai l'impression d'avoir un démon sur l'épaule qui me murmure de le faire, et je l'écoute. Je remplis la seringue du liquide tiède et fait une nouvelle marque dans le pli de mon coude, fermant les yeux en même temps. Un sentiments de bien-être m'enveloppe, je pourrais resté ainsi toute la soirée, tous les jours suivant si ça peut m'empêcher de me culpabiliser pour le tort que j'ai fais à Lia.

Le lendemain, j'enfile un chandail à manche longue alors que c'est hors de mes habitudes, toujours vêtu d'un simple t-shirt. Je ne veux pas que les autres voient ces marquages qui ont triplés depuis mes convulsions quasi mortelles, Lia ne doit pas savoir. Je me suis levé du bon pied par contre ce matin, et j'ai la ferme intention de ne pas ignorer la demoiselle. Je dois m'expliquer. Elle doit savoir à quel point je m'en veux. Dans les couloirs, je la cherche du regard, sans succès. En classe par contre, la vue de son doux visage angélique fait battre mon coeur plus vite et j'attend la fin de celui-ci pour aller l'aborder. Je met une main sur son bras, sans utilisé la force pour la retenir.

« Lia. » Mes yeux passe de gauche à droite. Ma bouche entre-ouverte pour s'exprimer semble avoir cessé de fonctionner. Me voilà désormais angoissé. « Je.. ont peux ce parler ? » Mon air désolé espère un oui, et j'ajoute un « ..s'il te plait.. ».

J'ai du travail à faire, je le vois. Mais je vais tout faire pour regagner le coeur de cette douce demoiselle. J'irai même jusqu'à lui voler la lune, s'il faut. Chose certaine, je sais que j'ai besoin de cette femme dans ma vie et je me refuse de la laissé partir.

Mer 21 Oct - 19:38
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Lia Marshall
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Lia Marshall
It's not what you think...isn't it ? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Cet état d'hébétude me garde en son emprise pendant un long moment et des flashs de cette matinée surréaliste se rejouent devant mes yeux. J'ai toujours du mal à croire que c'était réel mais c'est malheureusement bel et bien le cas. La douleur est si forte que je dois faire preuve de concentration pour arriver à respirer profondément. Les tremblements de mes membres n'ont pas cessés et je me sens glacée de l'intérieur malgré la température ambiante de ce début d'automne. La sauvagerie ne demande qu'à reprendre le contrôle pour que toutes ces émotions arrêtent de me terrasser. Y céder est une perspective tentante mais le souvenir de ces sombres mois me fais encore frissonner. M'arracher à cette emprise a été très difficile la fois précédente et je ne tiens pas à revivre de pareilles épreuves. Je finis par arriver à replier mes genoux contre ma poitrine et à enrouler mes bras autour d'eux pour y appuyer ma tête. A un moment je crois que mes poings se serrent tellement que les ongles entaillent la peau tendre jusqu'à faire couler quelques gouttes de sang sur le sol. Je ne veux pas perdre le contrôle et lutte en ce sens. Ce combat intérieur me vide des quelques forces qu'il me restais et je finis par m'écrouler sans connaissance sur le parquet.

Plusieurs heures ont du passer puisque lorsque j'ouvre à nouveau les yeux l'aube se lève. La peine qui m'assaille est à la fois une malédiction car est un rappel constant de ce qu'il s'est passé hier, mais une bénédiction également puisque prouvent que la sauvagerie n'a pas réussi à reprendre le dessus. Assaillie de courbatures je me lève en prenant appui sur le mur puis gagne péniblement la salle de bain, je laisse mes vêtements tomber au sol puis ouvre le robinet d'eau chaude et me glisse sous le jet bienfaiteur. La vapeur ne tarde pas à envahir la pièce et forme une bulle protectrice autour de moi, comme pour anesthésier mes penser et me donner un peu de répit. Lentement je me savonne puis profite encore de l'eau chaude avant de sortir de la douche et de me sécher. Une fois parvenue dans ma chambre je m'habille puis démêle mes cheveux, l'heure d'aller en cours ne tarde pas à arriver et je décide de m'y rendre afin de ne pas avoir encore des justifications à fournir auprès des professeurs. Et puis, qui sait, peut-être que cela pourra me changer les idées. Dans le bus je me tourne vers la fenêtre et pose un casque sur mes oreilles pour écouter de la musique et ainsi dissuader toute personne qui aurait l'idée de venir entamer une conversation. Une fois arrivée je me rend en salle de cours et m'installe sans parler à personne. On dirait que la mauvaise humeur qui m'habite se voit sur mon visage puisque aucune personne avec qui je discute en temps normal ne s'approche.

Le dernier cours de la journée est celui de biologie où Sam est d'ordinaire présent. Mon corps est plus tendu qu'un fer à béton et je suis prête à bondir hors de la salle, même par la fenêtre, si jamais sa silhouette familière vient à y entrer. Venir en cours est une chose mais je ne pourrais pas supporter sa présence, ce serait trop difficile et trop douloureux. Heureusement il ne se montre pas et j'en éprouve un certain soulagement, il est vraisemblablement chez lui avec cette Sherry. Les larmes se mettent à brouiller ma vue et je cligne plusieurs fois des yeux pour les dissiper. Dès que la sonnerie retentit un certain soulagement m'envahit et je rentre à pieds cette fois-ci, le besoin d'air frais est trop fort. Heureusement les courbatures se sont un peu dissipées alors je prend le temps de faire quelques détours pour passer par les différents parcs de la ville pour m'aérer. A un moment je songe à aller voir Nick pour pleurer un bon coup dans ses bras mais le latino se mettrait sûrement en tête d'aller régler son compte à Sam pour m'avoir infligé cette douleur et je ne veux surtout pas d'un combat entre mon frère et le jeune homme que j'aimais. Une fois rentrée à l'appartement je passe la fin d'après-midi et la soirée à regarder des films que j'aime bien sur l'ordinateur, impossible de réunir assez de concentration pour faire des devoirs ou même pour lire un livre. Je grignote un petit peu mais malgré l'appétit aiguisé des loups garous impossible de faire un réel repas, ma gorge demeure trop serrée. Par terre je retrouve mon téléphone, il a du tomber de ma poche hier lorsque je suis rentrée. En le prenant je remarque des dizaines d'appels en absence et tous sont de la même personne, une personne dont je ne tiens absolument pas à entendre la voix. Hier j'étais tellement mal que le bruit de la sonnerie n'est même pas parvenu à mes oreilles. Tous les messages vocaux et les sms finissent supprimés sans être écoutés ou lus, ce serait trop difficile. Je bascule le téléphone sur silencieux et le balance au fond de ma sacoche de cours pour ne plus y penser.

Vaincue par toutes ces émotions j'ai du m'endormir sans m'en rendre compte sur le canapé car deux ou trois heures plus tard je me réveiller d'un coup en hurlant à cause d'un cauchemars violent. Mes yeux brillent d'ambre pâle et il me faut de longues minutes pour calmer la course infernale de mon rythme cardiaque. Encore un peu tremblante je vais boire un verre d'eau et gagne ensuite mon lit en prenant soin de laisser une petite lumière allumée, protection dérisoire contre les cauchemars mais cette lueur me rassure légèrement. Je finis par trouver le sommeil une nouvelle fois mais les cauchemars m'assaillent encore et lorsque je me réveille la douleur est tellement forte que je n'ai que le temps de gagner la salle de bain avant que le contenu de mon estomac ne sorte. Appuyée contre le mur la fraicheur de ce dernier me fais un peu de bien et lorsque ma tête arrête de tourner je me lève pour me rincer la bouche et retourner dans mon lit au chaud. En tout cas cette fois-ci hors de question que je tente de me rendormir, les cauchemars m'ont vraiment laissée effrayée. Le reste de la nuit passe à lire quelques pages d'un roman puis à regarder un épisode d'une série ou faire différents jeux sur mon téléphone que j'ai finis par aller chercher. Heureusement Sam n'a plus tenté de m’appeler et cette angoisse de voir son nom s'afficher sur l'écran à finit par se dissiper.

Au matin je n'arrive à avaler qu'une petite tartine de pain beurré et un peu de jus d'orange. Les paroles du jeune homme auquel je tenais tant ne cessent de résonner à mes oreilles, empêchant la plaie béante de mon cœur de cicatriser. Après une bonne douche je m'habille puis part en cours à pieds, l'air frais qui pique un peu la peau à cette heure matinale arrive à légèrement détourner mes pensées. La matinée se passe plutôt bien, mis à part un intercours. Alors que je marchais dans les couloirs comme tant d'autres élèves j'ai vu une silhouette ressemblant à celle de Sam, une sorte de crise de panique m'a prise et c'est la sonnerie stridente de la reprise des cours qui a réussit à me faire reprendre pieds dans la réalité. En fin de matinée c'est encore un cours de biologie mais Sam n'y fait pas son apparition alors je commence à me dire que son changement d'attitude s'étend peut-être aux cours et qu'il n'y remettra plus les pieds. Aussitôt cette constatation faite une douleur me serre le cœur, la perspective de ne plus voir celui qui a su éveiller mes sentiments est affreuse mais ne plus voir son "double maléfique" qui a été capable de tant de cruauté il y a deux jours est plutôt une bonne chose. Dans l'après-midi j'ai l'impression d'être épiée mais, ne remarquant rien d'étrange je me demande si je ne commence pas à devenir complètement cinglée. Après les cours je me hâte de prendre le bus pour regagner la sécurité de mon appartement. Nick envoie quelques messages pour prendre de mes nouvelles et proposer un repas ensemble pour ce soir mais je prétexte une grosse journée et une montagne de devoirs à faire pour repousser cela à plus tard, heureusement il semble y croire et ne se douter de rien.

Le programme reste le même que la veille et je ne dors pas afin de ne pas revivre ces cauchemars qui m'ont tant effrayée. Mes compagnons de la nuit sont les séries, les jeux sur le téléphone et les livres. Cependant une nouvelle activité s'est rajoutée : les pleurs. Je crois que le choc est passé et que désormais je réalise pleinement la portée des paroles de Sam. Les larmes coulent sur mes joues pendant de longues minutes sans que je puisse les arrêter. Au matin je suis obligée d'ajouter un peu de maquillage à ma préparation afin de dissimuler les cernes de ces trois nuits sans véritablement dormir. En cours je m'installe comme à mon habitude et commence à griffonner quelques dessins sur une feuille lorsqu'une désagréable sensation se fait ressentir. Je relève la tête et parcours la salle du regard, lorsque mes prunelles tombent sur celles chocolat de Sam je tressaille comme si j'avais pris une décharge électrique. Rapidement je me retourne pour ne plus le voir mais mes mains tremblent et je me sens oppressée au point de vouloir sortir de la pièce immédiatement. La transformation menace et je serre les poings de toutes mes forces en me forçant à respirer calmement. Au bout de longues minutes la panique reflue doucement et je parviens à tenir pendant le reste de l'heure. Dès que la sonnerie retentit je jette le plus vite possible mes affaires dans ma sacoche puis me lève d'un bond en attrapant ma veste et sors de la salle. Mentalement je me demande où aller me réfugier pour échapper à la présence du jeune homme, mais avant que je n'ai pu décider d'une destination une main se pose sur mon bras pour m’arrêter.

Par réflexe mes pieds se stoppent, si c'est un ou une ami(e) humain(e) je ne peut pas me dégager comme si il s'agissait d'un ennemis. Mais quand je tourne la tête je regrette immédiatement de m'être arrêtée. Le regard que Sam pose sur moi me fais tressaillir. Il prononce mon prénom avec cette douceur d'avant et cela inflige une nouvelle blessure à mon cœur meurtri. Serrant les dents au maximum je me dégage de l'emprise de sa main et me fond dans le flot des élèves qui arpentent les couloirs.

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Jeu 22 Oct - 12:06
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Sam O. Wallace
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Lia Marshall, Sam O. Wallace & Sherry Bronson (PNJ)

Mon coeur saute un, deux battements et je me dit que ce n'était peut-être pas une bonne idée, finalement d'aller aborder Lia après si peu de temps. Mais il le fallait, c'est crucial d'arranger les choses entre elle et moi. Je ne peux pas laisser notre amitié, mon comportement de garçon stupide et égoïste de grande ville, briser tout ce qu'il y avait entre nous. Son regard froid me poignarde le coeur à tel point que je vois dans son reflet tout le mal que je lui ai fait subir. Et je m'en veut horriblement. À peine aie-je parler qu'elle détale, se libère de moi. Je ne lui aurais pas adressé la parole et possiblement qu'elle aurait eu la même réaction. Je ne peux pas lui en vouloir, j'aurais fait pareille si la situation avait été inversé. Enfin, je crois. Je ne sais même pas comment j'aurais réagis si c'est moi qu'on avait trahit de cette façon. Je sais que nous n'étions rien d'autre que des amis, du moins pour le moment…mais jamais ce qui s'est produit n'aurait dû arrivé. Sans perdre une seule secondes, je me lance à sa poursuite. Je veux la rattraper, je dois. Il le faut. Hors de question que je répète les mêmes erreurs qu'avec mon ex.

La pourchassant comme un lièvre entre les tronc d'arbres, j'évite les autres élèves avec une finesse… .pas tout à fait naturel. Un Sam à jeun aurait évité chacun des élèves sans en toucher un seul, mais pas le Sam affecté. Bien que j'évite la plus part des jeunes gens, j'en percute quelques uns au passage tout en m'excusant. J'accélère le pas, plus j'avance; plus j'ai l'impression qu'elle est loin. Est-ce ainsi qu'encore une fois, j'ai touché le fond du gouffre ? Que plus aucunes espoirs n'est probable? Que pour seule lumière au bout du tunnel, j'ai mon propre reflet, prêt à me torturer pour l'éternité ? Je n'en sais trop rien; mais mon sentiment intérieur ressemble vaguement au gouffre de mes souvenir : sombre, froid et sans issus. Un clignement de yeux me permet de revenir à la réalité, cherchant du regard la petite tête blonde de celle qui me laissait l'honneur de l'appeler amie, jadis. Ce temps me parait si loin, pourtant il est si proche. L'espace d'une brève seconde, je me demande comment se serait déroulé cette semaine si cet événement ne s'était pas produit. Serions-nous, tous les deux à marcher côte à côtes dans les couloirs, mains dans la mains ? Peut-être serions-nous attablé dans un café non-loin à bavarder de tout et rien, profitant d'une chaude boisson sucré ? J'idéalise, mais je ne suis loin de la réalité. Cette réalité aussi fracassante que du rock. Lia me fuit tel un gibier fuyant sa proie.

« Lia, s'il te plait… »

Ma main se pose de nouveau sur son épaule, avec une résistance un peu plus forte, sans toutefois réellement usée de force. Après tout, je ne veux pas la blesser plus que je ne l'ai déjà fait; je m'en voudrais à mort. Mes yeux cherche les siens. J'ai besoin de m'y retrouver, de voir que la version de moi-même qu'elle reflette n'est pas si horrible que ce qu'on peut en penser. Mais ce n'est pas le cas. Ses magnifiques grands yeux bleues me renvoie une vision terne de moi-même, un Samuel Olivier à l'allure fatigué, tillé. Sur son épaule, ma main tremble. Je ne sais pas si je serai apte à lui faire face, si jamais elle me donne une chance de m'expliquer. Je ne sais pas si je pourrai marcher un pied devant l'autre sans trébuché même en fournissant toute les efforts possibles. Son expression me fait mal, c'est une blondinette en miette qui se tient devant moi, à l'allure beaucoup plus forte que moi. J'essaie tant bien que mal de soutenir son regard, mais je tique de la paupière et honteux dérive vers le sol. Au beau milieu de cette foule qui ne nous porte même pas attention, j'ai l'impression d'être sur une corde fragile. Sur cette corde frêle : si je tombe, je tomberai dans le néant. J'ai l'amer impression que tout le monde sait pour nous, pour ce qui s'est passé, mais ce n'est que dans ma tête. Avec un regain de courage; mes yeux s'encre aux siens. C'est comme si j'avais la chance d'observé l'océan dans toute sa splendeur, sa grandeur.

« Laisse-moi m'expliquer, je t'en pris, Lia…»

Je me répète et j'en ai conscience. Cependant je n'abandonnerai pas tant qu'elle n'aura pas voulu de mes explication. Et si ce n'est pas aujourd'hui, alors au moins j'aurai essayé. Mais demain est très certainement un jour nouveau et à défaut d'être un homme plus fort, je ne serai que plus brisé, plus désespéré à me faire pardonner. Je ne sais pas ce que je ferais sans Lia, je n'ai pas envie de couper les ponts avec quelqu'un qui m'ait cher. Qui vaut plus que de l'or.

Jeu 22 Oct - 22:40
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Lia Marshall
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La journée avait plutôt bien commencée, j'avais réussi à prendre quelques notes pendant les cours et je me disais que c'était le premier pas vers la guérison après ce qu'il s'est passé il y a trois jours. Mais une fois de plus tout vole en éclats lorsque dans la salle de cours mon regard tombe sur Sam. Le reste de l'heure a été un véritable calvaire car j'oscillais sans arrêt entre l'envie de me retourner pour savoir à quelle facette de lui j'avais à faire et l'envie de partir le plus loin possible de lui pour ne plus avoir ce rappel constant des récents évènements. Je ne sais pas trop par quel miracle j'ai réussi à tenir tout en sentant son regard se poser occasionnellement sur moi, j'avais envie de lui hurler d'arrêter de faire ça mais je serais passée pour une cinglée auprès de toute la classe. Lorsque la sonnerie retentit je me dis que je vais me trouver un endroit tranquille où il ne pourra pas me retrouver. Comme le dit le diction "L'espoir fait vivre". Mais dans le cas présent l'espoir ne se concrétise pas puisque le jeune homme me rattrape sans difficulté et demande avec un naturel déconcertant si nous pouvons parler. J'ai presque envie de lui demander de répéter tellement cette phrase est totalement déplacée. Mais je n'ai pas envie de prononcer le moindre mot à son encontre. Fuir son regard est déjà un travail à part entière et je ne suis pas sûre de pouvoir ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots. Je me dégage de son étreinte et poursuit ma route au milieu des autres élèves. Le message est pourtant clair; je ne veux pas te parler ni te voir.

Agile, je slalome entre les groupes d'élèves et esquive les portes des salles de cours qui s'ouvrent et se ferment. Finalement je vais peut-être reconsidérer la possibilité de sécher les cours pendant quelques jours et rester tranquillement chez moi jusqu'à ce que tout cela se tasse. Ou alors venir en cours que les jours où je sais que Sam travaille à l’hôpital. C'est peut-être puéril comme attitude mais c'est trop difficile de le voir. C'est trop difficile de devoir lutter contre mes sentiments pour lui alors que la logique voudrait que je le massacre après ce qu'il a osé faire et surtout ce qu'il a osé me dire comme insultes. Mon rythme cardiaque s'accélère et je me sens comme une bête traquée. Un groupe compact m'oblige à ralentir et à perdre quelques précieuses secondes d'avance. Lorsque je peut enfin les dépasser je m'apprête à accélérer le pas mais une main se pose sur mon épaule de manière ferme. Un frisson ressemblant plus à un spasme parcours mon dos et je n'ai pas besoin de tourner la tête pour savoir qui est le propriétaire de cette main. Je pourrais me dégager de cette emprise mais pour cela il me faudrait employer un peu de force surnaturelle, ce qui ne serait pas franchement discret en plein milieu de ces couloirs. Visiblement le message n'était pas suffisamment clair. Ou alors une nouvelle fois il se moque de mon avis et fait simplement ce qu'il veut lui.

A un instant nos regards se croisent et un nouveau coup de poignard me déchire le cœur. Auparavant j'aimais tellement ses beaux yeux bruns, et maintenant je dois lutter contre les larmes en les voyant. Sam n'a pas l'air en très grande forme mais je m'en fiche, je ne veux surtout pas m'en préoccuper. Je fixe mon regard sur un point à côté de lui, un tableau d'affichage, afin d'avoir quelque chose à quoi me raccrocher pour ne pas être obligée de le regarder lui. Lui que j'aimais et qui m'a brisé le cœur. Il demande à nouveau que je le laisse s'expliquer et à ces mots j'ai presque envie de vomir. Je serre les poings de toutes mes forces et sa main qui reste sur mon épaule me donne une sensation de brulure malgré la protection de mon pull et de ma veste. Mon regard ne quitte pas le panneau en liège et j'y puise un peu de courage pour parvenir à ouvrir la bouche, m’efforçant de rendre ma voix la plus froide possible.

-Je ne vois pas ce qu'il y a de plus à ajouter après la...discussion...de l'autre jour.

Après avoir lâché ces quelques mots je repousse son bras et m'éloigne aussi rapidement que le permettent mes jambes un peu tremblantes. Les battements de mon cœur résonnent dans mes oreilles et la douleur intérieure me coupe presque le souffle.

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Ven 23 Oct - 14:12
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Sam O. Wallace
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Lia Marshall, Sam O. Wallace & Sherry Bronson (PNJ)

J'ai la tête qui tourne et j'ai l'impression que mes genoux vont céder sous mon poids. Mais il n'en est point, je tente de soutenir le regard fuyant de Lia, comme si aucun de nous deux n'osaient se regarder en face. Comme si nous craignions de ne pas reconnaitre cette personne devant nous. C'est un peu ça, en fait. Plus pour Lia que pour moi. Je sais que celle qui se trouve en face est bien la Lia que j'ai connue. Froide, certes, mais je la comprend et je ne lui en veut pas à elle, mais à moi. J'ai fais en sorte que Lia devienne celle que je retrouve sous mes yeux à l'instant présent et je ne sais pas si j'arriverai un jour à me pardonner le tort que je lui ai causé même si elle, elle vient à me le pardonner. Sans m'accorder une seule secondes d'attention, je me heurte à des paroles froides, sèches. Un frisson me parcours l'échine alors que je ne sais plus où regarder.

Je tente tant bien que de mal de rester focus sur Lia, mais encore une fois, elle s'éloigne et je n'ai même pas le temps de placer un mots, de dire une seule phrase pour tenter de lui convaincre de l'inverse. Il y a pourtant tellement de chose à ajouter, tellement de chose à confesser. Tellement d'excuses à larmoyer. Si ce n'était pas du fait que je suis au beau milieu d'un nuage épais d'étudiant, je fonderais probablement en larmes, tellement de honte m'habitant. Mais je me résigne et me dit que pour aujourd'hui, il est peut-être encore trop tôt. Du moins, pour ce matin. Un clignement des paupières, je regarde la brunette s'éloigné tel une fusée, refusant de n'entendre mots de ma part. Un second clignement me ramène dans le présent, tandis que mes iris fixe la charmante blonde disparaitre de ma vue. À peine ai-je murmuré un « Lia..» Qu'elle n'était déjà plus là. En colère contre moi-même, mon poings part sans que je ne m'y attende et vient se percuter avec force dans la porte de l'un des casiers du lycée, y laissant une marque bien distinct. Je retourne sur mes pas, puis fonce aux toilettes profiter de cette pause pour me donner un peu plus de courage, de quoi m'aider à tenir ma journée. Je m'enferme dans l'une des cabine et m'installe pour être apte à concocter mon petit mélange de chimie, faisant fondre la poudre dans une petite cuillère à l'aide d'un petit briquet.

Le mélange encore chaud fusionne à mon sang et immédiatement j'ai l'impression d'être à nouveau en pleine forme, prêt à affronté le reste de cette journée. Comme tout bon étudiant de ce lycée, j'utilise la pause diné pour aller manger un petit repas à la cafétéria. Du regard je cherche Lia, mais trop de fille semble désormais lui ressembler : cheveux blond, yeux bleus. C'est un calvaire. Jamais je ne me suis sentis aussi bien après m'être shooter; mais faut aussi dire que jamais je ne m'étais shooter pendant une journée d'école. Cependant aujourd'hui, j'en avais de besoin; je devais m'aider à passer au travers de cette journée, augmenter mon morale. Même si je me sens en pleine forme, je n'ai pas tellement faim, alors je ne grignote q'une pomme, histoire d'au moins avoir quelque chose dans l'estomac. Je prend le temps de bien respirer et reprend mes recherches pour trouver Lia; mais malheureusement, toutes ces blondes aux yeux bleues ne sont pas celle que je cherche; et elles sont bien loin d'y ressembler. Une force accru par les stupéfiants ingéré me murmure de continuer mes recherches ailleurs, un endroit où elle seule irait. Et où irait-elle pour passer son diner ? Je me frappe à un mur, réalisant qu'en fait….je n'en ai aucune idée. Un petit pincement à mon coeur me fait prendre conscience qu'en réalité je connais bien peu cette amie que je disais si proche. Irait-elle à la bibliothèque ? Opterait-elle pour un local où elle pourrait être seule ? Ou bien encore mangerait-elle dans les bois ? Ou sinon, est-ce qu'elle prendrait le temps de retourner chez elle ? Une foule d'hypothèse font tourner mon cerveau à mille à l'heure que déjà je me rend compte que je suis pratiquement seul à la cafet. La cloche met peu de temps à retentir et je file en cours avec les derniers élèves présent. Combien de temps aie-je resté là perdu dans mes songes ? Beaucoup plus que ce qu'il m'en a semblé, ça c'est certain.

Je prend place plus vers le fond que l'avant de la classe, me retrouvant à quelques tables de Lia. Oh, Lia… qu'elle est belle. Un mince sourire sur les lèvres, je passe le cours à lui jeter des coup d'oeil, tout en participant activement au déroulement du cours. Lorsque le prof pose des questions, je réponds pratiquement tout le temps. Je me sens en feu, vif d'énergie… mais tellement honteux à la fois lorsque je glisse mes yeux sur Lia. La dernière heures, je suis plus tranquille, gribouillant sur ma feuille. Enfin, hallucinant gribouiller sur ma feuille.

« Mr. Wallace, vous allez bien ? »

Je redresse immédiatement la tête à l'entente de mon nom et regarde curieusement le professeur. Je ne suis pas certain de bien comprendre et répond immédiatement par un « Hm ? ». Le professeur répète en descendant ses yeux vers mon bras, ajoutant que ce serait préférable que j'écrive sur des feuilles et non sur mon avant-bras. Je balbutie quelques « Je… eh… » sous les gloussements de quelques compagnons de classe. Le professeur m'invite à le rencontrer à l'extérieur du local alors qu'il donne les exercices à faire en lien avec la matière qu'il vient tout juste d'expliquer. Je baisse la manche de mon chandail qui était remonter à la moitié de mon avant-bras et suis le professeur jusqu'à l'extérieur du local. Ce dernier me demande comment je vais, affirmant que je n'ai pas l'air dans mon assiette. Je lui assure que je vais super bien, déviant toujours mon regard vers la petite fenêtre dans le porte menant.

«Mr. Wallace, que se passe-t-il ? Vous avez manquer beaucoup de cours dernièrement. » Comment je l'ignore, il place son visage devant le miens, me bloquant la vue à l'intérieur du locale. « Wallace, êtes-vous défoncé ? » Ses mots pèses lourds en accusation et je feins l'étonnement, accompagné de légers tiques nerveux. « Quoi ? Mais non voyons!…Aïe Mr. Weather, vous me pensez vraiment ainsi ? » Ce dernier observe mes pupilles, qui, je l'espère ont une rondeur normal et ne sont pas trop dilatés. Un petit silence, puis il reprend, alors que je le regarde avec un sourcils sur-élevé. « Bien… J'aimerais que vous rencontriez…..» Nous sommes coupés par la cloche qui annonce la fin des cours, puis la porte s'ouvre dans un brouhaha de voix, les élèves se défilent devant nous. Lia se faufile entre eux, je cris son nom dans l'espoirs qu'elle s'arrête mais elle ne le fait pas et je n'ai pas d'autre choix que d'attendre le calme pour me faufiler à l'intérieur ramasser mes choses, désireux de rattraper cette dernière. Le professeur m'interpelle, me disant que nous allons remettre cette conversation c'est certain. Je lui cris un oui-oui, me dépêchant de retrouver mon amie. Du moins, ai-je toujours l'honneur de l'appeler ainsi ? Malheureusement, je ne la trouve nulle part, encore une fois. Elle disparait tel un Ninja, ne laissant aucune trace. Je me sert de mes sens de lycan pour tenter de la repéré, mais je n'arrive même pas à démêler son odeur de celle des autres, il y en a trop. Pas à bout de ressources, j'envoie un message à une personne qui saurais forcément où demeure Lia, ainsi elle n'aurait d'autre choix que de m'écouter si je me pointe à son domicile.

Heureusement, cette dernière me répond en me donnant son adresse et je prend la direction de celle-ci. Je me rend compte encore une fois, qu'en fait… je n'avais vraiment aucune idée d'où demeurait Lia avant maintenant. Les pieds cloués sur place, je déglutis, incertain d'être apte à aller cogner. Aller Sam… fais-le. Tu dois le faire. Mon courage entre les deux mains, mes pieds se décolle du sol et je me décide à aller cogner. S'il te plait Lia, réponds moi. Je frappe 2, 3 coups et j'attends.

Ven 23 Oct - 18:14
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Tandis que je m'éloigne dans les couloirs une larme coule sur ma joue et je l'essuie rapidement puis passe les portes battantes. Le cœur battant je jette un coup d’œil derrière moi pour savoir si Sam continue à me poursuivre pour tenter une nouvelle fois de me parler. Heureusement je ne repère pas sa silhouette. Le souffle court je vais aux toilettes et me passe un peu d'eau sur le visage au robinet. Cela m'aide à retrouver un semblant de calme et je réfléchis à un endroit où je pourrais me réfugier pour qu'il ne puisse pas m'y trouver et que je puisse rester tranquille le temps de reprendre mes esprits, et de pleurer un bon coup car je sens que le besoin s'en fait sentir. La solution finit par m'apparaitre et je me faufile dans les couloirs redevenus déserts en étant aussi silencieuse qu'une ombre. Arrivée au quatrième étage je m'enferme dans un local technique dévolu au rangement des produits d'entretien puis dépose mon sac. Ouvrant la fenêtre je me glisse au dehors puis grimpe jusqu'au toit par des plateformes de maintenance qui ne sont pas visibles depuis les fenêtres du bâtiment et par l'extérieur. Si cet endroit était plus facile d'accès ce serait le repère idéal pour tous les élèves voulant échapper aux enseignants et aux surveillants. Je m'installe sur le toit assise en tailleur sur le béton chauffé par le soleil et plonge mon visage dans mes mains pour laisser couler mes larmes pendant quelques instants. Revoir Sam a été une épreuve et je suis complètement chamboulée car n'arrive pas à trouver quelle est la bonne attitude à adopter.

Après de longues minutes je finis par reprendre mon souffle et essuyer mes joues puis reste assise sur le toit à me perdre dans mes pensées. C'est largement l'heure d'aller déjeuner mais je n'ai pas faim et n'ai aucune envie de prendre le risque de croiser encore celui auquel je m'efforce de ne pas penser. La sonnerie de reprise des cours me fais légèrement sursauter et je me lève et étire mes muscles un peu endoloris avant de reprendre mon petit numéro de gymnaste pour regagner le local technique. Une fois cela fait je prend ma sacoche de cours et repart dans les couloirs. Je ne sais pas si le jeune brun est toujours là ou si il est rentré chez lui, je préfère ne pas faire de pronostics. Le premier cours de l'après-midi est celui d'histoire et me change légèrement les idées. Ensuite c'est un cours de mathématiques et c'est un cours d'ordinaire en commun avec un certain élève infirmier que je ne nommerais pas. J'entre parmi les premiers puis m'installe vers le devant de la classe et reste focalisée sur ma feuille où je dessine inlassablement un triskel dans l'espoir que cela m'aide à me détendre mais le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances. Alors que les derniers élèves entrent dans la salle et que le professeur ferme la porte un pincement au cœur me saisis et je crois pouvoir attribuer cela à la présence de Sam dans la pièce.

Le cours est un calvaire car j'ai beaucoup de mal à me concentrer et à gérer mes émotions en même temps, les formules de maths se mélangent toutes et la moitié de mes calculs sont faux. Cela m'agace et je me venge sur cette feuille d'exercices pourtant innocente. En plus, dès que l'enseignant pose une question c'est toujours la même personne qui y répond et entendre sans cesse sa voix est une torture. Il a décidé de redevenir le bon élève qu'il a toujours été ou il fait cela simplement pour le plaisir de manifester sa présence pour que je ne l'oublie pas? En plus la loi des séries continue puisque ce cours dure deux heures. Super, il ne manquait plus que cela pour que la journée soit complète. Au bout d'un moment le professeur semble remarquer quelque chose et s'approche du beau brun pour lui parler. Évidemment toute la classe se retourne pour savoir ce qu'il se passe et je reste focalisée sur ma feuille ou sur la fenêtre afin de ne pas voir son visage. Ils finissent par sortir tous les deux et je tapote mes ongles sur le bureau pour ne pas entendre leurs paroles grâce à mon ouïe lupine, je dois à tout prix me détacher de tout ce qui concerne Sam, ce sera alors plus facile de l'oublier et d'oublier les sentiments qu'il avait fait naitre dans mon cœur. Je m'efforce de faire les exercices demandés par le professeur et la sonnerie est une véritable délivrance.

Profitant du flot des élèves qui sort en troupeau de la salle de cours je me mêle à eux pour ne pas être interpellée encore une fois par le lycanthrope. Sa douce voix prononçant mon prénom est tout de même parvenue à mes oreilles et ravive une nouvelle fois la blessure à vif de mon cœur. Je quitte les bâtiments le plus vite possible puis prend le bus dans la direction inverse de celle de mon appartement. Une fois à la lisière de la foret je m'élance d'un pas vif entre les arbres et ne tarde pas à arriver à la maison délabrée dans les bois. Comme Sam connait cet endroit j'ai changé tous les pièges de place et en ait rajouté de nouveaux pour qu'il ne puisse pas s'en approcher. C'est autant pour ma tranquillité que pour celle de la meute. Dans l'une des cachettes je prend une tenue de sport et l'enfile puis sort un punching ball d'entrainement et l'accroche à son crochet. J'attache mes cheveux pour qu'ils ne me gênent pas puis commence à envoyer divers coups de poings, coups de coudes, coups de genoux et coups de pieds dans le sac de sable renforcé. Le besoin d'évacuer toute cette pression est trop fort et il faut que je me défoule pour ne pas exploser. La sauvagerie n'est pas très loin et je préfère ne pas prendre le risque de me transformer alors j'opte pour cette solution plus conventionnelle. Pas loin d'une heure passe ainsi avant que je sois réellement essoufflée. Je range alors le sac puis prend une douche rapide avant de remettre mes vêtements de cours et de ranger la tenue de sport dans mon sac pour lui offrir un bon nettoyage à la machine à laver. Je bois un peu d'eau puis remet tout en place et rentre en direction de mon appartement.

Le trajet à pieds est également bénéfique et la nuit qui commence à tomber donne une atmosphère différente à la ville. En jetant un coup d’œil machinal à ma montre je me rend compte de la présence de marques violettes et bleues sur mes phalanges et mes poings, résultat de mon "entrainement" sans gants de tout à l'heure. Demain matin il n'y paraitra plus donc pas de problème pour les cours. Alors que j'arrive en vue de mon appartement je remarque une silhouette debout devant la porte appuyée contre le mur et qui semble m'attendre. Je fronce un peu les sourcils en me demandant de qui il peut s'agir. Au son de mes pas la personne se retourne et je prend un violent coup au cœur en reconnaissant encore une fois la silhouette de Sam. De rage je serre les dents et ma démarche se fait plus saccadée.

-Qu'est ce que tu fais ici? C'était pas assez clair tout à l'heure? Je ne veux pas te voir!

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Ven 23 Oct - 19:24
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Et personne ne me réponds. J'eu bon l'interpeller, dire son nom le poings en suspend contre la porte, le front appuyé : rien n'y fis. J'avais simplement l'air d'un crétin désespéré aux yeux des passants. L'étais-je ? Probablement. Je me sers de mon ouïe surnaturel pour tenter d'entendre un son qui pourrait provenir de l'appartement alors qu'aucuns n'y parvient. Je me dis alors qu'elle n'est possiblement pas chez elle…mais où est-elle, dans ce cas ? Je ne me casse pas la tête à chercher. Par contre, je m'arme de patience, prêt à patienter aussi longtemps qu'il le faudra. Et ma patience porte ses fruits parce que Lia fini par se pointer le bout du nez tandis que je repose dos contre le mur adjacent la porte. Mon coeur accélère à sa vue et tout suite je semble perdre mes moyens, légèrement sur la fin de mon high de ce midi. Ses paroles se font encore une fois tiraillées, loins d'être tendres comme de l'agneaux.

« Non. Je veux dire, oui, c'était assez clair, mais Lia. S'il te plaît. Je n'ai pas envie de te perdre…Je voulais te voir. »

Mes yeux cherchent les siens alors que je tente de trouver réconfort dans ceux-ci, sans succès. Je me gratte le bras et tique quelque peu de l'oeil gauche en clignant deux ou trois fois rapidement. Je suis légèrement mal à l'aise de la position dans lequel je me trouve, et naturellement je me tasse pour lui laisser libre place à circuler pour accéder à son logis. Cependant, ma main attrape la poignée avant qu'elle n'ait le temps de le faire. Je cherche rapidement qu'est-ce que je pourrais lui dire qui titillerait sa curiosité à en entendre plus, mais mon petit hamster semble ne rien trouver. Fais un effort Samuel, me souffle le petit ange sur mon épaule, tâchant de m'aider du mieux qu'il ne le peut. Je pourrais lui dire que ma mère est passé et que je suis certain qu'elle aurait apprécié de rencontrer Lia ? Ou encore que je suis tellement désolé de lui avoir déchiré le coeur que je m'engage à lui apporter ses fleurs préférées tous les matins ? Nah trop cliché. J'abandonne l'idée d'attiser sa curiosité et lui balance la première chose qui se doit d'être dit;

« Je m'en veux tellement, Lia… t'as pas idée. »

Je songe aux nouveaux picots dans le plis de mes coudes, résultat de mes tentatives à engourdir ma douleur (et sa fonctionne, d'ailleurs! L'effet est agréable et vivifiant!) et chasse cette idée en repensant à un moi saoul, lui laissant mille et un message. « Tu… As-tu écouté mes messages ? » Je pose la question en me doutant fort bien qu'elle ne l'a probablement pas fait. Je ne les aurais pas écoutés moi, en tous les cas. Mon ton de voix faible traduit mon sentiments de regret avec fidélité, accompagné de mon expression totalement désolé. Mes yeux glisse vers le sol alors que je me dis que je préfèrerais sincèrement qu'elle n'ait pas écouté tous ces messages. J'avais beaucoup trop bue et j'ai radoté beaucoup trop de choses inintéressantes dans ceux-ci au travers de mes excuses et de mes tentatives de recevoir un appel en retour. Lui bloquant toujours le passage, je porte une main à ma tête, repensant à ce fichu début de matinée où je suis aller ramasser Sherry au café.

« J'aurais dû te téléphoner; t'en parler, je sais. Mais elle est partie, Lia. Et elle ne reviendra pas. » Je ne lui promet pas, je m'en voudrais que ma promesse ne soit tenue de quelconques façon que ce soit. Mes yeux cherchent à nouveaux les siens. J'espère y trouver une once de volonté à vouloir me pardonner, mais je n'arrive pas à lire en elle comme j'arrive à si bien le faire avec mes patients.

« Laisse-moi une chance, s'il te plaît. »

Je me sens pathétique de ne cesser de lui demander une chance, cependant je me refuse de la perdre. Si j'ai la chance de réparer les pots cassés, rafistoler son coeur que j'ai brisé : alors je me dois de tout essayer, au mieux comme au pire.

Dim 25 Oct - 3:41
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It's not what you think...isn't it ? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Cet entrainement contre le punching-ball a été un bon moyen d'évacuer toute cette tension qui m'habite depuis plusieurs jours. Après cela je me sens un peu plus apaisée et j'espère arriver à dormir un peu durant la nuit sinon je ne vais pas tarder à ressembler à un zombie. Le retour dans l'air frais de la nuit tombante me procure un peu plus de détente mais je sais que la partie est loin d'être gagnée pour remonter la pente après toute cette histoire avec Sam. Rient que penser à lui me serre le cœur. J'ai parfois du mal à savoir si c'est de la haine qui m'habite ou une immense peine. Ce doit certainement être un mélange des deux. En plus j'ai une imagination assez fertile alors après ces quelques baisers échangés j'avais un peu rêvassé à propos de ce que cette relation naissante pourrait amener, la chute n'en a donc été que plus difficile. Pour sortir le brun de mes pensées je murmure les paroles d'une chanson que j'aime bien, cela arrive à détourner mes pensées durant les quelques minutes de trajet qu'il me reste avant d'arriver à mon appartement. Les rues sont relativement animées et ce bruit ambiant semble m'aider à canaliser mes pensées. Mais ce semblant de paix et d'équilibre s'effondre lorsque j'arrive à quelques mètres de mon logement puisqu'une silhouette masculine est campée devant la porte et ne semble pas être décidée à bouger. Cela pourrait être quelqu'un d'un peu éméché qui s'est trompé d'adresse, mais non ce serait trop simple. Il s'agit encore une fois de Sam, puisqu'il n'a pas pu me parler comme il le souhaitait pendant la journée il poursuit dans sa pensée et vient me poursuivre jusqu'à chez moi. On dirait qu'il veut empêcher la plaie béante de mon cœur de cicatriser en se rappelant ainsi à mon souvenir sans arrêt. En plus je suis certaine qu'il n'est jamais venu ici et que je ne lui ait pas donné mon adresse alors comment a-t-il pu faire pour arriver ici? C'est un mystère que je compte bien résoudre.

Contrainte et forcée je lui adresse quelques mots d'une voix dure pour qu'il comprenne enfin que je n'ai aucune envie de lui parler. J'espère qu'ainsi il va partir car le voir ainsi comme si cette horrible altercation n'avait pas eu lieu est une torture sans nom. Mais visiblement nous ne parlons pas la même langue sur ce point là puisqu'il ne part pas, au contraire il reste juste à côté de la porte d'entrée et insiste encore une fois pour que nous parlions. A sa phrase comme quoi il ne veut pas me perdre je suis obligée de serrer les dents de toutes mes forces pour maintenir à distance les larmes. Je voudrais le frapper pour qu'il se rende compte qu'il n'a pas le droit de me traiter ainsi. Je ne sais pas pourquoi il change ainsi de personnalité tous les trois jours mais ce n'est pas à moi d'en payer le prix. Je sais que je n'ai pas été tendre dans mes paroles à son encontre mais lui ne l'a pas été non plus. M'avoir embrassée pour ensuite me rejeter ça j'aurais pu le lui pardonner même si la façon de faire laisse à désirer. Qu'il se moque de moi de m'être attachée à lui aussi vite j'aurais fini par le lui pardonner. Mais qu'il se serve de ma famille et de ce secret que je lui ait confié ça c'est impardonnable. Il préfère me savoir morte? Alors que fait-il encore devant ma porte? A un moment il retrouve un peu de lucidité et s'écarte de la porte d'entrée. En quelques pas je m'avance et sort les clés de mon sac pour ouvrir la porte. Le cœur battant j'ai hâte d'entrer pour que la porte puisse nous séparer. Mais une nouvelle fois ce projet est contré par Sam qui agrippe la poignée au moment où j'allais ouvrir. La proximité de son corps me met vraiment mal à l'aise et je garde mon regard rivé sur la porte, la tentation de le regarder est forte mais j'ai trop peur de ce qui pourrait se lire dans ses beaux yeux bruns.

Son souffle vient effleurer ma joue et me donne envie de vomir mais aussi envie d'être dans ses bras, vivement que mes sentiments pour lui disparaissent pour que j'arrête d'avoir ces deux réactions contraires et totalement incompatibles. Ses excuses sont une nouvelle torture car je n'arrive plus à savoir si il est véritablement sincère ou non. A quel jeu joue-t-il? Est-il à nouveau le Sam que j'ai appris à aimer ou est-il encore en train de s'adonner à un petit jeu pour en rire après? Cette situation est épuisante moralement et me donne encore une fois envie de pleurer. C'est la première fois depuis le meurtre de ma famille que je pleure autant, c'est un indicateur de la place que le jeune homme avait prise dans ma vie. N'arrivant pas à ouvrir la bouche pour l'instant afin de faire une phrase cohérente je me contente d'un rapide signe négatif de la tête pour l'informer ne pas avoir prêté attention à tous les messages qu'il a pu laisser sur mon téléphone. Puis ses paroles suivantes ravivent ma colère, inconsciemment je serre fortement les poings et c'est la morsure des clés dans la paume de ma main qui me ramène à la réalité. Les petits points noirs qui dansaient devant mes yeux se dissipent peu à peu et j'inspire une bonne bouffée d'air frais avant de tourner la tête vers lui.

-J'en ait rien à faire de ta copine! Quand tu m'a embrassée j'ai choisi d'y répondre et j'assume. Toi ensuite tu as choisi de me rejeter et d'avoir ces paroles. Tu as fais ton choix alors maintenant assume le! Une deuxième chance?! Mais une deuxième chance de quoi?! De faire encore plus de mal?

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Lun 26 Oct - 11:35
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Sam O. Wallace
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It's not what you think…isn't it ?

Lia Marshall, Sam O. Wallace

À ce moment précis, j'ai l'impression de flotter dans une bulle, sur un nuage et être en train de m'élever. C'est comme si mes pieds ne touchaient plus sol, ni même aucune surface, à dire vrai. Pourtant, mon corps physique est bel et bien ancré au sol, solidement d'ailleurs. (Remercions la loi de la gravité d'être derrière tout ça, *champagne!*) Je me sens bien, malgré la douleur qui git en moi vis à vis les propos tenues envers Lia et le mal que je lui ai causé. J'aimerais me sentir hyper mal, à un point où j'en serais même plus capable de retenir mes larmes afin qu'elle comprenne à quel point je souffre de lui avoir fait endurer mon sale caractère. Mais non. Je suis encore engourdit par la drogue et même si je regrette amèrement tous propos que j'ai pu dire, ce n'est pas la sensation que mon corps me laisse avoir.  Lia fuis mon regard et c'est comme si je venais de recevoir un coup de poignard. La drogue n'est peut-être plus assez forte pour engourdir ma peine ? Je sais que j'ai merdé, et je m'en veux ça c'est clair comme de l'eau de roche. Mais Lia ne semble pas prête à vouloir me pardonner, prête à me laisser une autre chance de la détruire, comme elle a si bien dit. Ma bouche se fait alors pâteuse, probablement en réaction aux paroles froides de la demoiselle blonde.

Je la comprend, par contre et pour cette raison je ne peux pas lui en vouloir de craindre récidive de ma part. Si j'ai agis ainsi, il y a des chances, aussi minimes soient-elles, que je recommence. J'aimerais lui assurer un non à 100%, que jamais je n'oserais la blessé à nouveau comme je l'ai fait. Mais j'en suis incapable et je ne sais trop pourquoi. Pourtant j'aime Lia, je le sais maintenant et je sais que j'ai besoin d'elle dans ma vie tout comme j'avais besoin de ma soeur avant que je décide de l'abandonner. Au fond, peut-être que c'est ma seule option, que d'abandonner les gens lorsque je tiens trop à eux ? Je devrais peut-être m'exiler quelques part au Canada, comme la dernière fois et tenter de tout recommencer à zéro sous une nouvelle identité ? Je me fais mille et un scénario à la vitesse de l'éclair, alors que mon rythme cardiaque est légèrement plus rapide que la normal. Une seconde fois, je me heurte à l'expression qui, de mon point de vue, me montre une Lia sur le point de flancher, d'éclater en sanglots. Et une seconde fois, un poignard s'ajoute au premier. Je regarde ses mains crispés et tente de l'attraper mais me résigne. Je sens que cette marque d'affection me vaudrait sanction pire que la mort et bien que je ne tienne plus spécialement à la vie; je n'ai pas envie de mourir se soir. Un fantôme s'échappe de ma bouche. Je ne sais que trop répondre à Lia; j'ai l'impression de marcher sur des oeufs et j'ai bien peur d'en casser.

Une partie de moi voudrait lui dire que non, je n'assume pas d'avoir dit toutes ces méchancetés; et c'est vrai. Comment pourrais-je assumé alors que je me sentais dans un état second d'avoir dit des choses aussi horrible que de souhaiter la mort de quelqu'un ? D'aucune façon, évidement. J'ai choisis un métier pour tenter de les soigner, pas de les tuer; alors de penser chose aussi absurde est bien hors de mes capacités, enfin, pour le nouveau Sam ce l'est. Pour l'ancien qui en a mangé en saint s'il vous plait des roches, c'est tout autre chose. Je cherche quelque chose à quoi me tenir, m'agripper. À défaut d'enlacer les doigts de Lia, ma mains vient chercher la couture de mon pantalon, la ramenant un peu dans ma paume. De ma main libre, je me frotte le menton, incertain de la tactique à utiliser pour gagner mon pardon. L'autre partie de moi lui dirait que ce Samuel assume ce qu'il a fait, enfin, tout ce qu'il a fait avant que sherry n'apparaisse, mais je sais très bien que Lia n'en croira pas un mot. Je tente de trouver ses yeux, mais je n'y parvient pas, incapable d'affronté à nouveau ce regard froid et dure envers moi. Certains pourraient dire que je manque de couilles* de ne pas regarder une personne dans les yeux lorsque je lui parle, mais ses iris en forme de poignard sont difficile à assumer.

J'ai fais un choix à c'te moment là, oui c'est vrai. Et tu as raison, je dois l'assumer.. pourtant j'peux pas Lia. » Mes yeux cherchent finalement les siens. Alors que je me croyais incapable de montrer quelconque forme de faiblesse soit-il devant quelqu'un, je sens mes yeux devenir mouillés, je cligne plusieurs fois pour dissiper le picotement. « J't'ai dit que tu aurais dû mourir Lia, comment veux-tu que j'accepte ça ?! C'est pas moi, ça Lia… » J'hoche la tête de gauche à droite, « ce n'est plus moi. Et, et…et je m'en veux horriblement. »

« C'est comme si j'avais chercher à te faire fuir, comme toutes les autres personnes à qui je tiens…» pensais-je . Mes yeux cherchent le vide à nouveau et je me perds dans le néant de la nuit, du sol à l'infini avant d'avoir un regain de courage et de braver Lia à nouveau.

« Je comprend que tu ne veuilles plus me voir… et si tu veux que je parte alors je m'en vais. Mais sache que je n'abandonnerai pas, et que ça prendra le temps qu'il faudra. » Je marque une pause, dois-je le dire, ou non ?Je m'abstient de lui dire « Parce que je t'aime Lia. » et troque cette phrase pour ; « Je refuse de t'abandonner. »

Je suis sincère, et j'espère qu'elle le sait. Cependant, si elle continu à me rejeter, je sens que ma déchéance n'en sera que plus affecté et alors je partirai. Je quitterai la ville et tâcherai de ne pas commettre les même erreurs. Je tâcherai de ne m'intéresser à personne, de ne m'attacher à personne. Parce qu'au final : je ne fais que les blesser.  

Lun 26 Oct - 17:10
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Lia Marshall
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La colère permet de faire abstraction de tendresse lorsque je percute du regard son visage qui semble un peu creusé, peut-être par les soucis ou la peine, je ne cherche pas à savoir. Je ne sais plus qui est en face de moi et cette situation est très éprouvante pour les nerfs. Pendant quelques instants le silence s'installe et j'en profite pour tenter de calmer les battements désordonnés de mon cœur face à cette situation à laquelle je n'étais absolument pas préparée. A un moment l'une de ses mains s'avance vers l'une des miennes et je redoute ce contact. La part de moi qu'il a détruite ne veux surtout pas qu'il s'approche d'un millimètre supplémentaire mais la part de moi qui éprouve des sentiments pour lui a envie de sentir véritablement son contact. Mais pour l'instant c'est la part réfractaire qui gagne, il est trop tôt pour envisager la possibilité d'un contact entre nous, des paroles trop terribles ont été prononcées. Je ne suis pas sûre qu'une réconciliation soit possible entre nous et seul le temps pourra possiblement apporter une réponse à cette question. La vie est une succession de choix dont certains sont faciles à faire tandis que d'autres sont beaucoup plus épineux. Parfois ce sont des choix faits de manière inconsciente tellement c'est une évidence, et certaines fois c'est un véritable casse-tête. Ce que je viens de dire est vrai, j'ai choisi de répondre à son baiser parce que j'en avais envie, parce que j'avais accepté ces sentiments qu'il faisait naitre en moi, j'avais choisi de tourner la page de mon passé pour voir où cette voie pouvait me mener et même nous mener. Sam ne se doute probablement pas de tout ce que cela signifiait pour moi mais cela ne lui donnait pas le droit de faire preuve d'autant de méchanceté gratuite. Quand il parle encore de cette phrase atroce où il souhaitait ma mort une douleur assaille mon cœur déjà malmené. Les larmes qui me montent aux yeux sont autant dues à la peine qu'à la colère.

-Alors pourquoi? Tu avais le droit de me rejeter mais tu n'avais pas le droit de le faire comme ça...Pourquoi tu changes de visage comme ça?

La douleur est tellement forte que j'ai l'impression que je vais m'écrouler d'une seconde à l'autre. Pourquoi faut-il toujours se battre? Pourquoi y a-t-il autant d'épreuves à surmonter? Ce n'est pas juste. Une petite voix insidieuse me murmure que c'est précisément quand il était en compagnie de cette fille qu'il s'est montré aussi horrible avec moi, aussi différent que d'habitude et que l'explication est peut-être là. Cela veut-il dire que dès qu'il est en contact avec un élément de son passé Sam devient cet être cruel et froid? Charmante perspective. Ses paroles suivantes menacent de me faire éclater en sanglots. Qu'il ne m'abandonnera pas c'est tout ce que j'aurais voulu entendre ce jour-là venant de lui. Après ce qu'il m'a fait je devrais lui dire que oui il doit partir et ne plus jamais se présenter devant moi. Mais malgré mon cœur en lambeaux et la haine que je peut avoir contre lui pour s'être servi de ce que je lui avait confié je n'arrive pas à prononcer ces mots. Je pensais être forte mais au final je suis faible puisque je n'arrive pas à prononcer les mots qui me protègeraient. J'en ai assez de souffrir c'est trop dur. Je glisse un léger coup d’œil vers Sam puis reporte mon regard sur la porte afin d'avoir quelque chose à me raccrocher.

-Je ne sais plus qui tu es...

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Lun 26 Oct - 17:59
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Sam O. Wallace
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Lia Marshall, Sam O. Wallace

Je crains sa réaction; j'ai peur qu'elle n'éclate et me rejette si je tente quoique ce soit pour la réconforter. Je n'ai plus ma place à ses côtés et pourtant j'ai tellement envie de l'enlacer, de lui dire que tout va bien aller. Mais je n'y arrive pas; je ne peux pas; c'est plus fort que moi. J'ai le sentiments d'être de trop sur le perron, de ne pas être à ma place. Faut aussi dire que l'odeur omniprésente particulière de son Alpha me picote également les nasaux sans le vouloir, ce qui amplifie ce sentiment. La demoiselle me demande ensuite pourquoi j'agis comme ayant plusieurs visages et je ne sais quoi trop lui répondre. Un moment de silence lourd s'installe entre nous et j'aurais préféré détaler, disparaitre encore une fois. J'aurais aimé me faire tout petit et me faufiler dans son oreille, histoire de savoir à quoi est-ce qu'elle pense en ce moment, mais c'est hors de mes capacités, de mes limites et je ne peux que me fier à ce que je vois sous mes yeux : une Lia dans l'incompréhension totale qui se demande à qui elle a à faire; qui se tient devant-elle ? Est-ce le vieux Sam qu'elle a connu, côtoyée, ou n'est-ce qu'une vulgaire parure, un jeu pour m'amuser ?

J'aimerais également être capable de lui dire pourquoi j'ai agis ainsi mais je ne suis pas trop certain de vraiment le savoir. Une partie de moi lui dirait que c'est à cause de mes sentiments envers Sherry; ceux qui ont toujours occupé une place importante dans mon coeur pour cette femme à qui j'ai fais du tort tout comme j'en ai fais à Lia, mais qui a sue me pardonner, cette femme pour qui j'aurai probablement toujours un petit quelque chose, mais dont c'est préférable de m'éloigner, d'oublier. Cependant, une autre partie de moi lui dirait que c'est à cause d'elle, Lia. C'est parce que sa colère s'est transféré sur moi et qu'aveuglé par cette dernière, je n'ai voulu que la blessé encore plus que ce qu'elle ne m'avait fait; tandis qu'au fond, c'est moi l'unique crétin. L'unique méchant dans cet histoire. Le seul qui est en tort. Mal à l'aise, je ne sais pas trop sur quel pied danser et je gratte mon pli de coude qui me démange. Dans un soupire, je murmure ;

« Je ne sais pas, Lia… je ne me reconnaissais pas moi-même… »

Mon regard se perd au loin, tout comme moi. Je me revois, debout à une certaine proximité de la blondinette avec un regard froid comme de l'acier, n'ayant l'ombre d'aucune émotion dans les yeux hormis de la colère, de la haine. Je me revois lui cracher ces mots au visages, cherchant à la blesser toujours plus, obtenir satisfaction du reflet qu'elle m'a envoyée. Mais à quoi bon, si ce n'est que j'ai brisé cette relation avec une amie que je considérait proche ? Mon coeur saigne, il a mal et je commence déjà à ressentir les effets du manque de drogue dans mon système. Mon pouls s'accélèrent encore un peu, mes yeux trouvent les siens.

« Je ne voulais pas te rejeter..J'aurais simplement dû te dire "Hey Lia, ce n'est pas ce que tu crois", même si… au fond, c'était probablement ce que tu croyais… J'aurais dû agir comme un adulte, t'expliquer les choses mais je ne l'ai pas fait et je m'en veux. Je suis désolé, Lia. »

Son regard fuyant m'annonce qu'elle ne sait plus qui je suis. Ça a l'effet d'une balle en plein thorax et je titube vers l'arrière, prêt à m'en allez s'il le faut. Par contre, mon Angelo sur mon épaule me dit de ne pas abandonner. Pas tout de suite, du moins. Qu'il y a encore de l'espoir, quelque chose à quoi se raccrocher et que ce n'est pas le moment de l'abandonner, de la laisser seule dans ce moment difficile qu'elle vit; par ma faute. Je ne réponds pas à ses affirmations, moi-même parfois je ne sais plus qui je suis. Plus que tout, je ne désire qu'une chose en ce moment : et c'est de la sentir contre moi, de l'envelopper de mes bras, lui murmurant que ça va passer, qu'on va surmonter le tout. Je met de côtés tous les scénarios où Lia me foudroient, me dilapide du regard et attrape sa main, tâchant de lui apporter du réconfort. Mes doigts enlacent sa main, y apportant chaleur. Peut-être suis-je trop tôt pour ce nouveau contacte, mais je m'en fous. À défaut de l'enlacer, je peux au minimum lui signifier que je suis là, que c'est toujours moi. J'aimerais la tirer vers moi, finaliser cette étreinte, mais je n'en fais rien.

« Je suis toujours le même, Lia… »

Je murmure cette phrase avec tendresse, sincérité. Du moins, j'espère être toujours le même. Par contre, c'est quasi impossible si je me figure que chaque événements nous change toujours un petit peu, de multiples façons soit-il. Alors j'espère que celui-ci n'as pas complètement fait disparaitre le Samuel qu'elle a connu, qu'elle connait.

Lun 26 Oct - 21:24
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Par moments je ne me comprend pas. Je déteste le jeune homme qui se tient à côté de moi vu ce qu'il a pu dire comme horreurs la dernière fois que nous nous sommes vus. Je devrais déjà l'avoir poussé de devant la pore de mon appartement pour pouvoir lui claquer la porte au nez et ne plus avoir à subir sa vue. Mais pourtant je reste là à lui accorder cette discussion qu'il veut tant avoir. Je lui en veut beaucoup ça c'est indéniable, mais on dirait que quelqu'un décide à ma place et m'oblige à rester plantée là. Cette sensation d'être privée de libre arbitre est très dérangeante et j'aimerais pouvoir décider à nouveau de quoi faire librement. Les questions que je lui pose finalement sont tout à fait légitimes et jettent un froid puisque le silence s'installe entre nous. J'attends de voir ce qu'il va pouvoir avancer pour sa défense puisque apparemment il a réponse à tout. Il arrive la bouche en cœur et je devrais tout lui pardonner? Non hors de question, il a franchit la limite qui était à ne pas dépasser et une telle chose ne peut pas s'effacer avec un sourire ou quelques excuses. Souffrir une fois a été indépendant de ma volonté, prendre le risque de souffrir une deuxième fois à son contact ce serait un choix. Et pour l'instant je ne suis absolument pas décidée à prendre ce risque. A la réponse qui finit par franchir ses lèvres je lève les yeux au ciel d'un air excédé. C'est trop facile de venir dire qu'il ne sait pas pourquoi il a agit ainsi. Ses mots étaient acérés comme une lame, il savait quel mot utiliser pour commettre le plus de dégâts possible donc c'est quelque chose qu'il a déjà fait. Je serre les poings et répond d'une voix pleine de colère.

-Déjà tu n'aurais pas dû m'embrasser si tu avais déjà quelqu'un dans ta vie. Si tu crois que j'accepterais d'être un passe-temps c'est qu'au final tu ne me connais pas du tout.

Ce n'est pas exagéré, je ne sais véritablement plus qui il est et c'est vraiment problématique pour la suite des évènements. Sa main qui vient enlacer la mienne me brule et je m'écarte d'un geste brusque pour mettre fin à ce contact. Cette fois-ci je n'ai pas de difficulté à lui adresser un regard noir. Sam a l'air un peu perdu et gêné mais je ne dois pas éprouver de la pitié pour lui. Peut-être que je n'aurais pas dû aller chez lui ce jour-là mais je m'inquiétais de ne pas avoir de ses nouvelles. Le voir avec cette fille a infligé une première blessure cuisante à mon petit cœur et je me suis énervée mais je continue à croire qu'il est le véritable fautif puisqu'il s'est montré très dur dans ses paroles. Peut-être cette analyse n'est-elle pas très objective mais il ne faut pas non plus trop m'en demander en ce moment. Je serre les poings une nouvelle fois mais là c'est dans le but de calmer la sauvagerie qui gronde en moi et ne demande qu'à prendre le pouvoir.

-Un jour tu m'embrasse et un jour tu me jette en regrettant que je ne sois pas morte et un jour tu reviens comme si de rien était. Non mais tu veux quoi au final?! Pourquoi tu me fais subir ça?

Puisque ces questions n'attendent pas véritablement de réponse je profite de sa surprise suite au retrait de ma main de la sienne pour ouvrir rapidement la porte, rentrer et la refermer aussi sec. De mes mains tremblantes je verrouille la porte puis recule tandis que mon cœur bat la chamade. Sans vraiment que je m'en aperçoive ma sacoche glisse de mon épaule et tombe au sol. Très mal à cause de toutes les émotions qui me submergent je me rend dans la salle de bain et me déshabille puis me réfugie sous une douche brulante qui se mêle aux larmes coulant sur mes joues. L'eau qui coule crée une bulle autour de moi, comme une protection pour éloigner la présence de ce jeune homme qui a été si cher à mes yeux.

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Mer 28 Oct - 16:25
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Lia Marshall, Sam O. Wallace

Lia me réprimande. Selon elle je n'aurais jamais dû l'embrasser si j'avais quelqu'un dans ma vie et elle a cent pour cent raison. Par contre, le fait est que je n'avais personne dans ma vie à cet instant et qu'encore aujourd'hui, même après ce que moi et Sherry avons « vécues » si ainsi puis-je dire, ces derniers jours, je ne considère pas avoir quelqu'un dans ma vie. Les sentiments que l'on croit ressentir, parce qu'en réalité beaucoup disent que l'amour n'est qu'une illusion. Un faux semblant de sentiments. Quelque chose de totalement hormonale de la part de notre cerveau qui éprouve une quelconque attirance, un désir pour une autre personne et nous fais croire que c'est de l'amour. Il est certain que j'ai un désir pour Sherry, mais j'ai décidé en commun accord avec cette dernière que ne pouvions plus nous voir, ni même nous parler puisque cela ne faisait que créer des incendies et ce, à chaque fois. La preuve récente en est cette altercation avec la tendre Lia. Cette douce jeune fille qui n'as jamais demandé à souffrir de la sorte.

Puis elle repousse ma main, sauvagement aie-je l'impression. Je reste de marbre, affichant la même expression désolé sur mon visage mais j'admets être quelque peu surpris. J'avais tellement désiré ce contacte, tellement anticipé sa réaction que je ne m'imaginais pas qu'elle allais me repousser même si c'est la chose logique à faire. Une nouvelle fois, et ces fois ne cessent d'augmenter depuis le début de cette journée; je me frappe à un mur. Et il est solide, froid. Bien plus solide que moi à en voir son expression. Je me doute cependant que cette froideur ne cache une faiblesse qu'elle se refuse à me montrer et pour cette peine que je lui cause, que je lui ai causé, je m'en voudrai éternellement je crois. Son questionnement ne semble pas attendre de réponse et tandis qu'elle ramène sur le tapis le fait que j'ai souhaité sa mort, mon expression demeure triste, quelque peu perdu dans l'incompréhension. Rapidement, elle profite de ma léthargie pour me tasser et rentrer chez elle. J'entends le cliquetis de la porte se verrouillé et dans un son de complainte, mes paumes se heurtent à sa porte. Je frappe, le front collé contre sa porte.

« Lia, s'il te plait…. Lia ! » Une partie de moi aimerais être égoïste et lui dire « Tu n'as pas le droit de m'abandonner comme je l'ai fait » mais oui, elle en a tout à fais le droit et je ne peux le lui reprocher. Je me tourne et appuie mon dos contre l'imposant rectangle qui lui fais office de porte, me laisse glisser jusqu'au sol. « Lia, si tu m'écoutes s'il te plait ouvre-moi la porte…. Je m'en veux de t'avoir blessé de la sorte… j'aimerais vraiment être capable de t'expliquer….. mais je n'y arrive pas », terminais-je dans un faible murmure. J'aimerais pouvoir lui dire qu'une partie de mon passé était violent, ne cherchait qu'à détruire comme il a tant été détruit lui-même, mais je n'y arrive pas. Plus encore que mes antécédents concernant mes consommations, cette part de moi doit demeurer enfouis. Seul ceux faisant partie de mon passé connaissent cet être vil et doivent le garder dix pied sous terre. Pas encore au bord du désespoirs, je demeure adosser contre sa porte à dire son noms quelques fois, la suppliant toujours de me laisser entrer. Mais le temps passe et Lia ne se pointe pas. Je commence à avoir chaud, très chaud. Mon corps me fait mal, je laisse retomber lourdement ma tête sur mon thorax mais, je me résigne. Si je ne m'injecte pas très bientôt, mon corps même si il est surhumain, risque de se tordre de douleur par manque de substances dans mon organisme. Je fouille dans les poches de mon manteau mais je n'ai rien, pas même un comprimer à ingérer à défaut de me shooter. Un jurons s'échappe de mes cordes vocales et je regarde une dernière fois la porte de Lia avant de me résigner, partir en quête de drogue.

Je me rend chez mon dealer et opte pour ce qu'il a de plus fort, de plus efficace pour un high qui saura durer longtemps et qui me fera planer plus que les dernières fois. Ce dernier me met en garde, me disant que beaucoup avaient fait des overdoses. Je lui dit que j'en ai rien à battre, le paie et me dépêche de sortir dans la ruelle pour m'injecter. Immédiatement je ressens le up du liquide et planant comme pas possible, oubliant tout mes tracas je me rend de nouveau sur le perron de l'appartement de Lia et m'y installe à côté de la porte, appuyé le dos contre le mur. J'ai toujours espoir de la voir sortir et alors que je dialogue seul avec moi-même mais comme si elle était à mes côtés je fini par m'endormir, la tête appuyé sur le buste. Le matin, c'est le bruit de la porte qui me réveille et je ramène mes jambes vers moi, ne réalisant pas encore qui se trouve sous mes yeux. J'ai une légère impression de flotté, encore sur les effets de mon trip de la veille.

Mer 28 Oct - 17:23
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Lia Marshall
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Lia Marshall
It's not what you think...isn't it ? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Cette explication avec Sam était probablement nécessaire puisque la tension est un peu redescendu et que même si le ton est froid nous ne nous envoyons plus diverses insultes à la figure. Mais cela est tout de même une épreuve difficile. Son attitude évoque celle du Sam que je connaissais mais après tout ce qui a été dit je n'arrive plus à me fier à lui. C'est beaucoup trop tôt pour que je puisse envisager de lui faire confiance à nouveau. Sentant que nous commençons à tourner en rond, et vu que la douleur que je ressens se fait de plus en plus forte, je finis par couper court à cette discussion et à me réfugier dans la sécurité de mon appartement. Après que la porte soit refermée et bien verrouillée par mesure de prudence je crois que le jeune homme continue à me parler dans l'espoir que je change d'avis et ré-ouvre la porte mais je suis un peu dans un état second et n'assimile pas les mots qu'il prononce. De toute manière je ne suis actuellement pas en état de faire marche arrière et d'être face à lui une nouvelle fois. Afin de m'éloigner le plus possible de la porte je me réfugie dans la salle de bain pour prendre une douche brulante et essayer de faire le vide dans mon esprit pour ne pas devenir complètement cinglée. De nombreux litres d'eau coulent ainsi et je sais bien que ce n'est pas très écologique mais cela m'a permis de retrouver un peu de calme. En sortant de la douche je m'enroule dans un drap de bain et me sèche les cheveux puis enfile des vêtements confortables. Plus silencieuse qu'un chat et retenant presque ma respiration je m'approche de la porte d'entrée et jette un coup d’œil par la petite ouverture du judas pour savoir si le jeune brun est toujours là ou pas. Mon rythme cardiaque se calme un peu en constatant que les abords de mon appartement sont déserts.

Par mesure de précaution je vérifie que mon téléphone est bien sur silencieux puis le remet au fond de ma sacoche de cours pour être injoignable. Il faudrait que je travaille sur quelques devoirs demandés par différents professeurs mais je sais déjà que je ne parviendrais pas à faire preuve d'assez de concentration. Les bienfaits de la séance de sport face au punching-ball s'estompent mais j'avoue éprouver une certaine flemme à l'idée de ressortir maintenant pour aller courir quelques kilomètres. Je m'occupe un peu dans l'appartement tout en allumant la radio pour être accompagnée d'un fond sonore musical. Alors que la soirée est déjà bien entamée je grignote un petit peu pour ne pas demeurer le ventre vide mais les aliments ont toujours du mal à passer alors je finis par me faire une tasse de chocolat chaud réconfortante. La nuit n'est pas plus reposante que les précédentes, je parviens à dormir un peu mais finit invariablement par me réveiller à cause de violents cauchemars où les larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse rien y faire. Réveillée à l'aube après un énième cauchemars j'abandonne l'idée de tout repos et reste à regarder quelques épisodes d'une série sur mon ordinateur, blottie au chaud dans la couette. Le petit déjeuné se retrouve rapidement expédié puis je m'habille et utilise un peu de maquillage pour me donner meilleure mine. Comme je le supposais les ecchymoses sur mes mains faites à l'entrainement d'hier ont disparues, voici une capacité surnaturelle bien pratique. Au moment de partir en cours je place les écouteurs dans mes oreilles et lance une playlist pour m'accompagner sur le trajet et me couper un peu du monde extérieur. En ce moment j'éprouve un certain besoin de solitude, c'est ma manière de réagir en cas de choc et de mal-être.

En ouvrant la porte je sursaute en découvrant une personne endormie appuyée contre le mur. Le choc est surtout dû au fait que cette personne n'est autre que Sam. Serrant les dents je referme rapidement la porte puis m'éloigne d'un pas rapide et le cœur battant pour mettre de la distance entre nous avant qu'il ne se réveille. Il n'a quand même pas passé toute la nuit sur le pas de ma porte?! Mais qu'est-ce qu'il veux à la fin? Je ne suis pas un jouet dont il peut disposer selon son bon vouloir! J'en ais assez d'être la proie de toutes ces violentes émotions de haine et de peine ces derniers jours.

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Jeu 29 Oct - 15:55
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Sam O. Wallace
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It's not what you think…isn't it ?

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Le soleil est relativement haut dans le ciel et de par cette constatation, je dirais qu'il est au plus 14h. La chaleur est bel et bien présente, le port d'un short et d'une camisole viennent le confirmer, tandis qu'une demoiselle est avec moi, de dos. Elle aussi vêtu d'un short et d'un top, ses cheveux blond viennent se mouver naturellement entre ses omoplates. Sans même m'en rendre compte je souris, d'un sourire admiratif. La demoiselle semble dans sa bulle, loin de tous les tracas du monde, à bouger en rythme sur une petite musique qui, à première écoute, me paraît d'origine Latine. D'une légèreté contagieuse, j'ai l'impression de flotter, de ne pas toucher terre. La longueur de ses cheveux et sa taille ne me font cependant pas penser à Lia. Mes doutes sont confirmés lorsque celle dernière, toujours en dansant sur la musique, se tourne vers moi avec un immense sourire illuminant son expression. Je me sens pris d'une bouffé de chaleur lorsque ma petite soeur m'adresse la parole. De son ton voix plaintif; elle me réprimande ce que j'ai fais.

« J'ai remarqué que quelque chose n'allait pas, Wally. J'ai également remarqué que tu ne me bloquait plus l'accès. »

Je la questionne sur ce qu'elle veut dire; et réalise que cette vilaine sorcière s'est emparée de mon univers onirique. J'avais appris par le passé à lui bloquer l'accès à mon mentale, refusant qu'elle joue avec, le modifie lorsque je consommais beaucoup. Mais faut croire que comme j'avais arrêté, j'avais également cessé mon bouclier mentale. Et la voilà qui se pointe dans mon esprit comme si de rien n'était, sans même que je l'ai invité. Profondément endormi, je sous tout de même content de la voir même si elle a la possibilité de jouer avec mes rêves lorsque je suis vulnérable, affaiblis par les substances fortes. Nous discutons un peu et je crois que ce moment est beaucoup trop irréel pour être vrai. Ma soeur ne m'adresse même plus la parole, pas depuis que je l'ai rejeté de ma vie, elle et tous les autres d'ailleurs. Mais comme moi j'entretiens de l'espoirs avec Lia, je crois qu'elle garde un espoir de rétablir contacte. Étant d'ailleurs adepte de magie, je me demande comment ce fait-il qu'elle n'ait pas encore tenter de venir me retrouver. Probablement aie-je été assez claire, brusque lorsque je suis partie de chez moi. Au fond, j'espère seulement que ma mère ne lui a pas parler de mon petit accident, ou peut-être est-ce exactement la raison pour laquelle j'ai l'impression d'halluciner. Mon sentiments d'apaisement est vite brimer lorsque mon corps physique est réveillé par le son de la porte.

J'ouvre à peine mes yeux et ne reconnais pas tout de suite les pieds de Lia qui m'ont tout l'air de vouloir s'enfuir à vive allure. Lentement, je passe une main dans mon visage au teint légèrement pale puis je réalise que en fait, c'est vraiment Lia qui est en train de marcher d'un pas rapide pour s'éloigner le plus vite possible de ma personne. Dans un murmure je l'interpelle, encore légèrement incertain de ce rêve étrange qui s'est terminé d'une drôle de manière. Je l'interpelle une seconde fois, plus fort cette fois mais elle ne se retourne même pas et je l'imagine facilement rouler des yeux, décourager de mon comportement. La veille est quelque peu flou dans mon esprit comme j'ai, encore une fois, augmenté ma dose de narcotique. Cependant, je me souviens qu'elle m'a questionné sur ce « que je veux au final ». Ce matin, je ne sais pas plus ce que je veux au final, enfin… toute pensé me semble trop difficile à entretenir bien que mon cerveau ne cesse jamais de fonctionner. Mais j'ai l'impression d'être incapable de réfléchir convenablement. Je me lève en trombe et manque de tomber. J'accuse une hypertension orthostatique et prend quelques secondes d'immobilité le temps que cette dernière ne redescende dans les normales. Et je m'élance, je m'élance à sa poursuite. Tantôt je marche, tantôt je cours pour arriver à son niveau. Mais elle est trop loin et je n'arrive pas à la retrouver. Au tournant du lycée, je la repère finalement et donne un ultime boost pour arrivé à ses côtés. Essoufflé plus que je ne devrais l'être et entre deux respire rapide je l'interpelle.

« Lia, tu aurais pu m'attendre. »

Je tente de lui bloquer le passage et penche mon corps légèrement vers l'avant, les mains sur les genoux dans l'espoirs de reprendre mon souffle plus rapidement. Pur réflex, je ne crains que ce ne soit pas vraiment utile. Prendre de grande respirations feraient amplement l'affaire, mais à ce moment précis je m'en fou. Tout ce qui m'importe c'est de continuer cette discussion qui s'est terminé trop abruptement. Lia a un don pour m'évité et me remettre à ma place, raison de plus qui font grandir mes sentiments pour elle. Je tique légèrement de la paupière puis enchaîne entre deux respire à nouveau.

« J'aimerais continuer notre conversation d'hier… je… je…»

Je porte une main à mon visage, les joues rouges à cause de mon effort physique qui normalement ne devrait même pas avoir eu ces genre de résultat. Mentalement, je maudit les stupéfiants de modifier ma condition de loup-garou, et tente de reprendre.

« Je crois qu'on avaient pas finis… »

Mes yeux cherchent les siens dans l'espoir d'y voir une lueur de compréhension, de volonté de continuer cette conversation. Mais à dire vrai, je crois que la dose d'hier à brûler plus de neurones que je ne le pensais, je ne suis même pas certain d'être capable de déchiffrer son expression.  J'esquisse un petit sourire par automatisme.

Jeu 29 Oct - 22:01
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