Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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It's not what you think, isn'tit ? | Terminé
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Lia Marshall
Alors moi c'est : Lia Marshall
On m'appelle aussi : Isis Conant
Je suis agé(e) de : 17 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : surnaturels
Mon métier c'est : lycéenne
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Lia Marshall
It's not what you think...isn't it ? [Lia Marshall et Sam Wallace]

La nuit a été agitée à cause de divers cauchemars mais j'avais fini par retrouver un semblant de calme et était prête à affronter cette nouvelle journée de cours, et même à me montrer la plus attentive possible dans mon état afin de garder un niveau scolaire acceptable et éviter que de nouveaux soucis se rajoutent à ce qui se passe déjà. Mais tout cela est balayé lorsque je prend conscience qu'une personne est assise à côté de la porte de mon appartement et y est depuis un certain temps car Morphée est passée par là. En voyant que c'est Sam j'éprouve simplement de la colère. Pourquoi continue-t-il à me harceler après ce qu'il m'a fait il y a quelques jours? A l'entendre il veut absolument que nous parlions pour que j'en vienne à le pardonner puisqu'il regrette ses actes et ses paroles. Mais c'est trop facile, il ne peut pas dire les pires horreurs avec un visage dur et s'attendre ensuite à ce que je le pardonne comme si de rien était. Il peut déjà s'estimer heureux que je m'en sois tenue aux mots pour lui répondre et qu'il n'ai pas tâté de mes crocs et de mes griffes, cela se serait terminé de manière sanglante. Ce que j'ai dis hier est vrai, je ne sais plus qui il est ni ce qu'il poursuit comme but et je ne veux pas en pâtir une nouvelle fois, la première a déjà été assez douloureuse comme ça. C'est en colère que je parcours les rues pour aller en cours, la musique dans mes oreilles ne remplit pas du tout son rôle pour me changer les idées et je finis par ranger les écouteurs dans ma sacoche en soupirant d'exaspération. La colère et le ressentiment me laissent un gout amer dans la gorge et j'en grognerais presque à force de ruminer contre le jeune homme.

Arrivant aux abords du lycée je traverse le parvis d'un bon pas sans prêter attention à ce qui m'entoure, dans l'état actuel des choses je n'ai pas vraiment envie de parler à quelqu'un. Mais une nouvelle fois quelqu'un me bloque la route et c'est encore une fois Sam. Il m'exaspère tellement que j'ai envie de hurler. Et son commentaire comme quoi j'aurais pu l'attendre lui vaut en réponse un regard noir de ma part. A quoi s'attendait-il? Que ma colère se soit évanouie dans la nuit? Les choses ne fonctionnent pas ainsi et après ce qu'il a osé dire il n'est pas prêt d'obtenir mon pardon. Qu'il se soit joué de moi en m'embrassant passe encore, c'est malheureusement une pratique répandue, mais qu'il ait prononcé ces mots si horribles ça je ne peut pas passer au-dessus, ça a fait trop de mal. Malgré le fait qu'il soit à bout de souffle comme après avoir battu un record de vitesse en course il garde une certaine force et m'empêche de l'écarter pour que je puisse continuer tranquillement mon chemin. Pour le repousser il faudrait que j'utilise ma force surnaturelle et ce ne serait absolument pas discret donc au milieu de dizaines de lycéens et d'étudiants je vais m'abstenir. L'aide divine semble m'avoir abandonnée depuis longtemps maintenant puisque personne ne vient pour couper court à cette discussion que je n'ai pas envie d'avoir, il est trop tôt pour que la sonnerie des cours retentisse et même mon téléphone n'a pas la bonne idée de se manifester maintenant. Si cela continue ainsi je vais finir par reconsidérer le fait d'en parler à Nick et le laisser intervenir à sa façon.

La Lia d'il y a une semaine l'aurait trouvé beau avec son air décoiffé, ses joues un peu rougies par la course et son entêtement à vouloir être en ma compagnie. Cela m'aurais même beaucoup plu. Mais désormais les choses sont très différentes et je ne crois pas pouvoir supporter cette situation encore longtemps. Jamais encore je n'avais été confrontée à ce genre de chose et je pensais ne pas pouvoir ressentir pire douleur que le jour où je suis devenue orpheline. Et pourtant c'est bien le cas, Sam a brisé mon cœur en des millions de morceaux et je ne sais pas comment faire pour les recoller. Le jeune homme demande une nouvelle fois que nous parlions ensemble, il va encore certainement répéter qu'il ne voulait pas que cela se passe ainsi et qu'il n'aurait pas du dire cela. Pourtant il l'a fait. Un dicton dit que si une assiette est brisée on peut éventuellement la réparer mais on ne peut pas revenir en arrière et tout effacer, c'est exactement la même chose dans la situation présente. Crispée je tourne la tête vers le jeune brun et lui adresse un regard d'une froideur polaire.

-Je ne vois vraiment pas ce que tu pourrais ajouter, tout à été dit l'autre jour

Mortellement blessée au cœur je m'efforce de remplacer les sentiments que j'éprouve pour lui par une colère noire afin de ne pas sombrer. Profitant de l'effet de surprise je m'échappe et entre dans le bâtiment principal avec d'autres élèves puis me fond dans les couloirs en me mordant l'intérieur des joues pour ne pas laisser échapper la moindre larme.

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Ven 30 Oct - 16:08
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Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
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Sam O. Wallace
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It's not what you think…isn't it ?

Lia Marshall, Sam O. Wallace

C'est un Samuel qui plane encore un peu, qui avait une légère lueur d'espoir quant à la réaction de Lia part apport à son commentaire. Malheureusement, il en est tout autre et une nouvelle fois je frappe un mur à toute allure, ne rencontrant qu'une expression sombre chez mon amie. Je me rend vite compte que cette petite lueur d'espoir que j'entretiens ne mène nul part. Je suis sous les effets de la drogue certes mais, ce n'est pas pour autant que je suis devenu un simple d'esprit, un crétin. Je fais comme si cette expression glaciale de la part de mon amie ne m'avait pas poignardée une nouvelle fois le thorax (ou bien n'est-ce qu'une réaction de mon corps qui m'indique grâce à une merveilleuse crampe thoracique que mon système lui réclame déjà une nouvelle dose?), mais suite à mes propos soutenants le fait que j'aimerais continuer notre conversation, je me bute au dessous de l'iceberg, la partie cachée de celui-ci. Mon sourire qui s'était faiblement dessiné s'éclipse aussitôt tandis qu'un nouveau coup de poignard heurte ma poitrine. Un spasme musculaire n'aide en rien à l'air que je tente difficilement de faire entrer dans mes poumons, heureusement il ne continu pas et s'arrête après une fois. Tranquillement mais sûrement, mon respire tente de se stabilisé. Elle profite de mon moment de faiblesse pour s'éclipsé à nouveau; c'est devenue une vrai magicienne cette Lia, c'est pas croyable! Déconcerté, je cris à son attention;

« Mais qu'est-ce que je dois faire pour espérer obtenir ton pardon ?? »

Une nouvelle crampe me pli en deux alors que les regards en point d'interrogations des autres sont vers moi. Je fais de minces sourires aux autres, leur signifiant par le fait même de s'occupé de leur chichis et que j'en ferais de même pour moi. Sérieusement, je ne sais plus quoi faire pour espéré m'expliquer convenablement. Lui décrire à quel point j'ai été un énorme déchet de la traiter ainsi et lui dire à quel point j'ai besoin d'une fleur comme elle dans ma vie. De cette petite personne coloré qui, autant le jour que la nuit, brille d'un éclat vif, radieux. Je marmonne un « Merde » à moi-même, pas encore au bouts de mes peines, mais presque. Je sais que je dois persévérer, ne pas abandonner et qu'un jour, le moment venue j'aurai ma chance. Peut-être serait-il simplement préférable pour le moment de laisser couler l'eau encore un peu, d'attendre quelques pluies avant de retenter quelconque communication avec ma charmante amie ? Je sais que ce serait la meilleur chose à faire, de lui laisser le temps de digérer encore la situation; mais je n'arrive pas à m'y faire. M'y faire de lui laisser du temps. J'ai l'impression que le mien est compté et ça m'effraie. Je mords ma lèvre inférieur, passe sauvagement mes mains dans mes cheveux, pris dans un dilemme mental. Je n'ai pas cours de cours en commun avec Lia ce matin et assiste donc à celui-ci sans réellement écouter, mes pensées étant encore axées sur mon amie. Je cherche une façon de l'approcher sans qu'elle s'enfuie, mais rien ne me vient en tête et je finis par me sentir obligé de laisser passer le temps. Pris par les remords sur la façon dont j'ai agis pour obtenir conversation, je décide de passer outre mon second cours et heureusement, je pourrai me changer les idées puisque je reçois un appel pour rentrer remplacer quelques heures.

J'omets de mentionné que je ne suis pas là à 100%, puisque j'ai l'impression d'être apte à 99,9% d'effectuer mes tâches et rentre donc à l'hôpital pour un petit 4h. Mon système réagis cependant mal au manque de stupéfiants et j'ai un horrible mal de tête qui élit domicile où mes tempes. Mon comportement semble normal et personne ne me questionne sur pourquoi je porte un chandail à manche longue sous mon uniforme ni pourquoi je ne cesse de me gratter où les plis de mes coudes. La seule personne qui m'inquiète, que j'ai peur qu'elle découvre la vérité c'est ma supérieur. Elle semble suspecter quelques chose lorsque je lui dis que je vais bien, à merveille même! Plus mon remplacement avance par contre, et plus je ressent les effets du manque de substance. Mon corps me force à me tordre de douleur lorsque je franchis la porte de mon appartement, en manque. J'ignore si les effets se font ressentir plus tôt puisqu'en temps normal mon organisme digère le tout plus vite et à besoin d'une plus grande quantité, ou si c'est simplement parce que j'ai vraiment insisté sur la dite quantité ? Pour le moment, je m'en fou un peu; mon but est simplement de m'injecter le plus rapidement possible une dose avant d'aller encore moins bien. Par contre, le fait de moins bien me sentir m'aide à ne pas penser à tout le tort que j'ai causé à Lia, tout comme lorsque je consomme, alors au moins il y a ce de positif, si on veut.

Je grogne de rage lorsque je me rend compte que je n'ai qu'un comprimé à faire fondre et non une plus grande quantité. J'injecte cette première dose et part en quête d'une seconde, retournant voir mon vendeur de la veille. Ce dernier semble étonné. Il répond à ma demande en me disant que je viens à peine de lui acheter une très grande dose et que je devrais en avoir encore. Mes membres trembles. Je veux cette dose. J'en ai de besoin. Le loup en moi refuse de se montrer, alors qu'une partie de Samuel aimerait le faire sortir. J'imagine que ça fait également partie des effets néfaste de la prise de cette drogue. Je décide de resté neutre et pacifique, puis l'implore. Il me propose autre chose. Quelque chose de plus fort, qui engourdira mon mal être. Facile à convaincre, j'accepte mais par soucis de devoir repassé le lendemain, je brûle la moitié de ma dernière paie pour me stocker en cocaïne et être capable de subvenir à mon manques quelques jours.

Dans la rue, l'après-midi nous offre un faible soleil. C'est une journée plutôt terne niveau température et j'ère sans trop savoir où aller. Mais je suis de bonne humeur, et j'en oublie la peine causé à mon amie. Je passe le restant de l'après midi à errer dans Fearwood, j'en perd la notion du temps à un point où lorsque je cligne des yeux, je me rend compte qu'un jolie croissant de lune éclaire le ciel. Confus, je ne comprend pas trop ce qui vient de se passer et sans m'en rendre compte je prend encore une fois le chemin menant au domicile de ma tendre et douce amie. Enfin, désormais plutôt de ma froide, glaciale amie. Inconsciemment, mon poing se heurte conter la porte et que je cogne puis patiente. La porte s'ouvre et je reste quelque peu stupéfait, les yeux vitreux, de voir Lia ouvrir. Je réalise alors que je me trouve chez elle, alors que je n'avais aucune intention d'aller la voir. Je voulais lui laisser du temps pour peut-être songer à me pardonner, mais me voilà de nouveau devant elle. Perplexe, j'entre-ouvre la bouche.

« Eh… je.. je voulais pas venir chez toi j't'assure. » L'incompréhension totale habite mon visage et je fronce les sourcils. Mon regard passe de Lia à la rue, ainsi de suite sans que je ne comprenne encore comment je me suis retrouvé là. J'en viens à me dire qu'en effet, cette fois la shit que m'a vendu ce type est vraiment efficace pour engourdir mon mal être. Je suis conscient que cette situation la fera probablement fuir une autre fois, mais je suis trop engourdit par la substance pour y songer. La bouche sèche, je dis la première chose qui me passe par la tête.

« Je pourrais avoir un verre d'eau, s'il te plait ? »

Moi même je ne comprend pas pourquoi je reste planté là, pourquoi mon subconscient s'obstine à voir Lia. Parce que très certainement, c'est ce dernier qui m'a trainé là, se fichant du fait que Lia refuse de nous voir. Mais moi, moi ça m'importe. Et je réalise le ridicule de la situation. Qu'est-ce que tu fiches ici, Wallace…? Rentre chez toi, m'intime une petite voix.

Sam 31 Oct - 5:50
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En marchant dans les couloirs je crois que plusieurs fois je bouscule d'autres élèves mais je ne m'en rend pas vraiment compte et poursuit ma route dans une sorte d'état second. La seule pensée qui m'habite pour l'instant c'est qu'il faut que je mette le plus de distance possible entre Sam et moi. Je fais un détour par les toilettes des filles pour me passer un peu d'eau sur le visage au lavabo et m'aider à reprendre une contenance. A cause de l'énervement mes yeux se mettent à briller de leur couleur surnaturelle et mes griffes rayent le lavabo. Heureusement je suis actuellement la seule occupante des lieux et au bout de quelques secondes je reprend un état normal. Une fois la respiration plus calme je retourne dans les couloirs puis rejoint la salle de cours, par bonheur sans croiser le jeune homme. Si cela avait été le cas je ne sais pas si j'aurais encore pu contenir cette part sauvage qui m'habite. La chance semble être un peu revenue de mon côté puisque aujourd'hui aucun de mes cours n'est en commun avec l'élève infirmier donc je n'aurais pas à subir sa présence pendant plusieurs heures. Lors de la pause déjeuner je rejoins les étages et la petite pièce qui donne accès au toit qui est par la force des choses devenu mon petit endroit secret. Ressentant tout de même un peu les effets de la faim je mange les deux barres de céréales présentes dans mon sac tout en profitant du calme qui règne là-haut malgré le brouhaha continue en provenance de la cours. Je ne sais pas si c'est Fearwood qui a un peu changé mon caractère, si c'est d'avoir refoulé la sauvagerie ou si ce sont les sentiments que j'ai pour Sam et que je tente de faire disparaitre mais je m'étonne d'arriver à garder un tel calme. Je pleure quelques fois de la peine infligée, je sens brûler une colère immense en moi à cause de ses paroles mais je ne me résous pas à lui régler son compte une bonne fois pour toute.

Le soleil réchauffe ma peau et peu à peu je m'évade mentalement en rêvassant à diverses choses, c'est la sonnerie de reprise des cours qui me ramène brusquement à la réalité. Après quelques étirements pour délier mes muscles engourdis par plus d'une heure d’inactivité je regagne l'intérieur du bâtiment et suit tant bien que mal les cours de l'après-midi. Heureusement je termine tôt aujourd'hui. Décidée à reprendre une vie normale et à ne plus laisser le souvenir de Sam me miner ainsi je m'installe à une table dans la bibliothèque avec une amie et nous avançons dans les devoirs à rendre prochainement. En presque deux heures j'ai rattrapé une bonne partie de mon retard et d'avoir pu rester ainsi concentrée est une bonne chose. Ensuite je vais en ville faire quelques courses puis rentre à l'appartement pour les ranger. La fin d'après-midi arrive et je m'installe confortablement sur le canapé avec un livre et en poursuit la lecture. En début de soirée je prend une bonne douche chaude et enfile un jogging confortable puis prépare un semblant de repas, plus pour retrouver un rythme normal que par réel appétit. Un coup frappé à la porte me surprend un peu et je m'attend à ce que ce soit mon frère qui vienne prendre de mes nouvelles alors j'ouvre sans vérifier de qui il s'agit. Grave erreur puisque je fais alors face à Sam. Encore une fois il vient chez moi pour insister et continuer une discussion qui ne mène à rien et ne mènera à rien. Si je tenais la personne qui lui a donné mon adresse celle-ci passerait un mauvais quart d'heure.

La première phrase qu'il prononce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais mais cela me met les nerfs à vif. Il joue les innocents et agit comme si tout allait bien, comme si tout était revenu à la normale. Pour lui c'est peut-être le cas mais pas pour moi, chacune de ses insultes est gravée au fer rouge et chacun de ses regards haineux est toujours bien présent à ma mémoire. Le jeune brun a une voix un peu pâteuse comme si il avait abusé de l'alcool et était ivre mais cela n'éveille aucune compassion en moi. Et sa deuxième phrase me surprend tout autant que la première. Brusquement les barrières cèdent et la colère se met à pulser dans mes veines. Je ne supporte plus son attitude changeante et de ne pas savoir à quoi il joue. J'avance d'un pas et le repousse violemment sur les épaules en donnant une impulsion avec mes mains pour le faire reculer. Mes yeux ne demandent qu'à briller d'ambre, une attitude en quelque sort héritée de mon Alpha qui joue parfois de ses yeux rouges pour intimider les personnes face à lui. Vraiment en colère je finis par prendre la parole en haussant le ton.

-Mais à quoi tu joues à la fin??! C'est quoi ton but là? J'en ai assez de ton attitude changeante. Tu crois que parce que tu décide que ce qu'il s'est passé n'était rien que c'est la même chose pour moi, j'ai rien oublié de ce que tu as dit alors maintenant laisse moi Wallace!!

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Dim 1 Nov - 17:56
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Sam O. Wallace
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It's not what you think…isn't it ?

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Et finalement, le big bang ce produit. Tel une explosion stellaire, comme si deux planètes venaient d'entrer en collision l'une contre l'autre et s'étaient fracassées en milliard de petites miettes. Deux étoiles de moins dans la voie lactée, dont leur seule présence servait à éclairer le ciel d'une lumière éclatante. Et cette explosion n'est causé par nul autre que moi. C'est de ma faute si Lia me repousse avec ses mains pour agrandir la distance entre nous. J'ai l'impression de voguer sur une mer sans fin, de tourner en rond sans jamais parvenir au rivage.

« Mais à quoi tu joues à la fin??! C'est quoi ton but là? J'en ai assez de ton attitude changeante. Tu crois que parce que tu décide que ce qu'il s'est passé n'était rien que c'est la même chose pour moi, j'ai rien oublié de ce que tu as dit alors maintenant laisse moi Wallace!! »

Jamais je n'ai vue Lia aussi en colère, aussi embrasé. J'oserais même dire que je crois apercevoir la bête dans ses yeux, prête à sortir les griffes et se ruer sur moi. Malheureusement, je ne serais même pas en mesure de me défendre. Pour ça il faudrait que la lune brille de mille feu dans le ciel mais il en est tout autre et ce loup caché en moi est fortement engourdit depuis ma rechute. Il me serait donc impossible de sortir moi aussi les griffes et de me défendre contre quelconque attaque que ce soit, en fait, même venant d'autre que de mon amie qui me semble complètement différente tout d'un coup. Je n'ai pas l'impression d'y voir Lia, lorsque mes iris trouvent les siens.  

« Je… Je…. »

Je cherche mes mots. Je n'arrive pas à m'exprimer convenablement, je me sens comme un papier qu'on aurait froissé et jeté froidement au sol Probablement comme Lia s'est senti cette journée là. Cette journée qui a été l'élément déclencheur de mon retour dans les abysses de l'enfer, pagayant doucement sur le Styx voguant sans même voir devant moi. Au final, je sais que je terminerai ma course dans les bras des démons, puisqu'en tant que créature de la nuit, je n'ai pas ma place au ciel. Je titube, recule de quelques pas pour agrandir la distance entre nous un peu plus. J'aimerais lui avouer que je ne joue pas, que je ne comprend même pas moi-même comment je me suis retrouvé à cogner à sa porte ni-même pourquoi je n'arrête pas d'essayer de me racheter. Je vois bien que ça ne me mène nul part. Je ne fais que m'enfoncer un peu plus dans le noir. Je soupire, au bord du désespoir. D'une voix extrêmement calme, n'osant poser mes yeux sur elle, j'opte pour lui dire réellement ce qui se passe.


« Je ne joue pas. J'ai rechuté, Lia… Et je ne sais vraiment pas pourquoi je suis devant chez toi. Je crois qu'inconsciemment, j'ai tellement besoin de toi que, je me suis rendu ici… Et…Et, je suis le même que tu as connu, le même avec qui tu as marché le long de la rail ferré. Ce même garçon qui t'a fais découvrir son endroit préféré et révélé des secrets enfouis. Celui qui souris à la simple vue de ton doux visage. Mais, non. Je ne veux pas te laisser tranquille. Tu veux que je m'en aille ? Alors, je..je m'en vais. Mais je refuse de t'abandonner, je te l'ai dit. »

Je fais une négation avec ma tête et gratte mon bras, regarde Lia une dernière fois sans réellement reconnaitre la personne devant moi puis fais demi tour. Je fais un pas, attend un peu dans l'espoir qu'elle me demande de rester. De ne pas partir. Elle prétend que je pense que ce qui s'est passé, ce n'était rien pour moi. Mais c'est faux et je crois qu'au final, c'est ce qui m'a blessé le plus dans ses paroles. Mon regard se porte vers le ciel et je crois assister à cet explosion interstellaire à nouveau, ma tête tourne et je regrette soudainement d'avoir confié à Lia ma rechute et d'avoir été honnête. Un pied devant l'autre, je fais quelques pas.J'aurais simplement dû tourner les talons et m'éloigner, lui donner ce qu'elle désir plus que tou en ce moment : me voir disparaitre de sa vie. Pourtant, je m'en sens toujours incapable. Sans m'en rendre compte, probablement trop engourdit par la drogue pour le réaliser, une larme chaude glisse sur ma joue. Je paierais cher en ce moment pour que ma soeur prenne possession de mes pensées. Je me stop dans mon élan.


« En fait non, je ne veux pas m'en aller…. » et me tourne vers Lia, les yeux vitreux. « Je ne vais que rentrer et me shooter encore une fois, engourdir plus fort la douleur à cause du mal que je t'ai causé. Et… et….je sais que ça ne me mène nul part, comme tenter de te convaincre que je suis toujours le même. J'aurais tellement envie de te serrer dans mes bras. » Une larme glisse, je me sens ridicule. Je fais un non de la tête, je sais qu'elle et moi ne sommes pas sur la même longueur d'ondes. « Mais ce n'est pas ton cas. »

Je tente de soutenir son regard, cependant c'est difficile. J'ai l'impression que cette nouvelle substance me rend plus vulnérable et je déteste ça. J'ai l'impression d'être un faible devant Lia. Celle qu'en temps normale je devrais être en mesure de protéger et non de blesser. J'en viens à penser que le mieux, c'est d'abandonner. Même si je sais que je ne me dirige pas sur le bonne voie et qu'une désintox' serait la meilleur option. Cette vulnérabilité me lève le coeur, littéralement. Je porte un poing à ma bouche, refoule se haut-le-coeur mon regard ce perdant au loin. Je ne pourrais souhaiter autre chose que de disparaitre. Je suis tellement ridicule à me geindre devant Lia, je rêverais d'être comme Ant-man et me transformer en fourmis le temps de tomber hors de sa vue, gêné. Je fais à nouveau demi-tour et m'éloigne. J'en ai trop dit, beaucoup trop. Malgré tout, j'entretiens un faible espoir qu'elle murmure mon nom, me demande de rester.

Mar 3 Nov - 3:39
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La peine et le ressentiment m'avaient engourdie mais avec cette colère brulante qui donne envie de casser quelque chose je me sens vivante à nouveau. Je la sent bruler en moi et elle me donne de la force, chaque cellule de mon organisme accueille cette vieille amie et s'éveille à son contact. J'ai à nouveau envie de gouter à cette sensation d'euphorie lorsque plus rien ne peut vous blesser, que plus rien n'a d'importance. La sauvagerie n'est pas loin derrière mais pour une fois je la voit comme un bienfait et non pas comme quelque chose à éviter à tout prix. Y plonger serait tellement facile et l'attrait se fait de plus en plus ressentir. J'en viens presque à avoir envie que cette bousculade fasse réagir Sam pour qu'il quitte son allure apathique et qu'on en vienne aux mains pour régler cette histoire de manière plus brutale. Instinctivement mes poings se sont serrés, prêts à jaillir si jamais le jeune homme tente d'avancer ne serait-ce que d'un millimètre dans ma direction. Cet appartement c'est chez moi et il n'a aucun droit d'envahir mon espace sans y avoir été autorisé. La semaine dernière le fait qu'il vienne ne m'aurais absolument pas dérangé, je l'aurais même souhaité mais désormais ce n'est plus du tout le cas. Son air blessé est presque une satisfaction car une part de moi, la moins fréquentable évidemment, veux qu'il souffre au moins autant que ce que j'ai éprouvé face à ses paroles cruelles. Finalement, aussi vite qu'elle est venue la sauvagerie reflue. Je ne sais pas si c'est l'air perdu de Sam qui fait cela ou si c'est mon évolution personnelle qui permet de tenir cette noirceur à l'écart mais finalement ce n'est pas plus mal. Une page s'est tournée.

Par contre cela ne veux pas dire que je suis moins en colère contre lui, bien au contraire. Chacune des paroles que je viens de prononcer est bien le reflet de ce que je pense et j'en ai vraiment assez qu'il me considère comme un jouet avec lequel il peut se divertir comme bon lui semble. Il a eu sa chance pour que quelque chose se passe entre nous, il a fait le choix de tout briser alors maintenant il en assume les conséquences. Quand il veut sans cesse essayer de me parler cela me donne l'impression que les rôles sont inversés et que je l'ai injustement repoussé, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. Il cherche ses mots pour répondre à mon éclat de colère et j'ai envie de le secouer pour qu'il finisse sa phrase et que je puisse retourner vaquer à mes occupations. Évidemment je pourrais lui claquer la porte au nez mais un semblant de curiosité me retiens, bien que j'ai l'impression qu'il va encore prononcer les mêmes mots en disant que c'est un malentendu et qu'il faut qu'on en discute, bla bla bla. Au contraire j'ai parfaitement entendu et n'ai aucunement l'intention de ré-entendre les mêmes choses, je pense que si il a le malheur de redire les mots qui m'ont fait tellement de mal rien ne pourra me retenir. En le voyant reculer un peu je me sens un peu plus détendue, peut-être que cette fois-ci il a enfin comprit. Et finalement il reprend la parole d'un air un peu plus éveillé que précédemment, la bousculade lui a peut-être été bénéfique en fin de compte.

Je refuse d'être touchée par ce qu'il dit en parlant du fait qu'il a besoin de ma compagnie ou qu'il aime mon visage, je ne veux pas entendre de compliments sortir de sa bouche, c'est trop douloureux. Je croise les bras devant ma poitrine et porte plutôt attention à la fin de son monologue qui est assez contradictoire. Il accepte de me laisser tranquille mais ne veux pas m'abandonner. Qu'est ce que cela veux bien vouloir dire? Toujours habitée par la colère je répond du tac au tac tandis qu'il tourne les talons et commence à partir d'une démarche lente.

-Ça c'est ce que tu veux toi mais est-ce que tu t'es demandé ce que moi je voulais? C'est TOI qui a décidé de me parler comme tu l'as fait, personne ne t'y a forcé. La Lia naïve te manque? Dommage pour toi elle ne reviendra pas!

Quand Sam fait demis-tour pour revenir dans la direction de mon appartement j'ai envie de me donner des baffes. Il allait enfin partir et ce sont peut-être mes paroles qui l'ont fait revenir. Mais j'avais tout de même besoin d'extérioriser cela. J'étouffe un grognement entre mes dents mais demeure crispée, il ne faut pas qu'il s'approche de trop. Je crois que je ne remarque pas vraiment la larme qui coule sur sa joue, ou alors l'information n'est pas jugée pertinente par mon cerveau vu toutes les larmes que j'ai versées pour lui dans le secret de mon appartement, cachée aux yeux de tous. Je finis pas soupirer et demander d'un ton agacé, il ne va pas tenter de me faire culpabiliser en plus?

-C'est quoi encore cette histoire de "shoot"?

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Mar 3 Nov - 14:29
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Sam O. Wallace
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It's not what you think…isn't it ?

Lia Marshall, Sam O. Wallace

Comme précédemment, j'ai l'impression d'être perdu dans ce néant interstellaire. Lia me parle avec une froideur que je ne lui connait pas et elle ma crache des mots glaciales à la figure, soulignant que plus jamais je ne reverrai la petite Lia "naïve" que je connaissais. Malheureusement, cette Lia que je connaissais était loin d'être naïve. Elle était charmante, douce, joviale et souriante. Tout sauf naïve, si puis-je me permettre. Mais bon, qui suis-je pour décider de quelle Lia est-ce que je veux avoir à faire ? Personne, évidemment. J'ai un petit pincement au coeur, probablement parce que Lia a encore une fois raison. Je suis le seul qui ait décidé de lui parler ainsi. J'avais beau voir noir et ne plus me reconnaitre, n'avoir qu'une envie et c'était de la blessé comme elle venait de le faire; rien ne justifie mes propos horrible. Nada. J'allais repartir lorsque cette dernière me demande, agacée, qu'est-ce que c'est que cette histoire de "shoot" et d'un coup je regrette encore plus de lui avoir confié.

Puisque je n'ai plus à faire à la Lia d'avant, quelque chose me dit qu'elle serait sûrement capable de se servir de cette information pour me rabaisser encore plus. Me descendre au plus profond des entrailles de la Terre, en déchet de la société que suis-je. Mais une partie de moi me dit que non, qu'elle ne ferait jamais ça et j'opte pour écouter celle-ci, elle me parait beaucoup plus censée. Mais ai-je raison ? Parce que rien que l'intonation de sa voix me donne envie de ne pas m'arrêter et de justement aller m'injecter ce poison pour oublier cette conversation. Mais je m'immobilise, sans toutefois avoir le courage de lui faire face. Les yeux humides, j'hésite quelques instants à simplement lui dire "Rien, je n'ai rien dit..", cependant je crois que ce serait l'équivalent de me tirer une balle en plein pied. J'ai presque l'impression de voir le sang en sortir, j'hallucine c'est sûre.

« S'injecter de la drogue Lia, tu sais c'que c'est. Essayer… Essayer de s'engourdir. » Je parle en fixant le vide, d'un ton qui semble lointain. À ses mots, j'ai pratiquement l'impression que celui qui est la victime, c'est moi. Alors que ce n'est pas du tout le cas. Je suis victime de mes propres erreurs, oui, mais c'est Lia qui a été le plus blessé dans cette histoire et je suis tellement pathétique de lui avouer ça, maintenant. Je fais demi-tour pour lui faire face, sans jamais que mon regard ne se lève du sol. Je fixe le même point au loin, la tête légèrement sur le côté.

« Je sais que j'devrais pas. Mais c'est plus fort que moi. » Mes yeux se poses directement dans les siens. « C'est comme si mon corps m'en réclamait sans cesse. »

Je tente de soutenir son regard, mes larmes ne sont plus et sont du passé désormais. Parler de substances illicites m'a…comment dire, ramené à un certain point dans le moment présent, et rien que d'en parler je sens mon corps m'envoyer des signaux d'alarmes, m'en réclamer. Ma bouche encore des plus pâteuse, j'articule lentement, tâchant d'être le plus cohérent que possible. Je sais que ma dernière dose remonte à il y a quelques heures, mais j'en désir plus. En veux plus. Ma tête bourdonne légèrement, et je ne sais pas à quel moment la conversation à tourné et s'est axé sur moi. Je croyais que nous parlions d'elle, du mal que je lui ai causé et de toute ces paroles que je tente de lui faire entendre, de mes excuses qu'elle refuse d'accepter. Peut-être est-ce vraiment la fin de l'amitié Samuel Olivier Wallace et Lia Marshall, peut-être….Il m'est cependant impossible de croire que ce l'est. Notre histoire ne peut se terminer ainsi, elle est voué à plus, à beaucoup plus. Enfin, c'est ce que je crois, mais Lia est loin de vouloir la même chose. J'ai un spasme nerveux au niveau de la paupière et je renifle une fois, comme si j'avais chopé un rhume même si ce n'est pas le cas, puis le doux visage de Lia me donne un coup de poignard dans l'estomac. Mes joues rosés par la fraicheur de la soirée, j'expire et laisse sortir un fantôme, les lèvres entre-ouvertes. Stupide, tu es Stupide Samuel. Je serre mes dents ensemble, les lèvres toujours entre ouvertes et renchérit;

« Fais comme si j'avais rien dit. Tu as raison de vouloir me rejeter, en fait… » Je marque une pause et croise à nouveau son regard. « Je ne te mérite pas, Lia… tu es beaucoup trop bien pour moi. »

Je ne sais pas ce que je cherche en disant ces mots, mais je les penses. Et si de lui faire réaliser qu'en effet, elle est trop bien pour moi peut l'amené à reconsidérer ma personne et tenter de nouveau d'être amis, alors ce serait déjà un bon début. Je ne voudrais pas le brusquer, je tiens beaucoup à elle et j'aimerais tellement que nous redevenions comme avant… de bons amis. Du moins, pour commencer.

Ven 6 Nov - 16:55
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Lia Marshall
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Lia Marshall
It's not what you think...isn't it ? [Lia Marshall et Sam Wallace]

Cette situation sur laquelle je n'ai aucun contrôle ne me plais pas du tout, j'ai l'impression d'être à la merci de Sam et de ne plus avoir ma véritable personnalité, c'est assez perturbant. L'air absent du jeune homme n'est peut-être pas étranger à cette sensation puisque jamais encore je ne l'avais vu ainsi. Et cela accentue cette impression de ne pas du tout le connaitre en réalité. Découvrir différentes facettes de lui en l'espace de quelques jours, et surtout de cette manière, ce n'est pas facile. Je me sens plus perdue que jamais et pour la première fois je ne sais pas ce que je dois faire. Après la disparition de ma meute précédente je me suis retrouvée seule physiquement mais la haine occupait une telle partie que cela en faisait presque une compagne de voyage, mon esprit était totalement obnubilé par l'idée de la vengeance. Mais cette fois-ci c'est différent. Ce que je sais c'est que je commençais à éprouver des sentiments pour ce beau brun mais ensuite tout a mal tourné. Il m'a blessée comme jamais personne ne l'avait fait avant. Qu'il essaie de recoller les morceaux maintenant devrait me pousser à reconsidérer l’éventualité de lui accorder mon pardon. Mais mon cœur brisé et mon orgueil s'y refusent, ce serait trop facile. Gagnée par l'agacement je rentre dans son jeu et répond à ce qu'il dit au lieu de tout simplement fermer la porte pour le laisser dehors et retourner vaquer tranquillement à mes occupations. Parfois je me donnerais des baffes. Son attitude de zombie m'agace et je voudrais le secouer pour qu'il retrouve un débit de parole normal. Mais le toucher n'est absolument pas une bonne idée, pour l'instant il vaut mieux qu'il reste à une distance raisonnable de moi.

Ses paroles sont une véritable surprise et je hausse les sourcils d'un air tout à fait stupéfait. Il y a quelques temps lorsque Sam m'avais emmenée sur le toit de l’hôpital pour partager cet endroit qui était en quelques sortes devenu son refuge nous avions fumé quelques joints mais rien de bien nocif pour nos organismes lupins. Ce souvenir me semble tellement loin tout à coup. Ce jour-là il n'avait pas l'air d'être dépendant de tout cela, je croyais qu'il fumait ça une fois de temps en temps pour décompresser. C'est sur que ce n'est pas une très bonne habitude mais ça arrive à tout le monde de commettre une erreur. Son addiction à ces substances est-elle récente ou bien est-ce un problème qui couve depuis longtemps mais sort au grand jour que maintenant? En tout cas c'est indéniable qu'il a besoin d'aide mais je n'ai aucune envie d'endosser ce rôle. Jusqu'à la semaine dernière oui j'aurais voulu l'aider. Mais maintenant que je ne sais plus qui est le véritable Sam Wallace c'est impensable. Le silence s'installe car je ne sais pas quoi répondre à ce qu'il dit. Une part de mon cœur ne veux pas le voir se détruire ainsi mais je suis obligée de ne pas prononcer ces mots-là pour ne pas lui donner de faux espoirs pour l'avenir, plus rien ne sera possible entre nous, tout a été brisé. Nerveuse je mordille l'intérieur de ma joue et voudrait qu'une diversion arrive à cet instant comme un téléphone qui sonne ou une voisine qui vient me demander de garder son chat pendant qu'elle doit s'absenter, ou même n'importe quoi d'autre. Mais évidemment ce n'est pas le cas.

Sa nouvelle tirade me sors de mes pensées et je sens la colère monter à nouveau en moi, je me crispe instantanément et suis obligée de me mordre la langue pour ne pas répliquer du tac au tac. Je ne sais pas à quoi il joue mais j'ai encore une fois la désagréable sensation qu'il tente de me donner, volontairement ou pas, le mauvais rôle dans l'histoire. Pourtant, malgré les apparences en cet instant, ce n'est pas moi qui repousse les avances de ce pauvre jeune homme. Je repousse les excuses d'une personne que je commençais à aimer et qui a dépassé les bornes. Mais je ne vais pas revenir encore une fois sur ce sujet car je sens que les larmes pourraient revenir en peu de temps. Et puis finalement l'impulsivité reprend le dessus et je lui lance avec hargne.

-Ne joue pas cette carte-là tu n'en a pas le droit!! Faire des erreurs ça arrive mais après il faut assumer et tenter d'arranger les choses. Tout est une question de choix alors fait les tiens et surtout réfléchit sur tes actes!!

Agacée je tourne les talons et retourne rapidement dans mon appartement avant de claquer la porte et de la verrouiller. Le souffle court je m'assoie sur une chaise dans la cuisine et m'applique à respirer calmement. Quelques larmes coulent sur mes joues et je les essuie d'un geste rageur. Brusquement le silence m'oppresse et j'allume la radio sur une station musicale et monte un peu le volume pour ne plus entendre les bruits venant de l'extérieur. Peut-être que j'ai été méchante avec Sam mais un bon électrochoc ne lui fera pas de mal. Malgré tout je ne veux pas qu'il sombre ainsi.

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Sam 14 Nov - 11:37
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Sam O. Wallace
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Lia Marshall, Sam O. Wallace

L'expression de Lia se tord, son visage se déforme. J'ai le sentiments que, encore une fois, j'ai été trop loin. Ce sentiments désagréable qui te dit en lettre majuscule que tout est de ta faute si la personne avec qui tu essais d'avoir une conversation est en colère. Et une fois de plus, la rigidité des mots que prononce celle qui autrefois été une amie apporte un vide en moi. Je sais, aussi amer puisse-t-il être le goût de la méchanceté, que je suis loin d'être la victime dans cette histoire, et pourtant, d'une certaine façon je suis également ma propre victime. Victime de ma méchanceté totalement gratuite envers Lia. L'état dans lequel je suis, ce n'est qu'à cause de moi et personne d'autre. Lia tourne les talons et disparait de nouveau. Alors que ses mots résonnes dans ma tête : « Tout est une question de choix alors fait les tiens et surtout réfléchit sur tes actes. » et je me tente même pas de l'arrêter. De me fondre en excuse encore et encore, je crois que c'en est assez. Elle n'a pas tort, je suis aller beaucoup trop loin et je dois assumer cette erreur. Arrêter de lui courir après et de vouloir faire comme si rien ne s'était passé.

Les yeux en eaux, un horrible mal de tête et la bouche de plus en plus sèche je reprend la direction de mon appartement avec une démarche chancelante, trainante. Pris de frissons, mon corps me réclame sans cesse une dose supplémentaire de cette substance agréable après l'injection. Les paroles de Lia qui résonnaient dans ma tête change pour une répétition en boucle de moi essayant de se convaincre que je n'ai pas besoin de cette drogue. Malheureusement, je trouve toujours une raison très peu valable de le faire. Juste une dernière fois au moins. Lorsque j'arrive chez moi alors que mes yeux sont rivés au sol, la voix d'Eliott attire mon attention. Cette dernière appel mon nom, d'une voix inquiète. Elle me demande où j'étais passer, prétend que c'est notre supérieur qui l'a envoyé venir voir si tout est okay comme j'étais injoignable au téléphone. Je prétend que je n'avais pas mon téléphone, rectifie disant que ce dernier est mort, batterie à plat. Elle me réponds que ce n'est pas dans mes habitude et me demande qu'est-ce qui se passe puis plaint mon état, me disant que j'ai très mauvaise mine. Je lui réponds que je ne sais pas trop où j'étais, que je vais bien. Je tente de la pousser; j'ai besoin de cette nouvelle dose, je la veux. Brusquement, tandis que je tente de déverrouiller ma porte d'entrée, elle attrape mon menton avec une poigne ferme et observe mon visage sous tous ses angles.

« Bon sang Sam ! Tu fais à le front en sueur! Dit moi qu'est-ce qui ce passe! »

Tandis que je tremble légèrement, pris de douloureuses crampes abdominales et de maux de dos, ses yeux passe d'un iris à l'autre et tout de suite en saute au conclusion alors que je réussis finalement à entrer chez moi. « Tu te drogues ?! » Je réponds par la négation. Eliott tente d'attraper mon bras, de me retenir mais malgré mon addiction, ma force masculine contrairement à sa frêle silhouette me permet de me dégager de sa poigne. Avec Eliott sur les talons je m'empresse d'aller dans la salle de bains. Je ne désire que de plus en plus cette dose malgré les milles et une fois en chemin où je me suis répété que je n'en ai pas de besoin. Sans cesse, ma collègue me demande de lui dire la vérité, que je peux lui faire confiance. Les deux mains sur les bords du comptoir, le buste penché vers l'avant mon corps m'en réclame toujours et me le montre encore plus fort. Je serre les dents, plié quasiment en deux. Ma collègue redresse rapidement une manche de mon chandail et instinctivement je retire ma main, la porte vers mon ventre. Je lui demande de s'en aller, de me laisser tranquille mais elle refuse. Les yeux en eau, je songe à Lia. Je me demande comment est-ce qu'elle doit se sentir en ce moment et lui reconnait cette force supplémentaire qu'elle a comparé à moi. Faible et lâche que je suis.

Je soupire, les larmes montes. Eliott pose sa main sur mon épaule, tente de me consoler. Cependant, je suis loin d'être celui qui a besoin d'être consolé actuellement. Je ne désire que m'enfouir dix pieds sous terre. Lorsque mon visage se redresse, j'ai l'impression de me retrouver devant un inconnu. Pire encore que la dernière fois, mes joues creuses, mon teint livide et mes lèvres légèrement tremblotante, je ne reconnais pas cette personne. Mes yeux se pose dans ceux d'Eliott, qui me regarde à travers le reflet, l'expression inquiète.

« Eliott….. j'ai tellement merdé. »

À ses mots, je ferme les yeux, le regard remplit de regrets et frappe d'un geste brusque le comptoir, marmonnant un « merde! » Je trouve le courage pour finalement expliquer ce qui s'est produit à ma collègue. Je lui raconte l'histoire de A à Z, et pas une fois, cette dernière porte préjugé contre moi. Je lui montre mes deux bras remplit de petite picots et d'ecchymose, alors que ces derniers jours j'avais multiplier de façon exponentielle les injections. Je m'excuse également d'avoir manqué de jugement et d'avoir accepté de travailler alors que j'étais sous les effets de la drogue. Finalement, après avoir dit plusieurs fois que j'étais ok et que je n'ai pas besoin d'une désintox', j'accepte l'idée. Je ne peux pas continuer ainsi, il ne faut pas. Une fois encore, les paroles de Lia résonne dans ma tête. Je dois le faire. Je dois le faire pour elle. Enfin, pour moi aussi. Eliott m'aide à me faire un sac avec quelques morceaux de vêtements et elle me propose de m'y conduire. J'accepte à contre-coeur. Dans une longue route silencieuse, alors que parfois je me tord de douleur, je ne cesse de songer à Lia. Je me demande comment est-ce qu'elle a fait pour garder la tête aussi froide. Plus le centre approche, plus je me dit que c'est une mauvaise idée. Je ne veux pas revivre cet enfer du sevrage encore une fois. Mais pour ça, je n'avais qu'à y penser avant de sombrer. Maintenant il est trop tard. Trop tard pour réparer beaucoup trop de pots cassés. Eliott descend de la voiture avec moi et me fais un mince sourire.

« Tiens bon, Wally. Et t'inquiètes pas, tout va bien aller. »

Je l'espère. Je murmure un « merci Eliott », tourne les talons et entre d'un pas incertain dans la bâtisse.

Lun 16 Nov - 7:03
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