Jour 265, la température est terne et le vent siffle légèrement à l’extérieur. Nah, je blague, je n’ai pas compté les jours depuis mon arrivé dans ce troue. Et étrangement, malgré l’aspect quelque peu seul de cette ville, entouré des montagnes et à au moins 10 kilomètre des autres villes, elle affluent de visiteurs et est emplie d’une population naïve et agréable à utiliser pour mon seul et unique plaisir. Me nourrir, me divertir, me satisfaire… Assis sur le sofa, vers de Cognac en main j’observe la soirée s’amorcer petit à petit. La télévision à off, la radio ouverte sur un post de vieux jazz et blues, accompagné à mon cigare donne l’impression de ce trouver dans une garçonnière des temps passés. Il y a déjà quelques jours que j’ai pas vue mon copain spectre et j’avoue que sa compagnie dérangeante me manque un peu. Nous avions tellement de plaisir ensemble, à massacrer de pauvres humains. Peut-être que j’ai perdu ce misérable don ? Nah, je ne crois pas… je vois toujours les morts. Quoique parfois, la ligne entre la vie est la mort soit très mince, n’ayez crainte.

Je termine la gorgé de mon Cognac et me passe la langue sur les dents, la lune grimpe encore. Son ascension n’est point terminé et j’ai la forte envie de passer la nuit à en profiter. C’est de cette manière, qu’anciennement j’avais habitude de fonctionner. Je ne voyageais que la nuit, le soleil pouvant m’anéantir. Mais j’ai eu la chance de tomber sur cette sorcière qui m’aida avec ce petit problème. Jen suis désormais le maitre de la nuit, tout comme celui du jour. Plus rien ne m’a arrêté, après ce moment. Enfin, presque plus rien. Je me suis buté à l’amour, une fois. Mais n’abordons pas ce sujet. Je préfères désormais voir les gens comme des objets, c’est moins compliqué ainsi.

Vêtu de mes habits habitues, au style quelque peu emo, je prend une dernière gorgé de ma boisson directement au goujon de la bouteille avant de quitter mon domicile. L’air dehors me glisse sur le corps, apportant à mon nez et mes oreilles pleins d’odeur toute intéressantes plus les unes que les autres, ainsi que des conversations de toutes sortes, certaine plus sympathique que d’autre. J’arpente un peu les rues, en quêtes d’un sport où allez chasser. Est-ce que je vais dans ce club Blues, stylée et louange où les demoiselles et demoiseaux y sont plus classes que dans mon autre endroit préféré ? Hm. En marchant, je remarque une affiche publicitaire qui annonce un événement qui a lieu ce soir même au bar où j’aime bien aller. Sans y réfléchir plus longtemps, je marche d’un pas remplit d’assurance vers ma destination. Des odeurs d’hormones, de boissons, de femelle en chaleur et de mâle en rut, mélanger à la petite odeur particulière de la sueur font un drôle de mélange dans mon nez, plus je m’approche de la dite place.

La musique est forte, beaucoup trop forte et un sourire éclaire mon visage alors que je passe aux côtés de deux charmantes jeunes demoiselles qui dansent ensemble, au rythme effréné de la musique techno. L’une d’elle glisse une main le long de ma cuisse et je me joint à elles, me collant à l’une alors qu’elles ricanent. Mais mon plaisir de dure pas longtemps. Il y avait beaucoup trop d’heur pour me flouer celle d’un autre vampire dans la place. La tête dans le creux de l’épaule de la jeune fille, mes yeux scrute la blonde avec froideur. C’est mon terrain de jeux, pas le siens. Qu’elle s’en trouve un autre, il en pleut des bars, ici à Fearwood. Je laisse glisser mes mains sur le corps de mon jouet avant de rapidement m’approcher de l’inconnu assez près. Sa fine silhouette dans sa robe blanche la met aisément en valeur, elle ne doit pas avoir de difficulté à se taper tout ce qu’elle veut. Mes yeux sont rivés sur elle, et les siens sont posés sur… wow, le barman. Pas étonnant, je l’apporterais bien dans mon lit, lui aussi.

▻ Va jouer ailleurs.

Sont pour l’instant mes seuls paroles. Sa beauté foudroyante attire les regards de beaucoup d’hommes aux alentours mais je m’en fou. Ce bar est mon terrain, pas le tiens, girl. Du coin due l’oeil, je remarque que le Barman nous regarde. Mon regard est toujours froid et bien fixer sur la blondinette, mais je lui fait un signe de la main, indiquant que je désire un peu d’alcool. Sans la lâcher du regard, je ramasser les shooter un à la suite et les engloutis dans le temps de le dire. Je n’ai pas envie d’avoir de la concurrence sur mes humains. Parce que clairement, avec sa beauté vampirique, elle risque de me voler tous les meilleurs jouets. Je la relook d’haut en bas, haussant les sourcils. Bon, même de face elle est aussi charmante. Mais pour l’instant, tout vampire inconnu est une menace pour moi. Je refuse de partager mon parc avec un autre suceur de sang. À défaut d’agir en enfant et de faire un vrai carnage. J’affiche un sourire en coin, hautain.

Oh non. Oh que non. Il est hors de question que je me laisse mener par le bout du nez par cette…. Petite fanfreluche de première. Cette petite biquette blondinette aux allures sexy qui se croit tout permis. Déjà, sa façon de me regarder me rappel beaucoup trop quelqu’un et ce quelqu’un… c’est moi. Alors si je pouvais éviter de m’auto croiser dans un bar où j’avais l’intention de m’amuser avec moi-même, eh bien se serait déjà le top. Et ses doigts. Putain ses doigts qui remonte sur mon bras alors qu’elle m’annonce être nouvelle en ville et avoir envie de s’amuser. Si je n’avais pas le moindrement d’arrières pensées perverses, j’aurais reculé mon bras pour qu’elle ne puisse y accéder. Son contacte léger remonte ensuite sous mon menton, où je fronce les sourcils et la regard toujours avec mon air hautain, n’appréciant guère l’attitude qu’elle utilise envers moi. Et soudain, mon attitude d’abords grossière ce veut désormais plus psychopathe. Je ricane légèrement, roulant des yeux et levant la tête en l’air. Alors, comme ça, mademoiselle veut jouer ?! Certes, ce sera selon mes règles. Je la rejoins sur la piste, me lovant dans son dos tout en bougeant en rythme avec les centaines d’autres personnes sur les chansons. L’une de mes mains glisse jusqu’au creux de ses reins tandis que l’autre remonte délicatement sur son bras nue, le regard d’ambre. Je murmure à son oreille, après avoir glisser mon doigts jusque sur sa nuque;

Très bien. On va jouer selon mes règles alors, Darlin’. Pas d’hypnose, Seulement la persuasion. Tu te fais chopper ? too bad, j’aurai l’endroit pour moi pour le reste de la nuit. Ma main agrippe le dessous de son menton, sur son cou. Exerçant une certain pression pour redresser sa tête, je lèche son cou jusqu’au coin de son oeil. J’adore jouer rough, n’en doute pas.

Je relâche ma prise et me mords la lèvres inférieur, curieux de savoir si elle ne changera pas d’idée. Non en fait, je n’en ai rien à foutre. Qu’elle accepte ou non. Elle gagnera même pas une once de mon respect même si elle décide de jouer selon mes règles. Je tombe facilement sous le charme des jolis demoiselles, mais d’une vampire c’est différent. Qui sait quel vilaine tactique pourrait-elle utiliser pour me faire découvrir et ainsi avoir libre accès à tous les pauvres humains en chaleur qu’elle désir? Aller, peu importe. Autour de nous, la tension est forte. Les gestes déhanche, se colle, se frotte. Les hormones empestes tout comme la sueur. C’est une vrai tombe à jouets. Tous à noter disposition, prêt à faire n’importe quoi pour réaliser leur fantasme d’adolescent : coucher avec un vampire. Ou tout simplement se faire mordre. La musique est forte, peut-être même trop forte pour des gens comme nous à l’ouïe fine, mais il faut savoir piler sur son orgueil si l’on veux un accès au buffet. Ce n’est pas un luxe offert à tous le monde. La musique change, laissant un air latino à celle-ci. J’attrape la main de la demoiselle et lui fait faire un tour complet avant de retomber face à moi. Mes yeux brillant scrute ses lèvres avant de remonter sur les siens. Une étrange lueur m’attire dans son regard. Elle semble être aussi psychopathe que moi.

▻ Alors, partante Darlin ?

J’affiche un sourire malsain, prêt à mordre tout ce qui bouge.

Azazel, démon second de Lucifer, duquel je n’obtiens malheureusement pas mon nom. Je suis démoniaque, si, mais pour mes parents croyant, Azaël était plutôt pour eux un dérivé de « as a tail ». Parce que… ils auraient préférés avoir 2 jumelles au lieu d’un couple. Mais hélas, comme le poisson qui ne peux vivre sans sa queue pour se propulser, je suis né à la suite de ma jumelle décédée jeune. C’était elle la préférée de mes parents et moi… je ne manquais de rien, non. Mais j’étais celui dont on ne peut pas se séparer. La queue du poisson. Mais aujourd’hui, une centaine d’année plus tard, Azaël se rapproche plus d’un démon que d’un fardeau. Enfin, pour certains ça laisse à désirer. Et cette vampire.. ce soir, je serai le démon de ses cauchemars, croyez-moi. Elle se la joue sexy provocante et j’ai bien l’intention d’en tirer quelque chose. D’en profiter. De quelconque façon ce sera. Oh ma chérie, si seulement tu savais à quel psychopathe tu as à faire, je te promets que ton regard ne serait plus aussi brillant. Il ne pétillerait plus de cette façon particulière qu’il a de briller lorsque je te regarde te déhancher et croquer à pleine dent dans le cou de tes victimes. Non. Il serait quelque peu sombre, peut-être même déçu de me savoir si peu civilisé.

Je l’observe se déhancher contre un type qui m’a l’air tout droit sortit D’un film puéril pour adolescent, qui accompagne les mouvements de la demoiselles en laissant ses mains se promener sur ses hanches. Accoudé d’un seul coude sur le comptoir du bar, j’observe la blondinette venir s’y abreuver quelques secondes avant de l’abandonner pour aller valser avec une jolie fille au cheveux blonds platines. Mes yeux suivent les siens qui parfois la regardent elle, parfois me regardent moi. Sans délaisser son attitude de petite prostituée provocante, une lueur d’intérêt brille dans mon regard tandis qu’elles s’embrassent langoureusement. C’est très clairement une invitation. Mais ce serait trop facile de lui céder. Et est-ce que je veux lui donner cette autorité sur moi ? Hors de question. Je suis celui qui décide, et je refuse de laisser une jeune blanc bec venir m’inciter à se joindre à elle et sa nouvelle conquête ma fois très excitante. Mais… le désir de m’amuser un peu bat celui de ne pas me laisser surpasser par la vampire et je bois cul sec mon vers avant de les rejoindre et de murmurer à son oreille en passant pour me lover au dos de l’humaine, laissant lisser ses cheveux blond par dessus son épaule tandis que les deux jeunes femmes s’embrassent encore d’une façon très torride ;

▻ Allumeuse.

Mes doigts glissent sur le dessus de l’épaule de l’humaine dans leur élan en continuant d’envoyer valser ses cheveux vers l’avant. Ma main se glisse sous son sein tandis que l’autre se loge au creux de son rein avant d’aller mordre à pleine dents dans son cou, ne lâchant pas du regard la vampire. L’humaine se cabre sous ma morsure, se raidit et gémit. J’adore l’effet que ça fait, mais en bon garçon qui sait se contenir, je ne me laisse pas emporter par l’excitation sexuel. Sans lâcher la demoiselle buveuse de sang du regard, après quelques secondes d’abreuvement je lâche ma prise et lèche lentement le sang qui perle sur la peau blanche de l’humaine. À mon tour maintenant de laisser en plans l’allumeuse. Tout comme j’étais arrivé à eux, je leur tourne le dos, la laissant avec son humaine aux cheveux blond et m’affaire sur une autre demoiselle, aux cheveux de jais cette fois. La musique électro bat son plein et permet à la demoiselle de bouger de gauche à droite ses hanches en suivant les miennes, s’appuyant ferment contre mon entre-jambe, loin de m’en déplaire. Je la laisse faire tout en parcourant son frêle corps de mes mains juste avant de venir planter mes crocs dans sa veine qui pulse, sous l’énergie qu’elle libère pour danser. Après une léchouille du lobe d’oreille, je la laisse dans son monde et tombe de nouveau sur les deux demoiselles que j’avais abandonnés pour aller à la rencontre de mon adversaire. L’une des deux se jette sur moi pour m’embrasser et je sens que l’autre bouille de rage. Je lève les yeux sur la seconde et remarque la vampirette blondinette derrière elle. Je fais un clin d’oeil à ma nouvelle copine et murmure à l’humaine, juste assez fort pour que la vampire m’entende très clairement.

▻ Un plan à 4, Love, ca t’intéresse ?

Elle sait pertinemment que ma question n’est pas destiné principalement à l’humaine mais à elle j’en suis certain. Et puis, j’ai beau être un sans coeur, je ne suis pas le genre d’imbécile qui abuserais du consentement de quiconque. J’ai du respect sur ce côté, leur intégrité et leur volonté de consentir à un rapport ou non. Pour leur vie, un peu moins. Beaucoup moins.

L’inconnue semble vouloir être très provocatrice, loin de m’en déplaire. Je suis prêt pour un peu d’ambiance et de divertissement. J’irais même jusqu’à faire un carnage si l’occasion se présente. Je regarde la scène sous mes yeux avec envie, avec désir. Pour une vampire qui tantôt refusait mes avances se montrant égoïste, semble vouloir un peu plus maintenant. Je ne cesse de fixer dans les yeux celle dont j’ignore le nom alors qu’elle s’affaire à exciter l’humaine sur la piste de danse, la pénombre et la foule beaucoup trop occupée à d’autres choses pour la remarquer. Ma main glisse sur le corps de l’humaine devant moi, caressant le dessous de ses seins, glissant jusqu’au creux de son haine. Je sens l’excitation de la jeune femme devant moi monter en flèche, rendant l’atmosphère entourant noter petit attroupement encore plus torride. Je retiens mon érection alors que la vampire ne cesse de stimuler la petite parcelle remplit de terminaisons nerveuse qui, clairement, provoque des vagues de plaisir à l’humaine. Mon humaine m’abandonne tout en ne me lâchant pas de la main, se lovant contre mon adversaire, réclamant la même chose. Je serre les dents tandis que la blondinette vient lécher ses doigts lentement, me fixant des yeux. Je glisse mon index sur ma lèvre inférieur, une pleureur d’excitation brillant dans mes yeux. J’y perds quoi ? Outre un peu de dignité ?

Mais je n’ai pas envie de lui laisser la tâche aussi facile de m’avoir dans son lit. Elle m’a refuser une fois, à mon tour de la faire languir. Je m’approche rapidement de son dos et me love, mon entre-jambe en synonyme de mon excitation collé contre elle. Une main caresse doucement son thorax avant de venir chatouiller du bout de doigts ses seins, ayant accès aux mamelons qui se durcissent aux chatouillis. Mon autre main caresse l’une de ses fesse avant de Hoover vers l’avant, sans toucher son intimité pour me faire juste assez de type « agace ». J’embrasse sensuellement son cou tout en descendant vers sa poitrine puis remontant sous son menton, lui murmurant;

▻ Bien essayé. Faut pas me dire non aussi facilement pour revenir sur ses pas.

Je laisse les trois demoiselles en plan pour regagner le bar. J’ai clairement besoin de plus d’Alcool. Ça ne le fera pas. Pas si j’ai si peu bu. Je me retrouve devant une nouvelle barmaid, pas celui de tout à l’heure. Ces long cheveux roux et ses yeux vert font d’elle une cible envoutante. Je lui offre mon sourire le plus charmeur et lui demande ce qu’elle a de plus fort. Elle m’offre la boissons en 4 shots, que je prend les uns après les autres, lui en laissant un pour la réchauffer. Je lui demande une seconde tournée et cette dernière acquiesce, cette fois-ci nous faisons 2/2. Je discute un peu avec la jolie demoiselle pour apprendre qu’il n’y a pas longtemps qu’elle travaille là. C’est donc pour cette raison que je ne l’avais encore jamais vue. Je note cette information utile à moi-même et notre conversation ce poursuit un peu. Je tente de la charmer et clairement mon effet escompté fonctionne. Je vois à son regard qu’il ne lui en faudrait pas beaucoup pour quitter son comptoir et s’enfuir le temps d’un extase dans une pièce rien que nous deux. Elle m’abandonne finalement pour servir d’autres client et je m’accoude contre le comptoir, observant la foule se déhancher, s’hurler dessus, rire et n’avoir aucune idée de monde dans lesquels ils vivent. Tous une bande de joyeux lurons innocents. Je parcours le terrain en mordant quelques jeunes demoiselles, quelques jeunes hommes. Je laisse ma marque dans le cou de plusieurs avant de retomber sur l’inconnu qui partage la piste avec nos victimes.

▻ Et si on faisait une pause pour se rappeler les bonnes manières, tous ça en t’offrant à boire ?

J’hausse un seul sourcil, affichant un sourire un peu effronté, mais qui dit vrai. Je veux bien repartir sur de nouvelles base comme la jeune femme m’a un peu futé en me disant non la première fois, bien qu’elle ait bien réussit à réveiller le dragon en bas, pas question que je la laisse gagner si facilement. Je verrai, si, après mon offre elle se la joue moins femme fatale. Sans quoi il me reste toujours l’option de la séduisante barmaid. Et tel un vrai gentlemen, je place une main dans mon dos et referme l’autre pour former un triangle avec mon bras, là où elle pourra passer son bras au miens. Je me fait un peu insistant;

▻ Allons, Love, n’ayez crainte. Je ne t’arracherai pas le coeur.

Pas se soir en tous cas.

C’est une nuit, ma foi, des plus surprenante pour le moment. Ce petit bout de blondinette qui sait tenter le diable m’en fait, pour le moment, voir de toute les couleurs. Loin de m’en déplaire. Et alors que la musique plafonne et que les jeunes bougent en rythme sur celle-ci, certains dans des états pas très catholique contrairement à d’autres un peu plus lucide, nous pouvons nous divertir à un point je dirais… assez délectable. Et alors que j’use de bonnes manières auprès de la demoiselle, celle-ci ne manque pas de me renflouer sur le fait qu’elle aurait mon coeur entre ses doigts la première. Inévitablement, cette petite remarque me tire un sourire charmeur mais je n’ajoute rien; c’est inutile. Je sais que je l’aurais avant elle. Malgré tout, blondi-girl passe son bras au miens, acceptant jovialement mon invitation et nous prenons la direction du bar sans se soucier du reste. L’expressions qu’affiches ma copine des dernières consommations cache mal sa déception, tout comme celle du barman qui en pince grave pour ma comparse buveuse de sang.

▻ Ce que tu as de plus fort, Darling, pour 4.

Je fais un clin d’oeil à la jolie rousse et que me gratifie de son plus charmant sourire, puis nous sert les 16 petits verres de shots remplit d’une boisson qui a une odeur délicieuse à chaque respire que je prend. J’en glisse 8 vers la sexy vampire et clanche les 8 autres sans la lâcher des yeux. Du coin de l’oeil, je remarque la réaction un peu surprise de la birmane, sans toutefois même lui accordé un regard.

▻ Alors, Love, de quel joli prénom t’ont doté tes géniteurs ? Amélia, Julia… Maria, peut-être ?

J’arque un sourcil, je suis persuadé que son nom se termine en A. À lui voir le charmant petit visage plus rond qu’élancé et son visage fin, je suis persuadé que ses parents ont opté pour un nom plutôt court qui termine en beauté. Versus moi… qui ait hérité d’un nom plus triste, disons moins charmant que mes frères et soeurs, que ma jumelle même. Je glisse ma main de son cou jusqu’à sa main, sentant sa peau frissonner légèrement sous le contact, puis remonte replacer une mèche de cheveux derrière ses oreilles en frôlant son sein. Je fais un signe à la waitress, afin de ravoir la même chose puis termine ma requête avec un petit clin d’oeil. Après qu’elle nous eut servis de nouveau, je fais glisser 8 nouveaux verres en direction de la charmante Lady. Cette fois, je laisse la dame commencer en premier les shots. J’aime bien voir où sont les limites des gens, humains ou non.

Il vous est déjà arrivé de vous dire que vous auriez pu passer une bien pire soirée si vous n’étiez pas tomber sur une personne en particulier ? Sur cette dites personne qui a chamboulé du tout au tout le déroulement de vos plans, qui vous a pris par surprise, pratiquement mise au pied du mur dans l’espoir de faire sa propre lois, quasi sans succès. Et devant moi, ce trouve cette personne. Cette beauté d’enfer à la chevelure doré qui se déhanche et titille mes envies en savourant chaque secondes de notre jeu tordu, je le sent. Ma tête se penche légèrement sur la côté alors qu’elle me mentionne son nom. Lysandra… je ne crois pas avoir déjà rencontrer une personne portant se prénom. Un rictus illumine mon visage, satisfait de sa réponse, et j’entre-ouvre la bouche pour parler.

Lysandra… murmurais-je d’abords, laissant flotter son prénom sur le bout de mes lèvres avec un certain désir, une douce sensualité. C’est très jolie. Grecque, si je ne m’abuse ? J’arque un sourcil, faisant ambrer un peu mon visage dépendant du sens des lumières qui tournent.

▻ Je suis Azaël, Love, mais tu peux m’appeler Aze, je n’en serai pas offusqué.

Je promène mes mains sur son corps alors que ses grands yeux sont posés sur moi. Nous enclenchons ensuite nos consommations qui ne nous font strictement rien à proprement parlé, si ce n’est que nous avons la gorge un peu plus chaude que tout à l’heure, et dans une petit moment de silence, mon regard dévie sur la barmaid avant que Lysandra n’attire de nouveau mon attention, sentant le léger picotement de ses doigts qui se promène sur mes marquages encrés dans ma peau. Si j’avais été humain, je crois que tout mon corps aurait trembler sous l’effet que doit procurer ce bout de femme. Je la regarde sans sourire, tandis qu’elle me semble si fasciné, captivé par chacun des dessins qui recouvrent mon corps.

▻ La plupart… Chacune méritent d’être inoubliables, n’est-ce pas ?

Chacune des histoires vécues méritent de ne pas être oublié. Enfin, pas tous, bon nombre ne sont pas représenté de quelconque façon que se soient et ne sont que dans mes pensées.. cependant je me suis découvert une étrange maladie pour ces tattoos. J’adore en avoir. Dans ma jeunesse, ce genre de chose n’existaient que très peu, désormais c’est si… accessible. Je souris alors qu’elle nous commande 2 verres. Serait-ce déjà la fin de ta tolérance à ce liquide platonique ? Et à la fois… si difficilement séparable de mes habitudes de vie. Je prend un grand respire avant de m’accouder au comptoir face à la séduisante demoiselle.

▻ Quelques temps oui. C’est une ville des plus agréable pour y passer du bon temps. Un sourire empreint de désir masque mes arrières pensées. Je ne doute pas que tu sauras t’y plaire. Mais dit-moi, Lyz, quel bon vent t’a emporté jusqu’ici ? On ne ve pas se mentir, les Lady dans ton genre semblent mal cadrer dans cette ville plus rustique.

J’agrippe sans regarder, mon verre contenant le boisson choisi par la demoiselle, et trempe mes lèvres dans le liquide doré.

Je remarque son frisson et ça m’apporte satisfaction. J’aime l’effet que j’ai actuellement sur la blonde, mais je ne vous mentirez pas en vous disant que mon prénom sous cette douce voix me semble désormais désuet. Son accent y est peut-être pour quelque chose. C’est comme s’il ne collait plus avec ma personne, ce qui n’a je crois jamais été le cas, à dire vrai.

▻ À quelques endroits. Je demeure nébuleux, je n’ai pas envie de refaire la même erreur qu’avec cette louve et trop lui en dévoiler alors que clairement, elle et moi sommes des adversaire dans cette ville. L’entendre répéter à nouveau mon prénom me tire un sourire, ne me dites pas, Love, que vous commencez à y prendre goût ? L’essayer c’est l’adopter. Elle aborde ensuite mon art corporel, loin de me déplaire de ce contact délicat sur ma peau.

«Ce n’est pas une obligation, tu es d’une beauté assez frappante ainsi. »

Je détaille son corps d’haut en bas, une lueur de désir brillante dans mes yeux. Je la prendrais là, sur ce comptoir, devant tous ces humains occupés ailleurs. Personne ne remarquaient, ou peu m’importerait en fait. Qu’ils regardent s’ils n’ont rien de mieux à faire, cette bande de jaloux. Et qu’on embarque la barmaid, tant qu’à y être ! D’une clignement des yeux, je chasse cette image loufoque qui s’était quasi métamorphosé devant mes yeux dans mon esprit et prend une gorgé de ma boisson, les yeux rivés sur la séduisante buveuse de sang. Un léger rire s’échappe, elle n’a pas tort. Cette ville est comme un aimant à surnaturels, étrangement. Il y a anguille sous roche, c’est certain. Je secoue ma tête de gauche à droite.

▻ Pas du tout, ce style te met en valeur. Pas de danger qu’on ne te remarque pas… C’est écrit « regardez-moi » lorsque tu passes devant ces humains. Et il va sans dire que je ne peux qu’affirmer tes paroles. Cette ville…. C’est comme si elle nous murmurait à l’oreille d’y rester.

Je fronce les sourcils, prenant un air un peu ténébreux. Je suis un vampire spécial, étrange et je le sais. Je suis un aliéné aux yeux de la population psychiatrique, un cas parmi tant d’autre, mais je plait ainsi. Enfin, j’ai appris à m’y plaire. Que voulez-vous ? Lorsque l’on viens au monde avec d’étrange particularité et qu’elles nous restent malgré tout dans la mort… on n’a pas trop le choix que de s’y faire sans trop broncher. Je lève d’ailleurs le regard de la charmante dame pour le poser sur ce qui me semble être un spectre, non loin derrière nous qui se faufile au travers ces humains. Certains d’entre eux aiment bien s’attacher à ce monde, essayant de vivre à travers les humains.

▻ Pauvre crétin… murmurais-je à son intention, avant de reposer mon regard sur la suave jeune femme, trempant mes lèvres dans le doux liquide doré.

▻ Il y a longtemps que tu as foulée le sol américain, donc ? Où étais-tu avant de ne venir ici, ci ce n’est trop personnel ?

J’essais de discuter de tout et de rien. J’ai beaucoup voyagé à travers le globe.. et certaines places me restent plus agréable en tête que d’autres. Je repense notamment à mes années dévastatrices à Paris avec cette Cléore.. Un vrai duo de terreur elle et moi. De véritable bouchés. Il faut dire qu’avec notre condition, on ne peux pas demeurer éternellement dans la même ville… les gens vont se poser beaucoup trop de questions.

L’ambiance chaude, torride du bar dans lequel nous nous trouvons, empestants les hormones à pleins nez ne semblent ni la déranger elle tout comme me déranger moi; et nous profitons d’un petit moment tranquille, à laisser les humains être des humains au lieu d’êtres des poches de sang ambulantes pendant un instant pour apprendre, je crois, à ce connaitre. Si ainsi nous pouvons qualifier ce moment d’échanges verbaux. Suite à mon compliment, elle me remercie et je me contente d’hocher la tête. Nul besoin de venir ajouter quoique ce soit, mon regard dit tout. L’étincelle de désir, brulant dans mes yeux, parle de lui même. J’ai un bon contrôle de moi, heureusement pour elle, et beaucoup de respect pour les dames.

«Critique de mode ? C’est très 21ième siècle comme occupation, effectivement. » Je la relook d’haut en bas et songe à toutes ses femmes qui s’habillent semblable. «Et je confirme, le style y colle à 100%. Ça met bien ton corps en valeur. »

Ton corps, tes courbes…ta silhouette parfaite. Mais que diable est-ce donc que ces trucs de silhouette convenable ou non ? Je ne suis pas du genre à avoir un problème avec la silhouette de mes conquêtes, la beauté de chacune est propre à elle-même. Disons seulement que Lyz est un tout très attirant. Déstabilisant même. Je crois que si je n’étais pas aussi borné comme jeune homme, je ferais tout ce qu’elle veut sans broncher. Nous continuons notre petites discussions après qu’un mort eu attiré mon attention, et elle m’avoue n’avoir été nul part autre. Je me penche un peu vers elle, une main sur sa cuisse qui remonte un peu, entrainant le bas de sa robe avec mon ascendance. Je n’ai pas besoin de m’approcher d’elle pour discuter, mais j’adore cette proximité et l’effet que nos agissements ont sur nos copains humains derrière le bar.

«Je t’amènerai voir les plus belles rives de la Californie, si tu veux. Nous irons là où tu désires, Love. »

Je m’approche encore un peu, plus près de son oreille où mes lèvres frôlent sa douce peau délicate.

«Il y a tellement à voir, à explorer. »

Je garde ma main sur sa cuisse mais me recule un peu, fait tourner le liquide dans mon verre avant d’y tremper mes lèvres. Peut-être est-ce illusoire de vouloir l’entrainer aux 4 coins du globe, cependant j’ai bien l’impression d’avoir trouvé ma jumelle cosmique. Et soudainement, alors que les chansons électroniques des adolescent actuels se termine, le DJ au bout de la salle annonce une chanson pour tous ses jeunes qui ne veulent que ressentir l’amour. J’écoute donc les paroles d’Is This Love?, interprété par Whitesnake tandis que les humains se regroupes pour danser collé les uns aux autres, chantant en choeur avec la mélodie.

«Tant de ville à anéantir rien que pour s’amuser. »

Les yeux dans les siens, je marmonne les paroles, appréciant le rythme et le sentiment qu’apporte cette chanson.

«I should have known better than to let you go alone… it’s times like these I can’t make it on my own.. »

Je fais un clin d’oeil à la demoiselle et retire ma main de sur son corps, venant me gratter l’arcade sourcilière par réflexe avant de prendre une nouvelle gorgée de mon liquide ambré. Je me racle la gorgé et me réinstalle sur mon banc, tout sourire.

«How can I tell you, babe, my back’s against the wall, I need you by my side to tell me it’s all right.. Dites moi, Love, Et si….» Mes petites dents blanches brillent sous les projecteur alors que mon regard, illuminé, partage une idée spontané.« Je te fais visité mon pays et en échange, on fait une balade en Grèce ensuite ? Romantique.. sensuelle.. »

J’hausse rapidement mes sourcils, le regard se voulant charmeur, amusé. Allez Darling, un petit voyage dans ton monde, ça ferait changement de mes conquêtes nocturnes aléatoire.. Je pourrais m’habituer à voir ce petit visage qui me donne des envies salaces.

Cette tension entre nous, entre les humains, le tout m’accable avec une énergie tellement intense que je me demande comment je tiens en place, bien sage. L’habitude, peut-être ? Et je ne saurais dire si c’est l’ambiance, l’alcool ou simplement comportement typiquement à la Azaël, mais je propose une folie à la charmante blonde qui semble bien se réjouir de cette perspective de sortis. Peut-être pourrait-elle devenir la nouvelle Cléore ? Il faudras bien que je la vois en oeuvre pour en juger. Nous continuons notre jeu de séduction, et alors que je m’apprêtais à prendre une gorgée de mon verre, je suis stoppé dans mon geste par la charmante dame qui passe ses bras autour de moi et m’entraine sur la piste de danse. Nous élaborons ensemble un idéal de voyage qui serait, comment dire… endiablé. Ensanglantée et surtout très dévastateur alors que nous nous laissons aller sur la piste de danse de façon très sensuel.

Son visage se rapproche du miens, je sens mon souffle chaud me revenir contre moi, se percutant à sa peau. Doucement, elle s’approche et ses lèvres se collent aux miennes. Ce qui d’abords me parait comme un timide baiser de sa part, s’intensifie tandis que ses mains farfouille mon corps. Mes mains sur le creux de ses hanches, l’une glisse sur les fesse tandis que l’autre remonte dans le dos, désireux de la garder près de moi. Ses mains chaudes glissent contre ma peau sous mon chandail, alors que nous continuons cet intense bais, dont elle est la première à mettre fin lorsque la musique se poursuit dans la même années. Le regard qu’elle me lance suite à sa proposition est suffisant pour me convaincre de quitter la piste de danse à l’instant. Je viens chercher son menton de mes doigts, la relevant un peu vers moi.

«Quand tu veux; où tu veux Love. »

Je l’attire vers moi et viens embrasser sensuellement ce petit bout de femme, descendant dans son cou, sur sa clavicule…Je sens l’excitation grimper en moi mais je me contient. Je ne cède pas si facilement au désir charnelle, vous savez. Ok ok, j’admets; je cède facilement mais j’arrive très bien à me contrôler. J’irai où elle voudra, quand elle le voudra. Je suis assez versatile niveau relation extra-conjugal, et il m’arrive de laisser le contrôle à d’autre, bien que je n’aime pas être en position de soumission. Alors, ma belle, je suis tout oui, j’écoute. Les endroits son bien vastes.

«Chez toi, chez moi, les toilettes, ici…. »

Je murmure entre deux baisés.

C’était, je l’admet, une soirée dont je ne me serais jamais douté qu’elle aurait tournée ainsi. D’abords, je venais dans ce bar dans l’idée de me dégourdir, de faire taire légèrement ma soif à m’abreuvant sur toute les petites créations de Dieu qui bougent et s’amusent sous les rythmes multiples des musiques d’aujourd’hui et d’hier. Loin de là je n’avais songé à y croiser un autre vampire sur mon terrain de jeu. Mon. À moi. Et encore là, tandis que je suis dans les confessions, j’admets également que je ne m’attendais pas à y découvrir une personne de l’autre monde aussi pleine de vie qu’elle peut l’être. Sa beauté intemporelle, sa coquetterie tout comme son enthousiasme face à mes propositions… tout fait d’elle un être intéressant qui vient titiller ma curiosité et mes sens. Et actuellement, j’ai l’envi, le désir de la faire toute mienne. Certains dirons que je suis possessif, d’autre que je suis un lover borné… personne ne s’entend sur cette partie de moi, mais tous s’entendrons sur le même point; je suis assurément un bon choix pour se sentir importante le temps d’un instant, belle et désirée, sexy et excitante. Toutes les options sont bonnes pour s’amuser.

Le moment est déjà choisi... Que dirais tu de ... Maintenant ?

C’est comme si elle venait de faire pause autour de nous. Une flamme brule ardemment dans mes yeux,  tandis que sans plus attendre je découvre chaque parcelle de peau que je suis capable d’accéder sans avoir à la mettre à nue parmi la foule. Elle laisse planer les doutes quant à l’endroit désirer et alors qu’elle reprend possession de ma bouche, mes mains viennent attraper le derrière de sa tête pendant que je la tire avec moi sans rompre le contact vers l’arrière bar, là où pleins de recoins sinueux semble être les spots parfait pour les gens désirant d’avoir un peu d’intimité. Je la place contre le mur de brique froide, ma respiration devenant un peu plus rapide, pendant que mes mains se balade sur son corps, suivant la courbe de sa poitrine. Je sens mon intimité avoir de la difficulté à se contenir, tant elle m’excite. Je l’attrape par la taille et l’entraine avec moi alors que je me retrouve une seconde contre le mur pour ensuite que ce soit de nouveau son tour, enfoncé un peu plus dans un recoin sombre, où à peine quelques jeux de lumières nous éclaires sans le vouloir entre 2 trois tours de phare.

Sensuellement, mes mains glissent sur son corps frêle et puissant à la fois et lentement je m’abaisse devant elle. Mon doux contact remonte doucement sur ses cuisses, sous sa robe blanche qui la met en valeur même sous cette noirceur, mon pouce au creux de son haine, si près  de son intimité. Je glisse jusque sur le dessus de ses hanches mes deux mains, parsemant de petits baiser l’intérieur de ses cuisses en remontant. Si tu crois Love que c’est aussi facile, tu devras te  languir encore un peu. Je frôle son entre-jambe en remontant, mes yeux cherchent les siens avec un désir brulant, explosif.