Crédit (c) Azaël

Son regard ambré, ses cheveux valsant en rythme avec la musique, son maquillage foncé, ses lèvres pulpeuses ainsi que sa manière de bouger : tout. Tout chez elle m'attirait comme un aimant. Elle se déhanchait sensuellement sur cette musique électronique, ne lâchant pas d'une seconde mon regard. Verre à la main, j'observais l'humaine tenter de m'attirer dans sa danse. Tel un oiseau essayant de séduire une femelle, sauf que cette fois, c'était l'inverse. C'était elle qui tentait d'attirer le serpent dans son nid. Il lui suffit de fermer les yeux une fraction de seconde, pour que je me retrouve également sur cette piste de danse. Mes mains se glissant sur son corps, suivant les courbes de celui-ci alors que je bouge un peu en rythme avec elle. Et, puisque c'est plus fort que moi. Chaque battement de son coeur me dicte de la mordre. Je sens son sang chaud pulser à un rythme effréné de par sa danse, à un tel point invitant que je plante mes crocs dans son cou. Comme seul témoin de mon geste dans cet atmosphère sombre aux couleurs néons, deux petits trous où se sont glissé mes crocs paraitrons. Elle se courbe vers l'arrière et ma main libre attrape son cou pour lui garder la tête haute, me donnant un certain contrôle sur elle. Son souffle se veux fort alors qu'elle semble être en plein extase. Je lèche sensuellement l'écoulement de sang et monte jusqu'à son oreille, où je lui murmure qu'elle a un goût extra.

Cette dernière, toujours collé contre moi attrape ma main libre et me guide sur son corps. Sa façon de bouger fait monter l'excitation en moi mais je garde mon sang froid et la jeune femme m'invite à la suivre jusque chez elle. Évidement, je ne peux pas refuser. Fou, serais-je que de dire non à cette merveilleuse jeune femme qui ne demande qu'à grimper dans les rideaux. Heureusement pour moi, et pour elle, son appartement n'est pas très loin du club où nous nous trouvons et alors que nous échangeons des baiser langoureux sur le trajets, l'odeur de son excitation fait grimper la mienne d'un cran et il me faut bien peu de temps rendu dans le logis pour la dénuer de tous vêtements. Bon, j'admets qu'elle était bien peu habillé, mais ce n'est pas ce dont il est question. Et sans perdre une seconde, nous commençons se jeu dangereux. Les heures qui suivent, eh bien… pas besoin de vous faire un dessin. Après les 2 premières fois, cette dernière m'entraine avec elle sous la douche et je ne peux résister à l'envie de recommencer les jeux sensuelles dans celle-ci, et de continuer dans le lit. Après cette partie, la demoiselle sombre par contre dans un sommeil profond, mais pas moi. Son petit corps frêle et tiède repose sur mon torse, alors que je fixe le plafond froid et vide de sens dans cette demeure qui ressemble en tous points à celle de mes autres concubines.

Mes yeux descende sur la jeune femme qui semble si paisible dans son sommeil et j'hésite à caresser ses cheveux. J'ai l'impression que cette nuit il y a quelques années lorsque j'ai fusionné avec cette sorcière m'a grandement changé. À grandement changé ma façon de voir les femmes en les traitants autrement qu'en simple objets. La perte de Marwa m'a été horriblement douloureuse par le passé et il est possible que dans le but de noyer ma peine, j'ai usé des demoiselles en tant que pure objet de jeux coquins. Je libère la place, laissant seule celle dont j'ignore encore le nom et analyse l'endroit, maintenant que j'ai le temps de le faire. Il n'y a pas à dire, nous avons fait un sacré bordel, l'appartement est un réel fouillis. Je trouve tout de même une bouteille de Scotch à peine entamé et m'en sers un verre, alors que je sors sur le balcon admirer les douceurs de la nuit. Je prend appuie sur la rambarde, observant de mon perchoir la ville. Lorsque je retourne à l'intérieur, l'appartement plongé dans l'ombre est d'un calme déconcertant. Seule son respire régulier parvient à mes oreilles. Je termine de mettre mes vêtements et comme l'aube commence à se levé, je quitte le domicile de la jeune femme. Je déambule dans les rues encore mortes, où une très faible quantité d'habitant sont déjà levé et file dans le parc, où je m'installe sur un banc. J'en profite pour faire une petite sieste, reposant sur toute la longueur du banc lorsque, je ne saurais dire combien de temps plus tard, des bruits de pas me sortent de mon sommeil très léger.

J'ouvre un oeil, ayant les bras croiser sur mon bust et attend de voir passer la personne lève-tôt pour pouvoir la juger. J'ai une grande envie d'embêter quelqu'un et comme ça fait quelques jours qu'Astharoth ne s'est pas pointé, je commence à croire qu'il s'est tanné de moi. À mon grand étonnement, c'est une jeune femme, qui, arrivant en joggant fait irruption dans mon champs de vision. Un sourire étire mes lèvres et sitôt je me redresse, observant avec intensité la blondinette. Cette dernière, qui à mon grand désarrois empeste le chien mouillé à des kilomètres à la ronde, est quand même jolie. Un sourire mesquin étire mes lèvres.

« Tiens donc, un chiot en liberté… ton maître t'a laissé sortir ? »

Ma tentative d'embêter la louve ne semble pas fonctionné à voir son expression et je change mon approche. Je crois que la solitude me tue ces temps-ci et qui sait…elle est charmante, si ça se trouve elle me laissera jouer avec elle à va chercher. Je ris intérieurement à ma remarque mais la chasse d'un clignement des yeux. Un sourire en coin s'installe sur mon visage et je me reprend.

« Pardon. J'essayais de me distraire mais il va de soi que ce n'est pas votre cas, mademoiselle. Mes excuses.» Je me lève de mon banc et va à sa rencontre, faisant un pas plus vite que voulu dans sa direction. Mes iris bruns scrutent les siens, après que je l'eu rapidement analysé d'haut en bas. « Il est bien tôt, êtes-vous tous aussi matinales ? »

C'est vrai, la plupart des chiens que je connais sont tous debout très tôt, à s'activer comme si leur vie en dépendait. Ah mais ce que je peut être con, c'est vrai! Ils ne sont pas immortels eux! Leur temps est compté c'est donc normal qu'ils tentent d'en profiter au maximum.  Mon sourire s'étire face à cette pensé et au même moment comme si ce dernier m'avait entendu penser à lui, Astaroth fait son apparition, sacré coquin. Il juge la demoiselle et me regarde avec une expression que je ne saurais déchiffrer. Je glisse un bref coup d'oeil en sa direction et reporte mon attention sur la louve.

Crédit (c) Azaël

Et tandis que l'aube se lève à peine sur la ville, le loup et la sangsue se rencontrèrent. À peine le soleil osait-il pointer le bout de son nez que déjà, les deux êtres surnaturels s'affrontaient dans un combat sans merci. Le sang coulait à flot, réveillant par le fait même les compatriotes buveur de sang du jeune écervelé et ceux poilus de la bête. Des rugissements, tel un t-rex sauvage en liberté déchirait alors la tranquillité du matin lorsque, faisant preuve d'une aisance éblouissante, le vampire grimpa sur la monteur écaillé pour mieux dominer le lycan. Puis, ce fût la fin. Le chiot mourut, piétiné par le dinosaure. Non je déconne. Mais imaginez à quel point ça pourrait être fou, épique comme combat : Un vampire accompagné d'un t-rex sauvage contre un petit chien mouillé. Sympa, non ? Alors que je rejoins la demoiselle dans son activité matinale, cette dernière ne s'empêche pas de me renflouer sur mon commentaire désagréable que je lui ai passé, me demandant depuis quand avons nous droit aux doux rayons du soleil qui frôlent notre peau. Je lui souris de pleine dents et agite mon doigts, où y siège une petite chevalière assez discrète, plutôt moderne qu'une amie sorcière dont j'ai peut-être menacé, peut-être pas, d'assassiner toute sa famille si elle ne m'aidait pas. J'étais dans un moment de folie, où j'avais complètement tus mes sentiments, je regrette. m'a gentiment fait après lui en avoir gentiment fait la demande.

« Remercions la magie pour ça. »

Je tiens sa hauteur sans fournir d'effort, à dire vrai je n'ai aucune idée du pourquoi j'ai choisis de courir avec elle. Peut-être m'ennuyais-je à un point tel que même la compagnie d'un loup-garou me satisfait à celle d'un humain sur lequel me nourrir ? À l'intérieur, je soupire. Jamais je ne me suis sentis aussi déprimer que dans les derniers mois, ça craint. Ce doit être cette ville puisque ce n'est que depuis mon amerrissage ici que j'ai cet étrange ressentis. En rythme, nous avançons sur le sol dur et froid, aussi mort que moi-même alors que la vie s'agite tout autour. Les écureuils nous crient après lors d'un passage trop près d'eux, les fourmis s'agitent à gauche et à droite dans la forêt de gazon, les oiseaux chantent tel une douce mélodie -ou une moins belle si nous parlons de ces satanés corbeaux, et quelques chats sauvages traquent, du moins essaient, de traquer de petits mulots. La demoiselle m'adresse un mince sourire lorsque je m'excuse d'avoir été nul avec. J'hausse les sourcils comme toute réponse avec toujours cette même petite malice qui brille dans mon regard. Jamais je crois, même dans un état de déprime des plus totale, cette malice ne quitterait mon regard. Du moins, je l'espère. J'engage la conversation et cette dernière me sort le : ça dépend de chacun. Évidement, que ça dépend de chacun. Seulement, eux ils vivent en meute, alors ça aurait fait du sens que…. Ah! Et puis laissez-faire. Je m'enfonce seul dans le mauvais chemin. Je fais un "Aaahh" et enchaine, soufflant du nez, amusé.

« C'est relatif. Parfois une bonne nuit de sommeil, c'est apprécié. »

Je marque une brève pause et tourne la tête aux alentours alors que le son d'un chat montrant son mécontentement à un mulot me fait sourire. Meilleur chance la prochaine fois, minous.

« Serais-ce un préjugé que de demander où est le reste de la meute ? J'ai rarement vue un loup seul. »

J'arque un sourcil alors que du coin de l'oeil, je remarque sa veine jugulaire pulser d'un bon entrain afin de fournir tout le sang nécessaire dans sa tête, l'oxygène utile afin de lui permettre de maintenir cette cadence. Mentir se serait que de dire que ce n'est pas un magnifique spectacle, tout comme lorsque l'une de mes victimes, apeurée, fait pulser sensiblement la même quantité de sang partout dans son corps à une vitesse enivrante. Je garde le focus sur le doux visage du petit chiot et me penche pour éviter une branche qui fait coucou sur le sentier.

Crédit (c) Azaël

Je lâche un rire bref face à la remarque du chiot. Lui prêter ? Tss. Hors de question. C'est un plan pour que je retombe dépendant de la lune et je refuse de redevenir ce petit vampire qui ne peux pas profiter des doux rayons du soleil qui se percute à sa peau. Ça, non ! Alors, ma jolie, même pas en rêve. J'arque un sourcils tout en riant, elle a de drôles d'idée la petite, je n'aime pas ça. D'ailleurs, il me suffirait d'a^arrêter ce petit jogging et de me trouver quelqu'un de plus agréable à embêter, comme cette dernière ne m'amuse pas. Mais je ne saurais dire pourquoi, sa compagnie m'apaise un peu, me garde captif si je peux me permettre. Ce caniche m'intrigue et elle a de la répartie alors ça me plait bien. C'est tout de même divertissant.

« Tss, même pas en rêve, Lady. »

Enfin, si. Peut-être en rêve. Mais ce serait trop facile que de lui simuler le retrait de ma bague. Et puis il y a un moment que je ne joue plus avec les rêves des gens. Ce n'était pas…comment dire, suffisamment satisfaisant d'un point de vue purement personnel et la plupart du temps, les gens font des rêves trop dénué de sens pour qu'il y ait quelque chose à y modifier. Bref, nous poursuivons notre chemin et la discussion s'oriente sur quelques questionnements interraciaux, si je puis me permettre. J'apprend alors qu'il ne faut pas sous-estimer la solitude de loup-garou, puisque cette dernière prétend que le reste de la meute n'est jamais bien loin. Je souffle du nez, amusé. Est-ce bien vrai ce que vous me dites-là, mademoiselle ? Ou n'est-ce que mutinerie pour me faire croire à la présence d'une meute bien établie à Fearwood ? Je garde cette pensée pour moi, mais elle ne mets que peu de temps à s'enfuir de mon esprit. Je n'ai que faire, sincèrement, d'une bande d'humain mi-chien qui tente de posséder le territoire. Je ne suis pas dans le même monde qu'eux, leurs petites idioties de territoires ne m'affectent donc point. Et puis, un loup seul ou un loup en meute demeure la même chose de mon point de vue : un humain avec une malformation et des faiblesses, soumis à la loi féroce de la lune. D'une certaine manière, nous ne sommes pas tellement différent; si ce n'est qu'un vampire typique craint le soleil et que le loup-garou craint la lune. À chacun son dada, quoi. Je me contente donc de faire un « ˙Hm », en hochant la tête.

Par la suite, le chemin s'élance devant nos pieds tel un serpent dans une jungle. Avec agilité nous courrons en rythme sur la surface dure tout en tachant d'éviter les irrégularités qui s'offrent parfois à nous. Je me penche pour éviter une branche qui couvre une partie du chemin sur la largeur et réponds à la demoiselle tout en la regardant.

« C'est comme ça que vous appeler les amas de vampires ? un groupe ?»

Je ricane un peu, c'est assez absurde. Qui aurait envie de faire partie d'un groupe ? Le mieux que j'ai connu, c'est moi avec moi-même, à la recherche de ce connard qui a pris mon droit de vivre. J'ai eu quelques épisodes où j'i trainé avec un ou deux vampires pendants un temps, mais ça n'a pas duré. J'ai toujours préféré vivre selon comme bon il me semblait. La seule personne qui a su tiré réellement tout ce qu'il y avait de bon en moi, l' également fait disparaitre avec elle. Cette merveilleuse Marwa aura été ce que j'ai perdu de plus cher après mon droit à la vie. Mais bon, après quelques années, j'ai appris à ne plus en vouloir à celui qui m'avait transformé. Quelques années près sa mort, évidement. Le jeune Azaël n'avait pas beaucoup de personne sur qui compter outre lui-même et sa jumelle, donc d'être morts aux yeux de sa famille était probablement une excellente chose.

« Non, c'est pas mon truc. »

J'allais continuer la conversation lorsque, dans les poches de mon pantalon mon téléphone émet un faible son imperceptible par un simple humain. Je tire le petit appareille hors de ma poche et grogne de mécontentement lorsque je remarque que m conquête de la nuit dernière s'est permis de se glisser dans mon répertoire de contacte. Elle s'est donné un surnom qui me fait rouler des yeux, mais lorsque je vois le message qui y est inscrit, une flamme éclaire mon visage. Je me stop net dans mon élan et répond rapidement à la jeune femme que je suis en chemin. Allons, une invitation à de nouveau jeux coquins, on ne dit pas non ! Tout n'est que sexe et alcool dans la vie après la mort, n'est-ce pas ? J'excuse la louve.

« Vous m'excuserez. Votre compagnie fut fort agréable très chère mais le devoir m'appel. Au plaisir de vous revoir Lady. »

Je lui fais un petit signe de la main accompagné d'un charmant sourire et change de direction pour aller à la rencontre de cette humaine avec laquelle je me plaie bien de m'amuser. Je met peu de temps à arriver à sa porte et cette dernière m'accueille dans une charmante petite tenue. Je grogne de désir et aussitôt nous nous lançons dans de nouveaux ébats torrides. Le temps file et tandis que, étendu dans le lit de la demoiselle, j'étais sur le point de mordre dans le veine pulsant à bon escient de la jeune femme, une voix se porte à mes oreilles. En me concentrant un peu, je met bien peu de temps à reconnaitre cette voix : c'est celle du chiot rencontré au parc! Je repousse violemment l'humaine au sol et enfile le reste de mes vêtements dans le temps de le dire, je sors en trombe de l'appartement et me rend bien vite compte que les bruits proviennent d'un appartement pratiquement voisin. Mes poings se heurtent à la porte dans l'espoir que quelqu'un l'ouvre et me laisse entrer. Si elle est en danger, alors je peux l'aider; je le dois. Elle est sympathique et elle me fais un peu penser à Luna, alors je ne peux pas la laisser subir ce mal. J'essais d'écouter les bruits provenant de l'intérieur mais je n'arrive à rien. Allez, ouvrez s'il vous plait.

Crédit (c) Azaël

Vraiment, je crois que c'est la première fois que je m'amuse à un tel point et que quelqu'un réussit à me faire sortir le nez de dans mon nombril. J'étais à deux cheveux. Je vous dit! À deux cheveux de croquer à belle dents dans le magnifique veine pulsant à bon escient de la jeune femme lorsque ce cri. Arf! Cet horrible cri me fit repousser mon encas et projeta l'humaine au sol, tel un vulgaire déchet. Mes excuse, lady amusante, cette voix m'est trop familière pour que je n'y accorde aucune attention. Rapidement, j'enfile mes vêtements et quitte le domicile de ma partenaire de jeux pour me diriger, surprise, sur le palier d'une maison tout près, quasi à coté. Non pour m'en déplaire, mais quelqu'un s'énerve tout en ouvrant la porte. Ce dernier me dévisage avec une expression assez désagréable avant de simplement hausser les épaules et se foutre de moi. Tant mieux en faite, mais laisse-moi entrer s'il te plait, le caniche ne va pas bien ! Les deux mains de chaque côté de la porte, je m'approche au maximum qu'il m'est possible de faire sans que la demeure ne tente de me jeter à l'extérieur. Mes yeux analyse rapidement la scène; un petit déjeuné hume la pièce d'une odeur charmante alors qu'un étrange sentiments oppresse les lieux. Je remarque l'homme au teint basané tenter de défoncer la porte avec son pied.

« Laisse-moi entrer. »

Je parle d'un ton sec, qui cache mal l'étrange inquiétude qui s'est emparer de moi face aux hurlement de douleurs de la jeune femme. Que ce passe-t-il avec toi Azaël ? Tu te ramollie, mon vieux… Intérieurement, je m'assène une bonne claque au visage puis j'ajoute pour tenter de mettre l'humain de mon côté;

« Je peux peut-être aider, invite-moi. »

À ce moment précis, je me fiche de savoir si ce dernier sait pour le surnaturel, s'il sait que celle avec qui il devait déjeuner est un petit chiot mouillé -littéralement ahah!- ou si même il connait l'existence de la magie. Une seule idée prône actuellement et c'est de sauver la jeune femme. Ses hurlement, ils m'en brisent les tympans. Mon ouïe sensible s'en prend un sacré coup, mais je ne peux m'arrêté à ça, je dois faire mon possible pour la situation. Le latino -enfin, je suppose?, m'invite finalement et je ne tarde pas à lui emboiter le pas. Une idée me traverse soudainement la tête, comme quoi c'est peut-être lui qui l'a empoisonné avec du jus ? C'est trop absurde, il ne réagirait pas ainsi alors je la chasse rapidement lorsque l'humain défonce la porte de la salle de bain et révèle la blondinette brûler par…. l'Eau ? L'air incrédule, je regarde l'humain, puis la louve sans comprendre ce qui se passe. Je m'approche rapidement de la demoiselle et m'enquit immédiatement;

« Qu'est-ce qui s'est passé ? »

Je ne prend même pas le temps de vérifier si elle est vêtu ou non, mes yeux cherchent les siens puis me redresse vers l'humain. Je m'approche à une vitesse inhumaine et le fixe droit dans les yeux, le regard sombre.

« C'est toi qui lui a fait ça ? »
Ah, voilà. Le Azaël que je me connais bien reprend doucement possession de son esprit on dirait bien ! Froid et sans tact, c'est bien moi. Même si je me doute que la réponse soit en négation, Sinon pourquoi se serait-il donner la peine de défoncer la porte de la salle de bain pour voir si le caniche était ok ? J'avais besoin de l'entendre dire que ce n'est pas lui. Si ça se trouve c'est ma raison de ne pas lui briser la nuque ? Je retourne au près de la blondinette dont je ne suis même pas certain de connaitre le nom et au moment où ma peau touche l'eau qui perle sur son épaule, je sens l'endroit où le contacte a été fait brûler. Habitué à ce genre de torture je ne fais que serré les dents et grimacer, alors que j'analyse ma main. Puis, je crois que quelque chose ce produit dans ma tête, un peu comme un déclic. Non mais….ces humains sont prêts à tout pour vouloir notre mort ? Même empoisonné les conduits d'eau de la ville ?! À l'intérieur, je bouillonne. Je bouille de rage rien qu'à penser à quel point nombre de jeune doivent être en train de souffrir sous l'eau; à l'heure qu'il est. Lorsque je sais la jeune femme bien cacher -quoique son physique est loin d'être déplaisant- je lève les yeux vers l'humain alors accroupi aux côtés de la louve ;

« Tu m'aides à l'apporter sur le sofa ? »

Je demande par politesse, je vais l'avouer. Parce que je suis suffisamment fort pour trainer ce petit poulet par moi-même, ce n'est pas un secret pour personne. Mais peut-être qu'il sera moins stressé si il aide à soigner sa douce ? Enfin, si ça trouve, ils ne sont pas un couple. Qu'en sais-je, après tout ?

Crédit (c) Azaël

Sans réellement porter attention à moi, l 'humain à la peau basané m'invite à entrer chez lui sans, je le suppose, se douter une seule seconde que je peut être un très dangereux prédateur. Quoique pour le moment, je n'mai que faire de la douce appellation de son sang qui bouillonne dans ses veines. Le plus importants se sont les cris de douleur du petit caniche que j'aurais reconnu parmi mille autre s'il avait fallu. Je sais que je viens à peine de la rencontrer et que ce n'est pas dans mes habitudes d'être un gentil jeune homme… cependant, je ne saurais comment l'expliquer. Elle m'a semblé être une louve qui ne mérite pas de croupir sous l'horreur des humains. Les gens de cette stupides villes qui veulent notre mort ne semblent pas comprendre que ce n'est pas tous les êtres surnaturels qui sont répugnants et sans coeur comme moi. Il y en a certains comme cette jeune fille qui ont un coeur et tentent de vivre une vie des plus normal.

J'entre donc sans attendre après l'invitation et me rue à l'intérieur pour obtenir des réponses. Tantôt avec une attitude accusatrice envers le latino, tantôt pouvant avoir l'air un peu anxieux quand à l'état de la jeune femme. Pour vrai, je crois que je m'attendais à pire lorsque le propriétaire de la demeure défonça la porte de la salle de bain et avec raison; à peine avais-je pris une mince gorgé d'eau chez cette compagnie de jeux sensuelles que j'en avais eu l'oesophage tout brûlant et qui à l'heure actuelle brûle encore. Tout se déroula rapidement et la tension entre moi et l'inconnu était palpable à des kilomètres à la ronde, à savoir pourquoi diable il avait même accepté de me laisser entrer. Avec son aide, après que j'ai observé ce dernier e vouloir rassurant avec la jeune femme, nous la transportâmes sur le sofa et je resta debout, à faire les cents pas. Réfléchis Aze, réfléchis. Est-ce que mon sang pouvait l'aider ? C'était une option que je n'avais même jamais envisagé, à dire vrai.  Rendu au point où on en est, avec les gémissements de douleurs de pousse la jeune demoiselle et qui me perce les tympans, je crois que d'essayer ne peux pas être plus catastrophique que de la regarder ce faire bruler vive. Ou tout du moins la regarder souffrir sous les restant de l'eau contaminé qui a pourtant été relativement bien essuyé.

Je m'approche donc de blondinette tout en répondant aux accusations qui, ont va se le dire, lui aurait été suffisantes pour que j'agisse en démon avec lui et que je lui foute une de ces peurs, de Mr. Le latino. Son regard froid et dur ne me faisait aucune effet, inutile de vous le mentionner. J'en ai vue des plus costaud et plus effrayant que toi mon coco, et je peux te garantir que leur sang était succulent !

« D'abords, je n'aime pas ce ton condescendant que tu prends avec moi. Je m'accroupi aux côtés de la louve et sors mes crocs. Ensuite, clairement l'eau à été empoisonné avec de la verveine et de l'aconit. »

Je croque dans mon poignet. Le sang met très peu de temps à s'écouler et je porte mon bras à la bouche de blondinette pour essayer de lui faire boire. Après tout, si ça ne fonctionne pas au moins j'aurai essayé et je ne serai pas resté là les bras croisés. Tout en essayant de faire avaler du sang à la jeune femme, je continu réponds à une dernière questions avant d'être agacé.

« Qu'est-ce que tu crois ?! Ceux qui veulent notre mort… Et dis-moi, t'as fini avec tes questions oui ?!! »

Je tourne ma tête vivement vers le type, le regard sombre. S'il n'arrête pas avec ses questions c'est lui qui hurlera de douleur, c'est garanti. Mes yeux se reporte sur la louve au teint pâle.

« L'eau contaminé l'a touché, résultat : ça brûle.»

Les sourcils froncés, j'analyse l'expression toujours froid du latino et me redresse après que j'eu jugé que la jeune femme ait bu suffisamment de sang. Après quelques secondes qui me parurent plus longues qu'à l'habitude, la plaie sur mon poignet se referme et comme si désormais sa m'importait de savoir à qui j'ai affaire, je me contenta de lui demander froidement.

« T'as de l'Atropine ? »

Je le juge d'haut en bas. Devrais-je l'hypnotiser afin d'obtenir de lui ce qui peut être utile pour sauver la demoiselle ? Tout du moins aider à faire diminuer la toxicité de la plante dans son corps ?

« Pour ta petite copine »

; ajoutais-je en gardant le même ton froid et sans émotions.  

Crédit (c) Azaël

L’humain, celui qui s’inquiète énormément pour Lia me répond quasi du tac au tac lorsque je lui demande ce qu’il pense qui s’est passé. L’ironie dans la conversation est de celle qu’apprécie le petit vampire que je suis, je continus donc sur sa lancé.

« Ah non ? Mince alors ! Avoir su j’aurais apporté un exemplaire »

La tension est palpable, mais malgré tout le latino n’est fait rien et semble me donner en partie et en partie seulement un semblant de confiance. Parce qu’après tout, l’important actuellement : c’est l’état de la louve, on va pas se mentir. Je croque mon poignet et lui offre à boire, enfin… la force un peu, mais c’est pour l’aider, dans l’espoir que ça aide à retirer l’effet de l’aconit. La loupiote se débat, mais je la tiens avec une main de fer dans un gant de velours. Une certain délicatesse pour ne pas lui infliger de nouvelles blessures. Lorsque je demande de l’Atropine au latino, celui-ci me répond qu’il ne sait pas et d’aller vérifier moi-même. C’est bien parce que je sens l’attachement de la jeune femme envers cette pièce de viande que je n’en fais rien, puisqu’il ne m’en faudrait que très peu pour lui casser le cou. Il a un don pour m’agacer dans sa façon de me parler qui semble me défier.

« Peu importe, cette gamine t’apprécie beaucoup, étrangement. Je le relook d’haut en bas avec un certain dégoût. Peu importe. Je la connais c’est tout.»

Devant le corps de la jeune femme qui tousse, la bouche maculé de mon liquide magique, mon sang d’un rouge écarlate, nous demeurons en silence. Enfin, et seulement maintenant je peux me permettre de souffler légèrement du nez, content de voir que l’effet escompté de mon sang est celle souhaité. Les plaies sur la peau de la délicate demoiselle se referme avec douceur et une certaine rapidité. Les minutes qui suivent sont longues, silencieuse et lourde. Je prend appuie contre un mur, l’épaule faisant office de coussin et observe le Latino demeurer auprès de la blonde. Je l’écoute lui parler avec soulagement et tendresse, son ton de voix trahit une amour trop fraternel. Frère ? Cousin ? Oncle ?… les possibilités sont vastes. Je leur laisse quelques minutes où je garde patiemment le silence, leur laissant une fausse intimité comme j’entend tout très bien et laisse le temps à Lia de se redresser avant de faire un pas. Avec un petit mouvement d’élan, je me pousse du mur, les bras croisés et m’approche de la demoiselle en détresse.

« Content de te voir en une seule pièce, Love. Tu nous as fichu une de ses frousses… »

Mon regard demeure froid, cachant une certain tendresse à l’arrière, un peu d’inquiétude. Mais en même temps, du soulagement de la voir sur ses deux pieds.