Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Je te trouve enfin [Nick et Lia]
Lia Marshall
Alors moi c'est : Lia Marshall
On m'appelle aussi : Isis Conant
Je suis agé(e) de : 17 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : surnaturels
Mon métier c'est : lycéenne
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Lia Marshall
Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez

Depuis quelques temps ma vie semble s'être stabilisée et je me sens vraiment de mieux en mieux maintenant que je me suis établie dans une ville pour reprendre pleinement le cours de ma vie. Il y a bien évidemment eu de mauvaises surprises suite à la rencontre avec quelques chasseurs mais ce danger-là fait partie de la vie de tous les surnaturels. Et puis il y a eu de belles surprises avec des amis perdus de vue qui sont revenus et de nouveaux amis qui sont devenus très importants. Je ne renie absolument pas mon passé mais je sens que maintenant ma vie ma être plus calme et ne plus connaitre de tels rebondissements. Je me sens bien, autant dans ma vie humaine que dans ma vie de louve garou et j'espère que les choses ne vont plus voler en éclat.

Ce matin je me prépare puis échange quelques mots avec mon colocataire, ami et Alpha durant le petit déjeuné. Ensuite je me dépêche pour attraper le bus. Il faudrait tout de même que je passe le permis et que je me trouve une voiture, techniquement je sais déjà conduire mais ce n'est pas la peine de le mentionner puisque aucun papier officiel ne peut le prouver. En cours je retrouve Emily et Ayane avec qui je m'entends bien et avec qui j'ai plusieurs cours en commun aujourd'hui. Le temps s'écoule tranquillement et à quinze heures j'entre dans la salle de classe pour le dernier cours de la journée, celui d'histoire. Les pronostics vont bon train parmi les élèves car notre professeur habituel est en congé maladie et c'est un remplaçant qui doit venir pour quelques semaines, forcément cela intrigue et nous nous demandons tous quel genre de prof il ou elle va être. Notre attente est de courte durée car la proviseure entre dans la salle suivie d'un homme tenant une sacoche. Elle nous indique qu'il s'agit de notre nouveau professeur d'histoire, Monsieur Alvez, et qu'elle compte sur nous pour lui réserver bon accueil. Certains rires moqueurs fusent et la proviseure quitte la salle. Le remplaçant est d'origine sud-américaine et sa carrure en impose, je lui donne aux alentours de vingt-cinq ans. Il semble être un peu renfrogné mais ce n'est pas ça qui va m'effrayez, n'oublions pas que je cohabite avec Derek Hale dont la réputation de bougon n'est plus à faire.

Le cours se passe tranquillement, évidemment certains élèves jouent un peu la provocation pour tester les limites de notre nouveau prof mais il ne se laisse pas faire l'heure passe assez rapidement. Monsieur Alvez a une aisance à l'oral qui fait que ses cours sont vivants et c'est toujours mieux qu'un discours fait d'une voix atone. Pour ma part je me contente de prendre des notes comme si je n'avais pas du tout les mêmes préoccupations que mes collègues, et en un sens c'est vrai. Lorsque la sonnerie retentit je rassemble mes affaires dans ma sacoche de cours puis sors en compagnie d'une amie avec qui je m'entends relativement bien. Nous discutons jusqu'à la sortie des bâtiments de cours puis partons chacune dans une direction. Il est encore tôt et je n'ai pas envie de rentrer directement, hier soir je me suis entrainée pendant plusieurs heures alors j'ai envie de décompresser un peu. Profitant du beau temps je marche tranquillement jusqu'au parc municipal, c'est assez grand alors les promeneurs ne se marchent pas dessus. En ce milieu d'après-midi il n'y a pas foule, ce qui rend la promenade encore plus agréable. Je m'installe un peu à l'écart assise sous un arbre et dos appuyé au tronc de celui-ci. Reliant mes écouteurs à mon téléphone je fredonne l'air de quelques musiques que j'affectionne puis sort mon bloc-note ainsi qu'un crayon à papier et me met à dessiner. Eh oui même les surnaturels ont des activités banales et humaines, il ne faut pas croire tous les clichés.

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Mer 26 Juin - 14:55
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Nick Alvez
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Nick Alvez
Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez
Nouvelle ville, nouvelle mission. On l'avait muté ici pour tenter de comprendre ce qui se passait dans cette ville et trouver un gros trafiquant d'armes, de drogue et d'humains. Le genre de type que la police rêve de coincer après des années de course poursuite. Nick a donc tirer le gros lot. Il n'en est pas peu fier. Lui qui n'a pas encore 30 ans le voilà promus à une enquête aussi grosse. Bon il est clair que le rôle qu'on lui a trouver ne lui correspond pas. Mais il ferra avec.

A son arriver il avait louer une chambre d'hotel, ne pouvait pas se payer autre chose de toute manière et n'en ayant absolument pas envie. Le jeune homme avait donc prit une douche et avait opter pour un t-shirt moulant bleu marine, un jean bleu marine aussi, une paire de rangers et un blouson sombre, jonglant entre le gris foncer et le noir clair. Il avait prit soin de cacher une partie de ses tatouages, mais ne put totalement cacher celui de son cou. Tant pis, il pourrait toujours dire que c'était une bêtise de son passé, mais en même temps, avoir un tatouage ne voulait plus rien dire maintenant, il passerait donc pour le prof stupide qui s'est fait un tatouage de tête de loup parce qu'il aime les loups.

Il prit donc sa moto et fila au lycée. La journée avait été longue et rebarbatif. Et puis il était arriver à son dernier cours. Il avait la sensation d'être encore plus impatient que ses élèves pour la fin des cours. Et dire que le coeur du trafic semblait se situer ici.  Il commença l'appel alors et il sentit aux premières provocations qu'il allait en mettre certains dans le mur. Cependant il devait rester calme. Il leur lança un petit sourire moqueur et provocateur en même temps, tout en changeant son regard passant du regard innocent, à un regard noir et ténébreux. Autant dire que les provocations se calmèrent assez vite. Le cours se poursuivit assez calmement dans l'ensemble. Pour être honnête, Nick parlait très calmement et avec une aisance qui calma tout le monde, il ne dictait pas son cours, il le rendait vivant, utilisant des métaphores que les lycéens pourraient comprendre, des mots aussi qu'ils comprendraient bien mieux. Et puis ce fut la fin du court, Nick leur donna un chapitre à lire pour la semaine suivante et enregistra dans son cerveau le visage de la jeune fille devant lui. Le petite blonde. Lia Marshall. C'était donc elle. Un pincement au coeur le prit, mais il ne montra rien. Saluant les rares élèves qui lui souhaitaient une bonne fin de journée, répondant par la même phrase. Il se dépêcha de sortir et de suivre la jeune femme sur sa moto.

Elle était entrer dans le parc, il gara alors sa moto et s'avança vers le parc, il ne savait pas si il devait être directe avec elle, ou non, mais une chose était sur, c'était elle. Cela ne pouvait être qu'elle. Elle avait ce regard, le même que son père. Il sourit et soupira ensuite. En s'avançant il réfléchit à quoi lui dire, puis à comment lui annoncer la chose. Cependant, il n'a aucune idée de qui elle est exactement. Il s'approche de plus en plus et voit qu'elle dessine. Il sourit, un point commun avec leur père. Il se demandait seulement quand cela avait bien put se passer. Quand est-ce que son père avait bien put rencontrer la mère de cette jeune femme, et quand est-ce qu'il avait put la mettre enceinte ? A moins qu'on lui ait mentit et que son père ne soit pas mort, mais qu'il est fuit lorsque Nick avait eut 15 ans ? Pourquoi lui avoir mentit dans ces cas la ? Enfin à ses pieds, il fit en plissant un peu les yeux cherchant à ne pas se montrer trop intimidant : "Lia ? Il est superbe ton dessin...Dis heu, ça te dérange si je me met là ?" Et dans sa tête c'était un million de claque qu'il se mettait mais c'était quoi cette approche des plus merdique sérieux ? Le jeune homme prit donc place, qu'elle le veuille ou non, il entoura ses genoux pliés de ses bras et la regarda. "On m'a dit de venir dans le parc si je voulais décompresser, mais je vois que je suis pas le seul à venir ici, il y a beaucoup d'élèves qui viennent là ?"

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Ven 27 Sep - 21:35
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Lia Marshall
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Les mélodies se diffusent dans mes oreilles par l'intermédiaire de mes écouteurs et par moments mes lèvres remuent silencieusement pour réciter les paroles que je connais pas cœur. En même temps mon critérium glisse souplement sur le papier et ce qui n'était au début que des traits épars prend forme pour devenir ce que j'avais à l'esprit, à savoir le paysage qui s'étale devant mes yeux. Lorsque je suis à la maison j'aime bien dessiner mon lieu de vie, des loups, quelques éléments de mon ancienne vie, les lieux que j'aime particulièrement dans les bois environnants ou encore des triskels comme celui que je porte constamment autour du cou. Mais dans un lieu public où des passants pourraient apercevoir mon bloc-note je ne peut pas me permettre ce genre de chose. Pour les loups je pourrais toujours dire que je suis fan de romans fantastiques mais dans une ville comme Fearwood où les chasseurs semblent être à tous les coins de rue il vaut mieux faire preuve d'un excès de prudence. Je trouve mes esquisses pas trop mal, je crois que je tiens cela de mon père car je le voyais de temps en temps prendre des crayons ou des fusains pour représenter des choses étonnantes et les offrir à ma mère ou à moi ensuite. Je n'irais pas jusqu'à dire que le dessin est une passion mais cela m'apaise.

Tout en profitant de cette fin d'après-midi je me remémore la journée sans que cela ne fasse dévier mes traits de crayon. La matinée s'est écoulée assez vite car je n'avais que deux heures de cours, c'était de la philosophie. Au début de l'année je trouvais cela compliqué mais une fois qu'on a compris le truc c'est plus facile. Pendant la pause du déjeuné j'étais en compagnie d'Emily et d'Ayane. On peut dire que notre petit groupe est atypique puisque composé d'une sorcière, d'une vampire et d'une louve garou. Au moins cela montre la diversité ainsi que l'entente qui peut exister entre nos espèces respectives malgré les clichés qui courent. Ensuite j'ai eu une heure de mathématiques, une heure de sciences et enfin une heure d'histoire. C'était un cours intéressant car comme nous avons un remplaçant c'est l'occasion de découvrir de nouvelles choses. Et puis c'est agréable d'avoir un professeur plutôt jeune. Ensuite je pense à quel va être mon programme ce soir. Derek doit s'absenter pour son travail alors je vais me préparer un petit quelque chose à grignoter devant la télé en l'attendant.

C'est à ce moment qu'une silhouette se dresse face à moi et me cache en partie le soleil. Intriguée que cette personne reste la sans bouger je relève la tête au moment où elle prend la parole. Et la silhouette appartient à Monsieur Alvez, qui est justement mon nouveau prof d'histoire. Un peu étonnée par sa question je retire les écouteurs de mes oreilles et stoppe l'application musicale de mon téléphone. Sans que je n'ai le temps de lui répondre, l'homme prend place à mes côtés. Je me demande alors pourquoi vient-il précisément vers moi. Après une journée entière passée avec des élèves ne voudrait-il pas côtoyer d'autres personnes? En plus il vient d'arriver donc il ne peut pas avoir déjà une remarque à me faire quant à mon attitude dans son cours. Il reprend alors la parole et m'explique la raison de sa présence. Esquissant un petit sourire pour le remercier de son compliment sur le dessin qui s'étale sur la feuille posée sur mes genoux mes prunelles percutent les siennes, sombres mais pleines de bienveillance.

-Ce parc n'est pas très loin du lycée mais est surtout calme malgré qu'il soit en centre-ville alors beaucoup de monde vient ici pour se promener.

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Mer 16 Oct - 18:20
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Nick Alvez
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Il l'avait enfin retrouver, enfin, c'était un un grand mot, disons qu'il avait presque la preuve vivante qu'elle était bien devant lui. Son père était partie, on avait dit qu'il était mort, surement dans le coeur de la mère de Nick, mais maintenant le jeune homme comprenait pourquoi il n'y avait jamais eut d'enterrement. Enfin aux dernières nouvelles. Le jeune homme la regarde alors, elle à ses yeux, mais il n'en est pas sur. Elle a aussi son talent pour le dessin, ça par contre il en est certain. Il soupire et regarde l'horizon. Pourquoi il s'était mis dans cette quête déjà ? A oui la famille. Ouais bah parfois la famille c'était chiant !

"Ouais beaucoup de gens viennent ici alors, je risque d'en croiser beaucoup."

Il parlait seulement pour faire la conversation, puis il finit par la voir, par la reconnaître. Cette petite marque. Il avait la même à son épaule gauche, mais il l'avait dissimuler sous un tatouage. On pouvait encore la voir si on y regardait de plus prêt, mais c'était pas gagner. Le jeune homme savait également que son père l'avait. Il en était sur maintenant. C'était elle. Il soupira et détourna son regard de la jeune femme. Il ne voulait pas non plus passer pour un vieux pervers. Enfin vieux, il n'était pas si vieux que ça.

Son regard se faisait de plus en plus fuyant, ne sachant pas comment aborder la conversation. Puis il soupira, et redressa le regard enfin vers elle, il avait décider de se lancer. Il ne pouvait pas la garder dans l'ignorance et encore moins maintenant qu'il était sur. Il se racla la gorge et fit :

"Lia...est-ce que je peux te poser une question ? Ta marque de naissance sur ton épaule qu'on voit juste là, tu l'as hérité d'un de tes parents n'est-ce pas ?"

C'était cash, oui et encore il aurait put lui demander si c'était son père, ça aurait été encore plus cash. Mais il s'était contenue. Enfin contenue, vous me comprenez quoi. Le latino la regarda droit dans les yeux. Ce regard qu'il avait n'était pas celui d'un prof et encore moins celui d'un flic. Il était celui d'un type perdue à la recherche de son passé. Le jeune homme la fixait avec une telle intensité, qu'elle aurait put avoir la peur de sa vie. Il reprit alors la parole histoire de détendre un peu l'atmosphère :

"J'en ai une aussi, mais j'avais encore jamais vu quelqu'un avec une marque à l'épaule."

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Ven 1 Nov - 19:51
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Je ne sais pas pourquoi Monsieur Alvez est venu vers moi pour me poser ces questions, ses collègues professeurs au lycée auraient pu le renseigner. Peut-être qu'il s'est dit que cela lui permettrait de se rapprocher un peu de ses élèves en montrant qu'il n'est pas juste un prof qui va décider d'une partie de notre année scolaire mais qu'il peut aussi être amical et humain. En tout cas être nouveau dans un lycée ce n'est pas facile pour un élève alors j'imagine que pour un professeur c'est la même chose. Restant polie je répond à ses questions mais ne cherche pas à approfondir le dialogue. Étrangement sa présence est apaisante et familière, comme si je le connaissais déjà. Pourtant nous n'avons eu qu'une heure de cours ensemble et je suis certaine de n'avoir jamais vu cet homme par le passé. Je hausse les épaules pour lui répondre.

-Ça je ne peut pas vous répondre avec certitude. Pourquoi? Vous préférez ne croiser personne du lycée?

La conversation entre nous s'essouffle un peu et les bruits des autres personnes présentes dans le parc meuble le silence. Distraitement je fais tourner mon crayon a papier entre mes doigts tout en regardant l'espace public qui s'étend devant nous, tournant parfois la tête sur les côtés. A un moment je remarque du coin de l’œil que le latino ouvre légèrement la bouche comme si il allait dire quelque chose mais se ravise au dernier moment. Ne me sentant pas très à l'aise face à ce silence qui s'éternise et cette gêne qui semble être apparue je chercher quoi dire. Étant apparemment dans le même état d'esprit, mon nouveau professeur d'histoire pousse un soupir puis finit par reprendre la parole. Il me pose alors une question à laquelle je ne m'attendais pas du tout et me fais me tourner vers lui. Ses prunelles sombres ne me lâchent plus du regard. C'est que ma marque de naissance est à la vue de tous puisqu'elle est sur mon épaule mais c'est une tâche plutôt discrète et personne ne m'avais encore questionnée à ce sujet la.

Il plonge alors ses iris dans les miens comme si il voulait absolument avoir une réponse, comme si c'était d'une importance capitale. Je ne comprend pas pourquoi ma marque l'intrigue, des milliers de personnes dans le monde en ont une. Son regard se fait insistant et pourrait être intimidant mais il ne m'effraie pas du tout. J'ai de plus en plus l'étrange sensation que quelque chose de familier émane de Monsieur Alvez mais je ne parviens pas à saisir quoi. Comme pour rendre sa question moins brutale le jeune homme explique pourquoi il me demande cela. Je crois que je me suis emballée un peu vite, ma marque de naissance n'est pas du tout en rapport avec le surnaturel alors il n'y a pas de raison de s'alarmer et de se faire des films.

-Oui c'est une tâche de naissance héréditaire, plein de personnes en ont à l'épaule. La vôtre est plus cachée?

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Sam 2 Nov - 16:43
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Nick Alvez
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Nick Alvez
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Etre le petit nouveau c'est compliqué, déjà quand on est gamin, mais encore plus quand on est adulte et qu'on veut se faire bien voir par les élèves, et les profs. Il avait la sensation que le monde le jugeait. Autant dans son vrai métier, ça ne le dérangeait pas, autant là, il devait admettre que ça avait quelque chose d'effrayant ! Il devait tout cacher, et encore plus sa véritable motivation : trouver sa soeur.

Il savait qu'ils avaient dix ans d'écart, qu'elle se nommait Lia, et qu'elle vivait ici à Fearwood. Comment il savait tout ça ? Oh c'était beaucoup trop long à expliquer. Il était tomber des nus que un ADN presque identique au sien était apparue sur une scène de crime. Très vite, ces traces d'ADN avaient été rejeter, mais Nick était rester braquer la dessus, et il avait mener son enquête. Mis des indiques sur le coup. Et ils l'avaient retrouver. Alors quand on lui avait proposer une affaire à Fearwood, il avait sauter sur l'occasion. Et maintenant il était là devant elle. Il sourit et lui répondit :

"Oh non, heu, c'est juste pour savoir, faudrait pas que je vienne boire une bière ici."

Fit-il avec un petit sourire charmeur. Oh il devrait pas lui lancer ce genre de regard, pas à elle en tout cas. Est-ce qu'elle le savait ? A cette pensée, il détourna le regard et le pointa sur l'horizon. Hésitant plus d'une fois à lui parler. Laissant un mal aise s'installer. Aussi bien pour lui que pour elle. Plusieurs fois il manqua de lui parler mais n'y arrivant pas, ne sachant pas comment tourner sa phrase, puis quand il trouva le courage de lui parler de sa marque, elle lui confirma que c'était héréditaire. Le jeune homme la regarda et lui parla de la sienne. Gardant en tête qu'elle avait une tâche héréditaire. Il ouvrit sa veste et lui montra l'arrière de son épaule gauche, sous le "K" de son tatouage se trouvait la même marque qu'elle.

"Ouais, elle est caché maintenant."

Il ne savait pas si elle comprendrait ce qu'il voulait lui dire par cette marque. Allait-elle comprendre toute seule ou serait-il obligé de lui expliquer la suite de l'histoire ? Allait-elle se sauver en courant ? Ou ne pas le croire, comme lui au début, ou tout simplement ne pas comprendre. Il était tout aussi perdue qu'elle. Il finit par reprendre la parole :

"Si je ne me trompe pas...on a la même marque, juste pas au même endroit, moi elle est à l’omoplate, toi sur ton épaule, comme mon père."

La bombe était largué, allait-elle comprendre ou non ? Le savait-elle ? Etait-il encore en vie ? Allait-il enfin avoir des réponses après douze ans d'absence ? Douze ans à croire que son père était mort. Le jeune homme la regarda ensuite droit dans les yeux, espérant qu'elle comprenne le message et qu'elle ne se sauve pas en courant.

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Sam 2 Nov - 19:35
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Jusqu'à l'incident qui a fait basculer ma vie j'ai toujours vécu en groupe avec mes parents, d'autres membres de la famille, et tous les enfants des Bétas de mes parents. Nous étions comme une grande famille et nous nous entendions bien, du coup j'ai l'habitude de discuter de manière décontractée avec des personnes plus âgées que moi. Le courant passe bien avec Monsieur Alvez mais je ne tient pas à être trop familière non plus, et ce pour deux raisons, tout d'abord la méfiance est dans ma manière d'être, et deuxièmement je ne tiens pas à ce que des bruits courent au lycée comme quoi je sympathise avec le prof pour m'assurer de bonnes notes. J'ai autre chose à faire que d'éloigner ces rumeurs débiles, parfois je me dis que les humains ont un retard de développement pour s'amuser à faire ces choses-là. Bref me voici donc à endosser en quelques sortes la casquette de guide touristique pour le jeune homme qui souhaite en savoir un peu plus sur la ville où il vient de mettre les pieds. Si il savait ce qui se trame réellement il prendrait ses jambes à son cou pour partir très loin et ne pas se retrouver mêlé aux évènements en cours et à venir. Nous poursuivons donc cette conversation et je lui répond avec un petit haussement d'épaules tout en continuant à jouer distraitement avec mon crayon du bout des doigts.

-Je ne pense pas que vos élèves soient choqués de vous voir boire une bière, mais il me semble que dans les lieux publics ce n'est pas encouragé.

Son regard reste posé sur moi et il se met à sourire, il me semble d'ailleurs déceler un petit air charmeur sur ses traits. Attendez une minute, le nouveau prof d'histoire est en train d'essayer de me faire du charme? Je crois qu'il se méprend sur la personne qu'il a en face de lui. C'est vrai qu'il est plutôt bien fait physiquement et dégage un certain charme mais il est trop âgé pour moi et il ne m'attire pas. Ne sachant pas si mon analyse de son visage est juste ou erronée je m'abstiens de réagir pour l'instant mais si il continue dans cette direction je le remettrais à sa place. Brusquement il semble se rendre compte qu'il n'adopte pas la bonne attitude et se met à fixer l'horizon. Un temps mort se glisse dans la conversation et il brise le silence quelques instants plus tard en me posant des questions sur la tâche de naissance que j'ai sur l'épaule et qu'il vient d’apercevoir lorsque le vent a écarté les mèches de mes cheveux.

Une fois que je lui ait confirmé que c'est une simple marque héréditaire comme en a au moins la moitié de la population mondiale, le jeune homme écarte les pans de sa veste pour relever la manche de son t-shirt gauche et dévoiler un tatouage qui orne son omoplate. Le dessin à l'encre est très beau, les contours sont réguliers et le motif semble presque prendre vie. J'ai entendu dire que les tatouages ont souvent une signification particulière pour ceux qui s'en font faire, je me demande quelle est celle de ce dessin mais je ne pose pas la question, nous ne nous connaissons pas vraiment. Par contre ce qui me saute aux yeux c'est que sa marque semble être une réplique parfaite de la mienne, même si l'encre noire cache en partie la sienne. C'est un peu troublant mais après tout cela ne veux rien dire, plein de gens doivent avoir une marque semblable sans pour autant partager des liens familiaux. En plus cet homme n'a pas l'odeur d'un loup garou et physiquement nous ne nous ressemblons pas puisqu'il a la peau mate des latinos, des cheveux bruns et des yeux bruns tandis que ma peau est blanche quoique bronzée, que j'ai les cheveux blonds et les yeux bleus.

Après quelques secondes il réajuste la manche de son t-shirt puis remet sa veste correctement. Se tournant vers moi il me fait alors remarquer ce dont je viens de m’apercevoir, à savoir que nos marques ont une forte ressemblance. Par contre lorsqu'il complète en m'expliquant que son père a exactement la même marque que la mienne, précisément au même endroit, tout mon corps se tend comme sous le coup d'un danger imminent. Mes muscles sont prêts à bondir pour que je puisse partir mais cela serrait mettre la puce à l'oreille du jeune homme alors je m'oblige à rester sagement assise comme si tout allait pour le mieux. Pourtant je sais pertinemment que mon père n'a pas eu d'autre enfant que moi alors qui est réellement Monsieur Alvez et que veux-il? Est-ce qu'il aurait connu mon père? Pourtant je suis certaine qu'il n'est jamais venu à la meute, je n'oublie jamais un visage. Ses yeux ne me quittent pas comme si il voulait être à l'affut de la moindre réaction que je pourrais avoir. C'est surtout de ne pas savoir à quoi il joue et de ne pas savoir quelles sont ses réelles motivations qui me déroute. Pour lui répondre je prend alors le parti de ne rien dévoiler à propos de mon père, après tout peut-être qu'il ne connait pas mon géniteur. En tout cas si il sous-entends que je serais une fille illégitime de son père il se trompe lourdement.

-C'est vrai que nos marques se ressemblent mais c'est le cas de beaucoup de personnes. Je ne connais pas votre père et cela ne veux rien dire que nous ayons une tâche de naissance sur l'épaule tous les deux.

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Lun 11 Nov - 13:58
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Nick Alvez
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Nick n’avait jamais eut pour ambition de retrouver une demi sœur. Cela lui était tomber dessus et au départ il avait anéantie et puis il avait fait des recherches afin de la retrouver. Par un grand hasard il c’était retrouver ici dans ce lycée avec elle. Il était même son prof. Et maintenant le voilà auprès d’elle. Il pouvait sentir son parfum, voir les détails de sa peau. C’était sa demi sœur. Il n’arrivait pas à le croire. Il se sentait tellement con à côté d’elle. Il sortait que des débilités, aux lieux d’aller droit au but. Mais il avait peur. Oui peur de la perdre, peur de passer pour un fou, peur de faire foirer sa mission. Peur de tout perdre. Et pourtant il savait qu’il avait raison, il savait qui elle était. Il esquissa un sourire quand elle lui fit la remarque pour la bière. C’était bien, elle ne tombait pas dans le panneau et elle n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait. Et ce même à un adulte. Il la regarda et arqua un sourcil :

« En effet. Mais bon, je suis sur que tout un tas de personnes viennent ici pour boire, les jeunes en premier. Après tout, un parc aussi beau, ça doit donner des envies d’évasions. »

Ouais à l’heure actuelle, son coeur hésitait entre fuir ou rester. Fuir parce qu’il se trouvait tellement ridicule, qu’il avait juste envie de se mettre des baffes. Mais en même temps, il n’avait pas envie de perdre cette occasion. D’ailleurs il manqua de la perde, à force de la fixer avec cet air charmé. En vrai, il était sous son charme oui, mais c’était pas de l’attirance sexuelle qu’il y avait. C’était une fierté, d’avoir retrouver enfin une personne de sa famille. Il avait tellement de questions ! Et puis lisant son regard, il détourna le sien et s’insultant en même temps que de réfléchir, il se demandait quoi faire.

Au final le vent lui donna un nouveau sujet de conversation, et un signe pour entrer dans le vif du sujet. Le jeune homme soupira et lui parla de la tâche de naissance. Elle regarda la sienne qui était cacher par le haut de la lettre de son tatouage. Puis le jeune homme essaya de lui faire comprendre simplement qui il était. Que leurs « deux » pères avaient la même tâche et que ces tâches étaient héréditaire. Il comprit rapidement à l’expression de son corps qu’elle commençait à douter sur ses attentions. Il se frotta la visage et chercha comment lui annoncer tout ça. Il l’écouta lui dire que des millions de gens pouvaient avoir cette marques. Il secoua légèrement la tête et regarda l’horizon :

« C’est vrai...mais une seule sur cette terre possède ton ADN...et des point commun avec le mien. Cette tâche n’est pas la seule chose qui nous rassemble. Je n’ai pas connue mon vrai père, j’ai été élevé par un homme très bien, mais qui a disparut du jour au lendemain. C’est là que ma mère m’a dit que ce n’était pas mon père biologique, mais elle m’a avouer ne jamais avoir dit à mon père biologique que j’existais… Alors quand on m’a annoncer qu’une personne avait autant de similitude avec mon ADN, j’ai tout de suite comprit que c’était de la famille de mon père... »

Nick ne savait rien d’elle, et il espérait ne pas lui faire peur. Mais il avait besoin de comprendre, de savoir. Il voulait savoir qui était cet homme, les raisons qui l’avait pousser à ne plus être avec sa mère. Il voulait le voir, le toucher. Il voulait tout savoir, rattraper le temps perdue. Le latino ne savait pas que cet homme n’était plus de ce monde, il n’avait pas fait plus de recherche que ça, il n’en avait pas eut le temps, ayant été envoyer immédiatement sur le lycée de Fearwood. Il aurait aimer pousser ses recherches, mais la personne qui devait lui envoyer les infos, ne l’avait toujours pas fait. Et pour cause, ce n’était pas simple d’annoncer à un ami que les résultats trouver était la mort de cette personne. Il porta un regard sincère et triste sur la jeune fille et lui dit :

« Je suis désolé de t’avoir fait peur, ou de passer pour un fou, mais je sais que tu es ma demi sœur. J’aimerais juste voir notre père et lui parler, j’ai tellement de question à lui poser. Je voudrais au moins savoir si je lui ressemble...oh moins un peu. »

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Dim 22 Déc - 22:01
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Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez

Les premiers temps après l'attaque j'étais trop en colère pour réaliser que j'avais perdu toute ma famille, c'est quelques jours après que j'ai réalisé. Se rendre compte qu'on est seul au monde et que tout a basculé en quelques minutes ce n'est pas facile. Je crois que de ne plus rien avoir à perdre a joué sur ma décision de partir pour traquer ma proie. Au début la solitude m'a fais du bien car c'était nécessaire pour faire le deuil de tout ce que j'avais perdu, mais au bout de quelques mois cela a commencé à me peser un peu. En arrivant à Fearwood je m'étais résignée à demeurer seule pour le reste de ma vie, je pensais être trop abîmée pour nouer de nouvelles relations avec les gens. La rencontre avec Derek a été salutaire car il m'a montré que malgré tout je n'étais pas seule, il est le fils de la meilleure amie de ma mère alors nous nous sommes épaulés pour surmonter les pertes subies chacun de notre côté. Puis ensuite il y a eu les rencontres avec Emily, Ayane, Sam, Paul, les retrouvailles avec Luna et Gwen. Ces amis sont devenus comme une seconde famille. Mais ne plus avoir de famille de sang donne parfois une impression de vide, c'est ce qui arrive lorsqu'une personne ne retrouve orpheline avant l'âge adulte. Je me dis qu'au moins j'ai pu avoir quinze belles années avec mes parents et que je dois garder précieusement ces souvenirs en mémoire.

Lorsque le nouveau prof, Nick Alvez il me semble, vient s'installer près de moi dans ce parc pour entamer la discussion je ne peut m'empêcher de me demander pourquoi il fait cela. Est-ce parce qu'il essaie de se rapprocher de ses élèves et qu'il commence par moi puisqu'il m'a vue seule ici? Je ne sais pas. En tout cas cet homme est un peu difficile à cerner, il semble changer de personnalité au fil des minutes comme pour savoir qu'elle est la meilleure attitude à adopter. Je ne sais pas si c'est parce qu'il est jeune mais c'est facile de discuter avec lui, c'est facile d'oublier que c'est un prof car il passe pour n'importe quel jeune adulte. Esquissant un sourire je lui répond du tac au tac.

-C'est possible, venez ici et soir et vous saurez si vos élèves viennent dans ce parc à la nuit tombée pour boire quelques bières en rêvant de voyages!

Parfois ma bouche agit plus rapidement que mon cerveau et cela m'a valu plusieurs réprimandes comme quoi, d'après les services sociaux chez qui j'ai passé seulement deux jours après l'attaque, je serais rebelle et réfractaire à l'autorité. C'est n'importe quoi. On peut tout à fait être respectueux mais sans se laisser marcher sur les pieds. La conversation continue avec le latino et il se met à me questionner à propos de la tâche de naissance présente sur mon épaule. Une petite sonnette d'alarme se met à tinter dans mon esprit et je me demande ce qu'il a derrière la tête. Cette marque n'est pas propre aux lycanthropes et n'importe quel humain pourrait l'avoir alors je ne comprends pas pourquoi cela l'intrigue autant. C'est vrai que la sienne ressemble fortement à la mienne et est placée au même endroit mais c'est le cas pour plein de personnes à travers le monde alors qu'est-ce qu'il s'imagine? Si il a peur d'avoir une fille cachée après une nuit trop arrosée avec une femme il ne faut pas qu'il s'inquiète car vu l'âge qu'il semble avoir et vu mon âge c'est hautement improbable.

Voyant que je ne suis pas très réceptive à ce qu'il dit il change d'angle d'attaque et annonce alors que j'ai exactement la même marque que son père. Mes sourcils se froncent et il me semble déceler dans ses paroles qu'il me soupçonne d'être une bâtarde née d'une infidélité commise par son père. Je connais mon père et je sais qu'il n'aurait jamais mené une double vie avec deux femmes. Il aimait ma mère de tout son cœur et je ne laisserait pas cet inconnu salir leur mémoire. Le latino se rend compte alors que le tour que prend cette discussion ne me plais pas du tout et commence à me donner une explication. Enfin cela embrouille encore plus les choses dans ma tête car ce n'est pas clair du tout. Où a-t-il bien pu obtenir mon adn? Et de quel droit se le serait-il procuré? Serait-ce donc possible que mon nouveau prof d'histoire soit un chasseur? Si c'est le cas nous n'allons vraiment pas nous entendre. Pourtant je m’efforce tous les jours de rester discrète. Qui est véritablement Nick Alvez?

Il me raconte alors son histoire familial et insinue que son adn et le miens sont semblables et que cela n'arrive que pour des personnes ayant un lien de parenté, et que donc nous avons le même père. C'est impossible! Il y a forcément une erreur quelque part! Je veux lui dire qu'il se trompe et que nous n'avons aucun lien familial mais il enfonce encore plus le clou et m'affirme droit dans les yeux qu'il est mon demi-frère. Je ne veux pas croire à cette histoire et à tout ce que cela implique. Nick est plus âgé que moi donc se pourrait-il que mon père adoré ait eu une double vie et que ma mère chérie ait été sa maitresse? Non je n'y crois pas. Ils étaient mariés et mon père ne s'est jamais absenté loin de nous. Si cet homme est véritablement mon frère c'est que notre père a quitté sa mère avant de rencontrer la mienne. Mais si c'est vrai pourquoi ne jamais en avoir parlé? Ma tête refuse de croire à tout cela et les larmes me brouillent la vue, sans toutefois couler sur mes joues, et j'ai l'impression que mon monde vole en éclats encore une fois. Après quelques secondes de stupeur pour encaisser ce choc je secoue négativement la tête avec force et commence à me lever pour partir.

-Non c'est faux je suis fille unique et mon père n'avait pas de double vie, il me l'aurait dit si il avait eu un autre enfant avant moi! Je ne sais pas à quoi vous jouez avec cette histoire d'adn mais laissez-moi tranquille!!

Mon coeur bat la chamade et j'ai beau analyser la situation je ne comprend pas ce que Nick Alvez me veut et qui il est en réalité. Demi-frère? Menteur? Chasseur?

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Mer 8 Jan - 17:30
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Nick Alvez
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Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick AlvezCe n’était pas les retrouvailles auxquelles il s’était attendue. Fallait dire que c’était pas évident, ni pour l’un, ni pour l’autre. Elle découvrait que son père avait eut une vie avant elle et sa mère. Et qu’il avait eut un fils, mais le savait-il ? D’après la mère de Nick, non il n’était pas au courant de l’existence de Nick. Surement parce que les deux adultes c’étaient séparer avant et que la mère de Nick n’avait pas voulut lui courir après. Jouer la femme mère qui avait besoin d’aide n’avait jamais été pour elle. Elle avait élevé son fils la première année seule et avait ensuite rencontrer l’homme qui était devenue le père de Nick. Voilà tout. Le flic avait mener une vie banale, enfin tout aussi banale qu’on pourrait le croire, et avait ensuite apprit l’existence d’une potentielle sœur. Il ne l’avait pas crut au début, et puis après avoir tout rassembler, et avoir accepter la vérité, il s’était mis à sa recherche. La voilà. Elle était là devant lui.

Il voit bien son regard, il voit la peur, la tristesse et peut être même de la colère. Contre lui ou contre quelqu’un d’autre ? Il en sait rien et doit admettre qu’il s’en fiche un peu. La seule chose qui compte c’est qu’il l’ait retrouver. Cela le touche qu’elle soit dans cet état. Mais il est tout aussi surprit qu’elle. Il ne souhaite pas mettre sa vie à mal, il veut juste comprendre et poser des questions. Il n’a pas vraiment chercher à savoir d’autres choses sur elle, mis à part son nom et son prénom. Il espère qu’elle pourra lui parler de son père et les présenter ? Il ne sait pas qu’ils sont mort. Du moins il en a pas la réponse, les questions qu’il a poser à la police n’ont jamais été concluante et ont toujours été sans réponse. Etait-ce parce qu’on ne voulait pas lui répondre, ou parce qu’il n’y avait pas de réponse. Le flic la regarda se lever et fit de même, le regard tout aussi triste qu’elle. Perdue aussi. Elle ne pouvait pas imaginer le courage qu’il lui avait fallut pour venir la voir et lui parler. Autant entrer dans une fusillade, sauter du toit d’un immeuble ou faire une course poursuite, ça ne lui faisait pas peur, autant la rencontrer elle, c’était effrayant. Nick soupire alors et tend les bras vers elle, en signe de paix :

« Je n’ai jamais dit qu’il avait eut une double vie. Ma mère et lui ont eut une relation, et ils se sont séparer, dans de bons termes, mais elle ne lui a jamais dit qu’elle était enceinte, elle l’a découvert quelques semaines après et n’a pas voulut lui courir après...Il ne l’a jamais sus. Je l’ai apprit il y a peu. Je t’en pris...je ne te veux aucun mal, je veux juste comprendre, et le connaître. Si il refuse de me voir je comprendrais. Mais je dois essayer. C’est mon père. »

Le flic était était tout aussi perdue qu’elle et cela se voyait. Il serait bien incapable de lui faire du mal. Au contraire, qu’elle le veuille ou non, il serait là pour la protéger et prendre soin d’elle. Elle était sa petite sœur. Demi certainement, mais sœur tout de même. Elle était sa seule famille pour le coup, il espérait simplement pouvoir entrer en contact avec le reste de sa famille. Et ne plus se considérer comme un orphelin. Tentant une nouvelle approche lente, il reprit la parole :

« Je m’appelle Nicholas Alvez, et je ne suis pas prof. Je suis flic. On m’a envoyer en mission d’infiltration ici pour arrêter un trafic de drogue assez important. Et au cours de mon enquête, j’ai apprit que j’avais le même ADN qu’une jeune fille vivant ici. Toi. J’ai demander des infos, mais étant donner que ça ne concernait pas l’affaire, personne ne m’a encore répondue et avec le travail j’ai pas eut le temps de compléter mes recherches. C’est pour ça, que je viens te voir. J’ai pas le droit de te dire ça, mais...je refuse que tu penses que je te veux du mal. Tu peux vérifier sur internet, sur le registre des admission de l’académie. C’est la première fois que je prend ma vraie identité pour une affaire. »

Il espérait que cet aveu la mettrait en confiance et qu’il serait bien mieux pour discuter, il ne lui avait pas mentie. Oui il avait pas l’allure d’un prof et encore moins d’un flic, mais c’était pourtant le cas. Le jeune homme espérait qu’elle accepte de parler et de comprendre.

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Dim 19 Jan - 19:02
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Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez

On dirait que Monsieur Alvez est surpris par ma réaction. Mais à quoi est-ce qu'il s'attendait? Que j'accueille tout cela avec un grand sourire sans me poser de questions? Qui réagir ainsi lorsqu'un inconnu vient remettre toute votre vie en question? D'un point de vue chronologique c'est tout à fait possible que nous ayons le même père et qu'il ait eu une vie avant de rencontrer ma mère mais mon père était vraiment quelqu'un de bien et je ne le voit pas du tout abandonner un enfant. Et puis il nous aurait forcément parlé de quelque chose d'aussi important. Ou alors c'était parce que ce premier enfant n'avait pas le gène de la lycanthropie et qu'il voulait le laisser hors de tout cela? Mais il vient de dire que sa mère n'a jamais dit à son géniteur qu'il allait être père donc dans l'absolu ce serait probable. Non il faut que j'arrête de réfléchir comme ça, je sais que c'est impossible et qu'il se trompe, il me confond avec quelqu'un d'autre c'est la seule explication possible. Cela m'a pris des mois avant d'accepter l'idée que je n'avais plus de famille et lui il débarque du jour au lendemain avec son histoire à dormir debout. Mon rythme cardiaque s'accélère et j'ai l'impression que cette journée et les rebondissements qu'elle apporte ne sont pas prêts de se terminer.

Le jeune homme soutient mon regard et ne cille pas, on dirait presque qu'il cherche à me prouver sa bonne foi par ce geste. Je ne comprend pas à quoi il joue. Est-ce un jeu auquel ce prof s'adonne pour prendre le dessus sur ses élèves et être certain d'obtenir le calme pendant ses cours? Si c'est bien cela il va vite apprendre ce que je pense de ses méthodes. Mais en même temps j'ai presque envie d'y croire à son histoire à dormir debout. Retrouver un membre de sa famille quand on n'a plus personne c'est inespéré. J'ai la désagréable impression d'avoir été entrainée dans quelque chose qui me dépasse et où je n'ai pas mon mot à dire pour choisir la suite des évènements. J'aimerais tellement mettre ce moment sur pause et partir en courant loin d'ici, me réfugier auprès de mes parents et pouvoir poser à mon père toutes les questions qui tourbillonnent tel un cyclone dans ma tête. Tellement de théories se bousculent dans mon esprit que j'en ais le vertige. Le plus dur dans tout cela c'est que je ne peut pas avoir de réponse du principal intéressé. A moins de faire tourner les tables pour parler aux morts c'est impossible et je ne crois pas vraiment à tous ces trucs de science-fiction. Lorsque je me lève le latino fait la même chose et pendant un instant je me demande si il va essayer de me retenir par la force. Mon état émotionnel me rend encore plus sur le qui-vive et je suis prête à le repousser si il amorce le moindre geste agressif.

Ses bras s'avancent vers moi mais il s'arrête avant d'envahir mon espace vital et semble comprendre qu'il vaut mieux ne pas avancer plus. Il ne peut pas imaginer ce qui se passerait si il faisait un pas de plus. Il arrive et bouleverse tout ma vie mais il ne se doute même pas que je suis bien plus dangereuse que tout ce qu'il peut imaginer. Enfin normalement il ne le sait pas. Qui sait ce qu'il a réellement comme informations. Il a parlé d'une histoire adn retrouvé sur une scène de crime. C'est possible qu'un peu de mon sang ait coulé lorsque j'ai réglé mes comptes avec l'un des hommes de main du traitre qui a commandité le meurtre de ma famille. C'était la période où j'avais déconnecté mes émotions alors je ne me souviens plus vraiment mais peut-être que la police est intervenue une fois que je suis partie. Est-ce que les techniciens de la police scientifique peuvent trouver le gène de la lycanthropie? Ce ne serait vraiment pas bon pour moi. Mais une nouvelle question vient s'ajouter à la liste déjà bien longue des interrogations auxquelles je voudrais obtenir une réponse. Si c'est la police qui a trouvé mon adn sans pouvoir mettre un nom dessus, comment est-ce qu'un professeur d'histoire peut avoir cette information? Décidément vous ne dites pas tout Monsieur Alvez et cela ne me pousse pas du tout à vous faire confiance.

Il essaie d'apaiser ma colère et explique que celui qui semble être notre père à tous les deux n'a jamais su qu'il avait eu un fils et que désormais ce fils souhaite rencontrer son père pour simplement mettre un visage sur un nom. Je ne sais pas encore si son histoire est vraie mais une douleur me broie le cœur comme à chaque fois que je repense à mes parents et au vide abominable qu'ils ont laissé. Et puis si cet homme est bel et bien mon demi-frère c'est à moi que revient la tâche de briser ses rêves en lui annonçant que son père biologique est mort assassiné par un loup garou en qui il avait toute confiance il y a deux ans. Et en plus je ne peut pas tout dire puisque je ne sais pas si il est au courant pour l'existence du surnaturel. Au sein de la meute j'ai grandis avec les autres enfants et nous étions quasiment tous assez soudés mais je n'ai jamais eu un vrai frère et j'ai envie de savoir ce que cela fait. Je cherche quoi répondre à ce qu'il m'annonce mais j'ai du mal à trouver une réponse adaptée tellement la situation est surréaliste. Le latino reprend la parole et je fronce les sourcils à ce qu'il annonce désormais.

Il change de version des faits toutes les deux minutes et s'attend à ce que je lui fasse confiance aveuglément. Je ne sais pas comment cela fonctionne pour les êtres humains lambda mais c'est clair que la je ne lui fait pas confiance. On pourra dire que je suis parano et que je vais finir asociale en ayant autant de mal à accorder ma confiance à quelqu'un mais quand on a un secret à cacher à la quasi totalité du monde il faut se montrer prudent pour vivre vieux. Je me mordille le coin de la lèvre, un tic lorsque je suis stressée, puis remonte mon regard dans celui du jeune homme comme pour lire en lui.

-Il y a cinq minutes tu étais un prof normal qui venait simplement discuter avec une élève, ensuite tu commences à poser des questions sur moi, après tu annonces être mon demi-frère et maintenant tu es un flic infiltré. Comment tu veux que je te fasse confiance et croit à cette histoire complètement dingue? Tu as une preuve de ce que tu avances? Comment je peux savoir que tu ne me veux pas de mal?

Vu la situation nous pouvons clairement laisser tomber le vouvoiement poli alors je ne me gêne pas. Il est temps de le provoquer un peu pour qu'il se dévoile. Si il est vraiment flic, qu'est ce qu'il sait et garde pour lui? La prochaine étape est-il l'aveu de son appartenance au groupe des chasseurs? Une part de moi a envie de croire à son histoire mais tout mon être veux survivre.

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Dim 26 Jan - 13:41
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Le jeune homme comprenait parfaitement qu’elle soit perdue. Il l’avait été quand on lui avait annoncer que quelqu’un avec en partie son ADN avait été retrouver sur un lieu d’un crime. Lui qui se pensait sans famille depuis le décès de sa mère, voilà qu’il apprenait avoir une demi sœur et surement de ce fait une famille. Un père. Peut être qu’il serait d’accord pour lui parler ? Il l’espérait. Il avait tellement de question ! Alors oui il comprenait parfaitement la réaction de la jeune fille, mais il espérait qu’elle accepte de discuter encore avec lui.

La situation prenait un autre tournant quand Nick décida de jouer cartes sur table. Il devait lui dire qui il était réellement. Un flic. Un fic infiltré. Le jeune homme devait lui dire, il pensait que lui avouer ça, l’aiderait à lui faire confiance mais en vrai cela mis le feu au poudre. Il se recula d’un pas et se frotta le crâne. Il laissa tomber sa posture de prof et repris celle qu’il avait toujours eut. Une posture presque de délinquant. De personne non chalante. Pas forcément menaçante, mais le genre de personne qu’on ne fait pas chier. Il soupira et lui dit : « Ok, ça va. Je comprend que l’annonces soit des plus déroutante. J’ai été comme toi, d’accord ? Tu crois que ça m’a fait quoi à moi ? J’étais même pas sur cette fichu affaire, on m’appelle en pleine mission et on me dit qu’une personne avec une partie de mon ADN traîne dans les rues ! J’ai pas sus quoi dire parce que pour moi j’avais plus de famille ! Alors oui j’ai été comme toi. J’ai chercher à comprendre et on m’a coller sur cette affaire de trafic de drogue, un ami m’a appeler et m’a dit que la jeune fille avec mon ADN se trouvait ici à Fearwood et qu’elle se nommait Lia. C’est tout ce qu’on avait car la police n’arrivait pas à retrouver la vraie identité de cette personne, que quelque chose bloquait dans les dossiers, ou j’en sais rien. Bref, arriver ici, j’ai prit ma vrai identité, pensant que tu me reconnaîtrais, que mon père...pardon, notre père, t’aurait parler de moi, ou de ma mère. Sauf que non rien. Alors j’ai dut trouver un moyen pour venir m’approcher de toi. Je suis désolé si je t’ai fais peur, c’était pas voulue. Mais il existe pas vraiment de méthode douce pour annoncer un lien familiaux ! »

Pour le coup c’était vrai. Tout était vrai, Nick lui disait la vérité depuis le début, bon, il avait dis par morceaux, mais il n’avait pas mentie. Il soupira de nouveau et devant ses demandes de preuves, il fait : « Oui, pour commencer ma plaque de flic, mais tu te doute que je ne l’ai pas sur moi, elle est chez moi. Quand à mon identité, tu as cas taper sur internet, sur le site de l’académie de police, Nicholas Alvez et tu trouvera ma tête, j’ai pas changer depuis que j’ai eux mon entrée à l’académie. Ensuite oui je suis prof, par infiltration, faut bien que je trouve ce tueur, et qui irait soupçonner un pauvre prof d’histoire de mener son enquête ? Pour le reste...j’en sais rien. Ma mère n’a jamais voulus me montrer de photo de mon père, ou autre, je ne sais même pas à quoi il ressemble. Et j’espérais que je puisse le voir avec toi. Etant un prof remplaçant, on a pas voulus me donner ton dossier à lire, donc je ne sais même pas où tu vis, tu vois, je suis honnête. Je ne vais pas chercher à te faire du mal, je te l’ai dit. Je veux juste mettre un visage sur un statue. Et si jamais il refuse, je comprendrais. Je finirais mon enquête ici, et tu n’entendra plus jamais parler de moi. » La dessus aussi il était sincère. Peut être même trop sincère. Il lui laissa le temps de chercher si elle le souhaitait, sur internet pour l’académie et attendit de savoir ce qu’elle comptait faire, continuer la discussion ou se sauver, bien qu’il espérait qu’elle accepte de continuer de parler.

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Sam 21 Mar - 16:24
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La situation était déjà assez inédite pour moi lorsque le latino est venu vers moi pour discuter. A ce moment-là je croyais qu'il était tout simplement mon nouveau professeur d'histoire mais c'était surprenant pour moi car je n'ai pas tellement l'habitude que les gens recherchent ma compagnie, je m'y habitue peu à peu avec les amis que je me suis faits ici mais parfois les anciens réflexes ressurgissent. Néanmoins je me suis rapidement sentie plus à l'aise avec lui et nous commencions à avoir une discussion agréable. Et la minute d'après tout est devenu étrange lorsqu'il a commencé à me parler de tâches de naissances semblables. Et le degré supérieur de la bizarrerie et de la surprise a été atteint lorsqu'il a tranquillement annoncé être mon demi frère. C'est tellement étrange comme annonce et tellement improbable que j'ai eu envie de rire mais je me suis retenue juste à temps, cela n'aurait probablement rien arrangé. J'ai l'impression d'avoir plongé dans une dimension parallèle. Il fait de nouvelles révélations toutes les deux minutes et s'attend à ce que j'acquiesce sans poser de questions? Désolée mais ça ne fonctionne pas comme ça! Si tu veux que j'envisage la possibilité de te croire il va falloir bien plus que cela.

Ce que je lui répond n'a pas l'air de lui plaire. S'attendait-il à ce que le fait qu'il est policier soit un sésame de bonne foi? C'est loupé. Lorsque le drame est survenu la police s'est contentée de me placer dans un foyer et de me traiter comme une gamine à mettre de côté. Apparemment les masques tombent et l'air qu'il affichait jusqu'à présent disparait. Le gentil prof un peu original qui sympathise avec ses élèves pour mieux leur apprendre le programme d'histoire est parti et laisse voir un jeune homme à l'allure un peu intimidante, quelqu'un qui cultive cette image de dur pour ne pas se faire embêter. C'est peut-être un peu cliché mais du coup on ne dirait pas un flic mais plutôt un petit délinquant que la police pourrait arrêter. C'est l'image qu'il dégage mais ce n'est peut-être pas ce qui le définit, tout le monde a une sorte de camouflage pour affronter le monde. Il a beau être plus intimidant ainsi je n'ai pas peur. A son odeur il n'est pas un surnaturel donc à moins qu'il se serve d'aconit je peut avoir le dessus sur lui. Il commence à m'expliquer comment il a découvert que quelqu'un avait un adn proche du sien mais je n'ai aucune envie de le plaindre. Pendant qu'il parle une partie de mon cerveau cherche où mon adn a pu être relevé sur une scène de crime. Et je me souviens. C'était quand j'avais perdu le contrôle, j'avais retrouvé l'un des hommes de main du traitre qui m'a rendue orpheline et ça s'est mal terminé pour lui. Parfois des flashs de ce que j'ai fais ce soir-là me reviennent en mémoire et je n'en suis pas fière du tout. Il m'avait infligé des blessures donc c'est à cette occasion que mon sang a été recueilli et entré dans la base de données de la police.

Pendant un instant je me demande si il est en réalité en train d'enquêter sur ça et va m'arrêter. Mon rythme cardiaque s’emballe un peu mais j'essaie de me raisonner pour retrouver mon calme. La colère commence à monter en moi. Je lui veux de venir bousculer ma vie et faire exploser le calme et la stabilité que je pensais avoir trouvés à Fearwood. De quel droit est-ce qu'il fait cela? Il s'efforce d'apporter des réponses à mes questions concernant ma légitime demande de savoir si il est réellement sincère et si il va me faire du mal ou pas. Dans l'immédiat je n'ai aucune envie de chercher sur internet. J'aimerais tellement mettre cette scène sur pause et aller me confier à Gwen, elle saurait m'apporter des réponses et me conseiller. J'ai envie de croire à ce frère tombé du ciel même si je ne sais pas comment réagir mais la peur viscérale de la trahison reste ancrée en moi. Je me mordille une nouvelle fois le coin de la lèvre et m'efforce de rassembler mes idées pour savoir quelle attitude adopter.

-Ecoute...peut-être que tu dis la vérité mais peut-être pas. Et on m'a appris à être méfiante. Qu'est ce que tu sais sur ton père? Comment s'est passée son histoire avec ta mère?

Si il accepte de répondre à mes questions je vais voir si cela colle avec ma propre histoire. Et avec mon ouïe je me concentre sur les battements de son cœur pour savoir si il dit la vérité ou si il ment.

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Jeu 26 Mar - 11:41
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Nick Alvez
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Nick Alvez
Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez
Voilà que son histoire par loin, peut être même trop loin, car au final de prof, il passe à flic et maintenant à frère. Il sait que dans l'esprit de la jeune fille tout doit être bouleverser et il en a conscience, pourtant si il est dans cette ville, c'est principalement pour cette raison. Il voulait la retrouver et surtout retrouver son père. Mais pour ça, il lui avait fallut un terrain d'approche et vu qu'il avait une enquête en même temps, il avait mêler le boulot au perso. C'était pas malin, il s'en rendait bien compte maintenant.

Il lui avait tout dit et il comprenait la méfiance de la jeune fille, cependant, il avait peur que les prochains mots qu'il prononce la face fuir. Soupirant un peu et se passant une main sur le visage, il la regarda sincèrement, sans aucune once de méchanceté. Il lui dit alors : "Est-ce qu'on peut marcher pendant que je répond à tes questions ? Si cela ne te dérange pas." Il pouvait bien redevenir un peu sympas quand même. Après tout le moment de stress intense était passer. Maintenant c'était l'acceptation, ou le râteau. Il espérait que ça serait l'acceptation.

En marchant il enfourna ses mains dans ses poches et réfléchit à quoi lui dire. Il prit une grande inspiration et finit par lui répondre enfin. "J'ai sus que tardivement que j'avais un autre père. Dans le sens que j'ai toujours penser que mon père qui m'a élever était mon vrai père tu vois. Enfin bon, quand j'ai appris que mon père biologique n'était pas rester et pour cause, ma mère ne lui avait jamais dit. J'ai voulus le retrouver et savoir qui il était. Ma mère m'a juste dit que c'était un homme gentil, souriant et attentionné. Qu'ils avaient eut une belle histoire, mais qu'ils avaient finit par rompre. J'en sais pas plus. Ma mère me disait que je tenait d'elle mais que j'avais la même tâche de naissance que lui. A la fin de mon adolescence j'étais tellement en colère après lui que je me suis fait tatouer pour effacer la tâche, mais aujourd'hui je regrette parce que c'est la seule chose que j'ai de lui..."

Soupirant de nouveau, il osa porter un regard vers elle. C'était la pur vérité. Lui ne pouvait pas savoir qu'elle pouvait le sentir à son rythme cardiaque, alors il espérait qu'elle le croit. Même son regard était sincère. Il ne savait pas trop quoi penser, il mourrait d'envie de lui poser des questions. Savoir qui était réellement son père. Enfin qui est réellement son père, car au fond, il ne savait pas qu'il était décédé. "Je suis sincère avec toi, je sais que ça paraît bizarre, surtout après tout ça, mais c'était ma seule chance de te rencontrer, alors j'ai accepter cette mission. Je suis vraiment flic, ça aussi c'est pas un mensonge, le seul truc faux, c'est le fait d'être prof, mais ça tu t'en serais douter non ?" Il tente un petit sourire et grimaçant de doute, il fit ensuite le coeur battant si fort que n'importe qui aurait put voir celui-ci tenter de fuir sa cage thoracique : "Alors...il est...comment ton père, enfin notre père ?"


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Ven 1 Mai - 18:51
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Lia Marshall
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Lia Marshall
Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez

Ce que Nick vient me révéler remet en question beaucoup de choses et je ne sais pas comment réagir. Une petite part de moi à envie d'y croire et d'envisager un futur avec ce demi-frère même si il est encore un inconnu. Mais la plus grande partie de moi à peur, l'instinct de survie me hurle de fuir le plus loin possible pour protéger ma vie et ma nature. Il dit être policier et avoir trouvé mon adn il y a plusieurs mois de cela. Et si il était en infiltration pour me faire avouer que j'ai bel et bien tué cet homme? Je ne veux ni finir mes jours en prison ni devenir un cobaye pour ceux qui voudront comprendre pourquoi mes gènes sont différents. Mon rythme cardiaque s'accélère et j'ai l'impression que je ne peut plus rien contrôler. La tension qui m'habite est tellement forte que je peut presque sentir mes os vibrer. Finalement j'arrive à prendre la parole et explique clairement au jeune homme que je ne lui fait pas confiance et voudrait obtenir des garanties de sa part. Un silence s'établit et je m'attend à ce qu'il me rie au nez ou appelle ses collègues en embuscade. Il semblerait que je regarde trop de films policiers.

En contrebas, les gens continuent leur vie tranquillement en riant, jouant, lisant, discutant ou encore en profitant d'un petit bain de soleil. Il sont bien loin d'imaginer ce qui se passe ici et j'aimerais plonger dans leur inconscience. Le silence est rompu par le latino qui propose que nous marchions un peu pour poursuivre cette discussion. J'accepte et nous nous levons presque d'un même mouvement. Côte à côte nous commençons à avancer et je veille à ce que nous restions à proximité des autres gens par mesure de sécurité. Je n'ai pas oublié de rapidement fourrer mes affaire dans ma sacoche et d'en glisser la lanière sur mon épaule droite, la main de ce même côté enserre la lanière et me donne quelque chose à quoi me raccrocher pour ne pas perdre pied avec la réalité. J'écoute attentivement ses paroles même si mon regard reste fixé droit devant nous. Son histoire pourrait être vraie. Mais rien ne garantit que son père soit le mien. Et je ne peut pas le demander au principal intéressé. D'accord cette histoire de tâche de naissance est intrigante mais je ne sais pas si il s'agit d'une réelle preuve. Son rythme cardiaque est légèrement plus élevé que la moyenne mais c'est le cas depuis qu'il est venu s'assoir près de moi. Peut-être que lui dit la vérité. Il faudrait que j'interroge sa mère pour en savoir plus mais je doute qu'il accède à ma requête.

Je sens son regard sur moi mais ne tourne pas la tête et essaie de déterminer ce que je dois faire. Il n'a pas le gène de loup ça c'est une certitude. Pour un enfant non né de deux parents loups c'est aléatoire, parfois le gène est présent et parfois il ne l'est pas. Pour ceux qui héritent du gène il faut alors payer le prix d'une vie pour que l'héritage se révèle, et je crois deviner à son regard qu'il a été déjà confronté à ce genre de situation, c'est quelque chose qui marque à vie. Et pourtant il a toujours une odeur d'humain. Odeur agréable soit dit en passant mais la n'est pas le sujet. Je sens qu'il attend que j'ouvre la bouche pour répondre quelque chose mais je n'y arrive pas. Nick reprend la parole, si être têtu est génétique il n'y a aucun doute à avoir sur le fait que nous avons en partie le même sang qui coule dans nos veines. Est-ce que cette marque suffit à prouver son identité? Lui en est persuadé mais moi j'hésite encore. Nerveuse j'entreprends livrer quelques petites informations.

-Il...mon père est quelqu'un de formidable...parfois dur mais aimant profondément sa famille.

A cet instant je trébuche sur les graviers qui pavent ce sentier et glisse rapidement en direction du sol.

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Mer 6 Mai - 17:54
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Nick Alvez
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Elle ne semblait pas lui faire confiance et il devait admettre qu'il l'a comprenait. QUi aurait confiance dans un type qui débarque, annonçant être son demi frère  alors que la minute d'avant c'était censé être un prof et aussi un flic. C'était dur de le cerner certes. Mais il devait admettre qu'il n'y pensais pas quand il lui avait parler. Car la seule chose à laquelle il avait penser c'était qu'il avait une soeur maintenant et qu'il était ravie de ne plus être seul.

Mais il est vrai que lorsqu'il tentait de croiser son regard et qu'elle tournait la tête, il se sentait de trop. Encore. Il avait souvent eut ce sentiment. Être l'ami de trop, le latino de trop. Et là il fallait qu'il admette que voir sa demi soeur tourner la tête comme ça, cela le blessait. Il avait presque envie de faire demi tour. Mais il ne le pouvait pas. Non, il n'avait pas fait tout ça pour tourner les talons comme ça, aussi facilement ? Pas après lui avoir dit ça. Si quelqu'un devait partir en courant c'était très certainement cette jeune fille. Le latino, enfourna ses mains dans ses poches. Il n'avait aucune autres preuves à lui donner que cette preuve ADN et la tâche de naissance.

C'est là, alors qu'il a finit par lui demander une nouvelle question sur leur père qu'elle prend enfin la parole. Elle ne lui apprend rien de nouveau. Enfin rien de très intéressant dans le sens qu'il aurait aimer avoir plus d'informations, plus de choses à se mettre sous la dent. Il aurait aimer pouvoir s'extasier en affirmant faire la même chose. Mais non rien. Il sourit tout de même...formidable, aimant, protecteur. Il avait hâte de le rencontrer. Il regarda la jeune femme et fit : "Il a l'air d'être génial. Tu crois qu'il sera d'accord pour me rencontrer ? L'endroit où il veut, cela ne me dérange pas. J'ai voulus trouver ton adresse dans ton dossier scolaire, mais le directeur à refuser, m'indiquant que j'étais là pour une enquête sur un trafic de drogue, pas sur les élèves. Donc je ne sais rien sur toi. C'est pour ça que je pose toute ses questions." Et il ne voulait pas se servir de son coté flic pour en savoir plus. Pourtant il aurait très certainement dut. Cela lui aurait éviter de mettre les pieds dans le plat à chaque question.

Il la vit vaciller, et il la rattrapa de justesse, manquant de tomber à son tour également. La manière dont il a de la regarder est là même que le père des deux jeunes gens. Cette prestance et cette assurance dans ces gestes, dans la manière de se rattraper avec agilité et finesse. Il la remet sur pied et lui fait en stoppant la marche : "Est-ce que tu vas bien ? Tu ne t'es pas fait mal ?"
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Mer 27 Mai - 20:45
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Lia Marshall
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Nick se montre patient et n'essaie pas de me bousculer et c'est quelque chose d'appréciable, l'attitude inverse m'aurais mise encore plus sur la réserve et cette discussion s'en serait retrouvée écourtée. L'avantage c'est que cela aurait été plus facile pour prendre une décision, je ne lui aurait rien dit à propos de ma famille. Le jeune homme a un petit quelque chose qui me le rend sympathique mais cela ne suffit pas et je voudrais bien pouvoir être éclairée afin de ne pas faire le mauvais choix. Si je me trompe cela aurait de mauvaises retombées. Son histoire est tellement compliquée entre le policier infiltré qui endosse le rôle de professeur d'histoire, le demi-frère caché, cet échantillon non identifié qui pourrait être le mien et possède une partie d'adn compatible avec le sien. C'est tellement improbable que cela en devient crédible. Mais crédible ne veut pas dire véridique et la même interrogation demeure encore et encore. Je vois bien qu'il attend une réaction de ma part et une réponse indiquant si je le crois ou pas mais je n'y arrive tout bonnement pas, trop de choses sont en jeu et je me sens acculée au pied d'un mur avec en plus un trou noir qui se rapproche et menace de m'engloutir toute entière. Le latino est tellement en attente d'une réponse claire que j'entends son rythme cardiaque qui s'accélère et je vois ses épaules et son visage se crisper, il a surement envie de me secouer pour que je parle enfin. Et c'est quelque chose que je ne peut pas lui reprocher, si son histoire est vraie et que j'étais à sa place je ne sais pas quelle serait ma réaction.

Finalement j'arrive à prononcer quelques mots pour brièvement décrire mon père, ce n'est peut-être pas ce que Nick voulait entendre mais je n'arrive pas à faire mieux dans l'immédiat. Malgré tout cela semble le détendre un peu et il me demande si il serait possible de le rencontrer. Mon cœur se sert en entendant ces mots et je dois lutter de toutes mes forces contre le chagrin afin que le jeune homme ne remarque rien. Peut-être que mon père n'est pas le sien, c'est encore flou. Mais ce qui est certain c'est que si il était possible que je revois mes parents ce serait une joie immense, j'ai tellement de choses à leur dire et de questions à leur poser. Je m'applique à respirer calmement pour rester impassible et remercie mentalement le directeur du lycée de ne pas avoir laissé libre accès au policier en ce qui concerne les dossiers des élèves. Derek a du m'aider à me procurer de faux documents pour que je puisse être inscrite ici et avoir une existence légale à Fearwood. Quasiment personne n'est au courant que je suis orpheline et c'est très bien ainsi. Il faut que je réponde quelque chose, c'est inévitable. Ce serait facile de lui dire qu'une rencontre sera peut-être envisageable mais si il est véritablement mon frère ce serait cruel. Et mon Alpha ne peut pas endosser le rôle de père car au niveau de l'âge cela ne colle pas du tout. Perdue dans mes pensées en réfléchissant à toute allure je ne regarde pas où je met les pieds et finit par trébucher.

Faisant preuve d'excellents réflexes dignes d'un loup garou ou d'un vampire, le jeune homme me rattrape, évitant ainsi une chute aux yeux de tous. Son regard frappe le mien et pendant une seconde j'ai l'impression que c'est mon père qui se trouve en face de moi. La chaleur des mains de Nick sur mes bras me semble aussi familière et je ne peut que hocher la tête pour dire que ça va. Les larmes menacent d'envahir mes yeux et je dois m'esquiver au plus vite. Posant une main sur la peau caramel de son avant-bras je ne cligne même pas des yeux pour ne pas rompre notre contact visuel.

-Merci...écoute, ça fait beaucoup d'informations d'un coup et il me faut un peu de temps...est-ce que tu veux bien qu'on se retrouve ici demain en fin d'après-midi? Je te promet que je viendrais et qu'on pourra parler de tout ça.

Cela me laisse quelques heures pour me remettre de ces bouleversements et pour tenter de dénouer tout cela. Ce qui m'aiderais ce serait de pouvoir faire une analyse sanguine comparative entre nous mais je ne pense pas qu'il serait forcément d'accord. Lui n'y verrait que de la méfiance de ma part et peut-être penserait-t-il que la perspective de l'avoir pour frère me rebute. Mais ce n'est pas le cas, je serais contente d'avoir un frère, il faudrait qu'on apprenne à se connaitre évidemment mais j'ai plutôt une bonne impression sur lui. Pour le convaincre il faudrait tout un argumentaire dont je ne peut pas lui parler car cela touche au surnaturel. Puis, brusquement, une idée complètement cinglée me viens en tête. Tandis que nous échangeons ces quelques mots je fais apparaitre les griffes au bout de mes doigts et, d'un geste vif, fait apparaitre une légère entaille sur sa peau, recueillant quelques gouttes de son sang au bout de mes griffes puis les fait disparaitre. Il pensera s'être égratigné sur un arbuste ou quelque chose comme ça. Après lui avoir proposé ce rendez-vous pour le lendemain je ne m'attarde pas sur les lieux et le salue rapidement d'un signe de tête puis m'éloigne d'un pas vif, comme quelqu'un qui serait en retard pour attraper son bus. Une fois hors du parc et certaine de ne pas être suivie je prend le chemin du loft et monte les marches en courant. Ma sacoche de cours termine lancée sur le canapé et je me rue à la salle de bain pour prendre un coton et essuyer les petites gouttes de sang sur mes ongles avant de mettre ceci dans un sac plastique.

Une demi-heure plus tard je suis de retour dans le centre-ville et entre dans le laboratoire d'analyses. Prenant un air de gentille lycéenne totalement inoffensive je m'approche d'une infirmière et prend la parole au culot en inventant une histoire totalement rocambolesque de père inconnu, d'un homme qui vient de me contacter en disant être mon géniteur alors qu'il sort de nulle part, de ma mère un peu dépassée par cette histoire et qui ne veut pas qu'un étranger m'approche si ce n'est pas quelqu'un de bien. Oui je sais je regarde trop de séries policières. Mais au final ça marche car la femme accepte de faire l'analyse et de m'envoyer les résultats par mail le lendemain. Le jour suivant en début d'après-midi c'est anxieuse que j'ouvre ma boite mail pour lire les résultats. Quelques minutes plus tard il n'y a pas de doute, il y a un lien de parenté entre Nick et moi. Les larmes se mettent à couler sur mes joues sans que je puisse les arrêter et les sanglots finissent par me secouer pendant plusieurs minutes. Joie d'avoir un frère, angoisse de devoir briser ses espoirs en lui apprenant que son père est mort, peur du rejet, incertitude quand à la question du surnaturel. Trop d'émotions qui se succèdent en un laps de temps cours.

En fin d'après-midi, comme promis, je suis de retour dans le parc municipal. Au même endroit que la veille, installée assise sur l'herbe, à l'écart des quelques promeneurs afin que notre discussion ne soit pas entendue. Je pense qu'il est trop tôt pour que je parle du surnaturel mais il va falloir que je trouve quelque chose à dire pour justifier une rencontre impossible avec son géniteur. Un accident de voiture? Classique et pratique. Mais Nick est un flic et il pourra facilement démonter cette histoire. Stressée j'attends la suite des évènements.

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Dim 7 Juin - 16:11
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Nick Alvez
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Le jeune flic-prof est en conversation avec celle qui est sa soeur. Il est évident que ça ne se voit pas au premier coup d'oeil, mais pourtant c'est le cas. En tout cas lui en est persuader. Il ne peut savoir la peur qui a envahit la jeune fille, ainsi que la tristesse. Ce qu'il voit dans son regard, il prend ça pour de la panique à cause des révélations. Il ne savait pas trop quoi en penser. Allait-elle en parler à son père ? A leur père ? Allait-il finir en prison pour avoir fait ça sans l'accord d'un adulte ? Il en doutait car en soit il ne s'était rien passé, et ce n'était pas du harcèlement non plus. Après tout il ne faisait rien de mal. Il avait juste dit la vérité à une adolescente sur leur lien de famille. Bon d'accord il aurait mieux fait de voir le père avant. Mais le soucie c'était qu'il n'avait pas accès aux adresses des élèves, et clairement il n'avait pas envie de la suivre comme un voyeur.

Il n'avait pas idée dans quel merdier il venait de se mettre. Entre la vérité et son monde il y avait un gouffre. Et surtout il allait tomber des nus, c'était certains. Apprendre que son père était mort, que sa soeur était une créature de la nuit. Tout ça en même temps, tout ça d'un coup. Il ne le savait pas encore mais ça allait lui faire mal. Vraiment mal. Mais peut être pas autant cas cette jeune fille qui elle aussi allait avoir mal. Encore plus mal que à l'heure actuelle où ses larmes menaçaient de coulées. Il hocha la tête quand elle lui proposa un autre rendez vous. Il était presque sûr qu'elle ne viendrait pas. Mais il ne voulait pas le lui dire, alors il esquissa un demi sourire et fit : "Ok, pas de soucie." Il ne fit pas attention à cette griffure, car au fond il ne la sentit même pas. Il ne pouvait pas avoir mal à une endroit qu'il ne sentait pas. La griffure était trop petite pour ça. Le jeune homme la laissa donc s'en aller en la regardant partir. Se disant que c'était surement la dernière fois qu'il l'a verrait seul.

Il enfourna ses mains dans ses poches et rebroussa chemin jusqu'à sa moto. Là il fila à tout allure jusqu'à chez lui. Et une fois entrer il se laissa tomber sur le canapé. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Il se passa les mains sur le visage et songea qu'il avait tout foutue en l'air. C'était trop tôt il n'aurait jamais dut parler de tout ça à cette gamine. Il ne se rendait pas forcément compte du mal qu'il lui avait fait. De tout ce qu'il allait provoquer en ayant dit ça. Mais c'était fait maintenant. Et il ne pouvait pas retourner en arrière. Il finit par se lever et par aller prendre une douche. Ce fut là qu'il remarqua la petite griffure. Rien de grave, il avait du se couper contre un arbuste ou une branche. Il songea qu'il devait peut être essayer de faire autrement le lendemain, peut être la laisser respirer, lui montrer qu'il était conscient que tout ça était complètement dingue et que même lui avait encore du mal à le croire. Mais en même temps si il lui montrait ça, n'allait-elle pas croire qu'il n'était pas sûr de lui et donc penser qu'il se trompait ? Ha il se maudissait. Pourquoi avait-il été lui parler ?!

Sur ses insultes silencieuses il mangea rapidement un reste de pizza et fila se coucher. La nuit avait été des plus agités et il ne trouva pas le sommeil. Pourtant il était épuisé. Mine de rien devoir s'occuper d'adolescent c'était bien plus fatiguant que de devoir courir après un criminel. Enfin, il avait finit par se lever et par faire deux heures de sport. Il aurait un petit mot dans la boite aux lettres le lendemain soir par ses voisins, car il avait dut les réveiller en sautant à la corde à sauter à 4h du matin et en enchaînant avec une heure de boxe. Mais en soit il s'en foutait fortement, ils allaient faire quoi ? Appeler la police ? Il était de la police, il savait que c'était pas recevable. Du moins il l'espérait. Bref, après une bonne douche, un café avaler rapidement, il enfila un jean, une paire de ranger, un t-shirt gris clair et son blouson, puis il fila au lycée en moto. Une grand majorité des élèves reluquait sa moto quand il arriva, mais ça aussi il s'en foutait, il n'était pas là pour ça. La matinée se passa sans soucie et puis vint l'heure du rendez vous. Etrangement, il était encore plus nerveux que lorsqu'il était en infiltration. Pourquoi ? Il ne le savait pas. Il était pourtant sûr de ce qu'il annonçait et en plus il était sûr qu'elle ne serait pas là. Et pourtant une partie de lui espérait le contraire. Il avançait dans le parc l'air perdue et résigner, et puis il la vit. Sur le coup, il dut admettre que c'était un peu le choc. Dans le sens qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit là. Et puis il se décida a aller la voir. "Salut..." Fit-il légèrement gêné. "Je...je suis content que tu sois venue, sans les flics évidemment." Pourquoi il disait ça ? Tout simplement parce qu'il avait pas envie de finir en taule pour une histoire d'harcèlement ou de détournement de mineur ou des conneries de ce genre. "Je peux m'asseoir, ou tu préfère qu'on marche ?"

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Mar 28 Juil - 21:54
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A la maison je tournais en rond et mon stress montait en flèche en attendant ce rendez-vous avec Nick alors je finis par me mettre en route avant l'heure prévue, juste pour pouvoir marcher en espérant que cela m'occupe l'esprit. J'arrive au parc de la ville avec plus de trente minutes d'avance et m'installe au même endroit qu'hier. Pour ne pas trop penser à toutes les éventualités possibles je me force à promener tranquillement mon regard sur les promeneurs présents eux-aussi dans ce bel endroit. J'envie leur insouciance et leur joie. Une part de moi aurait préféré ne pas rencontrer le jeune latino hier car cela aurait évité toute cette situation si compliquée. Il semblait content de faire ma connaissance et d'avoir une sœur, probablement changera-t-il d'avis après la discussion que nous allons avoir. Le plus dur c'est qu'il désire tellement connaitre son père et c'est à moi de briser ses espoirs en lui apprenant que ce ne sera jamais possible. Comment va-t-il réagir? Je pourrais partir et ne pas me présenter à ce rendez-vous mais puisqu'il a été embauché au lycée et qu'en plus il est policier il n'aurait pas de difficulté à me retrouver à Fearwood. Si je quittais la ville je pourrais disparaitre mais devoir à nouveau tout quitter pour devoir à nouveau constamment regarder par-dessus mon épaule est au-dessus de mes forces. Mais quoi qu'il en soit il ne faut pas que je m'attache au jeune homme et que je souhaite développer un véritable lien fraternel entre nous puisqu'une relation proche est impossible entre nous. Il est un humain alors que je suis une louve-garou, je n'ai pas le droit de l'exposer aux dangers de ce monde.

Aujourd'hui je ne suis pas allée en cours, j'ai appelé pour donner une excuse bidon, risquer de croiser Nick dans les couloirs du lycée avant notre rendez-vous était quelque chose qui m'effrayais alors j'ai choisis la fuite. Peut-être que c'est lâche mais l'après-midi s'annonce suffisamment dure pour ne pas en rajouter. Le dos adossé à cet arbre familier je me sens légèrement apaisée. Après tout, peut-être que c'est le jeune homme qui va renoncer et ne pas venir. Mes genoux sont remontés devant ma poitrine et mes mains posées sur mes genoux jouent avec un bracelet que je porte habituellement au poignet. Ce geste trahit mon stress mais comment pourrais-je être calme et détendue vu les circonstances? L'odeur du latino me parviens au nez avant qu'il ne soit dans mon champ de vision et aussitôt mon rythme cardiaque s'accélère. Lorsqu'il me salue je ne parviens pas à ouvrir la bouche et effectue simplement un petit mouvement de la tête. Sa note d'humour sur le fait que je ne suis pas allée alerter la police après qu'il m'aie abordée hier avec son histoire un peu abracadabrante me fais à peine esquisser un sourire. Puisqu'il est lui-même policier cela aurait vraiment été stupide de ma part d'aller me plaindre de lui à ses collègues.

-Assied toi...

Au moins d'ici je peut surveiller les alentours et vérifier que personne ne s'approche trop de nous et puisse alors entendre ce dont nous allons parler, les histoires de famille n'ont pas besoin de spectateurs. Les secondes semblent durer des heures et les battements de mon cœur résonnent dans mes oreilles, heureusement qu'il n'a pas l'ouïe fine des lycanthropes ou des vampires. Nick prend place à côté de moi et l'espoir qui se lit sans difficulté sur son visage me brise le cœur. Ça aurait été mieux pour lui qu'il ne retrouve jamais ma trace et qu'il continue à rêver d'un père idéal quelque part dans ce monde. Je me racle un peu la gorge puis tourne la tête pour lui faire face.

-Je voulais être certaine que nous sommes bien de la même famille afin qu'il n'y ait pas de quiproquo...en ce qui concerne le fait de rencontrer ton père ça ne va pas être possible. Mes parents sont morts dans un accident il y a à peu près trois ans maintenant...je suis vraiment désolée d'être celle qui te l'apprend...

Peut-être aurions-nous pu commencer en parlant d'autre chose mais cela n'aurait fait que retarder l'inévitable et je n'aurais pas réussi à jouer le jeu bien longtemps. Peut-être est-ce que j'aurais pu le lui annoncer autrement mais je ne savais pas comment, et puis, ce n'est pas comme si il y avait une bonne façon d'annoncer ces choses-là. Tandis que je ne le quitte pas des yeux je suis sur le qui-vive, prête à prendre la fuite en une fraction de seconde si les choses devaient mal tourner.

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Jeu 13 Aoû - 18:02
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Nick Alvez
Le jeune homme était arriver devant elle et l'avait saluer d'un air un peu gêner et pas sur de lui. Il avait peur qu'elle ait changer d'avis. Et surtout il avait peur qu'elle l'attende avec la police, mais au final il remarqua qu'il y avait pas de police. Il en fut donc soulagé. C'était qu'elle l'avait prit au sérieux. Il lui demanda si elle voulait marcher ou s'asseoir et elle lui dit de s'asseoir. Il soupira et prit donc place, pas trop prêt d'elle, et pas trop loin non plus de façon à ce qu'elle n'est pas à crier. Surtout que mine de rien, cette conversation n'était pas évidente, et surtout était très personnelle. Nick la regarda et soupira, il tenta un sourire et fit : "Ok, pas de soucie, il fait bon aujourd'hui." Il ne savait pas du tout quoi faire, ni quoi dire. Il avait bien vus qu'elle ne semblait pas vouloir, ou pouvoir, sourire. Le jeune homme était donc particulièrement gêné. Il attendit donc de voir ce qu'elle allait lui dire.

Le jeune homme s'était donc assis bien confortablement et la regardait avec insistance et une pointe d'espoir. Bon sang qu'il espérait qu'elle lui dise qu'il allait pouvoir rencontrer son père. Cet homme que Nick avait tant imaginer. Elle commença par lui dire qu'ils étaient bien de la même famille. Cela lui fit plaisir et le fit sourire. Oh bon sang c'était tellement bon de se sentir enfin appartenir à une famille, d'avoir enfin la pièce du puzzle manquante. Et puis la suite fut un allez retour si violent qu'il avait préféré qu'on lui arrache les entrailles. Il mit plusieurs secondes avant de comprendre ce qu'elle venait de dire, ce qu'elle venait de lui annoncer. Les mots résonnèrent dans son crâne à une vitesse extrêmement lente, comme si Lia lui disait les mots, lettres par lettres. Le jeune homme détourna son regard pour le porter loin devant lui. "Mes parents sont morts dans un accident, il y a peu prêt trois ans de ça..." Cela faisait trois ans qu'il avait donc perdue son père. Il n'aurait donc jamais put le rencontrer. Jamais pus lui parler, comprendre ce qui s'était passer. Il ne savait pas trop quoi lui dire, ni comment réagir. Une partie de lui mourrait d'envie d'hurler, une autre partie voulait s'enfuir et une dernière voulait comprendre. Il finit par laisser la partie la plus calme de son être prendre le dessus. "Comment.... comment s'est arriver ?" Il se doutait inconsciemment qu'il allait certainement faire du mal à sa petite soeur du coup, mais c'était inconsciemment, il n'en avait donc pas du tout conscience et pour le moment il était plus choquer de la nouvelle qu'autre chose. Son regard était toujours bloquer loin devant lui, ses avant bras poser sur ses genoux, ses mains pendantes, son dos rond. Son air dur, pas méchant, mais dur. Il tentait de contenir cette douleur qu'il ressentait mais qu'il ne pouvait rien faire. Il finit par lui dire : "Je suis désolé de poser cette question, mais je... je suis venue ici dans l'espoir d'avoir des réponses à mes questions, de savoir comment il est... enfin était. De savoir si, il aurait accepter de me parler, de me voir, et de rester en contact. Je ne fais pas ça pour une question d'héritage ou autre, ça je m'en fou, je veux juste...je voulais juste connaître mon père..." Il était encore sous le choc de la nouvelle. Mais malgré cette mauvaise nouvelle, le jeune homme apprit une autre nouvelle. Sa soeur. "Cependant... nous sommes frère et soeur, et de ce fait, on est lier par les liens du sang...et si tu es d'accord j'aimerais apprendre à te connaître ?"
Dim 13 Sep - 22:19
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Lia Marshall
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Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez

La situation avec Nick est très étrange, déjà notre lien de parenté sortit de nulle part n'était pas banal mais les révélations que je dois lui faire maintenant ne vont pas arranger les choses. En tout cas il a l'air tout aussi mal à l'aise que moi donc on peut dire que c'est un premier point commun entre nous. En prenant place à mes côtés le jeune homme tente de débuter une conversation pour que nous échangions quelques banalités le temps que nous soyons tous les deux plus à l'aise mais cela n'aboutit pas. Je n'arrive tout simplement pas à lui répondre avec légèreté sachant ce que je m'apprête à lui révéler. Il n'y a même pas l'ombre d'un sourire qui vient sur mes lèvres, je ne sais pas si il le prend mal ou pas, je ne me pose pas la question pour l'instant. Quelques secondes s'écoulent dans une atmosphère de plus en plus pesante avant que je prenne finalement mon courage à deux mains pour pouvoir lui annoncer ce qu'il en est de notre situation familiale. Je n'aime pas du tout avoir le rôle de celle qui brise ses espoirs et ses rêves, il m'a dit hier à quel point il tenait à cette rencontre avec son père. Mais que fallait-il que je fasse? Il aurait été cruel de le laisser espérer pendant le reste de sa vie. Si j'avais quitté Fearwood il m'aurais certainement retrouvée puisqu'il a réussi à le faire une première fois alors cela n'aurait fait que retarder l’inévitable. Et l'entretenir dans un faux espoir de rencontre prochaine cela aurait occasionné des mensonges à n'en plus finir et je ne voulais pas entrer dans cette spirale infernale. Il est évident que Nick va souffrir de ces révélations mais au final j'espère qu'il ne m'en voudra pas une fois qu'il aura prit le temps de digérer tout cela.

Pour l'instant je n'arrive pas encore à réaliser qu'il est mon frère, c'est tellement fou que mon père ait eu une autre famille avant de se marier avec ma mère. Cela a remit beaucoup de choses en perspective, je me demande aussi si elle savait pour cette double-vie. Et je me demande aussi si mon père serait repartie si il avait apprit que le jeune latino existait. Trop de questions et d'incertitudes qui viennent faire vaciller un équilibre quelque peu précaire et personne pour pouvoir y apporter des réponses. L'arrivée de Nick est trop récente, je ne sais pas comment réagir, comme faut-il se comporter avec un frère alors que nous n'avons pas grandi ensemble et qu'il y a tant de choses qu'il doit ignorer? Certaines situations sont tellement compliquées que parfois j'aimerais bien qu'un mode d'emplois soit fourni, cela aiderait à mieux appréhender les différentes situations de la vie. Lorsque les mots fatidiques sont prononcés et que je me tais pour le laisser intégrer cela. Le voir ainsi sonné me peine et je voudrais le réconforter mais je n'ose pas poser une main sur son bras. Les secondes s'étirent et je me mordille la lèvre sans parvenir à trouver les mots pour lui présenter un certain soutient. Mais dans ce genre de situation il est parfois préférable de ne rien dire. Le latino reste figé pendant un long moment puis finit par prendre la parole pour poser une question que je redoute. Face à une personne lambda il serait possible d'inventer quelque chose mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un policier et qu'il a accès à des ressources pour vérifier mes dires. Un peu incertaine effleure à peine son épaule de ma main, ne sachant pas si il souhaiterait ce contact ou non.

-La faute à pas de chance on va dire...

Dire cela est un crève-cœur mais c'est bien mieux pour lui qu'il se contente de cela. Je crois que ce sont les parents de Luna qui s'étaient occupés de tous les papiers et de fournir une explications rationnelle, je ne me souviens plus de ce qu'ils avaient inventé pour justifier autant de morts ce jour-là. Son regard reste fixé droit devant lui et seule la crispation de ses muscles trahit sa peine, c'est quelqu'un qui sait encaisser les choses dures de la vie et j'aurais voulu lui éviter cette nouvelle épreuve. Je n'ose pas imaginer ce qu'il ressent à cet instant et j'espère sincèrement qu'avec du temps il pourra s'en relever. Je sors de la poche de ma veste une photo montrant notre père, elle a été prise au bord d'une rivière un jour où nous étions partis nous promener tous les deux. Délicatement je pose le cliché dans sa main pour qu'il puisse au moins mettre un visage sur un nom et se représenter qui était son père.

-Je ne sais pas comment il aurait réagit ou ce qu'il aurait fait en apprenant ton existence mais c'était quelqu'un de bien ça c'est sur.

Je me disais qu'après ces révélations il ne voudrait peut-être plus me voir, ce pourrait être une bonne chose pour lui afin qu'il ne se retrouve pas plongé dans le monde du surnaturel, surtout dans une ville telle que Fearwood. Mais apparemment c'est une éventualité qu'il n'a pas envisagée puisqu'il souhaite que nous apprenions à nous connaitre afin de former une famille, ne serait-ce qu'à nous deux. La prudence voudrait que j'instaure une distance mais l'envie de le connaitre est belle et bien présente. J'essaie de lui offrir un léger sourire.

-Pour tout te dire je ne suis pas très douée pour ce genre de choses mais on peut essayer et voir ce que ça donne

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Jeu 8 Oct - 18:33
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Nick Alvez
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Nick Alvez
Le visage plutôt ouvert au début de leur conversation, Nick tentait de faire sourire celle qu’il pensait être à sa sœur. Pour le moment il n’avait aucune preuve, en dehors du test ADN, mais cela pouvait très bien être une erreur. Bref, tant qu’il n’aurait pas son approbation, il ne pouvait pas être certains de ce qu’il avançait. Et puis en voyant son air froide et sans aucun sourire sur son visage, il avait des doutes sur le fait que son père souhaitait le rencontrer. Il se mit à réfléchir et si cet homme n’avait aucune envie de voir sa vie mise sans dessus dessous par un gamin tomber du ciel ? Il n’avait pas penser à ça, et peut être que Lia était là pour lui annoncer ça. Il trouverait ça lâche de la part d’un père de famille, mais il pourrait comprendre qu’il souhaite se protéger. Une boule s’inséra dans le creux de son estomac et il mourrait d’envie qu’on le batte afin de faire partir cette pression. Il se taisait, souffrait en silence de cette absence de réponse, de ces longues secondes durant lesquelles, ni l’un, ni l’autre n’ouvrait la bouche. Il la fixait du coin de l’oeil cherchant le moindre signe qui dirait si elle allait parler, ou si il devrait le faire.

Au final elle parla. Et ce fut aussi douloureux que si elle n’avait rien dit. Il resta silencieux à son tour le temps de tout digérer. Ils étaient frère et sœur, c’était la seule partie positive de cette histoire. Son père, enfin leur père, était décédé avec sa mère à elle, dans un accident de la route trois années plutôt. Le choc était dur à encaisser. Il avait attendue ce moment tellement de temps dans sa vie, il s ‘était imaginer déjà quoi dire à cet homme, comme être respectueux si jamais l’homme souhaitait ne pas entendre parler de lui, comment lui montrer tout simplement qu’il voulait le voir juste une fois, et rien d’autres. Tout ce qu’il avait imaginer, en bien ou en mal, s’effondre et cet silhouette imaginaire qu’il s’était créer tombe en poussière et est balayer par le vent. Il n’arrive plus à penser, ni même à s’écouter. Son coeur se serre, se brise. Personne ne pourra plus jamais lui permettre de parler à son père, de comprendre ce qui s’était passé. De savoir pourquoi, il n’avait jamais connue cet homme.

Regardant toujours dans le vague, ne cherchant pas de point de repère précis, se sachant éteint pour toute expression venant de son visage, il finit par demander comment était arriver. Et ne détournant son visage de la ligne droite qu’il fixait, il attendit sa réponse. Il sentit la main de Lia l’effleurer et elle lui dit que c’était la faute à pas de chance. Il serra les poings et serra la mâchoire en même temps. Comme si il allait se contenter de ça. Non, il ferrait surement des recherches, il devait savoir, il devait comprendre. Il se devait de mettre une explication sur tout ça. Il se frotta le front ensuite en repliant ses coudes vers lui et posant ses pouces contre son front. C’est en se maudissant intérieurement d’avoir été aussi loin dans ses recherches qu’il remarqua du coin de l’oeil qu’elle lui tendait quelque chose. Elle lui dit que leur père était quelqu’un de bien, mais qu’elle ne pouvait pas dire comment il aurait réagit face à lui. Il haussa les épaules, mourant d’envie de tout envoyer balader mais quand son regard se porta sur la photo, il sentit son coeur se mettre en miette et lui envoyer des coups d’électricité dans la poitrine. Le souffle était difficile et fronça les yeux pour garder au fond de son être cette crise de panique qui pointait le bout de son nez.

Cet homme ressemblait à Lia. Mais il avait le regard de Nick. Le reste c’était la jeune fille sans aucun doute. Nick était triste de ne rien avoir de son père, en dehors de ce regard profond et de ses yeux noir. Mais en même temps il était content que la jeune fille ressemble à leur paternel, car elle au moins aurait un souvenir à vie. Il détourna son regard de la photo afin d’essayer de ne pas se faire plus de mal que ça. Et puis il finit par briser le silence qu’il avait installer à son tour en lui demandant si eux deux pouvaient apprendre à se connaître. Après tout, ils n’avaient pas à subir les conséquences des erreurs leurs parents respectifs. Le jeune homme arqua les sourcils en entendant sa réponse. Elle était d’accord, pas douée dans ce genre de domaine, mais d’accord. Il esquissa un léger sourire et fit : « Je ne suis pas doué la dedans non plus. La preuve, regarde, j’ai du me faire passer pour un prof pour arriver à venir te parler...Je trouve que tu lui ressemble beaucoup...Je suis désolé que tu es dut traverser ça toute seule. Mais tu vis où depuis ? Je veux dire, quelqu’un veille sur toi, tu ne vis pas seule j’espère ? » Nick avait toujours eut ce côté grand frère, et maintenant que c’était officiel, elle allait apprendre à connaître ce côté là, qui pouvait être génial, mais aussi très lourd à porter. « Ouais enfin je me doute que si tu vis comme ça depuis trois ans, tu ne vas pas changer du jour au lendemain. Tu n’es pas obligé de me répondre, je crois qu’il faut qu’on avance doucement.»
Dim 20 Déc - 21:42
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Lia Marshall
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Lia Marshall
Je te trouve enfin. Lia Marshall et Nick Alvez

Depuis que les résultats du test adn sont en ma possession je sais que cette discussion avec Nick va être très dure même si elle est bien évidemment nécessaire. Mille hypothèses n'ont cessé de tourner dans mon esprit ce matin pour essayer de déterminer à l'avance ce qui pouvait se passer. J'essayais d'anticiper chacune de ses réactions mais cela ne m'apaisais pas, bien au contraire. Mais être à côté du jeune homme et devoir véritablement prononcer les mots qui vont lui faire tant de peine et réduire ses espoirs à néant est autrement plus difficile. Il va lui falloir du temps pour encaisser tout cela et pour faire le deuil de ce père qu'il n'a pas connu et face à qui il ne pourra jamais se tenir. Peut-être que les pouvoirs d'un sorcier pourraient arriver à connecter nos esprits pour qu'il puisse voir quelques uns de mes souvenirs mais je ne sais pas si ce serait bénéfique pour lui ou encore plus douloureux. Mais surtout cela a trait au surnaturel et il n'est hors de question de mêler le jeune latino à tout cela donc nous en restons au point actuel. Ce n'est probablement pas le moment de penser à cela mais pendant que Nick est silencieux je ne peut pas m'empêcher de me demander comment mon père, enfin notre père, aurait réagit en apprenant l'existence de ce premier enfant. Aurait-il été content? L'aurait-il intégré à la meute ou l'aurait-il éloigné pour le protéger de notre différence? Surtout je me demande comment ils se seraient entendus. J'en viens aussi à me demander si nous aurions été proches tous les deux pendant l'enfance. Nous n'avons pas pu nous créer de souvenirs ensemble jusqu'à maintenant mais désormais il est possible d'y remédier.

Quelques instants plus tard le jeune homme reprend la parole et demande comment une telle tragédie a pu se produire. Lui mentir est douloureux car j'ai l'impression de salir la mémoire de mes parents mais c'est la seule solution dans l'immédiat. Sous ma main je sens le bras de Nick se contracter et sans le connaitre vraiment je me doute qu'il a hérité du caractère têtu des Marshall. Depuis le temps il ne doit pas rester grand chose comme informations à trouver alors j'espère qu'avec le temps il pourra se faire une raison sinon cela va le ronger. La photographie que j'approche de son champ de vision fait retomber toute sa colère et toute sa peine en une fraction de seconde. Bien que le jeune homme soit plus âgé et plus grand que moi, à cet instant il incarne l'image d'un enfant et cela me fais d'autant plus de peine pour lui qu'il n'ait jamais pu connaitre son père. Après quelques minutes à scruter la moindre parcelle de la photographie, Nick s'en détourne et je la dépose doucement dans la poche de sa veste. Quand il se sentira prêt il pourra la regarder à nouveau et si il n'en veux pas ce sera à lui de prendre la décision, pour l'instant c'est trop frais. Il propose alors que nous fassions connaissance et je me montre honnête envers lui, oui cela me plairais mais il ne s'agit pas là de mon point fort et je ne voudrais pas qu'il soit, au final, déçu de cette sœur qui lui tombe du ciel sans que personne ne s'y attende.

Je ne peut pas m'empêcher de rire un peu à la répartie du jeune homme concernant sa faculté aux interactions sociales. C'est vrai que passer en quelques instants de professeur sympa qui essaie d'être à l'écoute de ses élèves à policier infiltré pour je ne sais quelle raison dans un lycée puis à finalement demi frère à la recherche de ses origines c'est pour le moins inédit. Nous allons devoir tous les deux nous habituer à cette nouvelle situation et à ce que cela implique. Par exemple on pourrait commencer par aller manger ensemble dans un restaurant ou chez l'un de nous deux, ce serait une bonne façon de commencer à faire connaissance sans trop se mettre la pression. Je tourne un peu la tête vers lui et réplique d'un air taquin pour voir à nouveau un petit sourire sur son visage.

-Il faudra faire attention en cours à ne pas faire trop de favoritisme sinon les autres vont s'étonner que j'ai tout le temps vingt sur vingt!

Étant donné que j'aime bien l'histoire ma moyenne dans cette matière est tout à fait honorable même si je ne suis pas la première et cela me conviens. Par contre c'est sûr que le prochain cours sera un peu étrange et j'ai un peu peur que les autres lycéens découvrent que Nick et moi nous connaissons, pas besoin de compliquer encore plus la situation. Brusquement le sérieux revient dans notre échange verbal lorsque le jeune homme déclare qu'il y a plusieurs ressemblances physiques entre notre père et moi. J'esquisse un petit sourire à la fois nostalgique et fier. C'est vrai que nous avons plusieurs traits en commun mais si il voyait une photographie de ma mère il verrait que je lui ressemble aussi pas mal. Je cherche un peu quoi répondre à cela mais je crois que cela n'attend pas vraiment une réponse alors nous restons silencieux pendant quelques instants. Sa compassion me touche et j'espère pouvoir faire quelque chose pour lui afin qu'il ne traverse pas cette épreuve tout seul. Une nouvelle fois je ris un peu face à ce flot de questions. Visiblement le fait d'être officiellement grand frère c'est quelque chose qu'il prend à cœur.

-Pendant quelques jours je suis restée chez ma meilleure amie puis les services sociaux m'ont placée dans différentes familles. Mais ça ne me convenais vraiment pas alors j'ai fugué et apprit à disparaitre pour qu'on me laisse m'occuper de moi tranquillement.

Dans le fond c'est la vérité, j'ai juste passé sous silence que je suis partie aussi pour me venger. En plus je ne me sentais pas chez moi dans ces familles d'accueil, ce n'était pas du tout fait pour moi. Dire tout cela à un policier n'est peut-être pas la meilleure chose à faire puisque je suis toujours mineure et peut, techniquement, être replacée sous le contrôle des services sociaux mais quelque chose me dis qu'il ne le ferra pas. En plus j'aime bien mon petit appartement et suis fière d'avoir reprit ma vie en main alors j'espère que cet équilibre ne va pas exploser. A mon tour je décide de lui poser des questions pour en savoir un peu plus sur lui.

-Et toi tu vis où? Pourquoi être devenu policier? Ça consiste en quoi ton travail d'infiltration?

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Lun 4 Jan - 17:01
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Nick Alvez
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Nick Alvez
Il esquissa un sourire à sa taquinerie. Oh fallait pas s’en faire pour ça, la grande majorité des élèves l’aimaient parce qu’il mettait des bonnes notes à tout le monde, sauf à ceux qui ne faisaient rien, où qui mettaient de grosses âneries, après il n’était pas réellement prof alors il ne pouvait pas tout décelé. Bref il trouvait toujours une méthode pour arranger le tout et pour pas que les élèves le démasquent. Par exemple il aimait dire qu’il ne comptait pas les fautes d’orthographe car il voulait juger les connaissance de la leçon et non le reste. En vrai c’était surtout qu’il ne savait pas par coeur les fautes et vraiment ça le gonflait de devoir tout lire. « Oh ça ne risque pas, tout le monde a des bonnes notes pratiquement. Et puis je ne fais pas de favoritisme, je suis professionnel. » Ouais bien sûr. Il était pro c’était vrai, mais il se servait de cette affaire pour approcher sa sœur quand même, ce n’était pas pro ça pour le coup. Lui donnant un petit coup d’épaule avec le sourire il fit : « Par contre monter ta moyenne à fond ça je peux le faire. » Il sourit de nouveau. Rigoler avec elle ça lui faisait du bien, il avait la sensation à ce stade qu’il était important pour elle. Ils ne se connaissaient pas et ce sentiment allait peut être trop vite. Mais elle n’aurait pas eut envie de faire cette blague si jamais elle ne l’appréciait pas, et si elle n’avait pas envie d’apprendre à le connaître, alors il était satisfait d’être sur la bonne voie. Cependant, il appréhende fortement le retour en classe. Il sait qu’il pourrait vite s’énerver si on s’en prenait à elle. Et il était certains qu’il ne pourrait garder sans sang froid si elle était blessé, ou malade. Et peut être même qu’on pourrait l’accuser de sortir avec elle. Cette idée lui donna des sueurs froides. Non, il devait trouver une solution pour pas qu’il y ait de soucie. Pour le moment il resterait son prof, mais peut être qu’il en parlerait au responsable de l’établissement. Il ne savait pas encore, il verrait bien.

La suite de la conversation lança un petit blanc. Nick avait trouver qu’elle ressemblait à leur père, mais effectivement il ne connaissait pas la mère de Lia, donc il ne pouvait pas voir qu’elle était la ressemblance des deux. Nick ressemblait énormément à sa mère, et avait le regard de son père. Il le savait maintenant. Il resta silencieux autant qu’elle. Puis au bout de quelques minutes, réalisant son nouveau rôle, il partie dans un flot de questions assez impressionnant. Il n’arrêtait pas. Puis il finit par se taire, se rendant compte qu’il avait peut être été un peu loin. Nick l’écoutait. Une partie de lui voulait la réprimander, mais une autre la comprenait parfaitement. A sa place il aurait très certainement fait pareil. Peut être un trait de caractère de leur père. Il ne savait pas. En attendant il hocha la tête et fit : « Ne t’en fais pas, je ne dirais rien. Je suis flic mais je ne suis pas idiot. Je vois bien que tu as refais ta vie et que tout foutre en l’air ne serait pas bénéfique. » Il ne savait pas dans combien de temps elle serais majeur, mais il espérait que son secret resterait ainsi jusqu’à ce qu’elle le devienne. Dans tout les cas il sera là maintenant pour veiller à ce qu’on la laisse tranquille. « Et puis tu as rencontrer ton grand frère, qui a décider de te laisser ton autonomie, à condition que tu viennes le voir en cas de problème et que tu l’appelles et vu que ton grand frère est policier, il représente une certaine autorité et peut donc te facilité la tache. » Petit clin d’oeil pour sa petite sœur et il sourit ensuite.

Comme il s’y attendait ce fut maintenant à son tour à elle de lui poser des questions. Pourquoi il était devenue policier. Bonne question tient. Il haussa les épaules et fit : « Je ne sais pas. J’aimais le côté qu’on devait protéger les gens et le côté de se rendre utile. J’aime pas la violence gratuite et encore moins le faite qu’on s’en prenne au plus faible. Attention quand je parle de faibles, je parles pas de femmes et d’enfants, non je parle de toute les personnes plus faibles, que ce soit financièrement, physiquement ou mentalement. Ouais ça a tendance à me rendre dingue. J’ai fais quelques conneries plus jeune à cause de ça et ma mère a eut du mal à me canaliser. Puis j’ai rencontrer un flic qui m’a expliquer tout ça, et m’a dit que dans la police c’était ce qu’on recherchait, mais que je devrais canaliser ma colère. Alors voilà.. je suis devenue flic. » Marquant une pause, afin d’expliquer la suite aussi rapidement qu’il le pouvait sans lui faire peur, il se frotta le front et reprit ensuite : « Ouais… heu...l’infiltration… C’est pas évident à t’expliquer ça. Parfois dans certains cas, même si on sait qu’une personne est coupable on a pas de preuve pour l’inculper, alors on envoie des gars comme moi, des caméléons. On entre dans leur monde, on prend leur mode de vie, on récupère les preuves qu’on a besoin et on les arrêtes. Et parfois on a pas assez de preuves pour savoir qui dirige, alors on entre également dans leur jeu pour démasquer le coupable… » Comme ce qu’il faisait actuellement. Cependant ça il ne pouvait pas le dire à sa sœur, sérieusement c’était comme lui dire qu’il avait déjà tabasser des gens pour se faire passer pour un trafiquant, qu’il avait déjà vendue de la drogue, même si il s’arrangeait pour que le blesser soit retrouver et sauver ou pour que la drogue soit stopper avant d’être consommer ou distribuer, c’était tout de même des choses qu’il pouvait choquer. Il se frotta son crâne chauve et fit ensuite : « On va marcher ? » Il marcha donc ensuite et mettant ses mains dans ses poches, il reprit : « Et toi tu veux faire quoi après le lycée ? » il était impressionner par elle. Elle vivait seule et se débrouillé bien mieux que lui, et pourtant il n’osait pas lui parler de tout ça, par peur de réveiller en elle des douleurs ou de passer pour le mec trop indiscret.
Lun 26 Avr - 18:42
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Les nouvelles rencontres font partie de la vie c'est inévitable, à moins de vivre totalement en ermite mais c'est assez peu courant de nos jours. Mais c'est sur que je ne m'attendais pas du tout à ce que ce jeune homme un peu étrange et plutôt bon professeur d'histoire devienne finalement mon demi-frère. Qu'il soit humain est un soucis car je vais devoir passer mon temps à lui mentir sur certaines choses pour le préserver mais cela ne me dérange pas que nous ne soyons pas pareils. Jamais je ne demanderais à quelqu'un de changer sa nature. Cette famille tombée du ciel fait chaud au cœur mais nous n'en sommes encore qu'au tout début de notre relation. On peut dire que nous allons nous apprivoiser l'un l'autre avec le temps. Chacun a grandi avec des certitudes qui deviennent aujourd'hui erronées et cela ne peut pas être balayé d'un revers de la main. En tout cas le peu que je peut déjà percevoir de sa personnalité me plais et si cela se confirme nous pourrions devenir proches avec le temps. L'humour étant une bonne façon de dédramatiser une situation nous nous y essayons chacun tour à tour et cela fonctionne plutôt bien. Même si j'ai maintenant la preuve que nous sommes de la même famille je préfère quand même prendre mon temps, la méfiance subsiste toujours en moi et je crois que je ne pourrais plus jamais m'en défaire, seulement l'atténuer. J'essaie de plaisanter sur le fait qu'au lycée il ne faudra pas afficher notre lien de famille car sinon cela ne va pas manquer de faire naitre les rumeurs parmi les élèves comme parmi les professeurs. A sa réponse comme quoi il est professionnel et ne fera pas de favoritisme je ne peut pas m'empêcher de lever un sourcil un peu incrédule. Il a avoué être policier alors il n'est pas un vrai professeur. Mais bon passons. Je ne le titille pas sur ce point et me contente de rire avec lui. C'est une parenthèse agréable mais c'est aussi le fait d'être dans un lieu public avec des personnes qui passent à côté de nous qui m'aide à être détendue. Instinctivement je pense que le latino est quelqu'un de bien mais je ne peux pas lui accorder ma confiance aussi vite, je crois que c'est quelque chose qu'il peut comprendre.

-Quelques points de moyenne en plus c'est tentant! Mais je voudrais y arriver par moi-même, contente toi de ne pas me donner de devoir supplémentaire!

Puis l'ambiance se refroidit considérablement lorsque nous en venons à aborder le sujet de notre père. C'était inévitable et c'est bien ce que je redoutais. Tout ce qui touche à la famille est encore sensible puisque j'ai été dans l'obligation il y a quelques instants de briser ses espoirs de rencontrer un jour son père. Cela m'a d'ailleurs mise vraiment mal à l'aise et j'espère ne plus jamais avoir à faire une telle annonce. En tout cas Nick a indéniablement une grande force de caractère puisqu'il ne se laisse pas abattre et passe au-dessus de son chagrin pour continuer à parler avec moi et faire connaissance. Par contre je suppose qu'une fois seul sa carapace se fendra et il laissera le chagrin l'envahir. Une autre chose qui me perturbe un peu c'est qu'il entre très vite dans son rôle de grand frère, mais après tout cela faisait quelques mois qu'il savait avoir une sœur quelque part alors il s'est préparé. Son flot de questions me donne un peu le tournis mais j'essaie d'y répondre au mieux avec suffisamment d’aplomb pour ne pas éveiller son sixième sens d'enquêteur. Visiblement cela fonctionne et j'en suis soulagée. Il ne porte pas de jugement sur mon mode de vie, peut-être qu'il n'est pas d'accord mais il a la délicatesse de ne pas me donner de leçon alors que notre relation n'en est qu'à ses débuts. C'est quelque chose que j'apprécie et il gagne quelques points. Nouveau petit rire entre nous quand il précise néanmoins qu'en cas de problème je ne dois pas hésiter à l’appeler et que si mon petit secret d'indépendance hâtive est découvert il pourrait certainement arranger les choses. Je hoche la tête à ses paroles et sourit un peu. Aller voir quelqu'un en cas de problème n'est pas mon premier réflexe mais je m'efforce de changer cela et désormais il faudra que j'intègre le jeune homme à tout ça.

Comme un juste retour des choses après cette avalanche de questions de la part de Nick je lui en pose à mon tour mais c'est plutôt dans l'optique d'en savoir plus sur lui pour apprendre à mieux le connaitre peu à peu. Ces questions portent principalement sur son métier car je suis curieuse de savoir quel est son parcours et comment il en est venu à vouloir être policier puis à faire de l'infiltration. Son métier a l'air de compter pour lui alors cela pourra certainement être très instructif. D'un certain point de vue c'est amusant que je sois à l'affut de ses réactions puisque dans son travail il doit lui aussi se montrer observateur et déceler ce qui est caché. Chacun dans notre genre nous faisons bien la paire. Pendant son récit le jeune homme confie quelques bribes de son passé et cela m'aide à un peu mieux le cerner. Il a ce tempérament fougueux et téméraire, parfois trop téméraire, qui caractérise bien notre famille. Un léger sourire vient sur mes lèvres à cette pensée et au fait qu'il souhaite en quelque sorte protéger le monde. Une part de moi se demande si il me considèrerais comme une menace si il savait pour ma véritable nature, au fond je crois ne pas vouloir de réponse à cette question alors repousse tout cela dans un coin de mon esprit pour rester focalisée uniquement sur notre discussion actuelle. Son rythme cardiaque reste stable, il se montre tout à fait honnête avec moi. Je sais que cela peut paraitre mal de me servir ainsi de mes capacités mais je ne peut pas m'en empêcher, j'ai un peu peur malgré tout.

Puis, lorsque la question de l'infiltration est mise sur la table, je sens que Nick se crispe légèrement. Visiblement parler de cela l'enchante un peu moins mais il ne cherche pas à éviter le sujet. Ça a l'air compliqué ce qu'il décrit, et dangereux. C'est sûrement cliché de se baser sur des films mais au cinéma quand le policier est découvert ça ne se termine pas toujours bien pour lui. Le latino est encore un étranger mais notre lien de famille fait que je ne peut pas ne pas m'inquiéter pour lui. Et brusquement je me remémore notre conversation d'hier. Il a dit être arrivé ici en infiltration et que c'est pour cette raison qu'il se retrouve à être professeur d'histoire alors que ce ne sont pas ses compétences de base. Qu'est ce qui peut justifier qu'un caméléon soit envoyé dans un lycée de province? Si il n'est pas au courant pour le surnaturel qu'est ce qui peut bien l'amener dans cette ville?

-Pourquoi tu es venu comme policier infiltré au lycée? Les profs organisent un trafic de cartouches d'encres?!

Ceci est dit sur un ton clairement railleur et j'espère que cela m'aidera à obtenir une réponse de sa part. Si il y a une menace supplémentaire j'aimerais en être avertie pour savoir si cela peut être un problème pour les gens comme moi. Quelques instants plus tard Nick passe la main sur son crâne et propose que nous allions marcher un peu. On dirait que c'est son tic de faire ce geste lorsqu'il est stressé ou mal à l'aise. Avec un léger sourire j'acquiesce et nous nous levons puis nous mettons en marche côte à côte dans les allées du parc. Il y a un peu de monde mais pas trop donc nous pouvons continuer à discuter tranquillement. Le soleil est au rendez-vous mais sans être brulant, en bref c'est un beau temps pour des retrouvailles. Ou plutôt pour une rencontre. Après quelques pas le jeune homme prend à nouveau la parole pour me poser une nouvelle question. A l'énoncé de celle-ci je me mordille un peu la lèvre. Cette question est anodine mais je n'ai pas de réponse claire à y apporter et quand je vois d'autres jeunes de mon âge qui savent ce qu'ils vont faire je me sens en décalage.

-Je ne sais pas. J'ai envie de continuer les études un peu plus mais je ne sais pas quoi choisir, je n'ai pas une vocation comme toi!

Sur ces paroles je lui adresse un sourire pour faire passer cela pour une boutade mais la vérité c'est que je ne sais pas où est ma place. J'ai l'impression de vivre en sursis depuis l'attaque, comme si ce n'était pas normal que j'ai pu m'en sortir et pas les autres. Je ne sais pas quelle profession pourrait être compatible à la fois avec mes compétences et à la fois avec ma nature de louve-garou. Mes parents, et surtout ma mère, ont toujours été la pour me conseiller et sans eux je me sens perdue. Survivre je l'ai appris mais me projeter dans une vie humaine il n'y a pas de manuel pour l'apprendre. Je me dis que de toute façon il faut passer les examens de fin d'année et qu'ensuite je prendrais une décision. Si je choisi une formation qui finalement ne me plais pas je pourrais toujours bifurquer ensuite, il faut relativiser.

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Lun 3 Mai - 18:34
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