Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Reviens ici toi ! |Jack Phénix|
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Ce jour-là, j'avais terminé la fac de bonne heure, et je comptais bien profiter de mon temps libre pour bosser. Ma vie se résumait à ça depuis mon arrivée en Amérique : cours, mémoire et petit boulot. Néanmoins, je n'avais pas à me plaindre, mon mémoire et passionnant et, même s'il me prenait tout mon temps, je me sentais utile et fière de contribuer à la mémoire historique de l'Écosse.
Ayant fini plus en avance qu'à l'accoutumée, je m'étais dit que je passerais bien par le parc pour rentrer, le temps de flâner un peu et de profiter du soleil. Enfin, si je peux dire profité, car mon teint de rousse devient vite toute rouge si je reste trop longtemps exposée ! 
Je marchais donc en direction du parc, je suis arrivée à Fearwood il y a quelque temps maintenant, et mon sens de l'orientation plutôt bon fait que je connaissais assez bien les lieux maintenant. Mon allure était plutôt calme, ce qui me changeait de mes habitudes. J'avais appris à avoir un pas relativement pressé. D'une part, parce que je suis constamment en retard et de l'autre parce qu'avec mon petit boulot, je suis sans cesse en marche rapide pour ne pas faire attendre les clients. 
Un bon quart d'heure plus tard, j'arrivais dans la rue la plus peuplée. Un coup d'œil sur ma montre m'indiquait que c'était l'heure de pointe. Je lâchais un juron et continuais dans ma lancée. Les passants faisaient leurs petits bouts de chemins sans ce préoccupé de ce qui les entourent. Écouteurs vissés dans les oreilles pour certains, nez dans les téléphones portables pour les autres, je gardais le nez constamment en l'air afin d'éviter les badauds dépassant leur trajectoire ou manquant de me foncer dedans. Tandis que j'évitais un énième passant inattentif, je repensais à ma famille restée à Inverness. Un sourire pris place instantanément sur mon visage. Je sais qu'ils sont fiers de moi, aussi loin soient-ils. Et même si dans ma ribambelle d'oncles, de tantes et de cousins, il y avait quelque sceptiques, je sais aussi que tous sont heureux de mon parcours et souhaitent une chose : que je réussisse ma soutenance haut la main et que je revienne à la maison. Je suis plutôt patriote comme femme, enfin, c'est de famille, surtout dans les campagnes ! Repenser à ma famille me donnait alors envie d'envoyer un petit message, je sortais mon smartphone à mon tour et écrivais un SMS que j'envoyais à ma mère avant de ranger l'appareil dans ma poche de nouveau. Je referais la sacoche en cuir que je portait en bandoulière et ramenais les pan de mon sweat kaki vers moi, croisant les bras. 
Je pouvais voir le parc d'où j'étais, et je distinguais également une tête blonde, un homme, sans doute un peu plus grand que moi qui allait à contre-sens de la foule. Il semblait avancé relativement vite, d'ailleurs. Alors qu'il arrivait bientôt à ma hauteur, je remarquais qu'il avait constamment la tête baissé, comme s'il regardait quelques choses. Parfois, il levait la tête, le regard vif. Une fois à côté de moi, je vis une main s'approcher de mon sac désormais entrouvert. J'attrapais la main d'un geste rapide et retenais le prétendu pickpocket. Je fronçais les sourcils en remarquant que c'était le jeune homme qui semblait pressé. 

- Eh toi ! Tu m'as pris quoi ?! 

D'emblée, j'étais sur la défensive, mais j'étais convaincue qu'il m'avait volé quelque chose ! Il ne prit même pas la peine de me répondre et passa son chemin comme si de rien n'étais. Je fulminais, non seulement, il s'était permis d'ouvrir mon sac, je lui avais pris la main dedans, et voilà qu'il s'en allait comme si j'étais née de la dernière pluie ! 
Malheureusement pour moi, il avançait vite. Je me retournais pour le suivre, mais il était déjà loin, et nous étions toujours à contre-sens. Déterminée à l'attraper, pour lui demander des comptes, j'essayais de braver la foule à mon tour, hors de question que ce mec échappe à ma colère ! Poing serré, j'avançais tant bien que mal dans cette marrée humaine alors que la distance nous séparant, le blond et moi, grandissait sans cesse. J'attachais mes cheveux et, après avoir bien refermé mon sac encore une fois, je me mis à jouer des coudes et des épaules pour arriver à sa hauteur. Je me prenais des coups d'épaule en passant, et quelques insultes également, mais je m'en occupais à peine. Il fallait que je sache qui étais ce gars et si, oui ou non, il m'avait volé quelque chose ! 
Une fois le plus gros de la foule passé, je constatais, effarée, qu'il avait disparut. Totalement. Il n'y avait plus une trace de lui nulle part. Je poussais un autre juron et rentrais chez moi, lessivée de m'être imposée rugbyman et agacée de n'avoir pu retrouver cet homme. 
Une fois en bas de mon immeuble, je montais mes escaliers sans grande conviction. Plus je montais de marche, plus mon sac me semblait lourd, à cause du nombre de livres qu'il contenait. Je passais la clé dans ma serrure et entrais dans mon petit studio. Je posais ensuite mon sac au sol et allais retirer mon sweat. Une fois en débardeur noir, j'attachais mes cheveux avec un élastique qui traînais sur mon poignet fin. Quelques mèches rebelles s'en échappaient, mais ce n'était pas bien grave. Mes pieds me traînèrent, presque par automatisme, vers la cuisine où je prenais un grand verre de jus d'orange, et je me posais, enfin, dans mon canapé, non sans avoir repris mon sac au passage. 
Une fois le verre posé sur la table basse, je levais les yeux en direction de la fenêtre, une silhouette était là, sur le bord du toit. Je me mis sur la pointe des pieds et m'approchais de la vitre, c'était le jeune homme de tout à l'heure. Il était tranquillement assis, dos à moi. Je poussais un cri de colère et enfilais mes converses aussi vite que possible ! La porte se fermait derrière moi et je me décidais à aller rendre visite à ce malotru ! Je courrais presque, et montais quatre à quatre les escaliers afin d'arriver sur le toit de l'immeuble, complètement essoufflé. Ma respiration était saccadée, j'avais vraiment fait vite pour monter tous ses étages sans ascenseurs. 

- Toi ! 

Hurlais-je presque, hors de moi. J'avais le sentiment d'avoir été prise pour une imbécile depuis que j'avais croisé cet individu, et je devais savoir ce qu'il avait fait cet après-midi. Et, surtout, comment il s'en était sorti aussi facilement. 
Lun 11 Sep - 23:18
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