Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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"Mais quel est cet endroit ?" [Sébastien Colbung & Cléore A. Carew]
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Je cessais de courir, essoufflée. Cela faisait tellement du bien de se dépenser. Lorsque je courais j'oubliais tout. Les cours, les élèves, la ville... Mon passé, mes problèmes, mon présent. Un petit lapin brun passa devant moi, la soif me tenaillait et tout ce à quoi je pensais c'était d'avoir son sang dans ma bouche. Ce n'était pas aussi bon, ni aussi nutritif que le sang humain, mais je ne voulais pas tuer quelqu'un. Il ne fallait plus que des innocents meurt par ma faute. Pourtant, même si j'avais du mal à l'avouer, je dois dire que le sang frais –ou plutôt chaud, en l'occurrence- me manquait parfois... Un frisson me parcourus l'échine lorsque le vent frais caressa mes bras nus. Pourtant je n'avais pas froid. Peut-être était-ce à cause des pensées meurtrières qui venaient de me traverser l'esprit. Je secouais la tête pour les chasser. Je n'étais plus cette personne. Plus maintenant.
J'étais en sueur et mes joues étaient rosies suite au jogging que je venais de faire. Je m'appuyais contre l'arbre le plus proche. Je fermais les yeux et pris de grandes inspirations. Je lassais les sensations de la forêt envahir mon corps. Le parfum des arbres mélangé à celui de la terre et de l'herbe mouillé flottait dans l'aire. J'entendais des brindilles craquais non loin, surement le petit lapin que j'avais épargné quelques minutes plus tôt. J'avais l'impression de me trouver bien loin de l'agitation de la ville. D'être dans un endroit vierge de toute animation humaine. Je me sentais comme une pionnière dans ce lieu, à demi-étrangère, ayant peur de déranger la nature.
Une fois mon souffle retrouvé, je rouvris les yeux et me mis en marche. Mes pas étaient lent et beaucoup moins dynamiques que ma course. Je n'avais pas tellement envie de retourner chez moi, dans mon petit appartement de centre ville. Je préférais rester flâner encore ici... Une nouvelle bourrasque fit voler les feuilles d'automne autour de moi. Comme une enfant émerveillée, je les suivis du regard. Lorsque ces feuilles orangées retombèrent, mes yeux se fixèrent sur une maisonnée un peu plus loin. Je l'avais déjà aperçu auparavant, lors de mes promenades. J'avais même aperçus quelques personnes y entrer et d'autres ressortir. Mais je ne savais pas ce qu'il se trafiquait là-bas... D'humeur curieuse, je choisis que c'était le bon moment pour le découvrir.
Je m'approchais pour découvrir une sorte de cabane en bois et en pierre, dotée d'un étage et d'une cheminée. Je refis rapidement ma queue de cheval dont quelques mèche s'étaient échappées à cause du vent et j'enfilais de nouveau ma veste de jogging que j'avais accrochée à ma taille pour avoir une présentation plus décente. En remontant la fermeture éclair mes yeux s'arrêtèrent quelques secondes sur la tâche rouge pâle, vestige de ma maladresse lors de ma soirée avec Jack. J'aurais du m'en racheter une nouvelle depuis longtemps, mais elle était en quelque sorte devenue un vêtement fétiche et je ne pouvais me résoudre à m'en séparer. Je la portais lorsque j'avais rencontré Jack et je m'étais sentis tellement bien grâce à lui, tellement humaine, et  je ne voulais pas perdre ce sentiment. Je souris au souvenir de cette soirée tout en poussant la porte du perron qui était restée entrouverte.
L'intérieur était rempli d'objet diverses et de toutes provenances et l'agencement du tout rappelé celui d'une petite boutique. Je croyais même apercevoir un comptoir dans un coin.
- Il y a quelqu'un ? Demandais-je en faisant un pas l'intérieur.
Jeu 27 Oct - 0:24
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Mes yeux s’entrouvrent doucement. Un bruit me dérange en plein dans mon sommeil réparateur. La brume finit par me passer et je retrouve ma lucidité. Je suis dans mon lit, le bruit c’est l’alarme de mon réveil et je dois me préparer pour ouvrir la boutique aux gens. J’appuie sur le bouton pour cesser cette musique pas très agréable, pour ensuite m’assoir sur le bord du lit. Je dors toujours nu, même quand il fait -5 dehors. L’avantage de dormir en sous-sol, c’est que j’utilise moins de chauffage et qu’il y fait donc toujours bon. Je grommelle un peu et pars me passer de l’eau sur le corps dans la salle de bain, puis j’ouvre mon frigo et reste là, plusieurs minutes, à moitié réveillé, le temps de me rendre compte que le lait est en bas de la porte. Je soupire, prends ce dont j’ai besoin et m’assois à la table pour prendre mon petit déjeuné : une tasse de lait, du thé à la menthe, un jus de fruit prit au hasard, deux toasts beurrés et cette fois je m’autorise même des œufs brouillés. Me voilà donc près et bien réveillé pour la journée. Je remonte les escaliers de mon sous-sol, où je vis, pour arriver derrière le comptoir au rez-de-chaussée qui est mon lieu de travail. L’aube c’est levée depuis peu et c’est pour moi l’heure d’ouvrir ma ptite boutique. Je l’ouvre six jour sur sept, le samedi que le matin. Et nous sommes samedi d’ailleurs. Je m’étire de tout mon long et pose mon regard dur mes affaires à vendre. Je pense qu’un peu de rangement ne fera pas de mal à l’endroit. J’ouvre la porte pour permettre aux clients d’entrer. De toute façon jamais personne ne viens à cette heure-ci, ou alors c’est rare. Je prends mon plumeau et commence à épousseter les objets et les étagères. C’est la partie corvée du métier, mais il faut bien le faire, alors j’en profite pour penser, imaginer des poèmes ou des airs de musiques pour ma guitare, ou encore penser à ce que je pourrai faire cet après-midi. Je prends mon balai et le passe dans toute la boutique. Je pourrai aller faire un tour au bar du coin et ça me permettrai de rencontrer encore plus de personnes et de passer l’existence de ma boutique en bouche-à-oreille. Toutes les poussières misent à la poubelle, je rentre dans l’arrière boutique pour faire du rangement de caisses. Ce midi je pourrai passer au restaurant, me faire un ptit plaisir. Après tout j’ai réussis à vendre à un sacré bon prix un lot d’ingrédient à un alchimiste, et j’ai bien économisé, je n’ai plus de dettes avers mon fournisseur de livres et de nourritures alors je peux bien me permettre un bon restaurant. Je ne vends pas souvent, mais je vends bien.

- Il y a quelqu’un ?

Je sursaute, en me redressant je me cogne contre l’étagère.

- AIE ! ; Je me frotte le crâne ; euhm… Oui, il y à moi. J’arrive !

C’était une voix de femme. Je sors de l’arrière boutique pour apparaitre derrière le comptoir. Une dame habillée en tenue de sport tachée. Je la rejoins alors, avec un grand sourire, malgré ma tête qui a reçut un sacré choc. Ça m’apprendra à être dans la lune.

- Bienvenue au brik-à-brak de Séb ! Vous venez pour quelque chose en particulier ou c’est juste par curiosité ?

Vu son air un peu hésitant, sa tenue et son regard curieux sur mes marchandises je devine à l’avance qu’elle faisait son sport dans la forêt et n’est venu ici que par curiosité. Je pars me remettre derrière mon comptoir et la laisse à ses potentielles questions, à laquelle je répondrai avec plaisir.

- j’étais en train de ranger mes stocks, mais je vous en pris, regarder autour de vous et dîtes moi si quelque chose vous intéresse, mamzelle.

Sa tache m’interloque. C’est une sorte de rouge pâle formant un rond qui à coulée. A cause de mes connaissances en matière de créature, j’ai tendance à en voir partout. Ça se trouve elle a juste renverser un truc aux fruits rouges sur sa veste, rien de plus. Je me retourne et reprends le rangement du stock, disparaissant dans l’arrière boutique.
Jeu 27 Oct - 11:26
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Je sursautais. Un bruit de choc résonna dans la maison. Je sais qu'avec mes capacités de vampires je ne devrais pas m'étonner de ce genre de chose, je devrai sentir les gens arrivaient avant de les voir, mais je les utilisais le moins possible. Je voulais être pleinement humaine. La plupart des gens cherchent à se démarquer, à être différent mais moi je voulais juste être ordinaire, une personne on ne peut plus normale. Certains vampires faisaient taire leurs émotions pour ne ressentir aucun remord, et même ne plus rien ressentir du tout ; moi c'était les capacités surhumaines que je m'efforçais de ne pas utiliser. Une voix suivit presque immédiatement le bruit.
- AIE !  euhm… Oui, il y à moi. J’arrive !
Apparemment, d'après la voix grave qui était parvenue jusqu'à mes oreilles, c'était un homme qui gérait cette... Je ne savais pas vraiment comment appeler cet endroit. La pièce était remplie de toute sortes choses. Il y avait des livres d'un côté. Certains avaient même l'air très vieux et fragile. A l'autre bout de la pièce, se trouvait des fioles et autres produits dont j'avais l'impression qu'il servait à préparer des potions magiques. Et puis des objets étranges, anciens ou des bibelots étaient disséminées un peu partout dans la pièce. Je m'avançais jusqu'au centre de la pièce lorsque le propriétaire des lieux sortit de derrière le comptoir.
- Bienvenue au brik-à-brak de Séb ! Vous venez pour quelque chose en particulier ou c’est juste par curiosité ?
C'était un homme un peu plus grand que moi. Il était habillé plutôt simplement, ce qui laissait penser qu'il n'était pas du genre à se prendre à la tête. Ses cheveux étaient blond ; une teinture de toute évidence puisque leur racine était noir et qu'il avait une barbe de cette même couleur. Je trouvais cela un peu dommage, j'ai toujours pensé que la couleur naturelle était celle qui nous allait le mieux, en plus cela aurait fait ressortir ses yeux clairs. Mais à quoi pensais-je ? Je n'étais pas là pour cela et de toute façon je ne connaissais même pas cet homme. Je reportais mon attention sur sa boutique en lui répondant.
- La curiosité, affiramis-je avec un sourire, Et je m'excuse si je vous ai fais peur, j'ai entendu un bruit de choc... Expliquais-je en baissant la tête.
C'est étrange comme certaines habitudes ont la vie dur. J'ai toujours l'impression de redevenir une enfant quand je m'excuse. Comment font les adultes de nos jours ? Il faudrait que je les observe un  peu plus pour pouvoir grandir dans mon comportement.
Le propriétaire, qui s'appelait "Seb" visiblement, d'après le nom de cet endroit, retourna derrière le comptoir.
- J’étais en train de ranger mes stocks, mais je vous en pris, regarder autour de vous et dîtes moi si quelque chose vous intéresse, mamzelle.
Ses paroles me firent sourire, en particulier le "mamzlle". Si seulement il connaissait l'âge mon âge ; l'âge que j'avais réellement pas celui dont j'avais garder l'apparence depuis ma transformation... Je le remerciai avec un signe de tête et un joli sourire. Il resta planté là quelques courtes minutes tandis que je commençais à observer les marchandises qu'il vendait, avant de retourner à ses occupations.
Tout ces objets étaient intéressant, mais mon œil fut attiré par une collection de bijoux anciens, ressemblant à ceux que William m'avait offert, quand j'étais encore humaine. Je les avaient gardé avec moi tout ce temps, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être la nostalgie de mon premier véritable amour. Inconsciement je triturais le bracelet que je portais au poignet. C'était le premier bijou qu'il m'avait offert. Peut-être que je... l'aimais encore...? Je secouais la tête pour chasser son doux visage de mon esprit. C'était un monstre et je devais me débarrasser tout ce qui me rattaché à Will.
- Excuse-moi ? Demandais-je en me penchant au comptoir. Achetez-vous également des objets aux particuliers ? Sur le moment j'étais pleinement déterminer à me débarrasser de ces cadeaux qui n'avait servi qu'à m'attirer pour pourvoir faire de moi un nouveau monstre.
Mar 1 Nov - 16:21
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La jeune femme brune me regarde avec un peu de surprise, mais se remet vite et part en politesses.

- La curiosité… et je m’excuse si je vous ai fais peur, j’ai entendu un bruit de choc…

  - mais non, mais non! ça m'apprendra à être plus attentif aux entrées de clients!

Je ris et finissant de me frotter le crâne. Je sens que je vais avoir une petite bosse moi.
Elle incline un peu la tête pour s’excuser, comme les personnes de culture japonaise ou chinoise. Ça me fait sourire. Je m’assois dans mon siège et attend qu’elle trouve satisfaction dans sa curiosité. Elle semble un peu distraite, mais intéressé… avec un peu de chance j’aurai un peu de monnaie ce matin. Elle est un peu comme une enfant qui arrive chez quelqu’un qu’elle ne connait pas. C’est normal aussi, avec les bizarreries que je vends.

La voilà qui s’arrête près des bijoux et les regarde, les prend, s’attarde dessus. Je la vois de profil et… elle semble anxieuse. Un souvenir qui lui remonte à l’esprit peut-être. En tout cas, c’était pas joyeux à en juger le visage triste qu’elle tire pendant quelques instants. Elle secoue la tête, surement pour chasser ses mauvaises pensées… puis elle s’approche de moi. Je me lève de mon siège et pose mes mains à plat sur le bois clair du comptoir.

 - Excusez-moi ?
 - je vous écoute, dis-je souriant.
 - Achetez-vous également des objets aux particuliers ?

Je me caresse la barbe quelques instants. Elle veut vendre alors. Et pas qu’un peu, à voir la flamme de détermination dans ses yeux. Qu’est-ce qu’elle a en réserve qu’elle voudrait se débarrasser à tout prix ? Ba, je le saurais bientôt.

- Et bien oui. J’achète, je vends, et je fais du troc… Mais tout dépend de ce que vous proposez… J’espère que l’idée de troc ne vous dérange pas, parce que vu mes revenus en ce moment, ça risque de ce faire comme ça, si jamais ce que vous proposez m’intéresse, mamzelle.

 
Je croise les bras, un grand sourire aux lèvres.
 
 - Donc ! Je vous écoute! De quoi voulez-vous vous débarrasser ?
Mer 2 Nov - 15:04
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Le marchand semblait hésitait, il se caressa la barbe quelques secondes en réfléchissant.
Je me demandais vraiment ce qui m'avait poussé à garder tout ces bijoux. Et encore plus pourquoi je les portais encore. C'était idiot. Certes j'avais passé de bons moments en les portant, il me rappelait l'époque des bals et des fêtes, l'époque où j'étais encore innocente. Le temps où j'étais humaine. Mais cette ère était révolue depuis bien longtemps. Et puis ce ne n'était même pas un héritage familiale, ils venaient tous de William. A sa pensée, mon ventre se serra une nouvelle fois. J'avais aimé cet homme, ou plutôt j'avais aimé l'image qu'il montrait, plus que n'importe quoi et n'importe qui d'autre. Mais au final, tout ça n'avait été qu'un jeu pour lui. Je n'étais qu'une autre de ses conquêtes. Un femme de plus parmi tant d'autres qu'il avait réussi à séduire pour ensuite transformé et admirer son oeuvre... J'aurais du jetais ces vieilleries -car c'était tout ce qu'ils devaient représenter pour moi désormais- depuis longtemps. William n'était qu'un manipulateur et je devais le détester. Alors dans ce cas pourquoi occupait-il toutes mes pensées ?...
La voix grave du vendeur me ramena à la réalité.
- Et bien oui. J’achète, je vends, et je fais du troc… Mais tout dépend de ce que vous proposez… J’espère que l’idée de troc ne vous dérange pas, parce que vu mes revenus en ce moment, ça risque de ce faire comme ça, si jamais ce que vous proposez m’intéresse, mamzelle.
Génial ! Il allait pouvoir m'acheter tout ce dont je ne voulais plus. Ce serait une façon de recommencer ma vie, de repartir de zéro. Sans rien qui ne me rattache à mon passé d'humaine d'il y a plus d'un siècle. Les personnes que j'avais rencontrées ici m'avait déjà grandement aidée à me sentir mieux. En particulier Jack, je repensais à notre soirée en posant ma main sur mon ventre, pile à l'endroit où se trouver la tâche de vin. Peu m'importait que l'homme me donne d'autres objets en échange de mes bijoux, je crois que j'étais même prête à les lui céder gratuitement.
- Donc ! Je vous écoute! De quoi voulez-vous vous débarrasser ? Me demanda-t-il en m'offrant un sourire tout à fait charmant.
Mes yeux se déplacèrent du grand blond à mon poignet. Je tournais le bracelet jusqu'à trouver l'attache. De ma main gauche je levais le minuscule loquais et le posais sans grand ménagement sur le comptoir. C'était un bracelet relativement simple, il était composé d'une chaîne en argent avec des petites perles rouges. Will m'avait dit qu'il avait choisi cette couleur car c'était celle de ma robe la première fois qu'il m'avait vu, mais en y repensant, je me demandais s'il ne l'avait pas plutôt choisi car elle lui rappelait le sang qu'il buvait et sa nature dont il semblait si fière.
- De cela ! Affirmais-je en désignant l'objet que je venais de déposais. C'est un bracelet datant du début du vingtième siècle, expliquais-je, J'ai également tout une collection de bijoux de la même époque.
Je laissais le temps au marchand d'examiner ce que je lui donnais en espérant qu'il accepterait de me le prendre.
Dim 6 Nov - 21:03
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Quand je lui demande de quels objets elle parle, son regard vient tout de suite sur le bracelet qu’elle porte. Très jolie, cela lui va très bien comme style. Elle retire et le pose sans ménagement sur la table. Je suis un peu surpris par ce manque de délicatesse. Je le prends dans mes mains et le regarde  il a l’air assez ancien comme bijoux, à en juger les soudures.
 
 - C'est un bracelet datant du début du vingtième siècle. J'ai également tout une collection de bijoux de la même époque.
 - d’accord, voyons cela.
 
J’ai pris l’habitude de toujours vérifier une information avant de confirmer un troc ou un achat. Je me suis déjà fais avoir une ou deux fois, et je n’aimerais pas que ça arrive de nouveau. Je prends donc une lunette de bijoutier et la place à mon œil pour regarder de plus près les gravures, le type de pierre est la partie rouge incrusté dedans, ainsi que ça pureté si cela est bel et bien une pierre précieuse. Les gravures correspondent bien à l’époque indiqué par la mamzelle, la pierre est de la Pyrope qui semble plutôt pure et pour la chainette… Je pose la petite loupe pour poser le bracelet sur une balance, comparant avec son poids en main… oui, ça a l’air d’être du pur argent. Je la fixe alors, très surpris qu’elle veuille se séparer d’un bijoux comme ça. Généralement, ses merveilles sont acquissent par un héritage et on en trouve pas deux pareils. Mais plus surprenant encore, toute une collection comme ce bracelet ? Aussi bien conservé et d’une telle pureté de pierre, une telle qualité d’argent, une vrai finesse dans les gravures... ça doit valoir une fortune ! Pourquoi s’en débarrasser ? Et surtout avec quoi pourrais-je bien le payer ?! Ou même l’échanger.
 
 - mamzelle… je sais pas d’où vous tenez ça… mais vu l’âge, c’est un héritage non ? Vos anciens avait sacré bon gout. ;  je pose le bijoux sur le comptoir avec plus de précaution que sa propriétaire ;  En tout cas, pour sûre, ce sera du troc… impossible de vous donner la monnaie sur ça.
 
Je me frotte la nuque et reprends le collier en main. Que donner en échange de ça. Je réfléchis, cherchant dans ma mémoire ce que je pourrais avoir de précieux ou de suffisamment intéressant pour elle.
 

 - Vous préférez un troc tout de suite pour le bracelet, ou vous voulez attendre de revenir avec la collection complète pour un échange définitif ?  Je peux attendre autant de temps qu’il faut… enfin… si vous acceptez de troc.
 
Je lui offre un grand sourire enthousiaste et joyeux. Si je parviens à obtenir tout les bijoux, je pourrai les vendre à un bijouterie et ainsi être tranquille financièrement pour un bon moment. Cette jeune femme est pour moi une douche de chance !
 
 - J’ai hâte de voir la qualité de tous les autres bijoux ! … ho mais aussi…  quel genre d’objet vous intéresserai en échange ?  Livres, statuettes, objets en tout genre… faîtes votre choix.
Mer 9 Nov - 19:37
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Le jeune homme pris à son tour le bracelet dans ses mains. Il l'examina sous toutes les coutures. D'abord avec une lunette de bijoutier, puis il le posa sur une balance pour connaître son poids. Il voulait certainement vérifier mes dire, ou l'authenticité du bracelet. Quoi qu'il en soit ces quelques petits tests ne me gênaient pas du tout, je connaissais la valeur de ce bijou et je savais qu'il n'était pas faux. William avait beau être une personne immonde, il vivait dans le luxe et je pouvais même dire sans grand risque de me tromper qu'il aimait ça. Il ne m'aurait jamais offert des pierres en plastique, pas à la femme qu'il désirait séduire. Mais ce n'était pas ce que j'avais été. Peut-être que "pas à la proie qu'il voulait piéger" correspondait mieux. En réfléchissant si je n'avais été que ça, qu'une autre idiote tombée son piège, ces bijoux pouvaient très bien être faux, de simples gadgets destinés à attirer les femmes stupides. Même si j'étais tombée dans ses filets bien avant de connaître sa fortune. Avec lui, s'il me l'avait demandé, j'aurais vécu uniquement d'amour et d'eau fraîche...
-Mamzelle... Je sais pas d'où vous tenez ca... Mais vu l'âge, c'est un héritage non  ? Vos anciens avait sacré bon goût. En tout cas pour sûr ce sera du troc... Impossible de vous donner la monnaie sur ça.
Encore une fois le voix du vendeur me ramena à la réalité. Il calma également les inquiétudes qui s'étaient insérées dans mon esprit sur l'authenticité du bracelet. Je me fichais d'avoir de l'argent ou non en échange, mais je voulais qu'il soit vrai pour être sûr que celui que j'avais aimée ne m'avait pas menti. Que William m'avait finalement peut-être réellement aimée...
Mais qu'est-ce que je racontais ? Cet homme n'avait pas de cœur, c'était un monstre et il n'aimait personne.
-Vous préférez un troc tout de suite pour le bracelet, ou vous voulez attendre de revenir avec la collection complète pour un échange définitif ? Je peux attendre autant de temps qu'il faut... Enfin... Si vous acceptez le troc.
-Oui j'accepte ! Affirmais-je un peu trop ardemment. Je suis sûre que "Mes anciens" s'en fiche complètement de toutes manières.. Ajoutais-je plus pour moi qu'autre chose. Je peux vous laisser le bracelet dès aujourd'hui, et je reviendrais avec le reste plus tard.
"Plus vite je m'en débarrasse, mieux je me sentirais" pensais-je. En tout cas vu le sourire que m'offrait le propriétaire des lieux, ces bijoux feraient au moins un heureux.
-J'ai hâte de voir la qualité de tous les autres bijoux ! ...ho mais aussi... Quel genre d'objet vous intéresserait en échange ? Livres, statuettes, objets en tout genre... Faîtes votre choix.
Quel genre d'objet je souhaiterais...  ?  Je n'avais pas réfléchi à cela. Je vivais simplement, certes mais je me contentais très bien de ce que j'avais. Ma famille avait été particulièrement riche. Mais depuis quelques temps l'opulence ne m'intéressait plus. De avais-je besoin ou envie ?
- Puis je me permettre de refaire un tour de votre boutique avant de me décider ?
J'attendis la réponse du jeune homme avant de me retourner vers toutes ses marchandises. Il y avait tellement de choses dans choses, et surtout très différentes les unes des autres... Comment avait-il pu accumulé autant d'objet ? J'attrapais un vieux livre sur une étagère et le feuilletais. A l'intérieur, on pouvait lire plusieurs contes célèbres pour enfant écrit en vieil anglais. J'ai toujours aimé ces histoires, pleines de magies, de maléfices...
- Ça fait longtemps que vous tenez cette boutique ? Demandais-je prise d'une certaine curiosité.
Mer 21 Déc - 22:14
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A ma proposition de troc, elle accepte même avec enthousiasme. Ça me surprends sur le coup  elle semble vraiment heureuse de se débarrasser de ces bijoux. Peu importe le prix au retour. Je jette mon œil sur l’objet en me frottant le menton. Ils sont peut-être maudits ? Ou alors tout bonnement reliés à un très mauvais souvenir. Dans le doute, je demanderai à un ami sorcier d’analyser s’ils ne contiennent aucune magie ou non. Ça ne serait pas la première fois qu’on me vend un objet dit « hanté » alors qu’il s’agissait juste d’un sort de farce et attrape apposé dessus par un maitre de la magie pour passer le temps ou se venger d’une impolitesse. C’est le côté pratique de connaitre l’existence des surnaturels. Je reviens sur la jeune dame qui a retrouvé un sourire plus frais, plus vrai. Elle me laisse le bracelet et part chercher le reste ? Ça me va.

- Puis je me permettre de refaire un tour de votre boutique avant de me décider ?
 - Prenez votre temps, mamzelle. Mes articles ne mordent pas… pour la plupart !
 
Je ris doucement et m’installe dans mon fauteuil. Je regarde Ma Belle, posé sur son réceptacle, avec moi derrière le comptoir, tandis qu’elle passe à gauche, à droite pour voir ce qui l’intéressera le plus. Franchement, vu l’argent que je vais pouvoir le faire avec un coffret entier de bijoux du même état que ce bracelet, elle peut choisir absolument n’importe quoi. De toute façon, les objets trop dangereux aux humains ou les pièces vraiment rares réservés aux plus prudents ne sont pas en boutique. Ici sont les articules communs et rares non dangereux pour la vie humaine. Certains sont magiques, mais des magies que je dis « gentille » comme ce livre qui s’ouvrira à la page que vous cherchez automatiquement, ou cette bombonne qui diffuse le parfum qui vous détendra le plus.
 
Elle est dans la bibliothèque. Section… Alors attends, à gauche près de la porte c’est les bouquins d’histoire, et en avançant sur la droite ça donne sur les trucs de plantes, puis les quelques bouquins médico et médico-magique… donc là elle doit en être aux contes anciens.
 
- Ça fait longtemps que vous tenez cette boutique ?

Je sourie et réfléchis un instant avant de répondre. Après tout, mon buisness a sa petite histoire, ça serait dommage de ne pas aller dans le bon sens chronologique.
 

 - Et bien… cette boutique a trois ans, mais j’en avais une dans ma ville de naissance avant ; je croise mes mains derrière ma tête ; je collectionne tout ces objets et ces choses fantastiques depuis bien longtemps maintenant. J’ai toujours adoré explorer et dégoter des ptits trésors ! 
 
Je me perds un peu dans mes souvenirs, restant silencieux un instant. Puis je quitte mon siège et la rejoins à la bibliothèque.
 
  - Vous aimez les contes de fées ?
 
Cette jeune dame me plait bien, et puis elle va me permettre, sans le savoir, de régler une dette que j’ai envers la banque.
 
 - Attendez un instant ici, je reviens.
 
Je file et monte quatre à quatre les escaliers menant à l’étage, soit au grenier. Je farfouille un peu et trouve le fameux livre que je cherchais. Un livre ensorcelé générant au hasard des contes, histoire que peu importe le nombre de fois qu’on l’ouvre, on trouve toujours une nouvelle histoire, une fois celle commencée finit. Pourquoi ne pas l’avoir mis en bas ? ho parfois on s’attache aux trésors, et je voulais l’avoir pour moi. Mais … elle en aura sûrement meilleur usage que moi. Je descends les escaliers, livre en main, et le lui tends en douceur
 
- croyez-vous en la magie ? car ce livre en contient beaucoup. ; J’attends qu’elle ouvre la première page pour voir sa réaction. Les lignes apparaissent d’elle-même et des mots, des phrases, bientôt l’histoire entière se forme au fils des pages ; ne vous inquiétez pas, astuce de libraire. Fermez le et ouvrez le à chaque fois que vous finissez un conte, et un autre vous sera dévoilé. Pas mal hein ? ; je me frotte la nuque ; je vous propose se livre en échange du bracelet et d’une bague que vous apporterez… ensuite nous aviserons pour le reste… qu’en dîtes vous ?
Dim 22 Jan - 12:58
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Le vendeur m’autorisa à faire le tour de la boutique. Je lui souris pour le remercier. Cet endroit était plein de choses merveilleuses. Je n’avais besoin de rien, ni aucune envie particulière avant d’entrer dans la boutique. Mais maintenant que j’avais tous ces objets originaux sous les yeux, je ne savais que choisir. La bibliothèque était ce qui m’attirait le plus. D’abord parce que je pensais que cela ne servait à rien de prendre un objet décoratif ou autre bibelot qui finirait j’en étais certaine par prendre la poussière sur une de mes étagères. Ensuite car ce vendeur avait tout types de livres, des anciens et des nouveaux et également des livres de tous les genres, histoire, médecine et plus encore. C’était impression. Mais ce qui m’attira le plus ce fut les contes. Les histoires de maléfices, de capes et d’épées, de princes charmants et de princesses ensorcelées. Le livre sur lequel j’avais jeté mon dévolu était très vieux au vu de la couverture et les textes à l’intérieur était en vieil anglais. Je trouvais que cela ajoutait un plus à la magie que dégageait le bouquin.
Je relevais la tête pour regarder le propriétaire des lieux lorsque je lui demandais depuis combien de temps il tenait une telle boutique. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire. Visiblement, ce « Brik-a-Brak » Comme il me l’avait présenté quand j’étais entrée, semblait avoir une longue histoire. Il est vrai que pour avoir accumulé de tels objets, il fallait sans doute être un sacré chercheur de trésors. Il m’expliqua alors qu’il avait ouvert cette boutique dans laquelle nous nous trouvions trois ans plutôt mais qu’il en possédait déjà une dans sa ville de naissance, dont je ne connaissais absolument pas la location. Je me demandais ce qui l’avait poussé à déménager. Des histoires de famille, une envie de renouveau… Je ne le saurai sûrement jamais. Le jeune homme ajouta également qu’il appréciait collectionner et trouver des objets insolites depuis relativement longtemps. J’acquiesçais légèrement, admirative face au travail que tout cela devait représenter. Ces yeux fixèrent alors un point imaginaire et lointain, son esprit dérivait surement dans ses souvenirs.
Je le laissais à ses songes, tandis que je me plongeais moi-même dans l’histoire racontée par ce livre que je tenais. Je lus quelques pages en diagonal et les tournais délicatement de peur que ça ne tombe en poussière à chaque mouvement brusque. Ces lignes contaient l’histoire d’un jeune prince tombant amoureux, par erreur après avoir bu un philtre d’amour, de la princesse qui devait épousait son oncle. Je n’avais pas fait attention à la couverture, mais ce récit était celui de Tristan et Iseult. L’une des plus belles histoires d’amour à mon sens. Je la lisais souvent quand j’étais petite, imaginant que mon prince charmant viendrait m’enlever sur un bateau.
- Vous aimez les contes de fées ?
Je sursautais. Je m’étais tellement plongée dans cette fable que je n’avais pas vu le vendeur faire le tour du comptoir et se placer derrière moi. Je ris de ma peur idiote.
- Oui je les adore ! Affirmais-je avec les yeux d’une enfant.
- Attendez un instant ici, je reviens.
Il disparut en montant rapidement des escaliers. Qu’avait-il en tête ? Je l’ignorais. Apparemment il allait me présentait un objet particulier. Je me demandais s’il était capable de réellement trouver l’objet qui me ferait chavirer. Je reposais doucement le livre sur son étagère comme si c’était une des plus choses les plus précieuses au monde. J’attendis ensuite que le propriétaire revienne avec beaucoup d’impatience. Je n’osais pas tellement bouger de peur de faire tomber et casser quelques choses. Je pouvais me révéler particulièrement maladroite parfois. Il suffisait de regarder la tâche sur ma veste pour s’en convaincre.
Le blond redescendit avec un livre. Je ne l’avais pas encore ouvert, mais la couverture semblait déjà être une promesse de magie.
- croyez-vous en la magie ? car ce livre en contient beaucoup.
Je le regardais intriguée. Qu’entendait-il par-là ? Etait-ce simplement une métaphore ou faisait-il lui aussi partie du côté surnaturel de ce monde ? J’ouvris le livre sans plus attendre. Sous mes yeux ébahis les lettres, les mots et petit à petit les phrases se formèrent d’elle-même ! C’était incroyable ! Je savais qu’il existait des sorciers sur Terre mais je n’avais jamais vu une telle magie. C’était sans doute un sortilège enfantin pour celui qui l’avait fait, mais à mes yeux c’éait quelque chose de magnifique.
- ne vous inquiétez pas, astuce de libraire. Fermez le et ouvrez le à chaque fois que vous finissez un conte, et un autre vous sera dévoilé. Pas mal hein ?
« Une astuce de libraire » ? Je pensais plutôt que ce « Seb » était un sorcier. Mais je ne dis rien. Son explication était beaucoup plus féérique. Il leva alors une main et se frotta la nuque. Un geste qui était pour lui une sorte de tic pour lui. Je dois avouer que je trouvais cela plutôt mignon.
-je vous propose se livre en échange du bracelet et d’une bague que vous apporterez… ensuite nous aviserons pour le reste… qu’en dîtes vous ?
- C’est fantastique ! m’émerveillais-je.
Je regardais l’homme avec des yeux remplis d’étincelles comme une enfant qui découvre le jouer qu’elle voulait au pied du sapin le matin de Noël. J’avais l’impression que c’était plus lui qui me faisait une faveur plutôt que moi qui cherchais à vendre mes bijoux.
- Si vous me proposer des articles comme celui-ci à chaque fois, je pourrais bien vous vendre jusqu’à mon âme ! Plaisantais-je. Où avez-vous pu dégoter un trésor pareil… ?
Dim 19 Fév - 2:07
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Eett touché! Elle est emballée par le livre enchanté! Plus même, j'ai l'impression d'avoir offert à cette jeune femme un sublime cadeau dont elle rêvait depuis longtemps.

- Si vous me proposer des articles comme celui-ci à chaque fois, je pourrais bien vous vendre jusqu’à mon âme !
 
Je m'incline de manière ironique, fière que ma petite trouvaille lui plaise, et en me redressant rit de cette petite phrase. Je prends mon air mystérieux, style film de fiction pas crédible, et prends une voix sombre et ténébreuse... qui en ressort comique avec mon attitude un poil clownesque.

 - Prends garde à tes mots, jeune imprudente, le Diable rôôôde!


Puis relâche la position comique pour rire à nouveau et tapote gentiment la couverture du livre. ce bon bouquin va lui apporter de beaux rêves, enfin je l'espère.

 - Où avez-vous pu dégoter un trésor pareil?

Je souris mais ne réponds pas. Je ne vais quand même pas lui dire : Ho, j'étais en exploration dans des villes proches et je suis tombé sur une vieille baraque, où vivait un sorcier qui adorait les enfants... non pas dans ce sens pédo... et on a discuté. Il m'a finalement céder son livre, créé de ses propres mains de la confection des pages à la magie qui l'ensorcèle. Le prix à payé été une parole, celle de ne jamais donner le livre à n'importe qu'elle personne mais à une personne intéressée par les contes de manière passionnelle, voir sentimentale, et de l'argent. Pas de la monnaie, de l'argent, le matériel contre les loup-garou".  Hmm non, on va éviter. On va modifier un peu l'histoire et supprimer quelques détails.

 - J'étais en exploration, c'est un vieil homme qui adorait les enfants et leur lisait des histoires en allant directement à leur école le vendredi soir. Il avait ce bouquin, je le lui ai acheté, et je suis sûre qu'il serait ravis de voir que c'est une jeune femme qui semble beaucoup aimer les contes qui va être la nouvelle "maman" de cette espèce de grimoire.

Je me dirige ensuite vers le comptoir et prends en main le collier. Il faut si cher... De quoi soulager mes poches quelques temps. Je le range dans une petite boite simple où normalement des lunettes se trouvent et la place dans le coffre sous le comptoir. Vooiila, ici il sera à l'abri des regards. tant que je n'ai pas achevé toutes les transactions et que le contrat de troc n'est pas signé, je ne mettrais rien en vente. En parlant du contrat! Je prends l'ordi portable et le branche à l'imprimante.

 - Nous allons remplir un petit accord pour déjà conclure celui du livre contre la bague et le bracelet... hmmmm dîtes moi les cinq numéros sur l'étiquette de la jointure s'il vous plait... merci!

Je pianote à toute vitesse sur le clavier et appuie sur imprimer. Je fronce les sourcils. Comment ça, ça ne veut pas imprimer. Je me tourne vers ma machine, me frappe le front, et place des feuilles banches dans le trou à cet effet. Je ris, un peu gêné.

 - tellement pressé que j'en oublie les bases.

Je clic à nouveau sur le bouton "imprimer" et cette fois pas de soucis. Une peur me viens en tête... et si je n'avais plus assez d'encre pour que le document passe! Je regarde la feuille 1 qui sort... niquel. La feuille 2... OUF! c'est aussi passé. Je prends le contrat et fait sécher un peu l'encre avant de les poser face à elle, et cherche un stylo noir pour qu'elle puisse signer.

 - Je vous en pris, les femmes d'abords. Prenez le temps de tout lire, je peux très bien avoir fait une erreur. ; j'ajoute après un petit clin d’œil ; promis, aucune close en petit caractère.

Je lui souris avec gentillesse, attends d'être sure qu'il n'y ait pas de réglage à faire, puis qu'elle finisse l'action de troc, et signe à mon tour, avant d'apposer le tampon de mon entreprise dessus. Oui, j'ai mon propre petit tampon... ben quoi! ça ajoute du cachet et de la classe à un contrat! Et puis ça plait aussi à ma banque, alors. Je prends les deux feuilles et fais sécher désormais l'encre du tampon, toujours souriant. Je suis vraiment très heureux de ce troc, je vais pas m'en cacher le moins du monde! De plus qu'elle à l'air totalement ravie, au moins autant que moi. Je lui donne son exemplaire.

 - tenez, ceci prouve à l'autre que la transaction est légale. Une fois que j'aurais la bague, j'irai faire la paperasse de mairie et nous pourrons parler à nouveau affaire avec le reste des bijoux.


Mer 8 Mar - 19:32
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Je ris de bon cœur à la plaisanterie du vendeur. Il s’était penché en avant en une petite révérence, avant de prendre une voix grave et de me rappeler d’un ton mystérieux que le diable rodait dans tous les coins. L’image était ridiculement drôle. Mais également assez naturelle, à croire que le vendeur aimait ce genre de blagues. Cela ne me déplaisait pas, cela faisait longtemps que je n’avais ris aussi sincèrement, sans me préoccuper du reste.
Seb sourit en regardant le livre magique qu’il avait déposé dans mes mains avant de m’éclairer sur la façon dont il avait trouvé un tel ouvrage. Il m’expliqua qu’il l’avait acheté à un vieil aimant les enfants et leur lisant des histoires à l’école. Je dois avouer que je n’étais pas totalement convaincu par son histoire. Je croyais toujours qu’un bouquin qui s’ouvrait sur un nouveau conte à chaque fois que l’on finissait le précédent ne pouvait être que l’œuvre d’un sorcier. Mais peut-être que je me trompais sur un point et que ce n’était pas lui le sorcier, mais le vieil homme en question. Je pris quelques secondes pour me concentrer et sonder son énergie -pour savoir à qui j’avais à faire. J’avais appris à reconnaitre les énergies des autres espèces assez récemment et je n’étais pas sûre de pouvoir me fier totalement à mon instinct. Cependant je ne ressentais rien de surnaturel chez cet homme. Uniquement de la pureté humaine.
Une autre question se posait alors : connaissait-il l’existence des autres créatures ? Etait-il un cha… ? Non, s’il avait voulu me tuer, il l’aurait fait depuis bien longtemps.
J’abandonnais ses idées morbides et farfelues et suivie le gérant de ce bric-à-brac jusqu’au comptoir. Je n’avais aucune idée sur la façon dont fonctionner un troc. Un vrai troc. Pour moi ce mot servait juste à désigner un échange d’objet, ni plus ni moins. Mais qu’en était-il lorsqu’il s’agissait d’une boutique ? Apparemment, c’était une affaire sérieuse. Le jeune homme sortit un ordinateur et m’expliqua qu’on allait remplir un premier accord. J’exécutais ensuite ce qu’il me demandait en lui dictant les cinq chiffres sur l’étiquette blanche collée à la jointure. Visiblement quelque chose le perturbait ou le contrariait puisque ses sourcils blonds se froncèrent et je vis apparaitre la ride du lion sur son front. Ride qui disparut aussitôt qu’il se retourna.
- Tellement pressé que j'en oublie les bases.
Je remarquais qu’il manquait effectivement du papier dans son imprimante. Eh bien, s’il était si pressé que cela de récupérer mes bijoux, tant mieux ! Ils feraient au moins un heureux. Je souris à l’homme de façon à lui dire que ce n’était pas grave. Une fois les feuilles imprimées il me les tendit ainsi qu’un stylo.
- Je vous en prie, les femmes d'abords. Prenez le temps de tout lire, je peux très bien avoir fait une erreur. Promis, aucune close en petit caractère.
Je parcouru en diagonal les documents, tout avait l’air plutôt clair et je faisais confiance au vendeur. Pas au point de lui confier ma vie évidemment, je venais de le rencontrer, mais en ce qui concernait cet échange, j’avais toute confiance en ses compétences. Je posai le livre de conte sur le côté et signai donc sans plus attendre. Je le regardais signer à son tour et apposer un tampon. Décidément, c’était vraiment une affaire sérieuse. Il me donna un exemplaire en m’indiquant que cela prouvait la légalité de l’échange auquel nous venions de procéder et qu’il devrait passer en mairie plus tard.
Je ne savais pas ce qui devait se passer maintenant. Devais-je partir avec ce merveilleux livre ? Lui dire au revoir et revenir plus tard avec le reste des bijoux que m’avait offert William ?  Quelque chose pourtant me pousser à rester dans cette boutique. La curiosité sûrement.
- Avec tous ces objets et tous les échanges que vous avez dû conclure, je suppose que vous devez connaître beaucoup de monde… Alors comment se fait-il que je n’aie jamais entendus parler de vous ?
Les mots étaient sortis de ma bouche sans prévenir. Moi et ma foutue curiosité mal placée. Tout le monde ne souhaite pas déballer sa vie à une parfaite inconnue, a fortiori, lorsqu’il s’agit d’une cliente. Je le regardais d’un air penaud pour m’excuser.
Mar 22 Aoû - 13:44
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