Fearwood
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 :: Archives de la ville :: Rp abandonnés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
"En panne au milieu de nul part" [Erzebeth Bathory, Liam Wylde & Cléore A. Carew]
avatar
Invité
Invité
Chose qui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps ; j’avais accepté l’invitation d’une presque inconnue. Enfin dire qu’Erzebeth était une inconnue n’était pas totalement juste. Etant, tout comme moi, professeure au lycée de Fearwood, dans des domaines bien différents certes, je l’avais déjà croisée dans les couloirs et nous avions pu échanger quelques mots autour d’un café dans la salle qui nous était réservée. Mais ce qui m’avait décidé à faire une sortie avec ma collègue, ce n’était pas ces trois mots échangés par politesse, c’était notre première rencontre.
Celle-ci avait été complètement informelle. Je ne sais pas, aujourd’hui encore, ce qui m’a poussée à entrer dans cette vieille église ce matin-là. Lorsque j’étais devenue une vampire, j’avais pensé qu’à partir de ce moment, je ne pourrais plus entrer dans n’importe quel édifice religieux. Je croyais, en suivant la loi de Dieu, que j’étais bannis de tous les lieux sacrés, que je n’avais plus le droit de prier. Mais après plus d’une centaine d’année à me tenir loin de ces bâtiments, j’avais découvert que tout cela était faux. Ce n’était que contes et légendes. Mais ce n’est pas la chose que je découvris ce jour-là. En effet, je fis la rencontre d’Erzebeth Bathory, vampire et professeure, tout comme moi. Au fil de notre conversation nous nous étions découvert un point comment. Ou plutôt quelqu’un en commun. William Aaron Hawksworth. Le seul homme que j’ai véritablement aimé. Celui qui a fait de moi ce que je suis. J’aurais donné ma vie pour lui. Mais il me l’a prise en échange d’une éternité en monstre que je ne voulais pas. Je le haïssais pour cela.
J’étais en train de m’enfoncer dans le tourbillon des souvenirs, de la nostalgie et de la colère lorsque, coupant court à mes pensées, mon téléphone sonna. Je fus soulagé d’entendre cette petite mélodie car quand j’allais trop loin dans ma mémoire, il était ensuite difficile de me sortir de mes flashbacks et je devenais plus agressives, ce que je détestais par-dessous tout. La petite musique m’indiquait qu’Erzebeth n’allait pas tardait à arriver et je portais toujours mon pyjama. Je fouillais dans mon armoire et en sortie une robe noire cintrée et un collant bordeaux. Sobre tout en restant moi-même, tout à fait adéquat pour l’endroit où nous nous rendions, soit dans un ancien coven de sorcières. Tandis que j’enfilais mes chaussures à talons noirs, un bruit de moteur me parvint. Je me penchais à la fenêtre pour découvrir que c’était la voiture de ma collègue. J’attrapais mon sac à main et mon chapeau en feutre avant de descendre rapidement pour rejoindre la femme qui m’attendait dehors.
Lorsque j’ouvrit la porte de mon immeuble, je tombais nez à nez avec Erzebeth, apparemment elle s’apprêtait à sonner. Je souris légèrement gênée avant de la saluer.
- Bonjour, dis-je en lui tendant la main, comment allez-vous ?
Nous montâmes ensuite dans la voiture, direction l’ancien coven à quelques heures de Fearwood. J’étais vraiment contente d’aller là-bas, cela avait l’air vraiment intéressant, je pourrais apprendre plein de choses. Et pas seulement sur les sorcières, comme Erzebeth avait connu William bien avant moi, peut-être pourrait-elle me raconter quelques anecdotes ? Je ne l’avais pas vu depuis plus d’un siècle et je souhaitais plus que tout au monde le haïr, le rayer de ma vie et l’oublier, mais parler de lui à l’église avait fait remuer les petits papillons que j’avais dans le ventre. Je ne voulais pas l’avouer, je détestais dire cela, mais peut-être que Will avait encore une place particulière dans mon cœur…
Je décollais mon regard du paysage et me concentrais sur la conductrice. Cela faisait désormais pratiquement une heure que nous roulions.
- C’est très gentil à vous de m’emmener, n’ayant pas le permis, je ne sors que rarement de Fearwood, expliquais-je.
L’aura que dégageait ma collègue était vraiment impressionnante. Je me sentais toujours toute petite à côté d’elle et, comme à l’église, elle m’inspirait un immense respect. Je la trouvais digne de confiance et très sage.
A peine quelques minutes plus tard, la voiture commença à crachoter. Je regardais Erzebeth avec un air interrogateur. Le véhicule ralentit peu à peu jusqu’à s’arrêter complétement. De la fumée sortait du capot. Nous descendîmes pour aller l’ouvrir ;
- Vous vous y connaissez un peu en voiture ? Demandais-je à Madame Barthory, désemparée devant cette voiture à l’arrêt.
Je fis un tour sur moi-même mais autour de nous se trouvait que des champs et visiblement peu de voitures utilisaient cette route.
- On devrait surement appeler un garagiste, suggérais-je en sortant mon téléphone.
Je composais le numéro du garage de Fearwood. Une standardiste me répondit, je lui expliquais mon cas et elle me répondit qu’elle envoyait quelqu’un. Je retournais près d’Erzebeth et lui indiquait la réponse de la secrétaire.
- Il va falloir que l’on attende un petit peu.
Il faisait bon dehors. Je décidais alors de m’appuyer contre le coffre en attendant le garagiste pour profiter du soleil. Je plaçais tout de même mon chapeau bordeaux de manière à ce que ce dernier ne m’éblouisse pas. J’aimais sentir la chaleur solaire sur ma peau mais même avec la bague qui me permettait de sortir au grand jour, mes yeux restaient sensibles à sa lumière. Je guettais au loin l’arrivée de celui qui nous sauverait…
Lun 1 Aoû - 1:01
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Le soleil brillait derrière ma fenêtre ouverte. Le vent faisait voler mes sombres rideaux, qui conservaient la précieuse pénombre matinale que j'aimais tant. Mais de leurs voluptueux mouvements s'échappaient quelques rayons, ils dansaient allègrement en dessinant à leur passage les courbes de mes meubles. Toujours étendue dans mon lit, j'observais ce spectacle hypnotisant. Un vide immense grandissait en moi. Par le passé, je l'ai comblé par la compagnie d'amant, dont la chaleur humaine réchauffait ma peau et mon cœur glacé. Mais cette fois, depuis que je m'étais installée à Fearwood, je n'ai pas cherché ce genre de compagnie, je n'ai cherché aucune compagnie tout court en réalité. Des plaisirs vains, des recherches personnelles et des rénovations que j'apportais à mon manoir étaient mes uniques occupations. En ma demeure toujours sonnait une mélodie, dès que je m'éveillais jusqu'au moment où je permettais à mes yeux de se reposer. Cette habitude faisait fuir le terrible sentiment de solitude qui grandissait en moi. Je repensais ce jour, quand assise dans l'église la doux Cléore avait prit place près de moi. Après toutes ces années vécues, je ne croyais plus au hasard et pourtant quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'elle m’apprit avoir été transformé par, celui que je considérais comme mon fils, William. Je ne sais toujours pas si c'est l'envie d'en savoir plus à son sujet ou bien le besoin de combler ce vide, mais je proposais à cette jeune professeure de m'accompagner dans une visite ... Pour le moins inhabituelle. L'idée de découvrir enfin le fameux vestige d'un ancien Coven de sorcière et celle d'être accompagné par Cléore, me poussèrent enfin à me lever. Et les douces notes de nobles mélodies baroques m'encouragèrent à me préparer. J'optais aujourd'hui pour une robe noire suffisamment moulante pour mettre ma silhouette en valeur sans pour autant m'offrir une image exagérément remarquable.
Je l'accompagnais de mes escarpins à plateforme favoris. Je fixais mes cheveux avec suffisamment de laque pour m'offrir le look rétro que je voulais voir dans la glace. Pour la, légèrement longue, route que nous allions parcourir aujourd'hui je décidais que prendre la Ford Mustang 1965 que mon ancien compagnons avait eu la douceur de me laisser après son départ. Son élégance américaine m'avait toujours ébloui. Ainsi dans un plaisir exquis j'allais chercher ma collègue chez elle, mais sans même me laisser le temps de sonner elle ouvrit la porte de son immeuble. J'eu le bonheur de voir son doux sourire un peu gêné, elle me tendit tout de même la main et me salua de sa voix si gracieuse.
-Bonjour, comment allez-vous ?
-Très bien, je vous remercie, et vous ?
Tout en lui répondant, je repris ma place de conductrice, changeant de chaussures au passage. Elle s'installa à mes côtés en m'offrant une réponse bien satisfaisante. Je lui proposais de mettre un peu de musique, le silence le gênant bien trop, enjouée elle accepta mon idée. Suivant le GPS de mon portable, puis simplement la longue route qui traversait de bien jolies forêts, une heure au moins passa sans que nous ne parlions. En posant son regard sur moi, Cléore m'adressa la parole.
-C’est très gentil à vous de m’emmener, n’ayant pas le permis, je ne sors que rarement de Fearwood
Sa gentillesse m'étonna un peu je l'avoue et sans détourner mon regarde de la route je suis fais remarquer que c'était bien normal et que c'était plutôt à moi de la remercier de bien vouloir m'accorder sa compagnie et n'ajoutais que si un jour elle avait besoin de se déplacer, je me ferai un plaisir de l'accompagner. Je plaisante aussi sur le fait que si elle voudrait un jour passer le permis de conduire, j'allais être là pour la soutenir. Nous rîmes à l'idée de devoir réviser comme nos chers élèves, quand tout à coup l'automobile émis d'étranges sons. Je sentis que le regard de Cléore était à présent empli d'interrogation. J'eu à peine le temps de me garer sur le bas côté quand la voiture se stoppa. Je pris une grande inspiration avant de sortir et d'ouvrir le capot, d'où de la fumée s'échappait. Avec un mouvement de recule nous évitâmes l'énorme nuage noir et puant qui nous permis d'enfin voir l'intérieur de la bête.
-Vous vous y connaissez un peu en voiture ?
Cléore accompagna ces paroles d'un regard dépité qui décrivaient parfaitement la situation, je lui répondis par un soupir et un grognement, je sentais la colère monter peu à peu en moi. Ma collègue cherchait déjà des solutions et en scrutant l'horizon vide de toute aide elle sortie son portable en disant qu'il était préférable d'appeler un garagiste. J'acquiesçais en la remerciant. La laissant un peu seul, le temps de l'appel, j'en profitais pour appeler le garage qui s'était chargé de la "récente" révision de mon véhicule. J'exigeais de recevoir le plus rapidement possible tous les papiers en rapport avec ma Ford, je profitais souvent de mon influence pour avoir des services plus rapide et de meilleurs qualité. Cléore me communiqua que l'attente ne sera pas moindre puis elle me quitta en s'installant contre le coffre. En la rejoignant je caressais la carrosserie du bout des doigts et l'idée ne jamais pouvoir à nouveau conduire ce bijou me provoqua un pincement au cœur, je balayais ces sombres pensées de mon esprit, j'espérais vraiment un miracle.
M'appuyant près de ma collègue, une question me vint. Pouvais-je espérer devenir l'amie de Cléore ? Nous avions de nombreux points communs il est vrai et nous nous sommes plutôt bien entendu jusqu'à présent, mais devenir amies était une chose bien plus complexe. Et malgré mon âge, je sais n'avoir jamais eu de réel ami, les relations que j'avais avec les autres n'étaient que superficielles. Peut-être était-ce dans l'espoir de plus la connaître et de potentiellement être son amie que j'avais proposé cette petite sortie ? Le silence n’était cette fois pas si désagréable, il pouvait même être assimilé à un moment de détente.
Jeu 4 Aoû - 6:09
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: