Journée shopping aujourd'hui. Depuis que j'ai revu Aaron j'ai envie de me faire belle, envie de lui plaire... Je n'arrive pas à croire que je l'ai retrouvé au bout de dix ans et qu'il ressente la même chose que moi... C'est tellement surréaliste... J'ai encore peur de me réveiller d'un merveilleux rêve et de me rendre compte que tout était faux... Et je lui en veux encore... J'aimerais lui laisser une chance mais... Et s'il décidait de repartir ? Alors oui, cette fois-ci nous nous sommes déclarés nos sentiments et nous avons passé une soirée magique mais c'était sous le coup de l'impulsion, la folie des retrouvailles et de nos aveux... Et cela ne se reproduira pas pour l'instant... J'ai vraiment envie de le cerner, de le tester. J'ai besoin de savoir qu'il est sérieux et qu'il ne va pas s'enfuir au moindre souci. Il ne doit pas chercher à me protéger de tout en fuyant... Ce n'est pas une solution. Je sais qu'il regrette... Et j'ai tellement envie de le retrouver... D'être avec lui... Parce que je suis toujours amoureuse de cet homme, de ce qu'il dégage. Parler avec lui m'a conforté dans cette idée... Cet homme est un homme bon et bien... C'est en pensant à lui que j'achète donc une jolie robe jaune avec des bottes de cowboy. Cela change de ma tenue actuelle... Un simple débardeur violet avec une jean et une petite veste. Je n'avais pas spécialement envie de faire d'effort en ce jour de congé.
Une fois mes achats effectués je me décide à rentrer. J'aimerais passer la fin de ma journée tranquillement à la maison. Et m'occuper l'esprit... En lisant par exemple un bon bouquin... Je marche d'un pas tranquille dans les rues de la ville quand je sens que quelque chose ne va pas, mon instinct me dit de faire attention. J'accélère un peu le pas sans comprendre ce qui se passe. Ma nuque me pique comme si quelqu'un me regardait intensément. C'est vraiment très désagréable comme sensation. Je me retourne et je ne vois rien qui me gêne si ce n'est un homme. Mais je me dis que ce n'est rien. Je marche malgré tout un peu plus vite et slalom dans les rues au lieu d'aller tout droit. Quand je me retourne je me rends compte que l'homme est encore derrière moi... Cela commence à m'inquiéter, d'autant plus que je sens tout au fond de moi mon instinct de sorcière me prévenir de faire attention. Je marche donc un peu plus vite encore et tourne dans une rue. Elle est vide, il n'y a pas un chat. Arrivée au milieu de celle-ci je me retourne pour voir si l'individu me suit encore.
Et là tout se passe comme au ralenti. Je le vois sortir une arme et la pointer sur moi. Il me rattrape et me plaque contre un mur. Il se met alors à parler je ne comprends pas tout. Il veut savoir où se cache Aaron.
- Je n'en sais rien je vous jure ! Je ne comprends pas ce que vous voulez !
Comment il sait que je connais Aaron? Et qu'est-ce qu'il lui veut? Je me débat et tente de le repousser car il commence vraiment à me faire peur. Il me menace et m'insulte. Soudain un bruit se fait retentir derrière lui. Il fait feu sans réfléchir à bout portant. La balle arrive directement dans mon bas ventre, légèrement sur le côté. Je ne ressens pas immédiatement la douleur. J'ouvre grands les yeux et passe ma main entre nous pour la poser l'endroit où j'ai reçu la balle. Je me rends compte alors que je saigne abondamment. La douleur apparaît alors et je me laisse glisser à terre. Je tente de faire cesser le saignement en appuyant fortement sur la plaie. Je n'ose pas utiliser la magie car je ne sais pas à qui j'ai affaire. Si c'est un chasseur je suis foutue. Je me retiens de gémir de douleur en grimaçant, fermant les yeux pour ne pas voir la suite des événements.
J'étais assez tendu. J'avais un mauvais pressentiment depuis que je me suis levé ce matin. Je sentais qu'il allait se passer quelque chose qui n'allait pas me plaire du tout. J'ai essayé de penser à autre chose, mais pas moyen de me débarrasser de ce pressentiment. Même dans un coin de ma tête, j'y pensais encore. J'y ait pensé toute la journée, puis j'ai fini par envoyer chier mes responsabilités au label. J'avais pensé les derniers jours à y être enfermé avec la paperasse, encore et toujours. J'essayais de convaincre la banque de m'accorder un petit délai supplémentaire, mais ça n'a pas aboutit et ça m'a foutu les nerfs.
Vers 17h, j'ai tout lâché, j'avais besoin de sortir vite d'ici, je reviendrais demain. Je n'étais guère vêtu pour recevoir qui que ce soit, avec ma simple chemise à carreaux bleue en flanelle, heureusement, aucun rendez-vous prévu pour quelques temps. Si je pars quelques heures en avance, rien de grave, j'en tiens même pas rigueur à ma meute, qui n'est jamais en retard d'ailleurs. Aujourd'hui, je leur avais donné des congés. J'étais alors dans les rues vers 17h. Je vis Jodie au loin, mais alors que je m'apprêtais à me hâter pour la rejoindre, je vis un mec louche la suivre avec insistance. Je décide alors de le suivre lui, j'essaye de me rapprocher, mais je n'ai pas encore tout mes repères dans cette ville, et je les perds quelques temps dans les ruelles.
Je finis par les retrouver en suivant la douce odeur enivrante de Jodie. Alors que je finis par arriver dans la même ruelle qu'eux, je manque de trébucher sur une saleté de grosse boîte de conserve, mais je continue quelques pas et me rattrape. Mais durant le même moment, surpris par le bruit, le type tira un coup de feu sur Jodie. A l'entente du coup de feu, et à la vue de l'arme braquée sur Jodie, la fumée s'échappant du canon, mon sang ne fit qu'un tour. Sans aucun contrôle, je commence alors à me transformer sous ma forme bestiale. Par réflexe, je n'ai le temps que de retirer ma chemise et mon t-shirt. En me voyant me transformer, l'agresseur prit peur et s'enfuit, trébuchant à son tour, cette fois se rétamant sur le sol, il se relève aussitôt et fait tomber quelque chose dans sa fuite.
La vision de Jodie blessée et seule me donna l'unique opportunité de contenir la Bête. J'avais déjà commencé la transformation, quelques douleurs étaient survenus mais je redevenais humain en me concentrant fortement. Je n'avais jamais fait ça auparavant, et je ne sais pas ce qui allait m'arriver, mais tout ce que je voulais c'était sauver Jodie. Je me précipite sur elle, je lui demande de rester avec moi, j'essaye de la titiller physiquement en lui secouant légèrement la tête. Elle perd son sang, elle m'adresse un regard de compassion mais la douleur la fait perdre conscience.
Et le mien de sang, il continue à ne faire qu'un tour. J'examine brièvement la blessure, pour voir si la balle est ressortie, ce qui est le cas. Ni une, ni deux, je la prends dans mes bras et la soulève, l'emportant avec moi dans une puissante hâte. Par chance, l'hôpital n'était qu'à quelques minutes d'ici. Je me presse alors, trottant car j'ai Jodie dans les bras et que je ne voudrais pas la faire tomber ou accentuer sa blessure. Au bout de quelques minutes, je finis par arriver à l'hôpital. J'entre sans crier gare et je demande d'une voix forte : "Une blessée par balle a besoin de soins, AIDEZ-MOI !"
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
Mon nombre de messages s'élève à : 541
☺ GRAPHISTE
Sam O. Wallace
Une balle pour faire connaissance
Jodie & Aaaron & Samuel
Je m'étais levé avec l'un de ces sale mal de tête. Si si, de ceux qui automatiquement vous font froncer les sourcils et ne vous demande qu'à vous recoucher dans la noirceur la plus totale. Mais pourtant, je me dirigea sous la douche afin d'aller bosser un peu dans mes cahier avant d'aller faire mon quart de travaille de soir à l'hôpital. Je passa donc la journée à la bibliothèque du campus, enchainant les livres sans jamais réellement trouver ce que je cherchais. Mais que cherchais-je, en fait ? Peut-être que je n'en suis pas trop certain et que c'Est pour cette raison que j'ai l'impression de stagner. Bref, l'heure d'aller bosser arriva rapidement et j'échangea mon habit décontracté pour mon uniforme bleu marin que je pris au sol-sol de l'hôpital.
Malheureusement pour moi, mon quart avait commencé en force. À peine avais-je mis les pieds sur le département que déjà on me sollicitait à gauche et à droite pour avoir des calmants, pour de nouveaux patients et pour des petites choses insignifiantes à savoir si le patient, étant totalement apte à marcher; avait le droit d'aller à la salle de bain. Inutile de vous annoncer que oui, je suis demeuré diplomate et que non je n'ai pas rouler des yeux devant le dit monsieur, mais nom de Dieu ! Sonner l'infirmier pour demander la permission d'aller à la salle de bain ?! Parfois les gens manquent horriblement de jugement. Je soupire tandis que l'une de mes collègues me demande si je peux aller à sa place vérifier un protocole en cours à sa place. Mais en bon petit samaritain que je suis; j'y vais tout de même. Ce n'est que lorsque je retourne finalement au poste afin de consigner dans mes dossiers mes interventions que je sens l'odeur. Cette odeur particulière que dégage un Alpha. Pourtant, il y a un bail que je n'ai pas sentis la présence d'un Alpha à Fearwood. Je ne peux m'empêcher de me sentir légèrement anxieux, n'aimant guère avoir affaire à eux. Je suis plus du genre à rester dans mon coin lorsqu'une meute est de passage dans la ville. Mon expérience passé en meute qui fut négative me force à m'en tenir loin.
Par contre, lorsque mes yeux se pose sur un homme qui semble affolé qui hurle d'obtenir de l'aide, tenant une demoiselle dans ses bras qui s'est fait tirer dessus, je n'ai d'autre choix que de courir vers eux en demandant l'aide d'autres infirmières. Et dès lors, l'oppression que je ressentais ce fait plus forte. C'est certain, ce type est l'Alpha que j'ai ressenti. Mais tandis que j'aurais préféré aller me cacher dans les tréfonds du sous-sol; je met de côté notre nature pour considérer la fille dans ses bras, blessée. À l'instant où nous la glissons sur une civière pour l'apporter en salle de chirurgie je demande à son accompagnateur;
« Samuel, infirmier. Pouvez-vous me dire que s'est-il passé ? Mr, pouvez-vous me dire son nom ? »
Je demeure le plus calme possible, tâchant de récolter le plus de donnés nécessaire à sa situation. Je n'ose imaginer comment je me sentirais si c'était Lia qui se faisait tirer dessus, alors je comprend tout à fait comment doit se sentir cet homme.
Un bruit dans la ruelle fait changer le cours des événements... L'homme prend peur et me tire dessus sans le vouloir. La douleur met du temps à arriver. Je glisse au sol tentant de maintenir ma blessure mais je saigne tellement... Je sens que je vais mourir, du moins j'en ai l'impression... Alors que je viens de retrouver Aaron... C'est trop tôt... J'ai tenu de la distance avec lui depuis nos retrouvailles, parce que j'ai peur de lui donner une seconde chance... Je ne peux pas partir maintenant...
Soudain Aaron apparaît dans mon champ de vision. Il m'a trouvé, il a compris que j'avais des problèmes... Je ne sais pas comment c'est possible ; en tout cas cela me soulage. Je peux m'endormir sereine.... Mais non... Non surtout ne pas dormir, c'est à cause de la douleur que je suis comme ça, mais il faut que je me batte. Aaron peut me sauver de l'individu qui lui veut du mal, mais moi je dois me sauver de la douleur. Au moment où je pense à cela, je sens que mon poilu se transforme. Tout comme au chalet je ressens sa douleur... Elle est moins intense qu'à l'époque, c'est surprenant, mais en tout cas je peux oublier la mienne de douleur durant quelques secondes. Je fronce les sourcils en me rendant compte de quelque chose... Il ne s'est pas transformé intégralement....Comment est-ce possible ? La douleur me reprend et j'en oublie le cours de mes pensées me pliant en deux. Il faut que cela cesse... Un tir à bout portant, je ne pensais pas que cela était si douloureux... L'homme prend la fuite et je pousse un soupir en grimaçant. Je secoue la tête car je commence à voir trouble. Ma tête penche lentement vers l'avant, mes paupières sont lourdes, je sens que je vais perdre connaissance... Douce délivrance que je suis prête à accueillir mais Aaron en décide autrement et me secoue doucement, je lui souris tristement, lui demandant pardon silencieusement, car je compte cesser de me battre pour l'instant. Je sombre alors dans l'inconscient ; emportée par la douleur trop forte à gérer. Je ne me réveille vaguement que lorsque je l'entends crier mais je ne comprends pas ce qu'il dit.J'ouvre un œil et le referme bien vite, trop de blanc autour de nous, trop lumineux...
- J'ai... Mal...
A peine ai-je dit ces mots que je sombre de nouveau à moitié. Je me sens tirée et installée sur quelque chose de dur, c'est compliqué de rester éveillée car la douleur est forte. Je grogne de mécontentement. J'ai tellement envie de me soulager moi-même mais j'ai compris que nous étions dans un hôpital, et donc qu'il y a des humains... Je vais devoir patienter avant d'être soignée, avant de faire disparaître la souffrance... La civière se met en route pour aller dieu seul sait où... M'emportant loin d'Aaron...
- AARON !
La peur d'être éloignée de lui me pousse à l'appeler en criant et à tenter de me redresser mais ça, c'était une mauvaise idée. Je pousse un cri de douleur et me retrouve de nouveau couchée de force par le personnel soignant. On me maintient en place mais je me débats. J'ai juste peur et si mal...
- S'il vous plait...
Une vive douleur me reprend me forçant à plisser les yeux et cesser ma phrase. Sans attendre une seconde de plus on m'emmène malgré tout en salle d'op... Je gémis de plus en plus, mon corps se tordant dans tous les sens. Je n'arrive pas à trouver une position qui me soulagerait un minimum. Je commence également à avoir un peu froid, sans doute à cause de la perte de sang. Je claque des dents et j'ai des frissons. On me soulève de la civière pour me placer sur la table du bloc. Quelqu'un installe une perfusion sur ma main rapidement. Je le supplie du regard de faire cesser cette douleur.
codage de whatsername.
Jeu 28 Oct - 20:29
Invité
Invité
« Contenir la Bête... »
"... Je ne peux pas céder maintenant !"
Une chance inouïe, Jodie fut vite prise en charge, et tandis que je suivais le troupeau de médecins qui l'emmenaient dans une salle, l'infirmier qui nous vu en premier me parle, me demande d'expliquer.
"Samuel, infirmier. Pouvez-vous me dire que s'est-il passé ? Mr, pouvez-vous me dire son nom ?" Tout en suivant le groupe, je lui réponds, un peu sèchement : "Elle s'appelle Jodie Pénélope Harvelle, elle s'est faite tirer dessus à bout portant par un barge. Il faut s'occuper d'elle !"
Au bout de quelques instants, je sens le bras de Sam, l'infirmier, le bêta, se poser devant moi, pour me faire comprendre que je devrais attendre. Mais le cri de douleur de Jodie m'interpelle trop, je bouscule son bras et reprends route mais un autre infirmier me bloquer de son corps entier. Je n'avais pas envie d'attirer plus l'attention, alors je m'arrête et je commence à calmer mes nerfs. Je suis tellement à cran, je n'arrive pas à comprendre comment je fais pour ne pas commencer à me transformer, et à vrai dire, je préférais ne pas y penser pour le moment, je m'inquiétais juste pour Jodie.
Sam, l'infirmier que j'ai bousculé, revient vers moi, et commence alors à me parler. D'abord, il m'explique que je dois attendre que Jodie soit stabilisée avant d'aller la voir. Bien que je n'aime guère ça, je digère l'information tout de même, sachant dans le fond qu'il faut mieux que ça se passe ainsi. J'étais à moitié plongé dans mon esprit, qui ne désirait qu'une chose : retrouver celui qui a tiré sur Jodie et lui faire bouffer ses tripes, et rien à foutre de ce qu'il peut bien être, un surnaturel ou chasseur. J'avais envie de lui faire payer, cette haine était si forte que mes yeux se mirent à rougir sans que je m'en rende compte. C'est là que Sam posa sa main sur mon épaule pour me ramener à la raison. J'allais commencer à attirer l'attention avec mes yeux rougeoyants, alors je les ferme, baissant la tête quelques secondes le temps de me ressaisir. Je refais face, les yeux dans les yeux à Sam, et je suis prêt à continuer la discussion.
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
Mon nombre de messages s'élève à : 541
☺ GRAPHISTE
Sam O. Wallace
Une balle pour faire connaissance
Jodie & Aaaron & Samuel
Mon comparse canin me répond sur un ton un peu sèche, et je ne peux que l’en comprendre. C’est certain que si la situation était inverse je réagirais fort probablement de la même façon. Sa réaction fait en sorte que l’un de mes collègue vient à mon aide pour tenter de le calmer. Je ne sais que je n’en aurais pas nécessairement eu de besoin, s’il est comme moi il ne doit pas apprécier avoir toute l’attention sur lui, encore moins dans un espace publique où il peut y avoir pleins de chasseurs. Ce dernier va s’asseoir et je retourne à mon poste quelques instants histoire de voir si tout va bien pour la nouvelle admise. Après m’être absenté un maximum de 5 minutes je dirais, je retourne auprès de l’Alpha avec une certaine boule à l’estomac et m’assois à ses côtés. J’explique au jeune homme que c’est préférable d’attendre que Jodie soit stable avant d’aller la voir, et que pour le moment je n’en sais pas plus que lui sur son état. Je ne doute pas que l’opération se passera bien et que d’ici quelques heures, voir peut-être moins elle sera en salle de réveil et que tout ira bien, cependant le jeune homme à mes côtés semble penser autrement à voir son état. Je fronce les sourcils lorsque je crois voir ses yeux se changer de couleur et je pose ma main sur son épaule.
« Hey.. » Je le regarde, l’expression légèrement hésitante, baisser la tête et se fermer les yeux. Lorsqu’il me regarde à nouveau, ses yeux sont de nouveau normal et rien ne laisse paraitre qu’il n’est pas humain. J’expire et reprend la parole.
« Je sais que ce n’est pas facile, mais Jodie va s’en sortir. Ne t’inquiète pas. Par contre, je baisse un peu le ton, cet endroit est remplit de chasseur, c’est préférable de faire attention. Je sais que tu as probablement envie d’aller arracher la tête de ceux qui ont fait ça, cependant ce dont Jodie à le plus de besoin en ce moment c’est de toi. J’inspire grandement et retire ma main de sur son épaule. Je dois retourner à mes patients, aurais-tu voulu un truc à boire ? »
J’attends sa réponse et me lève pour retourner vaquer à mes occupations; À peine aie-je temps de changer le soluté d’une cliente que je me fait interpeller pour aller en salle de chirurgie je dirais minutes après avoir laissé l’Alpha sur sa chaise, seul. Ma collègue m’explique que dû au manque de personnel, elle va prendre la relève sur mes patients afin que j’ait porté main forte dans la salle. Je me dépêche de m’habiller en conséquence et de bien nettoyé mes mains pour rejoindre le médecin. Je l’aide à terminer de retirer la balle de Jodie et nous refermons la plaie avec de jolis points, pour ensuite envoyer la demoiselle en salle de réveil où je prend la relève pour noter ses signes vitaux jusqu’à stabilité. Il faut peut-être 30 minutes et cette dernière se réveil, mais semble encore un peu alourdi par les analgésiques. Je la laisse à un collègue qui la monte dans une chambre et retourne auprès de celui qui l’a apporté ici.
« Elle va bien. Elle vient tout juste de se réveiller si tu veux aller la voir. »
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