Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Jujubes assortis | en cours
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Lia Marshall
Alors moi c'est : Lia Marshall
On m'appelle aussi : Isis Conant
Je suis agé(e) de : 17 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : surnaturels
Mon métier c'est : lycéenne
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Lia Marshall
Jujubes assorties.
Sam Wallace et Lia Marshall


Il y a encore peu de temps si quelqu'un avait dit que je marcherais main dans la main avec Sam dans les rues de Fearwood après que nous ayons échangé des baisers tantôt tendres tantôt enflammés je n'y aurais pas cru une seule seconde. Cela m'aurais soit faite rire soit mise en colère vu l'opinion assez négative du jeune homme que j'avais. Et pourtant c'est exactement ce qui est en train de se passer. C'est à la fois irréel et parfaitement réel, sensation assez complexe. Peut-être qu'en m'éveillant demain matin j'aurais l'impression d'avoir seulement fait un rêve. En tout cas pour l'instant je profite simplement des sensations que je ressens au contact du jeune homme. Cette chaleur quand nous sommes côte à côte et ces petits fourmillements lorsque nos peaux se touchent. Actuellement nous cherchons à déterminer quelle va être notre prochaine destination pour continuer à passer du temps ensemble jusqu'à la dernière minute avant que nous regagnions nos appartement respectifs. Que ma phrase puisse être ambigüe et faire penser à tout autre chose que boire quelque chose ensemble ne m'effleure pas le moins du monde car dans l'immédiat, avoir la main de Sam qui entoure la mienne et voir son regard tendre quand nos prunelles se croisent suffisent à mon bonheur. Le beau brun acquiesce à la proposition d'aller prendre une boisson chaude pour combattre la fraicheur qui s'installe. En tant que loups garous nous n'y sommes pas vraiment sensibles mais ce n'est pas pour autant que nous n'aimons pas les boissons chaudes. Avec un sourire j'opine de la tête et serre tendrement ses doigts entre les miens puis nous voilà en route pour chercher une bonne adresse. Sam ne tarde pas à répondre à ce petit geste affectif et je me sens vraiment bien.

Sa proposition me sors alors de mes pensées et pendant un instant je suis un peu surprise mais rapidement j'acquiesce avec un sourire. De temps en temps j'aime faire des photos avec mon téléphone ou bien alors avec mon appareil photo mais je crois ne m'être encore jamais servie de la fonction selfie. Et quoi de mieux pour inaugurer cela que de le faire en compagnie de celui qui fait battre mon cœur un peu plus fort? Le jeune brun sort son téléphone et, alors que nous sommes concentrés uniquement sur nous et non sur notre environnement, une petite collision se fait avec un homme qui marchait en sens inverse de nous. Sam s'excuse poliment mais l'inconnu se montre grossier et cela me déplais instantanément. L'envie de répliquer me taraude mais le rire de Sam reporte mon attention sur lui et je me détend instantanément. C'est alors que nous voici devant la porte d'un coffee shop où de délicieux arômes s'échappent. Je me tourne alors vers le jeune homme avec un sourire.

-Prend moi un chocolat chaud s'il te plais, je reviens!

Je ponctue cette phrase d'un rapide baiser sur ses lèvres puis m'éclipse dans une rue adjacente sans lui laisser la possibilité de poser une question. Une fois certaine qu'il ne me suit pas je me rend à quelques dizaines de mètres de là dans la délicieuse boulangerie où il m'avait emmenée ce fameux jour où toutes les rancœurs ont explosées. Ce jour-là je n'avais qu'une envie c'était que cette promenade se termine au plus tôt et qu'il me laisse tranquille, puis tout est parti en l'air quand il m'a poussée à bout et que j'ai finis par lui crier que je le haïssait de me faire toujours éprouver certains sentiments en sa présence alors qu'il m'avais brisé le cœur. Cette boulangerie a été le premier pas vers une tentative de réconciliation car il avait enfin prononcé les mots que je rêvais tant d'entendre de sa bouche, le fameux "je t'aime". En quelques minutes je ressors de la boulangerie avec un sac en papier bien garni de petits pains au fromage, de petits pains aux olives, de petites parts de pizza et de quelques petites brioches aux pépites de chocolat. Ce n'est peut-être pas très malin de faire un tel en-cas en fin d'après-midi mais notre métabolisme ne s'en formalisera pas. En plus Sam a bien le droit à un remontant après toutes ces heures de travail à l’hôpital, en plus j'ai entendu ce petit grondement de son estomac. Et puis il faut bien profiter de la vie en faisant quelques petits écarts de temps en temps non? Je mangerais plus sainement demain et irait faire un jogging plus intensif pour compenser. Je ne tarde pas à retrouver mon beau métamorphe à l'endroit où nous nous sommes séparés et présente le sachet à sa vue avec un sourire.

-Petit pique nique surprise!

Ne reste maintenant qu'à nous trouver un petit coin tranquille pour ce pique nique et pour réaliser des photos ensemble comme il l'a proposé.

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Ven 19 Mar - 16:59
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Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
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Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Meh;
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Sam O. Wallace
Jujubes assortis | en cours - Page 2 Rmo
Crédit (c) Azaël


Jujubes assortis

Lia Marshall & Samuel-Olivier Wallace
Alors que moi et la jeune louve sommes concentrés un peu plus sur nous-même que sur l'environnement qui nous entour, e me percute à un homme plus âgés qui me marmonne quelques paroles de mécontentement tandis que pour ma part je m'excuse en bon samaritain. Amusé, je regarde Lia sans trop comprendre. Peut-être a-t-il eu une mauvaise journée et se faire heurté par un jeune ne lui a pas fait ? Après tout, que sait on de lui, mis à part qu'il a eu l'air ronchon en me répondant de regarder où je vais ? Je souris à ma tendre amie et nous nous arrêtons devant la porte d'un charmant Coffee shop. Alors que j'allais ouvrir la porte à la blondinette, cette dernière m'arrête avant même que je n'ai eu le temps de bouger le petit doigts en me disant de lui prendre un chocolat chaud qu'elle revient. Un rapide baiser se glisse jusqu'à mes lèvres et je regarde Lia avec une expression qui s'oriente entre de l'incompréhension et de l'amusement. Instinctivement, un doigt se glisse sur ma lèvre inférieur à l'endroit même où celles de Lia sont venues dire bonjour. Je lance à son intention à voix basse avant de rentrer dans la boutique comme je n'ai aucune idée d'où elle est. C'est comme si elle venait tout juste de se volatiliser derrière un mur.

« Oh, d'accord! Je vais t'attendre ici..»

Certains passants me regardent avec de drôles de yeux, se questionnant probablement sur ma santé mentale comme je suis planté devant la porte et que je marmonne dans le vide, mais d'un haussement d'épaule je fuis leur jugement et entre à l'intérieur du magasin dans un son de carillon qui retentit lorsque je pousse la lourde porte vitré. À l'intérieur, je suis accueilli par l'odeur de toutes les boissons et petites viennoiseries qui se mélangent, mais d'un parfum beaucoup plus intense que sentit à l'extérieur. C'est disons…un peu comme une orgie d'odeurs extrêmement agréable à humer qui se mélangent tous ensembles, laissant certaines se démarquer plus que d'autre, dont celle du café torréfaction corsé. Cette odeur laisse une sensations appréciable sur mes papilles, un peu comme si mon corps me réclamait déjà le liquide avant même que je ne l'ai bu. J'attend patiemment dans la file derrière un homme en complet, avec un veston propre. Intérieurement, je me demande de quoi j'aurais l'air ainsi vêtu. Parce qu'on va se le dire, un mec bien habillé, c'est très chic ! Mais ça ne va pas à tout le monde, certains le porte mieux que d'autre. Je me plais à m'imaginer ainsi mais la commis me tire hors de mes pensés en m'interpellant.

« Mr ? »

« Hm ? Ah. Bonjour, j'aimerais avec un chocolat chaud s'il vous plait ainsi qu'un café corsé, sans lait sans sucre s'il vous plait. »

La dame me dit le montant et je lui dit que je vais régler le tout en payant avec ma carte bancaire. Je lui demande également d'ajouter un 2 dollars en pour-boire, comme le service reçu est impeccable et que la boutique est accueillante. À peine aie-je terminé de payer qu'une seconde dame, un peu plus jeune m'apporte mes deux boissons. Je remercie les deux demoiselles et quitte l'endroit en leur faisant à chacune un charmant sourire. Non mais quel garçon bien élevé ! Ma mère serait fier de moi. Je souris à cette pensée. Ma soeur et moi avons souvent été relativement poli, mais ça n'a pas toujours été le cas. Je me souviens de deux gamins qui ne se souciaient guère de remercier le commis au marché du coin en allant acheter mille et un bonbons. Heureusement, c'est du passé et nous avons tous deux évolués en bien. À l'extérieur, je me place en peu en retrait afin de ne pas nuire aux autres qui voudraient soit seulement passer leur chemin ou bien accéder à la boutique. Dans mes mains, les deux boissons chaudes - très chaude !- commencent à picoter ma peau et par précaution je les dépose quelques instants sur l'une des petites tables qui sont disposé en tapons près de la grande fenêtre du commerce. Je sors mon téléphone en attendant la jeune femme et commence à flâner sur les réseaux sociaux. Le temps passe, les minutes se suivent et se ressemblent. Plusieurs clients ont le temps d'entrer et sortir de la boutique avant que Lia ne pointe le bout de son nez. Je suis sur le point de lui téléphoner lorsque je remarque la jolie chevelure doré de ma un-peu-plus-qu'amie. Tout souris, elle brandit ses sacs en m'annonçant un pique-nique surprise. Un sourire s'étire sur mes lèvres et je range mon téléphone dans mes poches avant de me pencher pour ramasser nos deux gobelets de liquide encore tout chaud. Je regarde rapidement autour de nous, le mois de mars bat encore son pleins et la température est encore froide. C'est loin d'être un problème pour nous, mais je dois avouer que je préfèrerais un endroit un peu plus chaud. Sans lui faire part de cette mention comme son attention me fait chaud au coeur -et à l'estomac aussi qui s'est fait entendre tout à l'heure!, je prend les sacs qu'elle à et l'échange contre son chocolat chaud.

« Je n'ai pas fais ajouté de garniture dessus, comme tu ne m'avais pas mentionner si tu en voulais ou non et je craignais que tu ne trouve le tout trop sucré.. »

Je marque une petite pause, scrute les yeux océanique de la jeune femme de brèves secondes avant de lever le yeux en coin, faisant mine de réfléchir.

« Tu as une idée d'où nous pouvons aller ? Un endroit qui te plait, évidement. »

Mes yeux glissent de nouveau vers elle, où je la regarde avec un petit sourire malicieux. Non mais cette femme est parfaite! Suis-je en train de rêver ? Histoire de m'assurer que non, je porte le gobelet de mon café à mes lèvres et en prend une gorgé. Le doux liquide juste assez corsé coule dans mon oesophage avec satisfaction sans que je ne quitte la jeune femme des yeux. De toute façon, elle est trop belle pour ça. Je ne veux pas risquer d'en perdre un bout.
Mer 24 Mar - 16:55
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Sam Wallace et Lia Marshall


Il est vrai que depuis tout à l'heure Sam et moi sommes un peu dans notre bulles, nos sentiments peuvent enfin s'exprimer librement et j'avoue avoir par moments les pensées plus dirigées vers le beau brun à mes côtés que en direction du monde qui nous entoure. Je crois que je pourrais croiser quelqu'un que je connais sans le reconnaitre. Cette attitude ne me ressemble pas mais c'est surement le contre-coup de ces baisers que nous pouvons enfin échanger après tant de péripéties. Il faut juste le temps de se faire à cette nouvelle situation et je reprendrais ensuite plus de contact avec la réalité. Tout cela pour dire que c'est peut-être un peu de notre faute si le jeune lycanthrope percute quelque peu l'épaule d'un homme. Mais ce n'est certainement pas une raison pour que cet humain se montre malpoli, cela arrive à tout le monde. Contrairement à moi Sam le prend plutôt à la rigolade alors je me détends et sourit à mon tour puis nous reprenons notre marche, l'inconnu déjà sorti de nos pensées. Quelques instants plus tard nous atteignons le coffee shop et ses arômes délicieux et légèrement addictifs pour nos odorats plus développés que ceux des humains. L'air un peu surprit qu'affiche le jeune brun lorsque je lui demande de me prendre une boisson avant de m'éclipser sans lui donner plus d'informations m'amuse un peu. Je l'imagine se poser des questions en son for intérieur et je serais curieuse de savoir à quelles hypothèses il en vient. Marchant d'un pas dynamique je me rend à quelques dizaines de mètres de là pour prendre de quoi faire un pique nique improviser et rallonger un peu ce temps que nous passons ensemble avant qu'il ne soit l'heure pour nous de regagner nos domiciles respectifs. Quelques minutes plus tard nous nous retrouvons comme promis devant le coffe shop, les gobelets de boissons chaudes sont posés sur une petite table à côté du jeune homme et ce dernier est occupé par son téléphone. Pourtant c'est comme si il avait senti ma présence puisque nos regards ne tardent pas à se retrouver et je franchis les derniers mètres pour arriver jusqu'à lui.

Un nouvel air surpris prend place sur les traits de son visage lorsqu'il avise le sachet contenant des douceurs salées et sucrées. J'espère que cette attention va lui plaire sinon la surprise ne serait pas si bonne que cela. Heureusement un sourire éclaire son visage et il me semble lire une pointe de gourmandise dans ses yeux. Rassurée je lui sourit et prend le gobelet de chocolat chaud qu'il me tend et nous nous répartissons les sachets de nourriture. Je prend une gorgée de ma boisson chaude et la vapeur qui s'en dégage vient me caresser le visage. Il est vrai que parfois je rajoute un peu de vanille ou un peu de cannelle ou un peu de chantilly en cas de crise de gourmandise mais la plupart du temps je n'y rajoute rien. En plus comme je ne lui avait rien précisé il ne pouvait pas deviner. Mais ici est une bonne adresse et la boisson est délicieuse sans besoin d'y rajouter quelque chose. La chaleur qui se dégage du gobelet en carton me picote les doigts mais ce n'est pas une sensation désagréable.

-C'est parfait merci!

Je n'ai pas de réponse à fournir à sa question car je n'ai pas réfléchit à cela. Évidemment nous n'allons pas rester plantés dans la rue pour notre petit pique nique impromptu. Peut-être pourrions-nous aller dans un parc à proximité pour nous installer tranquillement sur un banc. Par contre nous risquons d'avoir un peu froid d'ici quelques minutes. Les prunelles brunes et hypnotiques de Sam ne me quittent pas des yeux une seule seconde et je me sens vraiment bien, le rythme cardiaque qui s'accélère légèrement de voir le jeune homme avec cette lueur tendre. J'adore cela mais ce n'est pas optimal pour pouvoir réfléchir, néanmoins je m'y efforce. Il nous faudrait un endroit un peu abrité de la fraicheur extérieure. L'idéal serait d'aller chez moi ou chez lui mais je ne me sens pas prête à cela pour l'instant. Nous ne pouvons pas non plus entrer dans un restaurant et prendre place à une table inoccupée pour profiter de nos consommations achetées ailleurs. Le seul endroit qui serait possible serait la cafétéria du lycée, à cette heure-ci il n'y a pas de service puisque ce n'est pas l'heure du repas du soir mais la salle est toujours ouverte. Mais je ne sais pas si cette suggestion est valable ou pas, cela pourra éventuellement être une solution de repli. Je fais une petite moue puis regarde à nouveau Sam.

-Je n'ai pas vraiment réfléchit à cela, en dernier recours peut-être la cafétéria du lycée. Mais si tu as une idée je t'écoute!

Cette dernière phrase est ponctuée d'un sourire et je reste prise au piège de ses prunelles.

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Sam 27 Mar - 18:09
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Sam O. Wallace
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Jujubes assortis

Lia Marshall & Samuel-Olivier Wallace
Comme si j'avais sentis sa présence, lorsque je lève les yeux de mon téléphone la charmante demoiselle se dirige en ma direction. Je suis un peu surpris de la voire avec des sacs aux odeurs tout aussi alléchante que cette de la boutique où nous sommes, mais je sens que mon estomac l'en remerciera jamais assez. Alors que je procède à l'échange chocolat-chaud sac d'emplette avec Lia, je lui demande si elle a un endroit où elle aimerait allez et qui nous protègerait un peu du froid qui pourrait nous gagner après ses longues heures à l'extérieur. L'idée de Lia n'est pas du tout mauvaise et j'avoue ne pas vraiment avoir d'idée pour ma part. Comme je crains que de lui offrir d'allez chez moi ou chez elle gâche le moment, je préfère y aller avec son idée puis prend une gorgé de mon café avant de répondre.

« Alright, ça me convient.  Allons au lycée dans ce cas. Je crois que nous pourrons être assez tranquille à cet heure-ci. »

Sur cette approbation, c'est donc côtes à côtes que nous prenons la direction de l'école d'un pas constant. En chemin, nous discutons de tout et de rien avec légèreté. J'adore la façon dont nous discutons ainsi, comme si il n'y avait rien de plus merveilleux en ce bas monde que nous deux, parlant avec aisance comme s'il n'existait rien de mauvais sur cette terre. Je sais que c'est malsain, mais parfois il m'arrive de comparer comment je me sens avec Lia et comment s'était avec Sherry et rapidement je me rend compte que ce n'est pas du tout le même genre de relation que Sherry et moi partagions. Il m'arrive de me dire qu'elle et moi, c'était peut-être un truc un peu plus physique, moins sentimentale. Je sais que je l'aimais, et que c'était réciproque….cependant, je ne saurais pas trop comment dire. Disons qu'avec Lia, j'ai l'impression que c'est plus. Plus que ce que je n'ai jamais ressentis pour une autre. Et pourtant fut un temps que je vous aurais dit que Sherry était la femme de ma vie, à mon grand malheur. Je chasse ces mauvaises pensé alors que la discussion avec la belle blondinette à mes côtés se poursuit.

Plus les minutes passent et plus nous nous approchons de notre lieux de rendez-vous improvisé pour remplir nos estomac de toute cette bonne nourriture aux effluves aphrodisiaques qui titillent mes capteurs nasaux depuis que Lia s'est présenté avec. Au loin, le bâtiment qui accueille la cafétéria ce fait déjà apercevoir et je salive à l'idée de me glisser sous la dent l'une des chose que la petite louve a acheté. Mon café tire à sa fin et je le lance dans une poubelle sur noter chemin après y avoir consommé la dernière gorgé. Je regrette un peu d'avoir pris un petit format, ainsi j'aurais eu encore quelque chose à boire après avoir manger. Mais bon, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de machines distributrices à l'école et qu'il ne m'était pas possible de m'acheter un breuvage. Nous montons les quelques marchent et de ma main libre j'ouvre la porte à la demoiselle.

« Les dames d'abords» ; commentais-je en la gratifiant de mon plus charmant sourire. Bon, ok j'avoue que mes yeux on peut-être descendu une brève seconde vers ses fesses lorsqu'elle passe devant moi, mais tout de même! J'apprécie les belles choses vous savez… Tout sourire je fais un pas plus rapide pour la rattraper. « C'est étrange de voir le lycée aussi tranquille. Il n'y a pas de cours en soirée ? »

Mes yeux se promènent dans les couloirs, observent rapidement les affichent apposé sur les murs plus notre ascendance vers le réfectoire s'achève. La porte de celle-ci est déjà ouverte et nous nous glissons naturellement dans la grande pièce vitré où nous prenons place à une table. Je m'assois devant la charmante jeune femme et commence à ouvrir les sacs.

« Ooooh, mais dites-donc! C'est que vous avez pensez à tout mademoiselle Marshall ! »

Les yeux brillant, je regarde les gourmandises acheté par mon amie et les disposent devant nous sur la table. Je me penche par dessus la table et viens chercher ses lèvres, où j'y glisse un tendre mais rapide baisé.

« Tu es une amour, tu le sais ça ? »

Honnêtement, je ne crois pas qu'il y ait homme plus comblé que moi à l'heure qu'il est. Bien que ma journée ait commencé en force et tôt à l'hôpital, elle se poursuit en beauté et avec simplicité en compagnie de celle qui fais courser mon coeur contre lui-même, augmentant l'amplitude de mes battements. Peut-être la fréquence aussi, mais ça…shut.
Dim 28 Mar - 5:51
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Maintenant que Sam et moi sommes pourvus de tout ce qu'il faut pour un petit en-cas gourmand improvisé il nous faut trouver un endroit où nous installer. Bien évidemment nous sommes moins sensibles au froid ambiant que les humains mais la chaleur d'un endroit abrité est appréciable. Après quelques instants de réflexion je fais une proposition au jeune homme au jeune homme puis attend de savoir quelle va être sa réaction, peut-être également a-t-il pensé à autre chose et va en faire part. Le beau brun adhère à ma proposition et un léger sourire vient sur mes lèvres tandis que nous nous mettons en route en marchant tranquillement l'un à côté de l'autre. Je suis soulagée qu'il n'ai pas proposé que nous allions chez lui ou chez moi, je crois qu'il a saisit que je suis réticente à cette idée pour l'instant malgré le grand pas en avant que nous venons de faire aujourd'hui dans notre relation. Pour sa part je ne sais pas si il aurait au fond préféré aller à l'un de nos domiciles mais je suis contente qu'il se montre à l'écoute des craintes que je ne formule pas même si elles sont, je pense, légitimes. Cela montre que notre relation a véritablement évoluée, même d'un point de vue plus subtil pour déchiffrer les émotions de l'autre. Tout en cheminant nous parlons à nouveau de tout ce qui nous passe par la tête, cela va des lectures puisque nous étions à la librairie tout à l'heure, à la musique, à quelques anecdotes de cours. En somme des sujets qui sont tout à fait banals, dans les rues fréquentées nous ne pouvons pas prendre le risque de parler de surnaturel, cela est réservé aux moments où nous savons qu'aucun péril ne nous guette.

En quelques minutes nous arrivons au lycée et traversons le parvis avant de rejoindre la cafétéria où plusieurs tables sont disposées et en libre accès jusqu'à la fin des cours et la fermeture des bâtiments jusqu'au lendemain matin. D'un beau sourire je remercie le beau brun pour les bonnes manières dont il fait preuve, en passant aussi près de lui je sens brièvement son souffle chaud sur mon visage et un léger frisson chemine le long de mon dos.

-Apparemment il n'y en a pas beaucoup aujourd'hui.

C'est vrai que la majorité des salles de cours semblent vides, cela varie certainement d'un jour à l'autre. Quelques fois j'ai eu des cours terminant tard, certains jours c'est appréciable car le calme règne dans ces grands bâtiments et donne l'impression d'y régner en maitre mais d'autres jours c'est fatiguant si tout le reste de la journée à été largement occupée par d'autres cours. Pour en revenir à la cafétéria, seules trois autres tables sont occupées donc les lieux sont assez calme. Sam et moi nous installons et au passage je jette mon gobelet, vidé de son chocolat chaud. Laissant les victuailles et ma sacoche de cours à la garde de Sam je passe rapidement aux toilettes pour me laver les mains puis revient m'attabler en face de lui. En ouvrant les sachets les odeurs sont encore plus divines et je pourrais presque en saliver. Pour débuter cette sorte de pique nique je prend une petite brioche au fromage.

-Bon appétit!

L'exclamation de joie de Sam en découvrant les gourmandises salées et sucrées dans les sachets me fais sourire et cette petite lueur pétillante dans le regard ajoute à son charme. Le baiser qu'il glisse sur mes lèvres me fais fondre et j'en oublie totalement la petite brioche salée posée devant moi. Je deviens gourmande de son contact plutôt que de nourriture. Son compliment apporte une légère coloration rosée sur mes joues et je ne résiste pas à l'envie de me pencher à mon tour par dessus la table pour attraper tendrement ses lèvres pendant quelques secondes avant de me repositionner sur ma chaise.

-Ravie que ça te plaise...

Que nous nous embrassions au lycée n'a plus d'importance en cet instant. Actuellement je me moque de tout ce qui pourrai arriver, tout ce qui compte c'est Sam et les sentiments qu'il y a entre nous. Nous sommes dans une sorte de bulle et je reviens inlassablement à ses prunelles noisette hypnotiques. Après un nouveau regard tendre échangé nous nous mettons à manger et cette boulangerie est définitivement une adresse parfaite, il est évident que j'y retournerais.

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Mar 6 Avr - 18:18
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Sam O. Wallace
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Jujubes assortis

Lia Marshall & Samuel-Olivier Wallace
Le coeur léger, la tête libre; Lia et moi profitons d'un moment de complicité qui m'avait manqué. Il faut dire qu'avec ce que je lui ai fait subir il y a de ça déjà quelques mois, je ne m'attendais pas à ce qu'un jour la magnifique jeune femme m'adresse à nouveau le parole et ce, même si je me suis montré un peu insistant au début, lorsque j'ai rechuté dans l'héroïne. Fin bref. Je ne suis pas particulièrement fier de cette partie de ma vie. J'avais pourtant par le passé déjà réussi à m'en sortir une fois… et pourtant je crois que la seconde fut beaucoup plus difficile. Je me voyais très difficilement remonter la pente jusqu'à ce qu'Eliott me trouve dans un état lamentable. Mais je ne peux blâmer personne, je suis le seul fautif dans cette histoire; et avec raison.

Mes yeux croisent ceux de la jeune blonde et mon coeur saute un battement. Elle est tellement belle lorsque ce petit sourire illumine son visage. Nous marchons ensemble jusqu'au réfectoire lorsqu'elle réponds à ma question, me disant qu'il ne devait pas en avoir beaucoup se soir. Je me contente de lui sourire tout en hochant la tête. Après quoi, ça m'arrange s'il n'y a pas grand monde dans le lycée puisque personne ne pourra venir nous embêter. Nous entrons dans la vaste pièce et Lia m'abandonne quelques instants. Je fais un bref coup d'oeil sur les réseaux sociaux puis commence à déballer les choses que Lia nous a pris lorsque cette dernière revient me trouver. Mon visage s'éclaircit devant toute ces belles choses qui s'offrent à nous et je remercie la jolie louve avec un tendre mais vif baisé, et elle me rend la pareille en revenant chercher mes lèvres alors que j'étais en train de redescendre mon bassin pour m'asseoir. Mon sourire s'élargit. C'est qu'elle est coquine cette demoiselle. Je ne me déplais vraiment pas de son geste et je penche un peu la tête sur le côté, heureux. Je vous jure, cette femme est une femme à marier. Avant même de prendre une viennoiserie dans mes mains et de la dévorer comme j'attaquerais un cerf si j'étais sous forme de loup, je lui demande avec le regard brillant ;

« Et si on se mariait ? »

Suis-je sérieux ? Même moi je ne le sais pas. J'ai pourtant, par le passé cru que Sherry était la femme de ma vie. Mais maintenant que je l'ai sous les yeux, il est certain que j'avais tort. En prenant du recul, c'est facile de voir que Sherry et moi, ça ne collait pas tant que ça. Cependant, je ne peux nier le fait que j'aurai toujours un petit quelque chose pour cette fille, à défaut de briser de nouveau le coeur de Lia. C'est pour cette raison que nous avons définitivement coupé les ponts, je serai en mesure de l'oublier plus rapidement ainsi et aller de l'avant. Ce que je trouve que je fais très bien depuis mon retour du centre de désintoxication. Je prend entre mes doigts un croissant tout frais et en déchire un coin tout en essayant de faire valoir mon argument.

« Non mais, c'est vrai. Tu es la femme la plus parfaite. Alors pour toi je suis prêt à tout. »

Les yeux pleins d'amour, je mange le petit morceau de croissant que j'ai déchiré juste avant sans que mon regard ne la quitte. Je n'ai jamais été le genre d'homme à croire aux mariages. Il faut dire que ma mère à fait défilé beaucoup d'hommes dans sa vie et à eu des enfants différents de trois différents hommes, alors je n'ai pas eu un très bel exemple de vie conjugale.. Peut-être est-ce un peu pour cette raison que je n'ai rien vue de mal dans le fait de m'amuser avec Sherry alors que Lia et moi n'étions même pas un couple ? Et que sommes-nous d'ailleurs en ce moment ? Deux jeunes qui se fréquentent, ou bien seulement des gens qui s'aiment sans officiellement utiliser le terme de "couple" ? Quoique peut penser Lia de notre relation, alors j'irai en son sens. Je veux qu'elle sache que je la respect et que j'ai l'intention de continuer de ne pas la décevoir. Je refuse de revivre l'horreur qui s'est produit entre nous deux. Je la gratifie de mon plus beau sourire et prend une seconde bouché de la pâte au goût de beurre. Comble du bonheur, dans mes poche la sonnerie de mon téléphone retentit. C'est donc Bitter taste des Three Days Grace qui résonne, mais pas trop fort comme mon ouïe est trop bien développé, ainsi que celle de Lia et je réponds lorsque je vois c'est l'hôpital.

« Excuse-moi. »

Mal à l'aise, je décroche le téléphone en faisant glisser mon doigts sur l'écran et me tourne légèrement sur mon petit banc lorsque la voix à l'autre bout du fil m'explique que; bien que je n'étais pas censé travailler le lendemain, une infirmière vient de téléphoner pour dire qu'elle ne peut pas rentrer comme celle-ci à attrapé la gastro et donc m'offre de faire son quart de travaille, tout du moins une partie si jamais quelqu'un d'autre se propose à rentrer plus tôt pour combler les heures manquantes. Mes yeux dévient vers la jeune femme en face de moi et je lui fais un sourire triste.

« Pas de problème je serai là. »

[…]

« Merci. Bonne soirée à toi aussi. »

[…]

« Hm. Au revoir. »

Et je raccroche. Je soupire et regarde le morceau de pâte qui tiens ma mon autre main avec une certaine déception. Pas parce que je dois rentrer travailler demain fauter de personnels (et sans vous mentir, je ne crois pas que quelqu'un d'autre voudra rentrer plus tôt pour que je termine plus tôt.. le staff n'est pas aussi merveilleux malheureusement.) mais bien parce que j'ai le sentiment que cette soirée sera écourté pour que je rattrape quelques heures de sommeil. Je chasse cette idée de ma tête et de nouveau, un sourire éclaire mon visage.

« C'était une idée génial ce petit en-cas ma belle, c'est délicieux. Tu les a pris à la même boulangerie que je t'avais parlé ? »

Je termine mon morceau de croissant et spontanément lui demande ;

« Je peux venir m'asseoir à côté de toi ? Je te trouve loin. »

Et sans attendre je travers de l'aitre côté de la table pour prendre place à ses côtés. Je ricane avec légèreté tandis que nos épaules se frôlent. Je tourne la tête vers la charmante blondinette et me perd dans ses yeux bleus avec un sourire charmeur.

« Là c'est mieux. »

Mes yeux passe des siens à ses lèvres et je ne peux résister à l'envie de goûter ses lèvres encore. Je m'avance de nouveau avec délicatesse et vient à leur rencontre, incapable de me lasser de ce contacte qui m'en donne des frissons. C'est une voix qui vient me tirer hors de ce moment parfait.

« Lia ? »

Je met fin à notre contact sans tourner ma tête vers la provenance de cette voix. Je la reconnaitrait parmi mille autres. Je me mords la lèvre et sens déjà la tension monter dans mes veines. Lui et moi : c'est une totale adversité. Une vrai animosité.
Lun 10 Mai - 3:16
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Sam Wallace et Lia Marshall


En revenant au lycée à cette heure-ci je me doutais qu'il n'y aurait pas beaucoup de monde et c'est heureusement ce qui se confirme. Même si la cafétéria avait été prise d'assaut nous aurions certainement trouvé un autre endroit pour nous poser mais c'est toujours plus agréable de bénéficier d'un peu de calme, surtout pour installer les bases de notre nouvelle relation quelle qu'elle soit. Après une rapide absence le temps de me laver les mains je reviens vers le jeune homme et nous ne tardons pas déballer les délicieuses petites choses achetées pour cet en-cas improvisé. Au passage cela donne lieu à quelques secondes d'un doux contact entre nos lèvres et cela me fais toujours le même frisson. Je saisie un petit pain au fromage à l'odeur alléchante puis attend que Sam fasse son choix pour que nous commencions à manger en même temps. Mais c'est tout autre chose qui se produit puisque le jeune brun ne touche pas les douceurs salées ou sucrées et se contente de prononcer simplement une petite question. A peine cinq mots mais qui font l'effet d'une bombe. Je me fige telle une statue et pense, dans un premier temps, avoir mal entendu ce qu'il vient de dire. Pourtant son visage est tout ce qu'il y a de plus sérieux et je me rend compte que ce n'était visiblement pas une plaisanterie. Mon rythme cardiaque s'accélère et je reste interdite face à cette situation. Je ne me suis encore jamais questionnée à propos du mariage, lorsque je vivais avec ma famille j'étais trop jeune puis ensuite l'amour n'était pas l'une de mes priorités. Un peu plus jeune je me disais qu'un jour je me marierais peut-être, ce que je souhaitais surtout c'était tomber amoureuse d'un homme qui m'aimerais en retour et avec qui je pourrais construire quelque chose de solide. Le mariage en lui même ne me semble pas si important que ça, on peut très bien vivre parfaitement heureux avec quelqu'un sans passer devant le maire ou le prêtre.

Mais pour en revenir à la situation présente je n'avais jamais pensé à ce que je pourrais ressentir le jour où l'on me ferais une demande en mariage. Mais la simple question "Et si on se mariait?" est-elle une vraie demande en mariage? J'avoue être un peu perdue et surtout cela va beaucoup trop vite. Certes les sentiments ont commencés à naitre entre Sam et moi il y a plusieurs mois maintenant mais le pardon n'est arrivé qu'il y a quelques semaines et c'est seulement aujourd'hui que le pas a été franchis pour que nous nous embrassions. Cette accélération me donne un peu le tournis et ma gorge s'assèche tandis que je cherche à aligner deux pensées cohérentes. Je n'arrive pas à savoir si cette proposition est vraiment sincère et basée sur l'amour ou si c'est la manière du jeune homme de me prouver qu'il a changé et ne compte pas me briser le cœur une nouvelle fois. Sa voix s'élève à nouveau et je suis happée par son regard tellement intense qu'il m'embrase en une seconde. Sa déclaration colore mes joues de rouge et je reste figée le cœur battant tandis que Sam se met tranquillement à manger un croissant. Est-il seulement conscient du trouble dans lequel il vient de me jeter? Quelques secondes passent et je finis par retrouver l'usage de la parole. J'avance doucement l'une de mes mains jusqu'à frôler ses doigts et ne le quitte pas des yeux.

-Sam je t'aime...mais c'est trop tôt pour envisager ça...

Je commence à peine à savourer le bonheur de savoir que les sentiments que j'éprouve pour le beau brun sont réciproques, du temps est nécessaire. Je suis certaine de l'aimer tendrement mais parler de mariage à ce stade de notre relation me semble prématuré. A ce moment là nous sommes interrompus par la sonnerie de son portable et je hoche doucement la tête pour lui indiquer que cela ne me dérange pas qu'il réponde. En cet instant je regrette de ne pas avoir sous la main une boisson fraiche pour m'aider à reprendre mes esprits. Pour compenser je prend une bouchée de petit pain au fromage et l'avale en me focalisant sur la saveur gustative. Les battements de mon cœur sont encore un peu rapides et je m'applique à respirer calmement. Le sourire triste que m'adresse alors Sam me fais craindre qu'il ne soit rappelé immédiatement à son travail. Abréger notre rendez-vous me ferrais un pincement au cœur mais surtout il ne peut pas s'esquiver ainsi après avoir abordé un tel sujet! L'appel est de courte durée et le jeune métamorphe reporte son attention sur moi. Ce petit surnom prononcé avec tant de douceur me fais frissonner délicieusement et je hoche simplement la tête avec un léger sourire. Quelques instants passent en silence tandis qu'il finit son croissant et que je termine ma brioche salée. Je ne sais plus comment poursuivre cette conversation après ce qui a été dit et je ne me sens pas non plus très à l'aise d'en parler au lycée où des oreilles indiscrètes peuvent trainer.

Sa nouvelle prise de parole est par contre tout à fait à mon goût et un sourire étire mes lèvres, nous rions ensemble de son empressement et je me rapproche discrètement de quelques centimètres pour être à con contact. La proximité avec Sam est en train de devenir une addiction et j'aime sentir sa peau frôler la mienne. Son air charmeur occulte tout ce qui se passe autour de nous et subitement les délicieuses choses à manger posées sur la table deviennent insignifiantes. Dans un souffle quelques mots sortent de ma bouche pour lui répondre.

-Beaucoup mieux.

Nous sommes relativement près l'un de l'autre et je n'ai qu'une envie c'est être dans ses bras. L'appel de ses lèvres douces est de plus en plus fort et les sensations éprouvées lorsque nous nous embrassions passionnément dans cette ruelle me reviennent en mémoire. Je me mordille la lèvre pour résister à cette tentation, l'attraction est magnétique entre nous et l'a toujours plus ou moins été. Finalement c'est Sam qui n'y tient plus et pose ses lèvres sur les miennes. C'est comme une bouffée d'air pur et je glisse une main dans sa nuque avec tendresse. Si nous étions seuls mon autre main cherchait à se glisser légèrement sous son pull comme tout à l'heure mais il vaut mieux éviter au risque de perdre toute retenue. Je sais bien que je voulais que nous y allions doucement mais l'embrasser est une drogue dont je ne veux pas me sevrer. Je sens la même tension qui émane du jeune homme et je me sens grisée par ce bonheur d'être aimée. Quelqu'un vient alors rompre ce moment en prononçant mon nom et nos lèvres se séparent à regret. Une pointe d'agacement contre cette personne me saisie car j'étais bien dans cette petite bulle. Tournant la tête pour voir qui vient de m’appeler je tombe sur Josh. Totalement envoutée par Sam je n'avais pas reconnu la voix de mon ex et désormais ami. Son visage affiche une mine choquée mais aussi de la colère. Sans vraiment m'en rendre compte je n'ai pas bougé le bras et ma main reste posée délicatement sur la nuque de mon beau brun.

-Tu disais qu'il n'y avais absolument rien entre vous.

-Oui c'était le cas mais...

En cet instant je suis affreusement gênée. Josh et moi étions d'accord sur le fait que nous ne sommes que des amis mais plusieurs fois je lui ai assuré que Sam ne représentait rien du tout pour moi. Il faut dire qu'a ce moment-là je faisais tout pour éviter le jeune lycanthrope car j'étais tellement en colère après ce qu'il avait fait. Depuis les choses ont changées mais je ne me voyais pas en parler avec le jeune humain, cela aurait vraiment été ignoble de ma part de lui avouer que j'étais amoureuse de celui qu'il considérait comme un rival. Et finalement son instinct ne l'avais pas trompé. Je n'ai pas trompé Josh puisque notre couple était déjà fini mais je me sens coupable car il a été un pilier pour moi quand j'étais au plus bas et c'est un ami précieux que je ne veux vraiment pas faire souffrir.

-Mais tu t'es bien foutue de ma gueule!

Je ne voulais pas qu'il apprenne de cette manière que Sam et moi sommes désormais plus que des amis et je voudrais trouver les mots pour le rassurer mais je ne peux pas renier les sentiments que j'éprouve. Mon cœur a toujours été à Sam depuis ce premier baiser après la pleine lune, même quand je voulais piétiner tout ça pour ne plus souffrir c'était lui que je désirais inconsciemment.

-Non Josh je t'assure! Je lui en voulait pour une dispute il y a plusieurs mois mais le temps a passé et les choses ont évoluées et tout à l'heure...

-Je pensais pas que t'étais ce genre de fille...même si tu m'aimais pas je tenais à toi...

-Je tiens à toi et à ton amitié!

Sa colère est intense et rend l'air électrique. Nerveuse je me mord la lèvre tandis qu'il adresse un regard meurtrier à Sam.

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Ven 14 Mai - 17:19
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Sam O. Wallace
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Lia Marshall & Samuel-Olivier Wallace
Non pas pour m'en déplaire, mais la demoiselle répondis par de la négation à me demande en mariage factice. Non mais sérieusement, à quoi m'attendais-je, si ce n'est que je savais déjà que la réponse serait non. Sans perdre mon éternel sourire joyeux, je m'explique un peu mieux à la dame. Enfin, j'essais de me reprendre pour rattraper mon étrange demande.

« T'inquiète, je n'étais pas sérieux. Enfin… oui oui, je crois que tu serais la seule à qui j'oserais demander la main mais, je sais qu'il est beaucoup trop tôt. Et puis, c'est toi la pire, tu n'auras pas cette magnifique bague en bonbon que j'avais prévu de t'offrir. »

Je termine ma phrase avec un clin d'oeil, amusé et notre conversation se poursuit tout comme la légèreté du moment avant de me faire déranger par mon employeur. Je réponds en m'excusant à ma belle amie, un peu fébrile quant à l'idée de devoir retourner au travail plus tôt. Heureusement pour moi, et un peu pour Lia comme je suis en sa compagnie, je n'ai pas à me présenter au travail avant les petites heures du lendemain matin ce qui veux donc dire que je vais pouvoir observer ce tendre visage encore de longues heures. Loin de m'en déplaire, je vous avoue. Par la suite, alors que je trouve que je suis trop loin de ma belle copine, je lui demande si j'ai la permission de me rapprocher et sans attendre je travers la table qui nous sépare pour venir y poser mes fesse sur le petit banc tout près d'elle. J'apprécie la proximité qui nous lie et profite de cette distance pour pouvoir mieux examiner chaque parcelle de son fin visage à la peau claire. Pratiquement brillante, tellement elle est parfaite. Et alors que je tente de résister du mieux que je peux, l'attraction devient trop forte et avec délicatesse je pose mes lèvres sur les siennes, désireux de poursuivre ce fougueux baisé auquel ont s'est adonné dans la ruelle il n'y a pas si longtemps et qui pourtant me semble être il y a une éternité comme le temps passe vite en sa compagnie. J'aimerais être en mesure de pouvoir le mettre sur pause pour pouvoir en profiter mieux, malheureusement ce n'est pas encore une particularité de loups-garou que de mettre la Terre sur pause.

Et puis, sa main vient chercher ma nuque et un frisson me parcours tout le corps; de la pointe des orteils jusqu'au bout de mes cheveux, cette sensation est loin d'être désagréable. Sans m'en rendre compte, alors qu'une de mes mains se niche au creux de son cou, l'autre descend à la base de son dos pour venir caresser doucement sous son chandail au niveau des fosses iliaques. Du bout des doigts, je parcours ce petit espace, glissant le long de la bordure de son pantalon tandis que le baiser s'embrase doucement lorsqu'une voix m'apporte un goût amer dans la bouche. Je serre la mâchoire, fixant le sol sans tourner ma tête de devant la belle Lia. Je refuse de la tourner, je sais que si je croise son regard ce sera pire et je ne suis pas certain que j'arriverai à garder mon calme. Finalement Lia est la première à briser le silence après qu'il eut parlé. Alors que celle pour qui mon coeur bat tente d'expliquer la situation à son ex, je décide finalement de me tourner vers lui et le fusille du regard tout comme ce dernier me lance des éclaires par les yeux. Le non-verbal entre nous est lourd, intense et bien que je n'ai pas envie de rendre plus mal à l'aise qu'elle ne l'est la belle Lia, j'ai le sentiments que ça va mal ce terminer et que l'étrange malaise ne va qu'empirer. Je tente d'articuler sur un ton pas trop froid, mais c'est plutôt manqué et ma phrase sort un peu plus sec que ce que je n'aurais voulu.

« Ce genre de fille ? Tu te fou de ma gueule ?! » Rapidement je fais un bond et me lève, quittant le confort de notre petit cocon pour m'approcher dangereusement de son ex. « Tu te prend pour qui pour penser savoir quel genre de fille elle est ? Tu n'as pas à décider à sa place, Josh. »

Mon visage se déforme légèrement lorsque je prononce son nom et je fais un pas de plus en sa direction, les sourcils froncés. Je sens mon sang bouillir dans mes veines et il m'en faudrait bien peu pour commettre un faux pas. Je suis à un cheveux de changer mes yeux de couleur, si ça ce trouve. Je ne comprend pas pourquoi après tout ce temps il y a encore autant d'animosité entre nous, peut-être est-ce simplement parce que nous convoitons la même fille ? probablement. Et je n'aime pas ça. Cependant je crois lui avoir fait comprendre lors de notre dernière altercation qu'il n'est pas de taille contre moi et si je n'avais pas retenu mes coups il aurait été beaucoup plus salement amoché que ce dont il a été. Comme je n'ai pas envie que ça se termine comme la dernière fois, je fais un pas vers l'arrière pour prendre du recul et m'approche de Lia sans lui tourner le dos. J'en suis incapable. Je refuse; en faite. Je place une main au bas du dos de la jeune femme sans le quitter des yeux. Je le vois entre-ouvrir la bouche pour rajouter quelque chose, mes poings se serrent. Il ne suffit que d'un seul faux pas de sa part et je crois que toute la tension éclaterait. Inutile de dire que je n'ai pas envie de me rendre là, je ne voudrais pas mettre Lia dans une mauvaise position. Je me concentre de toute mes forces pour garder mon sang froid et demeurer le plus calme possible, même si mes yeux annoncent le contraire.
Ven 4 Juin - 20:30
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Le moins qu'on puisse dire c'est que Sam est doué pour les surprises, les mots qu'il a prononcés il y a quelques instants je ne m'y attendais vraiment pas. Tout à l'heure il se disait prêt à ce que nous y allions doucement dans cette relation un peu chaotique qui n'a jamais cessée de prendre des formes différentes depuis notre première rencontre. Et la sans signe avant-coureur Monsieur propose que l'on en vienne au mariage. En plus il annonce cela avec autant de calme que si il me proposait d'aller voir un film au cinéma. Je me sens un peu mal à l'aise et en vient à me demander si c'est toujours le même Sam qui est devant moi. Tout en essayant de le ménager je suis obligée de répondre par la négative, c'est beaucoup trop tôt pour parler de mariage dans notre relation. Nous nous sommes embrassés tout à l'heure mais n'avons même pas abordé la question de savoir si nous sommes un vrai couple alors il brûles les étapes. En ce qui me concerne oui j'ai envie que ce soit officiel entre nous, je veux pouvoir être avec lui sans qu'il faille se cacher. Mobiliser toute mon énergie pour l'oublier a été très dur et je ne veux plus avoir à souffrir ainsi. Heureusement le jeune homme ne prend pas ombrage de mes paroles et garde un sourire sincère sur son visage. Ses explications sont un peu embrouillées mais je pense saisir ce qu'il voulait réellement dire. Les mots étaient un peu mal choisis mais il voulait me montrer qu'il n'est plus le sombre crétin qu'il a été lorsque je suis venue prendre de ses nouvelles il y a quelques mois maintenant. C'est sa façon de montrer qu'il est sérieux quand il m'embrasse et dit vouloir être avec moi. Rassurée qu'au final nous pensions la même chose je lui sourit à mon tour et vais jusqu'à rire à sa pointe d'humour à propos de la bague en bonbons. L'ambiance redevient légère et le petit en-cas sucré/salé reprend.

Mais nous n'avons le temps de déguster qu'une ou deux bouchées avant que son téléphone ne sonne. Compréhensive je porte mon attention sur les fenêtres en face de nous et regarde distraitement ce qui se passe sur le parvis afin de laisser au jeune brun un semblant d'intimité pour sa conversation téléphonique. Je termine cette délicieuse petite brioche au fromage et, avant que j'ai pu choisir la prochaine petite douceur à déguster, Sam raccroche son téléphone et toute mon attention revient sur lui. Il est rappelé pour effectuer des heures supplémentaires à l’hôpital mais heureusement ce n'est pas avant demain matin alors ce moment que nous partageons ne va pas prendre fin brutalement. Comme pour compenser le fait que nous ne pourront certainement pas nous voir demain et qu'il va devoir louper certains cours à cause de son travail, nous enlevant l'occasion de suivre un cours de biologie ensemble, le beau brun fait le tour de la table pour venir s'installer à mes côtés. Malgré notre promesse mutuelle d'être sages et de faire preuve de patience l'attraction s'avère être trop forte entre nous et nos lèvres se rejoignent en de douces caresses. Les quelques élèves attablés aux autres tables de la cafétéria disparaissent de mon esprit, seul Sam compte en cet instant précis. J'adore sentir le jeune homme frissonner au contact du bout de mes doigts sur la peau douce de sa nuque. Cette réaction instinctive montre que ce baiser compte pour lui et cela me comble. En réponse à ce petit geste ses mains se posent sur mon corps, l'une se positionne dans mon cou et me réchauffe instantanément. Son autre main se pose sur la chute de mes reins et se glisse à peine sous mon pull pour effleurer la peau. Geste que l'on peut qualifier d'osé en public mais ma veste dissimule cette caresse aux étudiants qui pourraient tourner la tête vers nous. Le bout de ses doigts sur ma peau nue me fais frissonner comme lui précédemment et je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais.

Mais l'adage disant qu'entre ce que l'on veux et la réalité il y a parfois un fossé se confirme puisque nous sommes interrompus par une voix qui m'interpelle. Un peu agacée je tourne la tête et tombe sur Josh qui affiche un air blessé. Tout ressentiment fond comme neige au soleil et je me sens mal qu'il nous ait vus nous embrasser. Que les choses soient claires, j'aime Sam et n'ai absolument pas honte de lui ou de nos étreintes, ce qui me gène c'est que le jeune humain ait apprit les choses de cette manière brutale. Inconsciemment je garde ma main en contact avec la nuque du jeune métamorphe, l'avoir près de moi est devenu quelque chose de tellement important et apaisant. Peut-être pour compenser ces mois où il était absent et où la colère occupait tout l'espace. J'essaie d'apaiser les tensions et d'expliquer à Josh que rien n'était prémédité et que ce dernier a réellement compté pour moi mais il est blessé de la scène qu'il vient de surprendre. Ses mots se font plus durs et je finis par être encore plus mal à l'aise et ne plus savoir quoi lui répondre. Ma main glisse lentement et finit par retomber sur ma cuisse, la gorge serrée face à ces reproches qui malmènent mon cœur déjà bien éprouvé face à tous les évènements qui se sont déroulés. Brusquement, Sam se lève d'un bond pour faire face à Josh et prendre ma défense. C'est chevaleresque de sa part mais la dernière fois qu'une telle chose s'est produire les deux jeunes hommes en sont venus aux mains et je voudrais éviter que cela se reproduise.

Je me lève rapidement à mon tour et glisse mes doigts sur l'avant-bras de Sam, juste une pression qu'il peut sentir à travers son pull pour qu'il sache que je suis avec lui et que cela ne changera pas mais que je préfère éviter un esclandre. Ce geste n'échappe pas à mon ex et son regard me percute avec plus de force qu'un mur, me faisant beaucoup de peine. Nous sommes tous les trois à peu de distance les uns des autres, les deux bruns se pulvérisent du regard et la tension augmente encore d'un cran. Josh semble faire un gros effort pour garder son calme et c'est Sam qui arrive à refouler son impulsivité en premier car il recule d'un pas et vient enrouler un bras autour de ma taille. Son regard reste fixé sur le jeune humain mais mon beau lycanthrope est désormais plus calme. Je me sens apaisée par la présence du corps chaud de Sam collé au mien et me détend un peu aussi. Mon regard navigue brièvement de l'un à l'autre mais je n'ose pas intervenir entre eux car craint d'empirer les choses. Mais finalement, nous voir aussi proche fait exploser Josh et il s'avance plus près.

-La ferme Wallace! Tout allait bien entre elle et moi jusqu'à ce que tu te pointes et mette le bordel. C'est quoi ton problème? Tu supporte pas que les autres aient quelque chose que tu n'as pas? Bravo tu l'as eue.

Puis il tourne son regard vers moi et je discerne sa peine derrière la rage.

-Compte pas sur moi une fois qu'il t'aura jetée...fallait réfléchir avant et pas briser ce qu'il y avait entre nous pour un mec dans son genre!

Josh nous bouscule fermement pour nous obliger à nous éloigner l'un de l'autre et passe entre Sam et moi, attrape une viennoiserie sur la table puis s'en va en claquant la porte. Un étudiant installé à une autre table se rassoit alors en voyant qu'il n'y aura pas besoin de séparer une bagarre et peu à peu les conversations reprennent. Je me mord la lèvre et les larmes me montent aux yeux après ce qui vient de se passer. J'étais tellement bien avec Sam à profiter de ce bonheur nouveau entre nous et tout a volé en éclats. Les reproches de Josh m'ont touchée en plein cœur et j'en viens à me demander si je suis vraiment une garce horrible et si j'aurais du agir autrement et contenir la passion pour Sam qui coule dans mes veines. Le léger brouhaha des conversations des autres étudiants présents ici fait bourdonner mes oreilles et j'ai la désagréable impression que nous sommes au centre de leur échange verbal, d'être la cible de moqueries suite à cette scène atypique. Autant dans un autre contexte j'aurais su quoi répliquer et aurait été peut-être trop impulsive, autant dans un contexte sentimental je me retrouve démunie et sans savoir quelle réaction adopter.

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Mar 8 Juin - 17:59
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Debout, à nous fixer tel deux animaux sauvage en pleine confrontation, je me résigne à lui sauter au cou lorsque je sens la chaleur au travers mon pull du contacte de Lia sur mon avant bras. Du coin de l'oeil, je remarque son air quelque peu déformé qui montre clairement le malaise qu'elle éprouve et au fond, mon coeur se pince. Il se pince parce que malheureusement, je n'ai pas la capacité de modifier les sentiments, seulement d'atténuer légèrement la douleur. Et pour ce faire, cette douleur doit être physique et non mentale. Nous demeurons là de brèves secondes qui semblent durer une éternité à un point où je me demande lequel des deux va capituler en premier. Je suis le premier à me résigner, faisant un pas vers l'arrière, me rapprochant de Lia. C'est peut-être enfantin, mais j'ai envie qu'il sache que c'est la mienne. Et de la serrer légèrement ainsi contre moi est une preuve que je veux qu'il voit. J'ai l'impression que le coeur de Lia s'allège un peu lorsque je m'approche d'elle, peut-être est-ce parce que la dernière fois, Josh et moi en sommes venus aux poings et que cette fois j'ai décidé de ne pas m'abimer les jointures pour ce petit con ?. Je re-focus plus amplement sur le brun devant nous, le regard toujours sombre. Puis, les paroles que me crache Josh me font tiquer. Un sourire noir éclaire mon visage, mes poings se serrent jusqu'à ce que mes jointure deviennent blanchies par le manque de sang qui s'y trouve habituellement. Mais le pire, c'est le regard et les paroles adressé à Lia qui me heurtent le plus. Qu'il s'en prenne à moi c'est une chose, mais qu'il soit ainsi avec Lia alors qu'elle ne lui doit rien si ce n'est que du respect, c'en est une autre. Et comme pour accompagner sa rage, il se faufile entre nous en me toquant fortement à l'épaule. J'en perd brièvement l'équilibre ce qui me fais me balancer sur mon autre pied, prenant appuie pour me stabiliser. Je lève le regard en l'air, sur le point d'exploser. Ça y est, je bouillonne de rage. Cependant, mon regard à l'air beaucoup plus calme que se que mon intérieur est. Rapidement, je lui attrape l'avant bras alors que inconsciemment mes ongles s'enfoncent dans sa peau. Mes yeux froids, dures et sombres fixent les siens, tout aussi froids que les miens et je parle d'une voix ferme, pratiquement dégoûtée. J'aurais pu être un gentil chiot bien dompté, mais c'est plus fort que moi et je ne résiste pas à l'envie de lui répliquer.

« C'est fou à quel point tu juges les gens de par leurs erreur, merdeux. Ton erreur à toi, c'est d'avoir mis les pieds à Fearwood. Je baisse d'un octave pour être certains que seul moi et Josh entendent, mais je me doute bien que Lia également entendra avec son ouïe de louve. Un conseil, verrouille à double tour. »

Je relâche son bras, blanchit à l'endroit où je le retenais, puis laisse tomber mes bras le long de mon corps alors qu'il s'empare de l'une de nos viennoiseries avant de claquer la porte et de nous laisser être le nouveau centre d'attention dans la salle. Je me force à ferme mon écoute, comme les oreilles me cillent à force d'entendre les spéculations sur ce qui vient de se produire. Un regard vers Lia me fais me radoucir, voyant que ses yeux sont tout luisant. Je me penche vers elle, murmurant un « Hey… » alors que ma paume vient effleurer l'arrêt de sa mâchoire. Je ressent toute la tristesse de Lia au travers mon âme et ça m'en déchire le coeur. Ma main libre vient se placer doucement dans son dos, tentant de la réconforter. Le regard inquiet, je la cherche des yeux.

« Vient, je vais ramasser… sortons d'ici; tu veux ? »

Je parle avec délicatesse, mais n'attend pas sa réponse et l'entraine doucement avec moi vers la table où je m'affaire à réunir nos choses et les mets dans le sac. Plaçant de nouveau ma main libre dans son dos, j'exerce une faible pression pour qu'elle avance avec moi, faisant un mouvement d'haut en bas pour la réconforté, espérant que le contact de mes doigts chaud au travers de son chandail suffisent pour le moment. Nous mettons peu de temps à sortir de la cafet' et je nous dirige vers un coin plus tranquille où je dépose mes chose sur le rebord d'une fenêtre suffisamment large. Je place mes deux mains sur ses épaules et encre mes yeux aux siens, cherchant à y déceler son émotions. Je l'enlace tendrement et la presse contre moi, l'autorisant à se laisser aller.

« T'en fais pas; il te pardonnera. Josh est incapable de te détester…Il t'aime beaucoup trop ma belle. »

Je ne sais pas ce qui me pousse à prendre sa défense, mais je sais que ma douce amie tenait beaucoup à son amitié avec Josh et je me sens mal qu'il ait réagit ainsi à cause de moi. Ce n'est pas parce que je l'ai menacé de verrouiller sa porte à double tour que nécessairement lui et Lia ne doivent plus se parler. Et je sais, avec le regard qu'il a poser sur Lia avant de nous bousculer qu'il ne pourra pas lui en vouloir éternellement; sinon je lui ferai payer le mal qu'il aura commis à Lia. Personne outre moi n'a le droit de blesser cette femme autant que je l'ai fais, et personne n'a la permission de la faire se sentir ainsi; plus personne pas même moi. Je ne me le pardonnerait pas. Je garde le contact entre nos deux corps, me disant qu'elle pourra le rompre lorsqu'elle se sentira prête.

Mer 9 Juin - 0:32
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Lia Marshall
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Sam Wallace et Lia Marshall


Lorsque cette journée a commencée elle s'annonçait relativement banale avec peu de cours ce matin puis accompagner une amie à un rendez-vous médical et ensuite profiter d'une petite promenade en plein air avant d'aller étudier à la bibliothèque ou dans mon appartement. Mais ce programme studieux est finalement descendu très loin dans mes préoccupations lorsque mon chemin a croisé celui de Sam dans les couloirs de l’hôpital. Notre relation allait déjà de mieux en mieux alors cela n'a pas effleuré un instant mon esprit de refuser sa proposition que nous nous rejoignons en ville à la fin de son service deux heures plus tard. A ce moment de la journée je maitrisais encore les choses mais ensuite c'est devenu beaucoup plus flou. L'attraction avec le beau brun qui montrait tellement de patience pour tenter de rebâtir quelque chose entre nous est devenue si forte que je n'ai pas pu m'empêcher de l'embrasser. C'était comme être sur un nuage et ce moment était à la fois d'une douceur exquise et d'une intensité foudroyante. Nous n'avons pas vraiment mit de mots sur tout cela mais globalement nos regards parlent pour nous. Nous restons dans notre petite bulle rien que tous les deux et je sens que je deviens accro à sa présence auprès de moi. Quelque part cela me fais un peu peur qu'il ait ce pouvoir sur moi mais je veux croire que plus jamais il ne me fera de mal. Nous passons vraiment un bon moment et la tendresse est omniprésente puisque de nouveaux baisers tendres viennent faire accélérer les battements de mon cœur. Malheureusement tout éclate lorsque Josh fait son apparition dans la cafétéria presque déserte et nous surprend Sam et moi. Dans le fond nous ne faisons rien de grave et il est évident que nous ne sommes pas le seul couple à s'embrasser au détour d'un couloir dans ce lycée. Mais vu la rivalité qui existe entre les deux jeunes hommes cela aurait été préférable que la vérité ne s'affiche pas ainsi. Je n'avais pas réfléchit à la manière d'annoncer cette nouvelle à mon ex car un certain jeune homme brun occupait la majorité de mes pensées depuis quelques heures mais j'aurais voulu le lui annoncer en prenant le temps de ménager ses sentiments puisque nous avons eu une histoire et que son amitié demeure importante pour moi.

Mais évidemment ce que l'on souhaite n'arrive pas toujours et cela se confirme dans le cas présent. Le ton ne monte pas vraiment mais les intonations sont dures comme l'acier et les regards sont plus que meurtriers. N'ayant eu que peu de relations amoureuses je ne sais pas quels sont les mots à utiliser dans une telle situation pour désamorcer le conflit. Instinctivement je garde une main sur le bras de Sam, comme une manière de montrer que c'est solide entre nous. Mais ce n'était vraiment pas la chose à faire puisque le jeune humain sort de ses gonds. Heureusement il n'y a pas de nouvelle bagarre à déplorer mais les paroles sont très dures. Je voudrais dire que Sam n'est plus le genre de personne décrite par Josh mais ce n'est certainement pas le moment de le dire. Et ensuite je me retrouve la cible des reproches de Josh et cela me blesse profondément car je me sens véritablement coupable. Lorsqu'il part il nous écarte sans ménagement, probablement pour le geste symbolique. Déséquilibrée je me rattrape de justesse au bord de la table pour ne pas tomber. Du coin de l’œil je remarque que celui pour qui mon cœur bat attraper celui qui vient de nous énoncer nos quatre vérités. Encore secouée par ce qui vient de se passer en seulement deux ou trois minutes je ne réagit pas et les regarde vaguement tandis que la menace à peine voilée de Sam parvient à mes oreilles. C'est le claquement de la porte qui me ramène à la réalité mais quelque part j'aurais préféré rester dans cette sorte d'entre-deux puisque maintenant les larmes me montent au yeux et je me monte la tête en imaginant que les autres étudiants présents dans la pièce sont en train de se moquer de nous suite à ce qui vient de se passer sous leurs yeux. Je voudrais sortir de cette pièce mais mes muscles ne m'obéissent pas.

Ce n'est que lorsque Sam revient vers moi et que sa main effleure tendrement ma joue que j'arrive à reprendre pieds et à éloigner cette sorte de crise d'angoisse qui menaçait d'éclater. Il sent probablement que j'étouffe dans cette grande salle et propose que nous sortions. Touchée par l'attention qu'il me porte je hoche doucement la tête et le suit. En quelques gestes rapides le jeune métamorphe range toutes les bonnes choses dédiées à notre en-cas puis attrape ses affaires. Pour ma part j'attrape simplement ma sacoche et lui emboite le pas lorsque sa main posée délicatement dans mon dos m'incite à le suivre à l'extérieur. L'air frais emplit mes poumons et je me sens un peu mieux, mes pas se font plus assurés et nous allons jusqu'à un endroit plus tranquille. Un rebord de fenêtre donnant sur une salle inoccupée fait office de table pour y déposer nos affaires. Les mains chaudes de Sam se posent sur mes épaules et une partie de moi a l'envie un peu inconvenante de les sentir sur ma peau directement sans que les tissus ne fassent obstacle. Ses mains glissent jusqu'à mon dos en allumant de délicieux frissons sur leur passage et quand il m'enlace je me blottie avec plaisir contre son torse aux courbes que je devine sous son pull. Mes bras se nouent autour de son buste et mon visage vient se nicher au creux de son cou à l'odeur si enivrante.

Ses paroles se veulent réconfortantes mais pour l'instant je ne peux pas m'empêcher d'en vouloir à Josh. Certes ce dernier a le droit d'être fâchée que j'entame une relation avec Sam alors que j'avais répété des dizaines de fois que jamais cela n'arriverait mais cela ne lui donnait pas le droit de dire de telles choses. Enfin je crois. Josh m'a vraiment beaucoup aidée et je me sentais réellement bien avec lui, l'étreinte de ses bras me rassurait. Mais ses baisers ne me faisaient absolument pas vibrer, pour moi il est au final toujours resté seulement un ami, un ami précieux mais un ami. Avec Sam cela n'a rien de comparable. Chacun de ses baisers éveille tous mes sens et me donne l'envie que le temps s'arrête. Le moindre effleurement de ses mains éveille la moindre de mes terminaisons nerveuses. Nichée au creux de ses bras je me sens à ma place. De tels sentiments ne peuvent pas être refoulés. Quelques minutes passent et mon corps ne veux absolument pas bouger de cette étreinte tendre mais mon âme n'est pas en paix alors je finis par murmurer contre la peau chaude de son cou.

-Tu crois que je suis une personne horrible et que je me suis mal comportée avec lui?

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Ven 11 Juin - 18:16
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Jujubes assortis

Lia Marshall & Samuel-Olivier Wallace
Elle hoche la tête et me suit tandis que nous nous dirigeons d'un pas pas trop rapide vers l'extérieur histoire de prendre un peu l'air. Ce sera autant bien pour elle que pour moi, c'est certain. Du moins, pour ma part ce sera bénéfique à cent pour cent, si je ne quitte pas cet endroit je crains que ma colère contre Josh ne reprenne le dessus et que le tout ce passe mal. Très mal. Je chasse toute pensées pour Josh et me concentre sur la douce à mes cotés. À mes paroles, elle vient se lover contre moi et j'accepte son contacte avec délicatesse, tendresse sans broncher. Mes bras viennent naturellement s'entourer autour de sa taille alors que l'une remonte doucement dans son dos. L'endroit et le moment son peut-être mal choisi, inadéquat pour penser une tel chose; mais je resterais ainsi des heures durant. Sa peau tiède contre la mienne, faisant manquer quelques battement à mon coeur. Dans mon cou, sa voix chaude se niche à mes oreilles.

« Tu crois que je suis une personne horrible et que je me suis mal comportée avec lui? »

Je soupire. Mais non par lassitude; parce que ce qu'elle me demande me semble insensé. Elle est de loin une mauvaise personne et son comportement n'étais pas du tout mal. Je tente de l'apaiser de ma main dans son dos en la caressant et la presse un peu plus contre moi pour lui montrer que je suis là.

« Tu n'es pas une personne horrible. Vraiment pas. Je la recule un peu en lui prenant délicatement les épaules et cherche ses yeux. Tu es la meilleur personne que je connaisse et tu ne t'es pas mal comporté. »

Je marque une petite pause.

« C'est lui qui s'est comporté en abruti et qui a over-réagi. Il n'avait pas à être aussi dur envers toi, tu ne lui doit rien Lia. Tu n'as pas à t"en faire… laisse la poussière retombé et il reviendra naturellement vers toi. Je suis certain qu'il va venir s'excuser. »

Je parle avec une tendresse que je ne me connaissais plus, le regard un peu inquiet sur ma douce. Et si elle avait raison ? Et qu'elle est une personne horrible qui s'est mal comporté ? Non, impossible. Elle est d'une douceur que je ne connais de personne, et d'une main ferme tout à la fois. Une main d'acier dans un gant de velours, il me semble que c'est ça l'expression. Mon regard s'attendrit et je viens déposer un tendre baiser dans son front avant de la recoller fermement contre moi, ne me lassant pas de son contact chaud. Mon mentons arrivant légèrement plus haut que ses oreilles, je lui murmure d'une voix mielleuse ;

« Et si je te raccompagnais chez toi ? J'ai l'impression que cette journée à été exténuante et qu'un peu de repos te ferais du bien. Tu pourrais te faire couler un bon bain et regarder une série ou lire un livre ? Et si tu en as envie, tu me téléphone et ont peux discuter toute la nuit. Tout pour que tu te sente bien; je te le promet. »

Ma main caresse doucement ses cheveux pendant que j'énumère quelques idées afin de l'aider à se changer les siennes. Je lui ai promis que je ne ferais rien qui irait contre elle et que j'irais à son rythme. Je veux l'aider à ce qu'elle aille mieux, pour le moment c'est tout ce qui m'importe. Je m'occuperai du dossier "Josh" une autre fois. J'espère par contre qu'il a pris ma recommandation au sérieux et que son verrou est verrouillé à double tour. Qui sait quel horrible bête pourrait surgir à l'intérieur de son domicile.
Ven 16 Juil - 15:27
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Cette journée est passée par plusieurs états émotionnels différents. Je ne m'attendais pas à ce que la relation entre Sam et moi face un tel bond en avant mais sur le moment c'était véritablement instinctif. J'avais un peu peur que les choses aient finalement changées pendant ces quelques semaines mais le jeune homme y a répondu favorablement et mon cœur s'est emballé de bonheur. Revenir au lycée main dans la main ne m'a pas inquiétée un seul instant, notre relation me semblait tout à fait normale. Mais il a fallu que notre route croise celle de Josh et je me sens véritablement ébranlée. Ses mots durs m'ont touchée et je me met à douter de l'attitude que j'ai pu adopter. L'attitude protectrice dont Sam fait preuve m'aide à refouler les larmes qui menaçaient de couler. Je peut sentir son impulsivité prête à exploser mais il se contient pour que leur altercation musclée d'il y a quelques semaines ne se reproduise pas et n'attire pas encore une fois l'attention. Dans l'étreinte protectrice de ses bras je reprend peu à peu contact avec la réalité et m'apaise après cette scène insoupçonnée. A chaque fois que je me trouve auprès de Sam j'oublie toute les choses négatives et je pourrais rester blottie auprès de lui pendant des heures, comme pour combler le manque durant toutes ces semaines où un froid glacial planait entre nous. Est-ce possible de ressentir trop de sentiments pour une personne? Peu importe. Son odeur contribue à me faire retrouver un rythme cardiaque normal et je finis par lui murmurer la question qui taraude mon esprit sans relâche.

Le soupir qui sort de sa gorge me fais légèrement appréhender les paroles qui vont suivre mais son étreinte qui se resserre autour de moi me rassure instantanément. Même si l'épaisseur de mon pull sépare sa main de la peau de mon dos je frissonne de bien-être et ne peut m'empêcher d'imaginer la même caresse sur ma peau nue. Je me mord aussitôt l'intérieur de la joue pour éloigner cette pensée tout à fait déplacée à cet instant. Sa douce voix s'élève alors et son amour pour moi transparait dans ses mots. Délicatement j'embrasse la peau chaude juste sous son oreille, comme pour le remercier d'avoir une si bonne opinion de moi. Après tout, le jeune brun est l'une des personnes qui me connais le mieux alors je peux me fier à son jugement, je sais que ce ne sont pas des paroles creuses destinées à simplement rassurer une personne. Le jeune homme rompt le contact entre nos corps et ses mains se posent sur mes épaules tandis que nos regard s'accrochent immédiatement tels deux aimants. Il est vrai que je tiens à l'amitié de Josh car il a été un soutient indispensable lorsque je n'allais pas bien mais justement je lui en veux d'avoir eu de telles paroles après tout ce temps passé ensemble. Même si il ignorait beaucoup de choses sur ma vie, et notamment la partie surnaturelle, il y avait une réelle complicité entre nous. Peut-être que c'est simplement la rancune qui parle mais en cet instant je m'en moque qu'il revienne dans quelques jours pour s'excuser. En tout cas je vais suivre son conseil avisé et ne pas chercher à régler mes comptes avec le jeune humain, rien de bon ne ressortira de tout cela tant que la pression ne sera pas retombée. Son délicat baiser sur mon front fait naitre un sourire sur mes lèvres et quand il me rapproche de lui j'en dépose un sur ses lèvres douces avant de me blottir à nouveau contre lui.

Sa voix au timbre si particulier chatouille mon oreille et fait naitre une myriade de sensations. Le jeune homme est doté d'un charme naturel qui pourrait faire fondre même le cœur le plus endurcit. Une part de moi qui se sent audacieuse au contact du beau métamorphe a envie de dire qu'il pourrait aussi passer la soirée chez moi pour regarder un film ensemble, rien de plus. Mais il est trop tôt pour cela, pas plus tard qu'il y a deux heures je lui demandais que nous y allions doucement afin de ne pas nous bruler les ailes comme la fois précédente. D'un léger mouvement de la tête j'acquiesce à ses propositions qui s'avèrent très tentantes. Un bon bain suivi de quelques épisodes d'une série et d'un appel téléphonique pour être bercée par la voix de celui que j'aime, voilà quelque chose de très séduisant.

-Tu sais que tu as de bonnes idées?

Quelques instants plus tard le cocon de notre étreinte se délite et nous reprenons nos affaires avant de sortir de l'enceinte du lycée au plus vite, autant éviter un nouveau psychodrame. Sa main chaude s'entrelace à la mienne et fait légèrement accélérer les battements de mon cœur. Le trajet à pieds jusqu'à mon appartement se fait tranquillement et sans encombre. Arrivés à destination j'ai un pincement au cœur, comme si le fait de nous éloigner allait rompre la magie de cette après-midi où nous nous sommes à nouveau déclarés nos sentiments. Glissant les bras autour de sa nuque je me hausse sur la pointe des pieds et savoure un long baiser tendre avec Sam puis plonge mon regard dans le sien.

-Merci pour tout...

Peu après il s'éloigne pour rentrer chez lui et je rentre dans mon appartement. Le bain chaud accompagné d'un livre est un excellent moyen de se détendre et je revêt ensuite des vêtements confortables. La soirée se passe très bien avec un petit repas et une longue discussion avec mon cher Sam comme promis.

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Mar 17 Aoû - 19:02
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Lia Marshall & Samuel-Olivier Wallace
Je dois vous admettre que je ne m'attendais pas du tout à ce genre de journée lorsque j'ai ouvert mes yeux cette nuit, dérangé dans un sommeil agité par la sonnerie de mon téléphone avec au bout de la ligne : l'hôpital et une urgence criante de personnel pour aider dû à un accident. Je m'attendais à à peu près tout sauf rencontrer Lia à l'hôpital. Mais je suis content de l'y avoir croisé, ainsi nous avons pu nous permettre de nous fixer un petit rendez-vous lorsque j'eu terminé le travail et je dois dire que j'avais bien hâte de passer de long moment en sa compagnie comme nous en avions l'habitude par le passé. Ça été pour moi une journée vivifiante, me laissant une impression de légèreté dans l'estomac. Ce doit être la beauté qui se tient devant mes yeux qui m'a procuré cette effet.

Tout du moins, je me sentais ainsi jusqu'à l'apparition de Josh et sa petite crise de jalousie nous plaçant sous les feux de projecteurs, à l'avant-plan dans la cafétéria du lycée où nous pensions avoir un peu de tranquillité. Malgré tout, je crois avoir su tenir mon sang-froid et ne pas m'être laissé emporté. Dieu sait à quel point j'aurais pu salement l'amocher si j'avais voulu, ce dernier ayant été relativement dure et désagréable dans ses paroles envers Lia, ce qu'elle ne mérite pas. Mais malgré leur altercation et le fait que je n'apprécie guère Josh, ce dernier compte pour Lia et je souhaite de tout coeur que cette situation s'arrange rapidement entre eux deux. Mes yeux se posent sur la fine silhouette de mademoiselle Marshall et une expression d'inquiétude se fond sur mon visage avant que cette dernière ne vienne déposer un baiser sur mes lèvres, chassant toute part d'inquiétude. Je lui propose par la suite de la raccompagner chez elle, sentant que cette dernière à sûrement besoin d'un moment de repos et/ou de relaxation afin de faire tomber la pression. La situation gênante qu'elle vient de vivre est épuisante et requiert beaucoup d'énergie surtout lorsqu'on est pas prêt à vivre ce genre de truc. Je lui propose quelques idées qui me semble optimal afin de l'aider tandis que nous sommes enlacés. Lia me dit que j'ai de bonnes idées et un large sourire illumine mon visage.

« J'ai toujours de bonnes idées », commentais-je dans l'espoir de la faire rire un peu, utilisant un ton de voix sarcastique.

J'accompagne donc main dans la main la demoiselle jusqu'à son domicile, lieu de j'ai visité maintes et maintes fois sous forme animal subtilement dans le but de m'assurer qu'elle allait bien et la laisse au pas de sa porte, me méritant un long baiser long et pétillant qui m'offre un frisson de l'échine à la pointe des orteils. Sa voix se glisse à mes oreilles tel une mélodie écrite uniquement pour moi puis je presse de nouveau mes lèvres contre les siennes avant de m'éloigner un peu et de lui répondre.

« Ce n'est rien, je suis là si tu as besoin. »

Je regagne mon appartement en prenant un petit raccourcis puis me change avant de m'installer sur le sofa devant un bon film. J'opte pour The Fight Club, un bon classique lorsque finalement je reçois l'appel de Lia alors que mon film tire à sa fin. Nous discutons longuement avant de finir raccrocher et je termine ma courte nuit sur le sofa, me réveillant en même temps que les petits oiseaux matinales, chantant leur louanges aux doux rayons du soleil. Hop sous la douche et c'est partie pour une nouvelle journée ! J'envoie un petit message text à Lia un coup rendu au boulot, lui souhaitant de passer une belle journée, terminant par un Je t'aime ainsi qu'un petit xoxo.
Sam 18 Sep - 4:24
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