Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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LIBRE | Hope you know, I'm not losing sleep
Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Meh;
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
Mon nombre de messages s'élève à : 541
☺ GRAPHISTE
Sam O. Wallace


Hope you know, I’m not losing sleep

Samuel O. Wallace & Libre

En cette douce soirée de Janvier, alors que la lune commençait à monter doucement dans le ciel, une lumière scintillait au fond d’un champs. Les dunes de neiges camouflant ce dernier brillaient sous la fine lueur bleu du spectre parmi la voix lactée. Au loin, le bourdonnement d’un avion retentissais dans la vallée alors que tout près, une train passait à quelques centaines de mètres de la lumière au fond du champs. Dans un grognement sourd, la bête fixa des yeux le train lui barrer la vue. Une fillette attira quelques secondes son attention, alors que le mastodonte de fer poursuivis lentement son ascension dans les montagnes. L’immense bête au pelage grisâtre, s’avança vers la fille, alors que le massif de fer ne devait pas rouler plus de 8 kilomètre à l’heure. La fillette appuya sa paume contre la fenêtre, tandis que la bête s’immobilisa, avant de contourner le long train passager.  

Son regard jaune se fixe à la lumière dansante au fond du champ. Il devait savoir ce que c’était. C’était plus fort que lui. Une patte s’élança, doucement, alors que les autres suivirent. Pas à pas, l’immense loup se rapprocha de sa cible, traversant le chemin de fer avant tout, puis s’enfonçant dans les dunes de neige du champs. Plus la bête s’avance, plus la lumière dansante se défini en un tout. Une bâtisse se dessine alors. Une douce maison de campagne. L’extérieur de pierres, comportant un étage et demi. L’être au pelage grisâtre s’immobilise, tout près de la demeure, alors que des rires s’y élèvent. Une famille. Un homme, dont les années tumultueuses de consommation d’alcool ont eu raison de ses traits, âge d’au plus une cinquantaine d’année, est assis à table avec une dame. Une très jolie dame, dont les traits du visage semble tirés, probablement fatigué d’avoir élevé une famille avec des enfants qui ne lui donnait pas la vie simple. Elle aborde un magnifique sourire, assise devant une jeu de carte. Avec eux, deux jeunes hommes, et deux jeunes femmes. Trois d’entres eux prennent place à table autour du divertissant jeu de cartes, alors que la dernière, une grande blonde au visage fin, est assis tout près de la fenêtre, livre en main. Les yeux du canidés s’attarde sur cette douce demoiselle.

Son visage semble irréelle, sur ce corps si frêle. Elle semble être la délicatesse incarnée. Alors que son bouquin semble attiré toute son attention, la bête s’approche un peu plus, tout près de la seule chose qui le sépare de l’intérieur de la demeure, la fenêtre. Ses petits yeux jaunes cherchent à comprendre. À comprendre d’où son instinct lui dictent de rester devant cette fenêtre. Lui dicte de se montrer calme et patient, qu’un jour, il l’aura. Il aura quoi ? Ça, nul ne peut le savoir, mais cette famille d’humains, heureuse, lui fais un pincement au coeur. C’est l’idéale américain de la famille parfaite. Des jeux en familles sous un soir de pleine Lune, bien au chaud, camouflé de la froideur de l’hiver dans une coquette demeure de campagne. Le canidé ne cesse d’observé l’humaine, alors que cette dernière pose soudainement sont regard pile dans le siens. Étonnement, elle ne parait même pas effrayé. Son expression passe de surprise à curieuse. Puis soudain, c’est comme si elle pouvait lire en lui. Les deux individus demeurent ainsi quelques secondes qui lui parurent une éternité. L’humaine dépose son roman sur une table basse à ses côtés, avant de n’être complètement face à la fenêtre, analysant chaque parcelle du corps du canidé.

Une vache meugle. Elle attire l’attention du canidé une fraction de seconde. Et cette fraction de seconde suffit à ce que la demoiselle à l’intérieur se hâte à quitter son endroit d’observation afin de sortir à l’extérieur. Vêtu d’un par-dessus épais, bien qu’il la garde au chaud, ce n’est pas suffisant pour le froid extérieur. Le canidé se retrouve face à elle, les yeux grand ouvert. Un second meuglement. Quelques secondes encore d’inattention. L’humaine s’est rapproché. Le coeur du canidé, tout comme celui de son interlocutrice, s’accélère. La lune à son plus haut dans le ciel, permet aux deux êtres de se voir parfaitement bien. Celle-ci tend une main devant elle, et faisant un shhh shh afin d’apaiser la bête. Elle tente un son.

- Samuel ?

Un autre bétail meugle plus fort, cette fois. C’est suffisant pour que l’humaine décroche son regard du monstre. Ce dernier fuis. Dans un bruit sourds, camouflés par l’épais manteau de neige, il s’éloigne , contournant l’humaine avant de filer sur le chemin menant à la rue, entouré de grands épinettes. Le son de la voix de l’humaine l’interpelle une dernière fois, alors qu’elle se lance à sa poursuite sur quelques mètres. Mais l’imposant canidé ne se retourne pas. Il continu son chemin vers la route, les oreilles vers l’arrière. Rien qu’une dernière fois, il aimerait entendre sa voix. Allez l’humaine, dit-le encore. Mais les sont de la nuit sont les seuls qui parviennent à ses oreilles.

L’humaine, commençant à gelée, abandonne. Une expression de tristesse s’installe sur son visage, alors qu’elle est convaincu que la bête qui se tenait devant elle n’était nul autre que son frère. Elle le savait. Il n’y avait pas beaucoup de Loup-garou comme lui, qui avait ce profond sentiments de combattant enfouis au fond des entrailles. Elle savait qu’il se battait. Qu’il se battait pour prendre le dessus sur la bête. Mais au fond, elle savait aussi que la Lune avait une trop grande influence sur le loup pour lui permette d’en avoir le contrôle. D’autre humaines sortirent à leur tour de la demeure, interpellant la demoiselle par son nom. Elle. Lui intimant de rentré à l’intérieur, qu’elle allait attraper froid. Elle fondit en larme, alors que ses 2 autres frères la portèrent à l’intérieur, devant le foyer, tandis qu’un long hurlement déchira le calme de la nuit. Un hurlement de douleur, de tristesse. Un hurlement qui en disait long. Elle savait qu’il l’avait retrouvé. Et pour ne pas l’avoir reconnu tout de suite, elle s’en voulu longtemps.

La bête, elle, marchait désormais le long de la grande route. Se tassant aux sons des Klaxons. La fine couche d neige laissait apparaitre ses imposantes traces de pas sur une bonne dizaine de kilomètres, avant qu’il ne regagne le bois. Le canidé retournait dans la nature, là où il avait sa place. Le solitaire traversa le territoire d’une meute, qui flaira tout de suite sa présence, avant de ne se faire chasser au delà des montagnes, la meute lui aboyant après. La crête haute sur le dos, il s’éloigna de leur territoire, traversant la chaine entière de montagne avant de ne regagner la petite vallée de Fearwood. Il regagna la grande route, puis, sans s’y attendre, une voiture le happa. À une vitesse élevé. L’immense loup fût projeté quelques mètres plus loin, dans le faussai. À bout de force, et sans même sans rendre compte. Le canidé alla s’échouer derrière l’imposante bâtisse de l’hôpital. Comme s’il connaissait le chemin par coeur. Son pelage désormais parsemé de sang, il s’allongea tout près d’une table de pic-nic installée pour les employés complètement vidé. Alors que les vents froid poussèrent la neige à l’ensevelir partiellement, dans un dernier souffle, l’animal s’endormi.

(c) Dusky
Dim 5 Jan - 20:57
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