Le soleil caresse doucement mon visage alors que je suis assis contre la poutre du kiosque au milieu du parc. Le bruit de la fontaine non loin et l’odeur des dernière fleur de jasmin on un côté très apaisant. Pour une fois que j’ai un peu de repos j’en profite. La chaleur est bien plus supportable que ces dernières semaine. Un orage est passé et depuis c’est le paradis. Pas trop chaud pas trop frais, du soleil, du silence. Je souris légèrement. c’est presque trop beau pour être vrai. j’ai été tellement habitué au chaos que ce genre de situation me paraît louche. c’est le calme avant la tempête me dit ma petite voix intérieure… et elle a raison.

Lorsque mon téléphone vibre dans ma poche je le sort machinalement et regarde l’écran. Mes yeux mettent quelques seconde pour d’habitué à la luminosité Un frisson me parcours, le genre de frisson glacé qui descend le long de l’échine et qui fait dresser tout les poils et la légère brise de la fin de l’été n’est en rien responsable.
Il n’y a qu’une courte phrase sur l’écran faiblement éclairé et le numéro de l’expéditeur est inconnu. Enfin… ce numéro n’est pas enregistrer sur mon téléphone mais chaque fibre de mon corps sais de qui il s’agit. Une phrase brève comme un ordre, un claquement de fouet pour me faire venir au pied, c’est tout lui ça...

Erik.

J’emmets un grondement sourd et mes crocs sorte alors que je range mon téléphone avec rage dans ma poche. J’avais effacer son numéro pour tracer un trait sur lui, au moins pour me convaincre de tourner là page et j’ai mis du temps à me reconstruire après la dernière fois. Non mais il rêve ! qu’est ce qu’il crois ce connard hautain, prétentieux, sadique et psychopathe !? Il crois qu’il peux claquer des doigts et que je vais rappliquer comme un gentil toutou ? C’est ça il rêve !  Il faudra que je lui demande quels médocs il prend car ça doit vraiment être sympa pour planer comme ça.

Il y a un an il a REdébarquer dans ma vie à grand coup de pompe, au sens propre comme au figuré, il ma laisser meurtri aussi bien physiquement que moralement avant de disparaître comme un nuage de fumé, un mirage que j’aurais pu croire sorti de ma tête si son odeur et les marque qu’il ma laisser n’avais pas marqué ma chaire pendant plusieurs semaine. Et là il se pointe comme une fleure un an après son petit jeu et commence déjà son petit jeu de gros mal dominant qui crois que tout le monde est à ses pieds !

Il peut toujours attendre dans sa fichu église, il est hors de question que je…

Je regarde le bâtiment en face de moi, le grand édifice en pierre blanche, ces vitraux coloré et son cloché majestueux. Bordel de merde mais qu’est ce que je fou là. Je regarde autour de moi désorienté et frémis d’horreur. c’est une blague… je plonge mon visage dans mes mains et hurle un bon coup avant de me frapper le crane. Non mais j’hallucine… Je regarde l’église en face de moi avec désespoir.

Trahit par mon corps comme toujours. j’ai laisser mes jambes déambuler pendant que mon esprit faisait le grand huit et voilà le résultat. Je prends une profonde inspiration et étire mes muscle lentement pour me détendre. Ça ne sert à rien de s’énerver. Je pensais simplement à l’église et par automatisme je m’y suis rendu. Voilà, c’est tout…

Je regarde le bâtiment quelques minutes puis me décide. Puisque je suis ici autant crever l’abcès tout de suite. Je traverse la rue et lorsque je monte les marches je ne peux m’empêcher de rire nerveusement devant le ridicule de cette scène. Je vais rejoindre le Diable en personne dans une église, je trouve cela plutôt ironique.

Je pousse la lourde porte et je n’ai pas à balayé longtemps l’espace du regard pour repérer la silhouette bien trop familière.

J’approche lentement en écoutant sa voix raisonné jusqu’aux voûtes harmonieuse. Je me stoppe en sentant son regard de glace me transpercer. L’espace d’un instant je suis content de ne pas être sous ma forme louve car une fraction de seconde je me suis imaginer battant de la queue tout content comme un chiot qui retrouverais son maître. Je me met une baffe mentale et reste le plus stoïque possible.

Je regarde les gens présents qui nous fixe avec crainte et le prêtre semble dire à ceux le plus proche de vite sortir. Je les vois passer derrière moi avec crainte et mon attention se reporte sur le grand loup noir qui prend un plaisir malsain à rendre ma vie semblable à l’enfer.

- Ça fait un bail Samuel.

J’avance d’un pas supplémentaire.

- Pas assez longtemps à mon goût…

Je regarde autour de nous pour désigner l’église.

- C’est plutôt singulier comme choix de lieu pour se voir… assez irresponsable quand on sait que les grenouille de bénitier son souvent associé à des gens qui ne nous apprécie peux…

je le regarde avec un sourire en coin et un regard plein de haine.

- Qu’est ce que tu me veux Erik ? Tu peux pas vivre sans moi que tu reviens empoisonné ma vie sans relâche ?

Je lâche un petit rire en regardant le lieux.

- Je te préviens si tu ma fait venir dans une église pour m’épouser ma réponse est « va te faire foutre en enfer connard ».

Je lui souris sans détourné le regard du siens et la tension monte encore d’un cran alors que d’autre pauvre petites âme innocente en profite pour sortir en silence.

 


La tension est palpable, le genre de tension bien épaisse qui éloigne les personnes alentours et que le regard de glace acérer d’Erik dissèque avec délectation. Je le vois jubiler intérieurement, son sourire sadique et son regard manipulateur. Je le connais par coeur et je sais qu’il prend son pied face à cette situation. Oui il a claquer de la langue et j’ai accouru, je ne peux nier cette évidence que meme moi je n’explique pas. Ou plutôt que je ne veux pas m’expliquer car je ne veux pas admettre ce qui est une évidence.

Après tout ce qu’il ma fait subir, après notre éloignement du à son absence… il reste toujours mon alpha et je lui suis toujours soumis.

Je grogne avec une petite grimace pour tout rire lorsqu’il me dit qu’il voulait simplement me tenir au courant de son retour. On sait très bien tout les deux que c’est simplement une façon de me pisser dessus pour marquer son territoire et de se glisser dans ma tête avec cette présence constante et pesante, cette menace de le voir à tout les coins de rue ou derrière chaque bar dont je pousserais la porte.

Ce qu’il ne sait pas et que je ne lui dirais jamais c’est qu’il m’a tellement brisé la dernière fois que nos chemins ont été croisé qu’il n’est jamais sorti de ma tête. Quoi que je fasse je le vois. Au début c’était de petite apparition  du coin de l’oeil, j’ai d’abord pensé que c’était réel… puis il s’est mis a apparaître devant moi, sorti de nul part, à me parler, critiquant toute mes décision et mes pensé. La seule manière de tenir a distance ces hallucinations ont été des médicaments et l’alcool.

J’aurais pu penser à cet instant, dans cet endroit improbable que ce n’était encore qu’un tour de mon esprit en lambeau mais les calmant que j’ai pris ce matin et surtout la sensation du souffle sur ma peau ainsi que l’odeur si familière m’enlève tout doute à ce sujet.

Mon coeur bat dans mes tympan alors que je vois Erik se rapprocher dangereusement de moi tout en parlant de recommencer mon éducation. Je sens mes cicatrices brûler et malgré moi je recule d’un pas en gémissant aux souvenir des coups et des morsures.

Voir Erik dans cette église me fait le même effet que si le diable y était. En y repensant Erik c’est un peu le diable. Il t’amadoue et manipule avec de belle parole, un charme et un charisme fou, te fait passer une espèce de pacte via la morsure qui te rend son esclave et il te torture pour l’éternité… Oui je crois que je peux affirmer qu’Erik Sambre est le Diable en personne.

Cette affirmation prend d’autant plus sens en voyant les yeux rouge sang de mon ancien Alpha s’illuminer alors qu’il se rapproche encore en me surplombant de toute sa domination. Je baisse la tête instinctivement en soumission, je sent le loup en moi queue et oreille basse à couiner plaintivement.

- et puis ce n'ai pas comme ça que je t'ai appris à m'accueillir, je dois vraiment tout recommencer ? Toi qui été si parfait par le passé...

Je relève la tête avec un regard mêlant espoir et supplication. « Parfait par le passé » il me trouvait parfait ? Je secoue la tête en reculant de deux pas. Le bout des doigts pressant sur mes tempes je grogne en essayant de chasser ce loup soumis en moi, désespérément en quête de la reconnaissance de son maitre. c’est fini tout ça. Je dois me battre pour moi, pour mon indépendance.

Je relève la tête mes yeux doré fixé sur lui avec un air mauvais.

- Si j’ai fait tout ces efforts par le passée c’est que l’idiot, le fou que j’étais était persuadé que tu pouvais m’aimer, que tu m’aimais d’une certaine façon. Que si tu ne le montrait pas c’était de ma faute… mais ce temps est passé. Je sais aujourd’hui que le problème ne viens pas de moi mais bien de toi.

Je claque les dents en lâchant un grondement qui résonne dans l’église, mes crocs légèrement sorti.

- « Parfait par le passé »… à qui est ce que tu veux faire croire ça Erik ? Si j’avais été si parfait tu ne m’aurais pas traité comme tu l’as fait. Tu ma soumis, humilié, violé, tabasser pour ton simple amusement….

Je me déplace lentement autour de lui comme pour jauger ma proie

- Tu n’as jamais eu le moindre respect pour moi et tu t’es empresser de détruire tout ce qui pouvais donner un sens à ma vie. J’ai tuer mes parents, à cause de toi et de ta malédiction, j’ai fait le tour du monde pour te retrouver alors que toi tu te la coulais douce, tu m’as torturer physiquement et mentalement.

Je me place de nouveau face à lui.

- Tu joue avec moi en semant le chaos dans ma vie, j’ai du changer de métier plusieurs fois et la dernière en date j’ai perdu le seul amis qui arrivait à me soutenir. Oui Sébastien est parti, il a quitter la ville après que tu ai foutu la merde dans ce bar.

Mes crocs sortent d’avantage et mes griffes aussi, prêt à me battre dans cette église déserté à présent et je grimpe sur une marche pour être à son niveau. Mon regard d’or plonger dans le siens de sang.

- Tu vois Erik... le truc, c’est qu’à force de me briser… je n’ai plus rien à perdre.