1976- deuxième guerre du Liban.

D’un vert allant de clair à foncé. Parsemé de roux. Quelques taches de doré aussi. Une impression de flotter. Un sentiment de liberté. La beauté, l’émerveillement qu’apportait le paysage à mon âme déchu, c’était simplement indescriptible. Au loin, des arbres à perte de vue, une rivière serpentant le flanc de la montagne, où l’on voit parfaitement un côté plus escarpé, nu, seulement en roche coupé presque au laser, tellement c’est quasi perpendiculaire au sol à 90°. La chaleur que touche mes pieds, les fins grains de sables se faufile entre mes orteils qui s’enfonce dans le sol, cherchant un peu de fraicheur en dessous de la surface. Mes cheveux bougent doucement avec le vent. Mon respire danse avec l’atmosphère. Hotel California des Eagles joue dans une radio en arrière-plan et semble parvenir de très loin. Un chalet peut-être. J’inspire. J’expire. À nouveau humain, j’ai l’impression d’être. Est-ce seulement possible? Ou n’est-ce qu’illusion? Outre le chant des oiseaux, le dialogue des rongeurs, le sifflement des couleuvres, le claquement des faibles vagues contre la plage, aucuns sons ne parvint à mes oreilles.

Soudain, un frisson me parcourt l’échine. Une main se glisse dans la mienne. Ma tête semble coincée, il m’est impossible de la tourner. Sa peau est si douce contre la paume de ma main alors que ses doigts cherchent à enlacer les miens. J’inspire. Jasmin. C’est du jasmin qui parvient à mes nasaux. Cet odeur que seulement elle sait si bien porter. Elle vient se faufiler dans mes poumons, s’extirpant en même temps que j’expire. Puis j’y parvient. Ma tête se tourne vers elle. Ses yeux d’un vert si clair, aussi puissant que la montagne devant nous, sa peau rosée, son petit nez retroussé. Ses lèvres, si fines, ses cheveux aussi, d’un blond brillant, presque blanc. D’un mouvement lent, d’une tendresse jamais connu, je porte ma main libre à sa joue, puis la caresse doucement, replaçant une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. Sans m’en rendre compte, un rictus se forme sur mes lèvres, la faisant sourire. Elle était tellement magnifique. Puis d’un coup, son visage se crispe. Du sang éclabousse sur mon visage. Mon chandail blanc est parsemé d’éclat de son sang. Une larme coule. C’est la sienne. Mes muscles se crispe à mon tour. Je l’agrippe fort, l’enlace du mieux que je peux, ne voulant point la laisser tomber. Nos deux sangs se mélangent. À une seule différence. Elle ne survivra pas, je guérirai. Comme toujours. D’un coup, ma vision se trouble, les larmes perlent sur mes joues. Son visage s’estompe sous la douleur. Puis un autre coup de fusil. Direct au cœur. Je tombe. Elle aussi.

Novembre 2017 – Jackson, Wyoming, US.

Je suis tout trempé, mes mains peines à rester en place dans mes cheveux, tellement je suis en sueur. Replier sur moi-même dans mon lit. Astaroth affiche un sourire malsain sur son visage. Je le foudroie.


Son rire sonne à mes oreilles comme un appel de Satan. Mais il ne me répond pas, se contente de rire plus fort et disparait. Lorsqu’il me laisse seul, même si ce n’est que quelques minutes, je me sens moins observer. J’aime Astaroth, du moins, je l’apprécie puisqu’il me suit depuis si longtemps, mais lorsqu’il agit en petite bitch de quartier paumé, qu’il se joue de mon passé, je le tuerais. Si, évidement, tuer un fantôme était chose possible. Dans des moments comme celui-ci, où je suis plus faible faute de nourriture, tout attaque de la part d’Astaroth ruine à petit feu mon moral de glace. Je me lave en vitesse puis m’habille simplement. Un pantalon de marque *Volcom beige ainsi qu’un t-shirt à manche courte blanc. J’enfile par-dessus un pull noir à fermeture éclaire que je laisse ouverte, histoire qu’on voit le t-shirt à travers. Mes pantalons son légèrement pas porté à la taille, ce qui fait qu’on voit une mince partit de mon sous vêtement si je lève les bras, les femmes en sont folles en cet décennie, à ce qu’il y parait.  

Dehors, le froid de novembre saisit ma nuque en lui procurant un frisson. Je m’allume une cigarette histoire de taire un peu ma soif de sang, faut savoir se contenter dans la vie, et attendre le bon moment. Mon regard se pose sur toute ces jolies femmes que je croise en chemin.  Mon impatience de morde l’une d’elle me donne un air séducteur que jamais je ne saurai expliquer. Le night Club, c’est là que je vais. Oh que oui, vous me voyez venir là, pas vrai ? Depuis déjà un bon moment que sa musique parvint à mes oreilles, mais lorsque je vois l’enseigne lumineuse, je n’ai qu’une idée en tête : me nourrir. Je me dirige droit vers le bar, puis demande un deux shooter de vodka. L’un que je garde, et l’autre que j’offre à la jolie blonde à mes côtés. Son regard déjà ivre me souris, mais cela n’enlève rien à la beauté de cette humaine. Elle sourit à mon offre, le prend. Nous trinquons puis buvons cul sec. Elle me fait signe qu’elle désire danser d’un mouvement de tête, et nous voilà partit. Elle se déhanche au rythme de la musique, les mains derrière ma nuque. N’ayant qu’une envie, je l’embrasse en premier lieux, puis l’hypnotise en lui disant de ne pas crier, qu’elle n’aura aucune douleur.

Et doucement, je descends en lui donnant des petits bisous dans le cou, puis croque. Son sang parvint rapidement à mes papilles avec un de ses goûts qui sont des plus enivrant. Je prends soin de ne laisser aucune trace dans son coup de mon passage et change de victime. Je me nourris d’une bonne dizaine de fille, profitant de la naïveté de chacune d’entre elle, alors que mon copain Astaroth me regarde d’un air approbateur, assis sur le bar.  Dans le dos de ma victime, alors qu’elle se déhanche en frottant son joli petit cul contre moi, je lui lèche le cou de la base jusqu’à derrière l’oreille puis lui donne un petit bisou pendant qu’elle gémit alors qu’au loin, au pas de la porte, une jolie brune attire mon attention. Toi ma belle, c’est certain : tu seras la prochaine.  






En arrière-plan, de la musique électro dance motive toutes ces jeunes femmes en manque d’attention à des danses toutes aussi torrides les unes aux autres pour attirer bon nombre de garçons avec la libido qui empeste. Je m’attarde quelque peu sur la jolie demoiselle devant moi qui se déhanche toujours, mes deux mains sur ses reins, je bouge un peu en rythme avec gardant toujours un œil sur mon prochain jouet. Je la regarde se diriger vers le bar, là où elle assène un bon coup sur la gueule à un mec un peu trop ambitionné.  Je porte un poing à ma bouche, le visage rieur. Ma compagne de danse, si cela peut être appeler ainsi, n’a absolument rien vue de la scène puisqu’elle est beaucoup trop concentrée à essayer de m’impressionner. D’un mouvement froid et avec aucuns intérêts pour cette fille, je la repousse puis me dirige au bar pour demander à nouveau un shooter de boisson forte. Ma petite gorgée de Téquila avalé, je monte d’un pas rassurer et sans un bruit vers ma nouvelle amie qui semble avoir voulu s’éclipser. Elle n’est plus sur le deuxième étage où la rambarde. Mes yeux se pose systématiquement sur la porte qui mène au balcon. Mais bien sûre, une charmante demoiselle comme elle a évidemment le besoin de prendre l’air après avoir asséné un horrible coup de poing de la sorte à un homme qui fait deux fois sa taille!

Silencieusement, tel un fantôme, je pousse la porte et prend appui sur le seuil de la porte, les deux bras croisés. Des joli cheveux bien coiffés, une robe des plus sexy pour mettre les fines courbes de son corps en valeurs, avec de bons mollets, ce qui me prouve automatiquement que c’est une louve en forme. Parce que, eh oui, vous ais-je dit que cette charmante demoiselle empeste le chien mouillé ? Cela n’empêche en rien la beauté de la demoiselle et l’effet qu’elle produit à mes désirs. D’une voix enjôleuse et séduisante, je prends parole le premier délicatement pour ne pas l’effrayer.


Mes yeux regardent la lune dans le ciel avant de descendre doucement jusqu’à ses pieds et ensuite se poser sur son cou. Avec de belles veines emplit de sang si chaud et très appétissant. Cependant, je dois vous avouer qu’avec le bon nombre de filles auxquels j’ai planté mes crocs, mon corps n’est plus mené par le désir de se nourrir, heureusement pour cette louve. Leur sang est tellement délicieux! Velouté et presque pétillant. Oui oui! Dans mon dos, je sens la froideur d’Astaroth qui vient de se joindre à moi.


Je lui coule un regard de côté pour lui intimer de se taire. Mais c’est avec un grand sourire sombre qu’il me répond, se posant à côté de la belle inconnue. Je roule des yeux puis m’approche de la rambarde avant de me tourner et de m’adosser après, croisant à nouveau mes bras.


Je ne fis que froncer les sourcils. Autant mettre toute les chances de mon côté, mieux vaut ne pas lui adresser la parole, sinon le joli petit chiot à mes côtés va me prendre pour un cinglé. Loin de là mon intention, si je veux réussir à planter mes crocs dans son cou. Je lui fais un sourire charmeur puis tente la conversation à nouveau.



Son regard si clair m’intime de la jouer douce. Alors je me détends, décroise les bras et appuie la paume de mes mains sur la rambarde, affichant une mine intriguée.

Je ris. Oh, douce demoiselle, les hommes d’aujourd’hui ne savent plus comment séduire les femmes, voilà pourquoi il y a longtemps que vous n’avez entendu ce genre de phrases! Elle se tourne de côté et je peux fin voir son visage comme il se doit. Je dois vous avouer qu’elle a un charmant visage. Des traits plutôt fins et de magnifiques yeux bleus. Un rictus se forme au coin de mes lèvres. Dites-moi, comment ne pas sourire devant une dame qui sait très bien détailler quelqu’un sans aucune gêne tout comme je l’ai fait il y a de cela une minute à peine? C’est qu’elle a du culot la petite, sans compter le fait qu’elle n’a pas hésité une seconde à balancer le fait que je sois un vampire de vive voix. Je glisse un bref regard vers sa main où elle maintien un mouchoir pour, je le suppose, essuyer le sang dont je sens l’odeur si fraiche.


Je ris face à ses paroles crus avec un manque de tact. Au moins, sans aucun doute, elle n’hésitera pas une seconde à ne faire qu’une seule bouché de moi si jamais je fais un faux pas. Le rire d’Astaroth me parvient aux oreilles et je serre la mâchoire puis entre-ouvre la bouche, baissant les yeux à la hauteur de ses hanches, fixant la rambarde.


Je me montre quelque peu désintéresser à elle alors qu’elle retire le mouchoir d’après sa blessure, regardant mes ongles et taillant le coin d’un qui commençait à se faire long et nuisible.


Je lui adresse un magnifique sourire charmeur en arquant un sourcil. Astaroth m’imite en faisait de grand geste et mimant une personne qui parle avec sa main. Je le fixe sans dire mot quelques instant avant de me rabattre sur ma compagnonne de balcon, beaucoup plus joli que ce vieux Asta. Je vous admets, chers lecteurs, que les rayons clairs de la lune mettent en valeurs ses yeux couleur océan. Si je n’avais pas peur de me faire mordre et ainsi risquer ma vie, je vous annonce que je me ferais un plaisir de toucher ses cheveux et de les placer derrière son oreille pour mieux observer son visage. Me rendant compte que j’ai louper les présentations, je lâche la rambarde quelques instant pour lui faire une révérence et tend la main pour espérer avoir la sienne.


Je pose des yeux interrogateurs sur elle, puis souris de pleines dents, attendant sa réponse. Quitte à s’amuser, au moins connaitre son nom sans avoir à l’hypnotiser, comme l’a dit si bien Astaroth, ce serait beaucoup moins amusant.

Son cadeau d’anniversaire ? Comment un balcon peut-il être un cadeau d’anniversaire, quelqu’un m’explique ? Je ris face à l’incertitude de mon commentaire face à l’odeur de son sang. Il est vrai qu’il ne doit pas être très commun d’avoir ce genre de remarque de la part des autres normalement. Le rire d’Astaroth résonne dans mes oreilles tel un mauvais rêve. À croire que ce dernier trouve la situation bien ennuyante puisque du coin de l’œil je le vois étirer son bras et regarder ses longs doigts maigrichons et sombre tout en les remuants un peu probablement à se demander lequel de ses doigts est le meilleur. Merveilleux, s’il se désintéresse à la scène devant lui, il ira peut-être voire ailleurs pour se divertir. La demoiselle me laisse le bénéfice du doute quant au fait de savoir si je l’ai suivi ou non, et je ris d’une manière nonchalante avant de pencher la tête et de la redresser sur la ville en arrière-plan.


À mon grand étonnement, ce que je ne laisse pas paraitre dans mon expression, elle me tend sa main en acceptant ma requête. Je m’empresse d’aller délicatement déposer un bref baiser sur celle-ci avant de lui rendre tel un gentleman. Est-ce que j’en fais trop ? Naah, il n’y a pas de place pour le doute dans mon esprit. Son prénom vient se fouetter à mon ouïe comme une vague mourant sur la plage. Et, comble de l’ironie, je ne pus m’empêcher de m’esclaffer de rire encore une fois. Sa remarque est fort bien amusante. Je suis tout à fait en accord que niveau originalité, les parents l’ont eu avec un gros zéro. Pourquoi pas Wolfie tant qu’à y être ?  Je m’humidifie les lèvres, gardant un faible sourire accroché, puis m’appuie sur un seul bras à la rambarde.


Je me relevai et joint mes mains dans mon dos, abordant une posture plutôt droite tel un soldat, mais avec un côté décontracté. Depuis que j’ai posé mes yeux sur cette charmante Douce, je vous mentirais si des idées obscènes ne m’avaient pas parcouru l’esprit. Et à l’instant même, mon regard séducteur sonnait probablement plein de sous-entendus, mais je m’en fichais. Une très faible partie de moi-même avait vraiment envie de passer du temps avec et de lui faire quitter ce bordel, alors que le démon en moi n’avait qu’une envie, s’amuser de ce jouet. J’arquai un sourcil en redressant ma tête choisissant de me munir de l’un de mes plus charmant sourire.


Je fis un pas vers elle, me montrant positif et je l’espère, persuasif. J’étais tellement concentré sur Luna que je n’avais même pas remarquer le départ de mon adorable Astaroth. Le pauvre, il avait dû se tanner de notre conversation à n’en plus finir.


Mes yeux se montraient coquins, tout comme mes désirs. Une louve comme compagnonne de nuit, cela pourrait être premier test pour savoir si elles en valent vraiment la peine, ou si je m’acharne pour rien. Mon sourire s’agrandit, puis je tends la main vers elle.


?! Et on entend bien sûre par le mot danse, un étrange déhanchement sexy et des attouchements un peu partout sur le corps qui semble être morale d’un point de vue humain. Eh boboy, je m’ennuie des danses de ma jeunesse. Je lui fis un clin d’œil, et je ne saurais dire pourquoi l’idée de me rapprocher un peu plus d’elle au plan physique réveillait une parcelle d’humanité que j’avais fait taire dans mon fort intérieur après que j’eu quitter le Liban en 1976. Cette minime partie qui fait que l’on s’intéresse un peu plus aux gens avec qui l’ont joues alors que dans mon cas je ne m’en sers que pour parvenir à mes fins. Suis-je si méchant ? Mais où est Astaroth quand j’ai besoin de ce démon ?!

Je lui souris de pleines dents. Oh si seulement tu savais à quel point c’est amusant tendre Luna de rire justement de ce que ces humains racontent. Mais oui, je suis d’accord que ça doit rendre fou. Suis-je moi-même considéré comme étant fou ? Faut avouer que je vois les morts et que je les entends, donc est-ce que tout ceci fait de moi une personne encore plus folle que les humains ? J’acquiesce donc son commentaire avec un hochement de tête.


- Les vampires qui n’osent pas, je n’en ai jamais rencontré. Je n’ai pas besoin de garde du corps, je sais me défendre, la preuve tout à l’heure. Mais c’est vrai que les humaines au sang chaud prenaient tout ton temps et toute ton attention

- Comment aurais-je pu résister à ce sang chaud et bouillonnant dans leurs veines, qui n’attendaient qu’à me rencontrer ? c’est le rêve de toute adolescente que de se faire mordre par un vampire !  Et je n’ai jamais dit que vous aviez besoin d’un garde du coup, je doute fort que vous soyez dans l’impossibilité de vous défendre contre un simple humain. ».[/right]

Je sens la demoiselle surprise par la délicatesse de mon geste et la rougeur qui apparait sur ses joues me fait afficher un sourire de satisfaction. Qui a dit que les vampires ne savaient pas être délicats ? Elle fuit mon regard mais je ne tente pas de m’interposer et de l’obliger à me regarder. Quoique, une fille gênée, c’est vraiment cute ! Je chasse cette idée de ma tête d’un mouvement bref de la tête et pose mes yeux sur la louve.


Je ris sans le vouloir en relevant la tête faiblement puis je roule des yeux avant de poser un regard charmeur sur la demoiselle. Si elle trouve cette demande osée, je n’imagine même pas sa tronche si je lui avais directement dit les sous-entendus de cette requête. Mais c’est qu’elle est coquine la petite de me torturer ainsi sans me donner de réponse immédiate ! Je me mords la lèvre comme toute réponse. Cette nana va me rendre dingue tant son regard sensuel me donne des idées.


Je lui propose ensuite que quoi de plus triste que de fêter son anniversaire dans un bar miteux ou bien passer la nuit avec moi. Sa réponse n’aurait su me satisfaire plus amplement. Tellement que je ressens un léger picotement de désir à l’intérieur.

« Je dois avouer que je préférerai passer la nuit dans le lit d’un vampire aussi sexy que toi. Le cadeau d’anniversaire est beaucoup plus… intéressant.  Tu aurais peut-être voulu que je te vouvoie, petit vampire ? »


Avec des yeux fougueux, j’agrippe délicatement sa main mais sauvagement à la fois, puis elle vient se coller à moi. Oh làlà, surtout, ne chuchote pas à mon oreille. Ne fais pas ça.  Mais je dis pour rien parce que vous savez quoi ? Je sens déjà l’excitation me monter aux cerveaux et créer plein de micro choc dans mes ondes cérébrales. C’est fou comment une femme peut rendre un homme cinglé !

« Mais allons-nous déhancher sur cette piste de danse, tu vas apprécier les danses de maintenant, je te le promets. 

- Il n’est pas nécessaire, non, de vouvoyer, je peux très bien tutoyer aussi. Je chuchotai à mon tour à son oreille, impatient de la voir se déhancher contre moi. Je te suis avec plaisir, sexylady. »[/right]

Je me laisse entrainer vers l’intérieur, entourant mes doigts autour des siens, sentant ses fesses sous le revers de ma main. Je pousse un faible grognement de désir, roulant des yeux vers le haut. La musique que j’avais simplement décidé d’ignorer à l’extérieur entre tel un ouragan dans mes tympans au moment de franchir la porte, mais mes yeux ne cessent de regarder les jolies petites fesses de Luna qui bougent en rythme avec ses jambes.

Au passage, je ramasse 4 shots de boissons forte qu’un serveur trimballais sur un plateau puis l’hypnotise en une fraction de seconde en lui disant merci et d’aller en chercher d’autre. Je m’interpose devant mon interlocutrice, lui montre les verres de shooter avec un magnifique sourire, puis lui en tend deux. J’approche mon torse du sien, portant mon autre main sur son omoplate, remontant vers son cou.



Lui murmurais-je à l’oreille, pis je vins feindre un baiser juste en bas du lob de l’oreille approchant mes lèvres de sa peau, sans y déposer un baiser avant de reculer un peu mon buste sans lâcher son regard des yeux. La musique se déchainait en arrière-plan, tout comme les jeunes tout autour. Je trinquai avec la charmante demoiselle puis calla un à l’arrière de l’autre les deux shots, ramassant les verres de Luna pour le déposer sur une table tout près. Je reporte mon attention sur sexylady devant moi puis pose délicatement mes mains sur ses hanches, suivant le rythme de la musique tout en collant mon corps contre Luna. J’approche ma tête de la sienne, parlant contre son oreille


Je restai dans la même position, mes mains parcourant son corps et lui désignant quelques types des yeux, alors que j’entamai de venir déposer un délicat baiser sensuelle à la base de sa clavicule puis remontai doucement vers sa joue, gardant un calme exceptionnel pour un vampire sans même ressentir le besoin de la morde. L’envie était là, je reste un vampire, mais je passai outre dans le simple but de parvenir à mes fins. Oh toi ma tigresse, tu vas passer une nuit d’enfer avec ton copain le Diable !

Je ris intérieurement face à son incertitude. Tu sais ma belle, je crains beaucoup plus la veine de vénus que le sang, et tu devrais toi aussi craindre beaucoup plus l’aconit qu’un simple vampire beau et séduisant comme moi. Un coup en dedans, elle accepte avec joie les deux shooter et les enfiles un après l’autre. Je hurle, impressionné, en cœur avec d’autre jeune pour me fondre dans la masse.

Sur la piste de dance, alors que nos deux corps se frôlent et font grimper l’excitation en moi, de ses un frisson me parcourir tout le corps, jusqu’à dans la pointe de mes cheveux, pendant qu’elle balade ses mains en guidant les miennes sur son corps. Mais c’est qu’elle est une allumeuse la petite! Je pousse un grognement de plaisir alors que la dame s’est positionné derrière moi et me mordille le lobe de l’oreille. Je roule des yeux tant elle sait bien comment jouer le jeu. Les odeurs de plus en plus fortes de testostérone des autres jeunes commencent à me puer au nez, et la jugulaire d’une fille qui me percute en dansant me fait quitter des yeux ma partenaire une fraction de seconde avant que je ne frissonne au son sensuellement dangereux de sa voix.



Je ris. C’est beaucoup plus fort que moi. Ses paroles trottent cependant quelques instant dans mes songes, mais le désir l’emporte sur la raison (d’ailleurs, quand est-ce que la raison à raison de moi ?) et alors que je passe d’un mouvement doux et sensuelle le bout de mes doigts à la bordure de sa clavicule.


Terminais-je en venant mordiller son cou, terminant pas de petits baiser en remontant jusqu’à l’oreille. Son corps se déhanchant contre le miens, ses fesses venant se coller plus à moi, j’en retins presque mon souffle. Vilaine fille, cela demande un extrême contrôle de soi pour ne pas laisser mon membre devenir dure aux frottements provoquer par son corps sexy.

« Espèce d’allumeuse », ajoutais-je d’une voix rauque et pleine de désirs. Mes mains descendent doucement le long de ses côtes pour venir remonter un peu son linge et ainsi pouvoir toucher directement son corps. L’une remonte fougueusement vers sa poitrine, alors que je stop net mon mouvement juste avant de l’atteindre, la contournant afin de remonter jusqu’à sa tête. J’intercepte au passage un adolescent qui s’avance vers la piste, concentrer à ne pas échapper ses consommations d’alcool. Je l’arrête sec dans son mouvement puis lui vole ses consommation en omettant de le remercier, puis j’en dépose trois sur la table prête de nous, et en tends trois à Luna.


J’aligne les trois shooter en à peine quelques secondes, puis me glisse derrière Luna, passant une main sur son corps en lui soufflant à l’oreille avant de venir l’embrasser dans le cou ;


Je me faufile à travers des jeunes et des plus vieux tel le vent au travers les feuilles, puis parvient au bar tel une vipère. Je demande 4 shooter de fort à la barmaid, puis lui laisse un billet avant de repartir envers Luna, tel un pirate va trouver son trésor. Mes yeux changent complètement de couleur alors que je vois un autre mec tenter de danser avec mon jouet. Mes doigts serrent les petits verres à un tel point que je ne crains de les briser. Il me suffit de me passer la langue sur les canines pour me calmer. Je dépose les verres sur la même table que tout à l’heure puis m’approche de Luna, les yeux rivés sur le type derrière elle. Me refusant de gaspiller de l’hypnose pour l’intimer de partir, je contourne à une vitesse surnaturel Luna pour me place entre elle et lui.


Évidemment, le mec saoul, ricane. Il reprend son sérieux et me pousse sur l’épaule en répliquant qu’elle ne m’appartient pas. En tant que tel, non, mais ce soir, c’est mon objet, donc oui, elle m’appartient la jolie fille. Mes poings se crispent et sans hésiter une seconde je lui assène un coup en plein milieu du plexus. Dans un mouvement de recul il se plaint de la douleur puis réplique en me frappant au visage. Son poing vient percuter mon arcade sourcilière et je prends une expression malsaine en sentant l’odeur du sang, de mon sang, qui coule sur mon front. Dans un grognement de rage je lui envoie un solide coup de tête au visage puis le mec titube, perdant pied et se trouvant K.O au sol.

Je me tourne vers l’allumeuse, prend les deux shooter que je lui avais apporter puis les lui tends. Je lève mes verres pour trinquer, puis soupire à la sensation de brûlure de procure l’alcool dans mon œsophage. Je lui fais un magnifique sourire séducteur, puis ricane à la simple pensé que je viens de me battre avec un humain, comme un humain! Il va sans dire, cette soirée me plait!

La coquine devant moi embrase mes sens vampiriques à un point que j’ignore complètement les autres gens autour.


Ses paroles parviennent à mon oreille avec un effet enivrant. Je roucoule et roule des yeux, balançant ma tête vers l’arrière. Ah non, ça, je n’imagine même pas. Surtout avec le corps que tu as, beauté. C’est certain que tu dois être aptes à beaucoup plus que ce que tu procures en moi. Un coup que le mec bourré fut au sol, je ricane alors que la charmante dame vient lui envoyer un joli –je ne devrais probablement pas dire ça, d’un coup qu’elle décide de faire pareil avec moi ? coup de pied directement dans les parties du gamin. Mais alors qu’elle agrippe rapidement le bord de mon pull et qu’elle me tire vers elle pour m’embrasser, le geste qu’elle vient de poser sur le type sort complètement de mes pensées. Il n’en faudrait que très peu pour que je n’hypnotise se bar au complet pour l’avoir à nous tous seuls et pouvoir baiser sur toutes les tables. Bon d’accords, n’excuser pas mon obscénité.

La sexy lady se décolle finalement de moi –tout pour continuer de faire grimper l’excitation la dame ! Puis je l’observe, bouche entre-ouverte, essuyer le sang de mon arcade sourcilière qui se referme doucement, puis porte le doigt à sa bouche, apportant son lot de pensés salaces dans mon imaginaire. La façon dont elle lèche le sang créer une onde de chaleur, ah si vous saviez ce que j’aimerais bien voir faire cette bouche sexy ! Arg. Je me rapproche de Luna puis bouge doucement en rythme avec elle, promenant mes mains avec sensualité sur sa robe. Honnêtement, autant le monde actuel me déplaire parfois, que pour la facilité d’avoir une fille et de pouvoir lui faire plaisir tout en satisfaisant sa libido, de qui plus est cette fois est une louve, il me plait. Mes iris prennent une teinte plus foncée et je les pose directement dans les siens.




Lui chuchotais-je. Je lui fais un sourire remplir de désire et hausse les sourcils, la dévorant des yeux. Je glisse délicatement un doigt de son coup à la pointe de sa main, tout en désignant la porte d’un mouvement de tête. Et puis merde. Je remarque alors Astaroth, éclater de rire confortablement assis sur la rambarde des escaliers. Je roule à nouveau des yeux et celui-ci disparait. Toujours là pour me surveillé, stupide fantôme. Je descends une main dans son dos, sur le dessus de ses fesses au niveau des fausses iliaques, puis l’attire légèrement vers moi pour lui parler. Les loups ont-ils l’ouï plus fine comme nous ? Ehm, il me faudra faire une recherche.


J’essaie d’usé un peu de mon vieux charme, espérant ainsi mettre la demoiselle dans mon camp, mais je ne crains avoir déjà mérité mon jouet pour la nuit. Du moins, j’ose l’espérer. Malgré tout, si la dame refuse mes avances, je respecterai sa décision tel que j’avais promis. Mais s’il te plait, jolie demoiselle, vient t’amuser avec moi.

Tous mes sens. Si, tous. Ils sont beaucoup plus prononcer que les gens normaux et oh-là-là! Je sens la température autour de nous monter d’un cran et je ne peux m’empêcher de pousser un léger grognement de désir alors qu’elle me demande si je veux qu’on aille chez moi, ou ailleurs. Son murmure fait jaillir la flamme de désir à un second degré à un point où le fait qu’elle se joue de moi et me fait languir me donne l’impression que mon sang pourrait bouillir dans mes veines. Et alors qu’elle acquiesce mon envie de quitter les lieux, je la stop net dans son mouvement. Au diable le privé non ? Ils n’auront qu’à détourner les yeux ces jeunes pervers! La dame est d’avis que son anniversaire mérite une fin plus rocambolesque que maintenant, cependant je crois qu’elle à vue juste alors qu’elle remet mes idées en place.


Vous avez lu ça ? Allez, dites-moi que vous n’avez rien manquer! Cette demoiselle est une sacrée allumeuse et elle sait parfaitement bien comment enivrer un gars! Un sourire salace prend place sur mes lèvres et je roule des yeux vers le haut en chassant l’image de nous deux en train de s’unir sur chacune des petites tables de se bar en lui emboitant le pas, un pas qui se veut très décidé. C’est que madame est impatiente on dirait ?


Finis-je en m’approchant de son lob d’oreille, à quelques centimètres à peine derrière elle. Je place une main sur ses hanches, tout en glissant légèrement vers ses fesses, puis lui ouvre la porte. De la pointe des pieds jusqu’au bout du front, de la détaille en une fraction de seconde en m’attardant quelques peu sur ses lèvres, avant de poser sur elle des yeux enjôleurs. Un petit vent froid se glisse entre nous deux dehors et à la vue de la si petite tenue de ma charmante compagne de jeu, j’opte pour une approche plutôt galante.


La questionnais-je en retirant mon pull et en le plaçant au-dessus de ses épaules, le déposant lentement histoire de ne pas l’effaroucher. Ce n’est pas un magnifique manteau de cuirs à la bad boy que la génération d’aujourd’hui aime tant, mais au moins ça va la réchauffer un peu, j’imagine. Je marche naturellement vers l’appartement que j’ai loué pour quelques mois. Un spacieux logement à air ouverte fraichement rénové avec une magnifique terrasse en hauteur y contenant un jacuzzi. Tant qu’à vivre en évader, aussi bien en profiter non ? J’aime bien me payer un peu de luxe à toute les fois que je change de ville, les filles aimes, et moi aussi alors tout le monde est content! Je me place donc aux côtés de la dame et la rapproche en posant ma main sur sa hanche pour la coller à moi. Alors que nous passons devant une crèmerie, mes bonnes manières d’antan m’intime de lui proposer une crème à la glace, alors que l’excitation dans mon fort intérieur me menace de lui retirer ses vêtements sur le trottoir. Les deux idées se livrent un bon combat dans mon subconscient alors que l’un d’eux tranche.


Demandais-je avec un sourire des plus sensuel.

Je chasse l’image de nous deux brisant la table dans la cuisine en deux puis continuer de batifoler dans les débris d’un haussement d’épaule. Après tout, elle n’a pas tort. Il y a fort à parier que nos futurs ébats sexuels rocambolesques, si dame le désir toujours. Sans quoi, je serai obligé de lui briser la nuque! Too bad pour toi jeune louve sexy ! Je blague cher lecteurs, je blague…ou pas ehehehehheh. Devant ma proposition de glace, la demoiselle ris doucement.  


Je porte une main à mon plexus et fait mine d’être étonné.



J’hausse les sourcils et poursuit sur le même ton sensuel que mon sourire ;


Je fini avec un clin d’œil et ouvre la porte à la demoiselle pour la laisser passer devant, quel homme galant suis-je ! (ou observateur de fesses professionnel fais-je! À l’intérieur, nous sommes accueillis par une préposé plutôt jeune, à peu près mon âge si j’étais encore humain, ainsi qu’une odeur délicieusement sucré de glace. Ce serait mentir que de dire que j’ai l’impression de me sentir humain à nouveau, parce que non, je ne me sens pas humain à nouveau simplement à cause d’une odeur sucré de glaces. N’oubliez pas que bien que je gagne du temps avant de parvenir à mes fins avec demoiselle Sexy doggo, je suis gentil puisque c’est son anniversaire et personne ne mérite d’être seul à son anniversaire. Astharoth fais sa réapparition en grommelant sur le coin du bar à glace.


Il éclate de rire et je tâche de l’ignorer, posant ma main dans le bas des reins de Luna puis marmonne un « Je ne dérape pas ! » les dents serrés. J’ai moi aussi le droit de m’amuser, ce n’est pas parce que je n’accorde de l’importance à pratiquement rien et que les vies humaines sont moindres comparés à la mienne que je ne peux pas payer une glace à une demoiselle avant de lui faire passer l’une des soirées les plus torrides de sa vie. Le spectre réapparait aux côtés de Luna et la détaille de long en large, de haut en bas.


Il ricane d’un rire malsain puis passe au travers de Luna, ce qui je ne sais pas pour les autres être surnaturels, mais chez les humains cela procure un frisson assez intense et donne une légère impression de manquer d’aire. Je ne peux m’empêcher d’étouffer un faible rire alors que je promène désormais mes yeux sur la multitude de saveurs de crème à glace. La préposée nous regarde et semble attendre que l’on passe commande.


Je glisse un regard en coin vers Luna et détaille plus amplement son visage. Elle est jolie, soit, mais mis à part du désir sexuel, je ne ressens rien d’autre pour la demoiselle. Une aventure d’un soir, c’est tout ce qu’elle est et c’est tout ce qu’elle restera.  Pour certains, le fait que je ne ressens pratiquement rien, aucunes émotions, que je ne cherche qu’à combler mes envies et désirs, toujours dans mon propre intérêt est incompréhensible. J’imagine que mon côté psychopathe en est aussi pour quelque chose, qui sait ! Je lui souris, et mes iris prennent une teinte rougeâtre de désir. Je me glisse derrière la demoiselle d'un geste naturel puis me love contre son dos, venant presqu'appuyer mon menton sur son épaule, laisse glisser mes mains jusqu'au creux de ses reins.


Lui susurai-je à l'oreille pour qu'elle seule m'entende, d'une voix pleine de sensualité alors que je glissais lentement un doigt dans le bas de son dos en remontant tout doucement sous mon chandail, par dessus sa robe. J'arretai mon geste à la base de son cou puis appuya mon menton sur son épaule, posant mes yeux dans ceux de la serveuse derrière le comptoir à glace.

La demoiselle me dit que selon mon âge, il est certain que j’ai expérimentés beaucoup plus de choses et que j’aurai plus d’idée malsaine avec une simple glace qu’elle n’en aura jamais. Cependant, demoiselle, tu as tout faux. Il est vrai que de consommer un cornet de crème à la glace peut créer des idées salaces, et ce serait mentir que de dire que je n’en ai pas eu, mais possiblement beaucoup moins que ce que tu pourrais t’imaginer, chère petite louve. Je lui ouvre le chemin puis nous entrons dans la boutique.

Elle semble étonnée au moment où j’annonce que je ne prendrai rien. Et oui mademoiselle, bien que j’avoue avoir adoré la glace lors de ma vie humaine, désormais que je suis un vampire et que je n’ai plus d’humanité, en consommer ou pas ne m’apporte guère satisfaction. C’est froid et si je veux avoir quelque chose de froid je vais simplement me nourrir d’un cadavre. Le résultat sera sensiblement le même, omis que la glace ne comblera pas ma soif de sang, et que le cadavre me lèverait probablement le cœur dû à son irréprochable manque de fraicheur. Je ne souris rien qu’à penser à un cadavre à la crème à glace alors que je reporte mon attention sur Luna. Lorsque je me love contre son dos, je sens que mon geste la perturbe. Pendant une fraction de seconde son organisme a fait une pause. Je n’entendais même plus son sang chaud circuler dans ses veines. J’humidifia mes lèvres puis fis comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais pas remarqué que je la déstabilise. Je l’admets, j’aime l’effet que je lui fais. De savoir que je suis capable de jouer avec ses états d’âme de la sorte me donne l’impression d’avoir plus de pouvoir sur elle, sans même usé d’hypnose.

Je la sens frissonner à mon contact, c’est génial. Allons, oublions la glace puis faisons-le immédiatement, sur ce comptoir! Je laisse le désir s’emparer de moi, tel un brasier rallumant un incendie. Après tout, je m’en fiche bien de ce que les gens peuvent penser, tout le monde a déjà vue une partie de jambe en l’air en plein public ! Voyons, Azaël, même sans humanité tu as généralement plus de respect que cela pour tes jouets, du moins, tant qu’elles acceptent d’être le jouet. Duh.


Je lui fais un regard faussement étonné, toujours avec le même fond de sensualité dans ce dernier. Elle prend la glace que la caissière lui tend et se faufile rapidement à l’extérieur. Soit, je la dégoute et elle se dépêche de repousser mes avances, soit je lui fais pus d’effets qu’escompter! Hmr. Je la regarde sortir en descendant mes eux sur son petit fessier, et me retourne en faisant un charmant sourire à la commis. Oh, toi aussi je te fais de l’effet, petite coquine. Je lui tends un billet, puis lui fait un jolie clin d’œil séducteur.


Un coup à l’extérieur je rejoins Luna qui lèche délicieusement sa glace. Hm, je sais bien ce que j’aimerais voir lécher de la sorte, moi ! Je chasse cette pensée sexuelle de mon esprit, en vain, le regard qu’elle tourne vers moi déclenche une nouvelle vague de désir.


Je m’approche d’elle délicatement, glisse une main sur son bras puis remonte jusqu’à son cou, où je m’approche dangereusement. Je lui susurre à l’oreille avant de venir feindre un baiser à la base de sa clavicule ;


J’oublie qu’on est toujours à l’extérieur et que les gens autour de nous nous dévisage. Je n’ai de yeux emplis de désirs que pour Luna et rien n’existe. Pas même la fraiche odeur du sang qui coule du pouce de ce garçon, une dizaine de mètres plus loin. Pas même La vieille bicoque qui ronchonne sur le fait que les jeunes de nos jours n’ont plus aucun respect pour personne, à qui je pourrais prendre la vie et dont personne ne se soucierait. J’oublie tout, sauf mon but premier, faire vivre à cette demoiselle un anniversaire torride.  C’est avec un sourire de plus convaincant que je laisse glisser le bout de mes doigts jusqu’à la pointe des siens, puis je les enlace délicatement. Je tire lentement mais fermement sur sa main pour qu’elle me suive, alors que je marche à reculons, les yeux rivés dans les siens. Allez, petite louve, viens on va grandement s’amuser.


C’est son anniversaire après tout, laissons-lui le loisir de choisir l’endroits qui lui ferait le plus plaisir. Azaël, tu es un vrai homme galant toi ! Astharoth semble un peu décourager, perché en hauteur sur le dessus d’un réverbère. Je vois à son regard qu’il aurait nettement préféré une ruelle sombre pour faire ce que j’ai à faire, puis qu’on se pousse. Mais mon cher confrère mort, les dames se doivent d’être bien traité à leur anniversaire. Un jour je devrai t’apprendre les bonnes manières, spectre débile. Je souris à Luna, puis lui fais un clin d’œil.

La demoiselle s’immobilise pis m’attire vers elle. Rrh, déjà on essaie la méthode forte ? Même pas de : « arrête-toi Azaël je vais te répondre » ? Pff, mais où sont passé tes bonnes manières, louve ? Je lui souris, gardant toujours un contact visuel sur ses iris bleus. Sa main baladeuse sur mon bras jusqu’à mon cou me procure un léger frisson alors qu’elle murmure sa réponse dans mon oreille.


Je ne peux m’empêcher de ricaner face à son commentaire. Qu’il y ait des gens ou non, sincèrement je m’en fous pas mal. Du moment qu’elle a du plaisir et perd son pied, le reste passe après. Et que moi aussi je m’amuse bien. Je tiens à rappeler ici présent que, oui, c’est son anniversaire, mais je fais cela dans le but de satisfaire mes pulsions, pas simplement lui faire plaisir. Cependant, je dois admettre qu’elle n’a pas tout à fait tort. Il serait étrange pour les autres « éléments » de l’entendre grogner. Sauf si…on intègre les éléments au jeu ! ( :face : j’ai pas pu m’empêcher, pardon eheheh ) Aze tu es un génie. Mais bon, la dame à trancher, chez toi nous irons petit con.

Elle se recule puis mords sa lèvre. Oh. Vous ais-je dit que ce geste est tellement sexy que je ne peux pas me garder de grogner de satisfaction, roulant des yeux et de la tête posant sur son corps des yeux totalement désireux. Mais c’est qu’elle se la joue encore autant agace qu’au bar la demoiselle ! C’est en quelque sorte un élément déclencheur. D’un geste rapide, je l’embrasse. Je commence par sa bouche, puis descend dans son cou. Je lui murmure au creux de celui-ci ;


J’attrape la demoiselle par la taille, puis en une vitesse éclaire, nous voilà au pied du lit dans le pittoresque appartement que j’occupe. La pièce comprend un grand lit King, dans un décor moderne, avec une salle de bain attenante. Les murs sont gris pâle, sauf celui du fond. Il est rouge. D’un rouge écarlate. La housse de couette est elle aussi blanche, alors que les draps sont d’un rouge sang, plus foncé que celui sur le mur. Alors que j’embrasse fougueusement mademoiselle Luna, je lui retire rapidement mon manteau tout en l’envoyant sur le matelas. Je m’approche d’elle puis lui donne un appuie en posant une main dans son dos avec la seconde qui remonte sous sa robe du bas ventre jusqu’à sa poitrine, passant fit pour venir faufiler ma main au bas de sa nuque. Je prends un temps d’arrêt puis pose mes iris rouges dans l’océan que sont les siens, les lèvres entre-ouverte. Mes cheveux en batailles, les petites joues roses, le petit vampire que je suis désir avoir la certitude qu’elle est 100% en accorde avec la suite des événements.


Un homme respectueux ne se doit-il pas de demander la permission de la dame avant d’usé de son sublime corps dans un but de satisfactions et de plaisirs charnelles ? Il me semble que oui. Que je sois coupé de mon humanité ne fait pas de moi un pervers à ce point. Une dame a le droit de dire non. Mais on va espérer un oui, s’il vous plait. Oui.

Son sourire. Ah! Il allume la flamme tel une explosion volcanique. Elle me rend mon baiser et je ne peux nier sentir l’excitation grandir en moi. En un claquement de doigt, m’enfin… presque, je me retrouve sous la demoiselle. Ouh-là! Tu joues les dominatrice ma belle ? Soit, voyons pour combien de temps se sera toi qui mènera la danse. Du bout des lèvres, j’embrasse sensuellement la fine peau dans son cou, alors qu’elle m’enlève mon t-shirt. Puis, reprend, plus fougueux, notre échange de salive. Les frissons qu’elle me procure alors qu’elle glisse ses délicates mains sur mon torse. J’en bouille à l’intérieur. Et pas seulement que là.  Pendant qu’elle amplifie les sensations sur mon corps, mon pantalon va je ne sais où dans la pièce. Ses caresses vers mon bas ventre donnent un regain de brillance à la flamme. Je murmure entre deux caresses ;


Mes mains caressent son dos, puis descendent au creux de ses reins avant que l’une d’elle ne termine sa course sur ses fesses. Rapidement, je retire sa robe qui est possiblement parti trouver mon pantalon, alors que l’autre main remonte pour venir redescendre sur son bras, prenant un raccourci sur ses côtes, tout juste en dessous du sein. Elle fait un baiser d’adieu à mes lèvres puis descend dans mon cou en venant pincer du bout des dents ma peau. Je laisse échapper un grognement de désir alors que je me redresse le haut du corps pour venir l’embrasser à mon tour. Je descends le long de la veine jugulaire jusqu’au centre de sa poitrine, puis l’agrippe plus fermement pour fourcher vers l’un des deux attribue. Je m’attarde quelques secondes sur un seins puis change vers l’autre, embrassant par la suite chaque parcelle de son corps. Je reprends le lead en l’étalant d’un geste vif sur le dos, glissant une jambe entre les siennes, venant accoter mon genou contre son intimité. Du bout des doigts, je caresse les côtes de sa frêle silhouette, descendant toujours plus bas.

Mes iris désormais rouge vif, libérant ainsi tout le désir que je retenais depuis le bar, se fixent à son regard avant que je ne descende encore avec ma bouche, empoignant ses cuisses pour m’y faire une place. Jamais, et je dois l’admettre, je n’aurais pensé qu’un jour je serais au lit avec un loup, cependant, je ne regrette rien. S’en suit ensuite une partie de ça-va ça-vient interminable, rocambolesque, fougueuse et sauvage.  Mademoiselle Silver, ce soir vous êtes de l’or, vous méritez d’en être traiter ainsi. Un coup le tout terminé, je m’allonge à ses côtés puis du bout des doigts caresse sa peau. Mes yeux se posent dans les siens, avec le même rouge vif qu’au début. Elle est dans toute sa splendeur et je ne peux m'empêcher d'admirer sa beauté. Je repense au fait qu"aujourd'hui, c'est son anniversaire, puis m'installe sur le flanc, la tête appuyé sur la paume de ma main, alors que l'autre continu de caresser sa douce et délicate peau.


Je parsème son épaule de petits bisous dans l’attente de sa réponse. Une princesse mérite un château, mais par manque de moyens, tâchons juste d'essayer de combler toute ses envies. Allons, ce sera pour une autre fois le château, ma belle.