Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Oh, vous ici ? quel surprise. [Cléore&William]
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Hi Honey, it’s me

 

Dernière inspections devant le miroir : Cheveux propre et bien coiffé, costume trois pièces noir signé Boss,  sur une chemise de coton blanc, cravate … ? Non pas de cravate pour aujourd’hui, on va adopté une allure plus décontracté. Je défait un bouton du col de ma chemise blanche et j’enlève ma cravate. Je sort en ville je ne vais pas à un diner… même si je vais me promener AVEC mon diner. Le reste est parfait, mon visage à la peau lisse marquer par une courte barbe que j’ai laisser pousser dernièrement, il faut s’adapter aux goût des époques et j’ai remarquer que les femmes actuelle était attirer par les hommes avec une légère pilosité. Pourquoi pas ? Moi j’aime bien. Je passe un long trench noir bien coupé et des gants en cuire noir puis je sort. 

Il fait encore froid pour la saison, je reste un moment sur le pas de ma porte à regarder le monde défilé sous mes yeux. Il y a du givre un peu partout et les gens sont emmitouflé dans leurs manteau et des nuages de vapeur s’échappe des bouches des passant leur donnant l’air de vrai locomotive. La plupart souris car la neige n’est pas loin mais pour trop d’entre eux j’entends des protestations contre ce froid qui n’en fini jamais J’ai été habitué aux hivers Londonien très rigoureux alors que je n’était qu’un enfant en haillon, je ne vois pas de quoi ce plaigne ces gens qui on tout le confort pour ce chauffer. 

Bref je rejoint la rue commerçante à pied en passant par de petite ruelle. Je regarde l’heure, je suis dans les temps… Mon nouveau jouet est une jeune étudiante qui viens travailler pour financer ces étude dans une boutique de chocolat. Elle est jeune, intelligente et surtout très belle avec ces cheveux brun et ses grand yeux vert pétillant. J’ai déjà pris contacte avec elle de manière tout à fait innocente, comme un simple client, gentil, aimable avec un sourire charmeur. Je prends doucement mes marques, j’aime sentir mes proies céder petit à petit à chacune de mes passages. Je sent qu’elle est bientôt prête a être cueillit, je ne la laisse pas indifférent même sans utilisé mon magnétisme vampirique. 

Je rentre dans la boutique cinq minutes avant la fin de la journée de la jeune femme, la clochette tinte légèrement à mon entrée et je vois le visage de la jeune femme s’illuminer lorsqu’elle redresse la tête et me vois. C’est parfait. aujourd’hui je passe à l’offensive. Je la salut comme à mon habitude avec sourire, grâce et tact. Je la complimente de sa bonne mémoire pour les chocolats que je préfère et sur sa robe d’un vert sombre tout a fait charmante, elle rougit et nous continuons nos échanges comme cela. Nous nous appelons par nos prénom ce qui rapproche d’avantage nos liens, elle se sent plus en confiance et je la tiens presque dans le creux de ma main. Au moment de payé je la regarde avec innocence et un sourire angélique, on me donnerais le bon Dieu sans confession. 

- Excuse-moi Alice, c’est peut-être un peux cavalier de ma part mais tu m’as dit une fois que tu aimais le théâtre et j’ai justement une place de trop pour le spectacle de ce soir... Mon amie ma fait faux bond et ce serais dommage de ne pas en faire profitez quelqu’un.


Le jeune femme rougit encore faisant pétiller d’avantage le vert de ces yeux. Elle est vraiment jolie… je la transformerais peut-être. Le passage à la forme vampire fera d’elle une femme fatale. Je continue de parler du spectacle et lui indique qu’il s’agit d’une tragédie grec, elle accepte alors avec enthousiasme vue qu’elle me dit que c’est exactement ce qu’elle est entrain d’étudier en cours. Bien sur que je le sais, c’est pour cela que j’ai choisi cette pièce. Les tragédie grecs m’ennuie un peu. c’est toujours plus ou moins la même histoire. Je préfère autant un bon Shakespeare. Elle me donne mes achats et me dit de l’attendre. Je sort, je préfère attendre dehors. Il y a vraiment beaucoup de monde dehors, cela est du aux fêtes de fin d’année. Tant de visage, d’odeur, de couleur. Impossible de tous les voir. J’ai déjà sélectionner ma proie alors les autres personnes me paraisse flou. 
J’entends la porte s’ouvire et je me retourne avec le sourire pour voir la jeune femme sortir et s’approcher de moi. 

- La séance est dans une heure, j’ai réserver les meilleures place devant alors nous avons tout notre temps.

Je lui tend le bras pour qu’elle y glisse le sien autour. Je suis quelqu'un qui aime vivre dans le luxe alors on va dire qu’une fois tout les deux mois je séduit de riche femmes afin de leur soutiré tout ce qu’elle possède : argent, bijoux, sang. Le tout afin de renflouer mes propres caisse, ce qui me permet de ne pas travailler, en même temps en étant immortel ça me ferais mal de travailler pour les siècles à venir, autant en profité et vivre pour le plaisir. Et une fois mes caisse remplis je passe le reste du temps à chercher de belle jeune femme comme celle accroché à mon bras, je recherche la perfection et une femme qui pourrais rester à mes cotés pendants des siècles et qui profiterais avec moi de ce pouvoir si doux de la séduction. Je sent la jeune brune frissonner contre moi et je passe un bras autour d’elle pour la réchauffer. Ne t’en fait pas ma belle, bientôt tu ne ressentira plus la morsure du froid, tout comme la Alice de Lewis Carroll tu vas suivre le lapin blanc et sombré au pays des merveilles en gouttant à tous ces délices…Je commence déjà à salivé en imaginant le goût que pourrais avoir son sang, peut être un peux sucré avec une note de chocolat…
 Je lui paye une boisson chaude dans la rue pendant que nous marchons et je m’arrête dans un coin un peut tranquille, plonge mon regard dans le sien. Je fait jouer mon coté séducteur et hypnotique en me rapprochant doucement. Je lui dit des mots simple mais que toute femme aime entendre, je lui débite mon baratin habituel, tel Bragi, le dieu nordique de la poésie. Je la sent flanché et je viens m’emparer de ses lèvres par un long baisé.
Mar 13 Déc - 11:13
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L’hiver était bien là. J’avais remis le chauffage depuis un peu plus d’un mois dans mon petit appartement de centre-ville. Cependant en cette après-midi de décembre mon petit chez moi me paraissait particulièrement froid. J’appréciais cette saison qui faisait la transition entre deux années. D’aussi loin que je me souvenais, c’était même mon moment préféré, celui que j’attendais avec impatience et qui passait toujours trop vite. Les fêtes de fins d’années étais toujours remplies de merveilleux.
Je savais que le Père Noël n’existe pas, mais ne pas y croire me semblait trop triste. Ce monde était plein de créatures surnaturelles et j’étais moi-même une vampire. En quoi un bonhomme en manteau rouge distribuant des cadeaux fabriqués par des petits elfes et se déplaçant sur un traineau tiré par des rennes volants était quelque chose de plus incroyable que l’existence de sorciers, loup-garou et vampire ? Croire au Père Noël ne se résumait pas seulement à un homme habillé de rouge et de blanc avec un peu d’embonpoint, c’était croire en la magie, croire aux miracles. La fin d’année permettait également d’oublier ses problèmes, d’essayer de se pardonner ses erreurs et d’entrevoir un renouveau.
Quel miracle souhaitais-je ? Si je me laissais aller aux rêveries, ma réponse serait de redevenir humaine, que tout soit comme avant, que je vive, que j’ai des enfants et que je meure. Mais j’étais consciente que tout cela n’était pas possible. Mon souhait fut alors de pouvoir continuer la vie que je menais désormais à Fearwood et de réussir à contrôler totalement ma soif de sang.
C’était tout ce que je voulais mais je craignais que la réalité ne soit pas aussi simple. Un frisson me parcourut le corps. Je ne savais pas pourquoi mais un mauvais pressentiment s’empara de moi. Comme si tout allait bientôt basculer. Je secouais la tête. Il ne fallait pas que je me laisse envahir par des idées noires. Sinon je finirais en pyjama dans un bar, encore…  En y réfléchissant bien cette soirée ne c’était pas passé si mal que cela.
Pour fuir la solitude et l’ennui de mon petit appartement, je décidais de sortir me promener. J’attrapais la cape rouge que j’avais acheté un mois plus tôt, en m’imaginant être le Petit Chaperon Rouge et l’enfilais par-dessus ma robe cintré noir. Mes bottes aux pieds, mes gants aux mains et j’étais prête à affronter toutes les tempêtes.
Le froid dehors était sec et revigorant. Respirez de l’air frais me fit le plus grand bien. Je n’attendais plus qu’une chose : les premières neiges. J’espérais que les flocons n’allaient pas tarder. Le manteau blanc de neige ne recouvrirait pas seulement le sol, mais aussi nos pêchés.
Alors que je marchais en prenant mon temps dans la rue, une boule se forma doucement dans mon estomac. Quelque chose n’était pas comme d’habitude. Tout allait changer. Je le sentais au plus profond de moi.
C’est à cet instant-là que je le vis LUI.
Ma respiration devint saccadée. Des images de mon passé défilèrent devant mes yeux. Le bal auquel je ne voulais pas aller mais où je l’ai rencontré. Toutes les fois où je le rejoignais en cachette. La première fois que ses lèvres ont touché les miennes. Toutes nos discussions qui n’en finissaient pas. Les regards qu’il portait sur moi. Les espoirs que je plaçais en lui. William. Mes boyaux faisaient des nœuds dans mon estomac.
Ce n’était pas possible. Ce ne pouvait pas être lui ! Je ne le supporterais pas. Je venais à peine de reconstruire ma vie. Je croyais m’être affranchie de son emprise, m’être libérée de lui. Il ne pouvait pas revenir. Il n’avait pas le droit de se pointer et de tout gâcher comme ça ! J’avais assez souffert. Pourquoi s’acharnait-il sur moi ? Ce qui lui plaisait vraiment c’était me briser à chaque fois que j’allais bien ?
Je fermais les yeux une seconde et pris une grande inspiration. Il fallait que je me calme. Lorsque je les rouvris, je n’étais absolument pas plus sereine et ce que je vis me mis encore plus en furie. Les lèvres de William collaient à celles d’une brune en robe verte, au milieu de la rue. Il me narguait et cette pauvre fille finirait sûrement comme moi. Transformée et détruite.
Sans m’en rendre compte, ni pouvoir me contrôler, je courus aussi vite que ma condition de vampire me le permettait, sans me soucier des gens dans la rue. J’arrachais William à cette pauvre brunette et le plaquais contre le mur. Je le détestais. J’avais envie de l’étrangler. Je voulais qu’il souffre comme j’avais souffert, qu’il ressente la douleur que j’avais ressenti. Je levais mes yeux sur ceux de William. Ce fut une grosse erreur.
Ils me happèrent comme un puit sans fond. Et tout disparut d’un seul coup. Les nœuds dans mon ventre s’étaient transformés en papillons. J’étais irrémédiablement attirée par ces deux iris marrons claires. Comme en haut d’une falaise lorsqu’on ne peut s’empêcher de regarder le vide même si l’on sait que c’est dangereux. Toute ma colère s’évapora. J’avais envie qu’il passe ses mains autour de ma taille, de mon coup, qu’il embrasse fougueusement. Je voulais que nos deux corps ne fassent plus qu’un et ne se détachent jamais. J’avais besoin de lui appartenir et qu’il m’appartienne.
Je le frappais sans force sur le torse et reculais de quelques pas. Les larmes coulaient sur mes joues sans pouvoir s’arrêter. J’avais la nausée. En réalité je ne détestais pas William. Comment pouvais-je ressentir de la haine pour un homme que j’aimais plus fort que moi ? C’était moi que je détestais. Je me détestais de le laisser dicter mes actions aussi facilement.
Je me détestais de toujours aimer William.
Dim 19 Fév - 2:12
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Hi Honey, it’s me

 

Tout ce déroule à la perfection. Je la sent fondre sous moi et s’abandonner complètement. La soif me viens et je sent ses veines pulser sous mes doigts. C’est très excitant de résister à l’envie de lui mordre la jugulaire et de la vider de son sang aussi facilement que l’on égorge un agneau. Je ne sais pas encore ce que je vais faire d’elle, je la trouve assez attrayante pour en faire mon jouet du moment. En faire une des notre ? Pourquoi pas je n’ai encore rien décidé.

Je sent le danger au dernier moment et me fait avoir comme un débutant. Ça m’apprendra à ne pas rester sur mes gardes. c’est pourtant une règle en vigueur dans cette ville infesté de chasseur. Mais la cette vitesse cette force... un vampire sans aucun doute. Je reprend l’air que mes poumons ont expulsé sous le choc et manque de sortir les crocs sur cet importun qui ma interrompu.

J’ai un grand moment de blanc en voyant le vampire qui me maintient fermement. Cléore ? Non ce ne peux pas être elle. Cléore est partie. Un torrent d’émotion que j’avais refouler m’envahit. Mon cœur me fait mal… qu’est ce qu’il… il se met à battre ? Impossible, c’est totalement ridicule.

Tout ce bouscule dans ma tête. lorsqu’elle lève son regard sur moi j’ai envie de l’embrasser et de la prendre dans mes bras. Toutes ces années ou je ne pensais ne jamais la revoir et la voilà ici… devant moi, coller à moi son visage proche du mien. j’oublie tout un court instant tout ce qui nous entours, la rue passante, le temps enclin à la neige, la jolie jeune femme à la robe verte. Je me perd dans le regard de Cléore et revois tout les moments passer avec elle, tout ces délicieux moment… puis mon regard s’assombrit et reprend leur couleur glacial.

Une nouvelle émotion reprend le dessus, celle qui m’anime depuis près d’un siècle. La colère et la rancœur. Elle m’a rejeter. Je lui ai offert le monde, une vie éternel, le pouvoir entre ses crocs à mes cotés, pire… je lui ai offert mon amour et elle m’a tout jeté à la face avant de fuir dans la nuit. Elle m’a abandonner tout comme ma mère l’avais fait avant elle. Toute les même.

J’attrape ses mains et les détaches de moi. Je la repousse doucement et regarde autour de nous. Heureusement mis à par la jeune brune sous le choc. Je plonge mon regard dans celui de la belle vampire qui semble croire me maintenir de sa faible force. Je suis près à parié qu’elle ne se nourrit pas, pas de la façon conventionnel pour notre espèce.

- Bonjour Ma chère, Quel plaisir de te revoir.

Je me décolle du mur et approche de la fille en verre qui recule apeuré. Je lui attrape le bras pour l’empêcher de fuir et plonge mon regard hypnotique dans le sien. Elle perd toute résistance d’un coup et semble boire mes paroles

- Tu vas rentrer chez toi et ne garder aucun souvenir de ce moment, tu es allé faire une balade sans accros dans le parc avec moi et je t’ai raccompagné jusqu’à ta porte… Maintenant file et ne t’arrête pas en chemin.

Je la regarde partir les yeux dans le vide. Je m’assure que mon jouet reste sous mon emprise sans souvenir gênant qui pourrais la faire fuir. Je n’en ai pas fini avec elle, c’est juste reporter . C’est quand même pratique cet avantage de notre nature de vampire. Je remet le col de ma veste en ordre et me retourne vers la femme qui viens de contrarier mes plans pour la soirée, j’ai horreur d’être contrarié.

Je passe une main dans mes cheveux et lui souris sans aucune chaleur. Elle a vraiment été imprudente d’agir ainsi. Il manquerais plus que j’ai un chasseur sur le dos. En plus je ne peux même pas boire leur sang ils boivent de la veines de vénus. Il n’y a même pas le coté festif.

- Dit moi… Tu es au courant que faire étalage de tes don en pleine rue devant du monde dans une ville comme Fearwood est proche du suicide ? C’est a ce demander comment tu as fait pour t’en sortir avec un tel comportement durant tout ce temps…

Je soupire, je n’ai pas envie d’être tendre ou gentil avec elle. Pas après tout ça, pas après tout ce que j’ai traversé et fait. Je me contente de la regarder un poil agacer.

- Qu’est ce que tu me veux à part m’empêcher de manger ce soir ? Pourquoi me sauter dessus comme ça ? l’excitation de me revoir ?

Un sourire moqueur étire mes lèvres

- Je t’ai manqué ?

Lun 20 Fév - 12:38
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Mes yeux plongés dans les siens. Ses yeux sur mon visage. Il se souvenait. Je le sentais. Comme moi il se rappelait de tous ses merveilleux moments où nous n'étions que tous les deux, blottis l'un contre l'autre. Je le savais parce qu'il avait ce regard. Le regard qu'il me portait quand il disait qu'il m'aimait. Le regard qui m'avait envoûtée. M'avait-il vraiment chérie ? Éprouvait-il encore quelque chose pour moi ? Ne serait-ce qu'un peu de compassion ?
Il fallait que je sache. Je sondais ses yeux à la recherche de son âme, d'un indice. Mais ils devinrent froids. Son regard était sombre. Je n'avais pas obtenu ma réponse et William était devenu inaccessible. Il était impassible et glacial, même son corps était plus froid que nécessaire pour un vampire. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Il me rejetait, comme si je n'étais rien pour lui.
Je réalisais soudain ce à quoi je pensais. J'agissais comme une femme abandonnée et encore éperdue d'amour. Mais en réalité c'était moi qui étais partie, moi qui l'avais quitté. Mon cerveau me rappela au passage la raison pour laquelle je m'étais enfuie : William était un monstre. Pas seulement parce qu'il m'avait transformée en une créature horrible, peut-être même qu'avec le temps et son amour je m'y serais habituée... Pour lui je me serais habituée à n'importe quoi. Mais surtout parce qu'il aimait particulièrement cette condition. Il se délectait du sang de jeunes filles innocentes. Il s'en ventait même !
J'étais consciente de toutes ces atrocités et pourtant, après un siècle, mon cœur battait toujours de la même façon pour lui. J'aurais aimé qu'Erzebeth soit là. Lui parler me faisait du bien. Elle savait comment me rassurer et me consoler. Elle m'aider aussi à prendre des décisions, à m'affirmer. Ses conseils avisés m'auraient été d'un grand secours dans cette impossible situation. En plus, elle avait connu William. Je ne connaissais pas complètement la teneur de leur relation, mais elle savait comment il était, comment il réagissait, ce qui aurait rendu ces recommandations plus précieuses encore. Mais elle n'était pas là et je devais me débrouiller seule.
William pris mes mais dans les siennes pour que je le lâche. Il me fit reculer sans me brusquer, doucement, mais je savais que j'avais perdu. J'avais perdu parce qu'il ne ressentait plus rien pour moi, j'avais perdu parce que toute ma confiance et mon assurance s'était effondrées à l'instant où je l'avais vu, et j'avais perdu parce que tous les forts que j'avais fait pour l'oublier et me détacher avaient été vain.
- Bonjour Ma chère, Quel plaisir de te revoir.
Au son de sa voix, mon cœur manqua un battement. Je l'avais presque oublié ce son grave, suave et réconfortant. Un son qui met en confiance, comme le bruit de la pluie ou le doux crépitement d'un feu de cheminée. Le vampire se marcha la vers la jeune femme, dont il comptait sûrement faire son repas, qui était resté planté là, choquée et effrayée. Il lui parla mais je n'écoutais pas. Mon esprit était ailleurs.
William m'avait appelé "Ma chère". En un sens il avait raison, je venais de prouver que mon cœur lui appartenait toujours. Mais je n'étais pas dupe, le "chère" n'était pour lui qu'une formule de politesse, pas une réelle marque d'affection, surtout dit ainsi.
- Dit moi… Commença-t-il en se retournant. Tu es au courant que faire étalage de tes dons en pleine rue devant du monde dans une ville comme Fearwood est proche du suicide ? C’est à se demander comment tu as fait pour t’en sortir avec un tel comportement durant tout ce temps…
Le vampire avait raison. Si un chasseur était passé par là, je ne m’en saurais pas sortie indemne, j’aurais peut-être même attiré des ennuis à William… Mais quand je l’avais vu, je n’avais pas réfléchi. Je gardais la tête baissée. Je ne voulais plus croiser le regard de l’homme qui me faisait éternellement tomber amoureuse.
- Qu’est-ce que tu me veux à part m’empêcher de manger ce soir ?
Rien qu’à l’idée de le voir la bouche pleine du sang de la jeune brune, je fus écœurée. Il ne changerait donc jamais.
- Pourquoi me sauter dessus comme ça ? l’excitation de me revoir ?
Il recommençait encore. La seconde d’avant j’étais certaine que c’était le plus atroce des hommes, mais là je n’étais plus sûre de rien. Je ne savais même pas quoi lui répondre. Je sentais mon cœur battre tellement fort dans ma poitrine, il hurlait un grand « oui ». Mais ma raison me disait qu’il ne fallait pas. Je n’arrivais pas à me décider et j’avais peur de dire n’importe quoi. Je me mordis la lèvre inférieure pour éviter de déraper. J’osais jeter un coup d’œil au visage de William. Ses lèvres étaient retroussées en une moue moqueuse et ses yeux brillaient d’un air narquois.
- Je t’ai manqué ?
La gifle partit toute seule. Mon corps avait réagi plus vite que mon cerveau. A chaque fois que William était près de moi j’avais du mal à contrôler mes actions. Je ne me serais jamais cru capable de le gifler. Cette claque n’était pas seulement la manifestation de l’écœurement que sa phrase précédente m’avait provoqué, ni celle de la colère que je ressentais en le voyait jubiler ainsi ; c’était aussi une réponse positive, comme une sorte d’évidence : « Bien sûr que tu m’as manqué ! Il n’y a aucun doute à avoir ! ».
- Ce… Euh… Je… Ce n’est pas… J-Je ne sais pas… bégayais-je.
Je voulais m’excuser sincèrement, mon geste avait été plutôt brusque. Mais craignant sa réaction, je n’osais pas bouger de ma place.
Jeu 23 Fév - 21:38
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Hi Honey, it’s me

 

On dirait que j’ai touché une corde sensible… mon sourire moqueur avec cette petite question l’air de rien la fait réagir au quart de tour. Une gifle parti à la vitesse de l’éclair. Je ne l’ai pas vu venir pourtant je l’ai peut-être chercher. Je n’en sais rien, je ne suis pas dans sa petite tête brune et je ne souhaite pas y être, c’est trop complexe et prise de tête. Je reste visage tourné le regard vers le sol. Son coup ne ma pas fait mal, il ma a peine caresser, c’est plus le geste en lui même qui m’agace. Me frapper en plein visage... Je retourne mon regard lentement vers elle. j’ai conscience qu’a cet instant mon regard est presque noir et que je ressemble à un prédateur près à bondir.

Elle bégaie et n’arrive pas a former une phrase intelligible. Je m’approche d’elle d’un bond en la faisant reculer contre le mur et abat ma main contre la parois de béton dans laquelle mes doigts s’enfonce avec aisance sous la colère. Placer ainsi contre elle je lui coupe toute retraite. Elle ne fait pas le poids contre moi, je le sais et elle le sais. J’ai plus d’expérience qu’elle et je me nourri de sang humain frais. Je pourrais la briser en deux et lui arracher le cœur d’un seul geste s’il m’en prenais l’envie. Ce ne serais que justice après tout, elle m’a priver du miens. Je ne ferais qu’appliquer la loi du talion.

J’inspire a fond et me calme. Non je ne pourrais pas faire ça… pas lorsque mes yeux se plonge dans les siens. Mes iris reprenne leur teinte bleu de glace et je caresse son visage de ma main libre. Pauvre petite chose tremblante… Je me penche sur elle pour lui parler d’une voix basse et grave.

- Ne refait jamais cela…

Je sais que ce geste était un automatisme non volontaire, enfin son subconscient en avais envie, mais je vais lui pardonner pour cette fois en raison « du bon vieux temps ». Je ne sais pas ce qu’elle veux, ce qu’elle attend de moi et dans tout les cas je ne suis pas près a lui accorder quoi que ce soit. Elle pense que maintenant qu’elle a la vie éternel elle peux apparaître et disparaître de ma vie comme une petite fée salvatrice de l’espèce humaine ? Après plus d’un siècle elle semble encore attacher à eux alors qu’ils sont si faible et fragile, ils tombent malade à cause d’un courant d’air et meurent d’une toux.

Mais après tout je lui doit quand même quelque chose à cette jolie tête brune. Et elle semble si troublé que je soit là, mon corps presque coller au mien. Et si… ? Je rapproche mon visage un peu plus du sien juste pour vérifier quelque chose. Je ferme les yeux et souris en la relâchant. Je lui fait toujours de l’effet à ce que je vois. Je pense que je lui ai assez fait peur pour aujourd’hui. Je suis un joueur pas une brute qui terrorise les autres. Et elle semble parfaite pour jouer, le petit oiseau à l’audace de montrer de l’intérêt pour moi.

- Excuse moi, je me suis laisser emporter.

J’essuie ma main pleine de poussière du au mur que j’ai abîmé. Je la regarde avec un petit sourire. Je prend un petit regard innocent. J’ai quelques années d’expérience pour modeler mes émotions c’est un jeux d’enfant.

- A vrai dire je suis content de te voir…

Je regarde autour de moi et lève doucement les mains paume tourné vers le ciel.

- Je n’ai jamais pu te remercier.

Cette fois je lâche un petit rire.

- Grâce a toi j’ai appris que les sentiments sont la pire des faiblesses… Depuis que tu es partie je me suis libérer de ça ce qui fait de moi un vampire d’autant plus efficace. Plus de pitié, plus de peur, plus d’amour. Seulement l’envie de m’amuser.

Mon sourire se fait beaucoup plus froid. Le nombre de jeune fille ayant ses traits, ou une ressemblance avec elle que j’ai tuer sans même boire leur sang, juste parce que c’était trop douloureux de les voir. Mais maintenant je vais mieux. Plus de gaspillage.

- Tu m’as prouver qu’on ne pouvais compté que sur soit même et qu’on ne pouvais faire confiance à personne. Ça a été salvateur pour moi plus de limite ...

Ven 24 Fév - 14:26
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J’avais fait une erreur. Le regard noir de William me le faisait bien comprendre. Ma main tremblait encore de cette gifle que je n’aurais jamais due lui donner. Il avança si rapidement vers moi que je pris peur. Je reculais jusqu’à ce que mon dos heurte le mur. Je connaissais assez William pour savoir qu’il n’aimait pas qu’on se mette en travers de son chemin. Et lorsqu’il se mettait en colère il pouvait en effrayer plus d’un. A une époque j’aurais su le calmer. J’aurais pris doucement son visage si parfait entre mes mains, je l’aurais regardé dans les yeux. Je lui aurais dit de se calmer, que tout irait bien. J’aurais placé sa main sur mon cœur. Je lui aurais rappelé qu’il battait pour lui et que j’étais à ses côtés. Que je l’aimais. Mais j’avais perdu le droit de le faire. Et même si j’en mourais d’envie, je savais que je ne devais pas. Alors je restais à le regardé pétrifiée le dos collé à ce mur froid, tandis qu’une véritable bataille faisait rage à l’intérieur de moi.
Je redevenais une enfant qui avait fait une bêtise. Si seulement il savait à quel point je m’en voulais. Je détestais la violence et voilà que je venais juste de levais la main sur lui. Ce que je pouvais être idiote ! Le vampire se pencha un peu plus en avant et murmura de ne plus jamais recommencer une telle chose. Son souffle chaud glissa sur mes joues et réchauffa mon visage. Ses bras appuyés sur le mur de part et d’autre de mon corps et lui se dressant devant moi ne me laissait aucune issue. Mais je m’en fichais éperdument. Mon cœur était en train de gagner la guerre à laquelle il se livrait avec ma raison. Tout s’évanouissait autour de moi. Il ne restait plus que ce mur de béton, moi et William. Son corps était si près du mien. Nous étions presque collés l’un à l’autre. Je pouvais entendre les battements réguliers de son cœur même sans utiliser mon ouïe sur-développée. Je n’avais plus qu’une envie. Je voulais qu’il me prenne dans ses bras. Je voulais calais ma tête au creux de son cou. Je voulais m’endormir paisiblement contre lui.
C’est alors qu’il rapprocha son visage encore un peu plus près du mien. Moins d’un centimètre séparait nos lèvres. Il allait m’embrasser. Je le savais. Je le sentais. Ses lèvres délicates allaient toucher les miennes. J’aurais à nouveau son goût dans ma bouche. Je voulais le sentir près de moi, contre moi. Ce baiser serait déterminant. Un renouveau peut-être ?
Mais ce baiser pour lequel mon corps brûlé ne vint jamais.
William relâcha son étreinte et recula, un petit sourire aux lèvres. J’étais toujours sous son emprise. Je le détestais. Je l’aimais. J’aimais le détestais et je détestais l’aimais. Comment juste un homme pouvait-il bouleverser tous mes sentiments en un battement de cils ?
Il s’excusa platement de s’être emporter et essuya la poussière que le que le béton avait laissé sur lui lorsqu’il avait violemment frappé le mur quelques instants plus tôt. Je fis de même en lissant des plis probablement imaginaires sur ma robe. Mon esprit tournait à plein régime. Pourquoi ne m’avait-il pas embrassée ? J’étais certaine qu’il avait ou allait embrasser l’autre fille, alors pourquoi pas moi ? Je n’en valais sûrement pas la peine. Je le répugnais trop. Il me haïssait au point que même me toucher le dégoûter…
- A vrai dire je suis content de te voir… Je n’ai jamais pu te remercier.
Une nouvelle fois ses paroles coupèrent court à mes pensées. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Will était « content de me voir ». Finalement tout espoir n’était peut-être pas perdu. Il souhaitait sûrement m’embrasser dans un moment plus romantique qu’un accès de colère. Je commençais à croire que le vampire tenait encore vraiment à moi. Qu’il serait prêt à me pardonner. Que je pourrais faire en sorte qu’il ne tue plus d’innocents humains. Je l’aiderais et il me comprendrait. Finalement, je pourrais avoir mon conte de fées. Tout allait redevenir comme avant.
Enfin, c’est ce que je pensais. Mais je m’emballais trop vite. Beaucoup beaucoup trop vite. Car lui ne pensait rien de tout cela.
- Grâce a toi j’ai appris que les sentiments sont la pire des faiblesses… Depuis que tu es partie je me suis libérer de ça ce qui fait de moi un vampire d’autant plus efficace. Plus de pitié, plus de peur, plus d’amour. Seulement l’envie de m’amuser.
Je me maudis d’avoir si vite pu croire que William avait décidé de changer. D’avoir pu croire que c’était devenu quelqu’un de bien. Je détestais mon cœur d’avoir pris le dessus et ma raison de l’avoir laissé faire. Quand il n’était pas là, je pouvais prendre n’importe quelle résolution. J’étais capable de dire que j’allais rester loin de lui, que c’était un monstre. Mais dès que Will gravitait autour de moi toutes mes convictions s’effondraient. Lorsque je le regardais je ne voyais plus en lui que l’homme qui m’avait séduite, qui me faisait, qui me donnait confiance. L’homme qui me donnait l’impression d’être la huitième merveille du monde.
- Tu m’as prouver qu’on ne pouvais compté que sur soit même et qu’on ne pouvais faire confiance à personne. Ça a été salvateur pour moi plus de limite ...
Mais William n’était pas seulement resté dans ses travers, cela avait empiré. Il avait donc laissé toutes émotions derrière lui. Par ma faute. Je devais réparer cette erreur. Je ne voulais pas être la cause de la déchéance d’un homme. Encore moins celle de l’homme que malgré tout et même si j’avais tort j’aimais encore. L’homme que j’aimais d’amour à mort.
Je me rendis comptes que des larmes coulaient silencieusement le long de mes joues. William ne pouvait pas avoir réellement renoncé à toutes émotions. Ce n’était pas possible.
- Donc tu ne ressens plus aucune émotion. Ni peur, ni colère, ni tristesse ni amour… Dis-je alors que mes larmes redoublaient mais que je les ignorais. Tu n’aimes plus rien ni personne. Dans ce cas je peux te rendre ça.
Je retirais rapidement mes gants et les fourrais dans ma poche sans aucune délicatesse. Je plaçais les doigts de ma main gauche sur mon annulaire droit, à l’endroit exacte où se trouvait la bague que William m’avait offerte une centaine d’années plus tôt. Je ne savais pas s’il se souvenait de qui il la tenait et si elle signifiait encore quelque chose pour lui mais pour moi elle était très importante. C’était en quelque sorte elle qui me maintenant en vie. En tout cas c’était vrai pour cette froide journée d’hiver, où quelques rayons de soleil perçaient joliment à travers les nuages, que je passais à l’extérieur. Ce n’était pas une simple bague, elle était ensorcelée et me permettait de sortir en plein jour sans brûler vive à cause du soleil.
Mais elle était plus que ça. Cette bague représentait également l’amour. L’amour que William avait reçu d’Erzebeth, l’amour qu’il m’avait peut-être un jour porté et l’amour que j’aurais toujours pour lui. Si je l’enlevais cela voudrait dire que tout était bel et bien fini.
La retirer maintenant signifiait, psychologiquement et littéralement, mourir.
- Tu me détestes. Alors je suppose que tu te fiches de me voir agoniser. Les larmes étaient toujours là et ma voix faiblissait. De me voir disparaître juste sous tes yeux. C’est bien ça ?
Je tirais légèrement sur la bague. Je voulais plus que tout savoir ce que pensait, mais en même temps j’avais peur d’entendre sa réponse. S’il ne lui restait même qu’un semblant de pitié pour moi, il me stopperait… N’est-ce pas ? Sinon je… Je ne savais pas ce que je ferais… Voulais-je réellement mourir et abandonner tout ce que j’avais construit ici, juste pour un homme, un vampire, un monstre ? Pouvais-je vivre dans un monde où William me haïssait ?
Dim 30 Juil - 19:22
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Hi Honey, it’s me

 

J’inspire profondément, mes yeux de glace planter dans ceux le la jolie brune qui ma arracher le coeur sans pitié il y a de cela près d’un siècle. Je me délecte des larmes qui déferlent le long de ses joues. Je me nourris de sa peine et de sa culpabilité et j’avoue ressentir en moi un sentiment de puissance. Oh certes mère désapprouverais grandement de me voir prendre autant de plaisir à faire pleurer une femme, mais tout comme Cléore elle m’a abandonner alors son opinion ne compte pas pour moi.

Je souris tranquillement alors qu’elle me demande confirmation d’une voix tremblante. Elle a du mal à croire que quelqu’un puisse bannir l’amour et la compassion de sa vie. Ça ma jolie tête brune c’est uniquement parce que tu n’en n’as jamais souffert mais rassure toi my Lady, je me charge de rectifié ça.


Maintenant que tu es de retour dans ma vie je ne vais plus te lâcher, je vais apparaître dans la tienne à n’importe quel moment my dear, et je vais te torturer émotionnellement. Tu as l’audace de revenir après un siècle et désirer que je revienne auprès de toi. Car oui c’est ce que tu veux mon amour, oui toute les fibres de ton corps vibre lorsque je te frôle. Mais non, je ne suis pas ton jouet, je ne suis pas ton petit toutou que tu peux faire revenir à tes pieds en un claquement de doigts.


J’ai changé.


- Tu n’aimes plus rien ni personne. Dans ce cas je peux te rendre ça.


Je plisse les yeux et incline légèrement là tête sur le côté. Mais de quoi est ce qu’elle parle ? Je la vois retirer ses gants avec hargne et les mettre en vrac dans ses poches sans aucune considération. J’ai du mal à voir ou elle veux en venir et je n’aime pas vraiment ça.


Je me fige un instant lorsqu’elle pose ses doigts sur sa bague. Non. Elle ne fera pas ça. Je serre les dents et me redresse un peux pour me donner une contenance. Elle ne peux pas faire ça. Retirer cette bague pour me la rendre signifierais son arrêt de mort même sous se pâle soleil.


- Tu me détestes. Alors je suppose que tu te fiches de me voir agoniser. De me voir disparaître juste sous tes yeux. C’est bien ça ?


Je recule d’un pas comme si on venais de me mettre une gifle. Tout un tas de sentiment se bouscule en moi et remonte à la surface. Je reste le regard figé sur la bague qui remonte lentement le long du doigt fin de la vampire pendant que dans ma tête se livre une bataille digne des grandes guerres saintes. C’est un vacarme sans nom, j’ai envie de prendre ma tête entre mes mains et de hurler.


Pourquoi est ce qu’elle fait ça ? Pourquoi est-ce qu’elle ME fait ça ?! Alors c’est tout ? Elle serais prête à mourir pour moi ? A cause de moi ? C’est comme cela que ça doit se finir ? Je devrais la regarder se consumer sous mes yeux et garder à jamais l’odeur de sa chaire qui brûle dans ma mémoire pendant que son visage tordu de douleur serais graver dans ma rétine ?


Je reprends mes esprits en voyant que je tiens fermement la main de Cléore pour empêcher la bague de quitter son doigt. Mon souffle est court et saccadé et je rend compte que je serre sa main plus que nécessaire alors que nos corps sont une fois de plus extrêmement proche. J’ai agit sans m’en rendre compte. Je l’ai empêcher de commettre l’irréparable sans en être conscient.


Mon regard se fait plus sombre en se plongeant dans le sien.


- Où son passé t’es bonne manière sweetheart ? Une personne bien éduqué sais qu’il est inconvenant de rendre un cadeau qui à été donner. Il faudrait peut-être que je refasse ton éducation…


Je caresse doucement ton visage.

- De plus tu ne pense qu’a toi petite idiote. Que pense tu qu’il serais advenue de moi si jamais un chasseur était passer à ce moment là. Moi qui te regarde brûler… J’aurais eu quelques ennuie tu ne pense pas ? Ou alors c’était ton plan ? M’entraîner dans la mort avec toi comme Juliette avec son Roméo ?


J’ai un petit reniflement de dédain. Les tragédies ce n’est pas trop mon truc et à choisir une pièce de Shakespeare je ne choisirais pas celle là. C’est vu et revu, sans compté le fait que cette histoire d’amour que tout le monde cristallise me fait bien rire. Je relâche doucement sa main en replaçant l’anneau à son doigt pour qu’elle ne le perde pas.


- Mais qu’est ce qui ce passe derrière se jolie front ?


J’incline la tête de coté et plisse les yeux comme si cela pouvais me permettre de voir à travers son petit crâne tout ce qui peu se passer.


- Qu’est ce que tu me veux ? Tu es venu pour t’excuser et revenir auprès de moi ?


Je passe une main sur sa taille et approche mon visage du sien. Un partie de moi rêverais qu’elle soit à moi, qu’elle reste à mes cotés et qu’elle comprenne enfin ce que nous somme, qu’elle ne le combatte pas… Mais je sais que cela n’arrivera jamais et malgré moi ça me fait mal.


Je lui souris doucement et me penche sur elle, je viens déposé un petit baiser dans son cou. Non, L’autre partie de moi ne veux pas ça. Je reste près d’elle comme sa, nos corps collé l’un à l’autre dans une quasi-étreinte mon visage caché dans son coup alors qu’un sourire froid est dessiner sur mes lèvres.


Le serpent sombre et froid qui m’habite et étreint mon coeur n’est pas près à passer l’éponge sur ce que j’ai subit. Il a plutôt très envie de jouer avec la petite souris qui se trouve devant lui et quoi de mieux pour jouer avec elle que les sentiments d’amour avec lesquels elle m’a détruite ? Cette petite peste à osé aller jusqu’à faire une tentative de suicide pour ramener un peux d’amour en moi ? Et bien elle va être servie pour son plus grand malheur.


Je sers doucement la jeune femme contre moi et ferme les yeux.


- Reste avec moi… S’il te plais. Je ne veux plus que tu me quitte… Je suis dans cette ville depuis assez longtemps maintenant, je suis bien installé tu peux me rejoindre. On augmentera notre influence sur la ville petit à petit. Toi et moi, ensemble tout est possible…


Je plonge mon regard dans le sien et dépose un baiser léger sur ses lèvres.


Un bon amis à moi m’a dit un jours que les meilleurs menteur dise toujours la vérité. Pour avoir un bon mensonge qui fait mal il faut le mêler à la réalité. J’ai simplement laisser la partie la plus faible de moi lui dire ce qu’elle voulais entendre pendant que de mon charme je la rend plus docile sur la partie conquête de pouvoir. Car oui, je suis bien installer et je compte bien établir un nid sur Fearwood, créer de nouveau vampire, augmenté ma puissance et mon affluence. Et qui sais… peut-être prendre le contrôle de la ville entière un jours.

Dim 13 Aoû - 14:20
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Quelque chose me chatouillait le cou. Etait-ce en commençant par cet endroit que le soleil avait décidé de me consumer ? J’avais respiré une dernière fois l’odeur des pins mêlée au chocolat, puis j’avais fermé les yeux. J’étais prête à assumer mes actes.
Pourtant je ne sentis rien. Ni picotements, ni tremblements, ni bouffées de chaleurs dévorantes. Juste un léger chatouillis dans le cou. Je me rendis alors compte de la pression qu’on exerçait sur ma main. Je m’attendais tellement à ce que ce soit la fin pour moi, que j’avais fait abstraction de tout le reste…
Soudainement consciente d’être toujours vivante, j’ouvris brusquement les yeux. William était là. Son corps collé au mien. M’empêchant de commettre l’irréparable. Sa main serrait la mienne si fort que j’en avais presque mal. Mais je m’en fichais. J’avais eu tort de douter. Will tenait sûrement encore à moi. Au moins assez pour vouloir que je vive. J’avais retrouvé espoir.
Mes larmes cessèrent de couler et un très léger sourire se dessina malgré moi sur mes lèvres. Peut-être pourrions nous retrouvez ce que nous avions perdu ? Nous en étions capables, j’en étais certaine.
Je levais les yeux espérant trouver ce même espoir, cette même détermination dans ceux de William. Mais son regard restait sombre. Avant que le doute ne vienne à nouveau s’emparer de moi, Will, toujours aussi près de moi parla.

- Où son passé tes bonne manière sweetheart ? Une personne bien éduquée sait qu’il est inconvenant de rendre un cadeau qui a été donner. Il faudrait peut-être que je refasse ton éducation…

Il laissa glissait sa main sur mon visage. La sensation me fit frissonner. J’avais eu quelques aventures après William, très peu certes, mais quelques-unes quand même… Mes essais de relations avec des humains c’était souvent terminée en carnage. Littéralement. Je ne contrôlais pas encore ma soif et il s’avérait que je ne les aimais pas eux, mais leur sang. J’avais pleuré toutes les larmes de mon corps à chaque fois. Je pensais être quelqu’un de doux et gentil, alors comment avais-je pu devenir ce monstre sanguinaire ? J’avais eu une relation avec un vampire une fois. Pour être honnête, il m’avait vu me déchaîner sur un pauvre homme et m’avait proposé son aide pour me débarrasser du corps. J’avais accepté uniquement parce qu’il m’avait fait penser à mon William. Pas tant physiquement, à mes yeux personne n’égaler la perfection physique de William Aaron Hawksworth, même pour un vampire. Mais de part son assurance et cette capacité à tout rendre simple. Cependant, il n’était pas mon William. Aucune de ses caresses ne m’avait paru aussi douce que celle que je venais de recevoir. Je frottais ma joue contre sa paume et me délectait de cette sensation.

- De plus tu ne penses qu’à toi petite idiote. Que pense tu qu’il serais advenue de moi si jamais un chasseur était passé à ce moment-là. Moi qui te regarde brûler… J’aurais eu quelques ennuie tu ne penses pas ? Ou alors c’était ton plan ? M’entraîner dans la mort avec toi comme Juliette avec son Roméo ?

Il avait raison. Encore une fois. C’était la deuxième fois que je me montrais imprudente. D’abord j’avais couru à une vitesse surnaturelle et après j’étais prête à brûler devant ses magnifiques yeux. Je n’étais vraiment qu’une idiote. Finalement peut-être qu’il m’avait sauvée uniquement pour éviter les chasseurs… Will replace l’anneau à mon doigt. Non, il y avait encore quelque chose entre nous. Il fallait juste rallumer les braises.

- Je suis désolée William… chuchotais-je d’une voix faible. Je te demande pardon, je ne veux pas te causer d’ennuis…

Cléore Aloysia Carew ! m’intimais-je Tu t’excuses comme si c’était toi la fautive alors que le monstre c’est lui ! Souviens-t ’en ! Rappelle-toi toutes les horreurs qu’il commet ! Souviens-toi de la raison de ton départ !

- Mais qu’est-ce qu’il se passe derrière se jolie front ?

J’aimerais bien le savoir moi aussi… Pourquoi étais-je si faible au son de sa voix ? Pourquoi mon cœur se serrait-il à chaque fois qu’il me regardait ?

- Qu’est-ce que tu me veux ? Tu es venu pour t’excuser et revenir auprès de moi ?

Oui ! Non ! Je ne sais plus… Tandis qu’il me posait ces questions William passait son bras autour de ma taille. Je me cambrais automatiquement à son contact pour rapprocher mon corps du sien. Ses lèvres déposent un baiser dans mon cou et je laisse échapper un soupir de plaisir. Je sens alors son étreinte se resserrer.

- Reste avec moi… S’il te plait. Je ne veux plus que tu me quitte… Je suis dans cette ville depuis assez longtemps maintenant, je suis bien installé tu peux me rejoindre. On augmentera notre influence sur la ville petit à petit. Toi et moi, ensemble tout est possible…

- Je…

Avant que je ne puisse en dire plus William colla ses lèvres aux miennes. J’eu l’impression de flotter. Ce n’était qu’un simple baiser, un effleurement de nos lèvres, et pourtant… A cet instant j’aurais été prête à accepter n’importe quoi pour encore avoir le droit de goûter à ses lèvres. J’en avais été privé trop longtemps.
Je me redressai et passai mes bras autour de son cou. Je me mis sur la pointe des pieds et collai une nouvelle fois ma bouche à la sienne. Il me fallait ses baisers. Il me fallait son amour. Comment avais-je pu survivre sans jusque-là ? Je l’embrassais plus fougueusement encore. Oh ! William ! Tu m’as tellement manqué !
Ma raison m’intimait d’arrêter ça. De tout stopper. De me détacher de lui tant qu’il était encore temps. Mais je la fis taire en passant mes mains dans les cheveux de l’homme que j’aimais et en continuant de l’embrasser.
Finalement je me reculai le souffle court. Je souris et enfoui mon visage dans son cou pour y déposer un dernier baiser. Je n’étais pas certaine d’accepter toute cette histoire d’influence, ni même de l’avoir comprise. Mais j’étais résolue à ne pas le laisser partir.

- Oh William…. Pardonne-moi, je t’en prie. Pardonne-moi d’être partie sans rien dire… Je n’aurais jamais dû…

Je baissais la tête, honteuse, comme une enfant prise en faute. Même si je n’étais pas prête à avoir le même style de vie que Will et à influencer ou transformer n’importe qui, je ne voulais pas le lâcher. Et peut-être qu’en étant à ses côtés, il finirait par entendre raison…

- Je ne veux plus te quitter. Pas une seconde ! C’est promis, mon amour… J’hésitais, mais j’ajoutais finalement d’une voix faible et tremblante. Je… Je ferais tout ce que tu voudras.

C’était un demi-mensonge à vrai dire. Je n’étais certainement pas capable de tuer qui que ce soit de sang froid, mais j’étais prête à tout pour le garder auprès de moi.
Mar 1 Mai - 16:36
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Hi Honey, it’s me

 

Lorsque mes lèvres touchent les siennes un courant électrique nous traverse. Le même que celui qui nous habitait à l’époque. Ses bras s’enroule autour de moi pour me garder auprès d’elle et je sais que j’ai gagner cette bataille. Pourtant dans cette echange passionné tout un tas de chose se passe en moi. Des flash de souvenir, comme il m’en vient souvent mais cette fois je ne vois aucune noirceur. Que les bon souvenir, uniquement elle. J’ai mal dans la poitrine, je ne comprend pas ce qu’il se passe avant d’avoir la vision imagé que mon coeur de glace est entrain de se réchauffer ou de se fissurer lentement pour reprendre vie.

Hors de question.

Je me rend compte alors que la bataille n’est pas gagner et qu’elle me laisse glisser lentement dans ses filets. Le trompeur tromper, mais je m’en suis rendu compte ce qui me permet de rester sur mes garde et de ne pas trop me laisser aller. Je me met une claque mentale et reprend mes esprits à la fin de notre échange. Je la serre doucement contre moi alors que sa tête est dans mon coup. Mon regard est un peu troublé et je me sent un peu fébrile.

Reprend toi William.

Il me faut être plus ferme. Dès années que j’ai réver cette scène. Que j’ai imaginer la mettre à genou comme elle m’a mise autrefois. Elle ma briser, abandonner, sans un mot, sans rien, me traitant comme un monstre… Et la voilà tremblante dans mes bras en me suppliant de lui pardonner.

- On est d’accord sur un point sweet heart, tu n’aurais jamais du partir comme ça… si tu savais comme je me suis inquiéter pour toi.

Je dégage une mèche de ses cheveux d’un geste doux.

- Je ne veux plus te quitter. Pas une seconde ! C’est promis, mon amour… . Je… Je ferais tout ce que tu voudras.

Je caresse doucement ses cheveux avec un léger sourire sans chaleur alors qu’elle a les yeux baisser.

- Tu me le promet vraiment ? Tu ne me quittera plus jamais ?

Je plante mon regard dans le sien.

- Je ne veux plus te perdre mon ange… Je ne pourrais pas supporter une nouvelle séparation…

Je prends sa main et y dépose un baiser. Je regarde autour de nous, le temps est maussade et peu enclin à être de la fête. Il nous faut un autre endroit plus convenable.

- Que dirais-tu de poursuivre ces retrouvaille dans un endroit plus adéquat à ce genre de situation. Après tout cela fait presque un siècle que l’on a été séparer. Il y a mieux qu’une ruelle sinistre pour discuter et passer du temps ensemble après cette très longue séparation. Je serre doucement ses doigts. Maintenant que je t’ai à mes côté je ne te lâche plus.

- Tu habites loin ? On peu aller à mon hôtel si tu préfère il n’est pas très loin non plus ou sinon je peu te faire visité le Dusk si tu en a envie. Tu en a peut-être entendu parler si tu vie dans le coin. J’ai racheter des locos et j’ai ouvert un night club il y a peu The Dusk Rose. Comme je te lai dit je commence à placer mes pions dans cette grande partie d’échec et il semblerais que j’ai trouver le bon filon. Quoi qu’il en soit, je pourrai nous organiser un petit quelque chose de sympa là bas. Quelque chose de simple ne t’en fait pas. Juste une petite fête dans le coin VIP pour te présenter à mes côtés, fêter nos retrouvaille. Qu’en pense tu mon amour ?

Dim 3 Juin - 10:47
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