Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Please help me,I'm a monster [Sébastien&Sam](+18)
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I'm a monster
Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'ai pas toujours le contrôle mais j'essaye de faire de mon mieux malgrès tout...

 

La nuit approche, le ciel prend un beau dégrader de rose teinté d'orangé. Malgré les année je reste toujours admiratif du spectacle qu'offre la voûte céleste . Je suis fébrile, cette nuit la lune va me révélé complètement, je sent déjà la colère du loup qui commence déjà à me rongé et s'immiscé dans tout mon être. C’est pas bon ça… Comme d’habitude j’ai déjà mon plan de chasse d’établie, j’essaye de me concentrer dessus. Un chasseur solitaire,grand, athlétique, un coriace qui a un sacrée nombre de peau de loup à son actif. J’inspire à fond, c’est un jeu dangereux celui auquel je joue chaque nuit de pleine lune mais je préfère ça plutôt que laisser le loup décider des victimes, au moins je sais qui je tue, ça me permet de déculpabilisé. Je m’enfonce à pied dans les bois comme à mon habitude, ma voiture est rester en lisière de bois. Plus j’avance plus je sent que quelque chose va merder ce soir, le loup est beaucoup trop haineux ce soir. J’hésite à continuer, je m’arrête un moment et regarde le ciel. Et merde je n’aurai jamais le temps de rentrer chez moi pour m’enfermer dans la cage. Je commence à paniquer. Non respire mon grand, respire concentre toi sur le chasseur et tout ira bien, JE suis le maître de mon corps. j’accélère le pas pour rejoindre ma grotte au plus vite. Je ne veux pas être en retard à mon rendez-vous avec ma dame d’ivoire.

Une fois déshabiller en vitesse je plie mes vêtements et sort complètement nue sous le regard du soleil qui se meure. Je ferme les yeux et visualise mon objectif. Uniquement mon objectif. Mon corps se tend, c’est l’heure. J’ouvre les yeux, mes iris on déjà changer de couleurs devant la nuit qui apporte ma maîtresse . La lune monte graduellement dans le ciel, chaque cellule de mon corps réagit. J’ai l’impression d’avoir du métal en fusion dans les veines, mes mâchoires se crispe. Je me laisse tomber au sol et étouffe un cris. Je plante mes mains dans le sol pour pouvoir m’agripper à quelque chose, je les vois se recouvrirent peut à peut de fourrure argenté. Je sent mes os se tordre et se briser dans ma chair, je tremble convulsivement, c'est bientôt fini et je tien bon. La transformation se continue dans la douleur jusqu’à la dernière étape. Je rejette ma tête en arrière et hurle de douleur et de soulagement en même temps. Mes cris ne sont plus que ceux d’un énorme loup couleur d’or blanc. Je me sent revivre, j’ai vraiment l’impression d’être moi-même et entier lorsque je suis sous cette forme. c’est … jouissif.

Je me relève et inspire profondément. La faim me tiraille, ma soif est insatiable et je me lèche les babines d’avance. Je saute de mon promontoire et  me met à courir de plus en plus vite au travers de la végétation jusqu’à sentir la piste du chasseur. Je tremble d’excitation. je continue ma course, mes sens atteigne leur paroxysme, je sens le sol sous mes pattes l'odeur de la mousse qui pousse le long des arbre, l'odeur de l'eau qui coule non loin ainsi que celle des animaux environnant. Je me rapproche de ma cible, je le sent avant même de le voir. je suis aussi excité qu'un gosse le soir de noël, l'idée de planté mes crocs dans la chaire fraîche recouvre mon corps de petit frisson délicieux. Je me fige un instant et me tapis dans l’ombre. Il est là, ça y est je le vois Mon coeur s’accélère  à m’en faire mal. Surtout ne pas foiré le plan sinon je suis un loup mort. j'analyse la situation et m'élance pour me mettre en action, tout ce qui se passe après arrive très vite, je me souviens juste du moment ou je lui ai arracher le bras avec la puissance de mon bond mais après... Je me sent lâché prise sous l’euphorie de l’instant, le goût du sang me rend dingue, je jubile. Mes pensés se brouillent, l’instinct animal prend le dessus. Non, non, non ! Je pousse un grondement avant de perdre totalement de contrôle et de sombrer dans le néant.

Je reprend conscience lentement. Je sent le sol humide et froid sur ma peau nue, les feuilles morte sur mon visage et le goût métallique du sang dans ma bouche. Je m’étire doucement et passe une main sur mon visage pour me protégé de l'agression de la lumière du jour. j’ai la bouche pâteuse, j’ai l’impression d’avoir une gueule de bois carabiné. J’ouvre un œil en grognant. Alors, ou est ce que je suis ? Je vois des arbres au dessus de moi, je ne suis donc pas retourner à la caverne... Je soupire, je vais devoir me balader nue en forêt, génial. J'espère au moins que je ne suis pas trop loin. Je me redresse lentement et grogne. Je suis couvert de sang c’est un vrai massacre, en temps normal je prend le temps de me rincé dans la rivière, mais qu'est ce qui ma pris hier ? Je soupir et me tourne pour me lever lorsque je me fige. Il y a deux corps à côté de moi, ou tout du moins, ce qu'il en reste. Des enfants à en juger par la taille. Non… je me rapproche un peu. Non, pitié non… je les touchent comme pour vérifié si ils sont vraiment là. Non ! Je me redresse d’un bond. Bordel je le savais ! Je savais que ça allais mal se passer, j’étais trop en rogne pour me contenter d’un seul chasseur. Je regarde autour de moi paniquer et frotte mes cheveux de façon compulsive. Mais qu’est ce que je vais faire maintenant ? Je me retourne vers les gosses. Ils sont méconnaissables, un vrai travaille de boucher… Je m’approche de nouveau lentement et me laisse tomber à genoux près des corps et les prend dans mes bras les larmes aux yeux. Je me met à les bercer lentement, comme si cela pouvais changer ce que j’avais fait, la souffrance que je leur ai fait subir.

Je crispe mes mains sur les cadavres et étouffe un sanglot. Quel genre de monstre est ce que je suis ? j’avais pourtant appris à maîtrisé le loup en moi… je relève la tête le regard plein de haine. Tout ça c’est depuis le retour d’Erik. Depuis que je connais ses vrai sentiments pour moi j’ai régresser dans mon coté animal et suis devenue beaucoup plus agressif,imprévisible… Mais qu’est ce que je vais devenir. Agenouiller nue et couvert de sang, le cadavre des enfants dans les bras je me laisse aller à mon chagrin et oublie tout ce qui se passe autour de moi.
Lun 31 Oct - 2:48
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J'aime le samedi après-midi, parce que je peux fermer boutique à 11h00 et avoir une demi-journée plus un journée de libre rien qu'à moi. Je sors ma guitare et joue quelques airs pour passer le temps et continuer de m'exercer. Malgré tout ce temps que je passe à jouer, j'ai toujours l'impression que l'on peut progresser encore et toujours sur un instrument, jusqu'à obtenir la maitrise parfaite de chaque cordes. Je finis par jouer "can't help falling in love" écrite par l'éternel Elvis Presley. Je chante les lèvres fermées par-dessus la musique offerte par Ma Belle. Le crépuscule sur la forêt intensifie l'effet doux et berçant de ce chant d'amour. Pour qui je joue cette mélodie? Personne en particulier. Pour quoi je la joue alors? Parce que c'est magnifique et en parfait accord avec ce magnifique décor. Quand je joue les dernières notes, la nuit est levée, je lève les yeux au ciel pour me rendre compte alors que la grande ronde est dans le ciel.

 - Les loups chanteront ce soir, mieux vaut ne pas trainer dehors.

Je prends avec moi mon fidèle instrument et rentre toutes mes affaires dans la cabane. La majorité du temps, les vampires ne sont pas si actifs que ça à la pleine lune, en tout cas dans le coin où je suis, par contre c'est une tout autre histoire en ce qui concerne les loups-garous. C'est même l'inverse complet. J'entends déjà un hurlement canin au loin, puis un autre, et encore plus. Ils restent plutôt dans les montagnes et forêts, cherchant à ne pas se faire voir du public et ne blesser... ou tuer... personne. C'est déjà arrivé que durant la nuit un de ses êtres est pénétré dans ma boutique. Heureusement que je vis au sous-sol et qu'il n'a pas pensé à fouiller partout. Il a juste mis un énorme saccage dans ma boutique. Depuis ce jour je place chaque moi ce collier en argent vif pour les dissuader d'entrer chez moi, et jusqu'ici ça a toujours fonctionné. C'est qu'il est hors de question que ça se reproduise : il avait brisé quelques vases et abimé des livres, dont certains étaient assez précieux. Mais bon, heureusement, tout ce qui est magique, rare et précieux est parfaitement camouflé dans l'arrière-boutique. J'éteins la totalité des lumières et me dirige vers mes pièces de vie. Je n'ai pas très faim, alors ce soir, un petit sandwich jambon-tomate-fromage fera parfaitement l'affaire. Une bonne douche relaxante et Hop, au lit!

Je me réveil au milieu de la nuit, alerté par des cris. Mais quand je cours pour grimper quatre à quatre mes escaliers et ouvrir la porte d'entrée pour guetter ... plus rien. Aucune trace sur le chemin de terre en face de ma maison et plus aucun bruit, hormis ceux des insectes. Il n'y a que ce vieux Borris, le corbeau borgne, qui dort paisiblement sur sa branche. J'ai peut-être juste fais un cauchemar... après tout ça ne serait pas la première fois. Mais quoi si ce sont des personnes qui ont croisées le chemin d'un loup-garou, hein? Je ne suis pas rassuré du tout mais une chose est sûre : si c'est une attaque de ce type et que c'est devenu silencieux, c'est qu'il est de toute façon trop tard pour eux. Malheureusement la loi ici est clair... pourtant le maire de cette ville à bien dit aux gens de ne jamais s'aventurer en forêt la nuit... et je le soupçonne de savoir tout de l'existence des créatures non-humaines de sa ville. En trois ans que j'habite ici, j'ai eu connaissance d'attaques graves et d'un ou deux meurtres. Coupables arrêtés et mis en taule. Je me frotte machinalement la nuque, comme à chaque fois que je suis gêné ou angoissé. Je prie pour n'avoir que rêvé et retourne dans mon lit... j'ai du mal à me rendormir. Beaucoup de mal.

La tête dans le cul, j'ouvre les yeux. à cause des frayeurs d'hier, j'ai pas bien dormis cette nuit. Je prends un petit déj copieux, cherche à penser à autre chose, mais ça me trotte trop dans la tête. Je dois en avoir le coeur net! Je me prépare : un sac avec un gros bout de viande, de l'eau et des serviettes dedans, en plus de ma guitare, pour me rassurer. Le sac, parce que c'est un conseil de mon frangin :
" après une nuit de pleine lune, ça se peut que certains est encore faim ou soit couvert de sang et de culpabilité. Si tu pars dans les bois après ce type de nuit, munie-toi de bouffe et de serviettes éponges... crois-moi ça peut sortir... et une arme aussi"
Je me suis refusé l'arme, mais suis les autres conseils.Pour la guitare, c'est en quelque sorte mon porte-bonheur, étant un cadeau de ma mère je ne m'en sépare jamais, et elle me rassure quand je me sens mal. Oui ça peut paraitre gamin ou superstitieux, mais c'est plus fort que moi.

Je pars alors en expédition, armé de mon courage et de mes mots. Après plusieurs minutes, je ne trouve rien du tout et commence à me sentir soulager quand... des sanglots? Je suis à l'oreille la piste de ce bruit de pleures et reste figé quand j'en arrive à la source. Je me retiens de vomir. Du sang partout, des entrailles jonchant le sol et des corps désarticulés et en charpies dans les bras d'un type complétement nu qui ... berce? ... les deux petits corps morts... des enfants. Je sais qu'on dois normalement fuir... mais pas là. Ce type, aux premiers abords, est vraiment louche et on peut l'assimiller facilement à un monstre assassin pédophile complétement cinglé. mais pas avec mes connaissances, pas avec ce que j'ai entendu hier. Ce pauvre fou est un loup qui s'en ai pris sauvagement à ses deux gosses. Il pleure à vouloir s'en arracher les yeux, tremble de partout, serrant dans un chagrin immense les cadavres dans ses bras. Il ne voulait pas faire ça, et le regrette plus qu'on ne puisse le décrire. ça se voit dès qu'on prends le temps de le regarder. L'odeur qui règne ici est écœurante et encore une fois je m'empêche de vomir à la vue de ce spectacle répugnant, mais si je ne calme pas cet homme, il risque de faire des choses pires encore... et l'ayant vu je m'en attribut une part de responsabilité. C'est comme ça, faut pas chercher à me comprendre.

Je pose sac et guitare à ma portée, mais éloignés de la zone du massacre, puis je m'approche en douceur de lui et m'arrête à plusieurs pas de lui.


 - monsieur?

je prends une voix calme, appréhendant sa réaction. Il est instable, mais je ne pense pas qu'il m'agressera si je montre que je ne veux rien faire qui le nuise. Je dois calmer ce mi-homme mi-loup.
Lun 31 Oct - 12:04
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I'm a monster
Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'ai pas toujours le contrôle mais j'essaye de faire de mon mieux malgré tout...

 

Je serre dans mes bras les corps sans vie de ces deux innocents. Les larmes qui coulent le long de mes joues s’écrase sur leur visage déchiqueté. Je ne sais même pas ou je suis, a vrai dire cela m’importe peu. Je me sent perdu mais c’est principalement au fond de moi qu’il y a un vide immense. Je me balance doucement d’avant en arrière comme un enfant en état de choc. Des images me viennent à l’esprit petit à petit. Le corps du chasseur que je dévore avec avidité, l’éclat du disque lunaire miroitant sur le sang de l’homme agonisant entre mes griffes. j’essaye de me concentrer pour en voir plus, je doit savoir ce qui s’est passé. Je suis tellement enfouis dans mes pensés morbide que je n’entend pas l’homme qui c’est approché de moi.

Je trésaille en l’entendant parler juste dans mon dos et essaye instinctivement de cacher les corps avec mes bras, comme un gamin pris en faute. Je me ressaisit en pensant au ridicule de la situation, bien sur que ce mec a vu les cadavres ainsi que tout les morceaux de corps éparpiller un peu partout autour de moi. Je dépose les restes humain soigneusement et laisse mes bras retomber mollement le long de mon corps. Je ne me retourne pas tout de suite vers l’homme. Je n’ai pas envie de voir son regard accusateur et horrifié, je l’appréhende vivement.

Une idée me viens en tête, mes sanglot se stop net et je me redresse lentement, le dos bien droit. Qu’est ce qu’un homme normal viendrai faire en foret si tôt un lendemain de pleine lune… J’inspire profondément pour le sentir. Non, ce n’est pas un loup... Je tourne très légèrement la tête dans sa direction pour l’observer en coin d’un regard noir. Chasseur ? Je gronde instinctivement comme une bête sauvage. Je me relève en douceur tout en l’observant d’un air menaçant. Une partie de moi aimerais que ce fut un chasseur, pour qu’enfin on me donne le coup de grâce et me délivre de ce fléau qu’est ma malédiction. L’autre partie est bien décidé à vivre et refuse de ce laisser abattre comme ça. Je me retourne petit à petit, faisant fit totalement de ma nudité. Je me retrouve face à cet homme aux allures débrailler. Je penche la tête de côté en plissant les yeux, toi mon gars t’es pas un chasseur. Il est pâle comme la mort et il sent la peur à plein nez. Je sent qu’il se retiens de rendre sont petit déjeuné. Je jette un œil autour de moi et je peut comprendre sans peine ce qui en est la cause. Je regarde mes mains couverte de sang et soupire. Je me retourne lentement sans plus lui prêter attention. Ce n’est qu’un humain, qu’est ce qu’il peux me faire ? Courir appeler la police ? La bonne blague.

- Allez vous-en…il n’y a rien a voir.

Je regarde le sol de la petite clairière avec tristesse. Je me penche au dessus des corps et les déplaces avec délicatesse, geste totalement grossier si on prend en compte l’état des corps et qui les a réduit en charpie. Je revois le corps du chasseur que je dévore puis la foret qui défile à toute vitesse. La tête me tourne, je fronce les sourcils et me frotte les yeux. Je me déplace lentement et ramasse les morceaux de corps. De nouveaux les flashs d’image m’assaille, je sent l’odeur de la nuit et des animaux… qu’est ce que c’est ? Un chien ? Je me baisse pour ramasser d’autre morceau sous des racines. Je constate du coin de l’oeil que l’autre blondinet décoloré est toujours là.

- Je t’ai dit de t’en aller.

Je fait abstraction de lui et m’enferme dans ma bulle. Je ramasse tout ce que je peux et les ramène près des corps. Les images danse devant mes yeux, un gros matin au pelage sombre se dresse devant moi. Je me met a genou au milieu de la clairière et plante mes ongles dans le sol pour creuser. Je m’arrête et me redresse en soupirant.

- Qu’est ce que tu veux ? Pourquoi tu reste là, t’as jamais vu de monstre… ?

Le fait qu’il me regarde alors que je veux enterrer les corps me met mal à l’aise. Je creuse doucement la terre essuyant les larmes qui coulent le long de mes joues du revers de la main. Mon visage se retrouve vite barbouiller de sang et de terre mais je n’en ai cure. Le chien se dresse devant moi d’un air de défis, pauvre fou. Je le réduit en pièce en quelque seconde. Ce n’est que lorsque j’arrache sa mâchoire du bas que je vois deux personne qui me regarde avec horreur, la bouche ouverte sur un cris d’effrois qui ne veux pas sortir. Je creuse lentement mais fini par fondre en sanglot et jeter une poignée de terre au loin. Je cache mon visage dans mes mains terreuse et me laisse aller à mes sanglots.
Mar 1 Nov - 9:13
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Je ne bouge pas. Surtout pas. Il tente de cacher les corps de ma vue, maladroitement. Il semblait vraiment bercer les enfants mort. A moins qu’il ne se berçait lui. Ou les deux, comment savoir ?! Je m’interdis de reculer, alors qu’il se dresse sur ses jambes. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine, malgré mes tentatives de rester calme. Il a le dos droit maintenant, il grogne… Souhaite-t-il m’intimider ? Je suppose. Mais je ne dois pas fuir, ça serait pire que mieux. Il se retourne doucement, son regard est menaçant… mon sang se glace face à tant de fureur. Mais je peux voir aussi les cernes et les rougissements autour de ses yeux causés par ses sanglots. Je suis partagé entre l’horreur, la peur et la compassion. Oui, il arrive à me faire pitié malgré tout ça. C’est bien un loup. Il doit voir que je ne suis pas une menace, car il finit par m’ignorer, plongeant son regard sur les deux cadavres. Il me surprend quand il s’adresse à moi, c’était si soudain après ce pesant silence.
 

 - Allez vous-en… il n’y a rien à voir.
 
Je ne dis rien mais n’en pense pas moins : hors de question que je m’en aille. Les gens ont raison de me surnommer le fou je pense, ils peuvent ajouter suicidaire à ça maintenant. Sauf que j’ai déjà fais face à un loup en colère. Mon petit frère. On c’était donné rendez-vous dans une clairière, il voulait me montrer sa forme de loup. Bien sûre ce n’était pas la pleine lune, encore heureux. Il a pris sa forme de loup, magnifique, avec un pelage épais et des crocs blanc et acérés, ses yeux d’ambres reluisant merveilleusement dans la nuit. Mais ça ne faisait pas longtemps qu’il l’avait, ce loup… Il a perdu un peu le contrôle, je me suis mis à courir comme un dératé, mais il est parvenu à me plaquer au sol. J’ai juste gardé mon calme et ai bloqué sa mâchoire fermées entre mes mains… bon, il m’attaquait de ses griffes mais je pouvais mieux le tenir car sous lui. A force de mots et de baffe, il avait finit par reculer et j’ai tenté le tout pour le tout pour le ramener à la raison : une berceuse à la guitare. Oui, j’ai des idées complètement folles quand je suis sous le coup de l’angoisse. Pas n’importe quelle berceuse, celle que notre mère nous jouait quand nous avions peur. Et ça a fonctionné !
 
Mais je reviens au présent. Ce type n’est pas mon frère, ce type est déboussolé, ce type vient de massacrer deux gosses… je tourne la tête pour le suivre du regard… et un clebs. Je prends mon sac et sort l’eau et les serviettes. Il est en train de prendre avec le plus de délicatesse possible les deux morts. Ses enfants auraient pu avoir une vie, un avenir, mais le destin et le hasard en ont décidé autrement. Avec de la chance, si on peut appeler ça de la chance, ils n’ont pas souffert longtemps au moment de leur mise à mort.
 
 - je t’ai dit de t’en aller.
 - Je ne peux pas m’en aller… Pas en voyant… ça !
 
Je m’approche de lui, tout en gardant mes distances. Il est sur les nerfs et pourrait m’attaquer si je viens trop près tout de suite. Je dois attendre une ouverture dans son état… Je n’arrive pas à ressentir de la colère contre lui, tout bonnement parce qu’il souffre beaucoup, infiniment, impossible de mettre un nombre sur ce qu’il doit ressentir en ce moment. J’ai pas de super pouvoir, mais je sais lire les gens, et là c’est un livre ouvert. Je prends avec moi l’eau et les serviettes, puis le suis au centre de la petite clairière, ou le sol est plus tendre. Il creuse de ses mains. Je me pose la question du pourquoi, mais trouve rapidement la réponse… La future tombe des enfants.
 

 - qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi tu reste là, t’as jamais vu de monstre… ?
 
Ça confirme mes pensées au moins. Il va de plus en plus vite, se fichant bien du sang, de la terre, de la sueur et des larmes qui recouvre son corps.  Mais petit à petit il diminue et repart dans de gros sanglots. Mon cœur se ressert. Je m’approche de lui, bien plus près cette fois. L’ouverture que j’attendais. Bien sûre je m’attends à ce qu’il grogne voir peut-être me menace de m’attaquer. Mais je sais qu’il ne me fera rien. Je le sens. Je m’accroupis à côté de lui, visible à son champ de vision, pour ne pas le surprendre.
 
 - Calme toi… t’es un loup-garou, hein…
 
Je me redresse pour verser le contenue d’une bouteille d’un litre sur son dos. Je ne sais pas du tout si le contacte frais de l’eau lui fera du bien ou que dalle, mais il faut le débarrasser de toute cette crasse. Je reste sur le qui-vive, et s’il me regarde avec haine ou peine, je soutiens son regard avec de la gentillesse dans les yeux.
 

 - J’suis qu’un humain, mais je connais l’existence de ton monde. En fait, mon petit frère est un des tiens.
 
Je pose une serviette sur son dos, doucement, prenant garde à ses réactions. Ayant encore toutes mes mains, je reste à côté de lui.
 
 - Tu as pas voulu, ok ? C’était le mauvais endroit, au mauvais moment. La bête en toi était trop forte, tu as perdu le contrôle. C’est pas toi, c’est ta bête.
 
Je dois lui parler, même s’il ne m’écoute pas. Il ne sera pas consolable, un meurtre reste à vie dans la mémoire, et il est particulièrement choqué en ce moment. Bien sure que c’est monstrueux ce qui c’est passé, mais c’est pas ce type qui les as assassiné, c’est le loup en lui. J’ai pu comprendre, du peu que j’ai vu, que les loups-garous sont partagés entre leur esprit humain et leur esprit bestiale, et que parvenir à les mêler pour les maitriser tout les deux en union parfaite nécessite un gros entrainement. Lui doit encore apprendre apparemment.
Mar 1 Nov - 11:57
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Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'ai pas toujours le contrôle mais j'essaye de faire de mon mieux malgré tout...



Mais qu’est ce que j’ai fait ? Je suis un monstre… je pensais me contrôler depuis le temps. Malheureusement le loup en moi à profité de ma faiblesse émotionnellement et de ma colère intérieur pour reprendre le dessus. Je vois l’humain se poster à mes coté et s’accroupir à mon niveau. Je grogne de nouveau pour l’éloigné et cache mon visage dans mes mains. Je ne veux voir personne, laisser moi en paix. Je laisse glisser mes mains doucement le long de mon visage lorsqu’il me demande si je suis un loup. Je le regarde en biais d’un air mauvais. Dans le mile Emile. Comment peut-il me demander de me calmer alors qu’il sais ce que je suis et ce que je viens de faire. Je me recache le visage de mes bras cette fois et me met à trembler. Ce mec est soit fou, soit stupide pour rester collé a moi. Je sursaute lorsque je sent de l’eau froide coulé dans mon dos. Ma première réaction est de vouloir le dégager d’un bond et de l’envoyer valser mais mon corps refuse de bouger. Je suis trop exténuer… et repus. Cette idée me donne la nausée. Je laisse l’eau coulé sur moi, me purifié. Je me frotte doucement pour enlever un maximum de trace. Il faudra quand même que j’aille à la rivière, je ne peux pas traverser la forêt comme cela. Ma peau se couvre de chair de poule, Il fait vraiment pas chaud ce matin pour se balader nue.


- J’suis qu’un humain, mais je connais l’existence de ton monde. En fait, mon petit frère est un des tiens.


Je tourne légèrement la tête vers lui le regard morne. Pauvre vieux, un frère loup. Je comprend mieux sa réaction et le fait qu’il ne soit pas parti en courant.




- Toute ma sympathie pour toi et ton frère… tu dois passer de bon moment.


Ma voix est rauque et enrouer sous l'émotion. Il a du en voir des verte et des pas mur. Je me demande comment il a pu gérer ça. Je soupire de soulagement lorsqu’il me pose une serviette sur le dos. Je la tire doucement pour qu’elle me couvre un peu et me réchauffe. Je choc un peu dissipé j’éprouve une certaine gène de ma nudité en présence d’un inconnue. Je ramène maladroitement mes jambes sur moi pour me cacher.


- Tu as pas voulu, ok ? C’était le mauvais endroit, au mauvais moment. La bête en toi était trop forte, tu as perdu le contrôle. C’est pas toi, c’est ta bête.


Je baisse la tête et m’essuie le visage dans la serviette.. La bête et moi ne formons qu’un. C’est ma colère qui a produit...ça. Je suis responsable comme je suis responsable des autres meurtre que j’ai commis dans le passé. Je ne peux pas m’empécher de me nourrire et de chasser les soirs de pleine lune, j’ai essayer quelques fois en m’enfermant dans une cage enorme que j’ai fait faire sur mesure dans les cas ou je ne trouvais pas de chasseurs dans les délais. Le résultas est mauvais. Le loup n’est pas satisfait et reste en moi pour le reste du moi, son agressivité me possède et les envie de meurtre et de violence me consume. c’est pour cela que je préfère cadrer le monstre de cette manière, avec la traque des chasseurs. Au moins je sais que je ne tue pas des innocents.


Je me remet a creuser le sol machinalement. Une fois un trou convenable fait je me frotte les mains pour enlever le maximum de terre déposé dessus. Pas besoin d’un trou énorme au vu de ce qui reste des corps. Je tente de me relever mais mes jambes tremble. Je grogne plus fort et repousse la serviette pour m’aider de mes mains. Une fois debout et a peut près stable je reprend la serviette et la noue autour de ma taille pour couvrir un minimum mon corps. Ça fera l’affaire pour le moment. Je me dirige doucement de l’autre coté de la clairière et récupère l’un des petit corps et reviens le placer avec soin dans le sol que j’ai creusé.


- Il y a trop de mauvais endroit et de mauvais moment avec les Loups…


Je m’agenouille au dessus du trou et regarde cette enfant qui ne grandira jamais avec tristesse.


- Je sais que ces parents vont être déchiré de ne pas le retrouver mais je préfère l’enterrer moi-même plutôt que les parents le vois… ça serais pire encore.


Je relève mes yeux de chien battu sur l’homme aux cheveux décoloré en face de moi. Mes yeux le scrute un moment méfiant.


- Je ne veux pas que cela ce sache. Il y aura assez de moi pour vivre avec ces images… malheureusement tu les auras aussi maintenant.


Je me relève avec difficulté pour chercher le deuxième corps. J’ai un mal de crâne pas possible. Je fronce les sourcils et passe une main sur mon visage. j’ai vraiment besoin de sommeil, mais je doit finir ça avant et que je récupère mes affaires.
Jeu 3 Nov - 10:03
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Lorsque l’eau fraiche coule sur sa peau, je sursaute en même temps que lui de peur d’une mauvaise réaction, mais non il se laisse faire et semble accepter mon acte. Ses mains le frottent et il y a bien moins de terre et de sang sur lui. Son visage est moins crasseux, moins souillé. Ça se voit qu’il a froid, et c’est parfaitement logique. Je ne partirai pas tant qu’il ne sera pas plus stable mentalement… et physiquement. Je n’ai pas eu à voir les meurtres de mon petit frère parce qu’il allait souvent bien loin, mais il m’avouait tout. Il voulait que je sache la vérité de lui, du bon comme du mauvais de sa situation, pour que j’ai pas de surprise si un jour on vient à ma porte pour me signaler qu’il est en prison ou mort.

- Toute ma sympathie pour toi et ton frère… tu dois passer de bon moment.

 
Son visage est accablé de tristesse, sa voix porte en elle tout son désespoir vis-à-vis de ce qu’il a fait. Je tente de rester neutre, malgré l’odeur répugnante des cadavres et la présence de l’homme loup dépressif, et le couvre de la grande serviette éponge. Il a un gros frisson et soupire de soulagement, surement plus à l’aise grâce à la chaleur que ça va lui apporter. Il se recoquille, comme pour se cacher de moi, je pose mes mains doucement sur ses épaules pour frotter son dos, pour permettre à la serviette de bien absorber l’eau. Ce qui lui faudrait, là, maintenant, ce serait une douche bien chaude et beaucoup de sommeil. Il doit récupérer au moins physiquement… quand au mental… je ne vois pas du tout comment faire… enfin pour le moment en tout cas.
 
Je tente de le rassurer, de lui assurer que même s’ils partagent le même corps, c’est sa bête qui a tué et non lui, mais mes mots n’ont aucun effet. Il est plongé dans ses pensées et ne bouche pas. Je me rappelle de l’appel de William, mon pauvre petit frère loup, alors qu’il avait tué une femme par accident après une pleine lune. J’ai eu un mal fou à le calmer au téléphone et ne pouvais pas le rejoindre car il était bien trop loin. Puis le téléphone à coupé et j’ai flippé, tellement flipper. C’est le lendemain que j’ai appris que son alpha de meute à cette époque l’avait rejoint et aidé à s’occuper du corps de la pauvre femme.
 
Il recommence à creuser la terre jusqu’à faire un trou suffisamment grand pour y accueillir les deux enfants déchiquetés. Je m’écarte pour lui laisser la place de faire ce qu’il souhaite faire, je n’ai pas à intervenir.  Le voila presqu’à genoux, complètement démoli de l’intérieur. J’ai tellement de peine pour ce loup-garou, malgré les horreurs qu’il a faite.

- Il y a trop de mauvais endroit et de mauvais moment avec les loups … Je sais que ses parents vont être déchiré de ne pas le retrouver mais je préfère l’enterrer moi-même plutôt que les parents le vois… ça serai pire encore.

 
J’ai les larmes aux yeux quand il lève son regard sur moi. Les enfants ne verront jamais leur avenir, ils sont mort d’une manière atroce, et leur meurtrier est dévasté et s’en veut plus encore qu’on ne le voit. L’ambiance est au macabre et au désespoir, au sang et au deuil. Les parents de ses pauvres victimes ne retrouveront jamais les corps de leurs enfants… et c’est mieux ainsi. Je comprends sa façon de penser et respecte son choix de faire tout lui-même. C’est le moins qu’il puisse faire pour rendre la paix aux esprits des deux enfants. Mais son regard change, et devient alors… méfiant, un peu hésitant.

- Je ne veux pas que cela ce sache. Il y aura assez de moi pour vivre avec ses images… malheureusement tu les auras aussi maintenant.


Il part chercher le second corps pour faire la même chose qu’au premier. Il se méfie de moi, c’est normal. Je peux aller prévenir la police, tenter de le tuer à mon tour, faire n’importe quoi d’autre qui lui serait nuisible… mais je n’en ferai rien de tout cela. Je reste à l’écart jusqu’à ce qu’il finisse de remettre de la terre sur les corps. Je m’accroupis près de la terre remise à plat et ferme les yeux. Je ne peux plus retenir mes larmes, et fait le deuil des enfants avec lui. Les larmes s’écoulent sur les joues. Je ne sanglote pas, mais prouve ma peine réelle. De longues minutes passent. Je me relève et prends la deuxième serviette éponge dans mon sac pour essuyer mon visage. Je me tourne vers lui.

- Je ne peux pas te laisser comme ça après ce qui vient d’arriver. Tu vas venir avec moi.

 
Je plonge mes yeux verts dans les siens, sérieux et grave. Je ne lui laisse pas le choix. Bien sûre il pourrait n’en avoir rien à faire et partir, mais vu son état j’ai mes raisons de penser qu’il me suivra. Je prends mon sac, rattache ma guitare dans mon dos, et me plante devant lui.

- On va aller à ma boutique, tu vas prendre une bonne douche et on parlera. Je sais, on ne se connait pas du tout, mais tu es de la même « famille » que mon frangin. Je vois bien que tu es sincère dans ta peine et tes regrets, qui en douterait ?, c’est pour ça que tu va venir avec moi et on trouvera un moyen de calmer la bête en toi.

 
J’affronte son regard et son visage, sans montrer la moindre crainte dans mon regard. Je n’attends pas qu’il me réponde, je commence déjà à m’avancer vers ma cabane. Je sais, je sens qu’il viendra avec moi.
Dim 6 Nov - 10:03
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Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'ai pas toujours le contrôle mais j'essaye de faire de mon mieux malgré tout...



Je dépose le second corps dans le trou et rempli de terre que je gratte avec mes gongles. La terre s’incruste dans ma peau, mêlé au sang et à la chaire. Je de posé la terre sur la tombe improvisé et la tasse fermement. Ils ont été assez dévorer comme cela, je n’ai pas envie que d’autre bêtes sauvage vienne finir ce que j’ai commencé. Je me recueille un moment sur cette tombe ridicule, les yeux rivé au sol. Mes larmes coulent en silence. Je ne crois pas en dieu, ni au paradis ou à l’enfer, je ne sais donc pas trop si je doit adresser une prière pour ces gosses ou non, je suis un peu perdu. Je jette un coup d’oeil à l’homme près de moi, son visage est baigner de larme. Je m’essuie le visage et je me racle la gorge pour reprendre une contenance. Il attrape une seconde serviette et s’essuie le visage avec.


- Je ne peux pas te laisser comme ça après ce qui vient d’arriver. Tu vas venir avec moi.


Je le dévisage un moment, mes yeux rivé dans les siens. En tant normal je lui aurai sorti une remarque du style ‘‘ Ma mère ma toujours dit de ne pas suivre les inconnus’’ phrase typique et d’un humour digne de mon connard d’Erik, mais aujourd’hui le ne me sent pas vraiment d’attaque à plaisanté. Je suis juste très fatigué. j’ai l’impression que si je me pose je pourrais dormir un siècle. Je le vois récupérer ses affaires et revenir vers moi. Tiens je n’avais pas vu qu’il avais une guitare, c’est qui ce mec, un hippie qui est venue se faire un feu de camp musical et qui ma trouver au petit matin en plein désespoir ? Je soupir fatigué de moi même. Quand je suis comme ça je me déteste, je suis agressif alors qu’il n’y a pas lieu d’être, ce mec est venu m’aider, je pourrais être un minimum sympa non ? Il se plante devant moi et me fixe avec un aplomb sans faille, on ne dirai pas qu’il viens de voir mon repas de cette nuit. Je ne peux que saluer son courage, à moins que ce ne soit de la folie… au choix.


- On va aller à ma boutique, tu vas prendre une bonne douche et on parlera. Je sais, on ne se connaît pas du tout, mais tu es de la même « famille » que mon frangin. Je vois bien que tu es sincère dans ta peine et tes regrets, qui en douterait ?, c’est pour ça que tu va venir avec moi et on trouvera un moyen de calmer la bête en toi.


Le gars n’attend même pas que je lui réponde et tourne les talons. Je fronce les sourcils et lui emboîte le pas en deux grandes enjambé tout en maintenant la serviette d’une main qui menace dangereusement de glisser et de me laisser nue comme une vers. Je hume l’odeur alentour pour me repérer, je ne met pas longtemps a savoir ou je suis. Je retournerais chercher mes affaires une fois doucher et changer chez ce mec. Il dit qu’il a une boutique, il aura peut-être des vêtements pour moi, enfin j’espère. Parce que je n’ai vraiment pas envie de retraverser la forêt avec seulement une serviette pour me couvrir, non merci.
Je regarde l’homme à mes cotés, je ne sais pas trop quoi lui dire, la situation est trop bizarre pour avoir une conversation normal. Mais je suis quand même un britannique pur souche et le minimum vital c’est quand même les bonnes manière.


- Torrance, je m’appelle Samuel Torrance, mais tu peux m’appeler Sam.


Je lui souris timidement, suivant son rythme de marche au milieu des bois. j’aime le contacte des feuille morte sous mes pieds nue, c’est très agréable et reposant, je ne sent presque plus le froid à force de marcher. Je regarde le cime des arbres tout en avançant et repense à ce qu’il ma dit tout à l’heure, on trouvera un moyen de calmer la bête en toi. Je hausse les sourcils et penche la tête de coté et le regardant d’un ai dubitatif.


- Dit moi, je ne veux pas te paraître pessimiste mais il est impossible de se défaire du loup ou de le calmer. c’est uniquement une maîtrise de soit. j’étais parfaitement capable de me maîtrisé mais il a fallu un élément… qui est revenu perturbé ma vie et hop… Le loup prend le dessus. Et une fois qu’il est là… bonne chance pour le calmer et si tu es sur son chemin il vaut mieux courir vite.


Je m’arrête un moment le laissant avancer de quelques pas avant moi et le regarde très sérieux.


- Si ton frère est un loup tu dois le savoir mieux que quiconque, le loup en nous fait partie intégrante de nous, ce sont nos pulsions qui sont décuplé de manière exponentiel, c’est ingérable si on est pas au clair dans sa tête.


Ce qui est mon cas en ce moment… Je devrais sûrement m’enfermer dans ma cage le mois prochain, se serai plus sur. Car je ne pense pas que ma situation se soit arranger d’ici là… Il faut que je endurcisse émotionnellement. Je crispe ma mâchoire et me remet en marche la tête basse.
Mer 9 Nov - 3:53
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Comme je le pensais, il me suit. Je l’entends marcher sur mes pas, dans mon dos. Je sais qu’on m’a souvent dis de ne jamais tourner le dos à un loup, que ce soit l’animal ou la créature à moitié homme, mais lui n’est pas de cette trempe, en tout cas pas dans l’état où il est en ce moment. Le voilà désormais qui marche à même hauteur que moi. Il se présente à moi comme étant Samuel Torrance. Je lui souris et lui répond avec un petit hochement de tête.
 
 - enchanté Sam, J’m’appelle Sébastien Colbung. Mais bon, Séb c’est plus court.
 
Il me sourit mais bien vite son regard change. Il semble plutôt interloqué, perturbé aussi peut-être, depuis que je lui ai annoncé que je désire l’aider avec son Loup. D’ailleurs, il ne tarde pas à prendre la parole à ce sujet.

- Dit moi, je ne veux pas te paraître pessimiste mais il est impossible de se défaire du loup ou de le calmer. C’est uniquement une maîtrise de soit. J’étais parfaitement capable de me maîtrisé mais il a fallu un élément… qui est revenu perturbé ma vie et hop… Le loup prend le dessus.
 
Un élément revenu perturber sa vie. C’est vrai que le contrôle du loup est surtout basé sur le mental, alors si quelque chose l’emmerde profondément, l’attriste, le rend en colère, ou les trois à la fois dans sa vie de tout les jours… normal que son loup soit enragé. Il n’a pas l’air d’avoir beaucoup médité sur son loup, comme s’il se contenter des faits, sans regarder le vrai derrière. Ou alors est-ce parce qu’il est encore sous le choc et qu’il est trop déprimé pour repenser à ça.
 
 - Et une fois qu’il est là… bonne chance pour le calmer et si tu es sur son chemin il vaut mieux courir vite.
 
Je garde le silence, je n’ai rien à dire pour le moment. Enfin si, je sais quoi dire, mais ce n’est pas le moment ni le lieu. Je peux voir ma bonne vieille cabane plus loin. Il y a toujours et encore Borris, le corbeau sauvage qui a décidé de vivre sur ma clôture, qui nous regarde de son seul œil valide. Malgré le fait qu’on s’approche, il ne bouge pas d’une plume. Je me rends compte que Sam c’est arrêté, alors je pivote et doit affronter son regard sombre, sérieux, froid. Il a beau être nu avec pour seul cache-intime une serviette, il est vraiment intimidant.

- Si ton frère est un loup tu dois le savoir mieux que quiconque, le loup en nous fait partie intégrante de nous, ce sont nos pulsions qui sont décuplé de manière exponentiel, c’est ingérable si on est pas au clair dans sa tête.
 
Ha donc si, il le sait très bien. Je garde encore le silence et a un petit sourire sur le coin gauche de mes lèvres, paisible. C’est parce qu’il est incapable de surmonter ce que la vie vient de lui mettre sous le nez qu’il est devenu incapable de gérer son Loup, sa Bête. J’attends qu’il revienne à ma hauteur pour le tapoter amicalement dans le dos, puis nous achevons le parcours jusqu’à la porte de ma maison. Il sert les dents, le froid ne doit pas lui être agréable du tout, et tout ce qui vient de se passer sera extrêmement dure à digérer pour son mental. J’ouvre la porte et la ferme derrière moi, puis le guide derrière le comptoir pour descendre les escaliers, et ainsi rejoindre le côté « pièces de vie » de cette cabane. Il y fait bien bon, sans le moindre courant d’air. J’allume les lumières, part dans ma chambre et reviens avec une pile de vêtements propres.
 
 - La salle de bain est au fond, sur la gauche ; je lui pointe du doigt la direction ; Prends ton temps, n’hésite pas sur l’eau chaude et après nous discuterons de tout ça, Sam.
 
Je lui souris gentiment en lui tendant les vêtements et le laisse faire comme un grand. Pendant qu’il se lave, je prépare un beau chocolat chaud, saupoudré de cannelle, et avec une pointe de miel. Ensuite, je plonge un marshmallow dans chacun des deux mugs et les mets sous cloche pour les tenir au chaud. Rien ne vaut une boisson bien sucrée pour adoucir un peu les cœurs. J’attends patiemment qu’il revienne, assis sur une des chaises de la salle à manger, tout en réfléchissant à se que je sais sur les loups-garous. Le voila qui revient. Les vêtements lui vont bien, heureusement que je lui ai donné ceux un peu trop ample pour moi. C’et qu’il a une sacré musculature le bonhomme, et qu’il est plus grand que moi.
 
 - alors, la douche, ça t’as fait du bien ? ; je lui montre la chaise en face de moi ; je t’en prie assied toi.
 
Je soulève la cloche et lui donne une des mugs , lui précisant ce qu’elle contient, et prends le mien par la hanse. Je bois une gorgé et prends une grande inspiration avant de commencer.
 
 - Tu as raison, je sais parfaitement que la bête et l’homme ne font qu’un chez vous. Cependant, lorsque vous perdez le contrôle, c’est deux entités dans un corps, car étant d’avis contraires elles ne peuvent plus rester souder. C’est ma déduction personnelle de ce que j’ai pu voir.
 
Je prends une autre gorgée, essuie la trace de lait chocolaté sur ma lèvre supérieur, et plonge mes yeux verts dans les siens si sombre.
 
 - Tu as perdu le contrôle de ton côté bestiale, et vu … la force à laquelle il est allé… c’est que ce qui t’es arrivé te prends aux tripes. Mais surtout que tu n’acceptes pas ce que madame Vie t’as mis dans la face.
 
Mon regard s’adoucit. Je ne veux pas qu’il prenne ça en reproche, j’aimerai qu’il me guide sur comment l’aider… j’ai déjà quelques petites idées. Ce pauvre gars m’a l’air d’être quelqu’un de bien, il ne mérite surement pas ce qui lui arrive… enfin j’espère.
 
 - Il c’est passé quoi ? Un décès, une rupture amoureuse, une trahison ? Je sais que ce genre d’information est très… personnelle… mais je veux juste t’aider avec ton Loup et pour ça je dois connaitre le cœur du problème.
 
Je me doute que ça ne sera pas facile, voir même qu’il refusera tout simplement de me dire la moindre information, au moins pour le moment. Je me décide à lui expliquer l’anecdote sur mon petit frère et moi.
 
 - Tu sais, une nuit, alors que j’étais avec mon frangin… Ce n’était pas la pleine lune encore, mais il n’avait pas son  état de loup-garou depuis bien longtemps… Il voulait absolument me montrer sa forme bestiale et j’étais très curieux de voir ça. Mais il a perdu le contrôle une fois transformé et c’est mis à me grogner dessus, en position d’attaque. Il m’a filé de sacrés griffures, et une belle trace de morsure qu’on a réussit à faire passer pour une attaque de canidé à l’hosto. ; je croise les bras et m’adosse confortablement à ma chaise ;  J’ai eu un mal fou à me dégager, je suppose que c’est la force de la peur qui m’a permis de le faire, et j’ai tenté de lui parlé, de calmer sa colère,  les idées les plus folles et les plus idiotes me sont venue à l’esprit. Et l’une de ses idées ? Prendre ma guitare, ma fidèle petite, et lui faire entendre la musique de notre enfance. Notre mère l’avait composée pour nous gamin, une sorte de petite berceuse. ; je lache un petit rire en y repensant ; et ben ça a marché, il c’est calmé. Je ne sais pas si ça aurait fonctionné s’il avait été dans une rage intense, mais au moins pour cette fois là ça a fonctionné.
 
Cette petite histoire terminée, je me penche en avant, plaçant mes coudes sur la table, avec un regard déterminé à prendre ses mêmes idées de fou pour l’aider. Qui sait, je pourrai trouver une méthode qui calme un loup-garou… quand je vous dis que je porte bien mon surnom de « fou à la cabane » .
Ven 11 Nov - 11:08
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Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'ai pas toujours le contrôle mais j'essaye de faire de mon mieux malgrès tout...

 

Je suis l’homme à côté de moi jusqu’à une cabane un peut perdu au milieu des bois, je garde la tête baisser tout du long et me bloque dans mon mutisme. Je regarde du coin de l’œil un corbeau posé sur la barrière à l’entrée. Peu commun comme chien de garde… Je le suis jusque dans la cabane, le contraste froid chaud me fait frissonner. Il y a tout un tas d’affaire un peut partout, on dirais un grand bric à brac. Je vois quelques prix afficher, rectification, c’est un bric à brac. Je le laisse m’entraîner en

bas d’un grand escalier de bois. Il me laisse au milieu d’une grande pièce chaleureuse et part dans une autre pièce. Je me détend légèrement et regarde lentement autour de moi. c’est cosy comme endroit, j’aime bien. Je le vois ressortir rapidement avec une pile de vêtements et se diriger vers moi.

- La salle de bain est au fond, sur la gauche, Prends ton temps, n’hésite pas sur l’eau chaude et après nous discuterons de tout ça, Sam.

Je hoche doucement la tête et me dirige doucement vers la pièce indiqué, la pile de vêtement dans les bras. Je rentre dans la pièce obscure et allume la lumière. Je sursaute en voyant mon reflet dans le miroir. Après un temps d’adaptation je m’approche doucement du miroirs et pose mes affaires sur le lavabo. Bonjour l’angoisse… J’ai vraiment une tête à faire peur. Entre ma tête de zombi pâle comme la mort, les cernes, les cheveux en bataille crasseux de terre et de sang et mon torse nue recouvert de cicatrice légèrement masqué par la boue sanglante… Je me demande vraiment comment ce mec à fait pour le pas me fuir.

J’enlève la serviette en soupirant, je laisse couler l’eau chaude un moment avant de me glisser dessous. Je frotte doucement mon corps pour me débarrasser de tout...ça. Je tourne le robinet pour laisser l’eau devenir brûlante. Je me frotte de plus en plus fort. Je me sent tellement poisseux. Il faut que j’enlève ça de ma peau. Je me griffe à la limite de me faire saigné et laisse ma tête un moment sous l’eau bouillante. Je grogne et fini par couper l’eau. Un épais nuage de vapeur d’eau englobe la salle de bain. j’attrape une serviette et me sèche. j’essuie le miroir embué pour affronté mon image. Ma peau légèrement rosi par l’eau bouillante fait ressortir les marques sur mon torse. Je serre les mâchoire. Pas de nouvelle marque… malgré ma perte de contrôle j’ai réussi à évité tout les coups porté par le chasseur. Soit c’était vraiment un novice soit le loup à réussi à anticipé en prenant en compte ce que j’aurais pu faire.

J’enfile les vêtement mis à ma disposition. Le jean est parfaitement à ma taille mais le t-shirt un peu juste. Je préfère les t-shirt un peu large mais la ça me moule un peu. j’ai l’impression d’être ce genre de mec qui passe leur temps en sale de sport et porte des vêtements moulant d’un air de dire «  hey t’as vu !? mate moi un peu ça ! » ce n’est vraiment pas mon genre, ça me gène plus qu’autre chose. Je cherche un pull dans les affaires donner et en passe un vite fait. c’est un peu moulant aussi mais ça passe. Je passe une main dans mes cheveux mouiller pour essayer de les arranger un peu et je retourne dans la pièce principal ou m’attend mon hôte.

Je m’assoie devant lui comme il me le demande et lui souris timidement. Je le remercie pour la douche et lui assure qu’elle ma fait beaucoup de bien. Ce qui est vrai. Je me sent mieux et mes pensés sot moins embrumer. Il soulève une cloche de verre d’où s’échappe une odeur alléchante. j’en ai l’eau à la bouche, ça sent la cannelle, je sent même un peu de miel. Après confirmation de ce qui ce trouve dans les tasse j’en prend une et trempe mes lèvres dedans. c’est un délice, je sent le sucre et la chaleur me pénétrer. C’est fou ce que ça fait du bien. Je le vois inspirer à fond et se lancer dans un discourt. Je l’écoute sans broncher. Mon coeur est lourd, je n’ai pas tellement envie de parler mais je sais que ce n’est pas en restant prostré sur moi-même que les choses vont changer…
Il me parle du loup en moi et de ma perte de contrôle. Je sais tout ça… on remet juste les bases du problème à plat.

- Il c’est passé quoi ? Un décès, une rupture amoureuse, une trahison ? Je sais que ce genre d’information est très… personnelle… mais je veux juste t’aider avec ton Loup et pour ça je dois connaître le cœur du problème.

Je me fige un instant et détourne les yeux. Je me plonge dans ma dégustation de chocolat chaud et tourne la tête. Je ne veux pas parler de ça. Les larmes me monte aux yeux. Mais qu’est ce que je fait la… Il doit sentir que de parler de ça me bloque et il commence à me parler de lui et de son frère loup-garou. Petite anecdote qui aurai pu mal tournée et qui est vraiment touchante. Le fait d’utilisé la berceuse de leur mère pour arriver à toucher la partie humaine de sont frère sous sa forme louve est très émouvant. Une fois sont récit achever il garde le silence et m’observe. Je sais ce que ça veux dire. c’est donnant donnant, il s’ouvre à moi et attend donc en retour que je m’ouvre à lui.

Je prend une grande gorgé de la boison chaude et sucré et pousse un soupire. Je ne sais même pas par où commenrcer. Je passe une main sur mon visage et me frotte les yeux. Je recommence à avoir mal au crâne. La simple idée de parler de LUI me fou la migraine, c’est dire ! Je pose délicatement la tasse devant moi et m’éclaircit la gorge.

- J’ai… hum… Il y a quelqu’un qui compte beaucoup pour moi qui à refait surface dans ma vie…

Je fait une pose et inspire à fond. Allez, tu peux le faire, ce n’est pas si terrible.

- Cette personne à fait de moi un loup-garou il y a huit ans. j’ai passer cinq années à suivre son enseignement, il ma former, il ma tout appris sur l’existence des surnaturels… j’ai été son compagnon et son amant durant toute cette période. Ce n’était pas tout les jours rose car c’est un homme autoritaire mais je prenais sa rudesse pour une marque d’amour destiner à me protéger des chasseurs…

Je me stop un moment et reprend une gorgé de chocolat. qu’est ce que j’ai pu être naïf à cette époque… je ne sais même pas comment j’ai fait pour ne pas m’en rendre compte. Comme on le dit si bien, l’amour rend aveugle.

- Les chasseurs nous ont trouver et on a été séparer. Pendant trois ans je l’ai chercher sans relache, partout dans le monde, ne sachant pas vraiment si il était ne serait-ce que vivant. Je l’ai chercher à m’en rendre fou… jusqu’il y a peut.

Je ferme les yeux un moment et pose mon visage entre mes mains.

- Il était bien vivant, en pleine forme. Identique à lui même beau et froid à la fois. Mais contrairement à ce que je pensais, pas une seule seconde il ne ma chercher et mieux que ça lorsque je suis revenue vers lui il ma rejeter avec violence.

Violence le mots est faible. Notre affrontement dans cette ruelle sombre et crasseuse à bien faillit à un moment donner ce finir en combat à mort… Je relève la tête et regarde l’homme en face de moi avec difficulté. Mon histoire est pathétique je le sais. On dirais une love story des années 90 avec un amour impossible et du « je t’aime, moi non plus » je soupir.

- je sais que c’est pour ça que j’ai perdu le contrôle la nuit dernière, je ne le cache pas. Et je ne pense pas que cette situation s’améliore d’ici la prochaine pleine lune.

Lun 14 Nov - 14:25
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Il semble beaucoup apprécier mon remontant sucré, ça fait plaisir. Mes vêtements le collent un peu à la peau, mais bon je n’ai vraiment rien d’autre. Il ne doit pas avoir l’habitude qu’on lui apporte de l’aide, parce qu’il semble assez timide d’être ici. Je lui pose mon opinion, mes idées, jusqu’à finir par poser LA question. Comme je le pensais, il n’est pas près à en parler. C’est une corde sensible, et j’en suis parfaitement conscient, mais je veux pouvoir aider.
 
Aider un parfait inconnu qui vient de massacrer deux gosses, pas mal me traiterait de monstre, d’abruti ou de cinglé dégénéré. Sauf que j’ai appris à regarder au-delà des actes, surtout avec les créatures surnaturelles, qui pour la plupart ont beaucoup de mal à gérer la colère. Je déteste la colère. Elle nous fait faire des choses stupide, brouille l’esprit, et après on regrette ce qu’on a fait. Combien de fois des sorciers pètent leur câble suite à de la provocation, ou des vampires qui contrôle mal leurs pulsions et se laisse aller complètement, ou encore, come ici, un loup envahit de peine qui s’en prend aux gens. Non, vraiment, la colère ne mène à rien. C’est pour ça que je garde le plus possible mon sang-froid.
 
- J’ai… hum… Il y a quelqu’un qui compte beaucoup pour moi qui à refait surface dans ma vie…
 
Il se décide à se confier, après que je lui ai raconté ma petite anecdote d’enfance entre William et moi. Je l’écoute attentivement, lui laisse le temps qu’il lui faut pour tout me raconter. Mon cœur se sert un peu, quand les larmes lui montent aux yeux. Un amour qui lui a mis un froid, le loup-garou qui l’a transformé puis abandonné, et qui maintenant qu’ils se retrouvent le jette comme une chaussette trouée.  Le visage enfouie dans ses mains il parle la gorge serrée, et n’ose même pas e regarder dans les yeux.
 
- je sais que c’est pour ça que j’ai perdu le contrôle la nuit dernière, je ne le cache pas. Et je ne pense pas que cette situation s’améliore d’ici la prochaine pleine lune.
 
La seule chose que je sais par rapport à cette histoire, est que les loups peuvent être très … fusionnels, quand ils se décident à porter fidélité à quelqu’un. Mais là, la fusion paraît brisée, elle ne va que dans un sens. Enfin, après, je ne sais rien d’autre que les grandes lignes qu’il vient de m’énoncer. Je finis mon chocolat chaud en quelques gorgées et essuie mes lèvres avec un torchon.
 
 - effectivement, on comprend beaucoup mieux la rage de ton Loup, Sam.

 
Je pose mes doigts sur a barbe que je frotte entre ses derniers, plongé dans mes réflexions. Mon frère m’avait dit pour l’histoire de la « cage au loup », je trouve ça assez étrange, car ça ne fait qu’accentuer la rage du Loup sans même un réel exercice de maitrise… enfin, après, je ne suis qu’un humain, pas un expert en technique d’apprentissage des Loups-garous. Je cogite un instant, cherchant un moyen de l’aider. Je cesse de triturer ma barbe pour le regarder.
 
 - Tu as une cage, je suppose ? Nous pourrions aller là-bas quelques soirs pour habituer ton Loup à une présence de la cage sans rage…  Aussi, je ne sais pas si tu le fais déjà, tu pourrais frapper dans des sacs ou dans les troncs d’arbres.
 
Je me lève et prends les tasses vides pour les mettre dans le lave-vaisselle, puis me laisse aller dos contre le mur sans le lâcher du regard. C’est un peu faible comme technique, de plus je suis pratiquement sûre qu’il le faisait déjà… sauf qu’accompagné, ça l’aiderait un peu plus.
 
 - Tu n’as pas une musique que tu aime bien, ou un style de musique que tu aimes ? Peut-être que ça pourrait aider ? Enfin, ça a fonctionner sur mon frère, mais je ne sais pas si ça fonctionnera sur toi… je trouve que ça vaut le coup d’essayer. Tu en penses quoi ?
 
D’autres idées me viendront au fur et à mesure que je le connaitrai mieux. Je lui sourie amicalement. Je dois lui paraitre bien ridicule avec mes idées pauvres.
Sam 19 Nov - 11:22
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Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, je n'ai pas toujours le contrôle mais j'essaye de faire de mon mieux malgrès tout...

 


Je plonge mon regard dans la tasse à moitié vide. Le reflet que me renvois la boisson chocolaté est difforme et trouble. Mais curieusement c’est comme ça que je me vois à l’intérieur de moi même. Je soupire et passe une main sur mon visage. Mais qu’est ce que je fait là ? Je suis entrain d’étaler mes problèmes à un mec, un humain lambda qui plus est, tout en sirotant un chocolat chaud. Je ne peux que rire intérieurement de cette situation décalé. Dans un autre contexte je n’aurais sans doute jamais adresser la parole à cet homme, je ne l’aurais jamais croisé car je ne vais jamais dans cette partie de la ville et mes contact sociaux ce limite aux personnes que je croise au boulot. Je fini ma tasse d’une traite et observe l’homme assis en face de moi. Il émane de lui une certaine… tranquillité qui fait un peux tache par rapport à la situation présente mais qui est incroyablement apaisante. 
 
 - Tu as une cage, je suppose ? Nous pourrions aller là-bas quelques soirs pour habituer ton Loup à une présence de la cage sans rage…  Aussi, je ne sais pas si tu le fais déjà, tu pourrais frapper dans des sacs ou dans les troncs d’arbres. 
 
Une cage ? Je hausse les sourcils, il est au courant de ce procéder utilisé par certain d’entre nous alors. Au lieu de laisser la rage intérieurs prendre le dessus et prendre le risque de tuer des innocents on utilise la cage pour maintenir le loup. C’est efficace dans l’immédiat certe, je l’utilise moi même mais c’est à double tranchant. Au lieu de se dissipé d’un coup en détruisant des vies la rage reste, frustrer, plus violente encore et bien souvent pendant tout un mois la personne est agressive sous sa forme humaine et éprouve d’irrésistible envie de meurtre. Je n’utilise la cage qu’en dernier recours. Je le regarde débarrasser les tasses et me frotte la tête pour essayer de mettre de l’ordre dans mes idées.

- J’ai en effet une cage… je ne sais pas si il est possible de l’utilisé dans ce but… c’est une idée c’est sur mais en général seul la libération de la rage par la destruction à un effet apaisant. En ce qui concerne frapper dans des trucs j’ai essayer mais ce n’est pas un franc succès.
 
- Tu n’as pas une musique que tu aime bien, ou un style de musique que tu aimes ? Peut-être que ça pourrait aider ? Enfin, ça a fonctionner sur mon frère, mais je ne sais pas si ça fonctionnera sur toi… je trouve que ça vaut le coup d’essayer. Tu en penses quoi ?

Je ne peux réprimer un rire lorsqu’il me dit ça, pas que je me fiche de lui mais quand il me parle de musique que j’aime bien ou qui pourrais aidé j’ai une musique qui me viens automatiquement en tête. 

- Désolé, ce n’est pas contre toi je pensais juste à quelle musique pourrais me définir ou me corespondre et j’ai eu la musique de Skillet, Monster en tête. Je ne sais pas si tu connais.

Je ricanne et me met à chantonner d'une voix douce et grave. je ne suis pas un grand chanteur mais ces simples parole devrais suffire à lui faire comprendre ma soudaine crise de rire.
 
- The secret side of me I never let you see I keep it caged, but I can't control it. So stay away from me, the beast is ugly. I feel the rage and I just can't hold it…

Je le regarde en hochant lentement la tête et en haussant les épaules. En ponctuant par un autre cours passage qui fait écho également à ce que je suis.

- I hate what I've become, The nightmare's just begun. I must confess that I feel like a monster…

Je garde un moment le silence et me met à rire.


- Cette chanson à été écrite pour moi… Non plus sérieusement si on veux trouver une musique apaisante pour calmer le loup en moi il faudrait quelque chose de moins… direct.

Je réfléchir un moment les yeux rivé au plafond avant de regarder le dénommer Sébastien.

- Il y a sweet dream… la version de Marilyn Manson. Je l’écoute souvent pour me détendre chez moi...Non…

Une petite voix douce viens dans mon esprit, je ferme les yeux et visualise de long cheveux roux et de grand yeux vert. Lorsque cette image me viens en tête une douce chaleur m'envahis et je sais que c'est cette chanson qu'il faut que je choisisse.

- Il y a… une autre chanson. Enfin c’est une comptine. Ma mère me la chantais quand j’étais petit… si une berceuse à fonctionner pour ton frère alors que peut-être cette comptine pourrais fonctionner sur moi. c’est quelque chose de plus personnelle et qui renvois directement à la période de ma vie ou j’étais totalement humain… Ça peux marcher.

Je relève sur lui un regard déterminer. Oui ça a peut-être une chance de fonctionner. Je ne veux plus perdre le contrôle de cette façon et me réveiller avec le corps d’enfant dans les bras. Je veux combattre le loup en moi et cette homme m’offre une possibilité d’y parvenir. Ce sera dur mais je veux saisir cette chance. 
Mar 29 Nov - 11:26
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Comme ça doit lui paraitre étrange d’ainsi parler à un inconnu. Il m’avoue avoir une cage, malgré le fait qu’il semble surprit que je connaisse ce moyen. Après tout, c’est même facile à deviner avec tous les textes parlant de ses créatures, mais je connais ce système surtout grâce à William. Je ne sais pas s’il en a souvent u besoin ou pas, mais le final est qu’il semble plutôt bien le maitriser maintenant. Je sais désormais cela : il utilise une cage, utilisation d’un punching-ball inutile, la libération par la rage et l’agressivité sont un moyen d’apaiser son loup. J’ai bien mes idées pour l’aider avec son côté canin, mais il risque de me prendre pour un hippie… bon, vrai, j’y ressemble parfois. La plus grosse différence est que je ne fume pas et ne bois pas.
Il rit quand je lui parle de musique. Quoi ? Il se moque ? Ou alors c’est juste l’état de la chose qui ne le convainc pas beaucoup. Ha non, il m’avoue que c’est parce qu’il pensait une chanson… « Monster ». Je connais cette chanson ! J’adore Skillet en réalité. Ce sont des gens de bons gouts et qui savent user de leur talent. Je comprends mieux son rire : ce n’est pas une mélodie apaisante du tout ! Je ris un peu à mon tour. Il commence à chanter et je ne me retiens pas pour le suivre, en donnant bien de la voix.

- The secret side of me I never let you see I keep it caged, but I can't control it. So stay away from me, the beast is ugly. I feel the rage and I just can't hold it.

- It's scratching on the walls, in the closet, in the halls ; It comes awake and I can't control it ; Hiding under the bed, in my body, in my head ; Why won't somebody come !and save ! me from this, make it eennd?!

Il saute quelques phrases de couplet et de début de refrain pour passer directement à ce petit morceau qui, je vois bien, le décrit très bien. D’ailleurs il confirme ma pensée après un instant de silence. Je souris et soupire en mâchant le morceau de chamalow au fond de ma tasse qui c’est gorgée de la boisson. Toujours le meilleur en dernier, devise du grand gourmand que je suis. Je ne parle pas, le laisse réfléchir à la chanson qui lui conviendra le mieux pour ce teste. Ça me fait plaisir de le voir faire confiance à moi, qui suis un parfait inconnu, c’est comme si tout faisait pour qu’on  s’entende. Choix musicaux, une confiance immédiate… je sais bien qu’avec ma bouille, c’est plutôt facile d’avoir de la sympathie pour moi, c’est d’ailleurs une des choses qui m’a aidé à ne pas trop me faire emmerdé par pas mal de surnaturel. Mes parents me disait, pour rire, que je dégage une aura apaisante pour les gens… Après tout, pourquoi pas ! Les sorciers, les vampires, les loups-garou… tous dégage une certaines aura, bon elle semble plus magique mais… pourquoi pas aussi les humains ? Le charisme, par exemple, n’est-ce pas une sorte d’aura qui pousse à ce que l’on apprécie cette personne ? Je sors de mes réflexions philosophiques qui commencent à s’éloigner du sujet principal. Je méditerai là-dessus plus tard.

- Il y a… une autre chanson. Enfin c’est une comptine. Ma mère me la chantais quand j’étais petit… si une berceuse à fonctionner pour ton frère alors que peut-être cette comptine pourrais fonctionner sur moi.

ça me fait sourire. Apparemment l'histoire de mon petit frère lui donné des idées. Un point commun à mettre sur nos passés : la mère chanteuse de comptine. Toutes les mamans ne le font pas forcément à leurs enfants, je pense que c'est une chance d'avoir un tel cadeau quand on est bébé... un souvenir qui reste au travers des âges et soulage même une fois adulte, avec ce petit vent mélancolique mais si doux et bon à se rappeler.

- c’est quelque chose de plus personnelle et qui renvois directement à la période de ma vie ou j’étais totalement humain… Ça peux marcher.

Il se redresse avec une lueur de détermination dans le regard. Ha, on dirait qu'il veut y aller à fond. Je le rejoins et pose ma main sur son épaule en souriant.

- Alors nous ferons cela. Je vais apprendre la mélodie, ce qui ne devrait pas être trop long, et dès que nous serons prêt nous irons à la zone de ta cage pour faire les expériences.


Je lave les deux tasses après que lui-même est terminée sa boisson et son bonbon, puis les range et regarde l'heure... 11h00. Il reste encore du temps alors autant apprendre à faire connaissance. Je sors cependant du frigo des légumes et les steak de bœuf. Je sais qu'après l'épisode des enfants il risque de ne pas avoir très faim mais je tiens à le garder manger aujourd'hui. Il a sûrement besoin de contacte, de parler aussi.
- Je t'invite à déjeuner. Tu pourra prendre ce que tu veux. Je sais faire, sans trop m'vanter, de superbe galettes de légumes!

Je ris et laisse ça là pour me rasseoir sur la chaise pour le regarder simplement.

- voilà ce que je propose. Quand j'aurais appris cette berceuse... d'ailleurs quelle de quelle berceuse il s'agit?  ; j'attends qu'il réponde avant de continuer ; et bien dès que je l'aurais apprise, on empacte de la nourriture, ma guitare, et nous passerons la nuit à travailler sur ça.  ça te va?

J'ai en tête une série de choses à faire, il faudra aussi emporter un coussin ou truc du genre pour avoir un truc confortable sur lequel s'asseoir une fois là-bas. Tout sera dans la concentration sur lui-même, et la recherche de la symbiose entre lui et son Loup.
Sam 17 Déc - 10:57
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Oh non... je crois que je commence à perdre la raison. Ce n'est pas ça l'amour ? Aimer à en devenir dingue ?.

 

Je passe une main sur mon visage et ébouriffe mes cheveux. Cette idée de chanson pour calmer la bête en moi est étrange… non elle est carrément dingue. Je ne sais pas comment ce mec à pu en venir à une idée comme celle là… Je triture une de mes mèches qui n’a pourtant pas demander à être torturer de la sorte. J’y peu rien, ça me détend , c’est un tic nerveux. Je braque mon regard de nouveau sur cet homme étrange. Cet homme veux affronter le loup en moi armé d’une simple guitare alors qu’il a pu seulement entre apercevoir ce dont je suis capable. Comme j’ai pu le comprendre plus tôt il a un frère dans la même situation que moi, il a tester sa technique sur lui et sa a fonctionner. Oui mais c’est son frère alors même si la partie louve est en rogne, elle est moins violente qu’avec un parfait étranger… je caresse ma barbe naissante. Qui ne tente rien n’a rien de toute façon, n’est ce pas ce que l’on dit ?

- Alors nous ferons cela. Je vais apprendre la mélodie, ce qui ne devrait pas être trop long, et dès que nous serons prêt nous irons à la zone de ta cage pour faire les expériences.

Mon coeur accélère un peu. Faire les tests si vite ? L’idée de reprendre ma forme louve si tôt après ce qui viens de se passer m’angoisse un peu. Je ferme les yeux mais ne dit rien. Plus tôt on commencera et plus tôt on aura des résultats. Il a peut être raison de brusquer les choses, c’est juste que j’ai encore ces flashs d’image dans la tête et ça me donne la chair de poule. La vie de massacre des innocents c’était avant, je suis passer à autre chose, je suis quelqu’un de meilleur maintenant et je n’ai pas besoin de LUI. Je me répète cette phrase dans ma tête plusieurs fois comme pour m’en convaincre moi même.

-Mais bien sur on va y croire le chiot.

Mes poils se hérisse en entendant la voix d’Erik, je tourne la tête avant de me rendre compte que cette voix viens de ma tête.

- Ça y est le chiot débloque ! T’es vraiment pathétique, après toute ces années tu es incapable de te passer de moi, à tel point que tu ma fait rentrer à l’intérieur de ta tête… je suis ta petite voix interieur mon Louloup…

Non ! Non ! Non ! Tu n’es pas la ! Fou le camp Erik ! Dégage de ma tête ! Je te hais ! Je te hais toi et ta façon d’influencer tout mon être ! Je fini par faire taire sa voix en inspirant lentement et en regardant le mur en face de moi.

Je relève la tête lorsque je sent l’odeur de viande crus. Un nouveau flash me frappe, le goût du sang emplie ma bouche et les cries des enfants résonnent dans mon crâne dans un écho fracassant. Je prend ma tête entre mes mains en tremblant légèrement. Je clos hermétiquement mes yeux en exerçant une pression du pouce et de l’index dessus comme si cela allait faire sortir les images horrible qui m’assaille alors qu’elles sont graver dans ma boite crânienne. Même si je m’arrachais les yeux je continuerais de voir ces images ad vitam æternam. J’inspire a fond et me redresse lorsque mon hôte se retourne vers moi et me propose de rester manger. Je n’ai vraiment pas faim… j’ai plutôt le cœur au bord des lèvres. Il se pose devant moi et me demande le nom de la berceuse.

J’entends un petit rire et lorsque je tourne la tête pour voir d’où il viens mon sang se glace et je deviens livide. Erik me regarde en riant assis sur le plan de travaille juste à coté de mon hôte.

- Sérieusement Samy ? Une berceuse ? t’as rien trouver de plus ridicule ?

Je ferme les yeux et tâtonne mes poches, bien sur ce ne sont pas mes vêtements, mes médicaments ne sont pas là… j’inspire à fond et regarde de nouveau mon hôte, Erik est toujours là. Je me lève lentement.

- Euh… excuse moi j’ai besoin de me rafraîchir le visage… l’odeur de la viande me brasse un peu…

je file dans la salle de bain, je me regarde dans le miroir. Tu perds la boule mon pauvre vieux… tu disjoncte totalement ! Je passe mon visage sous l’eau fraîche, ça me fait un bien fou. j’ouvre le placard a pharmacie dissimuler derrière le miroir et fouille dans les médicaments. Ce n’est pas ce qui a de plus puissant mais je prend de quoi me calmer. Je referme le placard et c’est sans surprise que je vois Erik dans le reflet allonger dans la baignoire.

- Tu te rappel Torrance ? Tout les bon moment que l’on a pu avoir dans une baignoire tout les deux ?

J’avale sans hésité les cachets et je fulmine entre mes dents en regardant Erik d’un air assassin.

- La ferme… tu n’es pas là… tu n’existe pas.

Je le vois hausser les épaules en souriant et souffler des bulles de savon dans ma direction. Je le vois s’estomper petit à petit et disparaître complètement. Je bois une grande gorgé d’eau et je retourne dans la cuisine. Je m’installe à table et souris du mieux que je peux à Sébastien.

- Désolé, petite faiblesse passagère, je me sent mieux c’est bon. Hum… alors on parlait de la berceuse, je ne me souviens plus du titre… mais c’est un air très simple qui se répète tout le temps.

Je cherche un instant dans ma mémoire et ferme les yeux avant de chantonner.

- Hush, little baby, don't say a word, Mama's going to buy you a mockingbird. If that mockingbird won't sing, Mama's going to buy you a diamond ring….

J’ouvre les yeux et lui adresse un petit sourire.

- Je ne me souviens pas de toute les paroles… elle est pourtant très connue cette chanson mais une chose est sur elle est très simple à apprendre. Alors oui il faut que l’on s’y mette tout de suite. Plus vite j’aurais fait la paix dans mon esprits plus vite…

Je serais débarrassé de mes hallucination

- plus vite j’arriverais à contrôlé mes passage en loup.

Je me lève et me met face à cet humain qui veux tout tenter pour m’aider. J’en ai vraiment besoin, encore plus qu’il ne peux l’imaginer ou qu’il ne peux l’imaginé lui même. Je lui tend la main pour serrer la sienne.

- Je ne veux rien manger mais je peux t’aider à te préparer et dès que tu es prêt je te conduirait là où nous pourrons vraiment travailler... Mais avant d'y aller, il faut que je récupère mes affaires dans la forêt.

Remettre mes vêtement à moi et avoir mes médicaments. Ceux de Sébastien sont avec un dosage très faible contrairement aux miens, je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir Erik loin de ma tête mais quelque chose me dit qu'il serais plus prudent qu'il soit loin lors de la séance en cage...
 
Lun 6 Fév - 9:34
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Je cuisine en marmonnant une petite chanson en boucle. Pourquoi on a chanté ça, maintenant ça va me rester dans la tête pendant plusieurs minutes ! Mes mains s’activent à l’épluchage des légumes. Une fois fait, je sors la viande de son emballage, la pose sur une planche, puis reviens à mes légumes. J’ai oublié de les rincer ! Je me retourne en l’entendant. Que je suis bête ! Je ne vais pas faire de la viande à ce pauvre homme qui vient de … et bien… je vais prendre des pincettes hein… Qui vient de manger deux enfants. Je me frappe le front, ce qui a pour effet de m’asperger le visage. C’est ça quand on réfléchit pas et qu’on a les mains trempées. Je prends une serviette et lui sourit.
 

 - vas donc. Je vais ranger la viande. Déjeuner végétarien pour ce midi ! 
 
Il a une de ces têtes ! Tout pâle, perturbé. Il fait peut-être une rechute dans ses émotions… J’essuie mon visage mouillé et ajoute avec un clin d’œil.
 
 - t’en fais pas, je sais faire des miracles avec les légumes et les patates.
 
Je me force un petit rire, mais bon j’vois bien qu’il est très mal là. Je le laisse tranquille dans ma salle de bain et me remets au travail. Les carottes en bâtonnets, les patates en rondelles, les courgettes et champignons en émincés… Les carottes et les patates dans de l’eau bouillante avec sel, poivre et ail ; les courgettes en vapeur pendant dix petites minutes, les champignons dans un fond d’eau froid que l’on fait chauffer avec une pointe de sel également. Concentrer dans ce que je fais, mes doigts dansent et jonglent entre les divers condiments, suivant les mêmes gestes que tonton Gérard le faisait lorsqu’il cuisinait. Je prends dans les placards de quoi préparer des galettes d’avoine et me mets au travail.
 
C’est lorsque je mets les galettes à refroidir que j’entends le « ding » de ma machine vapeur… et aussi à ce moment que le loup-garou revient. Je sors les courgettes et les mets dans une poêle creuse avec un peu de crème, une feuille de laurier et du thym. Seulement une fois tout sécurisé, je me tourne vers l’invité du jour. Il est toujours aussi pâle mais semble un peu plus… comment dire… soulager ? enfin… mieux qu’il y a une dizaine de minutes quoi ! Il s’excuse, je secoue lentement la tête de gauche à droite avec un sourire de coin.
 
 - ne t’excuse pas voyons. Il n’y a pas de mal.
 
Il croit quoi, que je vais l’engueuler pour juste pour se sentir mal ou avoir emprunter ma salle de bain ?  Il est mignon comme tout. Il me chantonne la fameuse berceuse destinée à calmer son Loup. Je lui fais digne de l’index d’attendre un petit peu et file chercher ma guitare et mon ordinateur portable. Je les dispose de manière vite les reprendre une fois le repas termi-… quoi !
 
 - pardon ?!
 
Je vais à la cuisine pour retirer ce qu’il y a sur le feu et place les galettes chaudes dans les assiettes, suivie des courgettes à la crèmes et des carottes, puis j’utilise le jus des champignons pour améliorer la saveur du plat en versant le tout dessus. Tout en pratiquant cette série de manipulation je lui parle.
 
 - Tu ne vas pas ne pas manger quand même. Tu sais, c’est pas bien de rien avaler, ça empire les cas triste. ; J’ajoute en levant la cuillère en bois, d’un air solennel ;  « être de bonne humeur, ça passe par l’estomac » ; je pose une assiette pour chaque personne ;   c’est une petite phrase souvent dites dans la famille.
 
Je me frotte la nuque et m’installe à ma chaise, sur sa gauche. Pauvre Sam. Je suis au moins content de pouvoir lui offrir une chance de sortie. En fait, les loups-garous ou les vampires, c’est comme des drogués ou des fumeurs obsessionnels… Il faut les aider à progresser en douceur vers la stabilisation de l’esprit et après ils gèrent tout seul. Pas forcément de guérison complète, mais on se sent mieux d’avoir arrêté pas mal de conneries dû à ça.
 
 - Je comprends que tu veuilles en finir avec les pertes de contrôle, mais précipiter les choses non plus ce n’est pas bon. Voici ce que je te propose…
 
A chaque énumération d’action, j’ajoute un doigt qui se lève de mon poing, toujours en le regardant dans les yeux pour avoir son attention.
 
 - Nous mangeons un bout, on cherche la mélodie sur le net, je l’apprends et pendant ce temps tu prépares un sac avec provisions, nous y allons, et enfin nous commencerons.
 
Je ne le surveille pas manger, je suis pas son père non plus, mais j’espère qu’il mangera au moins un peu. Une fois finit, les étapes citées s’enchaines. Comme prévenu par le ptit loup, elle est vraiment facile à apprendre et à jouer. Je regarde l’horloge de la cuisine : 1h00 que j’y suis.
 
 - Je suis prêt. Et toi?
 
Il y a cette pression qui s’installe, cette angoisse de rencontrer le monstre tapie au fond de ce brave homme, cette peur d’échouer à le calmer et réduire l’espoir de Sam… Mais nous devons y aller, ne pas se dégonfler et affronter la réalité en face. Sac à dos : check. Guitare : Check. Protection en argent : Check.  Et non, je n'ai pas caché le fait que je prenne ma petite lame en argent à Samuel, de plus je sais qu'il ne le prendra pas mal, vu qu'il sait très bien lui-même à quel point il est cruel quand il perd totalement le contrôle.  Et puis je ne compte pas le tuer! juste l'affaiblir s'il m'attaque.

Je le suis au travers des bois, sans hésitation, jusqu'à sa fameuse petite cachette que je détails du regard. La cage est bien à l'intérieur, avec un sacré verrou et cadenas.

 - Wow... Il semble sérieusement fort... Tu penses qu'avec l'épisode de cette nuit il sera un peu plus calme aux premiers abord?

Je commence à préparer mes affaires, tandis qu'il fait de même de son côté. Je me retourne et ferme les yeux en rougissant. oui... forcément... il est nu pour se transformer.

 - je, hm, pardon. Je te... laisse te mettre sous ta f-forme louve.
Mer 1 Mar - 21:07
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Hate is just a shadow of love; where there is one, the other is sure to follow. And there is nothing more powerful than the two combined..

 

Je regarde mon hôte s’agité dans tout les sens pour me préparer un repas dont je n’ai pas envie. Je lui souris timidement bien assis sur ma chaise mais n’ose pas trop le contredire. Il a l’air bien lancer dans son truc et ça semble lui faire plaisir de me faire un bon petit plat. Je lui rend grâce de ranger la viande dont la simple odeur commençais à me soulever le coeur. Ce qu’il dit manque de me faire lâcher un rire amère : « être de bonne humeur, ça passe par l’estomac ». Et quand on à les restes de deux gosse dans le ventre ça donne quoi ? La aussi c’est de la bonne humeur. Je me sent acide ce qui ne me ressemble pourtant pas. Je suis a fleur de peau et ces visites impromptu d’Erik dans ma tête non pas vraiment arranger les choses. Je le hais.

J’abdique devant sa demande de prendre mon temps et à l’énoncer de son programme.

- De toute façon ça ne se fera pas en un jour… enfin si tu ne fuis pas aujourd’hui.

Il nous sers le repas et je pinaille un peux dans mon assiette mais me force au moins à manger la moitié. Je ne suis pas maigre, plutôt fin, tout en muscle finement dessiner pas du genre bodybuildeur, et vu ce que j’ai manger cette nuit j’ai déjà mon quota niveau calorie pour ma journée même si un loup-Garou en à besoin plus qu’un homme... mais bon je tiens a faire plaisir à mon hôte et même si ça a du mal à passer je doit avouer que c’est très bon. Après l’avoir remercier pour le repas et aidé à faire la vaisselle je prépare un sac comme prévu. Je me permet de fouiller dans les affaires pour prendre un grand sac. Dans une boite je met les restes, je prépare des sandwichs et j’ajoute des fruits ainsi que deux bouteille d’eau. Je reste un moment devant le frigo, a regarder, planter comme un i pendant que je pèse le pour et le contre. Je me décide finalement et prend les morceaux de viande crue pour les emballer et les mettre dans le sac.

Une fois fini je décide de faire le tours de la maison. Avec un bric-à-brac et un frère loup… il doit en avoir. Il y a trop d’odeur en bas pour simplement chercher à l’odorat mais quand je remonte et que je commence à fouiner entre les étagères je sent cette odeur si particulière qui me hérisse le poil et fait monté un grondement du fin fond de ma gorge. Je m’approche de l’odeur qui me pique le nez. Et c’est la que j’en vois. Placer l’air de rien dans une composition de fleur sécher. De l’Aconit. Jolie fleur si toxique pour les gens de mon espèce… je cherche une bouteille ou quelque chose pour en mettre avec de l’eau et je tombe finalement sur LE truc parfait dans le coin jardinage.

Lorsque je vois le spray a plante j’ai un moment de blanc, puis j’éclate de rire en ayant l’image de Sébastien avec le spray en main m’aspergeant sous ma forme louve en criant « vilain toutou ! ». Je rie à en pleurer et il me faut quelques minutes pour m’en remettre. Sam t’es vraiment trop con… Je prend le spray vide et à l’aide d’une pince je prend de l’aconite que je met dedans. Je redescend fière de ma trouvaille dans la cuisine et remplit le contenant d’eau. Il a une autonomie d’un litre ce devrais être suffisant au vu de la cage. Je me tourne et vois la lame d’argent. Je souris. Bien joué grand, il faut être prévoyant. Je suis plutôt content qu’il y ai pensé cela prouve qu’il n’est pas totalement imprudent. Je glisse le spray dans le sac et le referme.

- Je suis prêt.

J’ai cette image bizarre et qui n’a rien a voire avec le contexte mais en nous voyant partir ainsi tout les deux dans la forêt avec les sac et le pique-nique j’ai l’impression de deux potes qui vont faire une randonner. Mouais drôle de randonner quand même… Je m’enfonce dans les bois en me fiant uniquement à mon flaire. Il n’est pas dur pour moi de retrouver mon chemin, j’adapte mon allure pour que l’humain puisse suivre et m’assure par de rapide coup d’œil que je ne l’ai pas semer en route on passe en premier dans la petite cavité ou j’ai cacher mes affaires et ensuite je rejoint ma vrai grotte. Celle la est beaucoup plus reculer et difficile d’accès. Je l’aide à grimper et nous y voilà. Je m’enfonce sans crainte dans l’obscurité des entrailles de ma tanière jusqu’à arriver à l’endroit ou ce trouve ma cage. Je l’ai prévu pas trop grande de façon à ce que je ne prenne pas trop d’élan contre les barreaux. Une crevasse au plafond fait entrée un peux de lumière ce qui réchauffe un peux l’atmosphère. Je regarde Sébastien pour analysé ce qu’il en pense. Il semble plus impressionner qu’autre chose.

- Calme je n’en sais rien mais il aura moins faim c’est déjà ça. Le loup canalise toute ma rage et ma haine, j’en ressent toujours autant donc…

Je pose les affaires au sol. Je fouine dans mon propre sac et prend deux calmants. Ça devrais me rendre groggy au moins pendant un moment… je referme mon sac et le pose contre le mur. Je retire mes vêtements, enfin ses vêtements. Je surprend son regard gêner et hausse les sourcils. Bah quoi ? Il a jamais vu un homme nue ? Ce sont mes cicatrices qui le gêne ? Puis je me rend tout simplement compte que c’est simplement une question de pudeur. Nop chez les loups la notion de pudeur on connais pas trop, à part les femelles qui aime bien minauder de temps en temps. Je hausse les épaules, moi ça ne me gênes pas. Je rentre dans la cage et ferme le verrou, place les chaînes pour consolidé la porte et je lui lance les clefs en temps normal je les cachent à porté de mains, le loup ne sachant pas ouvrir une serrure mais j’ai quelqu’un avec moi cette fois. Je le regarde avec un sourire amusé.

- S’il te plaît ne part pas en courant avec les clés si je te fait peur, j’aurais l’air très con à mon réveil…

Je lui désigne le sac derrière lui.

- A l’intérieur il y a de quoi manger pour toi mais aussi de la viande cru pour le loup au cas ou et un spray avec de l’aconit. S’il te plaît ne l’utilise qu’en cas d’urgence si tu vois que je dérape car ça fait un mal de chien ce truc la.

Je recule un peux au fond de ma cage. Je penche la tête de coté et lui souris en lui adressant un petit salut de la main.

- Je te dit à plus tard.

Je ferme les yeux. Ce n’est plus la pleine lune mais la colère en moi est assez forte pour permettre à mon tout de ce manifester sous sa forme animal. Je le sent dans mes tripes, qui grimpe lentement vers la lumière en ricanant. Je sent ses pattes griffus me lasserer de l’intérieur et jaillir hors de moi pour prendre le contrôle en conquérant. Je tombe à genoux sous la douleur, c’est comme si de l’acide était injecter dans ma moelle osseuse… mes membres se déforme s’allonge, mes ongles devienne griffes, ma mâchoire émet un craque ment sinistre et je plonge en moi pour quitter la douleur. Je laisse le contrôle à l’autre. Je ne veux pas subir ça, je me déconnecte de la réalité et j’abandonne le combat. Je me blotti au fin fond de ce corps qui n’est pas le miens et me laisse absorber par l’obscurité.

Le Loup blanc se tiens droit sur ses pattes, il halète doucement et fixe les barreaux devant lui. Pourquoi je suis la ? Se demande le loup. Il reconnaît cet endroit bien sur pour y avoir été enfermer a multiple reprise quand l’autre trop lâche ne voulais pas le laisser gambader à l’air libre. Un léger bruit lui fait frétiller l’oreille et il tourne la tête lentement. Un humain… Il se tourne lentement pour se mettre face à lui. Son visage et son odeur son familière à l’autre mais le loup n’en à rien à faire. Il braque son regard d’ambre sur le potentiel repas qu’offre cette proie providentiel et se lèche les babines en émettant un grondement qui enfle lentement et résonne dans la grotte sombre et isolé de tout.
 
Mer 8 Mar - 13:43
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Hmm… Quand je le regarde, j’ai un peu l’impression de voir un type… disons…. Un poil bipolaire. Autant pressé de tester ma technique que pas convaincu le moins du monde que ça marche. Il veut y aller au plus vite, mais est retourné contre lui-même. J’ai encore tellement à apprendre de la psychologie des Loups-garou. Je vais devoir apprendre à régir en conséquence si je souhaite l’aider. J’aime aider, et avoir dans sa famille un surnaturel, ça aide à aller dans cette voix. L’acceptation, l’entraide… Bref, c’est mon choix de vie.
 
Il n’y met pas de l’appétit, mais au moins mange-t-il la moitié de son assiette. Ça me fait plaisir, et je pense que d’une manière ou d’une autre, avoir quelque chose de frais et composé que de légumes lui fera du bien… Je crois… j’espère… je ne sais pas en réalité. Le décès, je sais gérer un minimum… mais je ne peux que le l’avouer : gérer un loup qui regrette tellement ses meurtres, c’est autre chose. Surtout quand ce n’est pas de sa propre famille. Mais je garde courage ! Je sais que je peux aider ce pauvre gars ! Et si j’y parviens, je pourrai en aider d’autre. Quand j’y pense… si ça va sur cette vois, je pourrai ajouter ça à mon affiche :  « Brik-à-Brak de Seb ! » avec écrit en petit à droite « psychologue pour surnaturels »… …   Je suis idiot parfois.
 
Nous avons finit de nous préparer, Sam revient de l’étage et il a un sourire et les larmes aux yeux, avec une bouteille un peu abimée dans la main. Tient, c’est la bouteille de spray qui contenait un mélange d’eau et de fertilisant naturels, récemment  vidée que j’avais lavée et que je devais jeter ça hier d’ailleurs. Je me demande ce qu’il a mis là-dedans, mais c’est surement utile pour la suite des choses. Il porte le sac à dos plein de bouffe. Je l’ai vu prendre la viande et c’est un bon choix. Ainsi pas de risque si le Loup a un ptit creux. Je porte ma guitare dans mon dos et les partitions imprimées depuis le net pour être sûre de ne pas faire de fausses notes.
 
Nous passons par une planque, avant d’arriver au véritable lieu. J’escalade avec un peu d’aide la paroi rocheuse et analyse la grotte… Il y fait plutôt frais. Sombre quand on y rentre, mais suffisamment clair quand on arrive à la cage, grâce à la lumière qui perce le plafond rocheux de la caverne. Je pose mes partitions au sol, et le laisse aller dans la cage. Je suis un peu gêné de le voir nu, plus dans le sens où il a déjà un cœur prit et qu’il n’est ptêt même pas gay de toute façon. Je veux dire, tout ce que je sais est qu’il a retrouvé une personne dont il est fou amoureux mais que cette personne le repousse… et pas de manière tendre. Je me reprends, j’ai l’air ridicule. En redressant mon nez, je vois alors une chose dans son dos. Des cicatrices. Certaines sont là depuis un bon moment déjà, mais d’autres semblent juste commencer à se résorber. Je suppose alors que durant la nuit, il a eu affaire avec un chasseur ou je ne sais quoi qui l’a blessé. Hm… non. Ça ressemble plus à des coups de griffes. Un autre loup ? Il aurait pu se battre pour avoir une proie… ces pauvres gosses… peut-être un autre Loup-garou voulait s’en prendre aux gosses et qu’un combat a éclaté… dans ce cas cela voudrait dire qu’ils étaient sous une forme intermédiaires, car l’écart entre les traces de griffes plus ou moins parallèles semble avoir été faîtes par des mains. Oui mais non. Quand je l’ai retrouvé, il ne portait AUCUNE plaie sanglante. C’est donc forcément plus ancien que cette nuit. Ha oui, ça serait d’oublier la capacité fantastique de cicatrisation des Loups… Je pense que le mieux, pour l’instant, c’est d’arrêter de me poser des questions à ce sujet.
 
- S’il te plaît ne part pas en courant avec les clés si je te fais peur, j’aurais l’air très con à mon réveil…

 
Il me lance les clés de sa cage, je les attrapes au vol et ris un peu.
 
 - d’accord, je te lancerai les clés sur le museau et après je fuirai en courant avec un cri suraigüe.
 
Ensuite il m’explique ce que contiennent le sac, et donc le fameux spray. De l’aconit mêlé à de l’eau. Il a trouvé mon fameux vase et c’est servit dedans… Il a bien fait. Très bonne idée même. Comment ça « pourquoi je garde de l’aconit chez moi ? » Parce que dans ma cabane j’ai de quoi me protéger contre les mauvais surnaturels. Sorciers, Vampire loup, chasseurs et humains peuvent venir faire leurs emplettes chez moi. Pour ma façon de penser : c’est pas parce que tu es ça, que tu es comme ça. Tout les chasseurs ne sont pas génocidaires et tout les surnaturels ne sont pas sans cœur, quand aux humains, pareils. Méchant/gentils, c’est individuel. Je sors tout ce qu’il y a dans le sac et organise le tout pour avoir ce qu’il faut à porté de main… ou plus loin.  Dague et aconit au loin, nourriture plus proche. Je lui fais signe de la main et c’est partie. J’assiste avec une certaine fascination la scène qui se passe sous mes yeux. Me voilà face au Loup de Sam… Il est argenté, avec des yeux dorés et le regard qu’il me donne me file la chaire de poule. Il gronde.
 
Je pose le petit coussin sur le sol et m’assois dessus, assez loin de la cage pour qu’il ne puisse pas m’atteindre, avant de le regarder dans les yeux, en essayant de garder mon sang-froid le plus possible. Je prends une grande inspiration, calme mon cœur, et commence.
 
 - coucou. Alors c’est toi le grand colérique hein ? ; Je souris, sans bouger, les muscles détendus ; Hey, me regarde pas comme ça. Je ne suis pas ton sandwich.
 
Je ne vais pas jouer tout de suite, il doit d’abord s’habituer un peu à moi, qu’il voit que je ne suis pas son ennemi… et surtout que je ne suis pas sa proie. Pas forcément son ami, mais que ma présence lui soit indifférente. Ce qui est sûre, c’est que Sam il est toouut au fond. Pas avec le Loup. Je caresse ma petite barbe et lui adresse un visage paisible et souriant.

 - Je suis Seb. Et je suis là car je veux t’apprendre à calmer ta colère sans tuer des humains. Je ne suis pas un chasseur, je suis juste… un humain. Je suis un… ami de l’humain qui vit avec toi ; je plante mes yeux vert feuille dans les siens, profond et confiant ; tu le ressens au fond de toi, n’est-ce pas ? tu sens sa… tristesse ? tu aimes le sentir ainsi ? Tu le méprise peut-être ?
 
Je guette ses réactions. Les Loups ont leur propre conscience, et là je parle à cette entité et non à Sam. Deux consciences, un corps. Au fur et à mesure, il apprendra à nouveau à vivre en équilibre avec ses sentiments contraires, pardonner son passé et avancer vers l’avenir, en profitant du présent. Mais pour le moment, chercher l’origine réelle de toute cette haine, cette peur.
 

 - Tu as faim ? J’ai de la viande crue si tu le veux. Ça te tente ?
 
Je prends le papier sulfurisé et l’ouvre en grand, le laissant sentir l’état de la viande de loin. Je ne m’approcherai pas, tant qu’il n’y en a pas le besoin.
Dim 12 Mar - 19:53
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Le reste bien droit et fixe de ses yeux d’or l’humain. Il n’aime pas être en cage ce qui l’agace dès le départ, viens s’ajouter à cela cet humain, car oui à l’odeur c’est un humain, qui annonce dès sa première phrase que c’est un loup colérique. Le loup couleur de neige retrousse les babines pour toute réponse.

Je t’en ficherais du colérique. Je te regarde comme je veux l’humain, tu n’es qu’un amuse gueule qui parle trop.

Le loup se lève et fait quelque pas le long de la cage comme si une sorti pouvais être dissimuler. Il écoute ce que dit l’humain il se stop net et se tourne vers celui qui se présente comme étant Seb, un ami humain de humain en lui . Ses babines s’étire et se retrousse dans un sourire qui n’a rien de canin mais qui donne une impression de malaise immédiat, un simple loup ne peux pas sourire comme ça, mais ce n’est pas un simple loup et il se met à emetre un son qui pourrais se rapprocher d’un rire étouffer.

Oh non tu n’es pas un chasseur petit amuse gueule, j’en ai croquer pas mal et tu n’en a ni la carrure ni l’odeur… je me demande quel goût il peux avoir… Alors comme ça, Samy à besoin d’une aide extérieur pour me gérer maintenant ? Rhaaaa c’est trop mignon. Et il compte faire quoi l’ami ? Me faire asseoir sur un canapé et écouté déblatérer de ma vie ? Ou bien un exorcisme peut-être ? c’est tellement pathétique... en plus comment compte-tu communiquer avec moi ? Les humains ne comprenne pas le langage des loups, ils sont trop primitif, tu vas te contenté d’analysé les rotations de mes oreilles et le balancement de ma queue pour déterminer ce que je pense ?

Le loup continue de fixer l’humain avec son grand sourire. Pourquoi devrait-il se soucier de cet humain ou de ce que veux Sam ? C’est grâce au loup blanc qu’ils sont encore en vie. En temps normal l’autre l’empêche de tuer les humains dans son genre mais depuis quelques jours il est aux abonné absent, il se cache et fait l’enfant. Trop honteux de ce qu’il a fait et de ce qu’on lui a fait. Tout cela ce n’est que ça faute. Erik n’aime pas les faibles et lui il vient chouiner dans ses pattes.

Si je n’étais pas avec ce merdeux pleurnicheur je l’aurais tuer moi même. Erik lui à tout donner, il lui a donner, force, rapidité, puissance, en un mots moi. Il nous a créer et au lieux de le remercier en le rendant fier de sa création il a laisser ses sentiments humain prendre le dessus. Pitoyable.

Bien sur qu’il sent la tristesse de Sam, ainsi que sa colère, sa honte. Mais également les médicaments qu’il a pris. Le loup déteste ces cachets, ils brouillent ses sens et le rend plus faibles, plus vulnérable. Un de ses jours ça va le tuer. Le loup gronde et montre les dents tout ça, tout ce que peux ressentir l’humain en lui ça ne l’intéresse pas. Comme dirai Erik ce n’est que de la faiblesse. Tout comme ce cantonner à tuer des chasseurs. c’est ce mettre en danger pour rien. Depuis qu’Erik est sorti de la vie de Sam, le loup soupçonne ce dernier de danser avec la mort pour se sentir vivre. c’est un jeux dangereux.

Qu’est ce que… ? Il se fout de moi ?

Le loup penche la tête de coté et passe son museau a travers les barreaux. Il renifle que que lui propose Seb. Mais oui le petit humain ose ! De la viande froide, morte depuis déjà un moment, même pas celle d’un animal fraîchement débité. Ce n’est vraiment pas une proposition envisageable, jamais il ne mordra la dedans, pas après le super festin qu’il s’est fait hier au soir. Le loup montre les crocs et claque la mâchoire dans un grondement rauque.

Passe ton chemin bipède. Ouvre cette cage et je te brise la nuque d’un coup sec, pas de souffrance, si tu me laisse là dedans je te retrouverais à un moment ou un autre et là… je prendrais tout mon temps, je me délecterais de ta chaire pendant que ton cœur sera toujours entrain de battre. Je sais que tu ne m’entend pas mais dans mon regard tu comprends j’en suis sur. Tremble autant que tu veux vas y mais ouvre moi cette fichu cage !

Le loup se met a gronder et à japper. Les cris résonne dans la grotte et font écho contre les parois rocheuse. Le bruit deviens vite assourdissant mais le loup ne s’arrête pas. Il gratte le sol de la cage en grondant, le regard sur les clés qui peuvent lui apporté sa liberté.
 
Lun 13 Mar - 22:18
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Je me sens terriblement mal à l’aise. Je suis en face d’un loup qui sourie jusqu’aux oreilles et… rigole ?... J’avale une gorgée de salive, perdant un peu du sang-froid que j’avais pourtant réussis à obtenir. Si je ne le conserve pas, ça servira à rien ! Je dois me place en tailleur et contrôle ma respiration avant de lui refaire face, regard à regard. Quand je lui parle de Sam, il réagit. Son regard change un peu. C’est dure de parler avec les Loups, mais je vais vite apprendre. Il faut savoir lire le regard et les réactions soudaines, mais aussi un peu du langage canin. Mêler l’humain muet et le loup intellect donc.  Il semble en colère vis-à-vis de Sam. Okay, c’est noter : ils ne s’entendent pas. Forcément ça n’aide pas de s’être fait transformer par un caractère trop opposé au sien… Enfin je suppose que c’est ça. Mon frère m’a expliqué que la louve qui l’a transformée était plutôt gentille et maternelle, ce qui doit aider. Enfin, c’est pure théorie.
 
La viande que je lui propose ne lui plait pas. Ben oui, pour un animal chasseur, j’aurais du savoir tout seul comme un grand que de la viande chaude et sanglante lui aurait bien mieux plu. Il n’en veux pas, alors je la range. Il grogne et claque sa mâchoire, je soupire.

 - hey, j’ai au moins pensé à de la nourriture. Pas la peine d’être aussi rustre.
 
Une fois la viande remballée et dans le sac, pour bien montrer que je ne proposerai pas à nouveau, je me demande comment faire pour la suite. Il en mordrait presque le verrou rien que pour sortir. J’allais lui parler à nouveau, pour lui expliquer ce que je comptais faire, mais il m’interrompt en aboyant. Encore une fois. Des jappements sonores qui inondent les parois caverneuses et elles-mêmes font écho. Je plaque mes mains sur mes oreilles en geignant de douleur. Bordel, il cherche à me rendre sourd j’ai l’impression. Je farfouille dans le sac. Bien sûre j’ai pas pensé à prendre des bouchons d’oreilles. Je me bouche les oreilles, et me redresse pour m’éloigner vers la sortie, cherchant à amoindrir le bruit. Là ! Une chance ! Il cesse de japper pour gratter le sol.
 
 - Si tu crois que je vais te laisser sortir maintenant tu rêve mon gros !

Je m’approche en vitesse pour prendre la guitare. Je sais bien qu’il va recommencer à japper, mais au moins je peux guetter un nouveau moment. Je m’éloigne vers la sortie, mais ne bouge pas de l’intérieur du repaire. Je place la guitare accrochée par un lien de tissus à mes épaules et le fixe.
 
 - Je sais bien que c’est cette cage qui me tient en vie, que sans elle je ne pourrais pas tenir deux minutes debout. Alors maintenant calme toi, tu sais parfaitement que je ne ferai rien.
 
Je commence à jouer quelques notes, historie de m’assurer que Ma Belle est bien accordée, et prends une grande inspiration. J’ai pas la partition, mais ça devrait le faire largement. Je commence à faire aller les premières notes de la chanson. Ma voix se fait douce, mélodieuse, grave… Comme on la chante à un bébé. Je le regarde dans les yeux, de la manière la plus tendre qui soit. Je dois être tel un père chantant à son petit enfant, si je veux rendre l’effet plus saisissant.
 
 - Hush Little baby, don’t say a word… Papa’s gonna buy you a mockingbird…
 
Ben oui, je suis un homme alors j’adapte les paroles. Je vais pas dire « maman ». Je n’avais pas pensé le faire si tôt, mais j’ai pas le choix, son Loup refuse carrément de m’écouter.
 

 - And if that mockingbird won't sing, Papa's gonna buy you a diamond ring… And if that diamond ring turns to brass, Papa's gonna buy you a looking glass… And if that looking glass gets broke,Papa's gonna buy you a billy goat…
 
Je n’ai jamais compris la logique de cette chanson. Je pense que la personne qui a écrit ça devait juste regarder par sa fenêtre et il a mit tout ce qu’il y voyait dans sa chanson. J’espère vraiment que ça va marcher. J’avance avec lenteur vers lui marquant une pause dans les paroles, laissant la douce mélodie de Ma Belle résonner à la place des cris du Loup. Je reprends la mélodie, à mi-parcours.
 
 - And if that billy goat won't pull, Papa's gonna buy you a cart and bull… And if that cart and bull turn over, Papa's gonna buy you a dog named Rover… And if that dog named Rover won't bark, Papa's gonna buy you a horse and cart…
 
Je suis de nouveau à ma place, mon regard ne lâchant pas son regard du mien, intense et vrai. Quelque de bizarre semble se passer. On dirait qu’il bien plus troublé que je ne pensais qu’il le serait. Mais j’achève la chanson.

 - And if that horse and cart fall down, You'll still be the sweetest little baby in town.

C'est le moment de vérité...
Mar 14 Mar - 18:56
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Le loup se remet à japper, gronder et mordre les barreaux de la cage en faisant claquer des dents sur le métal. Tous les bruits s’entrechoque dans un capharnaüm sans nom. Si l’humain ne veux pas lui ouvrir qu’il parte ! Ce n’est pas un animal de zoo qu’on peux regarder en cage comme cela nous chante non ! C’est un prédateur féroce et avide de sang. Tout cela commence à l’énerver et les grondement devienne vraiment menaçant. Il se stop en voyant l’humain prendre une guitare. Mais qu’est ce qu’il compte faire avec ça ? Il le suis du regard et le fixe alors qu’il se trouve au loin à l’entrée de la grotte. Le loup se remet à rire aux première notes.

Et bien l’humain tu veux me chanter une berceuse pour m’endormir ? c’est louper ! Attend moi aussi je vais te chanter une chanson.

Le loup rejette la tête en arrière et se met à hurler à la mort. La voix de Seb, le son de sa guitare et les hurlement du loup-garou ce mélange sans vraiment d’harmonie. Le loup argenté hurle dans sa cage sans relâche mais à mesure que les notes pénètres son esprit il se passe un truc étrange. Ses hurlement devienne de plus en plus faible et il fini par se taire. Il se place debout face à l’humain qui continue de jouer, droit sur ses pattes légèrement écarter tremblant légèrement. Pourquoi cette musique lui est elle familière ? Oh non ce n’est pas lui qui se souviens mais c’est Samy…

Le loup vois de long cheveux roux, soyeux. De grand yeux de la même couleur étrange que ceux de Sam, un mélange entre du gris, du vert et du bleu comme si les gênes ne savais pas se décider sur ce qu’elles voulaient être, un visage angélique, les lèvres bouge et se cale sur la musique, les image change, le loup reconnais toute ces personnes, il les reconnais pour les avoir vu de prêt. Les images défile, ce sont les souvenir de Sam… Et voilà Erik, grand, beau à mourir avec ses yeux bleu et ses cheveux noir. Le loup rabat ses oreilles en arrière et montre les crocs en comprenant ce qu’il ce passe.

Arrête imbécile ! Qu’est ce qu’il te prend ? Tu ne sais pas ce que tu fais ! ARRÊTE !

Le loup gronde claque des mâchoires et se jette contre les barreaux. Il aboie, claque des dents et continue de se jeter contre la cage pour tenter de stopper la chanson et les images qu’elle font ressurgir. Si les images de la naissance du loup revienne ce sera encore pire. Il ne faut pas que Samuel ce souvienne ! Il ne faut pas qu’il sache ! Erik à tout fait pour ça ! Le loup continue de se jetter contre les barreaux inlassablement mais trop tard. Tout ses muscles se fige aux première image de sang. Le loup reste pétrifié incapable de bouger. Haletant les yeux dans le vide. Sam commence à se réveiller.

Les images sont saccadé, brouillé mais ne parvienne pas a dissimulé l’horreur. Les collègues de boulot dans la clinique vétérinaire ou Sam travaillait. Les murs blanc taché de rouge, comme de grande projection de sang, les hommes et les femmes, égorgé, dévoré, déchiqueté. La jolie maman rousse à la peau de nacre allonger sur le sol de la maison familiale, le  visage maculé de sang et la bouche ouverte sur un cris qui ne sortira plus jamais. Et ce sang… il y a tellement de sang. Le père est au sol aussi tourné vers son épouse respirant avec peine, il n’a pas été achevé, mutilé pour le simple plaisir et laisser a se vider de son sang l’image se tourne face au miroir ou le loup laisse place à l’homme au regard dément entièrement couvert de sang qui hurle à la mort tel un bête enrager. Sam. Il y a un grand blanc dans la tête du loup où viens de se déchaîner la conscience de l’humain qui hurle a présent comme un fou.

L’affrontement intérieur du loup le fait trembler de toute part comme pris d’une crise d’épilepsie. Sam deviens ingérable et la conscience du loup fusionne avec la sienne par le biais de la colère. Un grondement terrible se fait entendre et le loup arrête de tremblé et ses griffes se plantent dans le sol. Sam à gagner mais est ce une bonne chose… ? Pour toute réponse l’animal se jette sur les barreaux de métal, contrairement aux autres fois ou le loup déviais au dernier moment pour frapper avec son épaule dans le but de défoncé la cage, cette fois le loup ne dévie pas et frappe avec sa tête. Son but à changer. Ivre de rage contre lui même il compte bien se fracasser le crane contre les barreaux. Il ressaute une deuxième fois et glapie de douleur, du sang coule de sa gueule mais il n’en à pas fini, il compte bien recommencer encore et encore aussi longtemps qu’il le faudra.
 
Mer 15 Mar - 12:06
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Il a essayé de faire taire ma musique, mais je n’ai pas arrêté ni bronché. C’est bien lu qui a fini par ce taire. Je pensais l’avoir calmé, que j’avais gagné une petite bataille. Il a grogné et couiné, puis c’est figé. Il semble tétanisé de peur. Ma mélodie s’arrête et il devient complètement fou. La colère fait place au dégout et à la peur. Puis à la rage. Bon, une chose est sûre : j’ai PAS réussis !
 
Je pose Ma Belle plus loin et approche la grille. J’allais lui parler mais le voilà en train de se défoncer la tête contre les barreaux. Du sang se met à couler de sa tempe et j’en reçois une goute sur le dos de ma main. Je cris un coup pour le faire tourner la tête mais rien n’y fait. Je commence à trépigner en regardant partout autour de moi, réfléchissant à un moyen de le faire retrouver la raison, tortillant mes doigts, les mains écartées.
 
Je ne sais pas ce que ma musique, qui est quand même une BERCEUSE a pu lui faire voir mais c’est violent. Qu’est-ce qu’il m’a dit au sujet de cette chanson déjà… que c’est sa mère qui lui chantais, petit. Une évidence me vient. En vue de l’origine de la chanson et ce fait, je crains le pire. Surtout allier à la fureur et la puissance de son Loup. Il aurait… tué sa mère ? Je me reprends. Je dois l’arrêter ou il va se tuer. Je prends le spray à l’aconite et fait un pshit sur son flanc, espérant qu’il se tourne vers moi. Bordel ! Son regard me fend le cœur ! Si c’est pas Sam, je mange une pierre. Je m’apprête à faire la chose la plus risquée et idiote de toute ma vie. Mais j’ai pas le choix, il n’a pas l’air de réagir. Bon commençons par du soft. Je m’approche de la barrière qui nous sépare et le regarde dans les yeux.
 
 - Samuel ! Sam, regarde-moi ! Hey ! Redeviens humain, explique moi ce qu’il se passe !
 
Ouais bon, peu efficace, il semble complètement perdu, dans une espèce de transe sauvage aux pulsions suicidaires ! Je prends la clé et la rentre dans la serrure. Je me fiche de ses avertissements quelconque ou de ses réactions, je dois le faire. Mon instinct me dit quoi faire et je le suis. Je lui ai toujours fait confiance, et c’est ce qui fait que malgré mes actes risqués je suis encore vivant et en un seul morceau.
 
J’ouvre la porte de la cage.

Je reste face à l’entrée : il ne pourra pas passer sans au moins me blesser avant. Je plante mon regard dans celui du loup, plie un genou à terre, et place ma main en avant, par-dessous. Comme si je voulais caresser le dessous de sa gueule. C’est un geste de dominé face à plus fort que soit, et ça pour tout être vivant terrestre. Mon regard est franc, mais plein de compassion, et je lui parle avec douceur mais sans place au doute.
 

 - Sam, c’est moi. Sébastien. Tu vois qui je suis, pas vrai ? Regarde moi… Calme toi. On va en parler d’accord ?

 Je ne bouge pas mon corps, j’avance juste un peu plus la main. J’ai confiance en lui. Il ne me fera pas de mal. C’est Sam qui est là, je le sens, je le vois. Et lui, ne me fera aucun mal. Je ne bronche pas, je ne flanche pas. Ma main ne s’abaisse pas et je ne recule devant aucun de ses gestes.
 
 - Sam, redeviens humain… Je suis là pour t’aider, tu te rappel ? Pour qu’on puisse apprendre à faire en sorte que tu affrontes les choses. Je suis ton ami, Sam.

 
J’ose encore approcher ma main de sa fourrure si blanche, qui était immaculée mais maintenant tinté de zébrure rouge sur le crâne. Je ne sais si le Loup voit la scène, peut-être se moque t il de moi, et voit déjà ma mort. Je m’en fiche. Bien sure que j’ai peur, mais ma certitude que je ne mourrai pas est plus forte. Au pire j’aurais une griffure ou une trace de croc.
Jeu 16 Mar - 20:02
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J’entends les cris de Sébastien mais ne les écoutes pas. Il peux bien crier autant qu’il veux ça n’a aucune importance pour moi. Je me sert de la rage du loup en moi pour tenir le choc. Ma tête frappe les barreaux, encore et encore… Je sent le loup en moi se débattre il ne veux pas ça, il veux vivre. Je crache un amas de bave et de sang par terre avant de ressauter. Je ne veux pas vivre moi. Je ne peux pas supporter ce qu’il a fait. Ce que J’AI fait. J’aillais encore me jeter quand une violente brûlure se fait sentir sur mon pelage.

Je tombe sur le côté en couinant, je me retourne vivement vers l’origine de ma brûlure et mes yeux rencontre ceux de Sébastien. Je montre les crocs en voyant le spray dans ses mains.

Vas-y asperge moi ! Tue-moi si tu l’ose !

Mais non rien… rien de plus qu’un jet d’aconit. Je gronde et recommence à vouloir fracasser mon crane. Pourquoi faut-il que nos os soit si dur et notre cicatrisation si rapide ? Laisser moi sortir de cette putain de cage que je puisse me jeter d’une falaise ou sous les roue d’un chasseur !

Ma prière semble exaucé au moment où j’entends la clé dans la serrure. Mes oreilles pivotes avant ma tête. Mais qu’est ce qu’il fait. Je claque des dents pour le dissuader. Je fais des petits bond vers la porte en montrant les crocs mais rien y fait. Il ouvre la porte… Je recule en grondant. Il ne cherche pas à entrée ou à me laisser sortir. Il reste là… sa main tendu vers moi en position de faiblesse pour incité la confiance, il me parle d’une voix douce mais je n’ai pas envie de parler ! Va t’en ! Je gronde et secoue la tête. Laisse moi partir ! Je ne veux pas te faire de mal, ne me force pas à t’en faire !

Mon coeur saigne et me fait souffrir. Je suis un monstre ! Pourquoi est-ce qu’il s’entête à vouloir m’aider ? Il est totalement fou de s’exposer ainsi devant moi. Je baisse les yeux un instant et j’y vois mon salut. La solution est là comme une évidence, comme si le rayon de lumière ne venais éclairer que lui dans la grotte. J’avale ma salive réveillant la douleur lancinante de mon crâne. Il ne me laisse pas le choix… c’est lui qui me pousse à faire ça. Je baisse la tête les oreilles rabattues en arrière dans une expression piteuse. Je m’avance lentement. Il ne faut pas qu’il bouge… J’ai besoin de ça. Encore deux pas et c’est bon. Je suis a porter de crocs de ce point vital, un coup de crocs et c’est la liberté.

Je relève lentement les yeux vers Seb d’un air triste et lui dit d’un simple regard à quel point je suis désolé, combien je regrette ce qui va suivre, que je n’ai jamais voulu ça pour lui. Avant qu’il ne puisse faire le moindre geste je retrousse mes babines d’un air meurtrier et d’un geste vif lui prend le spray à l’aconit en grondant et l’éclate dans ma gueule. Pardonne moi, Je sais que tu vas devoir vivre avec cette image pour le restant de tes jours à te sentir coupable pour un acte que tu pensera avoir aidé à commettre. c’est le cas c’est vrai mais moi je te le dit : Merci.

Je pousse un glapissement strident et me roule en boule au sol. Je sent ma gueule me brûler et le liquide me ronger de l’intérieur. La douleur est tout simplement atroce, je me tortille au sol en crachant du sang. Je ne sais pas de quoi ça à l’air vu de l’extérieur, mon corps qui se convulse, mes glapissement de douleur… mais intérieurement, bordel ! Ça fait un mal de chien ! Il y a plus rapide comme suicide j’en conviens, mais peut-être pas plus impressionnant. Je n’essaye même pas de me mettre sur mes pattes ce serais tout simplement inutile. Je ferme les yeux et espère que ça ne sera plus long.

Grossière erreur. Lorsque mes crocs on fait éclater le bidon en plastique la plupart du liquide à simplement éclabousser ma fourrure et ma peau, je n’en ai ingérer qu’une petite quantité, bien trop peu pour me permettre de mourir. Je m’en rend compte lorsque je sent que les brûlures on cessées et que les convulsions se calme. Non ! Non ! NON ! Mais merde non quoi ! Pourquoi Je ne suis capable de massacré des gens avec aisance mais que me tuer es si dur ? Je suis pourtant doué pour le meurtre alors pourquoi le mien foire ?

Je me laisse affalé sur le sol en boule le corps secoué de sanglot silencieux. Ma fourrure s’amenuise et mon corps se déforme pour reprendre celui d’un homme à la peau pale zébré de cicatrice. Je tourne le dos à Seb dont j’avais presque oublié la présence durant ma période de crise. J’ai un goût métallique dans la bouche, mon propre sang. Mon visage est marqué de brûlure et ma chair à vif  du mal à ce régénérer à cause de l’aconit qui la recouvre. Je m’en moque, la douleur physique n’est rien. Je la côtoies assez souvent pour m’y être habitué.

Je sent Seb dans mon dos. Il m’observe je le sent. Son regard me brûle presque, comme lorsque j’ai traverser le bar avec Erik et que les clients m’ont fixé sachant exactement ce qui allait se passer… j’ai envie d’être seul, me terrer au fond d’un trou, disparaître tout simplement, ne plus avoir mal, ne plus faire de mal. Mes dérapages sont incontrôlable je le sais. Mon visage est caché dans mes mains, je suis un putain de gosse… parce que je cache mon visage je vais disparaître de sa vue peut-être ?

Seb ne dit rien, il attend sûrement que je parle, mais que dire ? J’ai déjà du mal à respirer, ma gorge est une plaie béante. j’inspire à fond. Courage Sam, tu lui as demander de l’aide, tu as accepté qu’il vienne ici avec toi… Maintenant tu te sors les doigts du cul et tu affronte tes erreurs comme un homme. J’essaye de calmer mes sanglot. Le sel de mes larmes pique ma chair à vif et je les essuies maculant mes mains de sang. J’ouvre la bouche et le son qui en sort est assez lugubre et ne ressemble pas à des son humain. Je me racle la gorge ce qui me provoque de vive douleurs et crache  au sol avant de parler d’une voix d’outre tombe chaque mots me fait mal lorsque je les prononces.

- Je… les ai tué… Tous… Il savais… Il… a toujours su, c’est lui… lui qui ma dit de ne jamais retourner chez moi, dans ma ville… Il savais… il n’a rien dit… Il a fait de moi un monstre, ma regarder tuer tout ceux qui faisait mon ancienne vie… Et il ma jeter comme un putain de jouet…

Je ne sais pas pourquoi je lui parle d’Erik. Je voulais me cantonner à ce que j’avais fait mais je n’arrive pas à me dissocié d’Erik maintenant. Est ce que je cherche à me déculpabilisé ? Non, c’est moi qui l’ai fait, je le sais. Il a seulement vu les dégât après. C’est lui qui m’a entraîner loin afin que je devienne un vrai loup-garou. Mais a quel prix ? Mes yeux fixe droit devant moi dans vraiment voir. J’ai l’impression d’être une coquille vide, je suis épuisé. Je me sent poisseux à cause du sang et j’ai terriblement envie de me rincer et de boire de l’eau fraîche quitte à la recracher de suite à la première gorger à cause de la douleur mais il faut que je me rince et que j’évacue l’aconit.
 
Sam 18 Mar - 19:30
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Il approche doucement, la tête penchée et emplie de souffrance. Il semble tellement désolé, tellement plaintif… Avoir du l’asperger pour avoir son attention m’a fait du mal, mais c’est toujours mieux que de le laisser se tuer. Il est tout proche, je pose ma main sur son pelage maculé de sang et la recule vivement quand il sort les crocs ! Il va me mordre ! Non. Je réalise quelques secondes plus tard ce qu’il a fait. Il a mordu dans le flacon qui explose même sur moi.

 - NON SAM !


Il avale ce qu’il peut, je ne peux rien faire. Pitié qu’il n’en ait pas prit assez pour mourir ! Il doit souffrir… Tellement souffrir. Il convulse ! Je prends l’eau dans le sac et use la moitié d’une pour me rincer les mains, retire mon T-shirt et mon pantalon, puis vérifie que je n’ai plus une trace avant de revenir au long. Je dois absolument lui retirer cette merde de son corps ! Et j’ai pas prit de vomitif en plus. Comment j’aurais pu imaginer qu’un tel truc arriverait ! Et là je tilt. Son regard désolé, c’était un « pardon je me suicide et tu y assisteras même si je veux pas»
 
 - Pourquoi Sam… Pourquoi !?
 
Il a retrouvé son corps humain et je frémis de dégout. Son corps est brulé, pleins de cicatrices, et tremblant. Je m’approche, bouteilles en mains, et pose un genou au sol prêt de lui. Je le regarde avec compassion et pitié. Je n’aurais as du approcher avec la bouteille, j’aurais du prévoir avec son état qu’il aurait fait une connerie de genre. Comme si mourir résolvait tout… Il pleure à chaud de larme, sanglote et mon cœur se sert pour lui. Je regarde ses blessures et me demande bien comment je vais soigner ça, peut-être mes bouquins d’alchimie auront une solution contre ces horreurs.
 
- Je… les ai tués… Tous…
 
Se sont les premiers mots qui sortent de sa bouche, avec une voix rauque et désagréable à entendre. Tant pour le timbre de voix, que par toute la souffrance que ça trahis. J’ai les larmes aux yeux. Qui sont « tous » ? Je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps pour deviner. Familles, Amis, qui sait amour aussi.
 

 - Il savait… Il… a toujours su, c’est lui… lui qui ma dit de ne jamais retourner chez moi, dans ma ville… Il savait… il n’a rien dit… Il a fait de moi un monstre, ma regarder tuer tout ceux qui faisait mon ancienne vie… Et il ma jeter comme un putain de jouet…
 
Hm, le fameux Loup-garou qui l’a transformé, celui dont il m’a parlé tout à l’heure. Son amour et sa haine à la fois. Attends… Donc c’est un homme ?! Il est donc porté sur les hommes… Rha Seb reprends toi merde on s’en fou de ce détail. Je secoue la tête et le force à me regarder. Je montre la bouteille d’eau pour qu’il comprenne ce que je vais faire, et commence à verser sur sa tête. Je ne ferme pas les yeux mais grimace lorsque je le vois grimacer de douleur. Je ne parle pas, pas encore. Ce connard, je ne le connais pas mais vu ce qu’il a fait subir à ce pauvre gars je vais pas me gêné pour l’insulter, a fait la pire chose qui soit en ne le laissant pas DIRECTEMENT affronter ce qu’il avait fait. Cela aurait peut-être pu tout changer en lui et il aurait, qui sait, tuer moins de gens et apprit à gérer son Loup autrement. Mais non, voila juste Sam, un pauvre gars qui a souffert, souffre, et souffrira surement encore longtemps… tant qu’il n’aura pas passé ce trauma.
 
J’ai retiré le poison de sa peau, lui boit l’eau pour mieux vomir ce qu’il y a dans son estomac. Une fois qu’il est propre, je m’assois sur le sol de la cage et attends. J’ouvre les bras. S’il a besoin de contacte je suis là, s’il a besoin que je le laisse il ne fera rien. J’attends que le temps passe, restant silencieux pour le moment, ne faisant office que de présence s’il a besoin d’un câlin. Je le laisse se vider de ses larmes, je le tiens dans mes bras quand il vient dans les miens. Ne le retiens pas lorsqu’il se rallonge au sol. Le laisse hurler et frapper ce qu’il veut. Je ne bouge pas et parfois ne le regarde pas. Je reste assis en tailleur et… attends patiemment qu’il se calme un peu. Enfin le moment arrive.
 
 - Sam ? ; J’attends qu’il me regarde ; Tu apprendras à vivre avec ça… c’est affreux et impossible, oui… Mais tu sais que tu n’as pas le choix.
 
Je ne suis pas que tendre, je sais aussi ne pas m’illusionner et ne donne pas de faux espoirs. Sauf par accident. Je vois bien ce qui se passe et je ne ferais pas des discours trop à l’eau de rose et paillette du monde magique de my little pony.
 
 - Nous allons avancer ensemble, d’accord ?
 
Cette fois, c’est moi qui prends l’initiative de le prendre dans mes bras. Je fais attention aux zones blessée et caresse gentiment la peau de son dos. Je me fou bien qu’il soit à poil et moi presque, Je me contente de faire ce que je peux pour lui. J’ai besoin de l’aider. Je dois l’aider.
 
 - Sam… Je vais t’aider, je t’ai donné ma parole. Nous allons le faire. Tu vas y arriver. Il te faudra du temps pour ranger ça dans un tiroir clôt. Je suis là… tu n’es pas tout seul… Tu entends ? Tu n’es PAS seul…
 
C’est important qu’il ne se mette pas en tête qu’il affronte tout seul ce traumatisme, car déjà qu’il est anéanti et… je ne sais pas quoi penser.  Que le Loup soit le principale responsable, oui c’est sure. Mais lui… est-il par conséquent aussi responsable de leurs morts ? Je préfère ne plus y penser pour le moment. Sa peau a commencé à régénérée, mais pas son mental lui mettra surement des semaines avant de revenir à un état stable. Je le libers de mon étreinte.
 
 - Dors chez moi cette nuit. Tu ne dois pas rester seul. Tu iras dans mon lit et je dormirai dans le clic-clac. ; J’ajoute avec fermeté mais sans méchanceté ; hors de question que tu restes sans surveillance ni soutiens.
 
Je me lève et sors de la cage en l’aidant, le soutenant sous son épaule. Je ne prends avec moi que ma guitare dans mon dos et les clés de chez moi, personne ne viendra ici vu la localisation et de toute façon il n’y a ni argent ni rien d’intéressant dans les sacs, à part de la nourriture. Je marche doucement en restant prêt de lui. On ne pouvait pas rester dans cette cage, même s’il a surement très envie de juste pas bouger, autant qu’il le fasse au chaud, dans un lit, avec rien autour qui puisse le blesser ou lui donner des idées sur comment se suicider. Ce fut trèèès long, mais nous voilà rentrer. J’ai mal pour lui, mais si je flanche, il n’aura plus aucun pilier de repaire. Une fois chez moi, je le guide vers la salle de bain et reste avec lui pour le laver. Il est vide, complètement vide. Je fais tout pour lui : laver rincer sécher. Une fois propre, je le ramène dans la chambre et l’allonge sur le lit. Je le laisse s’installer comme il veut et l’emmitoufle dans la couette. J’ai envie de pleurer de le voir ainsi mais me retiens. Pas devant lui. Il souffre assez pour lui-même.
 
 - Si tu as besoin de boire et de parler… ou même juste d’une présence… je suis juste à côté dans le salon d’accord ?
Lun 20 Mar - 21:41
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Rouler sur moi même en position fœtal mon corps est toujours secoué de sanglot silencieux. Mes larmes se sont taris, plus rien ne coule, les robinets sont fermer. Je ferme les yeux, comme si cela allait arranger les choses. Je frémit en sentant Sébastien s’approcher de moi et ouvre lentement les yeux pour le regarder du coin de l’œil. Il me montre la bouteille et je fait un léger hochement de tête pour signifié mon accord. L’eau se met a couler sur mes plaies et je grimace de douleur mais frotte doucement avec mes mains. Les plaies sont nettoyer et je prend la bouteille.

Je me redresse doucement et m’assoie dos à Seb, pas besoin qu’il vois ça, pour me rincer la bouche. Je crache au sol l’eau sanglante et prend une grande inspiration avant de me forcer à avaler une gorgé. Le liquide claire me fait du bien autant qu’il me brûle. Je sent mes muscle du ventre se contracter et je me pli en deux sur le coté pour vomir. Je renouvelle le procéder plusieurs fois jusqu’à ce que j’arrive à garder l’eau. Je me rince avec le restant de bouteille et me laisse retomber allonger, dos au sol, les yeux rivé sur le plafond de la grotte. Je n’arrive plus a penser à rien. J’ai seulement des images en tête. Pas toujours belle, souvent sanglante. Je me frappe le front pour y mettre un terme lorsque les images prenne l’aspect d’Erik et de notre rencontre il y a peu dans le bar.

Je me redresse, assis le jambes plié remonté contre mon torse et mon front posé sur mes genoux. Je regarde Seb du coin de l’œil, assis à coté de moi lorsqu’il m’interpelle. Je l’écoute, ne répond rien, je me contente de soupirer. Je n’ai pas envie de vivre avec ça… J’aurais finalement préférer ne rien savoir après toute ces années… le savoir à l’instant ou je l’ai fait oui mais maintenant ? Plus de cinq ans après ? C’est juste de la souffrance gratuite. Ce qui est fait ne peux être défait, surtout dans le cas présent. Ruminé le passé ne changera rien, mais j’ai tellement mal … je cligne plusieurs fois des yeux, ils me brûlent a force de vouloir pleurer sans que la moindre larme coule.

L’humain à mes coté me prend dans ses bras, je n’ai pas la force de résister et je doit avouer que le contacte est plutôt inhabituel et … agréable. Je ferme les yeux et me laisse bercer. Je sent mon coeur reprendre un rythme normal.

- Sam… Je vais t’aider, je t’ai donné ma parole. Nous allons le faire. Tu vas y arriver. Il te faudra du temps pour ranger ça dans un tiroir clôt. Je suis là… tu n’es pas tout seul… Tu entends ? Tu n’es PAS seul…

Je relève vers lui mes grand yeux clair. Pas seul ? La fin de sa phrase résonne dans ma tête et je me roule en boule contre lui. Je ne sais pas ce que c’est de ne pas être seul, je pensais avoir quelqu’un mais c’était une douce utopie qui ma été brutalement arraché. Pourtant j’avais envie d’y croire. Et lui est ce que je peux le croire ? Je n’en sais rien, je suis trop épuisé moralement pour me posé ce genre de question. Il me propose de rester chez lui ce soir. Je hoche simplement la tête. Je suis peut-être un loup doté d’une grande force physique mais je ne me sent pas d’attaque pour opposé la moindre résistance.

Je le suis sans broncher. Je ne prête pas attention au fait que l’on traverse la forêt, moi totalement nu et lui en boxer. Je m’en fiche, on peux bien croiser des gens ça m’est bien égale, ça leur fera de quoi alimenté leur commérage. On arrive chez lui et je le laisse me manipuler comme une poupée de chiffon, sans aucune volonté. Je l’aide par moment quand même. Il me sèche intégralement et malgré le fait qu’il soit presque nu je n’y vois pas comme un geste à connotation sexuel mais plus comme l’action d’un père entrain de sécher son gamin de cinq ans. Je vois mon reflet dans le miroir et fixe le visage fantomatique qui me regarde. Mes blessures se sont refermer, il ne reste que de fine zébrure rose qui devront avoir totalement disparut dans quelques heure, je suis soulagé. Je n’ai pas envie d’être marqué au visage.

Il me met au lit, toujours aucune résistance. Je suis fatigué. Malgré ça je sais que je ne vais pas m’endormir vite. Tout ces éventements on été beaucoup trop riche en émotion et en image traumatisante. Je remonte la couverture sous mon menton. Je me met de coté et regarde les grands yeux triste de l’homme qui prend son de moi. Je lui attrape la main avant qu’il ne sorte. Je ne sais pas pourquoi j’ai peur, mais je ne veux pas rester seul. Je le regarde avec des yeux implorant en me redressant un peu.

- S’il te plait… tu peux rester un peu… ?

J’ai besoin de quelqu’un à mes cotés, ce dont j’ai cruellement manqué ces dernières années, juste une présence, quelqu’un qui puisse veiller sur moi. Je ne sais pas si c’est parce qu’il est le parfait opposé de mon loup noir mais je me sent en confiance avec Sébastien. Je ne sais pas ça m’apaise quand il est à coté de moi, ce doit être son coté pacifiste. Je regarde Seb et commence à le comparer point par point avec le grand méchant loup. Yeux vert tendre contre yeux bleu  sadique – je peux pas dire qu’il ai un regard glacial car quand il s’y met…- les cheveux de Seb son long parsemer de mèche blonde alors qu’Erik les a court et aussi noir que son âme. Barbe courte pour Seb contre rasage parfait pour mon loup, quoi qu’il laisse parfois une barbe de trois jours incroyablement sexy. Et la carrure… Sébastien n’est pas petit, il est légèrement plus petit que moi mais Erik fait une bonne tête de plus que moi sans parler de ses épaules large, ses muscles bien dessiné et...

Putain c’est pas vrai ?! Je me rend compte avec horreur qu’a force de fantasmer sur mon mec- enfin si je puis dire…- j’ai une demi raide. Je cache lentement mon émois en repliant mes jambes sur moi pour ne pas attirer l’attention et espère que ça na pas été remarqué. Surtout pas de geste brusque, après tout la couverture me cache. Je me maudit et maudit mon corps, traître qu’il est de montrer de l’intérêt pour un mec que je hais dans un moment pareil, j’ai vraiment pas envie de ça maintenant ! Je me sent mal et humilié je suis pas d’humeur à coucher. Erik Sambre je te hais toi, ton corps d’enfer et ton regard à faire défroqué le pape en personne. J’inspire lentement pour me changer les idées et calmé mes hardeurs naissante. Forcément je n’avais pas couché depuis des lustres, ce salaud à réveiller mes instincts primaire mais c’est pas le moment là.

Je ferme le yeux et me tourne. Je me place face à Seb et ouvre les yeux lentement. Je l’observe sans rien dire un moment. Si il a vu ma gène il n’en dit rien, j’en suis soulagé. Il y a quelque chose qui me trotte dans la tête. Je me redresse dans le lit en posant mon dos contre le mur. Je dormirais après  finalement je me décide à lui posé ma question.

- Dit moi… pourquoi est ce que tu m’aide ?

C’est quelque chose que j’aimerais vraiment savoir. Je ne comprend pas trop l’intérêt qu’il peux éprouver à m’aider. Je ne suis qu’un chien errant. Je n’ai aucun lien avec lui, il ne connais que très peux de chose sur moi et le peux qu’il connaît ferais dresser les cheveux sur la tête à n’importe qui.

- Je ne suis qu’un mec que tu ne connais pas… tu sais que je suis dangereux mais tu me ramène quand même dans ton lit…

J’ai un moment de blanc ou je reste la bouche ouverte. Je me rend compte que ma formulation est extrêmement ambiguë mais trop tard c’est lâché, j’essaye de sauver les meubles mais je crois que c’est de pire en pire vu que je bégaie un peu.

- Enfin non c’est pas ce que je voulais dire ! Mais… je... tu prend soin de moi, tu ma accompagné dans ma cage, tu ma douché… enfin je… bref… je vais pas y arriver je crois. Désolé...

Je ris un peux nerveux et me frotte le visage. Samuel ferme là tu t’enfonce, tu te noie. Arrête de parler c’est de pire en pire. J’ai envie de me planquer sous la couverture et disparaître, pouf, comme  par magie. Au lieu de ça j’évite le regard de Sébastien, il sais que j’ai déjà eu un mec dans ma vie et par expérience je sais que les hétéro ne son pas très à l’aise avec ce genre de chose surtout quand un gay se retrouve nue dans leur lit. Même si concrètement je ne suis pas gay, mais ça c'est un détail.
 
Mar 21 Mar - 13:57
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Il n’a pas parlé de tout le trajet, ni pendant la douche. C’est pesant… mais c’est normal. Il est traumatisé… Mon petit protégé du moment c'est confortablement emmitouflé dans la grosse couette comme un enfant dans mon lit, couette qui est toute douce, toute duveteuse et propre d’il y a deux jours et deux nuits. J'imagine que ça doit avoir un mélange entre mon odeur et celui de la lessive à la lavande pour lui. Je me lève, mais il me retient. Il prend compte de ma proposition de rester et l’accepte. Je m’assois sous la couette et le garde collé contre moi, caressant ses cheveux humidifiés par la douche. Je prends une voix douce pour le rassurer, essayé de l’apaiser comme je peux, usant de ma voix et de caresses tendres.
 
 - Bien sûre que je peux rester. Autant de temps que tu as besoin.
 
J’ai de la peine pour lui. Il est dévasté, il n’a eu que malchance sur malchance. Je ne peux rien faire d’autre que le soutenir, et tenter de lier amitié avec lui. Il a besoin d’un ami, de quelque chose de stable à se raccrocher. On peut bien m’attribuer tout les noms du monde, me soupçonner de me droguer ou je ne sais quoi d’autres, j’ai au moins le mérite d’avoir des nerfs en acier. Le sang froid et la tendresse, ce sont mes mots de prédilection, et j’offre ce que je peux aux gens car on m’a apprit à le faire. Hooo je suis loin d’être sans défaut. Je suis naïf, maladroit et fort curieux aussi… eett je fait peurs aux gens pas habitués à mon comportement « bienvenue mon ami » même quand il vient seulement d’entrer dans ma boutique pour la première fois de sa vie.
 
Alors que j’étais perdu dans mes pensées, je reviens à l’instant présent. Je me sens regarder. Je regarde distraitement Sam du regard… Il me fixait. ça ne me dérange pas, il doit surement se poser des question sur moi… et surtout sur lui-même. Il se recroqueville sur lui-même, pauvre ptit loup… Je caresse ses cheveux et son épaule pour essayer de le détendre un peu. Il faut qu’il parvienne à s’endormir, car du sommeil lui fera du bien… Même avec des cauchemars avec, mieux vaut dormir peu que pas du tout… enfin je crois. Il se redresse et s’adosse à la tête de lit, avant de me poser LA question. Ha, LA fameuse question. La demande d’explication sur le pourquoi du comment au sujet de mes aides.
 
 - Je ne suis qu’un mec que tu ne connais pas… tu sais que je suis dangereux mais tu me ramène quand même dans ton lit…

Je ne peux me retenir de pouffer de rire avec un léger rosissement au niveau des joues. Il se rend compte du double sens et là, je suis désolé mais, il est absolument adorable : il bégaie et rougit même un peu ! Et avec sa tête et ses gestes de fuite, et tout l’ensemble. Je ris doucement et le sert dans mes bras.
 
 - allons, allons, calme toi il n'y a pas de mal !; je pouffe de rire ; j’ai compris ce que tu voulais dire rassure toi ; Je caresse ma barbe et ne bouge plus de ma position pour qu’il se place comme il le sent ; et bien je t’aide car tu en a besoin et que j’en ai envie. Dans ma famille, c’est dans l’éducation d’être altruiste. On se connait pas, tu pourrais me tuer par accident, mais je me fie à mon instinct. ; je le regarde en tournant simplement la tête vers lui, sourire paisible aux lèvres ;   je ne suis pas un surnaturel, mais mon cœur me dicte ce que je dois faire. Et il me dit que je dois t’aider… peu importe l’avenir. Je ne peux pas me résoudre à laisser quelqu’un dans un tel ressentis, ni toi ni autre. ; je pouffe de rire et me détends, allongé sur le lit ; Prends moi ou non au sérieux, mais je te dis la vérité.

Voilà que le sommeil me prend aussi. Je somnole un peu. Je sors du lit et le regarde s’installer à nouveau pour dormir. Je le salut de la main, lui souhaitant le plus de repos possible, et vais dans le salon. Il sait qu’il n’a qu’à m’appeler en cas de besoin. Je prends une couverture dans l’armoire de la chambre juste avant de la quitter, et laisse la porte entrouverte. Je me cale dans le canapé, prends les coussins pour les mettre sous ma tête, et ferme les yeux.
 
Les minutes passent, la nuit s’écoule lentement, je somnole plus que je ne dors. Des images de la soirée me passent en tête et malgré ma fatigue, impossible de trouver le sommeil complet. Entre les deux enfants, le moment épouvante de la cage, et le trauma qu'il me fait... C'était vraiment ttop puissant en sensations. Je me demande s'il est parvenu à s'endormir. Après tout il peu très bien me faire une nuit blanche, comme me faire le coup de dormir des heures et des heures pour récupérer. Je dirais qu'une bonne heure est passée maintenant... Je m'ennuie. Bon je vais juste regarder un peu la téloche et je verrai bien quand le sommeil se décidera à venir. Puis un bruit. Un gros bruit. Je me redresse en sursaut. Un chasseur à l’étage ? Non… ça vient de… Je tends l’oreille. Ma chambre… SAM ! Je me lève et court vers ma chambre, ouvrant en grand la porte.
Jeu 23 Mar - 21:57
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Je suis un peux tendu. Je ne sais pas trop comment réagir à son contacte. Il est très tactile et très… affectueux. c’est pas vraiment quelque chose auquel je suis habitué, les câlins, les caresses… Pour pour les caresses c’est uniquement à bute sexuelle… Du coup je suis assez mal à l’aise, pourtant il n’y a rien de déplacé dans ses gestes, juste de l’affection. J’arrive à me détendre un peux en comparant cela aux caresses que l’on peux faire à un chien, après tout je suis plus où moins un gros chien sauvage.

Ma gène semble beaucoup l’amuser lorsque je m’embrouille tout seul. Je préfère garder le silence et simplement écouter ses explications sur le pourquoi du comment lui ai venu cette envie de m’aider. Sa voix me berce. Je crois que j’aime bien les caresses en fait… c’est agréable. Mes yeux se ferme petit à petit. Je sursaute un peux lorsque je sent bougé, je reste sur le qui-vive malgré le sommeil qui me prend. Ce n’est que Seb qui va se coucher. Je me blotti sous la couverture bercer par la douce odeur de la pièce et du savon sur ma peau.

Mes yeux se ferme et je plonge dans le sommeil rapidement. J’entends que l’on claque des doigts à coté de ma tête. J’ouvre un œil en pensant voir Seb. Quoi c’est déjà le matin ? Je viens pourtant de fermer les yeux non ? Mais non, mon sang se glace et mon souffle se coupe lorsque ce ne sont pas des iris verte qui croise les miennes mais des bleu pur. Je grogne et me tourne très lentement de l’autre coté. Tu n’es pas là casse toi… Je ferme les yeux en forçant sur mes paupière comme pour les sceller. Il faut que je dorme.

- Fait pas comme si tu ne m’avais pas vu c’est vexant…

Je l’ignore, il n’y a que ça à faire. Lui répondre c’est lui donner de l’importance. Il en a déjà assez dans ma vie, pas besoin d’en rajouter. Les cachets ne font plus effet je ne vois que ça… Et où sont mes cachets actuellement ? Et bien dans la grotte. Ça c’est la merde… J’ouvre un œil et vois le brun outrageusement sexy allongé dans le lit à mes coté.

- Putain Erik tu peux pas me foutre la paix sérieux ? Je suis pas assez cassé pour toi ? Tu as envie de me voir à l’état de larve hein ?

Il me répond par un simple regard de braise et un passage de langue très lent sur ses lèvres. Je me redresse et lui balance un coussin à la tête. Mais bien sur… le coussin frappe le vide. Je soupire et me laisse retomber dans les couvertures. Au moins il est parti. Je m’occuperais de ma santé mental un autre jour, pour le moment je me plonge sous la couverture et me laisse prendre par le sommeil.

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Des formes étranges danse derrière mes paupière, je me sent cotonneux, bien, en paix. Les couleurs son apaisante et chaude. Je sent des bras qui s’entoure autour de moi, je n’ai pas besoin de regarder pour savoir qui ça peux être. Je lève la tête dévoilant ma gorge par habitude et les crocs vienne me mordiller. Ses mains sur mon corps se promène et je laisse faire, tout ses geste son emprunt d’une douceur inhabituel, je reste dos à lui mais tourne la tête pour l’embrasser. Notre baisé est tendre, fougueux, amoureux. Mon cœur se gonfle de bonheur et d’amour… Je reprend mon souffle et regarde le loup de ma vie dans les yeux. Erik pourquoi tu ne ma jamais embrasser comme ça ?

Je me laisse engluer dans se moment de pur bonheur, m’abandonnant aux bras de l’homme qui me rend dingue en toute circonstance. Toute haine, toute rancœur, toute colère est envolé. Juste lui et moi et… un odeur métallique ? Du sang ? J’ouvre les yeux pris de panique et vois une mare de sang se former autour de nous. Je tente de m’éloigner mais Erik me retiens fermement, ses griffes s’enfonçant dans ma chair. Je me débat, gronde, montre les crocs mais rien n’y fait. Je n’arrive pas à me dégager. Ça y est le sang atteint nos pieds, éclabousse mes jambes, le niveau monte rapidement et une idée me viens avec horreur, je vais me noyer, je vais me noyer dans tout ce sang !

- Erik lâche moi ! Pitié arrête.

Sa main viens caresser mon visage mais je ne sans aucune chaleur dans se contacte.

- Non petit chiot… tu reste ici avec moi, admire ton œuvre.

J’ai du sang jusqu’à la taille et mon cœur bat à la chamade, ses mains me griffe et mon propre sang viens s’ajouter à celui déjà présent. Je hurle, me débat. Je veux partir d’ici. Je le sent qui arrache mes vêtements, non Erik ne fait pas ça… je me retrouve totalement nu dans cette mer de sang qui monte inlassablement et Erik caresse mon corps me dit que je suis à lui, que je suis sa création et qu’il sera pour toujours dans ma tête.

J’ai peur, je suis terrorisé. J’ai du sang jusqu’au torse maintenant et j’ai l’impression de déjà me noyer, je suffoque. Quelque chose bouge sous la surface… ça me frôle ! Peu à peu je vois des corps mutilé remonter à la surface. Je hurle me débat mais Erik me tiens fermement, ses griffes toujours plus profondément enfoncé dans ma chair. Les corps nous entours et le sang nous recouvre complètement.

Je me débat manque d’air et continue de hurler jusqu’à ce que mes yeux rencontre de grand yeux vert. Sébastien ! J’ai encore du mal à reprendre mon souffle mais j’arrête de me débattre, je suis par terre, dans une chambre, sa chambre. Oui je me souviens, c’était un cauchemar, juste un cauchemar… J’ai du tomber au sol a force de bouger comme un perdu. Seb est là à cheval sur moi entrain d’essayer de me calmer alors que mes larmes continuent de couler. Je me redresse et le prend dans mes bras blotti ma tête contre lui. Dans un geste désespérer et irréfléchi je l’embrasse.

Il ma proposer sa tendresse toute la journée alors maintenant je me sers. J’ai besoin d’affection, de tendresse tout ce qu’il peux m’offrir. Mes bras se resserre autour de sa taille et mes baiser se font fougueux. Je comble tout mes manque, toute mes frustration et efface ma peine ainsi que ma colère dans ce geste complètement fou qui va sûrement me valoir des coups de sa part pour avoir osé le toucher j’en ai rien à foutre. Je me sent parfaitement bien dans ses bras et je suis près à prendre quelques bosses. J’ai besoin d’oublié, de me noyer dans des gestes doux pour effacer les traces de sang.

Contrairement à ce que je pensais, je ne sent aucun rejet ce qui m’encourage à continuer. Je passe mes mains sous son t-shirt et l’en débarrasse. Mes mains parcours son torse nu que j’embrasse. J’ai envie de lui, tout de suite. Je veux prendre ce qu’il m’a été refusé tout ce t’en, ne plus pensé à rien. Je le soulève usant de ma force louve pour le déplacé aussi aisément qu’une plume. Je le place sur le lit et m’allonge sur lui. Mes lèvres retrouvent les siennes et je gronde de plaisir en caressant son corps.
 
Ven 24 Mar - 10:28
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