Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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L'ange en armure [Camélia&James]
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L’ange en armure
Camélia & James
J’ai 13 ans cette année. Je le sais car j’avais appris un peu à compter et à lire avant que Maitre ne me prenne. Je ne sais plus quand je suis née exactement… Juste que cette année est ma treizième. Ce matin, comme d’habitude, j’attends que Maitre vienne ouvrir la porte de ma cage. Ho, une jolie cage, avec une moquette, deux coussins et deux jolies gamelles… Il me donne de la nourriture, et je fais bien comme il le faut pour manger proprement et boire sans en mettre partout. Maitre n’aime pas ça. Il est content aujourd’hui, c’est bien pour ma journée. Je sors de ma cage et enfile ma tenue de servante… « Soubrette » qu’il dit. S’il dit, c’est que c’est vrai. Je me mets au travail. Epousseter les meubles des chambres de l’étage, aspirer le sol au même endroit, laver toutes ces chambres vides qui habite seulement ces invités de temps à autre. Ensuite seulement je m’attaque à la chambre de Maitre. Il aime le propre, il aime le rangé, il est vraiment pas content quand il y a quelque chose de pas bien rangé dans sa chambre à lui. Je n’ai jamais eu le droit d’entrer dans le bureau de Maitre, c’est mal, c’est interdit.

S’en suit les escaliers. Les grands escaliers. Je commence par les rampes, puis les barreaux, pour finir par les marches et le tapis. J’astique le bois lisse et cette fois, comme ça fait six mois que ça n’a pas été fait, je passe une couche en plus. Elle contient un peu de produit qui fait reluire le bois. Maintenant que j’ai fais tout ça, j’ai le droit d’avoir une petite pause. Cinq minutes et pas plus. Je m’assois sur le sol que je n’ai pas encore nettoyé et reprends mon souffle. Je suis fatiguée et j’ai très soif, mais je n’ai pas le droit de boire si Maitre n’est pas avec moi pour surveiller. C’est mal, c’est interdit. Je me redresse sur mes deux jambes, change l’eau de mon sceau pour la … je compte sur mes doigts en silence… troisième fois. Je crois Maitre sur le retour, il a un sourire mauvais. Un sourire qui me fait peur. Quand il sourit comme ça, c’est que ça va être mauvais pour moi… Je fais profil bas et ne presse pas le pas. Non, non pas avancer très vite, sinon il va me faire son idée maintenant.

Je le déteste… je le hais… Pour moi c’est hier que maman est morte sous mes yeux, à cause du monstre. Je n’ai jamais compris ce qu’il c’était passé, pourtant ça c’est fait sous mes yeux. Je ne pleure pas alors que je travail… c’est mal, c’est interdit… Je sers les dents et m’acharne à aspirer le rez-de-chaussée. Je connais mon prénom, Camélia. Je lave ensuite, récure même. Je connais mon nom, Mutuan. Je suis fatigué, avec la soif et un début de faim qui me vient au ventre. Je ne sais pourtant pas qui je suis, ce que je suis. Je me mets à genoux. J’ai finis de tout laver. Maitre vient me voir.

 - alors… J’ai inspecté ton travail… bien, c’est bien ce que tu as fais. Tu as été plus lente à finir que d’habitude mais la qualité y est. Nourris-moi.

Je tends mon poignet à Maitre, qui le mord sans ménagement. Je crispe ma mâchoire sous cette douleur qui arrive à mon poignet. Aller, c’est vite passé. Je couine de douleur sans bouger, le monstre s’amuse à bouger ses crocs dans la plaie qu’il a provoquée. Il ne lâche que lorsque je couine une seconde fois et manque de verser une larme. Il commence, ça y est.

 - tsss… Pas capable d’endurer quelques douleurs encore ?!
 - p-pardon, Maitre.
 - je vais encore devoir t’éduquer sur ce plan là… hmf.
 - Je progresserai, Maitre.
  - la FERME !

Il me gifle. Je me tais alors qu’une douleur envahit ma joue. Il me dit de me mettre dos à lui. Je le fais. Il soulève ma robe, baisse ma culotte et frappe mes fesses jusqu’à ce que je cris de douleur. Il me remonte le dessous et me pousse du pied sans ménagement. Puis il claque des doigts, je le suis jusqu’à la salle de bain sans me plaindre, car c’est mal, c’est interdit. Il me regarde me déshabiller, me laver, me sécher. Je suis ensuite ramenée à ma cage ou enfin je peux souffler. Il me sert à manger et à boire, je mange et bois avec envie, sans en mettre partout. Il sort enfin de la pièce, je peux relâcher mes larmes et regarder mon avant-bras qui me pique alors que la blessure a déjà disparu. Je pleure, pour ma mère qui était dans cette cage juste à côté. Je pleure, pour cette souffrance physique qu’il me fait subir depuis longtemps. Je pleure, pour me soulager de cette pression constante quand je suis à ces côtés. Quand je n’ai plus de larmes, je m’essuie le visage, et ferme les yeux en posant ma tête sur l’un des deux petits coussins.

 Le temps passe. Je dors. Nuit ? Jour ? Je m’en fiche maintenant. Je n’ai plus de rythme. Quelque chose est différent ce matin. C’est un bruit qui m’a réveillée. Je tends l’oreille. Plein de bruit. Des cris. Je sers mes coussins contre moi en m’adossant aux barreaux de ma cage, genoux rentrés. Qu’est-ce qui se passe ? La porte de ma pièce fait un grand bruit et je cris de peur et de surprise.



Lun 13 Mar - 17:41
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Cela fait des semaines que je l’observe, que je le traque. Je connais toute ses habitudes, quand est ce qu’il sort de chez lui ? Quand est-ce qu’il reçois du monde. Aujourd’hui c’est le grand jour. Le jour où je vais débarrasser cette ville de cette entité maléfique et purifié un peux plus notre monde si corrompu. J’ai décidé de frapper de jour, chez lui. Profité de la faiblesse de son espèce pour l’astre solaire. Quel idée d’être un vampire et de vivre dans un manoirs avec de grande fenêtre ?

Tsss J’enfile lentement ma combinaison noir, souple doublé de kevlar pourvu de coque de protection aux niveau du dos et des articulations. Je suis assez fier de ma tenue de chasse, je l’ai moi même conçu et amélioré au fils des années. L’armure parfaite, légère, résistante, protectrice et surtout qui n’entrave pas mes mouvement. Je place deux pieux en bois au niveau de ma cuisse droite, quelques grenade de venus dans des poches à gauche, deux 45 automatique logé au creux de mes reins ainsi que deux chargeur supplémentaire, balle en bois bien sur enduite de veines de venus, je les place dans dans une poche sur mon torse. En dernier je place une dague dans ma botte. Je dégage ma petit croix en pendentif et la place par dessus mon haut noir. Je laisse les crocs de loup dissimuler contre ma peau. Je met mon masque qui dissimule le bas de mon visage et rabat ma capuche. Seul mes yeux reste apparent, bleu perçant.

Le reflet que me renvoie le miroir me plaît. Froid, professionnel… un ange de la mort, une machine a tuer aux ordres du Divin. L’hérité de l’archange Saint Michel. Je me dirige vers la fresque qui le représente et m’agenouille. Je psalmodie quelques prière et me redresse lentement en me signant.
Je descend et prend mon pick-up noir. La chasse est ouverte.

La maison est devant moi, grande, imposante, résultat de plusieurs vie d’enrichissement sur le dos d’innocent humain. Ce genre de créature m’écoeure. La voiture garé plus loin je me faufile dans le jardin. Je l’observe en plongé par la fenêtre, il grimpe lentement les escaliers. Je vise avec mon 45, monte encore, encore un peux, un peux plus… Je tire et le touche à l’épaule. Dans le mile ! Le choc le fait tomber en arrière et il déboule les escaliers en roulant sur lui même. Je saute à travers la fenêtre et me réceptionne en roulant. Je me relève en vitesse près a faire feu. La bête est enrager et me fonce dessus. Je tire une nouvelle fois en visant le genoux. Et oui mon grand, tu sens la veine de venus la ? Oh oui tu la sent. Je range mon flingue et attaque aux poing. Je frappe à plusieurs reprise. Je le met a terre.

- Bonjour abomination… J’aimerais beaucoup discuter avec toi… si tu coopère ça ira vite sinon…

Il ne me laisse pas finir qu’il arrive à se relever et me soulève pour me projeter contre le mur fracassant un énorme vase au passage. Le coup me sonne légèrement mais je me relève en vitesse pour paré son attaque. La veine de vénus l’affaiblit assez pour que le combat au corps a corps soit équitable. Les coups pleuvent de nouveau. Je lui assène un violent coup au genoux qui le fait tomber au sol.

- Je te laisse une dernière chance. Dit moi ou ce trouve tes amis et je t’achève…

Il tente de se débattre mais je lui décroche une droite.

- Toujours pas ?

Je descends mon regard au niveau de ses doigts et je souris. Il doit le voir a mes yeux car il panique.  Je choppe ma dague et alors qu’il se relève pour courir je lui tranche deux doigts dont celui contenant l’anneau qui lui permet de supporté la lumière. Il se tord de douleur et je le chope au col.

- Ou sont les autres ?

Mon ton est glacial mais pas plus fort qu’avant malgré les cris du vampire qui se met a fumé dangereusement. Il fini par me dire que tout les contacts sont noté dans un carnet dans son bureau. Parfait. Je le relève et d’un coup de pied dans le plexus le projette contre une porte qui cède sous le choc. J’avance lentement dans la pièce sombre, mes yeux braquer sur ce vampire rouler sur lui même, des cloques sur tout le corps entrain de geindre de douleur… pathétique. Je le fait rouler sur le dos et il met ses mains devant lui pour se protéger. Je met un genoux à terre.

- Merci pour ta coopération… Passe le bonjour de ma part a Lucifère. Et dit lui que d’autre te suivrons très bientôt.

Je prend mon pieu d’un geste vif et le fait tournoyer autour de mon doigt avant de le planter en plein coeur du vampire. Je le regarde mourir, sa peau se veiner de noir, grisé puis s’assécher. j’inspire a fond et me relève lentement en fermant les yeux. Je retire mon masque sans crainte. Mon travail ici est fini. Il me reste simplement à trouver le carnet et … un bruit me fait tourné la tête et dégainer mon 45. Ce que je vois me fige sur place. Mais c’est quoi ce bordel ? Je baisse mon arme et la range avant de présenté mes paumes nue.

Il y a une gosse… une gamine enfermer dans une cage… comme un animal de compagnie… Je m’approche lentement.

- Bonjour…

Plus je m’approche et plus je la vois, sa tenue, les marques sur son corps. Je serre les dents. L’enfoiré… Il a osé faire ça à une gamine. Je retire ma capuche pour qu’elle puisse bien voir mon visage qu’elle ne soit pas trop effrayé.

- Je m’appelle James. Je ne te veux pas de mal… Comment tu t’appelles ? Est ce que tu es seule ici ou il y a d’autre personne comme toi ?

Je me place devant la cage. Bien sur c’est fermé a clés… je les chercherais après déjà je m’occupe de m’assurer qu’elle soit bien humaine. Je prend un chargeur dans une poche et sort une balle enduite de veine de vénus et ma petite crois en argent autour de mon coup. Je les tend vers elle en lui parlant d’une voix douce.

- Tu veux bien tenir ça pour moi deux seconde ?  

Lun 13 Mar - 22:14
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L’ange en armure
Camélia & James
La porte est défoncée et Maitre tombe sur le dos. Il y a quelqu’un d’autre, qui entre lentement dans la salle. Je me fais toute petite au fond de ma cage, silencieuse. Maitre hurle, brule, et … subit de la… douleur. Comme j’ai eu avant. La personne donne de la douleur à Maitre. Je ne bouge pas. La personne parle, c’est un homme. Qui est Lucifer ? Maitre n’a jamais amené d’ami à la maison avec ce nom. Je remarque que Maitre a perdu deux doigts. Et là il… plante quelque chose en bois dans la poitrine de Maitre, qui hurle de manière horrible, aussi horrible que maman quand elle était torturée par lui. Et puis plus rien. De la poussière.

Je reste là, à fixer le tas de poussière. Je vais devoir le nettoyer, Maitre n’aime pas quand… sauf que Maitre c’est lui. Alors il ne peut plus être là pour ordonner. Je fais quoi alors ? Je regarde l’homme, qui retire son masque. Maitre disait que s’il disparaissait, c’est Monsieur Wheeler, son grand ami, qui prendra le relais. Mais… Mais il n’est pas au courant. Et cet homme va peut-être vouloir que je lui obéisse pour avoir été plus fort que Maitre. J’ai un moment de déséquilibre et glisse un peu. Ça n’a fait qu’un petit bruit de frottement, mais ça a suffit pour qu’il me vise avec un objet. Je ne sais pas ce que c’est, mais il est agressif avec donc je suppose que c’est comme la cravache de Maitre. Je me mets sur la défensive par reflexe et ne bouge pas de mon fond de cage et le fixe avec de grands yeux. Mais… Maintenant… il range ce qu’il a dans la main et viens vers moi. Pas un cheveu ne bouge et mes yeux gris-bleu reste planté dans les siens bleus profond. Il a change du tout au tout. Il me dit bonjour. Je suis trop indécise pour répondre quoi que se soit.

Il se montre entièrement. Il agit bizarrement. Pourquoi il me montre ses mains et parle avec une voix comme ça… c’est agréable à écouter… Je me sens étrange dans mon petit cœur. Comme au temps de lorsque maman pouvait me prendre dans ses bras. Soulagement ? Apaisée ? oui… c’est ça. Il a tué Maitre. Il a tué celui qui c’est dit « immortel ».  Et maintenant il est… gentil… avec moi. Pourquoi ? Je n’ai rien fait qui mérite les mots gentils. Il dit qu’il ne me veut pas de mal. Il ne veut pas me frapper, tant mieux. Il me pose des questions sur moi et sur la maison. Qu’est-ce que je dois faire ? J’essaie de me rappeller de mon éducation. Maitre disait que si l’on me posais une question je devais répondre sans attendre. Je parle d’une voie faible, timide, perdue. Je ne suis pas sure que ça s’applique à lui, il l’a tué. Oui mais justement, Maitre ne le saura jamais.

 - Je m’appelle Camélia, monsieur…  non, il n’y a que moi et Maitre ici, monsieur.

Il fouille dans ses poches et me donne un petit objet plus ou moins ovale avec un bord plat et son bijou autour du cou. Je tends mes mains doucement vers lui, un peu tremblante, hésitante. Et s’il m’attrapait les mains ? Et s’il me voulait en fait du mal ? Et si… non. Il se contente de poser les deux objets sur mes paumes de main et attends. J’ose un coup d’œil sur le collier et la chose bizarre. Tiens, il y a un liquide dessus qui vient sur ma main. Et le pendentif est plutôt joli. J’attends sagement qu’il reprenne ses affaires. Je commence un peu à croire que, au moins pour le moment, il ne me fera vraiment pas de mal. Mon regard se pose sur l’anneau épais à droite de la porte, où sont les clés des trois cages. Sauf qu’il n’y en que deux cette fois. C’est normal, Maitre garde parfois ma clé sur lui. Je regarde alors le tas de poussière mais il n’y a rien. Peut-être la clé a-t-elle aussi était réduite en poussière. J’espère que non, je ne veux pas vivre ici sans jamais sortir. Comment je vais faire pour aller aux toilettes sinon. Je regarde à nouveau l’homme gentil.

J’attends qu’il me parle pour parler. Je ne fais que répondre à ses questions. Je ne sais pas où Maitre cache sa clé. J’attends, il va être obligé de me laisser là s’il compte chercher. Alors j’attends. Est-ce qu’il va revenir ? Il va me libérer et me prendre avec lui… Je vais me contenter de suivre car je ne peux rien faire seule. J’ai appris à obéir, je ne sais faire que cela. Il me punira moins, je suppose, ou alors moins fort. Maitre est mort. Ça me rend heureuse. Une fois que l’homme revient je suis aussi contente. Il ne me laissera pas mourir ici. La cage s’ouvre et je ne sais pas si … non je le dois. Si je ne veux pas rester seule. Si je veux vivre. J’ose alors, d’une voix moins faible que tout à l’heure.


 - Qui êtes-vous ? Pourquoi… avoir  tué Maitre ? Et… Pourquoi… pourquoi êtes-vous gentil avec moi ?



Mar 14 Mar - 10:23
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Je plonge mon regard dans celui de la gamine. De grand yeux gris remplis de peur alors que je l’approche comme ceux de … je serre les dents et baisse les yeux. Je fixe ses mains dans lesquels j’ai déposé  une balle recouverte de veine de venus et ma croix en argent. Je pousse un profond soupir, ce n’est ni un vampire ni un loup-garou. Je range ma balle et remet mon collier. Je lui souris, commence à regarder la serrure en fronçant les sourcils. c’est plutôt un genre de grosse clé assez spéciale, je regarde dans le coin ou va le regard de la gamine et vois un trousseau 2 clés pour 3 cages… quelque chose me dit que la clé qu’il me faut n’est pas là.

- Est-ce que tu sais ou ce trouve là clé ?

Hmm, bien sur elle n’en sais rien. Je regarde dans la pièce vite fait, fouille dans le petit tas de cendre et de lambeau de vêtements au cas ou mais rien. Je me relève en m’époussièrant les mains.

- Ne t’en fait pas, je vais chercher la clé et je reviens te sortir de là compris ?

Je ressort de la pièce pour aller dans le bureau du vampire. Il a sûrement du laisser les clés là bas. Je me dirige vers le coin qu’il m’a désigné pour le bureau et rentre dans la première pièce, non c’est une chambre, la deuxième aussi… troisième ? Ah c’est fermer à clés, par chance j’ai mes propre clés pour une simple porte. Je me recule et met un coup de pied puissant dans la porte dont le bois éclate. Et voilà c’est ouvert ! Bingo c’est le bureau. Je commence a fouiner, je trouve des clés mais cela ne correspond pas à la serrure de la cage. La cage… cette pensé me fait frissonner de dégoût. Ce sadique à enfermé une enfant dans une cage comme un chien… il la garder en vie pour s’en servir de garde manger. Je ne sais pas si il la hypnotisé lors de son enfermement, ce genre de charme disparaît à la mort du vampire qui en est à l’origine. Il vaudrai mieux pour cette gamine qu’elle l’ai été.

Je trouve le carnet de nom et d’adresse. c’est noël avant l’heure, le carnet contient une dizaine de nom. De quoi m’occuper encore pour un bon moment. Bref le carnet c’est bon… mais où est cette fichu clé ? Je peste dans mon coin et retourne tout les tiroirs mais rien. Bon… il reste la solution de tirer dans la serrure, avec des balles en bois c’est pas l’idéal mais je ne vois que ça. Le petit carnet bien au chaud ranger dans la poche coté gauche de mon torse, je redescend les escaliers. Arrivé a mi-chemin du bas je vois quelque chose qui attire mon œil au milieu des débris de verre. Un sourire se colle à mes lèvres. Je dégage l’objet doucement du pied et me penche pour le ramasser.

- Te voilà petite clé…

Elle a du tomber de sa poche lorsqu’on s’est battu tout à l’heure. Je la fait sauter dans ma main et retourne dans la pièce voir la petite fille. Lorsque je rentre dans la pièce c’est toujours le même choc de la voir comme ça. Ma mâchoire se crispe par automatisme. Je regrette de ne pas avoir fait plus souffrir cet ordure pour avoir fait ça à cette gosse. Je m’approche lentement en montrant bien la clé. Je déverrouille la grille et ouvre la porte. Au lieu de bondir comme un chat sauvage hors de la cage pour fuir elle reste immobile et me fixe de ses grands yeux de chaton appeuré.

- Qui êtes-vous ? Pourquoi… avoir  tué Maitre ? Et… Pourquoi… pourquoi êtes-vous gentil avec moi ?

Sa question me prend de court et je répond du tac au tac sans prendre le temps de réfléchir en fronçant les sourcils.

- Pourquoi est ce que je serais méchant avec une enfant c’est stupide.

Je me ressaisit et passe une main sur mon visage. Je met un genoux à terre pour être à sa hauteur. On va y aller en douceur James ce n’est qu’une gamine, met y les formes ça ne sert à rien de la brutalisé verbalement parce qu’elle t’agace avec des question stupide ni de prendre un ton bourrue.

- Je m’appelle James Adam Holden, je suis un chasseur. Je tue toute les créatures qui n’ont pas été créé par Dieu et qui porte le mal en elle. Les humains sont sous ma protection. Celui que j’ai tuer était un vampire, ce n’était en aucun cas ton maître car tu es une créature de Dieu et tu es né libre, c’était quelqu’un de mauvais je l’ai donc tuer pour protéger les humains de sa méchanceté et toi petite Camélia… tu es humaine.

Je lui tend la main pour l’incité à sortir, je pourrais usé de la force pour la sortir de là et la porter comme un sac à patate sur mon épaule mais cette jeune fille à déjà bien assez vu de violence à en juger par les marque sur son corps. Et ses yeux…

- Les humains ne vivent pas en cage Camélia, il faut que tu sorte de là.

Il faut que l’on sorte de cette maison. Je peux me défendre seul mais si je doit veiller sur cette enfant aussi ça risque d’être compliqué. Selon ce que je sais il ne devrais pas y avoir d’autre vampire dans les parages avant deux jours mais je préfère ne pas m’y fier car au vu de ce que je savais il n’y avais pas d’humain vivant dans une cage non plus... j’essaye de prendre une tête pas trop sévère et de lui sourire.

- Il faut partir d’ici maintenant. Il pourrait y avoir d’autre vampire comme lui dans le coin et si ils voient que j’ai tuer celui là ça pourrait devenir dangereux… Tu veux bien venir avec moi que je te mette à l’abri ?

Où exactement, pour le moment je n’en sais rien. Je réfléchirais à ça plus tard. Pour le moment on va déguerpir d’ici en vitesse avec ma voiture et je la ramène chez moi le temps de trouver une solution et de la soigner. Ma maison est largement assez grande pour accueillir une petite fille, elle prendra une des chambre d’ami pour ce soir. Lorsque j’ai pris ce manoir immense c’était parce qu’il me rappelais celui qu’on avait en Écosse avec ma famille et qu’il était idéalement situé en dehors de la ville avec un immense sous-sol me permettant de travailler et de pouvoir ramener du travail à la maison en toute discrétion, mais voilà il y avais toute ma famille, mes parents, mes grands parents des deux coté, une tante avec son mari, des cousins… ici je suis seul et je n’occupe qu’une petite partie du manoir. Peut-être que le prêtre saura quoi faire pour Camélia, lui trouver une famille… J’irais le voir demain si jamais mes recherches ne permettre pas de retrouver les membres de sa famille. 

Mer 15 Mar - 11:58
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((erreur de compte oui je suis bête  -__-  et oui vous pouvez vous moquer L'ange en armure  [Camélia&James] 1054889951  ))
Mer 15 Mar - 19:39
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L’ange en armure
Camélia & James
Il entre avec un petit sourire mais en me voyant il le perd et prends un drôle d’air. Je ne connais pas cette expression de visage. Je me souviens l’avoir vu un peu sur maman mais… tant pis. Je lui pose mes questions, et il répond un peu sèchement que c’est idiot de faire du mal à une enfant. Enfant ? Je suis donc un enfant ? Maitre disait "gamine". Ça doit vouloir dire la même chose. Je n’ai même pas sursauté ni rien au timbre de sa voix, après tout il n’y avait pas de mouvement mauvais avec, comme Maitre faisait. Et il m’explique beaucoup de chose : comment il se nomme, ce qu’il fait, et ces raisons. Tiens, lui aussi il parle de "Dieu". J’avais compris que "Dieu", c’est une personne que Maitre n’aimait pas car il pouvait lui faire du mal. Donc lui il est… avec monsieur Dieu ? Il parle de Vampire. Oui, je savais ça. Maitre m’a appris que les vampires sont supérieurs aux humains. Le monsieur face à moi, James Adam Holden, dit aussi que Maitre était mauvais. C’est vrai. Il était très méchant. Il dit que je suis humaine, comme lui. Que je ne dois pas rester ici, que je dois le suivre pour vivre autre chose.
 

Je pose ma main dans la sienne et accepte de sortir de ma cage. Je me mets debout et le regarde dans les yeux. Il parle de liberté. Il veut donc me sortir de ma cage pour toujours ? C’est ce qu’il semble dire. Je souris. Mait-… le… le vampire… n’est plus et c’est grâce à lui. Je marche. J’ai déjà marché mais cette fois je ressens un petit plus. Je le regarde dans les yeux avec une petite fascination.

  J’ai envie de savoir ce qu’il sait. J'ai tellement de questions. Mais je vais attendre, il semble en pleine réflexion. J’ai toujours ma main dans la sienne si grande. Quelqu’un de plus fort que le vampire, de plus gentil aussi, qui me propose de le suivre hors de cette pièce, hors du manoir… au-delà des remparts. Je suis effrayée à cette idée. C’est la pire des infractions qu’il m’est était donné d’entendre. Celle de partir et ne jamais revenir. Personne ne me donne d’ordre, on me laisse choisir. Je me sens bien avec ce monsieur…

 

- … tu veux bien venir avec moi que je te mette à l’abri ?
 - oui monsieur Holden.
 

Je le suis hors de la pièce, nous traversons le petit couloir et nous sommes dans le hall. Je l’ai si souvent nettoyé, j’y ai aussi été punie. Nous voilà devant les grandes portes de l’entrée. Je sers machinalement sa main chaude. Son attitude me réconforte un peu. Les portes sont ouvertes et je cligne un peu des yeux pour m’habituer à la lumière du soleil. Je n’ai qu’un pas à faire. Un pas pour définitivement partir.
 

 - j’ai peur… vous... pouvez m'aider?

Je fais un pas. Puis un autre. Je suis dehors. Je tremble un peu. Je marche le long de l'allée. Je souris et commence à pleurer. Pas comme avant non, des larmes qui tombent alors que je suis heureuse c'est étrange. Je marche plus vite, toujours plus, je trottine puis cours jusqu'au portail dont je touche le fer. Pas de "c'est interdit", pas de cris, juste le droit de faire, d'aller et venir. Je m'étire et regarde le jardin d'un autre œil. Je vois la couleur vive des fleures, sent de bonnes odeurs que je ne connaissais pas. Il y a tellement de choses à voir, à entendre, à toucher, à sentir dehors! Je regarde avec une si forte reconnaissance monsieur Holden.

 - c'est ça la liberté? c'est bon... merci. Merci de me l'avoir donné monsieur Holden.

Nous passons même les affreuses grilles. C'est beau le soleil, vu d'ici. Mieux que par derrière les rideaux en tout cas! Je me sens légère, légère comme jamais je ne l'ai été. Je finis par me calmer et respire le bon air. Nous allons à une drôle de machine. Nous allons dedans. Je regarde avec curiosité tout les boutons et l'ensemble de l'intérieur. C'est vraiment bizarre cette chose.... Un flash me revient. Je sais ce que c'est. Une voiture. J'étais dedans et le vampire courrait à côté et ensuite il... il m'a prit. Ce détail m'était sortie de la tête. Je regarde l'homme. Nous partons de ce lieu, j'ose poser quelques petites questions que j'ai en tête depuis un moment.


 - qui... qui est monsieur Dieu? Tu es son ami? Et... c'est lui qui t'as dis que le vampire était là? Où est-il?
 
 
 



Mer 15 Mar - 19:45
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Sa main posé dans la mienne je l’aide à sortir de la cage, un pas en avant pour ne plus jamais y revenir. Voilà en douceur… comme ça. Je décèle une lueur nouvelle dans son regard une fois les grilles franchi. Je pense qu’elle viens à l’instant de réalisé ce qu’il se passe. Son tortionnaire est mort et il ne reviendra jamais. Elle est libre. Totalement libre. Je reprend mon masque laisser au sol et sort de la pièce en gardant la main de la petite dans la mienne. Je la vois observer la maison que j’ai ravager un peux plus tôt en me battant avec le vampire. Sa main serre la mienne et je presse doucement ses doigts. Je ne sais pas trop comment agir avec les enfants, je n’en ai jamais gardé. Je me contente d’appliquer simplement le contraire de ce que je ferais avec un surnaturel.

J’ouvre les grandes porte et je la sent qui se raidit et ce stop sur le seuille.

- Tu n’as rien à craindre, prend ton temps, un pas après l’autre…

Je lâche doucement sa main et pose la mienne sur le haut de son dos pour l’encourager. Elle avance doucement, je reste en retrait au cas ou prise de panique elle veuille retourner dans la maison. Elle avance de plus en plus vite, se met à courir aussi légère qu’une fée. Je continue de suivre du même pas régulier ne la lâchant pas des yeux. Cela me fait je ne sais quoi de la voir aussi heureuse. Ce qu’elle dit me trouble je me contente de sourire incapable de parler. Elle n’as aucune notion de ce que peux être la liberté ? Aucune ? Cette idée obscurcie mon regard. On passe les grilles en fer et je la conduit au pick-up. Je l’aide à grimper et à attacher sa ceinture, elle est assez grande pour rester à l’avant. Avec ma dégaine de GIGN et sa tenue de soubrette je suis content d’avoir des vitres teinté.

Je passe la première et accélère pour mettre un maximum de distance entre nous et cette maison. Je ne jette même pas un regard dans mon rétroviseur et fixe la route direction la sécurité de ma maison. La petite semble beaucoup plus causante d’un coup et pose plein de question qui assombrisse mon coeur. Je constate à sa façon de parler et aux questions qu’elle pose que ça doit faire un moment qu’elle était dans cette cage. Je répond à ses questions calmement, lui lançant des coup d’oeil de temps à autres.

- Dieu c’est celui qui à créer la terre, les hommes et les animaux. Tout les hommes sont ses amis et moi je suis un soldat de Dieu. Je défend sa création contre les créatures qui n’ont pas été créer par lui.

Je tourne au rond point et prend la voie rapide pour gagner du temps. J’irais lui acheter des vêtements cet après midi, elle ne peux pas garder cette tenu… mais je ne peux pas aller lui en chercher avec ma combinaison. Ce serais bizarre. j’imagine deux seconde la tête du vendeur en nous voyant débarquer moi avec ma combi noir et elle en soubrette… discrétion zéro et c’est un coup à me faire embarquer par les flics pour pédophilie…

- Celui qui ma indiqué ou trouver ce vampire c’était un loup-garou, une autre créature maléfique et il est mort.

On roule encore pendant un quart d’heure en dépassant la limitation de vitesse et on retrouve les petits chemins qui mène à chez moi. On passe un grand portail et la voiture remonte une longue allée bordé d’arbres. Je me gare devant la porte et descend. j’ouvre la porte de la fillette et je l’aide à sortir du 4x4 en la déposant à terre. Je lui laisse le temps de regarder le terrain de devant, les arbres et l’architecture victorienne du manoir. Moi je me dirige vers la porte et récupère la petite clé dissimulé dans la doublure de ma manche.

J’attends qu’elle revienne vers moi pour rentrer. Par automatisme je ne l’invite pas à entrée mais lui fait simplement comprendre d’un signe de tête de me suivre. Déformation professionnel, les vampire ne peuvent pas rentrer dans une maison si ils ne sont pas invité à entrée pas le propriétaire des lieux. Je lui expliquerai cela peut-être plus tard.

- Et voilà… c’est ma maison. C’est grand mais on s’y sent bien.

Je regarde la petite ne sachant pas trop quoi faire. Je suis parti tuer un vampire et je me retrouve avec une gamine sur les bras. Est-ce que c’est la volonté de Dieu de placé cette enfant sur ma route ? Est-ce qu’il veux que je m’en occupe ? Une sorte de deuxième chance en quelque sorte. Ses yeux ressemble trop à ceux de ma sœur que ce ne peux pas être une coïncidence. Est-ce pour racheter mes pécher ? La sauver elle pour occulté le fait que je n’ai pas su sauvé ma douce sœur qui est morte par ma faute, de mes main… ? Je reviens a moi en chassant ces pensés.

- Je vais te montrer la chambre ou tu seras cette nuit, ensuite je te donnerais de quoi te changer, j’irais prendre une douche et tu auras le temps de tout visité pendant que j’irais t’acheter des vêtements.

Je commence à monter mais me ravise.

- Juste une chose. Tu as le droit de visité toute la maison et le jardin mais il y a un endroit où je ne veux pas que tu ailles…

Je me dirige vers la porte qui donne au sous sol et la désigne en toquant dessus avec mon index.

- Cette porte mène au sous sol, je ne veux pas que tu y descende. J’ai des armes en bas et je ne voudrais pas que tu te fasse mal. Donc interdit de rentrer là dedans si je ne suis pas avec toi compris ? Si tu veux je te montrerais mais tu n’y va pas seule, jamais.

C’est un ordre sur cela je serais intransigeant. Je ne veux pas qu’elle risque de se blesser avec un couteau, une arme à feu où bien tomber sur du travail que je ramène à la maison. Je préfère évité ça. Je repasse dans les escaliers et monte au premier étage. Je la conduit au bout du couloir a droite en haut des escaliers et lui ouvre la porte pour la laisser rentrer en première.

- Ce n’est pas vraiment adapté pour une enfant… mais je n’ai pas vraiment l’habitude d’en avoir à la maison. Ni même de recevoir du monde tout cours...

Cette dernière remarque était surtout pour moi et dite à voix basse. Je rentre à mon tour et fait un tour de la chambre en expliquant tout.

- Donc bon bien sur tu as un grand lit double king seize, ici une petite salle de bain avec baignoire mais aussi douche à l’italienne et toilette, une petite pièce dressing où tu pourra ranger tes vêtement, un grand espace à aménager et un bow-window qui donne sur le jardin derrière. . . Ma chambre est juste à coté donc si tu as besoin de quoi que ce soit dans la nuit n’hésite pas à venir me réveiller.

Je m’eclipse deux minutes le temps de récupérer un t-shirt blanc, un short de sport avec un cordon pour serrer et un pull. Je pose le tout sur le lit attribué à la jeune fille. J’inspire à fond et me place devant elle. Je sais que ça va être dur mais il va falloir passer par la. Je met un genoux à terre et la regarde dans les yeux.

- Je vais devoir te posé des questions pénible Camélia, mais il y a des choses que je doit savoir si je veux savoir ce que je doit faire de toi tu comprend ? Plus vite tu répondra et plus vite on passera à autre chose d’accord ? Je te promet de ne plus en parler après ça… Bien, pour commencer il me faudrait ton nom complet et ton âge. Est ce que tu as encore de la famille qui pourrais s’occuper de toi ? Et... dernière question ...depuis combien de temps étais-tu enfermé dans cette cage ?

Jeu 16 Mar - 19:38
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L’ange en armure
Camélia & James
Il fonce à toute allure sur la route, je regarde le paysage passer. C’est beau, il y a du soleil et plein de vert partout. Je suis bien assise dans le fauteuil aussi confortable que le fauteuil de Maitre… je veux dire du vampire. J’ai du mal à retirer cette appellation, l’ayant pensée et dîte toute ma vie ou presque… Mais maintenant il n’est plus là, et je peu l’appeler comme je veux. Monstre, méchant, vampire, créature… et si j’apprends d’autres mots qui lui correspondent, je l’appellerai comme ça aussi !
 

Il répond à mes questions. Il est patient et gentil, j’aime beaucoup ça. Alors Dieu est celui qui m’a créé ? Et qui a aussi créé maman ? Je le regarde et l’écoute avec une attention toute particulière. Donc si je suis une humaine, et que les humains sont amis de monsieur Dieu… alors je suis son amie ? Ami… Oui, le vampire disait de ses invités qu’ils étaient ses amis. Des personnes auxquelles qui il tenait beaucoup. Il me parle d’une autre créature qui est contre Dieu : le Loup-garou. Je n’ai pas envie de rencontrer d’autres de ces créatures en tout cas. Mais… Je n’ai jamais rencontré Dieu… Comment je peux être son amie ? Je lui demanderai plus tard. Je vois bien qu’il regarde bien où il va, alors je suppose qu’il doit se concentrer. Maintenant que je suis libre, j’ai tellement envie de savoir ce qu’il faut faire dans ce monde, et même plus encore !
 

Nous arrivons devant un autre manoir. C’est là qu’il habite alors… C’est très joli. Il m’ouvre et m’aide à aller au sol. Je reste contre lui, un peu mal à l’aise devant ce lieu que je ne connais pas, et le suis un peu en retrait en regardant partout, des fleurs jusqu’au toit, en passant par les buissons et les fenêtres. Nous sommes enfin à la porte d’entrée, il me fait signe d’entrer et je le fais. Mes yeux s’émerveillent de ces couleurs et de la découverte de ce nouveau lieu. Je me contente de le suivre, sans oser visiter autrement que par le regard. Je ne sais pas ce qu’il voit comme bien et comme mal…
 

- Je vais te montrer la chambre ou tu seras cette nuit, ensuite je te donnerais de quoi te changer, j’irais prendre une douche et tu auras le temps de tout visité pendant que j’irais t’acheter des vêtements.
 

Je vais avoir une nouvelle tenue. Un sourire se dessine jusqu’à mes oreilles. Un cadeau ! Il va me faire un cadeau ! Et en plus il m’autorise à aller où je le désire dans sa demeure, et ça c’est super. Explorer tout ça sera surement super amusant ! Mais… avant de monter à l’étage… Il me guide jusqu’à une porte et m’ordonne de ne pas y aller, sauf et UNIQUEMENT sauf, s’il m’accompagne.
 

 - Compris, monsieur Holden. Je n’irai jamais dedans, sauf si vous me dîtes que je le peux. Et je serai sage lorsque vous serez absent.
 

C’est après cette promesse effectuée que je découvre le lieu où je vais dormir. Première chose qui m’étonne, le fait que nous allons à l’étage. Ensuite, que ce soit un lit énorme, une chambre entière, des meubles, des fenêtres impressionnantes d’où l’on peut voir le superbe jardin… J’ai juste le temps de me retourner pour le voir partir. Je me mets à verser à nouveau des larmes, avec ce sentiment si puissant de joie, de bonheur. Une chambre pour moi ? Et la possibilité de la quitter ou d’y entrer quand je le souhaite ? Je pose une main sur la couette toute douce, la tapote, et hésitante m’assois dessus. Wow… Je m’allonge ensuite. Puis roule dedans en riant. C’est trop bien ! Je n’arrive pas à croire ce qui m’arrive. Si c’est un rêve, je ne veux pas me réveiller ! Je tombe du lit avec mes gestes trop brusque et me cogne un peu contre le sol. Une légère douleur sur l’épaule mais rien de cassé. Donc si je ressens de la douleur… c’est que c’est la vérité ! Je suis bien libre et en vie et… Il revient. Par automatisme, je me place debout, bien droite, mains dans le dos… avant de me décontracter un peu. Lui, il me laisse agir, sans me juger ni interdire.
 

Il pose un genou à terre et me regarde dans les yeux, après avoir posé des vêtements sur le lit. Je devine alors que c’est ce que je vais mettre le temps qu’il parte. S’en suit une série de questions, dont je connais les réponses, enfin à peu prés. Je détourne le regard un instant… Il veut juste aider, et je lui dois la vie.
 

 - oui je comprends, monsieur Holden.
 

J’avale une gorgée de salive et le regarde dans les yeux pour lui répondre, essayant d’être la plus précise possible. Et lui disant la vérité bien sure.
 

 - Je m’appelle Camélia… je crois que mon nom est… Mupan… ou Mutuan… Quelque chose comme ça, je ne m’en souviens pas beaucoup monsieur. J’ai… J’ai 13 ans cette année.
 

Pour la famille, mon cœur se sert. Ma voix est plus faible un peu étranglée. Je n’aime pas parler de ça, mais je sais que je le dois.
 

 - j’ai plus personne… Papa c’est fait tuer par le vampire… et maman torturée de pleins de façons différentes avant d’être aussi tuée… et j’ai personne.
 

J’essaie de garder le contacte visuel avec James Holden, car il y a dans cette franchise du regard quelque chose qui insuffle de la force, inspire la confiance aussi. Je retiens mon envie de pleurer et tomber à genoux, car je veux que ça ne soit que passé maintenant. Et puis la dernière question est beaucoup moins peinante à dire.
 

 - Je sais que j’avais cinq ans quand le vampire nous as obligé, maman et moi, à venir vivre chez lui. Je le sais car maman me demandait ce que je voulais pour mon… ; j’ai une hésitation sur le mot. Ça fait tellement longtemps ; mon… anni...ver…saire.  oui c’est ça : anniversaire.
 

Suite à cela, il me laisse m’habiller toute seule, il va se laver. Le vampire me regardait toujours faire, je me fiche qu’il reste ou non, j’ai jamais vraiment compris pourquoi il me regardait de toute façon. Je suis à l’aise la-dedans. Ça fait du bien. Il part, je lui dis au revoir et me voilà toute seule dans ce manoir. Je sors de la chambre et regarde toouutes les pièces de l’étage. Des chambres, des salles de bains, et d’autres salles aussi. En bas il y a la cuisine, la salle pour manger, la salle pour se reposer, une salle qui semble être faites pour bouger beaucoup. Je regarde le drôle de… boudin solide attaché au plafond… avec curiosité. Il y a un dessin qui ressemble à un point dessus. Je pose mon poing à cet endroit mais rien ne se passe. Tant pis je demanderai à monsieur Holden comment ça marche.

Je continue ma visite et tombe sur une salle étrange. Au fond, la même chose que sur le collier que mon sauveur m'a fait prendre en main mais en plus grand, avec un monsieur attaché dessus. Sur les murs, des dessins étranges dont je ne connais pas la signification. Et une belle statue... d'un homme au visage paisible...avec une pose bizarre et des ailes d'oiseau dans le dos. Je reste là plusieurs secondes, peut-être plus, à détailler du regard cet homme ailé qui me fascine. Je cligne des yeux et sort de la salle. Encore et toujours des questions à poser à Monsieur Holden.
 

Je vais ensuite dans le jardin et cours partout dans l’herbe en riant. Il y a pleins de formes et de couleurs ! de parfums et de décorations ! Je m’allonge dans l’herbe sans me soucier de quoi que se soit. Ça ne m’était jamais arrivé, et c’est tellement bon de faire tout ce qui me passe par la tête. Je m’exerce à des grimaces, et ferme les yeux. Je suis bien, détendue…et…
 

Quand j’ouvre les yeux, j’entends qu’on m’appelle. Je me redresse et regarde autour de moi. Je suis dans le jardin, et… je m’y suis endormie ? Je me lève et m’étire de tout mon long, avant de marcher vers l’entrée du manoir.
 

 - Monsieur Holden ?
 

Je rentre et viens jusqu’à lui. Une peur me prend. Je n’étais pas censé m’endormir dehors, j’aurais du rentrer. C’est mal. Je viens me positionner à genoux face à lui et baisse la tête. C’est machinal, on m’a appris à me positionner ainsi.
 

 - Désolé de vous avoir inquiété, monsieur Holden ! J’étais dans le jardin et… et je me suis endormie. Je suis désolé.
 

Je ne suis qu’une incapable. Je ne sais même pas me montrer digne et reconnaissante de celui qui m’a sauvé la vie, qui a fait l’impossible pour moi sans même me connaitre. Je garde la tête baissée, attendant l’ordre de punition que je sais avoir mérité.
 
 




Sam 18 Mar - 15:58
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J’encaisse en silence les informations qu’elle me donne. Pas de famille connue et depuis ces cinq ans dans une cage à servir de jouet et de garde manger à un vampire… Seigneur cela fait neuf ans dans une cage ! Voilà pourquoi elle connais si peux de chose et qu’elle semble un peux en retard par rapport à une jeune fille de son âge. C’est normal elle a vécu NEUF ANS dans une cage couper du monde ! Comment un enfant peux se développer de cette façon ? Je frémit et mes iris deviennent plus glacé. J’aurais du le torturé d’avantage, le ramener ici et le faire durer des jours. Si je pouvais revenir en arrière c’est ce que je ferais. Je pose ma main sur sa tête dans un geste qui ce veut amical, réconfortant. Je lui indique les vêtements et lui dit de ce changer.

Je sort de la pièce rapidement puisqu’elle se semble pas plus gêné de se changer devant moi. Je ferme la porte derrière moi et marque une pause. Elle n’a pas peur de se mettre nue devant les autres... Je secoue la tête vivement, non je préfère pas penser à ça… J’ai déjà assez d’image horrible dans la tête pour rajouter ce que ce pervers à bien pu lui faire. Je rejoint ma chambre d’un pas vif et retire ma combinaison en douceur. J’inspire entre mes dents en passant les côtes. Je regarde mon reflet dans le miroir et soupire en touchant du bout des doigts la grosse marque rouge sur mon flan gauche. J’ai pris un bon coup, rien de bien méchant mais je vais avoir un jolie bleu. Je m’estime quand même heureux, avec ce que je fais je risque bien plus qu’un simple bleu à chaque fois.

Je passe sous l’eau pour me décrasser et détendre mes muscles. Je laisse l’eau chaude couler sur moi après m’être rincer comme pour me purifié entièrement. Yeux clos, je fait bouger lentement mes épaules, je sent mes muscles bouger sous ma peau. Je m’autorise un break pour ce soir, en plus si j’ai la petite avec moi je risque de pas vraiment pouvoir bosser… une fois sorti et sécher j’envoie un mail rapide à un informateur… bon ok à un hacker, pour lui demander tout ce qu’il sais sur la gamine. Je ne donne pas mes raisons ni même que j’ai la gamine avec moi, il ne pose jamais de question au vu de ce que je paye a chaque fois pour ses infos. Je passe un jean, chaussure de ville, une chemise blanche simple par dessus laquelle je met une veste en tweed grise que je ne ferme pas.

Je passe prévenir la petite que je part, qu’elle ne se face pas de soucis, que je serais de retour avant la nuit puis je file avec mon pick-up. J’ai quelques courses à faire ; en premier je m’arrête dans la rue piétonne ou je me souviens avoir vu une boutique pour enfant/ado.Je trouve au final deux boutique, je passe devant les deux comme un lion en cage regardant brièvement les genres de vêtement qu’ils proposent. Mon choix se porte sur la boutique la plus chic, on se refait pas. Je rentre pas trop à l’aise et la vendeuse me souris, je la salut d’un signe de tête et commence à déambuler dans les rayons pour fille. Je hausse les sourcils en tirant quelques robes pendu à un cintre. Mais qu’est ce que je fou là ? J’essaye de voir la taille par rapport à moi ne trouvant pas l’étiquette et j’entends la vendeuse glousser dans mon dos, me voyant batailler elle est venue me proposer son aide. Je lui souris avant de lui posé mes questions.

- Bonjour, je cherche des vêtements pour une petite fille, cette taille à peu prêt… je désigne une hauteur avec la main. Treize ans, ma sœur ma laisser sa fille a cause d’un voyage d’affaire mais elle n’as pas pris beaucoup de vêtement et j’avoue que je ne connais pas grand-chose… si vous pouviez m’aider ce serais vraiment super…

Et hop, l’avantage des yeux bleu c’est que lorsque l’on prend certaine expression de visage cela nous fait des têtes de chaton perdu, de plus je crois déceler une certaine attirance de la jeune femme à mon égare. Forcément, je suis bien foutu, brun aux yeux bleu, j’avoue qu’objectivement je suis bel homme, je n’ai rien de déplaisant et les femmes me trouve un coté mystérieux… Non c’est simplement que je ne parle pas beaucoup en temps normal… Mais là le petit plus qui fait fondre la vendeuse, je le vois à son regard attendri c’est que je m’occupe d’un enfant… Tsss. Elle me propose plusieurs chose et je fais mon choix. Camélia viendra choisir d’autre tenu par elle même. Une fois les vêtements payer je vais acheter de quoi manger. Un doute me prend. Je ne sais pas ce qu’elle aime ou n’aime pas, si elle a des allergie… je passe une main sur mon visage et soupire. Je sent que ça va être simple de s’occuper d’elle… t’en pis je lui ferais une recette simple et si elle aime pas elle mangera des pâtes. Je ne pense pas qu’elle face la difficile là dessus. Je fais mes achats et retourne au pick-up les bras charger de paquet. Bon ça c’est fait. Maintenant on rentre !

Je retourne à la maison assez rapidement, je n’ai passé que quelques heure hors de là maison, je ne pense pas qu’il y ai eu de soucis avec la petite, elle m’a l’air plutôt sage et docile. Tant mieux je déteste les gamins qui braille tout le temps et qui font du bruit. J’aime ma tranquillité. Je porte les paquets dans la maison je passe directement en cuisine pour ranger au frigo les ingrédients qu’il faut pour ce soir et dans les placards le petit déjeuné pour le lendemain. Je porte les paquets pour Camélia dans le petit salon pour les lui donné.

Je l’appel une fois en commençant à déballer les vêtements, deux robes simple, une bleu clair avec un col Claudine comme ma expliqué la vendeuse, une blanche avec des fleurs coloré, une robe un peu plus habillé couleur pastel avec de la dentelle et un petit jupon, ensuite il y a une jupe plissé a carreau grise, une jupe noir, plusieurs t-shirt assez identique mais de plusieurs couleur ainsi que deux gilets, un pull chaud et une veste. Le tout avec bien entendu sous vêtement, collant et chaussure… bref de quoi l’habiller pendant quelques jours au moins.

Je relève la tête et marque un temps d’arrêt en entendant aucun bruit dans la maison. J’appelle de nouveau… rien. Je fronce les sourcils et hausse le ton en posant la main machinalement dans mon dos la ou je dissimule ma lame. Je garde mon calme et pose les sacs qui restent au sol. Je me déplace lentement dans la maison, elle a dit qu’elle allait visité, je vois en effet les traces de son passage, pas compliqué pour un chasseur qui vie seul de reconnaître ce qui à bougé. Je monte à l’étage mais elle n’y est pas. Je commence à m’inquiéter. Et si un des vampire nous avais suivi ? J’ai oublié de dire à Camélia que la règle numéro 1 de la maison c’est de ne jamais, jamais laisser entré d’inconnu. Et si ils l’avaient emmener. Je force un peux plus sur la voix inquiet. Putain James tu merde en beauté, cette gamine est sous ta protection depuis moins de 5h et tu l’as déjà perdue…

Je commence à accélérer le pas pour fouiller la maison que je trouve d’un coup démesurément grande. Je sent tout mon corps se détendre lorsque j’entends sa petite voix fluette prononcé mon nom. Je soupire et retourne vers le hall d’entrée. J’allais lui sourire et lui demander où elle était passé lorsque je me fige en la voyant se mettre dans une position de soumission total. Je retiens un grondement sourd mais lui prend la main pour l’obligé à se lever. Je place mon index sous son menton et l’oblige à me regarder dans les yeux. Je fait un effort surhumain pour ne pas me mettre en rogne, ce n’est pas contre elle que je suis en colère mais contre le vampire. Je lui souris doucement avant de lui parler.

- Pas de ça chez moi, ce mettre à genoux et baisser la tête. Je ne suis pas supérieur à toi et tu dois me regarder dans les yeux quand tu t’adresse à moi, comme pour les autres personne d’ailleurs… mais ont verra ça petit à petit je pense… il va falloir revoir pas mal de chose…

Je la fixe sans sourciller pour qu’elle comprenne bien ce que je dit.

- Je me suis simplement inquiété de ne plus te voir mais passons ce n’est pas grave, tu avais sûrement besoin de repos c’est pour cela que tu t’es endormis je ne vais pas te disputer pour ça.

Je la regarde en souriant un peux.

- Alors comment c’est passé ton après midi ? La maison te plaît ?

Je lui tapote la tête gentiment et lui prend la main pour la conduire au salon en lui demandant de me suivre, que j’ai des choses pour elle. Je lui montre ses nouveaux habits sans conteste plus adapté à une jeune fille de son âge que ce qu’elle portait en arrivant chez moi. Je prend un autre sac et sort des cahiers de vacances pour gosse, je genre de cahier de travaille qu’ils ont pour ne pas perdre trop pendant qu’ils ne sont pas à l’école. J’ai pris tout les niveaux de 5 à 13 ans. Mais j’ai également pris deux petits livres d’un niveau simple. De souvenir c’est vers 5 ou 6 ans qu’on apprend à lire alors je risque d’avoir pas mal de travaille avec cette petite. Ça va être compliqué de la gérer en même temps que ma vie de chasseur mais je suis sur que ce n’est qu’un rythme a prendre et puis je peux toujours lui trouver un professeur à domicile… Je me tourne vers elle en attendant ses réactions pendant que je lui explique à quoi vont servir les cahiers.  

Dim 19 Mar - 23:47
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L’ange en armure
Camélia & James
Je ne bouge pas de ma place, les mains sur mes genoux, honteuse de lui avoir fait peur, à lui, celui qui m’a offert l’inespéré. Sa main se pose fermement sur la mienne. Ça y est, la punition arrive. Je me demande comment il punit ? Je ne crois pas qu’il frappe, le vampire ne frappait pas toujours. Il m’enfermait ou m’obligeait à tenir dans des positions inconfortables durant de longues minutes aussi. Il me soulève, je ne résiste pas et garde le regard au sol… mais il me force à le regarder dans les yeux. Il est en colère, je le vois bien. Mais là son regard change en croisant le mien. Pourquoi ? J’ai fais une bêtise, c’est normal d’être en colère… je… crois ? Sa colère s’efface de son regard de plus en plus pour ensuite poindre vers cette même gentillesse qu’avant. Il semble… rassuré. Incompréhensible pour moi, c’est une drôle de réaction.
 

Selon ses dires, je ne dois plus me mettre à genoux devant lui, ni devant d’autres personnes maintenant. Tout ceci est l’exacte contraire de ce que m’ont a apprit. Enfin… de ce qu’IL m’a obligé à savoir. Je préfère le croire lui, que ce monstre. Je souris et maintiens son regard, ma peur et passée, et je suis calme maintenant. Il me dit même qu’il c’est inquiété pour moi ! Qu’il voulait juste s’assurer que j’allais bien, par le simple principe de ne pas me vouloir blesser ! Et qu’il ne va pas me disputer… et donc pas me punir ! J’ai un regard reconnaissant. Personne ne se soucier de moi, sauf lorsque les intérêts été en jeu.
 

 - J’ai hâte d’apprendre, monsieur Holden… et encore désolé de vous avoir faire peur… ; j’ai un plus grand sourire encore ; oui, j’étais très fatiguée, mais ça va mieux maintenant !
 

Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie, jamais je n’ai autant sourie, et surtout jamais ressentie cette sensation d’être… juste… moi-même. Je sursaute un peu quand il pose sa main sur ma tête mais finis par pouffer de rire en voyant que c’est un geste affectueux.
 

 - le Manoir me plait beaucoup ! Il y a pleins de salles et le jardin est très très beau ! Ho et je n’ai pas été dans la salle interdite, comme promis ; je repense à deux salles aux objets étranges ; ho et… dans la salle au rez de chaussée, deuxième porte à droite, il y a un drôle de boudin accroché au plafond et plein de machines bizarre, qu’est-ce que c’est ?
 

J’écoute attentivement la réponse, avide de savoir. Il répond à la question sans détour, sans ton sec, voir même avec un air … amusé ? Attendrie ? J’enchaine ensuite avec l’autre salle.
 

 - et… La pièce centrale… qu’est-ce que c’est ? La statue est tellement belle ! Mais il y a aussi ce monsieur cloué à la croix… il a du avoir très mal ! C’était un vampire aussi ? C’est pour ça qu’il est cloué ? Et puis les dessins sur les murs aussi sont beau et bizarre à la fois.
 

Nous allons ensuite dans le salon, où se trouve des sacs pleins de choses. Il déballe tout et me montre les vêtements qu’il a prit … Des vêtements normaux… et tout ça pour moi. Je regarde tout avec des étoiles dans les yeux. Je veux tous les mettre ! je changerai tout les jours ! Je retire le haut que je porte pour mettre un haut blanc et noir ample, puis retire le bas que le porte en ce moment pour mettre un pantalon bleu de matière étrange. J’ai déjà vu le monstre en porter, mais si c’est monsieur Holden qui me le donne, c’est que je peux le mettre sans soucie. Ha, quelque chose me gène avec les vêtements. Il y a des trucs attachés dessus… des rectangles de cartons avec pleins de couleurs et de dessins dessus, relier aux vêtements.
 

 - Qu’est-ce que c’est ? Je dois le garder ? ; Il me les retire, me disant ce que c’est, et tout de suite ça va mieux ; j’aime beaucoup !
 

Je me regarde et me tourne en souriant puis regarde ce qu’il y a d’autre. Des livres. Je le sais car parfois je nettoyais la bibliothèque. J’en prends un, celui qu’il me tend, et l’ouvre à la première page. Des dessins et des courbes qui forment de petits symboles, et là il m’explique ce que c’est. J’écarquille les yeux et les redresse vers lui.
 

- vous allez … m’apprendre à lire ? Et écrire ? Et compter ?
 

C’est de trop. C’est juste de trop. Je ne peux pas me retenir plus. J’ouvre les bras et le sers contre moi. Je me mets à pleurer contre lui, le serrant dans mes bras avec une joie intense comme je serrais mes coussins quand j’étais triste. Mon cœur se soulage entièrement, et je n’arrive pas à le libérer de mon étreinte. Je redresse le regard, pour plonge mes yeux heureux, larmoyant de bonheur, et reconnaissant.
 

 - merci… merci beaucoup ! Vous faîtes... snirfl… vous faîtes tellement pour moi ! Je … ; j’essuie mes yeux d’un revers de main ;  je vous dois la vie et ma liberté… et en plus de cela vous m’apprenez, et m’apprendrez, plein de choses ! ; J’enfouis mon visage contre son ventre ; merci… merci… merci…
 

Je sèche petit à petit mes larmes, me rendant compte que j’ai mouillé son T-shirt en redressant la tête. Je le lâche avec difficulté et essuie mes yeux du revers des mains. Je souris et reprends le cahier en main.
 

 - on… on peut… commencer maintenant ?
 

J’ai juste cette envie de savoir, ce besoin de voir ce que c’est que d’apprendre avec sa tête et pas avec des gestes. De découvrir ce qu’il y a dans les livres, pouvoir associer ses dessins à quelques choses, comme tout le monde.
 
 



Mer 22 Mar - 21:06
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Alors que je la guide à travers la maison elle me pose plein de question. Je vois qu’elle a bien visité pendant mon absence, sa curiosité est une bonne chose elle signifie qu’elle ne va pas rester traumatisé par son expérience. Elle ne semble même pas trop se rendre compte de ce qu’elle a vécu. Elle n’a pas de repère pour savoir ce qui est bien où mal. Elle me pose des questions sur la salle de sport et sur ma petite chapelle je lui répond de façon simple sans plus de détail.

- La première salle est une salle de sport, je fait une partie de mes entraînements dedans pour me musclé et garder la forme. La deuxième est une chapelle, je viendrais avec toi pour te faire visité ce sera plus simple, mais en aucun cas l’homme sur la crois est un vampire, c’est le fils de Dieu.

Je ne laisse pas place à plus de question et on arrive dans le petit salon. Elle découvre les vetements avec de grand yeux emerveiller ce qui me fait sourire. Encore une fois elle se déshabille devant moi, je me tourne en soupirant. Un autre truc à corriger, je crois que je vais faire un tableau avec une liste au fur et à mesure que je découvre la gamine. Je l’aide à enlever l’étiquette et lui assure que ce n’est  pas quelque chose qu’elle doit garder. Elle fouine dans le reste des affaires et sors des livres. Elle commence à comprendre de quoi il s’agit. Je passe une main dans mes cheveux pour lui répondre.

- Et bien… Je vais faire au mieux, je n’ai jamais enseigné mais je…

Pas le temps finir ma phrase que la voila qui se blotti contre moi enserrant ma taille de ses petits bras. Elle sanglote sur mon t-shirt et se confond en remerciement. Je reste figé, totalement incapable de savoir comment réagir. Ce n’est pas vraiment quelque chose dont j’ai l’habitude en fait… Son bonheur pour une chose aussi élémentaire que la liberté d’apprendre me met mal à l’aise, une statue au musée Grévin aurai l’air plus naturel que moi avec mon expression figé. Je lui tapote le dos gentilement jusqu’a ce qu’elle me lâche. Une fois détaché je retrouve ma respiration normal, elle me demande si elle peut apprendre maintenant.

- Pas ce soir. Tu as déjà eu une journée riche en émotion, je me suis moi même bien dépensé un peux de repos serais bien mérité aussi bien pour moi que pour toi. Donc je te propose que tu monte tout sa dans ta chambre et que tu range tout dans tes placards pendant que je prépare le repas.

Ce n’est pas vraiment une proposition plus un descriptif de la soirée sur un ton doux pour éviter de donner un ordre. Le résultat est le même, je lui caresse doucement là tête et lui souris avant de sortir de la pièce. Je me dirige vers la cuisine et commence à préparer le repas, j’épluche mes pommes de terre pendant que le haddock trempe dans le lait, je les coupe en cube, coupe les oignons… Mes mains s’activent d’elle même, pas besoin de réfléchir, c’est une recette simplissime typiquement de chez moi, c’est la soupe que faisait ma mère en hiver à la sorti de la messe. Je ne suis pas un bon cuisinier mais ça c’est vraiment facile à préparer même pour quelqu’un qui n’a jamais vraiment appris à cuisiner.

Je laisse la soupe mijoté à feu doux avec les bon morceau de haddock fumé et de pomme de terre pendant que je met la table sur la petite table de la cuisine pour deux personnes. Je range le bazar que j’ai mis pour cuisiner en attendant que la petite redescende. Je prend mon téléphone et regarde rapidement mes mails, j’ai une réponse de mon hacker… Je lis le message en diagonal mais je n’y trouve aucune bonne nouvelle… Je range mon téléphone dans ma poche en soupirant. Qu’est ce que je dois faire de cette gamine ? La cuisine est impeccable lorsqu’elle y pénètre et une odeur de fumé plane dans l’air.

- J’ai fait une soupe de haddock, c’est un poisson, quand j’étais un petit morveux capricieux je m’obstinais à dire que le poisson c’était pas bon mais au final je ne mangeais que ça comme poisson car ma mère m’avait fait croire que ce n’était pas à base de poisson cette soupe mais de lardons, avec ce goût fumé prononcé je l’ai cru et j’ai adoré. Si jamais tu n’aime pas je te ferais des pâtes mais j’aimerais quand même que tu goûte avant.

Je lui fait signe de prendre place sur une chaise et l’aide à rapprocher cette dernière, une fois qu’elle est assise dessus, de la table. Je sers la soupe dans des assiettes creuse, je lui sers une demi-assiette avant de me servir et de reposé la casserole sur la cuisinière ultra moderne, je la resservirait si elle aime, cela ne sers à rien de lui mettre une pleine assiette si c’est pour jeter.

Je m’assoie à mon tour et remarque une certaine gène chez Camélia. Je comprend vite que quoi cela viens en me souvenant de la cage et des deux gamelles au sol. J’attrape ma cuillère en détaillant le geste pour la tenir et passe mes mains au dessus de la table pour l’aidé à exercer le même geste. Je lui souris et hoche la tête une fois qu’elle y arrive.

- Bon appétit Camélia.

En y réfléchissant bien cela fait vraiment longuement que je n'ai pas manger avec quelqu'un... J'ai manger dans des cafés ou des restaurants avec des gens à coté, mais personne depuis des années n'a partagé la même table que moi. Cela me fait un effet assez étrange je doit l'avouer. Je prend une cuillère de la soupe fumante et souffle légèrement dessus pour le pas faire de bruit mais refroidir assez pour ne pas me brûler. Je ferme les yeux et déguste la première bouché en silence. Je baisse les yeux sur la jeune fille en face de moi.

- Est ce que cela te conviens où est ce que tu veux autre chose ?  

Dim 26 Mar - 0:51
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L’ange en armure
Camélia & James
Une salle de sport, et une salle qui se nomme « chapelle ». Il me promet une visite guidée de cette pièce et m’explique que l’homme cloué est le fils de Dieu. Je le regarde un peu choqué. Comment peut-on avoir fait ça à l’enfant d’une personne qui est aussi gentille ? Enfin selon ce qu’il me dit. Je lui poserai plus de question lors de la visite, se sera plus facile de comprendre… j’espère.
 

J’ai pleuré de joie, mais je suis calme maintenant, et il m’a rendu mon affection. Il ne l’a pas montré, mais je l’ai ressentie dans ses gestes. Ça me suffit moi. C’est même bien plus que tout ce que j’ai pu avoir jusqu’ici de la part de l’autre ! Je le liber de mon câlin et demande pour commencer mais il préfère le faire plus tard. Je respecte son choix et prends tout les sacs plastiques en souriant.
 

 - oui monsieur Holden !
 

Je grimpe à l’étage, usant de mes petits muscles déjà entrainé à ce genre d’effort, et ouvre tout les placards. Je sais comment faire, car ranger les choses je ne faisais que ça. Au moins c’est une chose normale que le vampire me faisait faire, puisque monsieur Holden me le fait faire aussi : ranger des affaires. Je commence par retirer les étiquettes.  Enfin si il y a une différence. Ces affaires… se sont les miennes. Alors que je rangeais les siennes. Car je n’avais tout simplement rien qui m’appartenait. Rien, zéro. Et là je me retrouve à posséder chambre, rangement, salle de bain, vêtement et, le plus important de tout, je me possède moi-même. Je suis à moi. Je sourie et, de bon cœur, range tout les vêtements. Les culottes et chaussettes dans les tiroirs, les hauts à l’étage haut de l’armoire, et les bas à l’étage du bas. Quand à la robe, accroché au ceintre, sur la partie gauche à gauche des étages d’armoire. Je referme les deux portes et trie les cahiers par couleur. Vivement que je sache lire ! Les bleu ensemble, les rouge ensemble et ainsi de suite. Puis je les place sur le petit bureau très élégant, dans des rangements appropriés. Et voila ! Je passe aux toilettes, lave mes mains, et me regarde dans le miroir.
 

Je suis jolie. Je me sens jolie. Puis je me questionne. Que va-t-il faire de moi ? Est-ce qu’il compte me garder avec lui, ou vais-je devoir aller ailleurs ? Je ne veux pas partir en tout cas, moi. Je veux dire… A qui faire confiance ? Lui je le sens que je peux, pour m’avoir sauver la vie, pour m’avoir offert tout ça… En quelques heures, je passe d’esclave à libre, de rien à tout, et je me sens perdue. Le tournis me prends et je m’assois sur le lit. Je baille longuement, mettant ma main devant ma bouche. Ho… je vois ce que voulait dire monsieur Holden par le besoin de repos. Je n’avais pas remarqué à quel point je suis fatiguée.
 

Je m’étire, mon ventre émet un léger bruit. Ha, je commence à avoir un peu faim. Bizarre, ça n’arrive qu’au matin et au soir d’habitude… ho oui, je sais pourquoi ! Je n’ai pas eu ma ration ce matin, puisqu’il y a eu la mort du monstre. Je repense à ses mots…  pendant que je prépare le repas… Qu’est-ce que je vais manger. Après tout, il y a tellement de choses qui diffères de ce que j’ai appris… alors pourquoi pas aussi la nourriture.
 

Je me décide à descendre et une odeur fait gronder plus encore mon estomac. Wow ! mais quelle est cette odeur ! Ça sent tellement bon ! J’accélère le pas en suivant l’odeur, qui devient de plus en plus forte. Je m’approche, toujours souriante et écoute ce qu’il a à dire. Rien qu’à partir des premiers mots, je sais que j’avais raison au sujet de la nouveauté. « soupe », « poisson », « haddock », « lardon », « pâte »… Je le regarde avec de grands yeux surpris. Il y a tellement de chose à manger ? Tant de possibilités ? J’ai toujours été nourrie avec la même chose, matin et soir, tout au long ma vie. J’aurais du me douter que ce monstre n’aurait pas pris la peine de me donner diverses choses à manger. Mais bon c’est finis maintenant tout ça.
 

Je m’approche de la chaise et m’assois dessus. La table est mise. Je n’ai pas l’habitude. Je ne sais pas trop ce que je dois faire. Attendre je suppose. Une assiette est posée devant moi, avec un liquide chaud à l’odeur particulière mais agréable dedans. Je dois faire quoi, manger comme d’habitude ? Je ne pense pas puisque cette vie est derrière moi. Je regarde mon sauveur avec de l’incompréhension dans le regard, il semble comprendre que je ne suis pas sûre de ce que je dois faire, puisqu’il me montre les gestes. Je l’imite, cuillère en main. Je connais par avoir déjà mis la table, lorsqu’il invitait ces pauvres femmes… qui ne mangèrent jamais la moindre chose puisque c’était bien ELLES les repas. J’approche l’instrument de ma bouche, et l’avale. Ho… J’en prends une autre cuillerée. Hm… Une autre encore. C’est bon. Très bon. Il y a tellement de saveurs là-dedans !
 

 - Est-ce que cela te conviens où est-ce que tu veux autre chose ?
 - non c’est très bon comme ça, monsieur Holden !
 

Et pour suivre à cette réponse, je continue de manger avec envie et gourmandise, essayant de ne pas en mettre partout, mais surtout en me régalant. Je ferme les yeux et savoure. A la fin, je prends l'assiette et finis de la boire en la portant à les lèvres, puis la repose doucement sur la table.

 - c'était très bon!  ; j'ajoute avec un brin de timidité, tendant l'assiette vers lui; je... peux en ravoir s'il vous plait?

une fois ma deuxième assiette de soupe terminée, je me lève et salut monsieur Holden, en prévenant que je vais juste me laver et que je reviens au plus vite, puis file à l'étage. Je me déshabille et me sert de la baignoire. Une chose que j'ai toujours rêvé de faire, c'est prendre plein de savons différents. Je ne m'en priverais pas aujourd'hui. Et quand je sors de la salle de bain, je suis toute fumante de l'eau bien chaude et toute parfumée. Je crois bien que jamais je n'ai sentie aussi bon. Mon ventre est remplie, ma peau est propre! Je m'habille à nouveau avec les mêmes vêtements et redescends. Je le retrouve facilement, et me place face à lui.

 - Monsieur Holden?

Je m'installe assise prêt de lui, et commence à triturer mes doigts. Je repense à ces questions qui me trottaient dans la tête tout à l'heure, et j'ai besoin de savoir.

 - Comment marche votre maison? Je veux dire... qu'est-ce que je dois faire, ou ne pas faire, mis à part ne pas franchir cette fameuse porte seule? et...  ;j'avale une gorgée de salive et regarde le sol ; et... qu'est-ce que je vais devenir... Je n'ai plus personne et ça me fait peur d'affronter ce monde...  ;je redresse la tête vers lui, mes yeux gris-bleutés plein d'espoir; Est-ce que vous allez me garder?
 
 



Dim 26 Mar - 17:25
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Je la regarde manger avec le sourire. Je suis content que le plat lui plaise, Premièrement parce que je ne suis pas un grand cuisinier et que de plus je n’avais pas vraiment la motivation de lui faire autre chose et deuxièmement parce que ce plat c’est un petit peu de moi, mon chez moi, ma vrai maison. Je prend le temps de détailler discrètement la jeune fille pendant qu’elle a les yeux rivé sur son assiette. Je ne sais pas vraiment ce que le vampire lui donnais à manger mais elle est plutôt fluette, un peux petite pour son âge et la peau désespérément trop blanche. Certes j’ai la peau très pâle aussi mais ça viens de ma carnation et le côté roux de ma mère, les Écossais ne sont pas vraiment réputé pour être mâte de peau.

Je reporte mon attention sur Camélia, au moins ici elle mangera équilibré et pourra se remplumer un peu en mangeant à son appétit. Un peux d’exercice et un bol d’air frais lui fera le plus grand bien. J’ai assez grand de terrain derrière pour que la petite s’amuse et gambade, au moins il servira à autre chose qu’à faire jolie. Je lui ressert une assiette lorsqu’elle le demande et fait de même. Je mange lentement, la soupe crémeuse me réchauffe et remplie mon estomac. Cela me fait un bien fou après cette journée chargé.

Une fois le repas fini elle se lève et me préviens qu’elle va se laver. Je hoche simplement la tête. Je suis assez avars en mots il va falloir qu’elle s’habitue à ça. Je fais rapidement la vaisselle et laisse le tout sécher sur l’évier. Tout est parfaitement propre et ranger. Je passe dans le petit salon et récupère mon ordinateur portable. Je m’installe confortablement sur mon fauteuil l’ordinateur sur les genoux. Je consulte mes mails surtout pour lire en détail la réponse de mon hacker et de consulter les pièces jointes à sa réponse : articles de presse, rapport de police, photo et même certain compte rendu de chasseur. Ce que je lis me met hors de moi.

- C’est vraiment des chasseurs du dimanche dans cette ville...

Ils ont retrouver la voiture dans un fossé, totalement fracassé, des traces de sang un peux partout et au bout de deux semaines ils ont arrêter les recherches car ils ont jugé que la mère et l’enfant disparu était mort sous les crocs du vampire et probablement enterrer dans une forêt. Sombre crétin… Neuf ans… vous avez abandonner au bout de deux semaine et à cause de votre négligence dans la traque au vampire vous avez condamné une fillette à vivre l’enfer neuf ans dans une cage.

Je tourne nerveusement ma chevalière autour de mon doigts les yeux rivé sur les photos des parents et de la voiture en miette. Je ne l’entends pas arriver et lorsque je m’en rend compte je referme l’ordinateur rapidement avant qu’elle n’ai le temps de voir quoi que ce soir. Je lui souris, mais c’est un sourire de façade. Je suis encore trop en colère et peiné par la situation pour pouvoir sourire réellement. Elle semble vouloir me parler mais semble terriblement Nerveuse. Je l’invite gentiment d’un regard à poursuivre sans crainte. Je la regarde, elle porte les même vêtements qu’avant manger. Je me frappe le front mentalement, un pyjama, c’est ça que j’ai oublier d’acheter, tant pis je lui donnerais un t-shirt cela lui fera une chemise de nuit.

Elle a un moment d’hésitation puis c’est un torrent de question qui sorte d’un si petit corps. Elle cafouille un peu, cherche ses mots marque des pause pour visé juste. Je laisse un temps de pause entre toute ses question et mes réponses, parce que à vrai dire je n’ai pas de réponse clair. Je repose l’ordinateur sur la table basse et m’avance un peu sur le siège pour me mettre juste au bord du fauteuil. Je joins mes mains lentement, coude appuyé sur mes cuisses. J’inspire un grand coup avant de me lancé.

- Et bien si on veux reprendre dans l’ordre de tes questions… au sujet des règles de la maison, à vrai dire tu peux faire ce que tu veux, tu es libre. Après bien sur cela ne te donne pas le droit de peindre les murs ou de casser des choses mais tu es libre de tes mouvement. Il n’y a que l’accès au sous sol que je ne veux pas que tu franchisse. Lorsque je travail je serais en bas donc pas de risque que tu me dérange pour le bruit. Question vie au quotidiens, tout les repas sont pris soit dans la cuisine soit dans la salle à manger mais jamais dans la chambre sauf si tu es malade. Je n’ai pas envie de salir de partout c’est une très grande maison il y a assez de ménage comme cela. Il y a une règle d’or avec laquelle je serais intransigeant… on ne laisse entrée personne à la maison, c’est compris ? Je t’explique, un vampire pour une raison encore un peux obscure ne peux pas rentrer dans une maison habité si il n’est pas invité à rentrer… tu comprends ? Donc si sa sonne à la porte et que je ne suis pas là tu reste dans ton coin et tu ne t’approche pas de la porte.


Je marque une pose cherchant d’autres éléments qui pourrais être important.

- Pour le moment je ne vois que ça, je pense que ce sera au fur et à mesur, si je vois quelque chose qui m’agace je te le signalerai… ah si ! On ne se met pas nu devant les autres… lorsque l’on se change c’est à l’abri des regards cela s’appelle la pudeur. Ce genre d’exhibition peu mettre les autres mal à l’aise. Tu es assez grande pour t’habiller toute seule donc pas besoin que quelqu’un te vois te changer… là comme ça c’est tout ce qui me viens.

Je tapote mes doigts entre eux et regarde la fillette aux grand yeux semblable aux miens.

- En ce qui concerne ton avenir… Rien n’est encore décidé. Après quelques recherche il semblerais en effet que tu n’ai plus personne. Ni parents, ni grand-parents, oncle, tante, cousin… une famille très rétreinte qui c’est éteinte. Je suis désolé… je sais que c’est dur mais il va falloir qu’à un moment ou à un autre tu retourne à la civilisation et au contacte humain.

Je lève la main pour la tranquillisé, je la sent nerveuse et c’est normal.

- Cela ce fera en douceur, lentement mais avant ça il va falloir que tu rattrape tout ce que tu n’as pas pu apprendre durant ces neuf ans de captivité.

Je passe une main dans mes cheveux et fini en me frottant la nuque.

- Reste à savoir ou est ce que tu reste. Je peux te confier au prêtre de notre paroisse, il connais un orphelinat très bien coté où ils apprennent beaucoup aux enfants, tu serais avec d’autres enfants sans parents comme toi. Mais il y a le risque qu’ils te posent beaucoup de question sur ton passer et pourquoi tu ne connais que si peu de chose… Ou alors tu reste ici, avec moi. Je ne serais pas toujours présent car il faut que je travail et tue d’autre monstre comme le tien mais lorsque je serais à la maison je pourrais passer du temps avec toi et t’apprendre des choses.

Je lui laisse le temps de peser le pour et le contre de chaque proposition et penche la tête légèrement sur le coté.

- Alors quel est ton choix ?  

Mer 29 Mar - 23:10
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L’ange en armure
Camélia & James
Quand je finis ma première assiette de nourriture, je redresse le nez pour en redemander et réalise à ce moment qu’il me regardait avec beaucoup d’attention, mais pas de manière froide et sévère comme le vampire qui m’avait élevé… plutôt un air observateur. Il me ressert en soupe, et je l’avale avec la même gourmandise, en prenant soin de faire comme il m’a montré avec la cuillère.
 

Se laver, se remettre dans les vêtements encore propre car seulement mit une ou deux petites heures, descendre et s’installer prêt de mon sauveur. Ce sont les choses si simples et pourtant nouvelle en matière de liberté de mouvement, que j’ai exécuté. Je n’ai que ce mot en tête et plus je fais des choses plus je me rends compte que ce sont pourtant des actions vraiment banales qui m’ont été interdite. Je sens que je vais vite m’habituer à ce mode de vie ! Je me sens vraiment bien.
 

En arrivant en bas, je le vois avec une machine sur ses genoux, que je reconnais comme étant un ordinateur, qu’il referme quand j’arrive. J’ai simplement vu brièvement une image de voiture, mais ça ne me regarde pas. Et puis… reste ces questions qui me viennent en masse, je les lui pose, et lui y réponds tout simplement, avec toujours ce même mélange de sérieux et de calme. Je n’ai pas besoin de savoir ce qu’il y faisait, après tout.
 

Les règles sont plutôt simples. Ne pas aller au sous-sol, pas de repas à la chambre, ne laisser peerrssoonne rentrer dans la maison mais bien rester cacher loin des vitres et faire le silence complet, ne se mettre nue que lorsqu’il n’y a personne autour de moi et que je suis dans la salle de bain ou la chambre. Cela ne devrait pas être très compliqué à retenir ! Et surtout ce sera facile d’exécuter ses règles. Il précise cependant que d’autres règles peuvent apparaitre au cours des jours qui viennent, donc je dois me préparer à des changements ou des ajouts prochains.
 

Puis vient la question de : où vais-je aller. « Rien n’est encore décidé », dit-il. Je joins mes mains et entrelace mes doigts nerveusement. Je n’ai plus personne, ça je le savais… Le vampire m’a dit qu’il c’était assurer que je n’aurais plus personne chez qui m’enfuir, juste que de savoir que c’est vrai à cent pour cent me chagrine un peu. J’ai déjà pleuré quand j’avais appris ça, je n’ai pas envie de pleurer encore. « Il va falloir qu’à un moment ou un autre tu retourne à la civilisation et au contacte humain ». Je soupire et me « mange » la lèvre inférieur, je n’ai pas envie de le faire moi. Je ne sais pas comment sont les autres personnes, comment pourrais-je leur faire confiance, je fais quoi s’ils sont méchants avec moi ? Ou pire encore ! Mais aussi… Et quoi si en fait ils sont gentils ? je manquerai une occasion de savoir d’autres choses. Je cesse de mâcher ma lèvre et continue d’écouter, silencieuse.
 

Il me propose quelques solutions pour remédier à la peur du monde. Il lève la main, j’ai un léger moment de recule, il la pose sur mon crâne et entremêle mes cheveux entre ses doigts en effectuant un petit geste amicale et gentil dessus. Je sourie faiblement. Il me propose d’aller voir son ami le prêtre, je verrai sur place ce qu’un prêtre est, pour aller dans un lieu où il y a plein d’enfants comme moi, enfin dans le sens où ils ont finit sans parents ni famille. Autre choix possible, je peux rester ici et c’est lui qui m’éduquera… sauf qu’il ne sera pas toujours là, puisqu’il doit aller tuer les êtres qui n’ont pas été créés par Dieu.
 

 - Alors quel est ton choix ?
 

Je vais devoir choisir. Les autres mais avec les questions, lui mais avec le continue de solitude. J’ai pas peur d’être seule, mais je veux savoir ce que ça fait d’être avec des gens. Sauf que je ne veux pas ne plus le revoir, en restant ici je suis sûre de pouvoir, mais en allant là-bas il pourrait s’ennuyer à faire les allers-retours. Enfin je crois. Est-ce qu’il pourra même me rendre visite aussi souvent qu’il le voudrait ? Après tout j’y connais rien… je ne connais presque rien… Je prends une grande inspiration et réfléchis. Je ne veux pas regretter. Si je n’essaie pas, je ne saurais jamais. Je redresse les yeux vers lui.
 

 - je.. .Je veux bien rencontrer ces enfants à l’or.. orphe… eu… ; flute j’ai oublié le nom de l’endroit. Ha si voilà ;  hmhm. Orphelinat. Mais… Vous pourrez venir me voir là-bas ? Vous savez comment c’est là-bas ? Qui m’apprendra les choses que je dois savoir ?
 

J’écoute attentivement, et une fois toutes les informations en tête, je sourie et baille en mettant ma main devant ma bouche. J’aimerais bien le serrer dans mes bras, comme quand je le faisais avec maman et papa avant tout ça. Après tout il ne m’avait pas repousser quand je l’avais fait tout à l’heure… oui mais il n’était pas vraiment à l’aise non plus. Je préfère ne pas le faire, et viens m’asseoir sur le sofa à côté du fauteuil, puis somnole en serrant un coussin contre moi, avec un petit sourire aux lèvres. Je ferme petit à petit les yeux. Ça se passera bien maintenant. Je me sens engourdie, tout ira bien maintenant… le sommeil…
 

0
 

Où suis-je… maman ? Maman tu es revenue ? Pourquoi tu cris… il est mort maintenant. Je suis pétrifiée d’horreur en voyant son visage énorme s’approcher. Le visage du vampire. Il mort maman à la tête, aux bras, au ventre et aux jambes. Elle hurle, je hurle avec elle en pleurant. Non ! Non il est mort ! et.. il t’avait tué maman ! Pourquoi tu es revenue ! Maintenant il te tue encore. Il essaie mais non tu continue de hurler, supplier. Je veux courir vers toi, après tout je ne suis même pas enfermé, mais je ne peux pas. Il me regarde, tout se fige autour. Ses yeux rouges et sa bouche ensanglanté viennent vers moi. Il sourit, large et sadique. Il veut me mordre ! Il veut recommencer ! me punir pour ne pas être rester au manoir ! non… Non !
 

 - NON ! PAS CA !
 

Je suis dans un lit. Une chambre. Je me tâte de partout et regarde autour de moi en pleurant. Où suis-je ? pourquoi… Je me recroqueville sur moi-même en larme. On entre dans la chambre et je sursaute en me braquant contre l’homme. Il fait sombre. Qui est-ce ? Maitre qui est revenu ? Il s’approche de moi, mes oreilles me sifflent un peu.
 

 - NON ! PARTEZ ! VOUS ETES MORT !
 

La silhouette approche. J’émerge complètement. C’est monsieur Holden, j’ai fais un cauchemars, et il est juste venu parce que j’ai crié. Je respire en saccade et n’arrive pas à arrêter de sangloter. Je le sers contre moi fort, si fort.
 

 - il était revenu. Maman aussi. Il recommençait. Il recommençait.. il reco..mmençait..
 

Je reste dans ses bras, écoutant sa vois, respirant son odeur. Il me calme, petit à petit, ce sentiment de sécurité me revient. Je respire doucement maintenant. Je parviens à le lâcher, un peu à regret.
 

 - j’ai eu… si peur…



Mar 4 Avr - 10:37
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Je surveille les réactions de la petite face à mes nouvelles. Je sais que l’annonce du fait qu’elle n’a plus personne s’abat sur elle comme une épée de Damoclès, une fatalité dont elle était presque sur mais dont l’infime espoir permettais de maintenir  l’épée à bonne distance mais je viens de couper le dernier fil et je vois la abattu. Je me sent coupable même si je ne suis en rien la cause des malheurs de cette gamine. Je lui laisse le temps de la réflexions. Je sens que toute les informations que je viens de lui donner se bouscule dans sa petite tête. Ça fait beaucoup de chose à digérer pour une petite fille comme elle sur une si courte période.

Elle fini par prendre une décision. L’orphelinat, je comprend son choix, elle sera entouré par d’autres enfants qui on eux aussi perdu leur famille, elle se sentira moins seul et ce sera peut-être pour elle un moyen de ce développer d’avantage et de rattraper son retard plus rapidement, qui sait ? Elle me pose ensuite une question délicate. Est-ce que oui ou non j’irais la voir à l’orphelinat… Je tapote l’accoudoir du fauteuil de mes doigts tout en tournant machinalement ma chevalière à l’aide du pouce.

- Et bien… Il n’y a pas vraiment de temps de visite pour un orphelinat… Les seules visites qu’il y a c’est pour adopter des enfants pas leur dire bonjour… Mais je crois que celui de Fearwood n’as pas connu d’adoption depuis des années et c’est transformé en une sorte d’école. Alors… non je ne suis pas sur de pouvoir venir te voir, je verrais avec le prêtre si c’est possible mais j’ai des doute là dessus. Ensuite ce qu’ils enseigne c’est comme dans toute les écoles, programme scolaire de base… ils sont dispensé par le personnel de l’établissement. L’orphelinat à une bonne réputation pour ce qui est de l’éducation ce devrait être bien pour toi.

Je ne sais pas si mes paroles l’on réconforté ou encore plus abattu mais elle fini par se mettre dans le sofa proche de moi un coussin serrer dans ses bras. Je rouvre l’ordinateur et ferme le dossier de ses parents. J’ai eu mon compte d’horreur pour aujourd’hui je pense. Je remercie le hacker d’une réponse courte et lui dit que j’aurais sûrement encore besoin de ses services. Je passe ensuite sur mon compte bancaire et effectue un virement pour le payer. Je zone un peux sur internet pour voir les dernières nouvelles du monde et j’éteins l’ordinateur.

Je me retourne vers Camélia et je constate avec un petit sourire qu’elle s’est endormis. Trop d’émotion pour un tout petit bout de fille. Je pose l’ordinateur sur la table basse et me lève. J’attrape la jeune fille et la porte dans mes bras pour l’emmener jusqu’à sa chambre. Je repousse les draps et la pose dans le lit. Je retire simplement ses chaussures et la couvre correctement pour qu’elle n’ai pas froid. Je la regarde, si paisiblement lové dans les draps, avant de quitter la pièce et d’éteindre avant de fermer la porte derrière moi.

Je me rend ensuite à la chapelle que j’ai aménagé, j’allume un petit encens à l’ambre pour m’aider à apaisé mon esprit et facilité ma réflexion. Je suis assez calé en vertu des plantes, des pierres ou toute sorte de chose dans le même genre ce qui est assez utile dans certaines occasion. Je me recueil devant la statue à la plastique parfaite. Bouclier dans une main, l’autre main posé sur la garde de l’épée près à défendre contre le mal. Je reste un moment à m’imprégner de la force que m’inspire cette représentation de l’archange qui guide mes pas. Je me place ensuite un genoux à terre et commence à psalmodier la prière aux anges que je récite toujours quand j’ai besoin de me recueillir. Les minutes passe, seul mes murmures trouble le silence de la maison.

Je me relève, fait le signe de croix et prend la direction de la porte d’entrée. Je vérifie que tout est bien fermer, que toute mes protections sont bien à leur place puis je file dans ma chambre. A peine arriver je me déshabille au profit d’un boxer de nuit noir. Je plis mes vetements correctement, je met t-shirt et sous-vetement dans la panière à linge sale de la salle de bain. Je traine devant mon étagère en hésitant sur ma lecture du soir, je me décide et opte pour un livre sur la sorcellerie avant de me glisser dans mes draps.

Je n’ai pas lu deux pages que mes sens ressentent une agitation. Des bruits dans la pièces d’à côté.

- NON ! PAS CA !

Je bondit hors de mon lit en prenant mon 9mm caché sous l’oreiller. Camélia. Un flot d’idée me passe part la tête durant les quelques seconde que je met pour traverser ma chambre pour arriver à la sienne. Qu’est-ce qui ce passe ? Un vampire nous aurais suivis et réclame vengeance sur la fillette ? Impossible ils ne peuvent pas rentrer sans y être invité et je lui ai formellement interdit de le faire. Un autre surnaturel serai entré de force ? Je pénètre dans la pièce en regardant de partout mais la sollution la plus simple et la plus rationnel se pose devant moi. Elle a fait un cauchemar. Je m’approche d’elle mais elle panique en me voyant approcher. Elle est encore entre rêve et réalité, j’allume la lumière pour qu’elle vois qu’il ne s’agit que de moi.

- Camélia... ce n'est que moi, c'est James... James Holden. Tu te souviens ?

Je pose le flingue sur une chaise et m’approche doucement pour pas la terrorisé plus qu’elle ne l’est déjà. Je m’assoie sur le rebord du lit et la prend dans mes bras pour la rassurer.

- Shht… ce n’était qu’un cauchemar… Le vampire est mort il ne reviendra pas je te le promet…

Je lui caresse la tête et la berce doucement en espérant que ça la calme.

- Tu te souviens, il est mort… tu la vu mourir… Il ne peux plus te faire de mal, plus jamais.

Je reste comme ça assis près d’elle, elle blotti dans mes bras. Je crois qu’une poule avec un couteau saurais mieux s’y prendre mais j’essaye de calquer les souvenirs des étreintes que ma mère me prodiguait enfant. J’ai l’impression que ça marche car elle reprend peu à peu ses esprit. Je regarde son visage baigné de larmes et en essuie quelques unes de mon pouce.

- Il ne peux rien t’arriver dans cette maison. Tu es sous ma protection ici, les méchant ne peuvent pas te faire du mal. Tu comprends ?

Je lui souris et lui caresse la tête. Je me redresse un peu profitant du fait qu’elle se sente mieux pour me lever.

- Ne bouge pas je vais chercher quelque chose.

Je m’éclipse par la porte qui sépare nos deux chambre. j’enfile un t-shirt et un Jogging avant de me tourner vers la table de chevet. J’ouvre le tiroir et sort une petite boite en bois. Je l’ouvre et regarde les différents bijoux avec nostalgie. Je prend un collier avant de refermer la boite et de retourner dans la chambre de Camélia qui ce remet de son cauchemar. Je m’assois sur le bord du lit et regarde la jeune fille avec un léger sourire. Je lui fait signe de se redresser et de se pencher vers moi.

- Approche.

Je lui montre le bijou en argent massif légèrement vieillie et polie par le temps. Un coeur ciselé très travaillé avec des incrustation de saphir et de jais. Je lui passe le collier autour du cou.

- Ce collier est une protection. Il est en argent, ce que craigne les loup-garou, les pierres dessus sont du jais qui agis comme protection contre les sortilèges et le saphir contre les attaques de magie noir. Le cœur s’ouvre et à l’intérieur ce trouve une plante qui s’appelle la veine de vénus, porté sur toi elle te protégera des manipulation de l’esprit par les vampires. Tu en as également ingérer pendant ton repas, j’en met dans tout ce que je fais. Cela rend ton sang toxique pour les vampires, si ils essayent de te mordre… ils s’empoisonneront tout seul.

Je lui souris en la regardant détailler le collier.

- Avec ça tu ne craint rien. Tu vois, plus de raison d’avoir peur...

Certes c’est un demi-mensonge. Oui c’est une protection mais ce n’est jamais aussi efficace qu’une armure mais au moins c’est plus discret. C’est une protection de base pour la vie de tout les jours. Pour un humain lambda c’est bien assez suffisant. Après ça ne protège pas d’une attaque frontale de vampire ou de loup-garou certes, si ils ont envie de t’arracher la tête ce n’est pas ce collier qui vont les en empêcher mais pas la peine de la traumatisé avec ça. Elle a déjà assez peur.

- Ça  va mieux ? Est ce que tu veux que je reste un peux pour t’endormir ou est ce que ça va aller ? 

Mer 5 Avr - 11:46
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Camélia & James
 

Il me dit honnêtement la chose. Ça me rends un peu triste qu’il ne puisse pas venir me rendre visite… au moins va-t-il essayer. C’est après cette discutions, je me pose sur le canapé et m’y endors, avec la pensée que j’irai à cet orphelinat, et que lorsque j’en sortirai, que j’aurais finis cette « école », je pourrai revenir et lui montrer tout ce que je sais ! oui … voila… Je lui montrerai ma reconnaissance comme ça, car apparemment il à l’air de beaucoup tenir à ce que j’apprenne des choses à cette « école », cet orphelinat.


Quand je me réveil, c’est en panique, et c’est seulement la lumière allumée par James Holden qui me fait réaliser que toutes ces horreurs que j’ai vu n’étais que un grand cauchemar. Je fond en larme dans ses bras, déjà que je le faisais en dormant, et me laisse aller dans le réconfort du contacte qu’il m’offre. Je le regarde dans les yeux après avoir un peu passer mes sanglots et fais confiance à ses mots. Le vampire est partie, il est mort, et plus jamais il ne reviendra. Il m’en donne la promesse. Il essuie un peu mes larmes, je me souviens de maman quand je me blessais … et qu’elle me consolait avec des câlins et des bisous. Je soupire, plus apaisée, mais reste calée contre lui.

 - Il ne peut rien t’arriver dans cette maison. Tu es sous ma protection ici, les méchants ne peuvent pas te faire du mal. Tu comprends ?

  - Oui Monsieur Holden… Je vous fais confiance…

Justement. Une chose à laquelle je n’avais pas pensée. Qu’est-ce que je vais faire contre les méchants sans lui ? Je ne sais pas me défendre, je ne pourrai rien faire contre ces monstres. Il me demande de l’attendre, je hoche la tête et me sépare de lui, restant en tailleur sur le lit, encerclant un coussin dans mes bras. Je pousse un bref soupire bruyant. Je commence à me demander si c’est une bonne idée finalement… que j’aille en internat. Et si jamais les amis du vampire me cherchaient ? et si là-bas on ne connaissait pas la règle qui dit  « ne jamais inviter à entrer » ? Est-ce que ça marche au niveau d’une chambre, ou s’il peut entrer dans la maison il peut entrer partout ? Une drôle de sensation me parcourt, la peur. Je ne veux plus la ressentir.

Il est de retour. Je lâche l’oreiller et lui sourie faiblement, avant de me lever pour aller face à lui. Il a quelque chose dans la main. Un très beau bijou, qui brille un peu et sertit de pierres. S’en suit une explication complète du pourquoi il m’offre un pendentif aussi beau. C’est une protection contre tout les monstres de cette ville ! Mon sourire devient plus franc, et je le regarde avec reconnaissance, prenant l’objet en main. Je l’ouvre et y vois une fleure un peu asséchée. Les pierres et le métal forme un joli ensemble. Je le place autour de mon cou et le sers dans bras.

 - Merci beaucoup. Je ne le quitterai plus jamais ! Il est très beau, j’aime beaucoup.
 - Est-ce que tu veux que je reste un peu pour t’endormir, ou est-ce que ça va aller ?
 - Je… Je veux bien que vous restiez un peu, monsieur Holden.

Je me couche sous les draps, prends le petit médaillon dans le creux de ma main gauche et tiens une de ses mains dans ma main droite. Je me sens bien, protégée, à l’aise. Un petit sourire se forme sur le coin de mes lèvres, alors que la fatigue vient petit à petit engourdir mes membres.

 - monsieur Holden… Vous allez quand même… me manquer lorsque je serai là-bas. Mais je vous promets d’apprendre et respecter le règlement.
Et je me rendormis.

0

Au matin, je me réveil seule dans ma chambre. Je m’étire et … je suis partagée entre l’excitation de rencontrer des gens et ma nouvelle vie, et la petite tristesse de ne plus revoir mon sauveur. Mon regard se pose sur mon collier. C’est si beau… Je soupire et me lève, me lave, et mets des vêtements propres, Puis j’ouvre les rideaux  en grand et ouvre les fenêtres. C’est beau ! Il y a plein de soleil dehors ! Mon regard va ensuite sur ma chambre et les armoires. Je vais devoir les ranger pour les prendre. Je n’ai pas faim, alors je commence par ça. Une fois tout plié sur le lit, je descends pour aller dans la cuisine, et trouve la table mise avec un petit déjeuné qui m’attend. Je mange tranquillement la nourriture, sans trop savoir les noms de tout. Une fois finis, je ne sais pas trop quoi faire du bol, alors par doute je le laisse ici. Par contre, je ne vois pas James. Je cherche un peu.

 - Monsieur Holden ?

Je finis par le voir, je viens à sa rencontre avec un grand sourire.

 - Bonjour ! Ho et… merci pour le petit déjeuné ! C’était très bon ! ; J’ai un moment de trou de deux secondes ; ho et j’ai bien rangé ma chambre aussi ; Je sourie et me tiens bien droite, puis je baisse un peu le sourire, et détourne un peu le regard ;  je vais… partir aujourd’hui ? ; je redresse le regard vers lui, avec un regard tendre ; merci pour tout Monsieur Holden. Je ne pourrai jamais assez le faire… Je ne veux pas partir mais… j’en ai aussi envie. Vous allez me manquer. Beaucoup.
 



Jeu 6 Avr - 21:51
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Elle demande à ce que je reste, j’acquiesce avec un léger sourire qui se veux chaleureux. Je l’aide à se mettre sous les draps et une fois qu’elle est bien installé je m’assoie à ses cotés, dos au mur. Sa petite main emprisonnant la mienne, son corps si frêle est caché dans l’ombre protectrice de mon corps. Ce qu’elle dit me touche et mine de rien je crois que cette petite va me manquer aussi. Je ne sais pas pourquoi, je me suis fais à cette idée de l’accueillir chez moi, les vêtements, les livres… des signes qui montre que j’étais prêt à la garder à mes cotés. C’est peut-être mon envie de clan qui refais surface. Oui mais cette objectif je me le suis fixé une fois que j’aurais nettoyé la région, pas avant. Avoir des proches est une faiblesse, l’amour est une faiblesse… Comment être à 100 % de mes capacité sur le terrain si je doit me soucié d’une famille laissé à la maison ? Certain pourrais dire que c’est une motivation supplémentaire, protéger ceux que l’on aime, mais moi j’ai déjà ma motivation infaillible.

Je reste assis là quelques minutes mais comme je le pensais il ne faut pas longtemps pour que  Morphée la prenne dans ses bras et l’entraîne au pays des songes. Je reste encore quelques minute sans bouger, le regard tourné vers la fenêtre. La chambre est baigné par la lumière douce de l’astre lunaire ce qui lui donne une petit côté féerique. Je me relève doucement et récupère ma main sans la réveiller. Mon corps ne fait plus barrage aux rayon de la lune et la petite se retrouve baigné par cette lumière fantomatique. Un ange. C’est cette image que j’ai eu pendant un instant, un être pur à la peau de perle et aux cheveux fin. Je reste un instant à la regarder dormir, si paisible. J’espère de tout coeur que ça se passera bien pour elle, elle en a déjà assez bavé.

Je recule sans un bruit, éteint la lumière et sort de la chambre en emportant mon flingue pour retourner dans la mienne. Je retire mes vêtements pour me retrouver en boxer, je regarde un instant le jardin avec ses fleurs naissante, sous cette lumière nocturne tout semble être en noir et blanc, les couleurs ont disparus ça à un petit coté triste je trouve, mais le scintillement à la surface de l’eau du petit étang rend la chose magnifique. Je me retourne et me glisse dans les draps. Je regarde le livre laissé sur ma table de chevet et soupire. Non j’ai perdu la motivation de lire. Je le laisse ou il est et me pelotonne dans mon lit. Demain matin j’ai des coups de fils à passer, pas mal de truc à gérer… c’est la tête charger de mes préoccupations future que je sombre dans un sommeil calme et sans rêve.

Je me réveille avant l’aube comme d’habitude, Je me lève et passe ma tenu de sport comprenant un débardeur noir et un jogging de la même couleur, avant de descendre pour m’entraîner, réglé comme un coucou suisse. Je fait demi-tour une fois arriver dans ma salle pour retourner à la cuisine. Si la petite se réveille avant que j’ai fini elle ne trouvera jamais de quoi déjeuner. Je lui sort un bol, un verre, cuillère, couteau, pain beurre confiture, miel, lait, céréale, croissant, pain au chocolat… Bref je ne savais trop quoi lui donner à manger. Une fois tout prêt je sors mon téléphone et préviens le Père Guillaume de ma venue en fin de matinée ou début d’après midi avec une enfant pour l’orphelinat puis je retourne dans la salle et commence mes échauffements.

J’enchaîne les exercices, musculation, cardio, maniement de plusieurs type d’armes… Je sent mes muscles tiré à cause d’hier entre l’intensité du combat et les coups reçu mon corps grogne de me voir recommencer l’entraînement si tôt mais je ne prend pas de vacance quand il s’agit de ma forme physique. Je suis en pleine séance de traction à près de deux mètre du sol lorsque j’entends Camélia rentrer dans la salle, je regarde l’heure et remarque que cela fait presque deux heures que je suis là. Je me laisse pendre à bout de bras avant de retomber avec souplesse au sol, j’attrape une serviette pour m’essuyer le visage et le reste du corps avant de m’asseoir sur un petit banc de musculation. Je bois une gorgé d’eau en l’écoutant me parler.

- Pas de quoi pour le déjeuner et ne t’en fait pas pour ta chambre mais c’est gentil à toi d’y avoir pensé.

Je me lève et étire les muscles de mes bras.

- Et bien… oui je vais t’y emmener aujourd’hui, j’ai déjà appeler la personne qui va s’occuper de toi pour ton insertion à l’orphelinat.

Je lui souris et viens me mettre face à elle, serviette sur les épaules. Je met un genou à terre pour être à sa hauteur. Elle semble un peux perturbé de ce nouveau changement en même temps qui ne le serais pas à sa place ? Je lui prend la main et lui parle d’une voix apaisante.

- Tu vas me manquer aussi Camélia. Je suis content d’avoir pu t’aider… Je pense que tu peux laisser les Monsieur Holden de coté c’est trop formel, appel moi James c’est tout aussi bien.

Je me relève et me dirige vers la porte une fois que j’ai ouvert la fenêtre en grand pour aérer.

- Je vais prendre une douche, je prend un café et je t’emmène, je vais mettre un sac devant ta porte tu prépareras ta valise en attendant ok ?

Je sors de la pièce et remonte dans ma chambre. Je dois bien avoir un sac dans le coin qui ne me sers pas… Je fouine dans mon placard et trouve un grand sac, type sac de sport a bandoulière, je le prend et le pose devant la porte de la jeune fille avant de filer sous la douche. Décrassage rapide sous l’eau froide qui recouvre ma peau de frisson délicieux et je sors. Je me sèche entièrement, je me rase et me coiffe pour sortir, j’enfile une tenue propre, polo blanc et jeans puis je descend dans la cuisine pour prendre mon café.

Je met la machine a dosette en route pendant que je débarrasse la table de petit déjeuner de Camélia. Je me laisse tenter et me fait une tartine de pain, beurre et miel que je grignote en rangeant le reste. Je ferais la vaisselle plus tard, ce n’est pas dans mes habitudes de laisser les affaires en plan comme ça mais à vrai dire mes habitudes sont un petit peu chambouler depuis hier. J’aperçois la jeune fille et lui fait signe d’approché.

- On part dans cinq minutes prépare tes affaires.

Une fois tout en ordre je prend mon blouson beige avec mes papiers dedans et récupère le sac de la jeune fille. Le sac placé dans le coffre j’aide Camélia à monter dans le 4x4 dont la marche est assez haute pour ses petites jambes. Je me place siège conducteur et nous voilà en route. Le chemin n’est pas très long jusqu’au centre de la ville où se situe l’église et le voyage est ponctué par les son doux du violon qui sort des enceinte du pick-up. Le père Guillaume nous attend sur le parvis de l’église et  je lui adresse un signe en sortant du 4x4 noir.

J’aide la petite à descendre et prend sa valise que le père récupère. Il est plutôt grand de carrure moyenne et son visage respire la paix et la bonté. Je sais que Camélia sera en sécurité auprès de lui, il connaît la situation et à déjà eu à faire à des surnaturel. Il a un bon crochet du droit pour un homme qui ne se bat jamais. J’échange quelques mots avec lui d’un air entendu pour la suite des événement puis je me tourne vers Camélia et de nouveau je me met à son niveau pour lui parler et cette fois lui dire au revoir. Je sent qu’elle n’est pas rassurer et je fais de mon mieux pour que ça aille bien.

- Je vais te laisser maintenant Camélia. Tu vas suivre le père Guillaume qui t’emmènera à l’orphelinat. Il s’occupera bien de toi ne t’en fait pas, et il a mon numéro de téléphone si jamais il y a un problème sur place et que tu ne te plaît pas là bas compris ?… Bien… Maintenant est ce que tu as bien mis ton collier, c’est important ne l’enlève jamais…

Je la laisse me faire un calin si elle le souhaite, je sais qu’elle en a besoin et que ce contacte lui fait du bien. Je me redresse lentement et lui caresse les cheveux.

- Soit sage, écoute bien tes professeur et ne laisse pas les autres t’embêter.

j’ajoute à vois basse avec un clin d’oeil sans que le prêtre ne le vois.

- Si ils t’embêtent tu leur dit que je vais venir leur mettre la tête au carré ça va les calmer…

Je lui souris et me penche pour déposer un baisé sur son front. Je recule doucement en direction de la voiture.

- Je vais essayer de passer d’ici deux semaine le temps que tu te fasse à l’école. Tu me montrera ce que tu as appris durant ce temps là. A bientôt petit ange.

Je lui donne un sourire avant de remonter dans la voiture. Je boucle ma ceinture et je regarde encore sa silhouette dans le rétroviseur jusqu’à ce qu’elle ne soit plus visible. Je tourne au coin de la rue et soupire. J’ai la curieuse sensation de vide en moi. C’est une chose étrange qui ne m’étais pas arrivé depuis des années. Je rentre chez moi dans cette maison qui me semble d’un coup désagréablement vide et je fais ma vaisselle sans grande motivation l’esprit ailleurs. Ma vie qui jusque là était parfaitement organisé me semble décousu, je ne sais plus ce que je suis censé faire maintenant, étudier mes grimoires ? Préparer des munitions ? Aucune idée. Je me pose dans le salon, assis confortablement dans mon fauteuil un verre de Lagavulin dans la main, je fait tourné le liquide à l’odeur de tourbe dans le verre au rythme de la musique les yeux fermer.

Demain sera un nouveau jour. 

Dim 9 Avr - 18:45
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Camélia & James
 
Il est dans la salle qui lui sert à s’entrainer au combat contre les surnaturels, et il transpire beaucoup quand même ! ça doit être très fatiguant de faire tout ça. Et puis… ça ne sent pas très bon non plus dans la pièce maintenant qu’il a fait plein de sport dedans. Il me remercie pour avoir eu le bon reflexe de faire ma chambre, et confirme le fait que c’est aujourd’hui que je vais ailleurs. Encore ailleurs. Il dit aussi que je vais lui manquer autant que lui va me manquer, et je lui sourie. Ha non pas encore des larmes. Pas question. Pfou ça va c’était qu’un petit effet mais c’est passé.
  - d’accord… James.

Il me demande d’aller faire ma valise pendant que lui se prépare, j’acquiesce et monte dans ma chambre. Rapidement, je vérifie que je n’ai rien oublié : les cahiers, les vêtements et le plus important… ce que j’ai autour du cou…. Mon collier. Je me regarde dans le miroir et sourie en le prenant entre mon index et mon pouce. Je ne trouverai peut-être pas de nouveau papa, ni de nouvelle maman là-bas… ou quelqu’un à considérer tel quel… mais j’aurais peut-être des amis ? oui… ça serait bien. Je range le tout dans le sac que James m’a offert. Encore une chose qu’il me donne. Comme toute les choses que je possède ici en fait. Je descends avec le sac et… me voilà devant la porte. J’attends qu’il vienne.

Nous montons dans la voiture, avec une jolie musique qui se joue à la radio. Une boule à mon ventre se fait… pourquoi ? J’ai choisis, il ne m’a pas forcé, et pourtant c’est comme si je ne voulais plus partir. Mais après je vais peut-être regretter de ne pas au moins avoir essayé. Aller. Ha je n’ai pas vu le temps passer : nous sommes arrivés. Il y a un monsieur dans un drôle d’habit qui nous attends devant une énorme bâtisse, et James discute avec lui. J’attends sagement, un peu en retrait, identifiant l’homme. Ça va il a l’air gentil. C’est le moment de se dire au revoir, je regarde mon sauveur dans les yeux alors qu’il se place à ma hauteur.

- Je vais te laisser maintenant Camélia. Tu vas suivre le père Guillaume qui t’emmènera à l’orphelinat. Il s’occupera bien de toi ne t’en fait pas, et il a mon numéro de téléphone si jamais il y a un problème sur place et que tu ne te plaît pas là bas compris ?
 - oui James J’ai tout compris.
- Bien… Maintenant est ce que tu as bien mis ton collier, c’est important ne l’enlève jamais…
 - oui ; je lui montre le pendentif à mon cou ; je le garderai précieusement, James.
 
Il m’offre un espace dans ses bras, je lui fais un gros câlin. Non, pas de larmes. Je ne veux pas. Il se redresse et je garde ma main dans la sienne encore un peu. Je ne peux que pouffer de rire quand il me dit comment calmer les vilains enfants qui me voudraient du mal. Je lui promets de le faire en murmurant pour être sur le même ton de confidence que lui. Puis il s’en va. Je soupire et lui fais signe de la main. Il va repsser ! ça, c’est une bonne nouvelle ! Je vais tout faire pour apprendre le plus possible !

 - à bientôt petit ange.
 - à bientôt James !

Il part. Il avait aussi un peu l’air… triste… de partir. Qu’on se sépare. C’est la main du prêtre sur mon épaule qui me fait bouger. Je le regarde et le suis. Il me conduit dans sa voiture, jusqu’à un autre bâtiment. Je ne cesserai donc jamais de bouger ? Au moins c’est pour aller vers la bonne direction. Mieux vaut ça, que rester à vie en cage ! Une fois sur place, on m’explique les règles :

 Il y a une heure précise pour se lever en semaine, et une heure libre de levé en fin de semaine. Les repas sont fait trois fois par jour, avec un ‘gouté’ en moitié d’après-midi. Je verrai bien au moment venu ce que c’est. Il n’y a pas le droit de sortir de la classe temps que la cloche n’a pas sonné, et toutes les deux heures de cours nous avons une pause de dix minutes. En week-end, nous pouvons faire ce que nous voulons, mais dimanche il y a la « messe »… des chants et des paroles au nom de Dieu. Ho… James aime beaucoup Dieu, et assure qu’il vient de lui. Donc… si en plus il aime les musiques… dommage qu’on ne puisse pas le voir. Il n’y a pas le droit de se frapper, ni de s’insulter. Quand on a un problème, les professeurs sont là pour ça.

Wow… c’est fortement rythmé ! Je rejoins ma chambre et je suis présenté aux enfants que je vais souvent côtoyer : ceux qui sont dans la même chambre que moi, ceux avec qui je vais apprendre la pluparts des matières… mais comme je ne sais ni lire ni écrire, j’aurais le français en séparé, et pour les autres cours, le temps que je sache écrire et lire, j’aurais le droit à un enregistreur. Bien. Le prêtre me souhaite bonne chance, je le remercie.
Les jours et les nuits s’enchainent. A mon jour d’arrivé, je ne commence qu’après avoir installé mes affaires, soit après le déjeuné. C’est plutôt bon ce qu’on mange ici. Il n’y a pas cours aujourd’hui, mais je suis un peu obligé si je veux rattraper mon retard. Ça ne me dérange pas.  J’ai un peu de mal à parler aux autres, mais certains viennent me parler, pour savoir d’où je viens. Le prêtre m’avait dit de ne jamais parler de surnaturel ici, alors on a un peu trafiqué l’histoire : mes parents sont mort dans un accident de voiture, et toute ma vie j’ai du vivre par mes moyens dans la rue. Ça collait, et les autres n’approfondissaient pas plus. Le second jour, je rencontre les premiers mauvais côtés de certains camarades de classes… si certains sont compréhensif du fait que je n’ai jamais eu d’enseignement culturels, d’autres préfèrent s’en moquer. Mais… Ils ne savent pas… Ils me rabaissent dès que je fais une erreur dans ce que je dis ou fais, mais bon. J’ai eu pire que ça, je les ignore simplement, enfin si j’ai juste dis une chose à la fin de journée, c’était juste après la messe. Je n’ai pas pu chanter les chants, même si le cœur y était, et j’ai quand même réussis à retenir quelques phrases ! mais eux tentaient de faire passer ça pour de l’irrespect.

 - Je sais que je ne sais rien. Y compris pour ces chants.

Et après ça ils sont partis. Je n’ai pas compris. Ils avaient l’air énervés. Tant pis, je n’ai rien contre eux moi ! Le troisième jour, ça se passe un peu comme le second mais en un peu mieux. Je ne parle pas avec les autres, sauf aux repas, et le soir je le passe sur les cahiers donnés par James. James… Je repense à chaque fois à lui. Je ne l’ai retiré de mon cou qu’une seul fois : pour un ajouter un agneau en argent. Pourquoi pas une croix ? Parce que j’ai appris de la bouche du prêtre l’histoire de Jésus. Je ne veux pas porter autour de mon cou la croix qui a porté la mort au fils de Dieu ! Non ! Alors, compréhensif, il m’a expliqué qu’il y a une appellation pour Jésus, qui est l’agneau de Dieu. Je préfère ça ! Je veux penser à lui ainsi. Alors pour le montrer, sans manquer à la règle, j’ai choisis de prendre ce médaillon en argent, bénis à l’église. On m’a aussi expliqué ce qu’est le fait de bénir l’eau, ou les objets, ou les personnes : ça apporte la Grâce de Dieu sur soit. Je suis sûre que James est aussi bénis par Dieu ! Il sera sûrement content quand il viendra me voir et que je lui dirai que je rends merci à Dieu de l’avoir envoyé me sauver ! C’est ce que James m’avaient dit après tout.

Mais à partir du jour quatre… ça se dégrade un peu. La présence d’autant de monde, le fait que je ne puisse pas suivre trop en classe à cause de mon retard… ça devient un peu oppressant. Et revoilà les vilains enfants qui recommencent à m’embêter ! Je repense aux mots de James.

 - Arrêtez de m’embêter, sinon j’appelle celui qui m’a sauvé ! et il va vous montrer !
 - ha ouais ?

Il approche et prend le collier dans sa main. Puis commence à tirer. J’ai un déclic. Il n’a pas le droit, pas ce cadeau ! Je sers le poing, comme un réflexe.

 - Arrête !
 - hou, j’ai peur du « sauveur » !

Ses amis rient et il tire plus fort. Non. Cette fois je réagis. Mon poing fend l’air et vient se loger dans son poignet, sous l’effet de la douleur il lâche et je recule avant de fuir. Je ne sais pas s’ils me suivent, mais en tout cas je sais où je vais : dans ma chambre. Une fois sur place, je respire et ferme à clé. Wow. J’ai eu peur ! Mon cœur bat à cent à l’heure ! Je regarde mon pendentif pour vérifier qu’il n’a rien. Non ça va, il n’est pas abimé. Tant mieux ! Il est précieux pour moi. C’est à ce moment que la cloche sonne. Je suis en classe, pour mon second jours de vrais cours, et je me rends compte vraiment à quel point je dois progresser. J’en ai mal au crâne. En plus, il y a tellement de personnes dans une seule salle ! Je n’ai jamais vu ça. Il y en a certains qui n’écoutent pas, et même un qui c’est endormis. Si madame Judy le vois, il va se prendre une punition. C’est dans les règles ! Je me penche un peu et le tapote à l’épaule. Il se réveil avec un petit sursaut et rougie. Il me regarde avec un sourire de remerciement, je le lui rends. Puis le cours continue. Plus les heures avancent, moins je me sens bien. Trop de connaissances à avoir, trop de retard, je veux rester concentrer mais je me sens nauséeuse, avec un mal de ventre en plus de ça. Je sens un truc humide soudainement coulée de mon entre-jambe ! Je me lève brutalement.

 - Désolé madame Judy ! C’est une urgence !

Je cours aux toilettes, je n’ai pas sentie venir, j’espère que personne n’a vu ! Je baisse mon pantalon et devient pâle comme un linge. Du sang ! J’ai du sang dans ma culotte ! Je suis blessée maintenant ! Mais comment ? J’essuie en vitesse et part dans ma chambre me changer, essayant d’arrêter l’écoulement avec le papier toilette. Je file voir l’infirmière et lui explique ce qui m’arrive… et ce qu’elle m’explique me calme et me rassure beaucoup. Ce n’est qu’un acte normal de l’organisme des filles, c’est une preuve que je grandis, et qu’un jour je serais une femme. Elle me donne ce qu’il faut, avec les conseils et un médicament contre la douleur et la nausée. Une fois rassurée et propre, je peux reprendre les cours.

Cinquième jour. Je me sens… triste. James me manque beaucoup. J’ai même pleuré un petit peu ce matin… encore un cauchemar. Sauf que je n’ai personne pour me réconforter, juste l’image de mon sauveur. Je n’aime pas trop ça, vivre ici. La plupart sont gentils, oui, mais je me sens seule… je n’ai pas ce même ressentis que lorsque j’étais avec lui. Ce monde m’oppresse, quand on m’interroge, tout leurs regard me fais me sentir étrange, et on commence à dire sur moi que je suis « bizarre, mais pas méchante ». En plus l’autre idiot s’amuse encore à faire des moqueries que j’ai un peu plus de mal à ignorer en ce moment. Je soupire. Au soir, je n’arrive même pas à me concentrer sur mes cahiers.

Ça suffit. Je profite de la pause de midi pour aller voir la personne qui gère les entrées et sorties des élèves, pour lui expliquer que je voudrais voir le prêtre. On m’explique que justement, il est présent dans l’orphelinat aujourd’hui. Je fais donc le voir, et lui explique ce que je ressens, ce qu’il se passe.

 - donc vous comprenez… Les professeurs sont gentils et… la majorité des élèves aussi mais… je me sentais vraiment bien chez monsieur Holden… chez James. ; je le regarde dans les yeux, pleine d’espoir ; vous pensez qu’il acceptera de me prendre avec lui ?

Il m’assure alors qu’il va l’appeler et discuter avec lui, pour transmettre les informations et essayer de le persuader de me prendre avec lui. Je le remercie humblement et repars en cours. Je prie donc. Dieu, qui m’a envoyé mon sauveur une fois, s’il te plait dit à mon sauveur que je veux vraiment vivre avec lui. Amen.





Mar 11 Avr - 14:52
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L'ange en armure  [Camélia&James] Iwan-Rheon-misfits-e4-20341830-500-299


Les jours passe et mon quotidien revient. Sport, entraînement, prière, chasse, recherche… le tout en boucle sans discontinuer. Ma vie est de nouveau réglé comme une horloge et mon contacte avec le monde extérieur et avec le genre humain se cantonne au stricte minimum. Je n’ai pas spécialement envie de nouer de contacte avec les gens. Ma mission avant tout.

Je prend néanmoins je temps deux jours après le dépars de Camélia d’envoyer un mail au père guillaume pour avoir des nouvelle de la petite savoir comment ça se passe. Je referme l’ordinateur et vais dans le grand salon. Je sais que la réponse ne tardera pas le prêtre est assez carré à ce niveau, une autre qualité que j’apprécie. Pour passer le temps je me rend au grand salon et m’approche du piano à queue dans un coin de la pièce. Je reste devant l’objet devenu décoratif au fils des ans et soulève le pupitre et révèle les touches  noir et blanche.

Mes doigts caresse les touches du clavier et j’appuie sur une note, le son résonne dans la grande pièce. Un fin sourire étire mes lèvres, il est encore accordé. Je n’ai jamais été un grand musiciens, c’était un don des femmes de la famille en particulier celui d’Azénor, ma sœur. Je laisse mes doigts enfoncer quelques touche sans aucune prétention de musique particulière, un simple enchaînement de note au son harmonieuse. Il ne me renvoie pas de mail comme à son habitude mais mon téléphone sonne en brisant harmonie que j’avais réussi à créer à peine vingts minutes après l’envoie. Je décroche sans prendre la peine de regarder qui est l’interlocuteur, je m’en doute.

La conversation ne dure pas très longtemps. Camélia à un peux de mal à s’intégrer et certain surveillant on parler de tension avec d’autres enfants. Bon c’est ce que je craignais de base mais il semblerais que Camélia cherche à rester et fait des efforts pour arriver à rattraper son retard ce qui est une bonne chose. Je ne me fait pas trop de soucis pour elle. Elle sais qu’en cas de besoin elle peux me contacter par le biais du père Guillaume.

C’est dans cette optique que je me remet au travail. Je piste, je fait mon travail de profileur sur des scènes de crime barbare afin de trouver des surnaturel, remonter jusqu’au monstre tapis dans l’ombre  en attendant un autre crime à commettre mais malheureusement pour lui une fois lancé je ne lâche rien. La piste que je flaire est du niveau d’un enfant… en seulement deux jours je retrouve le monstre.

Un tout jeune loup-garou tout juste formé accompagné d’un mâle plus âgé, c’est souvent ça avec les loups ils sont rarement seul. Ça ne va pas être de tout repos, je dirais même que ça risque d’être musclé mais ce frisson qui me parcours face à mon objectif est une véritable injection d’adrénaline. Je hais les loup-garou… C’est une histoire personnel entre eux et moi tout comme ces vipères de sorcière.Tout mon attirail est près et je me met en chasse, je n’en aurai pas pour longtemps.

Je rentre chez moi deux jour plus tard je rentre chez moi, fourbu, très légèrement amoché mais infiniment bien. Je franchi le seuil de ma maison un petit sourire aux lèvre et le coeur léger. Je descends au sous sol ranger mes affaires. Je met ma combinaison à laver et je monte prendre une douche. Je sifflote dans les escaliers qui mènent à l’étage et une fois dans ma chambre je me déshabille tout en écoutant mon répondeur.

Je reste en suspens lorsque j’entends le message de père Guillaume datant de la veille. Camélia ne se plais pas à l’orphelinat. Elle veux partir, revenir chez moi. Le message se termine mais je met un moment avant de me remettre en mouvement. Je savais que cela pouvais ce produire, c’est moi même qui lui avais proposé. Je fini de me déshabiller et me glisse sous l’eau bien chaude de la douche pour prendre le temps de me décrasser en plein et m’éclaircir les idées.

Je suis partagé. Je sais comment réagir face à un loup-garou ou un vampire mais une petite fille ? Est-ce que je suis vraiment le mieux placé pour m’occuper d’elle ? Elle n’aura aucun modèle féminin auprès de moi. Je sort de la douche et m’essuie lentement, j’efface la buée du miroir du plat de ma main et regarde mon reflet.

Sans compter que oui… avec le train de vie que je mène ce peux être compliqué pour elle. Un gros hématome est dessiner sur mon torse. Une fine entaille marque mon arcade et descend sur ma joue du côté gauche de mon visage. A deux centimètre près j’aurais pu perdre mon œil mais heureusement pour moi j’ai d’excellent réflexe. Pour évité tout risque de contamination avec le gène loup dès que j’ai réussi à me débarrasser des deux créatures coriace j’ai appliquer un cataplasme à base d’aconit sur la plaie et j’ai bu de manière régulière des infusions d’aconit durant tout le chemin du retour. Aucun risque que je devienne l’un d’entre eux.

Est ce que tout cela m’empêchera de faire mon devoir envers la petite et comme je lui ai promis venir la chercher dans cet orphelinat ou elle n’est pas à sa place ? J’ai sorti cette enfant de sa cage, c’est mon devoir de m’occuper d’elle. Le seigneur la mise sur ma route c’est pour une bonne raison. Je sors de la salle de bain une serviette noué autour de la taille. Je m’assoie sur le fauteuil de ma chambre et appel le prêtre. Notre conversation est plutôt concise et je raccroche vite.

Je vais chercher Camélia aujourd’hui avec le père Guillaume. Il faut que tout soit près, je descend rapidement dans le petit salon où j’ai laisser mon ordinateur toujours vêtu d’une simple serviette. J’envoie un mail détailler à mon hacker sur tout ce dont j’ai besoin comme papier. Si je veux récupérer Camélia sans trop de blabla et de prise de tête je vais avoir besoin de faux papier pour la petite. J’envoie tout en pièce jointe y compris mes propres papier pour qu’il puisse faire un travail propre et rapide.

Une fois le mail envoyer je remonte dans ma chambre et m’habille. Jeans clair et pull noir, je coiffe mes cheveux et regarde le résultats dans le miroir. Bon mis à part la balafre sur l’œil gauche je suis tout à fait présentable et je fais assez sérieux pour m’occuper d’une enfant. Je laisse une fine barbe qui me rajoute des années supplémentaire et donne un côté encore plus crédible. Ce sera parfait.

Je sort faire quelques course pour acheter de quoi manger pour deux. Je mange vite fait sur la route pour ne pas perdre trop de temps et je rentre vite une fois tout ce dont j’ai besoin dans mon coffre. Je range mes courses et m’installe devant l’ordinateur. Le hacker ma répondu, j’ouvre les pièces jointe avec un sourire. C’est parfait. J’imprime le tout et regarde les papiers en détailles.

Faux acte de naissance de la petite Camélia Mutuan, mère Azénor Mutuan née Holden, Fausse photocopie du livret de famille me plaçant comme oncle de la petite et faux testament de ma sœur comprenant un paragraphe sur la garde de Camélia comme quoi en cas de décès de ma sœur et de son mari je serais le seul tuteur légal à qui confier la petite. Tout semble authentique jusqu’au montage photo type photo de famille. C’est un poil stressant mais je suis vraiment content du résultat. Ajouté à ça mes relever de compte prouvant que je peux aisément subvenir aux besoin de l’enfant et lui payer des études dans la meilleur école du pays sans que ça me fasse boité… Je n’ai aucun soucis à me faire tout ira bien.

Si on prend la peine de fouiller en détaille on verra que certain détaille ne concorde pas, comme certaine date par exemple. Mais je ne pense pas que quelqu’un vienne fouiner en profondeur sur ce dossier. Les apparences sont parfaite et la petite à déjà souffert de la perte de ses parents on ne viendra pas l’importuner plus que nécessaire. Je met tout les papiers dans une pochette et la dépose sur la table à l’entrée de la maison. Je prend ma veste, mes clés, je vérifie que tout est en ordre et je part avec la pochette sous le bras.

Je rejoint le prêtre devant l’orphelinat où je lui explique tout ce qui es prévu pour la récupérer en douceur. On entre dans l’édifice et je parle avec la secrétaire puis la directrice, je montre les dossiers, je joue les oncles émue à l’idée de retrouver sa nièce présumé morte dans un accident de voiture. Bien sur que je n’avais aucune idée d’où pouvais se trouver la jeune fille. La marque sur mon visage ? J’ai fait des réparations chez le père Guillaume dont je suis l’ami et un membre assidue de sa paroisse. Tout ce déroule selon le plan que j’avais en tête. C’est parfait. On sort du bureau et je dit à la jeune femme qui va chercher Camélia que c’est son oncle James qui viens la chercher.

La directrice rentre un moment dans son bureau pour passer un coup de téléphone et je vois des gamins chahuter dans un coin non loin et s’en prendre à un petit. Je suis près à parier que c’est les gamins qui s’en sont pris à mon petit ange. En quelques enjamber je m’approche des morveux qui se stop en me voyant arriver. Je les domine de tout ma hauteur, le regard glacial accentuer par la balafre de mon visage. Je souris froidement et me met à leur hauteur. Je fais signe à celui attaquer de filer en vitesse et clou les autres sur place d’un regard.

- On ne vous a jamais appris à ne pas vous en prendre aux autres ? Vous jouer les dur dans l’enceinte de cet orphelinat car vous êtes plus costaud que vos camarade… mais souvenez vous qu’il y a toujours plus costaud que vous a l’extérieur… Tout vos actes son observer par Dieu. Il vous juge et si vous ne vous montrer pas gentil envers votre prochain le seigneur pourrais bien vous punir en vous envoyant un de ses anges… Et je vous garanti que ce ne sera pas pour vous donner bénédiction.

Je me relève en entendant des pas plus loin résonner dans le couloir. Je suis assez satisfait de la trouille que je viens de leur inspirer. J’espère que mon petit discours restera marquer dans leurs esprits au fer rouge. En tout cas j’en vois deux les larmes aux yeux et un autre qui tremble comme un shaker, c’est pas bien de traumatiser des gosses mais ce sont de sale morveux j’ai pas pu m’en empêcher. Je recule lentement et me tourne pour voir Camélia arriver. Je me met face à elle un genoux à terre et écarte les bras.

- Viens mon petit ange, je te ramène à la maison.

Je jette un regard aux gosses rester dans le coin qui nous dévisage et souris. Oui je suis avec Camélia bande de petit gobelin infâme. Vous avez de la chance d’être des enfants humain sinon vous auriez passer un moment beaucoup plus pénible pour vous en être pris à mon petit ange. 

Mer 19 Avr - 10:55
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L’ange en armure
Camélia & James
 
Après ma discutions avec Père Guillaume, je prie en marchant. Je passe devant la petite statue de la Vierge Marie, qui trône dans le couloir, et fais le signe de crois que l’on m’a appris à l’église. Je répète à nouveau ma prière. Celle que James vienne me chercher et accepte de me prendre chez lui. Le soir même, Père Guillaume vient à ma rencontre en souriant. Ce qu’il m’annonce me comble de joie ! Il vient ! Il vient me chercher ! Il va me prendre avec lui ! Je jubile et prépare toutes mes affaires. Je n’ai jamais été aussi heureuse de ranger des affaires ! Je vais pouvoir lui montrer ce que j’ai appris en quelques jours, car j’ai travaillée dure ! Ho et lui raconter comment sont les classes, et les autres, et puis mon collier aussi ! Ho et cette prière que j’essaie d’apprendre ! Je sautille presque et voilà ! Mes affaires sont toutes remballées ! Je soupire et m’affale dans mon lit. Je n’ai laissé sortie qu’une robe et des sous-vêtements propres. J’ai du mal à dormir, mais cette fois ce n’est pas du aux idiots !

 

Enfin je dors. Mais je me réveil tôt. Bien tôt. Je me prépare, prenant soin de ne pas réveiller mes deux camarades de chambre, et file dans la salle de bain commune pour filles pour me laver et m’habiller belle comme tout. Je suis prête ! Le matin je vais en classe pour les deux premières heures, et les autres enfants ne semblent pas avoir été tenus au courant de l’histoire. Puis une femme entre dans la classe.

 - Camélia ?
 - Oui, madame Jennifer ?
 - Ton oncle James Holden est arrivé.
 - j’arrive !

Je me lève et dis au revoir à tout le monde, je n’avais pas d’amis, juste des gens à qui je parlais. « Tonton » ? Pourquoi Tonton… Hooo ça y est je comprends ! Il se fait passer pour mon tonton pour pouvoir me prendre avec lui sans soucis vis-à-vis des autres personnes. Je suis passé… comme un coup de vent ici. Ha, pile à la sonnerie de la récréation. Tout le monde part et c’est comme si j’étais devenu une ombre. Ce n’est pas si mal. Je suis au bout du couloir, mon petit cœur bat si vite ! Je le vois ! Il est en train de parler avec… ho, les méchants qui m’ont embêté. Plus je m’approche de lui, mieux je comprends ce qui se passe. Il leur fait la leçon ! Et quand j’arrive à mi-chemin, ils sont déjà en train de partir en pleurant presque. Bien fait. Ils sont vilains avec les autres, ils le mérite. J’accours alors vers lui et il se met à ma hauteur. J’en profite pour le serrer fort dans mes bras.
 - Tonton James ! Je suis trop contente de te voir !
 - Viens mon petit ange, je te ramène à la maison.
 - oui, je te suis !

Je le lache, puis reprends mes valises en main. Je le laisse m’aider avec la plus lourde des deux et sur le chemin de la voiture, je me contente de sourire jusqu’aux oreilles. Nous passons voir Père Guillaume que je salue.

 - on se reverra Dimanche à la messe ?
 - hehehe, oui, bien sûre ma fille.
 - alors à Dimanche !
 - avec plaisir, Camélia ; il s’adresse à James ;  Prends bien soin de la petite. Si tu as un peu de mal, n’hésite pas à demander conseil, d’accord ?

Et une fois hors des grilles, hors des murs, qu’il n’y a donc que nous, je le sers à nouveau dans mes bras.
 - Merci… tonton James ; Dans la voiture, je commence le récit ; quand je suis arrivé, c’était bien ! Ils sont gentil là-bas, et Madame Jennifer m’a aidé pour les devoir, hors des cours. Ho ! Et j’ai fais tout les jours des exercices dans les cahiers, que je faisais corriger par Jennifer. ; je tapote ma lèvre du bout de l’index ; et les garçons que tu as grondés, à l’orphelinat, ils été un peu méchant avec moi… parce que je ne sais pas lire ni écrire. Mais je me suis pas laissé faire ! Enfin… J’ai pas frappé… J’aime pas frapper… ; ça me rappel ce que le vampire me faisait ;  Mais j’ai répondu, ou je les ignorais. Et du coup ils me laissaient en paix.

Et durant tout le trajet je précise ce que j’ai fais, les cours, les professeurs, comment c’est passé la messe, le fait que j'ai la preuve que je devient une petite femme du fait de mes "règles" comme à dit l'infirmière, pour finir par hier. Je me rends compte alors qu'on est arrivé au manoir et je rosis un peu.

 - oh.. je... j'ai été très bavarde. Pardon je suis juste... tellement excitée! hehe.

Une fois dans le manoir je me sens... libérée. Oui. Je me sens heureuse. Je me tourne vers James et lui sourie.

 - Tu... Tu seras donc vraiment comme... un tonton? Je veux dire... Tu me veux donc vraiment dans ta famille?

 



Jeu 20 Avr - 21:03
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L'ange en armure  [Camélia&James] Iwan-Rheon-misfits-e4-20341830-500-299


La petite blotti dans mes bras je me sent bien. Je sais à cet instant que j’ai fait le bon choix de la recueillir. Je me redresse et lui prend la main, de ma main libre je prend la plus grosse valise pour la décharger et lui laisse l’autre. On sort et le père Guillaume nous attend à l’entrée. La petite lui parle et souris. Elle semble radieuse et heureuse de sa nouvelle vie.

- Prends bien soin de la petite. Si tu as un peu de mal, n’hésite pas à demander conseil, d’accord ?

Je pose le sac au sol et serre la main du prêtre.

- Pas de soucis, on se téléphone en cas de besoin. Bonne journée mon père.

Je reprend le sac et une fois au niveau de la voiture je le glisse dans le coffre et fait de même avec le sac que tiens Camélia. On grimpe dans la voiture et après un dernier signe de la main au prêtre on est parti. Je baisse la radio en voyant que la jeune fille a envie de parler.

Je me demande comment un tel flot de babillage peu sortir une aussi petite fille. Les  yeux rivé sur la route je l’écoute avec attention. Elle me fait sourire, si fière d’avoir travailler dur, si heureuse de me montrer ses progrès.

Alors j’avais raison ces petits merdeux on bien chahuter Camélia. J’ai bien fait de les recadrer un peux, ça ne leur fait pas de mal. Mais je suis content d’apprendre que la jeune fille ne c’est pas laisser faire. C’est une petite dur à cuire sous ses aires d’ange. Après tous ce qu’elle a vécus elle trouve la force d’avancer et de voir le beau dans les choses qui l’entour avec une telle simplicité que c’est touchant. Je laisse mon esprit vagabonder au son de ses babillage d’enfant n’écoutant plus vraiment et imaginant ce qui pourrais arriver à l’avenir. Je pourrais lui montrer les bases de la chasse… en tout cas cours de défense sans négociation possible ça sera un passage obligé.

Je suis tiré de mes pensés par une partie de sa tirade. Quoi ? Règles ? Ah… oui… ok… C’est un point sur lequel je ne m’était pas vraiment penché… forcément oui c’est une fille… et elle a l’âge pour ce genre de chose mais je ne m’était pas vraiment préparé à l’idée et je n’ai pas vraiment envie de m’y préparer. Je ne sais rien sur ses trucs là moi ! Demander moi ce que vous voulez sur les Vampires ou les Loups et je vous répondrais en une fraction de seconde mais ça ?! Je retiens un gros soupire. En plus je vais devoir acheter des trucs de fille pour ça et je ne vais pas savoir où c’est dans le magasin ni quoi prendre la prochaine fois… Je crois qu’un coup de file au père Guillaume s’impose mais en même temps je n’ai pas envie de passer pour un ignare désemparé. Internet est ton ami, si vraiment je suis perdu je passerais un coup de téléphone.

On arrive à la maison et la petite rougis un peu en s’excusant d’avoir beaucoup parler. Je me détache et vais lui ouvrir la porte.

- Ne t’en fait pas petite puce. C’est un signe de bonne santé, si tu étais muette prostré dans ton coin là je m’inquiéterait …

Je récupère les deux sac et on rentre à la maison. Je remarque qu’elle a un petit temps d’arrêt dans le hall, je me stop à son niveau et je reste sans bouger à l’écoute de sa question. Je réfléchit à comment lui répondre avant de le faire.

- Et bien je serais ton Tonton officiellement, pour tout les autres on est une vrai famille de sang. Quand on est juste entre nous ce choix t’appartient… Je n’ai plus de famille, comme toi, alors si tu veux bien on peux essayer de se construire notre propre famille qu’est ce que tu en pense ?

Je lui souris et lui fait signe de me suivre. Je monte lentement les escaliers en premier jusqu’à l’étage où se trouve nos chambres. Je pose les valise de la petite devant son placard dans la chambre qu’elle a occuper lors de son court séjour chez moi.

- Je pensais te donner cette chambre, elle avait l’air de te plaire la dernière fois. Comme ça on est juste à coté.

Pendant un instant je me dit que l’avantage d’être deux dans une si grande maison c’est que si elle me fait une crise d’ado elle va pouvoir déménager à l’autre bout du manoir et éviter de me casser les pieds avec ses humeurs d’ado grincheux. Cette pensé me fait sourire. Pourtant je n’imagine pas Camélia comme ça. Après je ne sais pas. Il se pourrait que ce jolie visage d’ange ne cache en fait un vrai petit diable.

- Vu que tu vas probablement vivre ici jusqu’à ce que tu ai l’âge de quitter la maison pour fonder ton chez toi c’est officiellement ta chambre, tu peux l’aménager comme tu le souhaite, mettre des poster aux murs, des tableaux, changer la couleur des murs, ce que tu veux. Seul condition, tu le fait à ton goût mais si c’est des gros travaux on ne le fera pas tout les mois donc réfléchis bien avant.

Je retourne vers la porte et me retourne vers la petite avant d’ajouter.

- Je te laisse ranger tes affaires comme tu le souhaite. Est ce que tu as d’autre question avant que je descende ?

J’ajoute avant qu’elle ne réponde.

- Ah et juste pour savoir tu as envie de manger quelque chose de particulier ? Dans les trucs simple bien sur, je ne suis pas un expert cuisine…

Je mange très sains mais pas forcément très bon gustativement. Je vais essayer de faire des efforts en regardant des recettes sur internet. Si je dois m’occuper d’elle j’aimerais le faire bien. 

Ven 5 Mai - 8:06
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L’ange en armure
Camélia & James
La tête qu’il a lorsque je lui parle de mes règles… On dirait qu’il est perdu rien que d’y penser. L’infirmière, à l’orphelinat, m’a donné des instructions à ce sujet, et m’a assurée que petit à petit j’en apprendrais plus dessus, au fils de mes apprentissages. J’espère que James saura m’aider avec ça…
 

Après mon flot de parole, nous arrivons et il me rassure sur le fait que se soit bien que je m’exprime ainsi. Par la suite, il m’explique un peu comment tout ça va avancer par la suite… et encore une fois, je me sens un peu plus proche de lui. Il n’a plus de papa ni de maman, comme moi. Les autres nous verrons comme une « famille de sang », même si je ne comprends pas trop ce que c’est, je comprends que ça n’est pas notre cas. Et comme il parle de former une famille réelle à nous deux, c’est tout ce qui compte à la compréhension de cette phrase. Je souris en hochant la tête avec un énorme sourire sur le visage.
 
 - oui ! Je veux bien qu’on soit une famille … tonton James.
 
Je glousse et le suis pour aller à l’étage, nous entrons dans la chambre où j’ai dormis une nuit… ma chambre maintenant.  Je le remercie d’un câlin, c’est juste parfait. Tout est parfait. Jamais ma vie n’a été aussi parfaite ! J’ai une personne qui s’occupe de moi, qui me protège, et qui… m’aime… ? En tout cas je l’aime moi ! c’est mon Tonton… j’ai enfin quelqu’un. Il m’explique les conditions de la « personnalisation » de ma chambre. Je comprends que ça veut dire que je pourrais mettre tout ce que je veux dedans. Je me vois mettre pleins de choses déjà ! Je me souviens, quand je vivais chez le vampire, d’une chambre très belle à l’opposée de celle de ce bourreau. J’ai toujours rêvée de l’avoir… Je pourrai faire ça ici, la faire y ressembler. C’était une belle chambre qui sentait très bon et me rappelait un bon souvenir. Des rideaux mauves, deux murs blanc cassés, deux murs de la même couleur que les rideaux… Un lit avec des draps ni vraiment rose ni vraiment rouge, et des fleurs sur les tables de chevets. Oui je me vois très bien avec ce genre de décoration. Je vais vers les valises pour les ouvrir.
 
 - Je pense que je sais ce que je veux faire déjà ! ; je finis d’ouvrir la dernière valise, il s’apprête partir ; Je ne sais pas ce que je voudrais manger… tu peux faire ce que tu veux, tonton James. Je ne connais pas beaucoup de chose en cuisine.
 
Et il s’en va. Je regarde mes vêtements, me redresse et ouvre chaque tiroir, chaque placard… c’est partie. Manches longues ici, manches courtes à côté, short l’étage sous les manches courtes, pantalons sous les manches longues. Les robes dans la penderie, côté gauche, les jupes aussi dans la penderie, mais côté droit. Culottes et chaussettes dans le même tiroir, et je m’amuse à les tirer par couleur. Les cahiers sur le bureau… J’essaie de lire ce qu’il y a dessus avec le peu que je sais. L’alphabet est plutôt facile à mémoriser.
 
 - ém , a , té , hache…  m a t h ? ho les mathématiques. Donc ici. Ef, ère, a , ène , cé , a , i , èse … f r a n … fran c a i s… français ! Pfou.

 
Je déchiffre aussi pour l’histoire, la géographie, la physique-chimie, la SVT et l’anglais, posant tout ceux portant les mêmes lettres dans le même rangement. Notre professeur nous a dit qu’en faisant ainsi, on se retrouvait mieux quand nous révisons. Bon sang, qu’est-ce qu’il y a à apprendre ! J’ai un peu peur : est-ce que je vais y arriver, à rattraper tout ce retard ? Et si je me perdais dans tout ça ? Et si… Je prends une grande inspiration et souffle. Je vais essayer. Je dois essayer. J’ai promis à James de le faire après tout ! Après vérification que tout est bien rangé, je fais un tour aux toilettes et m’affale sur le lit quelques instants, ferme les yeux. Je suis bien ici. Je ne reste vraiment pas longtemps sur le matelas pourtant confortable, pour ouvrir rideaux et fenêtres. Le soleil est brulant aujourd’hui, le jardin est splendide : un peu sauvage, plein d’herbe grasse et toutes les fleurs sont bien ouvertes. Je souris et j’ai très envie d’aller dehors. Et je le peux. Parce que je le veux. C’est si bête quand on le dit ainsi mais durant des années ça m’était juste interdit de même penser à sortir. Je vérifie dans le miroir que mon pendentif est bien à mon cou, et descends pour aller dans la salle à manger. Personne. Dans la cuisine. Il est là. Je m’approche et regarde ce qu’il fait.
 
 - qu’est-ce que tu as fait à manger donc ? ; je reçois ma réponse ;  ça à l’air bon je trouve, ça sent bon ! ; je recule en souriant ; je vais un peu dans le jardin !
 
Je cours vers la porte menant directement dans le jardin derrière la maison, protégé de l’extérieur par des murets, et me balade sous le soleil. Je caresse les pétales des fleurs, sens leurs parfums, fait des pirouettes, observe un oiseau sur sa branche, m’amuse à lancer des petits cailloux le plus loin possible … Je m’amuse, je ris toute seule, mais j’adore ça. J’entends une voix qui m’appelle, et me dirige donc vers la porte. Le repas est sûrement prêt ! En me retournant, je vois quelque chose de bizarre, une forme en haut du mur, immobile. Je préfère ne pas chercher plus loin et entre dans la maison. J’aide à mettre la table et m’installe à ma place. Le plat est servit et je mange avec appétit ce qu’il y a dans mon assiette. J’hésite un peu… est-ce que je dois lui dire pour une simple forme qui bouge pas ? C’est un peu idiot je trouve. Si je la vois encore je lui dirais, oui, voilà. En attendant, parlons d’autre chose.
 
 - Tonton James ? … Quand tu partiras chasser les méchantes créatures dehors... Qu’est-ce que je ferais après mes devoirs terminés ? Est-ce que je devrais rester à l’intérieur de la maison ou… je pourrais aller dans le jardin un petit peu ?



Jeu 25 Mai - 20:23
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Je redescends une fois sur que la petite est bien installé, je passe avant par mon bureau récupérer mon ordinateur portable ainsi qu’un de mes disques dur, quand on est parano comme moi on enregistre tous plusieurs fois dans différents disque dur réparti dans plusieurs endroit. Je redescend le tout jusque dans la cuisine où je dépose mes affaires non loin du plan de travail.

Premièrement chercher ce que je peux faire à manger… Je branche mon ordinateur puis ajoute mon disque dur. j’accède ensuite au dossier de ma mère avec les scannes de ses livres. J’ai pris le temps de tout me faire envoyer une fois bien installé, j’ai vendu une partie des biens mais je ne pouvais me résoudre à me séparer des livres de ma mère. J’ai tout scanner pour être sur de ne jamais les perdre, tout comme j’ai scanner les journaux des chasseurs de ma famille. Tout mon héritage tien dans ce petit bout de plastique et de métal relié à mon ordinateur.

Je regarde le livre de recette rédigé par la main de ma mère, son écriture fine et légèrement penché trahisse son milieux social et sa bonne éducation. Je caresse doucement l’écran de mon ordinateur, touchant du bout de mes doigts une empreinte de ses doigts laisser pendant qu’elle devais cuisiner. On a toujours eu des domestiques mais ma mère à toujours tenu à faire la cuisine pour ses enfants. Je tourne les pages jusqu’à trouver quelque chose qui ne me semble pas trop insurmontable à faire.

Je prend tout ce dont j’ai besoin, légumes, ustensiles, épices, fromage… puis m’installe sur le plan de travaille. Je rince tout, je coupe, j’épluche, je fait revenir certain légume à la poêle puis c’est le tour des oignon. J’allume le four pour le préchauffé comme indiqué et continue ma préparation.

J’entends alors les petits pas fluet de la nouvelle résidente de la maison qui arrive en direction de la cuisine. Je lève les yeux vers elle et lui souris lorsqu’elle me demande ce que je prépare pour le repas.

- Rumbledethumps… c’est une sorte de gratin typique de chez moi. Je vais le faire avec deux steak de bœuf aberdeen. Autant dire que tu vas manger Écossais.

Je suis assez d’accord, je ne sais pas si ça va être bon préparé entre mes mains mais en tout cas ça sent vraiment bon. C’est l’apanage des oignons que l’on fait revenir à la poêle. Je hoche la tête et la regarde sortir. c’est bien qu’elle se sente comme chez elle, car elle l’est. Cette pensé réchauffe cette pierre lourde et froide qui a pris naissance à la place de mon coeur il y a des années maintenant. J’ai quelqu’un qui compte sur moi maintenant, quelqu’un sur qui veiller. Cette pensé me réjouis plus que je n’aurai pu le penser.

Je continue ma préparation et une fois le rumbledethumps prêt je le met au four. Je profite de ce moment pour feuilleter le livret récupérer chez le tortionnaire de Camélia et que j’ai pris le temps de scanner également. Je sauvegarde tout. Il y a une grande liste de nom, quelques numéro de téléphone, des adresses… il va falloir que je m’en occupe, surtout avec la petite près de moi, si je veux la protéger autant éliminer tout ceux qui connaissait son lien avec le vampire.

Je regarde ma montre, ça va être prêt. Je met mes steaks dans la poêle chaude et je sort pour appeler la jeune fille. Je retourne ensuite à l’intérieur pour surveiller la cuisson de ma viande tout en sortant les assiettes du placard. À mon grand contentement je vois que la petite n’hésite pas à aider sans qu’on ai eu à lui demander. c’est une très bonne chose.

Une fois la table mise, je sors le gratin du four et en sers dans nos deux assiettes, je sers la viande cuite entre le saignant et l’à point puis m’installe à table. Je me signe avant de planter ma fourchette dans le gratin. La première bouché prise je ferme les yeux. Hhhmm pas mal du tout, ce n’est pas encore au niveau de ce que faisait ma mère mais c’est bon et la viande est super tendre. Je ne me débrouille pas si mal finalement. Bon je ne vais pas me lancer dans de la grande cuisine par contre, de un je n’ai pas le niveau et de deux je n’ai pas le temps ou l’envie d’accorder du temps à mes progrès culinaire.

- Tonton James ? … Quand tu partiras chasser les méchantes créatures dehors... Qu’est-ce que je ferais après mes devoirs terminés ? Est-ce que je devrais rester à l’intérieur de la maison ou… je pourrais aller dans le jardin un petit peu ?


Je redresse la tête et fini de mâcher lentement avant de répondre à la question de Camélia.

- Et bien cela va dépendre en fait. Il va falloir que je regarde comment je m’organise mais si je part une journée tu resteras à la maison sous la surveillance d’une gouvernante, donc tu pourras jouer dehors sous sa surveillance, et si je dois partir plusieurs jours comme il m’arrive de le faire je te confierais au père guillaume à l’église, c’est là où tu seras le plus en sécurité.

Je prends une gorgé d’eau avant de m’expliquer plus clairement.

- Les créatures démoniaque que je combat se divise en deux catégorie, ceux qui vont attaquer les plus faible c’est à dire les enfants, les femmes ou les hommes lambda et ceux qui attaquent les gens comme moi, les chasseurs. Les créatures craignent les chasseurs car on les élimines alors certaines ce venge en éliminant des chasseurs. Tu es une enfant sous la protection d’un chasseur ce qui peux te mettre dans une position dangereuse mais ne t’en fait pas pour ça, tant que je veille sur toi et que tu suis ce que je te dit tu n’aura rien à craindre.

Je ne veux pas non plus trop la traumatisé. Je fini mon assiette en réfléchissant à ce qui pourrait être le mieux pour la petit tout en ne bousculant pas trop mes habitudes…

- On va voir comment procéder mais je pense que quand je serais à la maison on organisera une partie ou tu étudiera seule ou avec un précepteur… c’est un professeur particulier qui viens à la maison. Répondis-je avant qu’elle ne pose la question. Pendant ce temps je m’entraînerais au sous-sol, et une partie ou je vérifierais tes connaissance pendant que j’étudie mes propres livre et si tu avance assez bien je pourrais t’enseigner quelques truc de chasseur.

J’avoue que je serais très fier de voir cette petite connaître les bases de la chasse. Lui enseigner comme je l’aurais fait pour ma propre fille, comme mon père la fait pour moi et ma sœur, mais en un peux moins drastique quand même... Mais surtout je serais plus rassurer lorsque je parts loin si je sais qu’elle connaît quelques base de défense contre les nuisibles. Elle est assez grande pour tenir une dague et savoir préparer des filtres d’aconit, de veine de venus ou d’aristea.

J’attends que la petite ai terminé pour tout débarrasser et mettre la vaisselle sale au lave vaisselle. Je range un minimum et pose une corbeille de fruit sur la table pour le dessert. J’ai déjà préparer le plat principale faire en plus le dessert n’est pas pour tout de suite. Je me prend une pomme et mord dedans. Bien sucré a souhait c’est parfait, et puis les fruits donne plein d’énergie ce qui est important lorsque l’on a un mode de vie actif comme le mien.

Mon regard posé sur la petite je mange tranquillement avant de reprendre la parole.

- Pour cette après midi on va dire que c’est champ libre pour ton arrivé. Tu peux faire ce que tu veux. Jouer dehors, faire tes devoirs, découvrir un peux mes propres livre et les connaissance sur les surnaturels, sortir en ville… Choisi j’ai mon après midi à te consacré, demain par contre je me remettrais à travailler j’ai encore beaucoup à faire avant que cette ville et celles autours soit sécurisé.  

Mar 13 Juin - 16:26
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L’ange en armure
Camélia & James
Le nom du plat servie m'a déjà échapper... rum-ble de tamp?  eu... Rumble ... temps... J'abandonne à essayer de m'en souvenir, ce mot est plutôt compliqué. Me voilà alors à table, et je mange en silence, contente de ma journée. La vue de cette silhouette me reste en tête. Elle était immobile et je suis sûre qu'elle était concentrer sur moi. ça m'a mis un frisson étrange et j'espère bien ne plus jamais la revoir! Les parfums du plat me font oublier ce petit moment de frayeur et je me régale simplement.

Je pose enfin la question qui me brulait les lèvres, et les secondes où il semble réfléchir avant de me répondre me semble longue. Je sais que s'il part chasser je serais seule ici, et je n'en ai pas envie... plus envie. Heureusement, quand la réponse vient, je me sens un peu soulager. Certes il ne sera pas là, mais j'aurais toujours quelqu'un avec moi : soit une personne viendra s'occuper de moi soit j'irai chez le père Guillaume! ça me va très bien moi.

 - ... mais ne t’en fait pas pour ça, tant que je veille sur toi et que tu suis ce que je te dit tu n’aura rien à craindre.

Je lui souris et continue de manger quelques bouchées puis bois un coup d'eau... et là il continue de m'expiquer d'autres choses, alors je cesse pour l'écouter. Je me lève, toute enthousiaste.

 - Tu vas m'apprendre comment me battre contre les vilaines créatures?!

Je tiens à le savoir. Plus jamais je ne veux me laisser faire contre le genre de monstre qui m'a séquestré et maltraité toute ma vie, plus jamais je serais faible face à ses vampires qui ont tués ma famille... et qui m'ont apprit les mauvaises choses, les règles de la mauvaise vie. Je veux changer ce qu'ils ont voulu faire de moi... et je le peux maintenant. J'ai déjà commencer même! A la fin du repas, tonton James débarrasse le tout et pose des fruits sur la table. Ho, j'en ai déjà manger. J'arrivais parfois à en piquer en cachette à celui que j'ai été obligé d’appeler maitre. Je prends donc une banane et un abricot, que je mange dans cet ordre.

Il est gentil avec moi, il l'est depuis le début. Je pense qu'au dépars c'était par piter, par devoir... mais là, je sens que c'est parce qu'il tient à moi,qu'il veut de moi autant que je veux de lui. ça fait du bien. Mon cœur, mon corps, tout va tellement mieux depuis qu'il est là. Je l'écoute avec attention et savoir qu'il a toute une après-midi à me donner, c'est génial. Je me lève, jette dans la poubelle ma pelure et mon noyau, me lave les mains et enfin viens à côté de lui. Je lui donne un petit câlin en souriant de toutes mes dents.

 - fais moi visiter la ville alors s'il te plait, tonton James. Je veux voir pleins de choses!

Je cours alors vers l'entrée en riant et l'attends simplement. Une fois qu'il est là, j'ouvre la porte d'entrée, qui est lourde, et après ce petit effort je file jusqu'à la voiture. Je ne sais pas ce que je vais voir, mais je sais que je vais aimer. Je veux surtout visiter car c'est bien un grand manque que j'ai. A l'orphelinat et depuis la voiture, j'ai vu des structures mais je n'ai vraiment pris le temps de m'y attarder, sous le coup de mes émotions, alors que là James sera avec moi pour me montrer tout ce qu'il sait.



Mar 20 Juin - 15:31
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I'm a soldier, I'm a hunter, I'm a protector
Don't cry little angel I will protect you
 



Je me délecte de ma pomme tout en observant la jeune fille. Je souris amusé mais ce nouvel entrain. On dirait qu’elle est bien déterminé à botter les fesses des surnaturels ce qui au fond de moi me rempli de fierté. En même temps c’est compréhensible avec ce qu’elle a vécu, mais elle aurais pu tout aussi bien rester dans son cocon de victime et subir tout ce qui l’entour. Je suis vraiment heureux du fait qu’elle ne soit pas une jeune fille comme les autres à se préoccupé de soucis de son âge comme des broutilles de copine sur un jouet prêter ou je ne sais quoi, je suis juste fier qu’elle veuille se battre.

- Pour ce qui est de te battre contre les créatures obscure on a encore pas mal de marge mais je vais t’apprendre à t’en défendre oui, et en fonction de comment tu te débrouille je t’apprendrais peut-être comment les chasser. Tout le monde ne peux pas devenir chasseur… Enfin si mais tout le monde ne peux pas devenir chasseur et vivre longtemps. Certain sont fait pour ça, d’autre non. Moi j’ai ça dans le sang et j’ai été formaté depuis ma naissance. On verra pour toi si c’est le cas ou non mais si tu n’es pas faite pour ça il ne faudra pas que tu te morfonde.

Pour ma par j’ai vraiment été élever à ça, même les contes pour enfant que nous lisait ma mère quand on était gosse portaient sur la chasse aux monstres…
Ma sœur était élevé pour la défense et le soin car dans notre éducation archaïque les femmes soignais pendant que les homme se battait. Pourtant dans nos caractères c’était l’inverse. Je ne voulais pas entendre parler de combat ou de mise à mort, cherchant perpétuellement la paix et l’entraide contrairement à ma petite sœur qui était une vrai tornade avide de bagarre, voulant épuré le monde aux côté de mon père. Mais voilà chacun de nous n’avais pas la bonne formation et voilà où l’on en est maintenant. Ma petite sœur repose sous l’herbes verte de la propriété de notre ancienne demeure aux coté de nos parents pendant que moi je suis ici, seul. Enfin plus maintenant.

Je regarde Camélia en touchant machinalement mon pendentif avant de le caché sous mon t-shirt.

Je fait la vaisselle pendant qu’elle fini de manger et à peine j’ai proposé de sortir que la voilà partie en courant. Je reste un instant figé puis me met à rire. Sacré gamine… Elle me surprendra toujours. Je suis vraiment heureux de voir qu’elle ne semble pas trop traumatisé par son enfance. Je fini de ranger et vais passer l’éponge sur la table.

Alors que je fini et que je pose la dernière assiette dans le placard je vois un truc briller du coin de mon œil. Je me redresse d’un bon et fixe l’origine du phénomène. C’est un cristal brute laisser par mon sorcier lors de l’installation de charme protecteur sur la propriété, il s’illumine pour me prévenir de toute intrusion dans ma propriété. Je blêmis. Camélia…

J’ouvre un placard à la volé et récupère un 9mm automatique scotché en haut de façon invisible. Je récupère deux chargeur et je cours à la porte d’entrée. La petite est dans la voiture mais je constate avec horreur qu’un homme se trouve à l’extérieur de la voiture juste à côté de la petite et semble graver quelque chose sur la vitre à l’attention de Camélia, avec ses ongles. Un surnaturel. L’homme me vois alors que je le met en joue. Il me souri et feule comme un chat avant de briser la vitre d’un coup de poing. Je tire plusieurs coup sur ce que j’identifie être un vampire.

Sur trois coup une d’elle le touche dans la cage thoracique et je fonce sur lui, profitant de cet instant de faiblesse pour le frapper et l’éloigné de la voiture. Le vampire blesser ce défend avec la hargne d’un chat sauvage. j’enchaîne coup et parade en me protégeant un maximum, je ne suis pas vraiment en tenu pour le corps à corps avec un surnaturel, ma peau trop tendre est une cible facile pour les griffes de cette créature de la nuit. On échange quelques coup mais sa blessure l’handicape et se voyant dominé lentement, le vampire préfère fuir.

Je le poursuis sur quelques mètres en lui tirant dessus d’une main, mais il est déjà loin. J’abaisse mon arme et crache un mélange de salive et de sang dans l’herbe avant de m’essuyer le coin des lèvres avec le revers de ma main libre. J’ai une grande estafilade sur mon t-shirt mais je ne saigne pratiquement pas. A par des coups de poing et de coude je n’ai pas eu de mal.

Je retourne vers la voiture à la vitre brisé d’un pas lent. Je place mon arme au creux de mes reins.

- Camélia est ce que ça va ? Il est parti ma puce. Viens on rentre dans la maison il ne pourra rien te faire la bas.

Je vais la porter je pense elle doit être en état de choc. On sortira avec une autre voiture, je ne veux pas qu’elle reste enfermer et qu’elle ai peur de sortir, je vais lui montrer que le monde extérieur n’est pas toujours dangereux. Et ce soir je partirais en chasse. Ce monstre va regretter d’avoir agresser la petite sur ma propriété.

Ven 30 Juin - 7:59
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