Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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"Demons can't hide inside forever, but they have to." Feat Adélia Braeden
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Demons Can't Hide Inside Forever, But They Have To.
Le pneus crissant sur l'asphalte, les lampadaires se reflètent sur les formes harmonieuses du bolide qui file à toute vitesse vers un quartier perdu de Fearwood, bien à l'écart du centre-ville.
Non. En fait, remettons les choses dans leur contexte. Mon bolide file à toute vitesse dans les petites rues désertes de la ville. Pourquoi ? J'ai la mauvaise impression qu'un camion me suivait et me collait au cul, alors j'ai fait en sorte de me grouiller pour rentrer. Enfin pas vraiment là où j'aurais dû aller à la base – c'est-à-dire mon manoir – mais je considérais que le loft était beaucoup plus prêt et que j'y serais en sécurité. Je n'avais pas peur, mais je ne voulais pas non plus m'attirer des emmerdes. Et puis j'avais la net impression d'avoir déjà vu cet engin quelque part... Mais où ? Pas moyen de me rappeler.
Je finis alors par me garer sur le parking près d'entrepôts de transport visiblement désaffectés, puisqu'il n'était pas très loin de mon loft – enfin surtout de l’immeuble –, mais surtout pour essayer de semer mes poursuivants. Et j'avais bien fait, car ici il n'y avait personne, mis à par une petite voiture de femme. Cependant, elle a les vitres bien trop teintées pour que je puisse voir s'il y a quelqu'un à l'intérieur ou non et puis, tout ce que je sens émaner de celle-ci, est une dose délicate de parfum. Mais, soudain, tandis que j'appuie sur le bouton électrique pour refermer ma Camaro, l'espèce de même fourgon que tout à l'heure débarque avec vitesse droit sur moi. Je dois bien sûr l'éviter – de justesse – afin qu'il ne me fonce pas dedans avant que ce dernier se gare et que des mecs débarquent juste devant moi, légèrement armés. Ils ne sont que deux, heureusement pour moi, car je crois bien que ce sont des chasseurs. Les deux sourient jusqu'aux oreilles, et je me rends alors compte que c'était les mêmes qui se trouvaient au lycée la dernière fois, mis à part qu'ils ne sont plus que deux ce soir.
Sûrement des éclaireurs, me dis-je. Sûr que le reste de la cavalerie allait arriver d'ici une minute à l'autre.
Ils échangèrent des petits rires sadiques avant de se retourner vers moi pour commencer à me provoquer. Bizarrement, ils réussirent très vite à me faire sortir de mes gonds car je me transforma sur le champ en grognant férocement – en fait non, ils n'avaient pas réussi à m'énerver vraiment, c'est juste que je voulais en finir au plus vite avant que la troupe au complet n'arrive et me botte le cul sévère –. Mes yeux rouges passèrent de l'un à l'autre tandis que je lâchais quelques grognements étouffés pour qu'ils comprennent que je ne jouais plus. Brutalement, un claquement de portière me fit tendre l'oreille et attira mon attention. Peut-être qu'il y a d'autres personnes dans le camion ? À moins qu'il y ait bien quelqu'un dans la première voiture de tout à l'heure ? Je n'ai pas le temps de m'y intéresser plus que ça que je reçois une frappe du fusil d'un des chasseurs. Quand je relève les yeux en grognant vers lui, j'aperçois au tournant l'autre chasseur qui détient une femme. Sauf que cette femme, je la connais. Et j'aurais surtout pas, mais alors surtout pas voulu tomber sur elle.
Adélia. Que faisait-elle là ? Elle aurait mieux fait de rester dans sa voiture au lieu de sortir, sûrement attirée par tout le grabuge que nous faisions dehors. Mais je suis aussi choqué qu'elle. Car, ni l'un ni l'autre, n'avions envie de nous retrouver l'un face à l'autre sachant qu'elle ne savait même pas que j'étais un loup et que je voulais surtout préserver ce secret. Je la fixe un moment, interloqué de la voir ici.
Un des chasseurs lance un « Je vais devoir la tuer maintenant qu'elle a vu ce que nous étions en train de faire...à moins que je ne la baise avant » accompagné d'un charmant sourire salace. Je recommence à grogner en m'avançant vers lui et, comme il voit que je suis un peu trop rapide, il assomme Adélia pour s'en occuper après. Je regarde un moment la jeune femme allongée sur le sol, du sang s'échappant doucement du haut de sa tête et de son arcade sourcilière. Je grogne une nouvelle fois en relevant des yeux noirs vers son assaillant puis évite son coup de flingue et l'attaque à coups de poings pour éviter de le mordre – j'avais pas envie d'avoir un Bêta comme ça sur le dos – avant de lui claquer le cou comme un vulgaire lapin. Au moins, lui, il ne m'embêterait plus. Je me retourne et fait face à l'autre. Il sort deux dagues chinoises de sa ceinture et les fait tourner entre ses doigts et je sens à leur odeur qu'il les a enduites d'aconit. Je râle et m'avance vers lui en grognant sur lui, tous crocs et griffes sortis. J'évite quelques uns de ses coups en répliquant par des coups de poings dans le ventre mais il réussit à m'avoir au bout d'un moment et lacère mon ventre et mon torse de ses objets tranchants. Je gémis en sentant l'aconit mais, le temps que je m'en préoccupe, il m'assène une crochet du droit dans la lèvre, qui se fend et laisse échapper un peu de liquide rougeâtre. Cette fois, c'est trop, j'en ai marre de me faire mener en bateau alors que je n'ai presque pas mal. J'ai bien dit presque. Énervé, j'enchaine coups de poings et coups de pieds avant de lui exploser la tête contre la portière de sa propre camionnette, ce qui l’assomme sur le coup. Fier de ce que j'ai fait, je souris comme un gosse avant de me rappeler que Adélia est toujours étendue sur le sol, est pas trop en bon état – enfin ça va, ils n'y sont pas allé trop fort non plus –. Je redevins humain puis m'approchais de la brune. Je glissais doucement mes mais sous son corps avant de la porter dans mes bras, ses longs cheveux pendant dans le vide tandis que sa tête est rejetée en arrière et que ses bras pendent, comme si elle était inanimée.
Je me dépêchais tout de même de me diriger vers mon loft car l'aconit commençait à tordre mes muscles et mon corps et il ne faudrait pas longtemps avant que je m'affaiblisse totalement.

J'ouvris puis fit coulisser la grande porte en métal rouillé avant de pénétrer dans la sombre pièce. La pleine lune éclairait un peu la pièce et filtrait à travers les carreaux de l'immense vitre. Je posais doucement Adélia dans le canapé. D'un coup la pièce se mit à tourner et je me mis une main sur le front comme pour soutenir ma tête devenue trop lourde. Il fallait vraiment que je me bouge, sinon je n'aurais pas le temps de la soigner, et elle, et moi. Je me lève mais j'ai l'impression d'y voir flou et titube en déambulant sur le sol froid. Sans m'en rendre compte, j'enlève mon manteau et mon t-shirt que je laisse trainer au milieu de la pièce et monte vite à l'étage chercher de quoi nous soigner tous les deux. En revenant, je commence par désinfecter ses plaies avant de bander sa tête et mettre un pansement sur son sourcil blessé. Je la laisse ensuite dormir et, essayant de marcher jusqu'à mon lit près de la grande fenêtre, je manque de tomber mais me rattrape de peu. Je m'assieds et commence à appliquer un mélange sur mes blessures, qui me permettra de guérir plus facilement et de contrer plus rapidement l'aconit. Sauf que ça fait horriblement mal, ce qui m'arrache un cri de douleur avant que je ne m'évanouis vraiment, le corps toujours criblé de blessures en tout genre, en plus de ma lèvre qui n'a toujours pas décidé de cicatriser.
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Lun 22 Aoû - 15:20
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Depuis que je suis arrivée dans la ville de Fearwood je vit dans un petit appartement en location, c'est pas mal mais je ne m'y sent pas vraiment chez moi. Avec mon salaire au lycée de Fearwood je commence à avoir quelques économies alors le soir lorsque j'ai fini ma journée je regarde les petites annonces pour voir quels sont les logements disponibles. D'ailleurs ce soir Apres le boulot j'ai une visite pour un loft dans la périphérie de la ville. Je monte donc en voiture et me rend dans la zone concernée. Par contre les indications de l'agence immobilière ne sont pas tres claires et je me perd un peu. J'étais en train de tourner dans les rues pour essayer de trouver mon chemin lorsqu'une voiture de sport me double à toute vitesse. Quelques instants après c'est une camionnette qui manque de me rentrer dedans en me doublant. Il y a vraiment des gens qui roulent comme des fous! Quelques instants après je vois les deux véhicules arrêtés devant un immeuble. Je commence à être en retard alors je me dirige vers eux pour savoir si ils peuvent me renseigner pour mon chemin. Je gare ma voiture près d'eux et m'apprête à sortir lorsque je vois que les hommes présents sont en train de se battre. De ce que je peut en voir ils sont deux contre un. Je sort de ma voiture pour aller les stopper lorsque je reconnais ces hommes. Il s'agit de mon collègue Derek Hale face à deux des hommes qui nous ont attaqués au lycée il y a quelques jours. Dans la noirceur de la nuit je vois deux lames briller dans les mains de l'un des assaillants. Mon instinct fut le plus fort et je commença à crier le nom du brun ténébreux.
-Der....
Le reste de son prénom s'étrangle dans ma gorge lorsque je vois ce dernier prendre une apparence extrêmement étrange. Je reste là les bras ballants à côté de ma voiture à fixer la scène en étant au comble de la surprise. J'étais tellement abasourdie que ce n'est que lorsque l'un des assaillants m'attrape le bras et menace de me violer puis de me tuer. Hein? Il est sérieux là??! Non mais c'est quoi cette ville de dingues où une journée normale prend un tour très particulier? Je m'apprête donc à faire ravaler ses paroles à ce psychopathe lorsqu'un grand coup sur ma tete me fais tomber évanouie sur le macadam. Le sang se met à bien couler sur mon visage et imbibe certaines mèches de mes cheveux tandis que le noir se fait devant mes yeux. La surprise de la mutation de mon collègue en...quelque chose d'autre m'a surprise et m'a un peu scotchée sur place. Étant donné que je suis évanouie je ne sais pas du tout ce qu'il se passe autour de moi. Au bout d'un moment qui me semble une éternité j'ouvre doucement les yeux. Tout me reviens en mémoire et je me redresse brusquement, cependant je le regrette rapidement puisqu'un mal de tete me fait immédiatement grimacer. Je reste calme le temps que la douleur se calme puis je regarde autour de moi. On dirait que je suis dans un appartement, le seul éclairage provient de la lune à travers la grande fenetre de la pièce. Je porte une main à ma tete et rencontre au bout de mes doigts un pansement. Qui m'a soignée? La personne qui habite ici? Je me lève doucement et regarde autour de moi. Un peu plus loin il y a un corps allongé sur un lit. Je m'approche doucement et reconnaît les traits de Derek. Devant mes yeux se rejoue la scène dont j'ai été témoin, il n'avait pas du tout cette apparence humaine, c'était plus....animal. L'incompréhension tourbillonne dans ma tete, j'aimerais comprendre. Je ne le quitte pas des yeux, peut être que je m'attends à voir surgir cette autre apparence. En tout cas il n'en est rien et il est évanoui. Près de lui est posé un pot rempli d'une crème bizarre. C'est en m'approchant encore que je remarque avec horreur que son torse est couvert de profondes lacérations et de sang. L'entraînement militaire que m'a fait suivre mon pere comportait une partie sur la médecine alors même si je ne prétend pas rivaliser avec les médecins professionnels je regarde l'étendue de ses blessures. Je crois que le coup que j'ai pris sur la tete me fait délirer car j'ai l'impression que plus je regarde ses blessures plus elles se réparent. C'est presque imperceptible mais j'ai l'impression que cela se produit réellement. Je m'assoie doucement à côté de lui sur le lit et déposé doucement de la crème sur les blessures. Ensuite je vais chercher un torchon et le mouille légèrement pour enlever en douceur le sang qu'il a sur lui afin de voir si il a d'autres blessures ou des fractures. Ainsi endormi il a l'air si paisible et si fort en même temps. Je sais que c'est totalement délirant mais au fond de moi je suis certaine que je n'ai pas rêvé cette.....transformation. Et comme il n'y a personne d'autre dans cet appartement c'est que c'est lui qui m'a soignée donc cela signifie forcément que ce n'est pas quelqu'un de mauvais. Je n'ai plus qu'à attendre qu'il se réveille.
Lun 22 Aoû - 16:28
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Je sens que le lit se creuse légèrement, pourtant j'ai les yeux fermés. Il y a comme une présence près de moi, je sens sa chaleur mais je n'arrive toujours pas à discerner le vrai du faux. Je sens ensuite quelque chose de visqueux sur mes blessures, sûrement la crème de tout à l'heure. Ce contact fait hérisser les poils de ma nuque et j'ai vraiment l'impression que quelqu'un me touche et me soigne. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux. C'est comme si j'étais coincé dans le noir. À moins que je sois en train de rêver, et que tout ça ne soit qu'illusion. Pourtant...ces doigts qui se baladent le long de mon corps ont l'air si réels...et là, d'un coup, un espèce de torchon mouillé entre en contact avec ma peau et je me relève brutalement. La tête se met à me tourner et je me la tiens encore une fois pour ne pas m'évanouir de nouveau puis je passe une main non sûre sur mes blessures enduites de crème, grimaçant légèrement en me crispant avant de remarquer la présence d'Adélia près de moi. J'ai un mouvement de recul en me rendant compte qu'elle est vraiment à mes côtés.

« - Tu m'as fait peur...soufflais-je.»

Putain...j'avais oublié qu'elle était là. Qu'est-ce que je vais faire si elle pose trop de questions ? Pitié, que mes blessures ne se résorbent pas trop vite sinon j'aurais le droit à l'interrogatoire de Police. Je regarde encore une fois mon torse et me rend compte que la crème fait effet plus lentement que prévu et que les blessures disparaissent très lentement. Trop lentement pour que, j'espère, Adélia ne remarque rien. Je tourne alors la tête vers elle et relève les yeux vers les siens.

« - Ça va bien ta tête et ton sourcil ? Demandais-je à la blessée.»

Je devais paraître bizarre à ne même pas me soucier de moi et des grandes entailles qui couvraient mon corps mais je m'en fichais un peu, tant qu'elle va bien, ça va. Je sais que je vais guérir rapidement, peut-être dans quelques heures, mais rapidement au moins. Alors qu'elle n'est qu'humaine et ça risque de prendre un peu plus de temps tout de même.
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Lun 22 Aoû - 22:22
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Tandis que j'etale avec douceur de la crème sur les blessures de Derek je le sens frémir légèrement, c'est vrai que vu la taille des lacérations sur son torse ça doit faire assez mal. J'essaie d'aller le plus doucement possible mais je suis tout de même obligée de toucher les blessures pour les soigner. Au fur et à mesure que je nettoie le sang sur lui je peut mieux decouvrir ses traits. Lors de notre précédente rencontre je n'avais pas eu l'occasion de le regarder ainsi. Brusquement il se redresse ce qui me fait un peu sursauter. Je ne le quitte pas des yeux. Je ne peut m'empêcher de me demander si son apparence va changer ou pas. En tout cas Derek a du prendre un bon coup sur la tete car il porte une main à son front et reste quelques instants sans bouger. Il touche ses blessures et semble étonné qu'elles soient recouvertes de crème. Je le laisse reprendre ses esprits et ne le brusque pas. Le jeune brun relève alors la tete et son regard se pose sur moi ce qui le fait sursauter.
-Tu m'as fait peur....
C'est vrai que quand on se réveille après un évanouissement tout est un peu confus, j'en ait fait les frais quelques minutes au paravant. Je continue de le regarder doucement.
-Désolée je ne voulais pas te faire peur j'essayais juste de soigner tes blessures
Après avoir échangé ces quelques phrases nos regards descendent sur les blessures sur le torse de Derek. Les lacérations sont profondes et ne sont pas très belles. Pour l'instant il semble aller bien mais si il le souhaite ou si son état s'aggrave j'appellerais une ambulance ou l'amènerait moi même à l'hôpital pour qu'il reçoive les soins nécessaires.
-Ça va bien ta tete et ton sourcil?
Il est incroyable. Il est bien plus blessé que moi mais il se soucie d'abord de comment je vais, c'est digne d'un parfais gentlemen. Il est évident que j'aimerais lui poser des questions sur ce qu'il s'est passé mais je sais que ça ne va pas lui plaire alors je vais attendre. J'aimerais tellement comprendre ce que j'ai vu. Je redresse mon regard au niveau de ses somptueux yeux verts.
-Ne t'inquiète pas ce n'est pas grand chose. Toi comment tu vas?
Je m'inquiète pour lui, je n'ai pas vu tout le combat vu que je me suis faite assommer mais à en juger par les blessures qu'il a ça a été dur.
Lun 22 Aoû - 23:23
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Je me croyais dans un rêve mais tout ceci n'était que la pure réalité. Adélia était bien en train d'appliquer de la crème à base de diverses plantes mais surtout d'un type spécial d'aconit et puis elle m'avait aussi nettoyé le sang qui avait séché et qui était resté collé à mes blessures. Il fallait que je pense à la remercier pour s'être occupée un peu de moi. Mais je m'étais relevé si rapidement que je m'étais fait autant peur à moi-même qu'à elle en remarquant qu'elle était là. Je reprenais mon souffle après avoir observé qu'elle était vraiment là, et la regardait du coin de l'œil sans réussir à glisser mes yeux dans les siens. Je sentait son regard sur moi. Il était insistant. Comme si j'avais quelque chose sur le visage, mais je ne relevais pas. J'ai juste pu lui dire qu'elle m'avait fait peur par sa présence. Elle me regarde doucement, cependant, j'ai l'impression qu'elle est un peu crispée et je sens quelque chose d'elle mais je ne saurais dire quoi.
Je baisse les yeux, et touche une nouvelle fois mes blessures, comme si j'étais absorbé par celles-ci. Je garde la tête baissée, sans arriver à plonger mon regard dans celui d'Adélia. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme ça.

« - Merci...murmurais-je d'une petite voix, presque inaudible. »

Mes blessures me tiraillent le ventre et me faisaient horriblement mal. Le pire c'est que, comme je ne peux pas les guérir par moi-même pour l'instant, elle pourrait croire que je suis dans un état grave et pourrait s'inviter tout un truc. Je ne veux pas qu'elle croit que je suis faible, blessé, et que je dois aller à l'hôpital ou quelque chose comme ça, mais je ne pouvais pas non plus résorber mes contusions en sa présence. Elle me prendrait pour un fou, elle m’éviterait, ou pire, elle prendrait peur et pourrait crier sur tous les toits que je suis une personne étrange. Merci mais non merci. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir les chasseurs sur le dos.
Je lui demande alors si elle va bien, et je me rends compte qu'elle s'inquiète tout autant que moi. Elle est vraiment trop généreuse...trop gentille...et ça me déstabilise.

« - Ça va très bien, sauf qu'au moment où je prononce ces quelques paroles, la douleur me relance dans le torse et je grimace alors que du sang recommence à couler d'une des blessures, pas ma veine, franchement, enfin...ça peut aller on va dire. »

Je serre doucement la couverture du lit pour essayer de me calmer, mais la douleur ne fait qu'empirer. Il fallait que je me laisse guérir sinon j'allais gravement en repentir. Punaise...elle veut pas oublier ce qu'il s'est passé pour que je puisse me guérir tranquille non !
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Mar 23 Aoû - 14:55
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Dans un premier temps Derek a eu l'air complètement abasourdis que je sois là avec lui. Puis peu à peu les brumes dues à l'évanouissement se sont dissipées et il s'est rappellé les circonstances qui nous ont amenés à nous voir ce soir. En plus je suppose que Derek a du mettre la raclée de leur vie à ces deux hommes donc c'est sûrement lui qui m'a amenée dans cet appartement. D'ailleurs en réfléchissant deux minutes je pense que cet appartement est le sien. Je n'ai pas vraiment pris le temps de faire du tourisme depuis que je me suis réveillée mais ça a l'air assez spartiate, enfin cette pièce tout du moins. J'ai l'impression que Derek n'ose pas croiser mon regard, il reste tete basse. Il ne s'attendait sûrement pas à ce que je le voie avec cette apparence pour le moins étrange. D'un côté cet étrange aspect m'a un peu effrayée mais d'un autre côté j'aimerais le revoir avec cette apparence, qu'il m'explique pour que je puisse comprendre ce qu'il est et comment c'est possible. Et puis je ne me suis pas enfuie en courant en me réveillant, c'est bien la preuve que je ne suis pas plus effrayée que ça. C'est plus la surprise et l'incompréhension qui m'habitent. Au bout de plusieurs minutes un murmure s'échappe des levres de Derek.
-Merci...
Il ne me regarde pas mais moi je continue de le regarder. J'ai également toujours le torchon humide et plein de sang dans la main.
-De rien. Et merci à toi de m'avoir soignée
Je lui ais demandé comment il se sent. Je me doute bien qu'il n'est pas au top de sa forme, je ne suis pas stupide. Je lui ais posé cette question dans le sens veux tu aller à l'hôpital où rester à te reposer ici ça te suffit?
-Ça va très bien enfin...ça peut aller on va dire
A l'instant où il me repond les plaies de son torse se remettent à saigner. La douleur doit également être assez forte puisqu'il serre la couverture dans ses poings. A cet instant je remarque une trousse de secours abandonnée à côté de nous alors j'attrape vite des compresses et les appuie sur le torse de Derek. Je sais que ça va lui faire mal mais c'est le seul moyen pour qu'il ne se vide pas de son sang. Tout en maintenant les compresses je leve mes yeux vers les yeux insondables de Derek pour essayer de decouvrir comment il va.
-Est ce qu'il a quelque chose qui t'aiderait?
Peut être qu'il a un remède miracle pour aider ses blessures à guérir.
Mar 23 Aoû - 16:15
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Je ne voulais pas croiser son regard pour l'instant. Pourquoi ? Je n'en savais trop rien. Peut-être parce qu'admettre que c'était elle qui avait fini de me soigner revenait à dire que je suis faible. Et je n'aime pas ça, je n'aime pas me sentir impuissant. Je n'aime tout simplement pas me laisser me faire soigner par quelqu'un d'autre. C'est au-dessus de mes moyens. Pourtant, ce soir, j'ai laissé Adélia le faire – bon en même temps en étant évanoui je pouvais pas faire grand chose ni la repousser –. De plus, il fut très difficile pour moi de prononcer un petit « merci » car, tout comme m'excuser, je n'aime pas ça du tout. Cependant, Adélia, elle, continue de me regarder fixement. Je sens son doux regard glacé sur moi avant qu'elle ne me remercie à son tour de l'avoir soigné. Je détourne quelque peu la tête vers la grande vitre, regardant les ombres que créait la Lune sur les murs de mon loft.

« - Hm hm...soufflais-je, sans vraiment lui dire de rien ou quelque chose dans le genre. »

Sauf qu'au bout de quelques minutes, je sentais encore la douleur revenir. Décidément, elle ne voulait pas me laisser en paix. Mais bon, impossible pour moi de guérir alors je m'en remis à la couverture, serrant mes doigts sur le tissu qui se froisse sous ma force, alors que du sang recommençait à couler de mes blessures béantes. Adélia ne se fait pas prier et, sans que je lui demande, elle attrape une trousse de secours près du lit – celle que j'ai utilisé tout à l'heure pour la soigner – et attrape des compresses qu'elle plaque rapidement sur mon torse. Elle appuie fortement pour arrêter le flot de sang qui commence à imbiber désormais les compresses et me cherche du regard. Mon visage est crispé de douleur mais j'essaye de ne pas laisser paraître quoi que ce soit et je tourne un visage impassible vers Adélia. Je regarde d'abord ses lèvres charnues et rosées avant de remonter vers ses yeux.

« - Le temps, comme tout le monde, dis-je en mentant, un peu. »

Évidemment il ne me faudrait que quelques minutes pour rendre ma peau neuve et sans une égratignure mais je ne pouvais pas tant qu'elle était là.
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Mar 23 Aoû - 18:49
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Ce n'est tout de même pas que a cause du fait que j'ai vu l'apparence pour le moins curieuse de Derek qu'il se me regarde pas? Si? Il craint tant que ça d'affronter mon regard? Pourtant il n'y a aucune méchanceté dans mes yeux. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose au fond de moi me donne envie de le connaitre mieux, comme si c'était mon chalenge. Ou alors ce serait de la pudeur? Il ne veux pas me montrer que ses blessures le fond horriblement souffrir? Je vais essayer de menager son amour propre et je verrais si cela change l'attitude de mon mystérieux collègue. En tout cas lorsque je le remercie de m'avoir soignée Derek il détourne la tete et regarde la lune filtrer à travers la fenetre. Il marmonne un peu entre ses dents. J'interprète ça comme étant soit un "de rien" soit un grognement de douleur. Je ne lui en tient pas rigueur et me contente de le regarder. Je n'arrive pas à détourner mon regard. Quand je met des compresses sur le torse de Derek pour arrêter le sang qui s'est remis à couler il n'a même pas un mouvement de recul, il arrive quand même très bien à gérer la douleur! Le sang ne tarde pas à imbiber les compresses et à coller à mes mains. J'attrape cite d'autres compresses et continue d'appuyer pour arrêter le sang. C'est à cet instant que Derek tourne la tête vers moi et que nos regards se mêlent enfin tandis qu'il me repond.
-Le temps comme tout le monde
Je ne doute pas de sa capacité à guérir et de sa force mais la pour éviter l'émorragie il faudrait que je lui fasse des points de suture. Malgré le sang qui s'échappe de ses plaies je sens la chaleur qui émane de la peau du jeune homme brun. C'est en regardant son visage que je remarque un bleu sur sa machoire, ces hommes qui l'ont attaqué son vraiment des dingues ils auraient pu le tuer vu la profondeur des lacérations!
-En tout cas tu gère très bien la douleur! Par contre pour ces plaies il faudrait des points de suture pour que tu arrete de te vider de ton sang
Je ne relache pas la pression sur son torse tandis que je regarde les traits de son visage.
Mar 23 Aoû - 20:04
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Adélia tente tant bien que mal d'arrêter le sang qui dégouline de mes blessures mais, malheureusement, tant que je n'aurais pas décidé de me guérir moi-même, mon corps réagira comme un corps normal non doté de pouvoirs surnaturels. Je trouvais que ce n'était pas le bon moment pour lui déballer toute la vérité. Je ne la connais pas assez et je ne suis pas non plus sûr qu'elle tiendra sa langue. Ça fait toujours un choc de savoir – pour les autres – qu'il n'y a pas que des humains normaux sur cette planète mais qu'il existe aussi des personnes dotées de pouvoirs extraordinaires tout droit sortis d'un film fantastique.

Au final, je laissais donc la brune me soigner sans piper mot. Cela ne servait à rien que je la rejette méchamment, je n'avais pas de raison et en plus elle poserait encore plus de questions que d'habitude – le genre qui m'énerve, surtout pour quelqu'un comme moi qui n'aime pas déblatérer pendant cent sept ans –. Du coup, quand elle me dit que je gère très bien la douleur, le moi dans ma tête se met à rire aux éclats.
Évidemment que je tiens bien ! Ce ne sont que des blessures superficielles pour moi mais, comme t'es là, j'peux rien faire pour guérir sans attirer irrémédiablement ton attention, hurlait ma conscience.
Puis, elle me signifia qu'il vaudrait mieux me faire des points de suture sur les lacérations qui couvraient mon torse pour que le sang arrête de couler. Oulà oulà, très mauvaise idée ! Si jamais elle me faisait des points – dans le cas où elle saurait le faire – et si je me mettais à guérir, ma peau se refermerait dessus et les engloutirais sans pour autant les rejeter de mon corps. Ce n'est pas comme les échardes, ça ne peut pas partir du corps sans lui être nocif. Donc, comme je disais, hors de question qu'elle me fasse des points de suture ! Je secouais donc la tête doucement.

« - Non merci...je ne suis pas très friand de tout ce qui est hôpital, médecins, aiguilles et compagnie, rétorquais-je en regardant sa main appuyée sur mon torse avant de relever les yeux vers elle. »

Si jamais elle voulait me faire des points de suture de force, soit je l'en empêche – logique –, soit je les arrache avec mes griffes !
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Jeu 25 Aoû - 3:14
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Derek est quand même très calme, voir trop calme. Il me donne l'impression qu'il ne se rend pas compte de la gravité de ses blessures. Mais d'un autre côté mon instinct me souffle de ne pas m'inquiéter et qu'il va guérir. Dans ses yeux j'ai l'impression d'y voir de là sérénité et de la confiance, comme si il savait qu'il allait facilement guérir et sans avoir de séquelles. Ça titille quand même ma curiosité mais je vais m'abstenir de poser des question car je sais que ça l'enerve et je n'ai pas non plus envie de le mettre de travers. Et puis après tout c'est peut être juste l'adrénaline qui n'est pas totalement retombée et qui le rend aussi zen. En tous cas il me laisse le soigner et ne cherche pas à m'empêcher de l'aider. Par contre quand je lui annonce qu'il serait préférable que les plaies sur son torse soient suturées je le sent un peu en panique. D'ailleurs il ne tarde pas à me répondre qu'il n'est pas fan des hôpitaux, des médecins et des aiguilles. Ainsi donc même lui a une faiblesse! Je lui sourit un peu
-Tu n'as pas besoin d'aller à l'hôpital vu que je sais faire les points de suture.
Ensuite je releve la tete vers lui pour le regarder dans les yeux.
-Si tu ne veux pas de points de suture je ne te forcerais pas, je cherche juste à t'aider
Tandis que nous discutons je ne relache pas la pression sur ses blessures pour qu'il ne se vide pas de son sang, je ne veux pas qu'il meure je ne le supporterais pas..
Jeu 25 Aoû - 17:40
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Demons Can't Hide Inside Forever, But They Have To.
Adélia appuie fortement sur mes blessures comme si j'allais me vider de mon sang. Ce qu'elle ne comprend pas, c'est que je peux guérir comme je le souhaite si elle n'était pas là. Cependant, j'apprécie grandement son aide et sa bonté naturelle. Même si j'avais été un humain le plus banal du monde, elle se serait démenée autant qu'elle aurait pu pour me sauver la vie. Comme quoi il existe encore des âmes généreuses dans ce bas monde. Je garde donc – enfin j'essaye de garder – le plus grand des calmes possibles pour ne pas hurler au monde entier que je ne suis pas censé saigner et que toutes ces blessures sont insignifiantes, extravagantes. Mais bon, on ne va pas se mentir, quelques unes d'entre elles seront tout de même difficiles à réparer en si peu de temps. Il me faudra bien quelques minutes au moins.

Le pire je pense c'est quand elle me proposa de me recoudre avec des points de suture. Je savais qu'elle avait pleins de qualités mais de là à même savoir faire des points ? J'en reste bouché bée. Enfin, façon de parler. Je ne reste pas vraiment la bouche grande ouverte sinon j'aurais été un véritable idiot mais je suis tout de même étonné et surpris. Si cela a encore un rapport avec la façon qu'elle a de se battre, il va vraiment falloir qu'elle m'explique où et comment elle a appris ça. Enfin ce n'est pas que ça m'intéresse vraiment mais j'aimerais au moins savoir d'où elle sort tout ça, ça serait pratique de savoir à qui on a affaire parce qu'en même temps je ne la connais pas vraiment. À part son nom, son prénom et son métier je ne sais pas se qu'elle cache sous sa carapace de jolie brune aux yeux bleus. C'est vraiment dérangeant et légèrement flippant. Bon "flippant" est peut-être un peu exagéré alors je dirais plutôt que c'est perturbant d'être dans la même pièce seul à seul avec une personne qu'on ne connaît pas du tout. Surtout quelqu'un qui nous propose de nous faire des points de suture.

« - J'apprécie ton aide généreuse mais très peu pour moi. »

Alors qu'elle pressait avec force sur mes blessures pour que le sang ne s'échappe pas comme d'une fontaine, je tenta de me lever. Je dégagea gentiment sa main de mon torse et m'aida du lit pour me mettre sur mes pieds. Je titubais encore légèrement et laissais des traces de sang sur mon passage mais continuais tout de même de marcher jusqu'à la cuisine. J'ouvris le réfrigérateur et un vent froid vint caresser mon visage. Je pris un poche surgelé de petit pois et l'enroula dans un torchon. Puis je revins vers le salon en m'aidant cette fois des meubles sur mon passage pour enfin arriver jusqu'au lit et m'assoir près d'Adélia. Je lui tendis le glaçon enrobé.

« - Pour ta tête. »

Je la regardais quelques instants avant de me lever une nouvelle fois pour aller chercher un t-shirt qui trainait sur le canapé. J'eus quelques difficultés à l'enfiler mais finis par y parvenir. Cela me permettrait d'ailleurs de cacher les blessures que je commençais d'ores et déjà à faire cicatriser mais aussi car je n'avais absolument pas envie de rester à moitié à poils avec une inconnue. Mais une question me trottait toujours dans la tête. La question des aptitudes étranges de mon invitée surprise. Je me retournais vers elle et me postais de façon à m'appuyer sur le rebord du canapé.

« - Comment se fait-il que tu saches faire des points de suture et même te battre ? J'ai remarqué ça la première fois que l'on s'est rencontré. »

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Dim 13 Nov - 1:07
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Derek reste vraiment calme pendant que j'exerce une pression sur ses blessures pour qu'il ne se vide pas de son sang. Finalement c'est bien qu'il soit calme, si son rythme cardiaque est trop rapide son cœur va pomper le sang plus vite et donc se vider de son sang plus rapidement. J'ai l'impression que le sang coule moins, c'est tout à fait normal vu que j'appuie dessous mais j'ai l'impression qu'il y a autre chose que ça. Ma proposition de lui faire des points de suture semble le surprendre, en effet je n'y avait pas pensé sur le coup mais ce n'est pas forcément courant de savoir faire ce genre de geste médical. Je vois cette lueur d'interrogation dans ses beaux yeux verts, il se demande où j'ai appris à faire ça. Ce n'est pas un secret et je n'ai rien à cacher alors si il me pose des questions je lui expliquerais comment j'ai appris cela.
- J'apprécie ton aide généreuse mais très peu pour moi.
-Je respecte ton choix et de rien, je n'allais pas de laisser te vider de ton sang. Et merci à toi de m'avoir amenée ici et de m'avoir soignée.
Je lui adresse un petit sourire et cherche comment je pourrais le soigner plus efficacement. A ce moment-là Derek enlève doucement mes mains de ses blessures et il se lève. Il s'aide du mobilier pour se rendre jusqu'à la cuisine et farfouiller dans le frigo. Mon cœur se serre en voyant l'état dans lequel il est, sur le chemin qu'il emprunte des petites gouttes de sang tombent sur le sol. J'attrape une serviette posée sur le lit et essuie mes mains pleines de sang dessus. Derek revient en titubant et me donne quelque chose enrobé dans un torchon.
- Pour ta tête.
-Merci
J'attrape la poche de glace improvisée et la pose sur ma tête. Le jeune homme se lève une nouvelle fois et enfile douloureusement un t-shirt. Je ne le quitte pas des yeux au cas où il ait un problème. Et c'est à cet instant que je réalise quelque chose. Les blessures de Derek ne coulent plus. C'est incroyable...et impossible...ses blessures devraient saigner, et pourtant le sang semble avoir coagulé. Je n'ai jamais vu ça! En tout cas c'est tant mieux qu'il guérisse! Derek me regarde à nouveau tout en restant un peu appuyé sur le canapé.
- Comment se fait-il que tu saches faire des points de suture et même te battre ? J'ai remarqué ça la première fois que l'on s'est rencontré.
-Mon père est militaire et il voulait que j'apprenne quelques petites choses utiles. Et toi? Où as-tu appris à te battre ainsi si ce n'est pas indiscret?
Lun 14 Nov - 13:56
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Je la laissais appuyer sur mes blessures. Tant que ça pouvait faire en sorte que toute cette mascarade semble plus réelle, moi ça m'allait. Je n'allais clairement pas me plaindre du fait qu'elle essayait de me "sauver" non plus, en tant qu'humain j'aurais clairement été content qu'elle soit là pour m'aider. Dans notre cas, ce n'était qu'une question de temps avant que je guérisse de moi-même. Mais bon, compliqué d'expliquer à une humaine qu'en fait je suis un loup-garou donc je préférais laisser le mystère planer au-dessus de nos têtes et faire en sorte que mes blessures ne guérissent pas trop vite...même si ça faisait un mal de chien bordel de merde ! En attendant, je me demandais vraiment comment elle savait faire autant de choses. Appliquer de la crème sur des blessures et les nettoyer avec un torchon, d'accord, c'est plutôt simple comme soins, mais carrément me faire des points de suture ? Il y a des questions à se poser tout de même. Avait-elle déjà eu une formation d'infirmière qu'elle avait finalement laisser de côté pour devenir professeure d'histoire ? Cette situation était vraiment louche, je mettrais tout cela au clair plus tard. D'abord, je la remerciais pour ce qu'elle avait fait. Tout comme elle me remerciait pour ce que j'avais fait moi aussi.

« - Au moins on est pas morts, déclarais-je alors qu'un petit rire jaune s'échappa de mes lèvres. »

En même temps, c'est clair qu'on peut se dire qu'on est encore en vie et que c'est déjà ça. De plus, comme je savais qu'elle mettrait bien plus de temps que moi pour guérir de ses bleus ou son mal de crâne, je suis parti chercher quelque chose de froid de quoi mettre sur sa tête. Tout ce que j'ai pu trouver c'est une vieille poche de petit pois qui trainait dans le frigo. C'était mieux que rien après tout. Façon, c'était soit ça, soit des glaçons mais au fur et à mesure ils auraient fini par fondre et c'est pas génial d'avoir une piscine dans le loft. Quand elle me remercie encore, je soupire et secoue la tête.

« - De rien. »

Combien de fois allions-nous nous remercier mutuellement ? Ça en devenait presque pénible. Cependant, c'est vrai que l'un sans l'autre on serait déjà morts. Enfin, c'était une façon de parler mais si jamais je ne m'étais pas occupé de ces hommes je ne sais pas vraiment comment aurait fini Adélia. Ils l'auraient peut-être ramené avec eux en mode otage, ou bien ils l'auraient utilisé dans leur trafic d'humain. Rien que d'y penser, ça me fout encore la rage ! Mais non, il ne fallait pas que je m'énerve de trop sinon mes blessures allaient vraiment se ré-ouvrir et j'allais me transformer devant la brune à cause de la pleine lune. Or, c'était peu probable vue l'état dans lequel j'étais et de toute façon en général je contrôle mon loup intérieur facilement. Je dois vraiment être très très très en colère pour qu'il prenne le dessus, ce qui arrive pratiquement jamais étant donné que la colère est en quelque sorte ce qui me permet de garder le contrôle. Bref, là n'est pas la question. La question que je me pose là tout de suite c'est comment Adélia est aussi douée pour se défendre et médicalement parlant. Enfin drapé d'un t-shirt à peu près potable et appuyé difficilement sur le canapé, je lui pose enfin la question, à laquelle elle ne tarde pas de répondre. Un père militaire ? Tu m'étonnes qu'elle possède ce genre de facultés !

« - Ah...tout s'explique dans ce cas..., répondis-je avant d'éviter son regard, on va dire que je tombe souvent dans les emmerdes. À force, j'ai appris à me battre sur le tas. »

Ce n'était pas totalement vrai, mais pas totalement faux non plus. Si je sais me battre c'est parce qu'au fur et à mesure de mes combats j'ai toujours appris quelque chose en plus que j'ai pu utilisé pour le combat suivant. Mais dans un sens, le combat est quelque chose d'inné chez les loups-garou, et donc chez moi. C'est par instinct que je me bas, comme un animal. Lui pour se défendre il va griffer et mordre, et bien moi c'est un peu pareil sauf que ma part d'humain fait que je me bas comme tel. Les griffures et les morsures n'arrivent que quand j'ai passé le stade de la transformation. Pour l'instant, il fallait déjà que mes blessures se résorbent si je voulais avoir une chance de me battre encore. J'étais déjà sur une bonne voie, celles-ci ne tachaient pas mon t-shirt donc elle ne saignaient plus. Franchement, j'espérais de tout cœur qu'Adélia, dans un élan de curiosité, ne soulève pas mon t-shirt pour voir comment mes blessures vont sinon j'allais être dans une sacré merde. D'ailleurs, en parlant d'elle, qu'allais-je en faire ? Je l'ai accueilli chez moi, d'accord, mais à cette heure aussi tardive de la nuit - il est presque passé minuit, on est presque demain en fait - elle ne va pas rentrer, si ? D'habitude je ne suis pas si accueillant, seuls les membres de ma meute ont le droit de crécher ici de temps en temps. Cependant, je ne me vois clairement pas la renvoyer chez elle alors qu'elle a été assommé et violenté en quelque sorte. Je soupire de nouveau en me rendant compte de ce que j'allais lui proposer. Je n'avais jamais été aussi gentil avec une humaine qui n'est pas de ma famille je crois bien.

« - Bon, je sais qu'on se connait à peine mais vue l'heure qu'il est et l'état dans lequel tu es je ne te laisserais pas rentrer chez toi toute seule. Alors si tu veux tu peux dormir ici et aussi, si tu as faim, il doit bien y avoir quelque chose dans le frigo... »

Toute cette violence ça m'avait creusé l'appétit ! Enfin, je ne sais même pas si j'ai la force d'avaler quelque chose, tout ce que j'ai envie de faire c'est m'affaler dans mon lit et m'endormir paisiblement. Après, si elle dort ici, je lui laisserais mon lit et dormirais dans le canapé, y a aucun problème.

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Mar 26 Juin - 1:10
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Depuis que j'ai ouvert les yeux dans cet appartement que je ne connais pas et que j'ai vu Derek étendu sans connaissance et couvert de blessures mon instinct et ma logique me poussent à appeler tout d'abord une ambulance afin qu'il reçoive les meilleurs soins possible puis à appeler la police afin que ses agresseurs soient retrouvés. Et pourtant je n'en fais rien. Même lorsqu'il est évanouit une telle sérénité est visible sur son visage que je sens mon inquiétude refluer. Et lorsqu'il se réveille il continue d'afficher ce calme presque effrayant. Comme si tout cela n'était qu'un rêve imaginé par mon subconscient je ne me sens pas vraiment inquiète par la tournure complètement folle qu'à prise cette soirée. Mais malgré cet étrange calme que je ressens je n'oublie pas ce que j'ai vu avant de me faire assommer, je sais que cette scène s'est réellement passée et au final c'est probablement la seule certitude que j'ai. C'est tellement incroyable que je ne sais pas comment aborder le sujet et de toute façon je ne saurais pas vraiment expliquer ce que j'ai vu. Une personne normalement constituée ne peux pas prendre une apparence animale comme ça en un clignement d’œil. J'emploie un peu le même ton que lui pour lui répondre.

-En tout cas tu admettras qu'on se rencontre toujours dans des situations non conventionnelles!

Je pensais qu'en ayant été élevée dans des bases militaires aux quatre coins du monde je ne serais plus surprise par grand chose mais finalement c'est ce qui m'arrive régulièrement depuis que je suis à Fearwood, c'est curieux comme sensation. Le sachet de surgelés sur ma tête endors la douleur et me permet d'avoir les idées plus claires. Pendant quelques instants nous ne brisons pas le silence et je pose à nouveau mon regard sur Derek puis mon regard glisse sur la serviette dont je me suis servie pour faire pression sur ses blessures pour éviter qu'il se vide de son sang. C'était il y a à peine cinq minutes et la il se tient debout, d'accord il n'a pas l'air très frais mais plus aucune de ses blessures ne saigne et ça c'est vraiment quelque chose d'étrange et je dirais même que c'est impossible. Finalement il semble gagné par la curiosité et me questionne afin de savoir d'où je tiens mes connaissances médicales et la discussion s'engage à nouveau.

-Vu que tu as pu mettre ceux deux types en fuite on dirait que tu as appris pas mal de choses.

Cette fois-ci comme j'ai été assommée je n'ai pas pu voir ce qui se passait mais lors de notre première rencontre au lycée je l'ai vu régler leur compte à quatre hommes à peu près aussi musclés que lui. Je rappelle cette scène à ma mémoire et tente de l'analyser. Une fois que j'ai vu quelqu'un se battre un peu comme lui il s'agissait d'un ami de mon père qui s'est reconverti dans l'activité de mercenaire. Et ceci ne colle par vraiment avec l'image du prof de sport d'un lycée d'une petite ville des États-Unis. Ma curiosité me démange mais une petite voix intérieure me souffle qu'il n'est pas encore temps de poser des questions.

-C'est très gentil merci

Je me lève et lui tend la poche de glace improvisée afin que nous puissions en profiter chacun notre tour. Ensuite je me rend à la cuisine et attrape un verre d'eau et prend deux anti douleurs dans mon sac avant de les tendre à Derek.

-Tu sembles avoir une capacité de récupération assez hors norme mais je pense que ça te fera du bien

Après le contre-coup de ces émotions l'adrénaline redescend et je me sens fatiguée mais mon estomac me rappelle que cela fait plusieurs heures que je n'ai rien avalé.
Mar 31 Juil - 15:19
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