Mon catactère Nihale est une jeune femme pleine de ressources. C'est une battante, elle a beaucoup de courage et de caractère. Sa curiosité est considérée comme un défaut pour certaines personnes mais, cela ne semble pas la déranger ! Par ailleurs, elle est du genre à toujours dire ce qu'elle pense et ne supporte pas d'avoir tord. Néanmoins elle sera toujours là pour aider ses amis. Nihale est réservée avec les personnes qu'elle ne connait pas bien mais elle se libère avec ses proches. Elle est intelligente mais impulsive. Elle débrouillarde et est très astucieuse. Elle joue de la guitare et ne peut pas s'empêcher de chantonner une mélodie ! Elle a une excellente culture musicale ! Au delà ses airs angéliques, elle est une motarde qui n'a pas froid aux yeux. Elle est une vrai diablesse qui s'énerve facilement et qui est rancunière quand elle estime qu'on l'a trompée. Lorsqu'elle est seule elle est obligée de faire quelque chose, même si c'est totalement idiot. Elle ne supporte pas de rester sans rien faire. Sa plus grande peur est de perdre un être cher.
Qui suis-je ? Nihale ▲ 20ans ▲ Vampire ▲ Étudiante en fac de maths▲ Débrouillarde & Curieuse & Elégente ▲ Têtue & Pipelette & Ne réfléchis pas toujours avant d'agir ! ▲
Il était une fois...moi ! Je n'étais encore qu'une enfant, quand la légende des vampires est née. Jusqu'à mes 19ans, ma vie c'était déroulée parfaitement bien. Un vrai conte de fée dirait-on ! L'harmonie parfaite régnait dans notre famille, chose rare en ce temps. Nous étions même sous la bonne grâce du Roi. Que rêver de mieux ? Invités de marque, nous étions de presque toutes les réceptions parisiennes. Les bals de ce temps n'évoquaient que la grande éloquence dans cette société du paraître. Rester digne, garder la tête haute, tels étaient les mots d'ordre de la famille Salvatore. Née dans ce milieu, j'avais grandis parmis ces bourgeois. Leurs conventions m'étaient donc en quelque sorte innées. Leurs attentes vis à vis de moi ne m'étaient pas inconnues non plus. Parmis ces singes, j'avais su trouver de fidèles compagnons. Un soir, alors que je me promenais avec un ami proche, il me fit des avances. M'avouant son attirance de longue date. Je le pris d'abord à la rigolade, en effet, étant amis, il nous arrivait très fréquemment de nous moquer de ses bourges pleins de poudre blanche et dont les coiffes étaient plus ridicules les unes que les autres ! Leurs propos et sérénades étaient parfois très amusantes. Mais là, il m'attira sur un banc, un peu à l'écart du raffut de la soirée. Assis l'un à côté de l'autre, il me prit délicatement les mains. Les siennes étaient froides mais douces. Il se mit à parler d'une voix douce et inhabituelle. C'était sans doute la première fois que je le vis comme ca. Peu à peu, je le re-découvrit. Je me mis même à l'aimer de cette façon ... vous savez celle qui nous fait perdre la tête. Nous nous voyons en cachette, les soirs, les après midi. Nous étions devenus inséparables. Un soir, il me parut comme inquiet, préoccupé. Il avait le ton grave. Avec une totale confiance, je le suivis chez lui. Il avait donné congés à tous ses domestiques. Seul son serviteur personnel était resté. Après de douces accolades, solftes, il me pria de l'écouter ... il m'exposa rapidement une solution pour êtes unis pour l'éternité. Imaginant un tableau idyllique de notre couple, je le vis soudainement s'approcher de moi. Me lessant tomber sous ses baisers, il descendis légèrement, me faisant frissonner peu à peu. Puis il s'arrêta au niveau de mon cou. Me mordillant tendrement, je ne pus m'empêcher de rire. Remontant près de mon oreille, je sentis son souffle, court et rapide. Il me glissa un "je t'aime" avant de me mordre. Surprise de cette atteinte, mes doigts se refermèrent sur ses cheveux. Ses beaux cheveux bruns. Ses dents enfoncées dans mon cou, ma respiration devint saccadée. Ma vision se troubla. Après quelques instants, il releva la tête. Du sang perlait sur ses lèvres, mon sang. Affolée, je plongea mon regard dans le sien. J'étais totalement paniquée et raide dingue de cet homme qui malgré moi venait de ... de me transformer en vampire. Tous mes sens se révélèrent décuplés, tant bien ma vision que mes capacités physiques et intellectuelles. J'étais complètement perdue. Il devint alors mon pilier. Mes parents ne me reconnaissaient plus. J'étais devenue plus mature, plus diplomate que jamais. Je n'arrivais plus tenir ma langue. Je ne pouvais m'empêcher de contester ou éclaircir les idées de mon père. Cependant les premières souffrances liées à cette nouvelle vie apparurent rapidement. La plus difficile fut de devoir quitter mes proches pour ne pas leur faire de mal ... Avoir une fille monstre les aurait sans doute anéantis ... Pour moi ma famille était mon monde. Etant une enfant unique, mes parents eurent beaucoup de mal à se remettre de mon départ soudain ... Au bout de quelques décennies, je fus la dernière survivante de ma famille. Emplie de tristesse et folle de rage, je partis loin. Il me fallait prendre du recul. Ma haine prit le dessus sur mon humanité. Ma première victime fut un pauvre serveur dans un bar. Il était grand, gentil et la joie de vivre coulait dans ses veines. Son seul faux pas fut de me parler. Pauvre homme .. Je lui ai ôté la vie en quelques secondes ... Un certain nombre de victimes se succédèrent avant que la lassitude l'emporte. Quand je me regardais dans le miroir, je ne voyais plus la femme mondaine, la digne fille de ses parents ... Mais une tueuse sanguinaire, un montre ... Je me dégoutais. Femme instruite dès mon plus jeune âge, je devins professeur de mathématiques pour essayer de donner un sens à ma vie. Chaque année, je changeais de pays pour instruire ailleurs. Je commença alors à m'investir dans diverse activités. Je fis même du mannequina ! On ne pouvait pas dire que je revivais mais je ne survivais plus.
Dans les années 1990, mes "valises" se posèrent dans la ville de Fearwood. Ces "bois de la peur" n'étaient en réalité pas si terrifiants que cela. Un conseil complètement aveugle et débile y siégeait. Ils essayaient de prouver notre existence. Bien qu'ils aient toutes les preuves sous leur nez, les êtres surnaturels étaient bien trop habitués à être des ombres pour se faire coincer.
Je me lia très rapidement d'amitié avec une petite sorcière, Emily Dawson. Notre amitié fut immédiate et sans faille.
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