Je la regarde et lui souris. Effectivement, ce n'est pas de ma faute si vous vous êtes retrouvé dans ce piteux état. J'arcque faiblement un sourcil lorsqu'elle me dit qu'elle a une personne d'âge à s'occuper. Est-ce simplement une défaite pour que je l'aide davantage à sortir ou bien elle dit la vérité? On en entend de toute sorte ici vous savez, mais je crois bien qu'elle est honnête. Alors que j'appuie un peu plus bas elle me dit que la douleur est plus présente un peu plus haut. C'est une bonne entorse qu'elle a la demoiselle. Je souris un peu.


Elle est sérieuse? C'est bien ce que je viens de lui dire oui...elle n'a qu'à signer une petite décharge comme quoi elle décide de quitter de son gré, puisqu'elle n'a rien de trop grave, comme cet homme qui voulais absolument sortir alors qu'il venait tout juste d'arriver pour une jambe cassé.


Fis-je avec un tendre sourire. Elle attrape ses affaires pour se changer et je me retourne, mais visiblement je me retourne pour rien puisqu'elle est partit dans la pièce d'à côté, boitant en marchant.


Je l'observe attacher ses cheveux joliment et souris lorsque la dame prononce mon nom. Wallace. Je m'imagine toujours le brave patriote William Walace qui a donner sa vie pour l'écosse. Triste fin pour ce grand homme...


Ehw. Vilain garçon Samumu, tu dois vouvoyer les gens, pas les tutoyer! Je souris timidement à son sourire qui laisse sortir ses pommettes. Très jolie sourire, mademoiselle! C'est fou ce qu'on est choyé en travaillant avec les gens, on voit de belle femmes à toute les fois!


Elle me regarde avec douceur et j'hausse les sourcils. Votre pendentif et votre anneau? Me répétais-je dans ma tête, avant d'entre ouvrir la bouche pour parler.



Je bouge un peu, et souris à la vue de Malissa, une infirmière dans la mi trentaine bien sympathique. Je l'interpelle et me tourne dans sa direction. Elle s'avance vers moi, une pile de draps dans les bras.


Elle semble ne pas savoir de quoi je parle, puis me regarde comme si c'était tout a fait banale;


Elle se retourne et se dirige vers un lit situer dans le fond de la pièce. Je me tourne vers Madame (Mademoiselle?) Ravenwood - j'ai oublier son nom lorsque j'ai regardé la fiche médicale, oups, et lui souris. Je regarde l'heure d'un bref coup d'oeil, je vais bientôt devoir retourner faire un suivi du monsieur aux urgences. Mes deux mains dans mes poches de blouse, je lui souris gentiment puis demande sur un ton de curiosité ;


Raah Sam, encore des tutoiement! Je tente de me reprendra vaguement en rajoutant après m'avoir raclé la gorge ;

Je souris. Je ne la connais que très peu mais elle ne me semble pas insupportable. Surtout qu'elle prétend avoir une personne d'âge à s'occuper, du coup je pense que si elle est vraiment insupportable, la personne dont elle s'occupe ne voudrait sûrement plus d'elle, non? Mais bon, les personnes âgés sont pour la plupart du temps souvent insupportables meh.


J'incline légèrement la tête en guise de pardon, comme font les asiatiques parfois, et souris. Ce n'est pas un crime, c'est vrai.


Si elle accepte, ça va régler mon problème de tutoiement, bien que ce ne soit pas un problème avec tout les patients... Mais j'ai tendance a plus tutoyer les gens qui me paraisse avoir dans la même tranche d'âge que moi. Nous allons récupérer ses bijoux aux urgences puis je vais lui chercher des béquilles histoires qu'elle se déplace plus aisément. Mademoiselle Ravenwood accepte ma demande en me tutoyant. Un petit jeu jeune dame ? Je souris et lui tend les 2 bâtons de métal.



Je regarde l'heure sur l'horloge au mur. Je vais devoir l'accompagner et signer à mon tour puisque c'est moi qui lui autorise sa sortie. Un bref coup d'oeil sur mademoiselle Ravenwood pour m'assurer qu'elle n'a pas trop de difficultés avec les béquilles, pour finalement me tourner complètement vers elle, la regardant de haut en bas. Je suis face a sa fine silhouette. Direction l'Office.

Je souris. C'est mon travail après tout, alors inutile de me remercier. Je la regarde prendre appuie sur les béquilles. Un immense soulagement semble s'emparer d'elle aux vues de son expression. J'esquisse à nouveau un sourire mais, son expression change rapidement pour une sorte de questionnement, j'arque un sourcil.


Sa main prend appuie sur mon bras et le serre tout de même assez fort. Je serre les dents et contracte ma mâchoire​. Rapidement, d'un geste fluide, je porte mon autre main à son épaule opposé d'abords, puis ensuite à sa joue avant d'agripper son trapèze un peu plus haut que la clavicule pour tenter de stimuler son cerveau. Ses yeux clignent plusieurs fois de plus en plus faible, puis elle me tombe lourdement dans les bras.

Mon coeur bat rapidement. Je porte une main à son coup et vérifie son pouls, son coeur ne bat plus. Je hurle de rester à distance aux gens qui s'atrouppes vivement vers le lieu de l'action. Une infirmière viens à mon secours et m'aide à l'installer sur un lit roulant que deux autres infirmières viennent tout juste d'apporter. D'un ton plus calme je commande aux infirmières de trouver un défibrillateur (DEA) alors que je vérifie la respiration de la patiente. Toujours rien. J'entreprends​ les manoeuvre de réanimation et place mes mains sur son thorax, prêt à pomper. 30 compressions, 2 insufflations. D'un mouvement précis et trop souvent pratiqué je suis sur le point de poser mes lèvres sur les siennes prêt à lui envoyer de l'air alors que l'infirmière à mes cotés me stop net dans mon mouvement.


Je me redresse et observe. Effectivement elle respire. Les 30 compressions auraient suffit ? Je soupire de soulagement et tourne mon visage vers l'infirmière à mes côtés, souriant. Je tend ma main vers son poignets pour prendre à nouveau son pouls et frôle la bague à son doigt, qui me brûle la peau lorsque j'entre en contacte rapidement avec. Sans le laisser paraitre à l'infirmière, je serre les dents à la douleur et tente de prendre à nouveau son pouls avec la veine dans le cou. Le coeur bat bel et bien. Par contre, aucun mouvement. Elle ne se réveil pas malgré les stimulations tentés.


La voix de ma supérieur qui me semble en colère parvient à mes oreilles. Je la regarde et sait immédiatement que j'ai fait quelque chose de mal, mais faut être positif, elle est en vie, et je n'ai rien à me reprocher. Elle allait bien il y a quelques minutes à peine!Elle se dirige vers nous d'un pas assuré, le regard noir, puis passe devant moi et s'informe à l'infirmière ;


L'infirmière fais un signe de tête et pousse le lit hors du couloir pour le rouler dans une chambre. Je m'arme de mon plus beau sourire, près à faire face à des réprimandes. Mais ma supérieur ne fais que poser un regard dur sur moi pour je ne sais quel raison et me lance froidement d'appeler un proche, si elle en a. Alors je repense à ce que la patiente m'avais dit plus tôt et cours jusqu'à l'Office pour savoir s'il y a une personne à contacté en cas d'urgence. Effectivement, le nom d'une personne y figure. Je sors mon portable et compose. Quelqu'un décroche. Je me présente et lui explique brièvement la situation, lui disant que mademoiselle Ravenwood a fait un bref arrêt cardiaque, mais que pour le moment, tout va bien son coeur bat. La dame au téléphone me dit qu'elle arrive et je raccroche.

Je retourne voir la patiente et ma supérieur m'annonce qu'elle est plongé dans un coma léger. Je cligne des yeux plusieurs et laisse mon dos venir s'accoter au mur. Est-ce de ma faute si elle est dans le coma ? Ai-je fait des déductions trop hâtive quant à son état? Pourtant, c'était seulement sa cheville qui était enflé, et le radiocardiogramme n'indiquait rien d'arnomal quant aux battements de son coeurs.

Le bip bip continue de la machine me titille dans les oreilles, je pose un regard neutre sur ma supérieur, qui semble me questionner sur le pourquoi j'avais l'intention de la laisser partir si son état n'allait pas bien, alors que si, elle allait bien. Elle m'ordonne d'aller vérifier l'état des autres patients, sûrement pour ne plus m'avoir dans les pattes.


À mon retour, une dame est assise à côté de mademoiselle Ravenwood, je cogne sur le bord de la porte pour ne pas lui faire faire un saut puis vérifie l'état de la patiente. Toujours dans le coma... Je demande à la dame si elle a besoin de quelque chose, puis lui apporte un verre d'eau à sa demande. Je m'éclipse ensuite.


Cela fait déjà une semaine que la dame est assise dans cette chambre à côté de ce qu'elle m'a appris être sa petite fille, du moins, c'est ce qu'elle prétend. Et toujours aucun signe de réveil de mademoiselle Ravenwood. Je termine les soins à un homme qui fait une pneumonie et passe en salle pour les internes Elle y contient des lits superposé, une table emplit de livres médicales et un petit réfregirateur emplit de bouteilles d'eau. Je dois être le seul à utiliser celui-ci, puisque l'hôpital en comporte plus que un. Je me laisse tomber sur le matelas du dessous et soupire, puis me rend compte que je dois déjà aller faire un suivit de la demoiselle. Je me redresse lamentablement et me dirige vers la salle. À mon étonnement, au moment où je m'appuie  après le cadre de porte, j'entends la dame prononcer mon nom.



Je m'approche de la patiente et analyse son état à l'aide du radiocardiogramme et des autres machines. Je m'approche d'elle et change le soluté, commençant par retiré l'aiguille de dans son bras tout en bloquant le liquide pour qu'il ne coule pas sur le sol et lui parle tout en même temps.


Je termine de changer le soluté et me redresse puis pose mes yeux sur elle.

Elle me répond que ça fait à peu près une dizaine de minutes qu’elle est réveillée, mais qu’elle ne comprend pas pourquoi elle s’est effondré ainsi. Intérieurement, je me dis que je n’aurais donc pas mérité de réprimandes de la part de ma si adorable supérieure, lorsqu’elle le veut, puisque ce n’était pas de ma faute si elle s’était effondré si subitement. Puis mademoiselle Ravenwood demande à sa grand-mère si elle peut aller lui chercher quelque chose dans la machine distributrice car elle a faim. J’allais m’offrir pour les laisser entres-elles, mais la grand-mère accepta et sortit de suite et la main de la patiente attrapa la mienne puis me tire doucement alors que j’observais le radio cardiogramme et son mouvement répétitif. Je tourne mes yeux vers elle et souris, mais se sourire disparait aussitôt suite à sa question.


Je reste mal. Et m’exclame rapidement ;


Venait-elle vraiment de me demander si j’avais déjà tué quelqu’un ? Dans ma tête, les idées se bousculaient. Je réfléchis rapidement. Avais-je déjà tué quelqu’un ? Je suppose que non, puis que je m’en souviendrais.  Elle lâche ma main et se reprend ;


Un quoi ? Un meurtrier ? Un de ces docteurs qui tuent des patients par plaisir ? Bien sûre que non. Je ne vous ai pas drogués pour que vous vous évanouissiez, si tel est votre crainte.  Je n’ai absolument rien fait pour que vous soyez dans le coma pendant ce temps. Le ton de sa voix baisse un peu et je me doute de la suite de sa question. Elle m’a demandé si j’avais déjà tué, alors elle va me demander si je suis un…


Une boule se forme dans ma gorge. Comment a-t-elle fait pour savoir que je suis un loup-garou ? Je ris jaune et elle ajoute ;


Je croise les bras, visiblement mal à l’aise. Non mais ça ne va pas bien dans sa tête ?! Elle me demande si j’ai déjà tué quelqu’un, puis finalement si je suis un loup. Je ne sais pas trop quoi en penser. Est-ce que je lui mens, ou je lui dis que oui, je suis un loup ? Mentir me semble l’option la plus favorable pour le moment. Je n’ai pas envie d’en parler dans cet hôpital, devant tous ces gens. Peut-être est-elle louve elle aussi ? Ah, non… Elle m’a dit que j’ai réagi à l’aconit…Sorcière peut-être ? Ou bien, une chasseuse…? La boule se resserre.


Terminais-je toujours en riant jaune. Je suis bon menteur d’habitude, mais j’avais l’impression d’avoir échoué sur ce coup. Ca y est Sam, t’es grillé mon vieux! Elle va te tuer, ou bien dire à d’autres chasseurs que t’es là, et eux ils vont te tuer. S’il vous plait, envoyer mon corps à ma famille à Riverbend, et jeter mes cendres au sommet de la montagne. Oh mon dieu Sam, tu divagues là, reviens sur terre. Je cligne des yeux, et regarde la patiente.


Je me tourne rapidement et sors de la pièce, puis m’adosse au mur à côté de la porte. Je prends un grand respire, les yeux fixés au sol et ébouriffe mes cheveux. Je me donne un coup de pied aux fesses (dans ma tête, évidemment…on peut appeler ça de la motivation si vous voulez) et retourne dans la pièce puis souris à la patiente.


J’étais légèrement mal à l’aise. Je devais faire le suivit, mais je n’en avais plus trop envie dû à la tournure de la situation. Je me préparais à tout. Même la mort.

Elle rit doucement en me regardant. J’avais raison, t’es grillé mon Sam ! Ta fin approche mon vieux, prépare-toi bien. Je chasse cette pensé de ma tête d’un petit mouvement sur le côté et observe son visage. Comment un visage si angélique peut-il caché une personnalité si…directe ?


J’affiche un faible sourire de côté. À dire vrai, j’apprécie quand même regarder des films, et je suis d’accord que certains comportant des êtres comme nous font assez pitié. Tant au niveau des effets spéciaux que pour l’histoire. Vous avez vu le film « Wolves » ? Honnêtement, ça ne vaut même pas la peine de le regarder même si Jason Momoa joue dedans. Du moins, de mon simple opinion de loup-garou quoi. Je soupire de soulagement quant à savoir qu’elle ne s’est pas blessé exprès seulement pour venir ici, et puis, je ne vois pas qui ferait ça. C’est stupide.

Je la regarde s’asseoir sur le lit et tique à se mouvement. Va-t-elle m’attaquer ? Me lancer un oreiller ? (  ) Lorsque je revient dans la pièce, elle ignore complètement ma question de si elle veut de l’eau, et à ma surprise, elle est habillé et marche pour refermer la porte derrière moi. D’un geste rapide, je me retourne et cherche des yeux ses mains avant de l’observer d’haut en bas.


Voilà ! c’est dit. C’est une chasseuse et si elle veut, elle peut sûrement m’éliminer en un claquement de doigts, ou bien elle a simplement à me brûler avec le truc qu’elle a dans sa bague et me torturer. Toutes sortes de scénario loufoques explose dans ma tête, et son sourire agis en moi comme du feu. Je ne dirais pas que je me sens menacé, mais c’est tout comme. Elle semble prendre de la domination sur moi et je n’aime pas ça, mais en même temps, elle a dit qu’elle n’aime pas faire du mal aux gens. Peu importe leur nature… Alors pourquoi est-elle chasseuse ? De l’incompréhension s’installe lentement dans mon esprit.


Oui, en effet, je sais me contrôler. Mais je n’aime pas ma condition. C’est une malédiction. Pourquoi moi ? Je ne suis même pas le plus vieux dans mes frères et sœurs. Je suis le 2 ièmes ! Pourquoi c’est moi qui ait dû écoper du gène de monstre et pas celui avant moi ? Je serre les dents tout en écoutant attentivement ses paroles, ne la lâchant pas des yeux. Elle se met à tourner autour de moi et je me sens comme une proie, tel les animaux lorsque je les prends en chasse. Mes pupilles se dilatent et son sourire me donne un frisson.


J’analyse rigoureusement sa proposition. Elle est sérieuse ?! Elle me propose vraiment de travailler pour elle ? J’ai un léger haut-le-cœur et porte un poing à ma bouche, ravalant le reflux gastrique. Je cligne des yeux plusieurs fois et l’observe se rasseoir comme si de rien n’était. Comme si tout cela était normal. Un loup et une chasseuse travaillant ensemble ? Cette idée me semble étrange. Je l’observe à nouveau, elle qui paraît encore une fois si sage avec son petit sourire. Au plus profond de moi, le gentil Sam se bat comme le Sam qui voit en cet alliance une chance de gagner un respect envers les chasseurs. En décidant de vivre incognito, je me met moi en dangers, mais ma faille aussi. Alors que si je travaille avec elle, peut-être que de trahir les gens qui font partit de mon monde me rapportera des bénéfices ? Dit non Sam. Rien ne t’obliges.


Je tend une main, en signe d’honnêteté et l’observe, ne laissant rien paraître de mon incertitude. Je ne sais pas où ce marché va nous mener, autant elle que moi. Cependant, peut-être que de m'allier avec cette demoiselle.me permettra d'apprécier un peu plus ma condition lupine et faire quelque chose qui sert a quelqu'un que d'avoir la possibilité de prendre la forme d'un gros chien.



Le cliquetis de la pogner qui tourne sonne dans mes oreilles comme alarme et je me dépêche de finir ma phrase avant que la grand-mère ne revienne.


J'enfonce les mains dans mes poches de pantalon et regarde la grand-mère s'approcher de mademoiselle Ravenwood. Par habitude, j'humidifie mes lèvres avant de pencher légèrement la tête sur le côté.


Je m'accroupie devant sa jambe et tâte sa cheville. Aucune anormalité déceler. Il n'y a pas de bosse et même si elle lui est encore douloureuse, ce qui peu être le cas, elle n'a pas à s'en faire. Je ramasse la chemise contenant les documents sur la santé d'Aileen et ouvre la porte aux dames.

Un vampire ? Dans ma tête, je rage contre moi-même d’avoir accepté un tel marché, mais je ne laisse rien paraitre à l’extérieur. Roh et puis, ca ne fera qu’animer un peu plus mes soirées, traquer un vampire. Cependant, je tique d’un clignement d’œil lorsque je me rends compte que je vais devoir mettre à profit mes dons de loups – si dons ils peuvent être appelés, afin de trouver ce buveur de globules rouges. Moi qui avais pourtant essayé longtemps de vivre comme un humain, encore une fois, ma tentative se voue à l’échec.


J’allais esquisser un sourire lorsque la vieille entra dans la pièce. Je le fit disparaitre aussitôt. Elle explique ensuite à sa grand-mère qu’elle me parlait du chien de sa voisine en Écosse et la rejoins en boitant, la remerciant pour les grignotines. Mademoiselle Ravenwood m’autorise à tâter sa cheville et je sens sa main se glisser dans la poche de mon blouson. Je tourne simplement les yeux vers elle, un regard légèrement méfiant, passant de son œil droit à son oeil gauches pendant quelques secondes.


J’acquiesce d’un hochement de tête, et les suits à l’extérieur de la chambre.


Je lui souris, les mains jointes ensemble dans mon dos, mon chemisier assez écarté pour laisser paraitre mon chandail que ma supérieur qualifierait d’’’inapproprié’’ pour travailler. Je la regarde agir avec sa grand-mère alors qu’elle s’apprête à quitter la bureau des infirmières lorsque je me rend compte que j’ai son numéro, oui, mais que je ne sais même pas qui je dois traquer. Par manque d’imagination, je fais seulement tendre le bras dans le vide, comme pour lui demander d’attendre, et cris à son intention ;


Je me retourne pour aller poiroter en salle de pause, complètement dépasser par la situation, lorsque j’aperçois ma supérieur sur le coin du couloir qui m’observe, les bras croiser, suivant mon regard des yeux. Je fais un sourire jaune, et change de direction afin de ne pas avoir à lui parler. Well, on dirait bien que je vais devoir m’inventer un nouveau patient eheh. Je m’approche d’Aileen et sa grand-mère et leur souris de pleines dents.