Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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Midnight Thoughts | Terminé
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Sam O. Wallace
Alors moi c'est : Samuel-Olivier Wallace; ou juste Sam.
On m'appelle aussi : Azaël Hook, Kelsey O'neil
Je suis agé(e) de : 24 ans
Je suis : un loup garou
Et j'adhère à l'alignement des : neutres
Mon métier c'est : Étudiant, travail à temps partiel comme infirmier
Meh;
Je suis ici depuis le : 28/11/2016
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Sam O. Wallace


Midnight Thoughts

Samuel O. Wallace & Lia Marshall

Le bonne odeur du repas n'étais vraiment pas représentatif de son goût. Je dois l'avouer, je venais nettement de manquer mon repas. Je ne sais pas où j'ai merder, mais je l'ai fait et voilà, ce truc est horrible à manger. Je mastique lentement mon morceau de viande, soupirant. J'ai la tête qui repose dans la paume de ma main, assis seul à la table. J'ai opté pour la place qui me permet d'observer la télévision et également de voir à l'extérieur par la porte vitrée qui mène au balcon. L'air frais qui entre par cette dernière qui est ouverte laisse un sentiments de légèreté flotter dans mon logis. Je laisse retomber péniblement le morceau de viande à moitié mâcher dans l'assiette. Hors de question que je finisse ce repas. J'en profita, pendant que le soleil descendait lentement dans le ciel et que la lune pleine montait en échange,  pour me ramasser un peu et faire la vaisselle que j'avais accumulé depuis quelques jours.

La lune était déjà haute dans l'épais manteau bleu foncé du ciel lorsque j'eu fini de ramasser mon appartement. Je m'apprêtais à aller m'asseoir sur le sofa et visionner un film avec Malcom qui m'attendais patiemment, couché de tout son long sur l'une des section du sofa. Mais je n'eu pas le temps. La lune appela ma vrai nature avant. Dans un son de douleur, tout mon corps se crispa. Lors de soirs de pleine lune, la transformation est beaucoup plus douloureuse que lorsque je me transforme de mon plein gré. Serrant les dents, j'ai l'impression que tout mes muscles sont en trains d'être broyés. Peu à peu, mon corps de bipède mute afin de prendre celui du canidé. Je perd pied, et dans un couinement de douleur, je me retrouver à passer par dessus le garde du balcon, en terminant ma transformation. Mon corps heurte lourdement le sol, mais je me ne perds pas une seconde à me remettre sur mes quatre pattes. La bête en moi contrôle à cent pour cent mes pensés, mes mouvements, et instinctivement, la bête fuit en direction de la forêt. L'humanité est mauvaise. Les humains sont méchants et chassent les loups. Ça, oh oui, la bête le sait et elle n'a pas l'intention de se faire piéger.

Il ne lui faut que quelques minutes pour atteindre la lisière de la forêt et déjà l'animal sent ses sens s'affuter. Milles et une odeurs parviennent aux nasaux du métamorphe, immobile, observateur.  Pendant ce temps, un combat intérieur se livre entre le loup et moi. Je tente de toute mes force de regagner mon anthropomorphisme, mais j'en suis incapable. La lune à une trop grande effet sur le mastodonte blanc et se dernier m'enfuie au plus profond de son âme. Rapidement, l'animal foule le sol avec une agilité habitué. Il serpente entre les troncs tel les poissons remonte le courant. Ses muscles réchauffé l'entraine au beau milieu de la forêt, là où le silence règne. Enfin, presque. Seul les animaux semblent respirer en ces lieux, et mis à part le hululement des hiboux, le couinement des souris et le son de l'eau à proximité qui roule contre les roches, c'est silence radio. Marchant silencieusement sur le tapis boréale, le loup renifle quelques coups en s'immobilisant de nouveau. L'odeur fraiche de l'eau qui descend des montagnes l'attire et il ne tarde pas à s'y mettre les pattes pour s'y abreuver. Au calme total, son poils s'hérisse alors qu'un craquement l'oblige à cesser de s'abreuver. La tête en suspend à quelques centimètres au dessus de l'eau, le lycan laisse sortir un léger grognement en se retournant. L'eau vient caresser sa fourrure alors que le faible courant essaie de l'entrainer plus loin avec délicatesse. Son regard se pose dans celui d'un congénère. Pendant ce temps, je tente encore de reprendre le dessus sur la bête et de m'évader de la petite cage dans lequel j'ai été enfermé de force. C'est l'odeur d'une femelle, et son physique n'aurait pas pu lui mentir. Il retrousse les babines, prêt à s'élancer à la poursuite de celle qui l'avait dérangé. En quelques bonds, il sortit de l'eau pour se lancer à sa poursuite. Il court il court le furet louloup !


© Dusky

Ven 20 Mar - 2:14
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Lia Marshall
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Lia Marshall




Lia Marshall & Sam O. Wallace


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Depuis quelques jours mon Alpha a du s'absenter de la ville pour aller régler quelques affaires personnes. Du coup j'ai l'appartement pour moi toute seule et c'est plutôt agréable, je peut faire ce qui me plais sans avoir de comptes à rendre à personne. Mais par moments ça me pèse un peu, cela me rappelle mes mois d'errance et c'est quelque chose que je voudrais vraiment occulter. En guise de repas je me suis préparé un plat de pâtes avec un assaisonnement maison, simple mais c'est une valeur sure. Une fois l'assiette terminée je m'occupe de la vaisselle avec un peu de musique en fond sonore. Je crois qu'aucun des programmes annoncés à la télévision ne m'intéresse pour ce soir alors je vais probablement me caler sur le canapé avec mon ordinateur et un petit quelque chose pour le dessert, ce sera très bien.

Quelques minutes plus tard la vaisselle est terminée et je range quelques affaires puis m'installe sur le canapé assise en tailleur avec l'ordinateur posé sur mes genoux puis entreprend de chercher quelque chose à regarder. Plus les minutes passent plus je me sens nerveuse. Je finis par poser l'ordinateur sur la table basse et me lève pour aller me poster devant la fenêtre. Évidemment c'est la pleine lune ce soir. Je maitrise bien mon côté lupin mais l'appel de la lune pour aller en foret sous ma forme de louve est quelque chose de très tentant. Ma raison me dis de rester dans l'appartement où je suis en sécurité mais l'appel est trop fort et quelques secondes plus tard je quitte les lieux. D'un pas rapide je me glisse dans les ruelles sombres où je suis certaine de ne pas être vue et ne tarde pas à rejoindre les bois. La métamorphose ne demande qu'à s'enclencher et tout mon corps me fais mal. Je lutte contre mon instinct jusqu'à arriver dans une zone calme et reculée puis me transforme.

En une poignée de secondes je quitte mon apparence de jeune femme pour devenir une louve. Mon pelage est d'un brun roux très clair, comme du caramel clair et quelques tâches blanches sont présentes sur mes pattes et au-dessus de mon museau. Aussitôt mes sens se démultiplient et j'inspire à pleins poumons les odeurs environnantes. Euphorique face à ce sentiment de liberté je me met à courir entre les arbres pour contenter mon métabolisme. Arès de longues minutes à me dépenser je trottine vers un petit cours d'eau dans l'objectif de me désaltérer. Hors, quand j'arrive sur place un autre loup est déjà présent et il capte immédiatement ma présence.

Mon congénère arbore un pelage entièrement blanc et a le poil tout hérissé. Un grondement sort de sa gorge et avant que je n'ai pu tenter quoi que ce soit il bondit dans ma direction. Je détale à toute vitesse pour éviter ses crocs mais il ne lâche pas l'affaire et une course-poursuite s'engage. Courir à pleine puissance m'amuse mais il veux m'attaquer alors que je ne lui ait rien fait et je ne compte pas me laisser faire. Alors qu'il n'est plus qu'à un mètre derrière moi je fais volte-face et le percute de plein fouet au niveau du flanc. Nous roulons tous les deux dans les feuilles et je me relève d'un bond. Est-ce qu'il a compris que nous pouvons cohabiter dans cette foret?





Mer 25 Mar - 19:17
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Sam O. Wallace
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Son nouveau jouet fait volte-face et le percute de plein fouet au niveau du flanc. La bête grommelle alors que les deux êtres se retrouvent è rouler dans les feuilles. Le loup blanchâtre et gris secoue son pelage, puis se redresse, restant à distance de la louve. Son museau s'active et il flaire son odeur. Soudainement, le dos de la bête se courbe et se dernier se replie sur lui-même en s'exprimant fortement, alors que je tente de regagner ma place dans le corps de la bête. Je lute contre l'effet de la lune et y parvient, après une bonne minute de couinement à reprendre mon corps de canidé. Je me redresse, humant l'odeur d'un congénère. Le cou plus bas que le dos, j'observe mon compagnons de forêt, qui au vue de sa grosseur, n'est pas un vrai loup lui non plus alors que mon museau capte les minuscules cellule qui se dégage de l'autre loup. Bon, très bien, c'est une demoiselle. Je redresse un peu ma tête, y reconnaissant quelque chose dans son expression. Je fais un pas vers l'avant, me redressant complètement. L'effet de la lune sur mon organisme me pousse à être quelques peu sur mes gardes, ne sachant pas à qui j'ai affaire même si ses yeux me disent un petit quelques chose. Je tente de contourner l'énorme louve, gardant toujours une distance sécuritaire entre nos deux corps.

Je m'assois, et souffle du nez tout en penchant ma tête sur le côté. Son doux pelage doré brille sous l'éclat de la lune et rend la louve magnifique. La lune m'incite à roucouler pour lui montrer que je ne lui veut rien, puis je m'approche un peu pour sentir un peu plus son odeur. Je m'avance de quelques pas et me rassois. Doucement, je descend mes pattes une à une en faisant des petits pas pour me retrouver coucher à quelques mètres d'elle, avançant mon museau vers l'avant à quelques reprises pour lui signifier un bonjour en aboyant. Plus j'observe ma congénère, plus j'y détecte des odeurs semblables à celle de Lia. Ma queue se remue faiblement alors que je crois avoir miser juste.

Lia ?

Tentais-je d'exprimer avec mon langage de loup. J'ose espéré avoir réussi à lui faire comprendre que c'est moi, tout en demeurant à ma place. Je roule sur le côté et éternue alors qu'une plante me chatouille le bout du nez. Je me redresse finalement, en secouant de nouveau mon pelage, puis m'étire tout en trottant pour la rejoindre.


Ven 27 Mar - 22:19
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Alors que je suis en foret depuis seulement une quinzaine de minutes tout se corse lorsque je rencontre un autre être vivant. Celui-ci est un loup mais de par sa taille et son odeur il ne s'agit pas d'un loup ordinaire mais d'un congénère. Ce n'est pas tellement surprenant d'en croise un dans les bois de Fearwood puisque nous sommes plusieurs à nous être établis en ville ou dans les environs. Par contre je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse ainsi et se mette en tête de m'attaquer. Le temps de cerner mon adversaire j'opte pour une petite course poursuite avant de contre-attaquer, peut-être que cela lui remettra les idées en place et que chacun repartira de son côté. Le choc contre son flan est violent et je secoue ma tête puis bondit sur mes membres afin d'être prête si il riposte.

Lui aussi se redresse mais reste étonnamment immobile pour sentir l'air. On dirait que son petit coup de folie est passé et qu'il ne cherche plus à revendiquer ce territoire pour lui. Son corps se crispe et on dirait qu'il est en pleine lute. Je comprend alors que la pleine lune lui a probablement fait perdre le contrôle et que c'est pour cette raison qu'il a réagit de cette façon. Je reste attentive pour détaler au moindre signe indiquant que l'animal prend le dessus sur sa raison. Après quelques minutes il redresse la tête et semble définitivement calmé, je le féliciterait bien pour cet effort qu'il vient de fournir mais sous forme lupine ce n'est pas facile.

L'inconnu finit par s'avancer un peu vers moi et je redresse la tête en couchant un peu mes oreilles vers l'arrière pour le prévenir que je n'ai pas l'intention de me laisser faire si il est toujours de mauvaise humeur. Comprenant le message il reste à quelques mètres et tourne autour de moi d'un pas souple. Pour garder un œil sur lui à tout instant je tourne sur moi même en me demandant à quoi il joue. Après un tour complet il s'assoit et ne me quitte pas des yeux. Puisqu'il est désormais calme je le détaille du regard à mon tour pour savoir à qui j'ai à faire. Le loup garou possède un pelage blanc rendu argenté par la lune qui le baigne, cela le rend assez beau. Il commence à émettre quelques sons qui pourraient se traduire par le fait qu'il ne compte pas s'attaquer à moi. Je hoche un peu la tête mais ressens un peu d'ironie puisque quelques minutes auparavant c'est lui qui s'est emballé. Il s'avance encore un peu et il tend son museau pour capter mon odeur. Étant un peu mal à l'aise face à cet inconnu je le salue brièvement de la tête puis me détourne pour m'en aller et reprendre ma petite promenade nocturne.

Il m'interpelle alors et je me retourne pour voir qu'il est allongé et semble de nouveau parfaitement calme et connait visiblement mon nom et mon odeur pour m'avoir reconnue sous cette forme. Je penche légèrement la tête de côté pour me livrer à une petite déduction. Les seuls loups garous que je connaisse sont Derek, Mikalow, Sam du lycée et Sam le véto. Il y a également les loups de l'ancienne meute voisine de celle de mes parents mais si c'était l'un d'eux il essaierait de planter ses crocs dans mon cou. Derek n'est pas en ville actuellement et n'a pas du tout cette apparence. Sam Torrance a une apparence de loup noir donc ce n'est pas lui non plus. Il ne reste que mon ami et mon prof en lice. Je renifle les odeurs me parvenant et trouve rapidement l'identité de ce loup mystère. Il s'agit de mon ami Sam Wallace. Nous ne nous étions jamais vus sous notre apparence de métamorphe, ce qui explique cette hésitation. Est-ce parce qu'il ne m'a pas reconnue qu'il a voulu m'attaquer ou est-ce que c'était à cause de l'influence de la pleine lune?

Voyant que je ne part pas et reste calme il s'avance vers moi en trottinant et je fais quelques pas à sa rencontre puis touche sa joue de ma truffe comme pour lui confirmer que c'est bien moi.





Sam 28 Mar - 16:19
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Ma comparse allait détaler lorsque je l'interpella en aboyant. À mon grand étonnement, lorsque je commence à trottiner pour la rejoindre, cette dernière fais quelques pas pour me rejoindre. Je m'appuie sur mes pattes arrières pour ma stabilisé et reste surpris alors qu'elle accote son museau contre ma joue.  Je lève une patte avant et remue plus vigoureusement la queue, content de ne pas m'être trompé. C'est la première fois que je rencontre une personne que je connais sous sa métamorphose, si on oublie la meute que j'ai rejoint au Canada il y a quelques années et qui m'on abandonné, laissé pour mort au fond d'un ravin. Sans réfléchir, je passe une patte par dessus la nuque de la louve doré et commence en lui mordiller l'oreille, comme si j'étais un chiot. Ça ne dure que quelques secondes, mais c'est suffisant pour me faire réaliser à quel point je ne contrôle pas tout à fait mes agissement. Je r'enfoui la bête plus profondément en moi, me ressaisie puis approche lentement ma truffe de la sienne, les yeux dans les siens. Ma queue se remue toujours, ne pouvant caché la satisfaction d'être en compagnie de mon amie la plus proche ici, sous notre forme la plus primitive.

Je me recule, cloue mon haut de corps au sol gardant le dos en l'air, puis glisse une patte sur mon nez pour tenter de le gratter, pris de démangeaisons. Je me redresse finalement, incapable de me gratter convenablement et regarde Lia, ne sachant comment réagir face à sa présence.  J"envoie ma tête vers l'avant en un petit coup, admirant la beauté de la louve sous l'éclat lunaire encore une fois. Dois-je passer mon chemin, et continuer de vivre comme si je ne l'avais pas croiser dans les bois ? Ou bien dois-je la suivre ? Chose certaine, je ne peux pas reprendre ma forme humaine parce que je n'ai pas de vêtement à porté de main et je me retrouverais nu devant Lia. Dans ma tête, je ris à cette idée mais la chasse d'un mouvement de celle-ci.

Je ressent une certaine douleur au niveau de mes côtes, maintenant que je suis plus calme. Je ne sais pas si c'est dû à cause du coup que Lia m'a fait, ou si c'est lorsque j'ai passé par dessus la rambarde du balcon. Je ne laisse pas paraitre que je suis tiré par la douleur, la salut d'un petit signe de tête et retourne en direction de la rivière, suivant avec les odeurs dans l'air quel direction prendre. La fraicheur des vagues contre les rocher m'attire et rapidement je me retrouver de nouveau les pattes dans l'eau. Nous étions très près du plan d'eau, je n'ai pas eu longtemps à marcher. L'eau pénètre dans mon oesophage et me procure une immense satisfaction. Les babines mouillé, je redresse ma tête et pousse un petit hurlement envers la lune. Qu'aurais-je pu demander de mieux en cette nuit de pleine lune ? Rencontré la belle et douce Lia qui s'avère être une très forte louve, hurler à la lune et me retrouver dans un plan d'eau. Voyant les poissons briller sous la clarté de la nuit, je tente d'en attraper un. Je bondit tel un renard sur la truite, l'attrape entre mes crocs mais perds pattes et me retrouve tout mouillé, vaincu par le courant. Évidement, j'ai perdu ma prise en tombant. Je grommelle de mécontentement et tente une secondes fois d'attraper un poisson. Cette fois je réussi, et sans perdre pattes. La prise dans ma gueule, je trottine hors de l'eau, l'allure fier avec mon poisson, prêt à le déguster sur les rives. Je m'immobilise, à la recherche de Lia, mais je ne la vois pas.

Sam 28 Mar - 17:16
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Ayant reconnu mon ami Sam dans ce corps de grand loup blanc comme neige, je m'avance à sa rencontre et touche sa joue avec ma truffe comme pour le saluer. Son air surpris me fais rire intérieurement, à quoi s'attendait-il comme salut puisque nous sommes tous les deux sous notre forme animale? Il se remet rapidement de ses émotions et bouge la queue en entamant une petite danse sur ses pattes pour manifester sa bonne humeur. Mon congénère commence à jouer et me mordille une oreille. Pendant une seconde je suis surprise et cela me replonge dans mes souvenirs lorsque j'étais enfant et qu'avec les autres jeunes de la meute nous apprenions à nous métamorphoser et à bouger comme un loup. Nous passions des heures à jouer et revenions vers nos parents complètement épuisés et la fourrure pleine de poussière ou d'eau après avoir joué dans un étang. C'était une époque merveilleuse et un sentiment de nostalgie me serre le cœur. Une petite douleur dans l'oreille causée par les crocs du jeune métamorphe me ramène à la réalité et je me prend au jeu. Agile, je me libère de ses pattes et saute sur son dos pour continuer à jouer comme deux louveteaux.

Après seulement quelques secondes de jeu, Sam change une nouvelle fois de comportement et me salue de manière plus posée. A le voir ainsi on dirait que plusieurs personnes cohabitent dans son esprit et prennent chacune des décisions contradictoires. Peut-être qu'il n'a pas l'habitude de rencontrer une connaissance lupine elle aussi transformée. Après tout nous n'avons jamais vraiment évoqués nos passés respectifs et je ne sais pas si il a déjà vécu en meute ou si il a du se débrouiller seul avec tout ce qui touche au surnaturel. Peut-être que ce sera justement l'occasion d'en discuter après cette nuit de pleine lune. Je passe ma tête contre la sienne pour répondre à cette marque d'affection et y retrouve la douceur dont le jeune homme fait preuve envers moi lorsque nous sommes tous deux sous forme humaine.

Une nouvelle fois son attitude change et il me salue d'un petit mouvement de tête avant de s'éloigner entre les arbres. Je reste interdite quelques minutes, un peu perdue par sa réaction. Je m'assoie et attend quelques instants pour savoir si il va revenir mais aucune belle silhouette blanche n'apparait dans mon champ de vision. Je me redresse alors et part de mon côté pour continuer ma promenade. Rapidement je ressens le besoin de boire pour m'hydrater après cette course-poursuite. Mon odorat se met en route et m'indique le chemin pour rejoindre la rivière. En approchant je perçois l'odeur de Sam alors je m'éloigne d'une centaine de mètres en amont de la rivière pour ne pas l'importuner puisqu'il semblait vouloir rester seul en ce soir de pleine lune. Je sors hors de la protection des arbres et apprécie de sentir la caresse des rayons lunaires sur ma fourrure, c'est comme sentir le soleil sur sa peau humaine et c'est quelque chose d'agréable. Les coussinets de mes pattes avant entrent dans l'eau fraiche et je penche la tête pour laper de l'eau.





Dim 29 Mar - 12:02
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Lia embarque dans mes jeux le temps qu'il dure, et un pincement au coeur me saisis lorsque je la laisse seule, incertain de l'attitude à avoir avec elle sous cette forme. Je ne sais pas si j'ai fais pour le mieux, mais il ne me suffit que de quelques secondes pour que ce pincement ne disparaisse et que je continue mon escapade nocturne dans la rivière. Les minutes passes et lorsque pour la deuxième fois je tente de repêcher un poisson, je réussi. Lorsque je regagne le rivage à la recherche de Lia, impossible de la voire. J'appuya une patte sur le vertébré aquatique pour l'empêcher de bouger puis apporte ma gueule au sol pour en prendre une bouché. Je gruge l'animal à la chaire fraiche puis l'agrippe fermement entre mes crocs, trottinant sur le bords de l'eau en montant le ruisseau. Mon museau hume les odeurs de la nuit et je retombe soudain sur celle de Lia.

J'accélère le pas, trimballant toujours mon poisson à moitié dégusté. J'arrive à la hauteur de Lia en faisant quelque peu de bruit, mes pattes fouettant le sol mouillé. À chaque coup de patte s'enfonçant dans l'eau, des éclaboussures lève de la rivière. L'allure fier, je m'approche de ma congénère absorbé dans son activité du moment : boire de l'eau. Je fais balancer dans le vide mon poisson en donnant des coups de museaux vers le haut. J'essais d'attirer son attention, mais je ne sais pas si je m'y prend de la bonne manière. Tant pis, j'essai de mon mieux pour le moment. Désormais immobile, j'observe la louve-garou, puis laisse tomber mon vertébré dans l'eau, la gueule entre-ouverte. Même sous cette forme, elle dégage un quelque chose...une sérénité... je ne saurais dire, qui perturbe mon être. J'humidifie mon museau puis regagne le rivage, désireux de lui laisser son moment à elle. Je m'assois l'air un peu niet, puis l'attend. À défaut de devoir passer au moins une heure sous cette forme en compagnie de quelqu'un.. aussi bien que ce soit la belle et douce Lia. Mon regard s'attendrit tandis que mes iris ne cessent de l'observer. J'aimerais être capable de lui dire ce que je ressent en ce moment, le calme qu'elle apporte en ma bête, mais je n'ai aucune idée de comment l'exprimer, si ce n'est que de continuer ce que je fais en ce moment : l'observer avec des yeux tendre, les oreilles droites.

La lueur de la boule blanche reflette sur la masse d'eau en mouvement, et de loin, on pourrait croire à deux loups vivant normalement leurs vie de canidés, profitant de cette lueur nocturne et de la tranquillité pour une partie de jeux, de pêches ou simplement s'abreuver. D'un autre point de vue, il s'agit là que de deux amis qui se rencontre pour la première fois sous une nouvelle enveloppe corporelle. J'ai pris une décision, alors que mes yeux sont encré sur la louve doré. Je resterai en sa compagnie toute la nuit. Pour une fois, je préfère la compagnie à la solitude, et je ne saurais expliquer pourquoi. J'émet un son à son intention, pour l'invité à me rejoindre alors que je me redresse sur mes imposantes pattes.

Dim 29 Mar - 18:47
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L'eau fraiche coule dans ma gorge et me rafraichit agréablement. Une fois ma soif apaisée je me promène sur le bord de l'étang, appréciant les sensations sur mes pattes. Un léger mal de tête perdure suite à la collision de tout à l'heure avec Sam mais ce se sera estompé d'ici quelques minutes. Alors que je regarde les différents chemins qui s'offrent à moi pour continuer cette promenade, un petit bruit se fait entendre un peu plus haut le long de la rivière. Je me retourne et ne tarde pas à voir arriver un beau loup blanc en trottinant. Ayant reconnu mon ami je m'immobilise et attend qu'il arrive à ma hauteur. Sa fourrure est trempée et il tient un poisson à moitié mangé entre ses crocs, deux signes évidents qu'il est allé patauger dans la rivière pour attraper cette prise. Le métamorphe s'approche tout en bougeant la tête afin de montrer son trophée. Respectueux, il me laisse le choix de le rejoindre sur la rive ou de ne pas le faire.

Je lape encore un peu d'eau puis sort de l'eau en trottinant et m'approche de Sam. Quelques gouttes d'eau se sont fichées dans ma fourrure et la font scintiller à la lueur de la lune. Arrivée près de mon ami je soute souplement au dessus de quelques pierres pour arriver près de lui et regarde les sillons tracés par l'eau qui ruisselle sur lui avant d'aller se perdre dans les galets sur lesquels nous sommes. Son regard ne m'a pas lâché et si j'étais sous ma forme humaine mes joues seraient colorées de rouge face à l'intensité de son regard brun. On dirait que finalement il souhaite que nous restions ensemble pendant la durée de la pleine lune et cela ne me dérange pas du tout. Mon congénère est à nouveau debout sur ses pattes et semble plein d'énergie.

Je m'approche plus près et mordille gentiment son oreille puis détale en courant entre les arbres. J'entends la respiration de Sam à une faible distance derrière mois et oriente ma course exactement là où je souhaite l'emmener. Les loups garous sont un petit peu plus grands que les loups classiques mais je connais cette foret par cœur et suit plutôt agile alors j'arrive à éviter les branches qui barrent la route. De légères éraflures fleurissent sur mon corps mais ce n'est pas grand chose et ce sera cicatrisé lorsque je reprendrais forme humaine. Au bout de quelques minutes je ralentis puis finit par m'arrêter dans une petite clairière isolée, complètement perdue dans les bois. Je me couche sur l'herbe moelleuse et mes flancs se soulèvent rapidement pour que je reprenne mon souffle.

Cet endroit est mon petit coin secret, découvert peu après mon arrivée à Fearwood. Avec les odeurs que j'ai pu capter j'ai découverts que seuls quelques animaux sont venus ici, ce qui en fait un coin secret et tranquille absolument parfais. Un petit cours d'eau passe et apporte la boisson nécessaire pour pouvoir rester tranquillement plusieurs heures ici. La seule personne que j'y ais amenée est Gwen, une humaine que je considère comme faisant partie de ma famille. Il y a quelques jours, Sam m'avais montré son endroit préféré et je lui avait promis de lui rendre la pareille, c'est désormais chose faite mais je ne peut pas le lui dire sous forme de louve.





Lun 30 Mar - 19:01
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Midnight Thoughts

Samuel O. Wallace & Lia Marshall

La louve continue de laper l'eau quelques secondes avant de ce décider à me rejoindre. Elle gagne les galets sur le rivage avec une grâce bien à elle, sautillant de rochers en rochers avec une agilité féline. Lorsque je me redresse sur mes pattes, cette dernière s'approche pour venir me taquiner, mordillant mon oreille avant de détaler à pleine vitesse. Sans aucune hésitation, j'embarque dans son jeu et m'élance à sa poursuite, prenant de grande foulées pour regagner son avance. Habitué aux poursuites en forêt, je la suis avec aisance, constance et agilité. Apprendre à se débrouillé seul, ça apporte une vision totalement différente de la lycanthropie que quelqu'un qui apprend de sa famille ou en meute. Et pour nous avoir abandonné, m'avoir abandonné moi, j'en voudrai toujours à ce père absent que je n'ai osé revoir depuis bien des années. Incapable de s'occuper de son fils, de lui apprendre les rudiments du métier... de se qu'entrainerait chaque pleine lune. Alors que je pourchasse la charmante demoiselle, une boule de douleur s'installe dans mon intérieur, déçu. Je ralentis la cadence, diminuant d'un tour mes foulés au sol, laissant Lia prendre une plus grande distance.

Je ralentis jusqu'à arrivé en marchant, dans cet endroit magnifiquement éclairé au beau milieu de nulle part, perdu dans les grands bois de Fearwood. Je balaie des yeux toute l'espace qui m'est dévoilé, apportant du calme et de la sérénité dans mon esprit. Au loin, j'y aperçois Lia qui s'y est bien installer, confortablement étendu dans les hautes herbes. D'un pas rapide je la rejoint puis l'imite, m'installant devant elle pour bien l'observer. Jamais je crois que je ne m'en lasserais. Je pourrais demeurer ainsi de longues heures, tel une admiration devant l'un des tableaux complètement bleu d'Yves Klein. Même si tu crois avoir tout analyser, en profondeur, à chaque fois que tu recommence à détailler l'oeuvre, tu y apprends de nouvelles choses. Et c'est ce que je ressens en observant la louve.

Je prend un grand respire et détourne le regard de sur la louve pour y observer mieux l'endroit où nous nous trouvons. J'aimerais bien y revenir sous forme humaine, ça m'a tout l'air d'un endroit où je pourrais y passer des heures étendus dans l'herbe, à fumer pour me détendre et compter les nuages qui passe, cherchant des ressemblances avec des formes ou des animaux. Peut-être qu'en faite, si ça ce trouve, cet endroit est l'endroit préféré de Lia ? Tel qu'elle m'avait promis, elle me fais découvrir son monde tout comme je lui ai montré une partie du miens. Si j'étais humain, en ce moment, je crois qu'un grand sourire habiterait mes lèvres, mais dû aux complications de l'enveloppe corporelle, j'imagine que ça ressemble plus à un air neutre de loup. Je me laisse tomber sur le côté dans l'herbe, et me pousse à l'aide de mes pattes pour me rapprocher de Lia, jusqu'à avoir le museau qui lui touche les flancs, et je termine ma roulade pour me retrouver complètement sur le dos, les pattes en l'air, repliés sur mon corps, la tête appuyé contre celui de la louve. De mes petits yeux, j'y observe la lune, bien haute encore dans le ciel, mais qui tend légèrement vers le bas, en voix de disparaitre pour céder la place à son compagnon : le Soleil. D'une patte, j'y pointe, du moins j'essaie, une étoile filante qui traverse la voix lactée. Comme pour la questionner si elle a eu le temps de la voir, je pousse un peu plus ma tête contre elle, envoyant des petites coups de museaux délicats dans le vide, les yeux posé sur sa tête. Sincèrement, je crois que même les plus grands poètes jalouseraient la puissance de cet endroit.

Après avoir passé un bon moment ainsi, calé contre la louve, je brise le moment en me redressant, tandis que la lune continue sa tomber vers le sol, laissant place à l'opposé à une faible lueur indiquant que d'ici une heure, peut-être deux, l'aurore s'installeras, apportant avec elle la brunante du matin. Calme, j'attend de voir ce que fera mon amie, prêt à la suivre pour sortir de son paradis. Il est trop risqué de retourner chez moi sous cette forme passé le matin, trop de gens pourraient me voir et par le fait même voir où j'habite, Je deviendrais une proie trop facile. Et hors de question que je retourne nu chez moi, Hell no! J'hoche la tête sur le côté, l'expression souriante tout en observant la douce Lia.

Lun 30 Mar - 22:55
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A un moment de la course poursuite, amicale cette fois-ci, j'entends un peu moins les bruits émis par Sam comme si il ralentissait. Je jette un coup d’œil derrière moi et le voit se ressaisir. Rassurée je reprend ma course et l'emmène tout droit à ma clairière secrète où j'aime venir me ressourcer et passer du temps tranquillement loin de toutes les agitations de la ville. Même en dehors de la pleine lune il y a assez peu de risque de croiser des humains dans cette partie de la foret alors j'aime y venir parfois sous ma forme de métamorphe. Jusqu'à présent je n'ai flairé aucune présence hostile donc on dirait que cet endroit est véritablement un havre de paix qui a échappé aux chasseurs. Je m'installe et m'allonge de tout mon long pour reprendre mon souffle, laissant tout loisir au beau loup immaculé de découvrir les lieux. Son regard balaie lentement tout l'espace et je le sens conquis par la beauté et le calme dégagé par cet endroit. Après quelques instants, mon ami s'approche jusqu'à être juste devant moi et le brun de ses yeux ne me quitte pas. Je me sens gênée par l'intensité de ses prunelles mais n'esquisse pas le moindre geste pour détourner ma tête. Je suis comme aimantée par son regard et fais abstraction de ce qui nous entoure. Le temps semble s'étirer mais seulement quelques secondes doivent s'écouler lorsque le contact visuel se rompt.

Comme pour retrouver une contenante je me redresse sur le flanc et entreprend de lécher mes pattes pour les débarrasser des petites brindilles qui ont pu se coller à ma fourrure. Une fois cela fait je me rallonge dans l'herbe pour profiter de la quiétude de ce moment. Un museau vient alors s'appuyer contre moi et je remarque que Sam s'est couché à son tour et s'est installé à mes côtés jusqu'à ce que sa truffe touche mes côtes. Nullement dérangée par cette proximité entre nous je ne bouge pas et me laisse rêvasser. Le silence est trouble simplement par le clapotis de l'eau qui suit son chemin entre des rochers et le bruissement des diverses feuilles et branches. C'est tellement tranquille que je crois que je pourrais m'endormir ici. A ce moment-là, mon congénère remue ses pattes pour me montrer quelque chose dans le ciel. J'ai à peine le temps de lever les yeux pour apercevoir dans l'angle de mon champs de vision l'étoile filante poursuivre sa trajectoire. D'un petit bruit qui s'apparente au jappement je lui indique avoir vu la même chose que lui.

Le temps passe et la noirceur de la nuit s'estompe lentement jusqu'à ce que l'horizon se teinte des couleurs pâles du début de l'aube. Ayant remarqué la même chose, Sam se redresse et je suis sure qu'il se questionne sur le moyen de rentrer chez lui sans se faire repérer. Avec un soupire je me redresse à mon tour et secoue mon corps pour chasser la terre de ma fourrure. Il est risqué d'arpenter les rues sous notre forme de loup garou mais sous notre forme humaine ce ne serait pas mieux car nous nous ferrions arrêter pour exhibitionnisme. Et puis même si je me sens vraiment bien en compagnie du jeune homme je n'ai pas l'intention de me promener en tenue d'Eve devant lui. D'un doux petit coup de tête je lui fait signe de me suivre et quitte mon petit endroit secret. Une fois que je suis certaine qu'il me suit, je me met à trottiner entre les arbres tout en surveillant les alentours.

Heureusement nous ne faisons aucune mauvaise rencontre et au bout d'une quinzaine de minutes arrivons à une grande maison délabrée et à moitié brulée. Je sais qu'une maison pareille dans les bois pourrait faire penser à un film d'horreur mais il n'y a pas de danger. Je monte souplement les marches puis pousse la porte d'un coup d'épaule. J'entre dans ce qui était le hall d'entrée, suivie de mon ami. Il s'agit de l'ancienne maison de mon Alpha et colocataire, désormais nous habitons dans un loft en ville mais il reste attachée à cette maison de famille qui a connu de tristes heures. C'est devenu une habitude de venir ici pour se retransformer et reparaitre avec une apparence humaine. Il n'y a ni eau courante ni électricité afin de ne pas éveiller les soupçons mais c'est aménagé avec le nécessaire. Derek ne serait absolument pas content que j'amène quelqu'un ici mais il s'est absenté pour quelques temps en me laissant gérer à sa place alors je fais comme bon me semble. Par habitude je me métamorphose en humaine au pied des marches menant à l'étage. Étant entrainée à muter depuis l'enfance cela se fait sans douleur et je ne tarde pas à me redresser, vêtue un shorty et d'une brassière de sport. Brusquement je réalise que cette fois-ci je ne suis pas seule et je me retourne d'un bloc pour faire face au magnifique loup blanc. Mes joues se colorent de rouge à vue d’œil et mon regard trouve soudain le sol et les poutres très intéressant.

-Heu désolée...d'habitude je viens ici seule et j'avais oublié que tu étais la...c'est ultra gênant...bouge pas je reviens

Sitôt ces mots prononcés je détalle à l'étage en courant et le cœur battant la chamade tellement je me sens bête de ne pas avoir attendu pour procéder à ma métamorphose. En quelques secondes je m'habille d'un jean et d'un pull puis chausse des baskets. Je laisse mes cheveux détachés puis me rend dans une autre pièce de l'étage et emprunte des vêtements à mon Alpha, il n'a pas la même carrure que Sam mais ce sera toujours mieux que rien. Je redescend rapidement et dépose les habits devant le loup sans vraiment le regarder puis gagne rapidement la cuisine pour sortir deux bouteilles d'eau cachées derrière des boiseries. Je reste dos à l'entrée de la cuisine le temps de calmer la rougeur toujours présente sur mes joues et appréhende un peu le moment où le jeune homme va entrer dans cette pièce car je me sens très bête de ne pas avoir percuté plus tôt que j'étais accompagnée.





Mar 31 Mar - 17:43
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L'élégante louve me fais un signe de tête, m'indiquant de la suivre. Je demeure dans son sillage, humant toutes sortes d'odeurs qui s'offrent alors à moi pendant notre trajet. Nous zigzaguons habillement entre les obstacles se présentant à nous, et Lia semble connaitre le chemin par coeur. Je n'ai aucune idée d'où elle m'emmène, mais sans me poser de question je reste derrière elle. Nous mettons peu de temps, une quinzaine de minutes peut-être, à rejoindre une maison incendié. Tout de suite, une faible odeur de fumé s'incruste dans mes nasaux. Les lieux semble avoir été l'hôte d'un bien triste événements, l'endroit dégage une certaine tristesse, nostalgie vis-à-vis le passé.  Ce devait être une magnifique demeure, avant d'y passer au feu. Avec l'éclairage de la lune, ça donne l'impression d'être dans un scénario de film d'horreur. Intérieurement, cette remarque me fait rire, alors que je termine l'observation de la place en glissant mes iris sur le corps désormais peu - très peu dois-je même dire- habillé de Lia.  Je remarque son visage changer de couleur tandis que je détourne rapidement le regard, maintenant que j'ai été pris la main dans le sac ! Gêné, je regarde moi aussi le sol, attendant que Lia ait terminé de monter à l'étage après m'avoir dit qu'elle revenait. J'écoute le son de ses pas, et alors je me permet de rentrer un peu plus près des escaliers, dans la demeure sans faire de bruit, mes coussinets amortissant le choc sur les lattes ternies du plancher.

Rapidement, la demoiselle redescend désormais beaucoup plus vêtu que tout à l'heure, pour le malheur de mes yeux (quoi ? Une fleurs ce doit être admiré à sa juste valeur!) et me dépose des vêtements devant moi. J'arque un sourcils, et j'hume brièvement l'odeur d'un autre homme. Je l'avais d'ailleurs sentis, à l'extérieur cet même odeur, mais je n'y avais pas porté attention. Mais maintenant, je la sens mieux.. je devine que c'est celle d'un Alpha. Lia disparait dans la pièce à côté, et silencieusement je reprend ma forme de bipède puis enfile les vêtements, mal à l'aise.  Ils ne m'appartiennent pas, puis clairement l'autre type à une corpulence plus large que la mienne, son chandail est légèrement grand sur mon corps, mais son pantalon tiens bien à ma taille. J'humidifie mes lèvres et rejoins Lia dans l'autre pièce tout en parlant.

Merci. Et... excuse-moi.

De t'avoir relooker en sous-vêtements. Je me gratte la nuque et termine en ébouriffant mes cheveux, visiblement mal à l'aise dans cette position. L'endroit dégage une odeur que je n'apprécie pas dû à son Alpha, et s'il apprenait pour ma présence en ce lieux qui d'après moi lui est chère pour que sa louve y est accès, je crois que je ne vivrais pas longtemps. J'observe un peu mieux la pièce malgré la pénombre, et y analyse une cuisine. Du moins, ce qu'il en reste. L'odeur de fumé que je sentais tout à l'heure a désormais disparue, j'imagine que mes capteurs olfactifs se sont habitués. Naturelle, je me glisse devant Lia prend l'une des deux bouteilles d'eau qu'elle a sortis de je-ne-sais-trop-où. Tout en balayant la pièce du regard, je questionne mon amie.

C'est quoi c't'endroit ?

Il y a tant de questions que je désire lui poser... que je ne sais même pas par où commencer. J'aimerais d'abords lui dire qu'elle est magnifique, comme toujours avec ses petites joues rosés qui démontre les traces de sa timidité. Je voudrais lui dire que je me sens mal d'être ici, que je ne suis pas à ma place... Je voudrais aussi lui dire que je flotte dans se t-shirt, et que son Alpha doit avoir tout une musculature, mais je ne fais rien, puis demeure épaté par l'état encore "potable" du lieux où nous sommes, la bouche entre-ouverte, les yeux détaillant le plafond de la pièce. D'un mouvement rapide et sec, je débouche ma bouteille d'eau et en profite pour prendre une grande gorgé, tellement qu'elle diminue quasi de moitié.  Mes yeux s'installe à nouveau sur Lia, et je lui fais un sourire tout en refermant la bouteille de plastique. En posant ma main sur le comptoir derrière moi, une grande énergie imprègne ma paume et j'ai l'impression d'y ressentir beaucoup d'âmes perdus.  En temps venu, je lui demanderai ce qui s'est produit ici, mais pour le moment, si je garde mes mains sur moi ou dans le vide, tout iras bien. J'apprécie moins cette partie de mon don, qui consiste à y ressentir les énergies par la paume de mes mains, tout comme il m'est possible par ces mêmes paumes d'apaiser les souffrances. Mais bon, ainsi est la vie et je ne peux rien y faire. Sous la lueur de la brunante, la beauté de Lia n'en radie que plus et je sens un sourire s'agrandir.

Ils sont à qui, ces vêtements?, demandais-je en tirant sur le t-shirt un peu au niveau de l'encolure du cou, histoire de savoir si j'avais bel et bien raison.

Mar 31 Mar - 22:21
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Lorsque nous cheminons une nouvelle fois à travers les bois Sam ne demande pas d'explications et ne semble pas nerveux, je me sens touchée par la confiance qu'il m'accorde. L'aube se lève lentement et je suis contente de voir la maison apparaitre entre les arbres, malgré son aspect lugubre cet endroit est synonyme de sécurité tant que nous seront prudents et que personne n'aura trouvé ce lieu. Une fois entrée je réagis comme d'habitude et me retransforme en humaine, oubliant complètement que cette fois-ci je ne suis pas seule. Heureusement je ne suis pas nue mais la situation est tout de même gênante et je ne suis pas sure de vouloir savoir quelle opinion le jeune homme a de moi désormais. Je m'empresse de gagner l'étage et ne redescend qu'une fois vêtue correctement. Je dépose également un jean, un pull et des chaussures devant le métamorphe sans trop oser le regarder pour l'instant puis m'esquive dans la cuisine. Je nous sors deux bouteilles d'eau d'une cachette derrière les boiseries. Oui c'est curieux comme placard mais puisque cette maison est censée être à l'abandon depuis des années ce ne serait pas une bonne idée que, si quelqu'un la trouve, elle soit équipée comme pour être habitée. Du coup nous ne laissons que le strict minimum; un peu de nourriture ne demandant pas de cuisson, des bouteilles d'eau, une trousse de soins, quelques vêtements et du gel douche. Plus quelques armes pour faire face à toutes les éventualités. Et le tout est savamment dissimulé pour être accessible en cas de besoin.

Quelques bruissements de vêtements me parviennent et je devine que le jeune homme est en train de s'habiller. Je m'empare d'une des bouteilles d'eau et l'ouvre puis commence à en boire quelques gorgées. La voix de mon ami m'interpelle lorsqu'il entre dans la pièce et je referme ma bouteille d'eau et lui tend l'autre. Courir sous forme de loup une partie de la nuit fait dépenser pas mal d'énergie et même si nous avons bu à la rivière cela fait du bien de se désaltérer. Je me mordille la lèvre et détourne un peu la tête.

-Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui aurait du faire plus attention...les escaliers sont difficilement praticables une fois métamorphosé et du coup j'ai pris l'habitude de muter dans le hall et la j'avais oublié que j'étais accompagnée...

Et je décide de me taire pour arrêter de me ridiculiser toute seule. Je me racle la gorge puis relève enfin la tête pour aller à la rencontre du regard brun du jeune homme. Il balaie l'endroit du regard et je suis certaine qu'il capte l'odeur de Derek ainsi que l'odeur de brulé qui reste imprégnée dans les murs. C'est sur que cet endroit a de quoi interpeller et je lui dois une petite explication. Ses prunelles se posent sur moi et leur intensité est comme une brulure sur ma peau, mais une brulure absolument pas douloureuse. Cela ne dure que quelques secondes et il scrute à nouveau la pièce où nous nous trouvons. J'en profite pour le regarder des pieds à la tête. Les chaussures et le jean sont un peu grands mais c'est convenable. Le pull n'est pas contre pas du tout à sa taille mais pour revenir en ville cela fera l'affaire. Mon Alpha a plus de muscles que lui mais je peut quand même deviner la musculature de Sam, il est plus fin que Derek mais je suis certaine que son torse et ses bras sont parfaitement dessinés. Mentalement je me met une claque de penser ainsi et j'avale une grande gorgée d'eau pour retrouver mes esprits. Juste à temps d'ailleurs puisque le beau brun reporte son attention sur moi. Je sens qu'il a plusieurs questions qui attendent des réponses.

-Cette maison et les vêtements que tu portes appartiennent à mon Alpha, comme tu as pu le constater il y a eu un incendie ici il y a plus de quinze ans je crois. Pour raisons sentimentale il n'a pas fait détruire cet endroit et nous nous en servons d'étape pour retourner en ville en étant plus présentables. Et non il ne va pas apprécier que je t'ai amené ici mais il n'est pas en ville actuellement et je m'occuperais de lui expliquer à son retour.

C'est vrai que Derek ne va pas apprécié que j'ai amené quelqu'un qu'il ne connait pas ici mais il comprendra que c'était nécessaire, en plus je connais Sam et suis certaine qu'il ne nous trahira pas. Je n'ai pas précisé que toutes les explications que je viens de lui donner sont secrètes mais je pense qu'il s'en doute bien. Le soleil levant entre dans la pièce par la fenêtre et dessine des rais de lumière dans la poussière. Je sens les rayons solaire sur mes cheveux et une douce chaleur m'envahis, j'aime beaucoup cette sensation. Au début je me sentais angoissée dans cette maison, je pouvais presque percevoir ce qui s'y était passé, maintenant je m'y suis habituée et m'y sens pratiquement comme chez moi. Pour revenir à une ambiance plus légère je tend la main et effleure le tissu du pull qui flotte autour de la taille du jeune homme tout en esquissant un sourire.

-C'est vrai que c'est un peu grand pour toi, peut-être que tu vas lancer une nouvelle mode!





Mer 1 Avr - 11:28
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Samuel O. Wallace & Lia Marshall

Lia me dit que je n'ai pas à m'excuser et commence à tenter d'expliquer son agissement. Tout sourire je l'écoute sans détourner le regard. Je ricane alors qu'elle se racle la gorge et redresse son visage vers moi. Il n'y a pas de honte à avoir, et puis c'est moi qui devrais s'excuser de l'avoir regarder et non elle de s'être transformé sous mes yeux par inadvertance. Je continu mon observation de la pièce tout en questionnant Lia et cette dernière me réponds assez rapidement.

Cette maison et les vêtements que tu portes appartiennent à mon Alpha, comme tu as pu le constater il y a eu un incendie ici il y a plus de quinze ans je crois. Pour raisons sentimentale il n'a pas fait détruire cet endroit et nous nous en servons d'étape pour retourner en ville en étant plus présentables. Et non il ne va pas apprécier que je t'ai amené ici mais il n'est pas en ville actuellement et je m'occuperais de lui expliquer à son retour.

Bingo Sam, tu es un pro maintenant. Je souris, un petit sourire de victoire pour moi-même, satisfait d'avoir miser juste pour les vêtements et l'incendie. Mais que Lia ne soit pas certaine du nombre d'année qu'il s'est écoulé entre l'incendie et aujourd'hui me confirme également que ce lieu soit cher à son Alpha. Quoique, elle l'affirme complètement en fait. J'hoche la tête, attentif, puis réponds par des « je vois », entres les explications.

C'est pas moi qui va subir la colère de l'Alpha, alors bon courage Lia!

Ajoutais-je en riant pour la taquiner. Parce qu'en réalité, je risque d'être mal pour Lia le jour où ce dernier reviendra en ville et qu'il sentira mon odeur dans SA demeure à lui. Et si jamais je le croise, je sens que moi aussi je risque de passer un mauvais quart d'heure en tant qu'oméga. Aïe aïe aïe que je redoute se jour. M'enfin, il est loin d'être arrivé ! Je chasse toute pensée négative en jouant après ma bouteille d'eau pour occuper me mains, refusant de toucher une autre partie de cette demeure avec mes paumes.  Lentement, le Soleil commence à faire acte de présence et éclaire d'une douce lueur ma belle amie, je penche ma tête sur le côté pour mieux l'observer. Sans m'en rendre compte, la main de Lia s'approche de moi et frôle le tissus du pull que son Alpha m'a gentiment prêter sans le savoir. Des yeux, je suis le mouvement de sa main et éclate de rire alors qu'elle me parle de lancer une nouvelle mode.

Mais oui, c'est ça! Wallace le top modèle. Je lui fais un clin d'oeil et m'approche un peu d'elle, le regard amusé. Et si on sortait de cet endroit, histoire de t'épargner un peu de ton Alpha ?

J'hausse d'un rapide coup mes sourcils, faisant en même temps un mouvement de tête vers l'endroit où nous sommes entrés. Si mon odeur ne traine pas partout dans son lieu, peut-être ne blâmera-t-il pas Lia de m'y avoir emmené ?  Et puis, je lui ferai parvenir des fleurs en remerciement pour ses vêtements s'il faut. Pas que je n'aimerais pas faire le tour du domaine, mais je ne m'en sens pas le bienvenu en son antre. Je secoue un peu ma bouteille d'eau en l'air, à la hauteur de mon sternum puis emboite le pas à Lia. À l'extérieur, j'apprécie mieux les rayons du soleil qui se cherchent un chemin entre les troncs imposant des arbres, apportant une touche plus....joviale à la demeure incendié. J'observe une dernière fois la bâtisse qui me donne un frisson. Je secoues mes épaules, par tique, puis porte mes deux mains sur le dessus de ma bouteille. Faisant dos à la forêt et face à la maison, j'essaie de récapituler.

Donc, ça, commençais-je en pointant l'imposant bâtiment, c'est l'ancienne demeure de ton Alpha ? Je marque une très courte pause et me tourne vers Lia, les sourcils légèrement froncé, concentré. Je la pointe ensuite, et toi, petite Lia.... Je m'approche un peu d'elle, un sourire qui laisse présager une continuité ironique qui s'étend sur mes lèvres, tu y apportes un petit oméga, alors que ton Alpha attend tapis dans l'ombre pour me botter les fesses ?

Je rigole un peu de mon scénario loufoque et vient délicatement presser l'épaule de Lia contre la mienne, avant de reprendre une petite distance, prêt à quitter les lieux. Je songe à cette clairière où nous sommes allez sous nos formes de loups. Je me dit que ça pourrait être chouette d'y retourner pour y observer le levé de Soleil, ou bien simplement de marcher en bordure de la rivière.

Alors, mon guide préféré, où nous emmènes-tu de sitôt le matin ?

Et soudain, je pense à mon téléphone. Je ne l'ai pas avoir moi, i la dû être rester sur le comptoir hier soir avant que la transformation ne s'enclenche, me prenant au dépourvu. En prenant appuie sur ma hanche, je sens une tension au niveau des côtes. Sans rien laisser paraitre, je me dit que je pourrai aisément me soigné plus tard si jamais il y a quoique ce soit. Par contre, sans se satané téléphone, je suis donc injoignable s'il y a une urgence à l'hôpital. Et puis tant pis, je ne suis pas le seul infirmier de cet hosto, si ?

M'offririez-vous, ma belle demoiselle, une visite des environs ?

Je ponctue ma demande d'un petit haussement de sourcils, l'air enjoué. Allez douce demoiselle, je vous ai présenté mon lieu de travail, à vous de me présenter les bois de votre enfance, enfin, si bois de votre enfance ils sont! Je sens que j'ai inversé mes deux questions, mais je m'en fou un peu, l'important, c'est que le tout se soit dit! .... je crois.

Jeu 2 Avr - 2:28
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Après ce petit moment de gêne à propos du moment où j'ai repris mon apparence humaine, Sam et moi nous installons à la cuisine pour boire un peu d'eau. Enfin s'installer c'est un bien grand mot, le jeune homme est appuyé contre le comptoir et moi contre le plan de travail. Le grand brun ne se livre pas à des plaisanteries et me rassure pour que je me sente à nouveau à mon aise. La discussion s'engage ensuite sur le lieu où nous nous trouvons et c'est tout à fait normal qu'il pose des questions, à sa place j'en ferrais tout autant et serait sur le qui-vive pour être prête à réagir au moindre signe de danger. Je ris un peu à ce qu'il répond, c'est vrai que Derek peut être assez bougon et ours mais quand on le connait mieux c'est vraiment quelqu'un de bien. Cela arrive qu'il y ait des chamailleries entre nous mais il ne s'est jamais emporté contre moi. Je sais qu'il ne sera pas content lorsque je lui raconterais ce qui s'est passé mais il comprendra bien que c'était préférable plutôt que de laisser Sam rentrer par ses propres moyens à son appartement en plein centre-ville sous sa forme de loup ou alors en humain complètement dévêtu. Mon Alpha y verra peut-être l'occasion de recruter un nouveau Béta pour la meute mais moi je vois surtout que j'ai pu aider mon ami et ça me suffit. Et puis de toute façon, même si il est mon chef de meute, fait deux têtes de plus que moi et a deux fois ma carrure musculaire je n'ai absolument pas peur de Derek. Nous nous connaissons bien et je sais qu'il ne me ferra jamais de mal, il se contentera de grogner pendant quelques jours, ce n'est pas un drame. Pour alléger un peu l'atmosphère je fais une blague sur la tenue vestimentaire improvisée du jeune homme et sa répartie ne tarde pas à arriver. Je lui souris puis acquiesce à son désir de sortir de cette maison, c'est sur que la première fois c'est impressionnant et on a l'impression que c'est hanté. Je garde ma bouteille d'eau à la main puis passe devant Sam en lui souriant d'un air taquin pour sortir de la cuisine.

-Le top modèle s'inquiète pour moi? Te tracasse pas, mon Alpha va s'en remettre.

Nous sortons et, pendant que Sam profite du paysage environnant, je prend soin de refermer la porte pour que si des promeneurs viennent ici ils voient une maison en ruines et condamnée. Ensuite je descend souplement les marches du perron et rejoint mon ami. La foret est calme et aucun bruit signalant une présence humaine ne se fait entendre. C'est souvent très calme ici, on dirait que même les animaux n'ont pas envie de trop s'approcher. Peut-être sentent-ils encore des mauvaises ondes suite à ce qui s'est passé en ces lieux il y a plusieurs années. Ou alors c'est la présence régulière d'un loup garou qui les dissuade de venir par ici. Personnellement je penche pour la deuxième hypothèse. Le jeune homme s'approche et ses prunelles prennent une lueur taquine. Je ne peut pas m'empêcher de sourire face à ce qu'il dit puis lui répond avec malice.

-Si tu veux tout savoir mon Alpha n'est pas la en ce moment et je suis seule maitresse des lieux. Mais...te rends-tu compte, petit Sam, que je n'ai pas besoin de mon Alpha pour te botter les fesses?

Je prononce cette dernière phrase en faisant brièvement briller mes yeux d'ambre pâle puis lui adresse l'un de mes plus beaux sourire pour le rassurer sur mes intentions. Jamais je n'attaquerais Sam, j'ai confiance en lui et c'était simplement une taquinerie pour répondre à son humour. Ce petit jeu de taquinerie et provocation amicale s'est installé entre nous dès notre première rencontre et je crois que nous y avons pris goût. Mon ami me demande où je compte l’emmener désormais. Je pensais le raccompagner en ville pour qu'il puisse rentrer chez lui sans problème, après tout il a peut-être un emplois du temps chargé et je ne voudrais pas le mettre en retard. Il est vrai que j'aime sa présence mais ce n'est pas une raison pour le soustraire à ses obligations professionnelles. Je lui pose alors la question de savoir si il a des choses de prévues mais il me répond en demandant une visite des environs alors j'en déduis qu'il n'a rien d'urgent à faire. Nous sommes toujours à quelques centimètres l'un de l'autre et je sens son regard qui ne me lâche pas.

-Qu'est ce que tu as envie de voir dans les environs? A part cet endroit on doit connaitre à peu près les mêmes choses, que ce soit dans la foret ou en ville.





Jeu 2 Avr - 15:34
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Ma belle amie me taquine en me demandant si je m'inquiète pour elle, mais me rassure en continuant sur le fait que son Alpha s'en remettrait. Je lui souris, elle n'a probablement pas tort. Je ne connais pas se mystérieux Alpha, donc impossible pour moi de savoir quelle serait sa réaction aux suites de ma présence en sa demeure. J'emboîte le pas à Lia puis rapidement nous nous retrouvons à l'extérieur. Par la suite, la petite blonde continue sur sa lancée en me disant qu'elle n'as aucunement besoin de son Alpha pour me botter les fesses. Comment devrais-je réagir face à cette révélation troublante ? Je porte un poing à ma bouche, et serre les dents, tout sourire.

Mais dites-donc c'est que c'est une vrai tigresse cette bêta!

Je la toque sur l'épaule pour lui montrer que je rigole moi aussi. Par contre, je sais très bien qu'elle à raison. Pas besoin d'un Alpha pour donner une bonne volé à un autre loup. J'en sais quelque chose. Notre discussions tourne beaucoup à l'ironie et j'adore ça. Je me sens léger lorsque je discute avec cette jolie demoiselle et notre ton réussi à me faire oublier une partie de mes soucis. D'une certaine façon, elle me rappelle ma soeur. Elle avait ponctué sa phrase avec une brillance ambrée dans ses yeux, une petite partie de moi me dit qu'elle n'aurait aucune difficulté à botter les fesses, même sous notre forme humaine. Je ne suis pas le type avec la plus forte carrure, je l'admets! Je demande par la suite à mon amie où est-ce qu'elle compte m'emmener et j'ai l'impression que je la prends un peu de courts au vue de sa réponse.

Qu'est ce que tu as envie de voir dans les environs? A part cet endroit on doit connaitre à peu près les mêmes choses, que ce soit dans la foret ou en ville.

Je..bah.. euh...

Je balbutie, incertain. Honnêtement, j'aurais aimé qu'elle me montre sa ville à elle, parce que oui j'y ait vagabondé plusieurs fois, mais je ne connais même pas le passé de cette endroit. À dire vrai, je ne connais pas grand chose de Fearwood, mis à part sa grande hôpital. Je connais quelques pubs, cafés, j'ai déjà visité la bibliothèque, mais si ont parle de son passé historique et de toute les endroits qui voudraient le détours, malheureusement, je n'y connais rien. J'expire longuement, pris de court, puis me gratte la nuque. Je tourne légèrement sur moi-même, à la recherche d'une place qui pourrait avoir un petit sentier, mais vite comme ça, je ne vois pas grand chose.

Euh...

J'hausse les épaules et regarde Lia, je sachant pas du tout. Je ferme ensuite les yeux, me les bandes en mettant une main dessus puis fais quelques tours sur moi même, en me reculant un peu de Lia pour ne pas la frapper avec mon bras tendu dans les airs, l'index pointant devant. J'arrête de tourner puis arrête mon choix sur la direction pointé par mon index.

Et si on allaient par-là ? Il y aura sûrement un sentiers quelques part que nous pourrons suivre par la suite ? Parce que..

Je marque une pause, souriant, guettant l'expression de Lia. Après tout, peut-être que mon petit jeu ne l'amuse pas du tout et qu'elle n'as pas envie de passer du temps avec moi ? Je n'y avait pas penser à ça.... Mais c'est peut-être pour cette raison qu'elle s'est montré, euhm, comment dire ? Pas froide mais, plus "distante" vis-à-vis mes connaissances des lieux ? Elle à peut-être mieux à faire et ne veux pas passer plus de temps en ma compagnie ? Soudain j'hésite, mais rien ne le laisse paraitre.

Je t'avoue tous les bois se ressemblent, mais Fearwood est rempli de secrets, alors il doit bien y avoir pleins de mystères cachés, si ?

J'hausse les sourcils mais plus je repense au fait qu'elle ne veut peut-être pas passer de temps avec moi, plus cette option me semble plausible. Alors j'ajoute, en penchant un peu ma tête sur le côté et en enfonçant mes mains dans les poches du pantalons de son Alpha;

Sauf si, évidement, tu as des choses de prévu, alors je ne te retiens pas.

Je lui fais un petit sourire, mais j'ai un peu peur de sa réponse. Cependant, je suis plutôt solitaire et j'aime bien découvrir par moi-même, donc ce n'est pas d'être laissé pour compte dans la forêt qui m'effraie. Je suis assez grand pour me débrouiller et je trouverai seul un sentiers à suivre. Anyway, tous les chemins mènes à Rome!

Sam 4 Avr - 19:02
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Tout en sortant de la maison, Sam et moi recommençons à nous taquiner à propos du fait qu'il est venu dans cet endroit et que cela ne va pas plaire à mon Alpha qui pourrait alors rejeter sa colère sur moi. C'est sur qu'il ne va pas être enchanté mais je le connais et il sait se montrer raisonnable. Je ne sais pas si le jeune homme voudra rencontrer Derek, il faudra que je lui en pose la question mais ce n'est pas le moment. Je croise le regard pétillant du jeune métamorphe et rit à sa blague sur le fait que je ne me laisse pas faire. Il est vrai que je ne me laisse pas marcher sur les pieds, cette impulsivité peut être utile mais peut aussi me porter préjudice parfois si je ne fais pas preuve d'assez de réflexion. En combat amical je ne parviens pas encore à battre mon Alpha mais je lui donne du fil à retordre et cela suffit à ma satisfaction personnelle. De toute façon je n'ai aucunement l'intention de prendre sa place, il est comme un frère pour moi. Lorsque nous nous entrainons ensemble cela devient presque un jeu puisque chacun connait la façon de faire de l'autre. Parfois j'ai envie de nouveaux défis pour me tester mais la plupart du temps je n'ai pas tellement envie de devoir me battre, je n'ai pas envie que le danger soit plus présent qu'il ne l'est déjà. Une part de moi se demande ce que cela ferait d'affronter Sam en combat amical, c'est intéressant de se confronter à d'autres styles. Mais il faut que j'arrête de réfléchir seulement à la survie, il est mon ami et je n'ai aucunement l'intention de m'en prendre à lui.

Je m'apprête à prendre le chemin de la ville pour escorter le jeune homme et profiter d'encore quelques minutes en sa compagnie quand il me demande où est ce que je vais l’emmener pour lui faire découvrir de nouvelles choses. Je me retrouve un peu incertaine à ne pas savoir si il souhaite vraiment commencer cette journée avec moi ou si il s'agit d'une simple marque de politesse car il doit aller travailler. Durant un bref instant je demeure silencieuse puis lui demande ce qu'il aller voir puisque nous devons connaitre sensiblement les mêmes choses tant dans la foret de Fearwood qu'en ville. Aussitôt je vois Sam perdre un peu de son entrain et il se met à balbutier. Je me sens mal à l'aise et ne sait plus décortiquer la situation pour savoir ce qu'il souhaite réellement. Alors que je m'apprête à reprendre la parole pour tenter d'éclaircir la situation, le jeune brun ferme les yeux et se met à tourner lentement sur lui-même avec un bras tendu en face de lui. Je hausse un sourcil interrogateur et me demande à quoi rime ce qu'il est en train de faire.

Il s'arrête en pointant une direction au hasard puis ouvre les yeux et me propose que nous partions en exploration de ce côté de la foret pour voir ce qu'il y a à découvrir et où cela va nous mener. D'un mouvement de la tête j'acquiesce pour lui dire que je suis d'accord avec ce proposition. Je commence à me diriger dans la direction indiquée mais m'arrête au bout de deux pas en voyant qu'il reste immobile et enfonce les mains dans les poches du jean avec un air un peu gêné. Je me sens soulagée à ce qu'il répond, il n'est donc pas du tout contre l'idée de passer encore du temps en ma compagnie. Il veux simplement ne pas me retarder si j'ai des choses à faire. Sans le savoir nous avons les mêmes inquiétudes. En lui souriant je m'approche et passe mon bras autour du sien.

-Je n'ai rien de prévu et ça me ferrais plaisir de faire une promenade exploratoire avec toi. Je ne voulais simplement pas que tu te sentes obligé si toi tu as des choses à faire, je sais que ton travail est très prenant.

Après avoir échangé un sourire j'exerce une petite pression sur son bras pour l'inciter à avancer et nous nous mettons en route entre les arbres.





Lun 6 Avr - 17:38
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Je n'ai rien de prévu et ça me ferrais plaisir de faire une promenade exploratoire avec toi. Je ne voulais simplement pas que tu te sentes obligé si toi tu as des choses à faire, je sais que ton travail est très prenant.

Mon sourire s'élargie tandis que la jeune femme s'approche de moi, resplendissante et passe son bras autour du miens, m'entrainant avec elle. Nous commençons nôtre périlleux périple en prenant la direction que j'ai proposé à l'aveuglette, nous faufilant aux travers des imposants troncs d'arbres et des plus petits, jouant de l'épaule pour passer entre. Malgré notre forme humaine, nos pas se font plutôt silencieux. J'imagine que c'est l'habitude qui en fait ainsi.

T'inquiètes Lia, je suis off aujourd'hui, donc en théorie pas supposé être de service. Puis, ils sont très bien capable de se passer de moi, je ne suis qu'un numéro parmi tant d'autre.

Je lui fais un clin d'oeil pour ponctuer ma remarque. Nous faisons quelques pas de plus, mes pas s'enfonçant dans le tapis moelleux du sol verdâtre. Quelques petites brindilles mortes trahisses à certains moment notre présence, mais en soit, la mousse amortis relativement bien notre poids et laisse de fines traces qui aussitôt reprennent leur forme étrange. Pendant que nous marchons, je passe une remarque sur la satisfaction de marcher sur cette bryophyte, prenant parfois appuie sur les troncs pour m'y faufiler. Le chant des oiseaux matinaux, mélanger avec le bruissement d'un cours qui passe tout près rend cette petite promenade quasi féérique. Il nous faut bien peu de temps avant de se retrouver sur un petit sentier de la largeur d'une personne environs, qui laisse libre choix à notre envie d'aller dans la direction que nous désirons. Je m'arrête pour avoir l'avis de Lia.

Alors, à gauche ou à droite ?

Je pointe les deux directions en même temps de prononcer les mots, puis remonte un peu le pantalon sur mes hanches qui tend à y descendre tout lentement. Nous partons ensuite dans la direction choisis et j'emboîte le pas de la jeune louve, pouvant maladroitement marché à ses côté dû à la largeur du sentier. En espérant que ce dernier devient plus large plus loin, de cette façon nous pourrons y avancer côte à côte. Nous continuons notre périlleux périple tandis que je lui parle de la température. Décidément, cette dernière est de notre côté et a décidée d'y donner du siens, il fait super beau déjà de si tôt ! Le soleil qui il y a peu se creusais difficilement un chemin au travers des branches s'y est désormais bien installé, laissant tout de même le dessous des arbres plus ombragés. Il n'y a pratiquement pas de nuage au dessus de nos tête, et la petite brunante qui s'était pointé le bout du nez disparait doucement laissant place au son des grillons.

Par habitude, je cherche mon téléphone dans la poche du pantalon. J'avais oublié que ce n'était pas le miens et que par le fait même il été surement resté sur mon comptoir. Je ne pourrai malheureusement pas immortalisé ce moment en compagnie de ma belle amie, se sera pour une autre fois. Je chasse une brève déception, le paysage aurait été digne d'un fond d'écran avec Lia qui marche devant moi, mais bon, il est préférable de profiter de ces instants sur le moment, et non de les revivre en photo. Je repense soudain à l'endroit où nous étions cette nuit.

Je ne crois pas te l'avoir dit, mais cette place où nous étions cette nuit... c'était.... Juste wow! Comment as-tu découvert cet endroit ?

Je demeure dans le traces de Lia, la tête haute et les yeux défilant sur le paysage.

Mer 8 Avr - 0:29
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Un petit malentendu s'était glissé entre Sam et moi à propos de nos emplois du temps respectifs pour cette nouvelle journée. Le jeune homme ne voulait pas s'imposer si j'avais des choses à faire et je ne voulais pas l'accaparer si il devait aller travailler. Nous nous rassurons l'un l'autre et la bonne humeur revient, dissipant le quiproquo et nous nous mettons en marche dans la direction qu'il a indiquée. Nous restons quelques minutes sans parler, simplement à profiter du fait de marcher et d'écouter le bruit du vent. Ici c'est tellement calme que l'on pourrait aisément oublier que tout bouge vite en ville et pulse d'une manière différente. Après de longues minutes nous arrivons à un chemin plus large qui nous donne le choix entre aller à gauche ou aller à droite. Galamment, le jeune homme me laisse choisir et je l'en remercie d'un sourire. Après avoir jeté un rapide coup d’œil aux deux directions qui s'offrent à nous j'opte pour le sentier de gauche et nous nous y engageons pour continuer cette promenade.

Par moments le terrain devient plus accidenté mais nous avons de bonnes chaussures aux pieds et bénéficions d'une endurance plus grande que celle des humains donc nous pouvons continuer à avancer sans ressentir une grande fatigue. Notre conversation s'oriente sur quelques banalités à propos du temps qu'il fait et de l'environnement qui s'offre à nos yeux autour de nous. La discussion se fait avec légèreté et je ne regrette pas de passer du temps en compagnie de Sam. Si j'étais rentrée à l'appartement dès le lever du jour j'aurais probablement passé la journée à trainer un peu à la maison et peut-être à sortir en ville. Le soleil est de plus en plus brillant et je dois parfois plisser les paupières pour pouvoir regarder devant moi mais j'aime en sentir la chaleur sur ma peau. Je remonte les manches de mon pull sur mes avants-bras et continue à avancer, tantôt au côté de mon ami et tantôt l'un derrière l'autre lorsque le chemin est trop étroit pour que nous puissions cheminer à deux de front.

Arrivés dans une clairière où les arbres sont assez espacés pour que l'endroit soit baigné de soleil je me hisse sur les rochers pour m'assoir sur la pierre et invite mon ami à faire de même. Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas vraiment fatigués que nous ne pouvons pas nous permettre une petite pause pour discuter et profiter du paysage. Le beau brun en profite pour revenir sur mon petit endroit secret que je lui ais fait découvrir durant la nuit lorsque nous étions sous notre forme lupine. Un sourire vient immédiatement sur mon visage et je suis contente qu'il ait lui aussi été touché par la magie de ce lieu. Je ne regrette pas de le lui avoir fait découvrir. Mes yeux reviennent sur son visage tandis que je lui répond.

-Contente que ça t'ai plu! En arrivant à Fearwood j'ai voulu découvrir au maximum les alentours pour ne pas être prise au dépourvu et j'ai trouvé cet endroit par hasard!

Divers moments de cette nuit se rejouent dans ma tête et l'interrogation que j'avais mise de côté revient éveiller ma curiosité.

-Au fait...c'est parce que tu ne m'avais pas reconnue que tu as voulu m'attaquer?





Mer 8 Avr - 17:34
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Je suis Lia tandis qu'elle se dirige vers un rocher. C'est l'heure de la pause j'imagine. Il est encore tôt et déjà le soleil nous fais acte de présence constante en nous offrant une forte chaleur. Je ne sais pas ça fait combien de temps que nous marchons sur le sentiers, je perds un peu la notion de celui-ci lorsque je suis en compagnie de mon amie. Je prends place aux côtés de la demoiselle, remontant un peu mes genoux vers mon thorax, joignant mes mains ensemble, soutenu sur ceux-ci. Lorsque je fais part de mes ressentis vis-à-vis l'endroit visité cette nuit, je remarque que ma compagne laisse un sourire gagné son visage.

Contente que ça t'ai plu! En arrivant à Fearwood j'ai voulu découvrir au maximum les alentours pour ne pas être prise au dépourvu et j'ai trouvé cet endroit par hasard!

Il en va de soit. J'imagine que c'est la bonne chose à faire, que d'essayer d'en découvrir le plus possible. Je serais peut-être, moi aussi, tombé sur un endroit aussi fantastique que le siens. J'hoche la tête, en accord avec ses dires. J'allais placé mots, la bouche entre-ouverte, mais Lia me devança en me questionnant sur notre rencontre.

Eh....

J'humidifie mes lèvres pendant que mon regard glisse doucement vers le paysage, observant ce dernier tou en cherchant comme expliquer la situation qui s'est produite. Le plus simple serait de lui dire que oui, je ne l'avais pas reconnu et que c'est pour cette raison que j'ai tenté de l'attaquer. Ce n'est pas totalement un mensonge, mais je ne peux pas simplement nié la vérité.

En fait, je reporte mon attention sur Lia tout en prononçant ces mots. Ça ne fait pas longtemps que j'arrive à avoir le contrôle de moi-même les soirs de pleines lune... et parfois, ceci arrive..

Je baisse un peu les yeux vers les rochers, puis gesticules légèrement comme si ça allait aidé à m'expliquer.

La bête reste au dessus et ses instincts les plus primitifs demeurent très actifs... dont celui de se défendre face à l'inconnu. Je ricane un peu, ressentant un mince malaise face à mon explication. Je ne sais pas si je m'exprime clairement, mais au moins, on ne pourra pas dire que je n'aurai pas répondu à sa question.

Alors m'en veuillez désolée, belle demoiselle.

Je la gratifie d'un magnifique sourire, puis je replace délicatement une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille, le bout de mes doigts frôlant cette dernière. Mes iris passe d'un oeil à l'autre, bercé par son regard allumé. Je rejoint mes mains ensemble, détourne à nouveau le regard vers le paysage, admirant la beauté des lieux. C'est fou à quel point la nature c'est bénéfique sur le corps et l'esprit. Ça permet de remettre les idées en place et de faire le vide. J'adore la sensation que cette dernière procure, comme si elle m'appelait constamment. Par curiosité, à mon tour je lui demande :

Et toi Lia, tu arrives toujours à te contrôler ?

Un petit sourire en coin s'installe sur mes lèvres. Je ramasse un petit cailloux du bout des doigts, puis le fais rouler entre ceux-ci, le focus toujours sur mon amie. La réponse face à cette question m'aideras peut-être avec mon propre combat. Depuis tout jeune, n'ayant pas eu de père présent pour moi, il fût difficile d'apprendre d'"exemple". Si je peux l'appeler ainsi. Enfin, peut-être aura-t-elle un ou deux conseil pour mieux me contrôler à la pleine lune, puisque je contrôle à 100% les transformations le reste du cycle lunaire.

Ven 10 Avr - 3:41
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Repérant quelques rochers dans cet endroit baigné du soleil matinal je m'y installe pour une petite pause improvisée et mon ami ne tarde pas à m'imiter. Nous restons silencieux durant quelques instants mais ce n'est pas dérangeant, nous profitons du paysage avant de reprendre la parole. Je penche légèrement mon buste en arrière et appuie la paume de mes mains sur la surface rocheuse afin d'avoir un appui et j'offre mon visage aux rayons du soleil encore en train de se lever. Je suis touchée que Sam ait apprécié l'endroit que je lui ais fait découvrir cette nuit dans les bois et qu'il en ait saisie toute la portée. Il m'a montré son coin secret sur le toit de l’hôpital alors c'était à mon tour de lui faire partager une petite promenade pour qu'il découvre un endroit paisible. Au début je pensais garder mes questions pour moi et ne pas revenir sur l'incident qui s'est produit lorsque nous nous sommes croisés cette nuit mais finalement ma curiosité se montre la plus forte et ma bouche formule la question avant que mon cerveau n'ait eu le temps de m'ordonner de me taire. Aussitôt je me mordille le coin de la lèvre inférieure, signe d'un début de nervosité. Le jeune homme détourne un peu la tête et le voir mal à l'aise me fais aussitôt culpabiliser de lui avoir posé cette question alors qu'il ne voulait peut-être pas en parler.

Finalement son regard revient s'ancrer dans le mien et il m'explique que ce n'est que depuis peu de temps qu'il parvient à se contrôler que les dérapages peuvent parfois arriver. J'ai comme l'impression qu'il éprouve un peu de honte à cela alors je me redresse et pose une main douce sur son bras avant d'embrasser doucement sa joue.

-Tu es tout pardonné! Je ne t'avais jamais vu en foret pendant une pleine lune, la prochaine fois je ferrais attention à ne pas te surprendre.

Le sourire qui étire ses lèvres est tellement sincère et éclatant que je ne peut pas m'empêcher de sourire à mon tour. Les doigts du jeune homme viennent replacer délicatement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et la fugace caresse de ses doigts sur ma peau déclenche quelques picotements dans la zone concernée. Je n'ai plus vraiment l'habitude de cette sensation mais ce n'est pas désagréable du tout et je n'ai aucune envie de détourner le regard de ses prunelles sombres. Néanmoins, après quelques secondes nous en revenons à regarder la végétation environnante. A sa question je retiens de justesse un ricanement. Oui je me contrôle mais à une période ce n'était pas du tout le cas. Pas par manque d'expérience mais parce que je le voulais. Je voulais ma vengeance, je voulais trouver ma proie et la faire souffrir. Parfois quand je repense à cette période je ne me reconnais pas dans cette tueuse mais je suis bien obligée d'admettre que même si je suis revenue du bon côté cela fera toujours partie de moi. Et quand je me retrouverais face à celui qui m'a tout pris je ne sais pas comment je réagirais. Distraitement j'effleure les rochers avec le bout de mes ongles.

-J'ai appris très jeune donc oui je pense arriver à contrôler mon loup plutôt bien.

Sauf en cas de colère ou de peur extrême, mais cela je ne peut pas le lui dire. J'ai peur de son jugement si il apprend la part de noirceur que je porte. Comme pour chasser ces sombres pensées je pose délicatement ma tête contre l'épaule de Sam, je me sens bien en sa présence.





Sam 11 Avr - 17:54
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Le contact de Lia contre mon bras, de ses lèvres qui viennent se poser délicatement sur ma joue, m'apporte un peu de réconfort. J'ai l'impression d'être quelque peu moins seul. Nous n'en avons pas parler, probablement tous les deux honteux, ou gêné de parler de notre passé, mais j'imagine que ça n'a pas été de tout repos pour ma douce amie non plus, cette vie de lycanthrope. Personne, je crois, ne le vie facilement. Du moins, pour ma part ce fût difficile. C'est horrible de se rendre compte que tu es totalement différent des autres, parfois. Bien qu'à contre coeur, ça m'a été utile, le fardeau qu'apporte cette vie n'en est pas moins douloureux. Lorsqu'elle me dit qu'elle fera plus attention la prochaine fois qu'elle me croisera en forêt, je ressent un peu la boule se resserrer. Ce n'est pas à elle à faire attention sous cette lune ronde, mais à moi à prendre le contrôle de la bête.

Non, t'en fais pas...

Il n'y aura peut-être pas de prochaine fois. Je devrais m'enchainer, ne pas prendre de risques. Je peux très bien aller vagabonder à n'importe quel moment dans le mois, sans difficultés, donc je n'ai qu'à me tenir tranquille aux pleines lunes, écouter tous les signaux qu'elle envoie. Je lui souris, ce qui lui apporte elle aussi un sourire aux lèvres. Ne cesses jamais de sourire, Lia, tu es à radiée. Après mon geste délicat envers sa personne, nos regards se perde dans le paysage environnent. J'ai l'impression que ma question l'amuse, et mal à l'aise, je reporte mon attention sur la végétation. Malgré tout, elle me réponds, distraite alors que je l'entends gratter des doigts sur le rocher.

J'ai appris très jeune donc oui je pense arriver à contrôler mon loup plutôt bien.

J'ai l'impression d'être en train de m'enligner sur un sujet relativement sensible et je n'aime pas cette sensation. Bien que je sois d'office curieux et que normalement je ne suis pas gêné, je ne sais pas pourquoi, mais Lia m'intimide un peu. Je n'ai pas envie de lui déplaire, et pour cette raison, j'ai l'impression que mon mécanisme de défense se déclenche automatiquement et qu'il en faut bien peu pour que je ressente de légers malaises. Les mains jointes, écoutant le doux sons des oiseaux, je tourne doucement ma tête vers Lia lorsque celle-ci dépose la sienne contre mon épaule. Naturellement, je souris, tandis que ma main vient délicatement caresser ses cheveux quelques instants. J'aimerais lui demander comme ça s'est passé pour elle, si elle est louve à causes de ses parents, ou si elle a...si elle a enlevé la vie à un humain, mais je n'ose pas briser le moment. Par contre, c'est plus fort que moi et une partie de mon passé tente de se comparer à elle. J'ai vécu jeune ma transformation et pourtant, circonstances ont faites que même aujourd'hui, omis les transformations que je désire, il m'est encore difficile de demeurer moi-même. Puis, je la pose. Je la pose cette question qui brulait mes lèvres.

Comment c'était, pour toi ?...

La métamorphose, la famille, les souffrances, les joies ? Je meurs d'envie de savoir comment elle s'en est sortis pour être cette fabuleuse personne aujourd'hui, assise à mes côtés. Mais en même temps, je sens que j'ai peut-être été un peu trop loin. Cette question me ravive des souvenirs et j'ose espérer ne pas lui en faire ravir aussi. Je me mords la lèvre, laissant glisser ma main jusque sur son épaule. Je me rends compte que ma question n'était pas très claire, mais je n'ose reformuler. Oh douce Lia, excuse-moi d'avance si je ramène le passé sur la table, je n'ai jamais connu cette sensation que d'avoir une personne avec qui c'est naturel de discuter de loup-garous. Avec les humains, c'est plus complexes..

Lun 13 Avr - 20:30
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Lia Marshall
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Lorsque je prodigue une marque de tendresse à Sam pour lui manifester mon soutiens et le fait que je ne lui reproche rien du tout à propos du début de bagarre de cette nuit je le sens se détendre un peu. Il fait preuve de compréhension et d'attention envers moi alors il est normal que je lui rende la pareille. Pendant quelques instants le silence s'installe de nouveau entre nous et je sens mon ami s'absorber dans ses pensées. Mon esprit se pose mille questions sur lui et sur sa vie de loup garou avant que nous nous rencontrions mais je sais que parfois le silence protège des secrets trop durs ou trop honteux alors je me tais et apprécie le calme de ce moment. Je lui répond alors que je ferrais attention lors de la pleine lune si je viens en foret et rencontre son chemin. Maintenant que nous nous connaissons sous notre forme de métamorphes il n'aura peut-être pas cette réaction d'attaque mais puisqu'il avoue lui-même avoir parfois du mal à garder la maitrise sur ses instincts ce serait cruel de ma part d'arriver à l'improviste pour le surprendre et risquer de lui faire perdre le contrôle, je ne suis pas ainsi. Au fil du temps je ressens l'appel de la lune de façon moins intense et je peut rester à l'appartement mais cette nuit cela faisait deux ou trois fois que je ne cédais pas à la mutation alors le besoin d'aller en foret était impérieux. Peut-être nous reverrons nous sous notre forme animale lorsque la lune sera à nouveau pleine ou peut-être pas, l'avenir le dira.

Le jeune homme me pose quelques questions sur ma vie de louve et je fais des réponses courtes pour ne pas entrer dans les détails et laisser mes émotions ressurgir. Sa main vient dans mes chevaux et ce contact m'apaise aussitôt. J'ai envie de lui dire de ne pas arrêter mais en même temps rien ne m'autorise à dire cela alors une fois de plus mes lèvres restent closes. Sam est un ami précieux et je ne voudrais pas risquer de dire quelque chose qui jette un froid entre nous. Puisqu'il n'arrête pas les délicats mouvements de ses doigts sur mes cheveux je passe mon bras autour de sa taille et nous restons ainsi appuyés l'un contre l'autre dans cette étreinte. Le soleil continue sa course et ne tarde pas à nous baigner de lumière. Finalement mon ami reprend la parole pour me poser une nouvelle question. Ne sachant pas de quoi il parle exactement je garde le silence durant quelques instants. Est-ce qu'il parle de mon enfance? De la façon dont j'ai découvert l'existence du surnaturel? De mon apprentissage? De ce que j'ai pensé de ce tournant que prenait ma vie? Je crois que c'est un peu tout cela à la fois. Je me mordille l'intérieur de la joue puis finit pas reprendre la parole.

-Parfois c'était dur, les entrainements étaient exigeants...mais je n'étais pas seule donc ça a été les meilleurs années de ma vie...et pour toi?

Ma gorge se serre en repensant à cette époque pourtant pas si lointaine et à tous ces êtres chers que je ne reverrais jamais. Je ferme les yeux et reste doucement appuyée contre le jeune homme qui semble si bien me comprendre et m'offre du réconfort. J'espère ne pas le blesser en lui posant la même question que celle qu'il vient de me poser mais, après tout, je ne peut pas deviner.





Mer 15 Avr - 18:17
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Sam O. Wallace
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Un silence que je perçois comme plus lourd un peu qu'à la normal s'installe entre nous aux suites de ma question. Je me doute que mon manque de précision est un possible facteur à se silence de sa part, et pour cette raison je ne peux que le comprendre. Je n'arrête pas pour autant mon geste délicat dans ses cheveux, puis garde mon regard perdu dans la végétation. Tu aurais dû te taire, Samuel. Je mords ma lèvre inférieur et la mordille par inattention, arrachant par le fait même de fines couches de peau de sur celle-ci. Puis d'un coup, Lia s'exprime. Elle me répond en disant qu'elle n'a pas été seule, donc que ça été les meilleurs années de sa vie, même si parfois c'était difficile. En ce moment, je l'envie. Je me racle un peu la gorge, puis enchaine.

C'était correcte, mes meilleurs années...

Terminais-je en essayant de me convaincre moi, plutôt qu'elle alors que c'est faux. Enfin, en partie. Mes premières années de lycanthrope ont été génial sur certains points, au niveau sentimentales, mais sur ce même niveau ça l'a été également une catastrophe et j'ai tout perdu, d'où mon arrivé à Fearwood. Je ne lui dis pas que j'ai débuté ma transformation très jeune, je n'ai pas envie de refouler plus dans de mauvais souvenir. Peut-être une autre fois nous aborderons le sujet de la toute première fois, mais pas ce matin. Quoique c'est de ma faute, si nous parlons du passé, c'est moi qui ait décider de lui poser cette question. De ma main libre, je gratte l'arrière de la tête tout en continuant après une très brève pause.

J'ai dû apprendre seul, mais ma soeur m'a beaucoup aidé. Enfin, ma petite soeur. Ariane ne m'a jamais porté réelle attention.

Je souris en regardant le paysage, songeant à la complicité enter Elle et moi. Il y a un moment que je ne lui ai pas parler, je me demande comme elle va. Je vais essayer de penser à lui envoyer un petit message lors de mon retour chez moi, si je ne l'oublie pas. Je me souviens l'avoir vue, lorsque j'ai vagabonder jusqu'à Riverbend sous forme animal. Je me souviens de son expression, lorsqu'elle me reconnu. De sa façon de prononcer mon nom avec une voix briser. Je me souviens aussi d'avoir couru jusqu'ici, longeant le route un moment, hurlant de douleur. Comment je m'en souviens ? Je ne sais pas trop, parce que je sais que la bête était plus forte que mon âme, cette soirée là. Par contre Ariane...elle s'occupait de Elle, oui. Mais de moi, non. J'étais le petit frère d'une autre union nuisible et qui n'a apporté que tristesse à notre mère, avant la rencontre du père de Elle. Ariane ne m'apprécie pas trop, mais nous sommes capable d'être dans la même pièces sans que l'un assassine l'autre.

Mes yeux glisse vers Lia, qui semble si paisible, la tête appuyé contre mon épaule. La boule de nervosité qui s'était installé dans mon estomac se dénoue, tandis que sa seule présence semble l'apaiser. Je laisse glisse mon doigt jusque sur le dessus de son oreille, suivant la courbe de celle-ci, puis descend jusque dans son cou, avant de continuer mon geste dans ses cheveux, caressant du bout des doigts son système nerveux crânien. Après un moment assis sur les rochers, à caresser les cheveux de Lia, je penche ma tête de chaque côté pour l'étirer un peu, puis pousse mes mains jointes vers l'avant pour y étirer les muscles de mes bras.

Et si nous reprenions le sentier ?

Ce n'est pas que je n'aime pas être assis ici avec toi à mes côtés, mais mes muscles commencent à s'ankyloser, à force d'être immobile sur ce roché. Et puis, je suis certain qu'il y a d'autre point d'observation tout aussi magnifique que celui-là. Je lui souris, d'un sourire un peu distant malgré moi, une partie de mes pensées toujours perdus dans mon passé, alors qu'une autre demeure dans le présent.

Ven 17 Avr - 2:17
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La discussion continue entre Sam et moi mais prend une dimension plus sérieuse maintenant que nous abordons la question de nos passés respectifs et de nos jeunes années de métamorphes. Aucun de nous deux n'entre dans les détails mais je sens que quelque chose à changé, peut-être que pour lui aussi c'est difficile d'en parler. Les souvenirs ne tardent pas à me submerger et c'est la caresse du jeune homme dans mes cheveux qui m'empêche de céder à la nostalgie. Il ne le sait pas mais il vient de m'aider une nouvelle fois. Je lui retourne la question puis observer le paysage devant nous pour me changer les idées tout en l'écoutant. Sa réponse est brève mais sonne creuse, comme si il cherchait à se convaincre lui-même de ce qu'il dit. Ou alors je me trompe complètement dans mon interprétation. Les deux hypothèses sont possibles mais je ne pose pas de question supplémentaires, le but n'est pas de mettre mon ami mal à l'aise alors je me contente de hocher doucement la tête. Après à peine quelques secondes de silence, le jeune homme décide finalement de me donner une explication supplémentaire et j'apprends donc qu'il a au moins deux sœurs dont une avec laquelle il est plutôt proche puisqu'ils se sont épaulés pour leur apprentissage de la vie de métamorphe. Je me rend alors compte que Sam non plus ne parle jamais de sa famille. Nous pouvons discuter pendant des heures de films, de musiques, de séries, de voyages et de plein d'autres choses mais nous n'abordons jamais vraiment nos vies privées. Pourtant il est l'une des personnes desquelles je me sens la plus proche à Fearwood, et dans ma vie de façon générale. Peut-être qu'il est temps que nous remédions à cela. Mais pas aujourd'hui, nous aurons tout le temps pour cela un autre jour.

Les doigts fins de Sam viennent effleurer le dessus de mon oreille et mon cou avant de revenir dans mes cheveux. De légers picotements suivent cette caresse pas à pas et je savoure cette sensation. Mon bras passé autour de sa taille resserre légèrement son étreinte sur lui et mon pouce bouge lentement pour lui offrir une petite caresse à travers ce pull trop grand pour lui. Nous restons encore quelques minutes dans cette bulle puis le jeune homme étire ses muscles qui commencent à s'engourdir. Je me redresse pour décharger son épaule du poids de ma tête et m'étire à mon tour puis me remet souplement sur mes pieds en retrouvant la terre ferme. Il est temps pour nous de reprendre notre promenade. J'acquiesce à sa proposition et lui sourit.

-Avec plaisir! Cette fois-ci à toi l'honneur pour choisir le chemin

Nous nous engageons sur le sentier de terre battue et avalons le chemin mètre par mètre sans en ressentir réellement de fatigue.





Mer 22 Avr - 14:42
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Nous demeurons dans notre position, l'un contre l'autre un bon moment avant que je ne me décide à m'étirer, les muscles engourdis par notre stagnation. La tête à Lia a dû y jouer pour un peu, mais elle ne me dérangeait en aucun cas. Je lui souris de pleine dents alors qu'elle acquiesce avec joie de reprendre notre marche. Cependant, celle fois elle me laisse le loisir de choisir et j'opte pour l'embranchement qui annonce une petite monté. J'en déduis que nous verrons des paysages plus en hauteurs et j'adore les vue de haut. Ce dire que nous ne sommes que fourmis dans cet immense monde me plait bien. C'est une sensation difficile à décrire. Pendant notre marche, je repense à notre discussion -que j'ai commencé d'ailleurs, sur nos passés respectifs. Nous abordons parfois le sujets, mais toujours en ne le survolant qu'à peine. Jamais nous nous enfonçons dans les détails. Ça me plait bien, avec Lia, même si parfois je me dis que ça me serait sûrement bénéfique que de m'ouvrir un peu plus à une autre personne que Sherry. Son visage apparait dans mes pensées et aussitôt je m'efforce de le chasser, refusant de gâcher le merveilleux moment que je passe en compagnie de ma bonne amie. Nous discutons de tout et de rien pendant que nous gravissons les échelons du sentiers, toujours un peu plus haut à chaque pas. Après une quinzaines de minutes environ, un belvédère se présente à nous. Tout en bois, qui semble offrir une magnifique vue sur les forêts en contre-bas. Je gravis les marches qui craque sous le poids de mes pieds, m'agrippant à une poutre du toit pour y entré, puis m'appuie contre le garde, les avant-bras bien calé sur le dessus, les mains jointes.

Wow. Je souffle ses mots avec émerveillement. Le paysage qui s'offre à moi est à coupé le souffle. Les tons de vert qui se mélangent, avec la brume qui s'élève légèrement en haut des arbres donne l'impression que nous sommes dans un tout autre pays que la Virginie. Je tends la main à Lia, l'invitant à me rejoindre. Je suis vraiment heureux de pouvoir partager cette vue en sa compagnie, même si quelque part au fond de mon être, j'aurais aussi aimé que Sherry et Elle y soit. D'un clignement de paupière en tournant mes yeux vers la ravissante Lia, je lui souris d'un de ses sourire radieux, puis pose ma main entre ses omoplates, appréciant le ce léger contacte.

La vue est à couper le souffle. C'est magnifique.

Terminais-je en la regardant. Est-ce que je parlais de la vue, ou de Lia ? Peut-être un peu des deux. Est-ce égoïste de ma part ? Probablement. Ne serait-ce que mes hormones de jeune adulte en chaleurs qui parlent à ma place et me font agir ainsi avec elle, ou bien l'apprécies-je suffisamment au point d'espérer plus que de l'amitié pour elle ? En ce moment, je ne saurais trop le dire. J'observe ses yeux détailler le paysages un bref instant, puis reporte mon attention sur la forêt en contre-bas, d'une beauté digne d'un fond d'écran. Ou d'un calendrier, c'est à votre guise. Je fais un doux mouvement d'haut en bas dans son dos avant de retirer ma main, rejoignant mon autre, croisant mes doigts ensemble. Mon bust légèrement penché vers l'avant, je ne sais où porter mon regard, tandis qu'encore un peu plus bas, on croirait y apercevoir quelques demeurent installés dans la forêt. C'est fou à quel point je ne connais rien de cette ville, pensais-je à moi-même. Tout en regardant le paysage;

Tu étais déjà monté ici ?

La questionnais-je. C'est endroit vaut beaucoup trop la peine d'être vue selon moi. Pour les touriste qui passe à Fearwood, c'est un must. Ça devrait être en recommandation sur le site internet touristique pour la ville. La bouche à peine entre-ouverte, je remonte un peu le pantalon de l'alpha qui descend légèrement bas sur mes hanches.

Mar 28 Avr - 1:56
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