Fearwood
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Fearwood

Fearwood est une ville où cohabitent diverses espèces, humains, vampires, loups-garous, sorcières. Attention à vos arrières. Ceci est un RPG.
 
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"Un peu (trop) curieux..." [Derek Hale & Adriel Vladislova]
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Cela faisait pratiquement une semaine que j'étais arrivé au Etats-Unis, plus précisément à Fearwood, en Virginie et je n'étais toujours pas sortis. Même les cartons dans mon petit studio d'étudiant n'étaient pas totalement déballés. Je pense qu'une fois que j'aurais tout rangé cela voudrait que ce sera vraiment fini, que ma vie d'avant -ma vie avec mes parents- sera vraiment terminée. Je sais -où du moins, j’espère- que je n'aurais aucun mal à m'intégrer ici, mais tout de même, tout quitter d'un coup et recommencer ailleurs, loin de tout ce qu'on a connu auparavant était un peu stressant. Et surtout me rendait nostalgique. Comme tout adolescent, j'étais content de ne plus avoir mes parents sur le dos, mais je n'allais pas les revoir avant un long moment... Finalement, je décidais de me bouger un peu et d'aller explorer les alentours.
Je marchai jusqu'à la forêt et la traversai. Le paysage ici était vraiment différent de celui de Moscou... J'avançais peu à peu dans la forêt jusqu'à me perdre. Mais pourquoi je ne suis jamais les sentiers ? "Ce n'est pas grave, je n'ai qu'à avancer toujours dans la même direction je tomberai bien sur quelqu'un ou sur un sentier. En plus, cette forêt n'avait pas l'air immense." pensais-je.
Au bout d'une petite demi-heure, je tombais sur une grande bâtisse. Elle avait l'air abandonnée depuis longtemps. Ce bâtiment se dressant ainsi au milieu de la forêt était assez mystérieux, et cela m'attirait beaucoup. J'avançais sur l'espèce de terrasse devant la porte. Certaines planches avaient l'air pourri et celles sur lesquelles je marchai grinçaient, on aurait cru entendre une longue plainte de fantôme.
- Il y a quelqu'un ? Demandais-je alors que j'entrais.
Ven 22 Mai - 17:46
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"Que fais-tu ici ?"
Derek Hale & Adriel Vladislova


Encore un jour comme les autres cependant, aujourd'hui, je n'avais pas à donner des cours à ces incompétents d'élèves qui m'exaspéraient au plus au point. Pire ? Vous ne trouverez pas ailleurs ! Même à Beacon Hills, les élèves étaient un peu plus sportif enfin...du temps où j'ai étudié là-bas et où, six ans plus tard, je recherchais des personnes susceptibles d'être des créatures surnaturelles, n'importe lesquelles. Bien que cela faisait pratiquement 26 ans que j'étais là-bas depuis ma naissance, je n'avait trouvé personne à mon "goût" devrais-je dire. Personne susceptible de rentrer dans ma meute ou même quelqu'un d'extraordinaire. Je passais donc mon temps à déambuler entre chez moi et la ville ou la forêt. Je me posta devant ma fenêtre, qui était assez cassée, et regarda au delà de celle-ci quand soudain quelqu'un - un jeune homme - fit son apparition juste devant mon nez. Je le suivis du regard jusqu'à qu'il atteigne le seuil de ma porte.
Ses pas sur les planches les faisaient grincer et le bruit qui en sortait m'énervait avant mais comme j'en avais l'habitude maintenant, cela ne me dérangeais pas plus que ça. Je le regarda quand le jeune homme commença à entrer, ce qui ne présageait rien de bon pour lui. Son entrée s'accompagna d'une question et que, peut être, il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un y réponde mais comme j'avais une ouïe plus développée que la normale, je pouvais l'entendre jusqu'à 100 km s'il le fallait.
- Il y a quelqu'un ?
Comme j'étais à l'étage je me dirigea vers le couloir puis, comme apparaissant de l'ombre, je marcha jusqu'à me retrouver juste en face de lui. Enfin plus en hauteur vue que lui était en bas des escaliers qui se tenaient juste devant lui alors que moi j'étais tout en haut. Je le fixa quelques secondes puis, pinçant un peu les lèvres, je sauta du haut  des escaliers pour me retrouver en face de lui.
"Un peu (trop) curieux..." [Derek Hale & Adriel Vladislova] Tumblr_mq1mok0vIS1qbbseto1_500
Me rattrapant majestueusement sur mes jambes à l’atterrissage dans un nuage de poussière qu'avait provoqué mes baskets noires sur le sol abandonné et de parquet, je me releva lentement, le surplombant du regard noir que je faisais. Je le scruta dans les yeux tout en reniflant l'air environnant - sans qu'il s'en aperçoive bien sûr - pour voir s'il était humain ou pas et comme j'étais relativement prêt de lui, j'avais bien raison : ce gamin était humain. Sur un ton plus froid que jamais, je répondis à sa question :
- C'est une propriété privée, tu n'as rien à faire ici.
Je ne savais pas du tout si lui avait connaissance des êtres tels que moi mais dans tous les cas, je me méfiais quand même de lui. Même à son âge, il pouvait très bien être un chasseur très doué. Après, ce n'est pas forcément parce que j'ai sauté d'aussi haut qu'il peut savoir que je suis une créature surnaturelle. Enfin...ça pourrait quand même paraître louche pour un humain...


Ven 22 Mai - 20:55
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La porte se referma derrière moi. Je dus attendre quelques seconde pour que mes yeux s'habituent à l'obscurité qui régnait à l'intérieur. Une fois que je pus enfin distinguer les formes autour de moi, je tournais la tête un peu dans tous les sens pour observer l'intérieur de cette bâtisse abandonnée. En face de moi, se dressait un escalier, digne de l'entrée des anciens manoirs -ce qu'avait dû être cette maison.
Soudain, un grincement me fit sursauter. J'avais demandé s'il y avait quelqu'un, en effet, mais je n'attendais pas de réponse... Je tournais sur moi-même pour découvrir l'origine de ce bruit, avant de me rendre compte de ma bêtise. Cette maison avait l'air très vieille, il était normal qu'elle craque, ou qu'elle grince. Je souris en pensant que j'avais eu peur pour rien. Je m'apprêtais à explorer la maison quand le craquement se fit de nouveau entendre. Je regardais dans la direction que je pensais être celle du bruit ; en haut de l'escalier. Tout d'abord je ne vis rien. Puis, peu à peu une forme se distingua. C'était un homme. Cette ruine était sûrement la sienne, ou une sorte de refuge pour lui... J'allais m'excuser d'être entré sans "permission" mais ses yeux sombres et ses lèvres pincées me dissuadèrent de parler. Je crus qu'il allait parler, me dire de partir et de ne pas revenir mais il ne le fit pas. Il plia ses jambes comme pour se préparer à... Non, il n'allait quand même pas... Ces escaliers étaient relativement élevés, mais cela ne l'arrêta pas. Il sauta. Il sauta purement et simplement, comme si cela était normal, comme s'il le faisait tous les jours. J'en fus très impressionné. Lorsqu'il atterri, il souleva un nuage de poussière. Je fermais les yeux et toussais légèrement au contact de celle-ci. Lorsque je les rouvris, l'homme se tenait très près de moi, peut-être même trop. Il plongea son yeux sombres dans les miens, comme s'il cherchait à savoir quelque chose. Je dois avouer qu'il me faisait peur. Je n'osais plus faire un geste, pas même respirer.
- C'est une propriété privée, tu n'as rien à faire ici.
Même si son ton était carrément glacé, je fus soulagé de l'entendre parler. Au moins, il ne me tuerait pas tout de suite pensais-je en souriant même si la situation ne s'y prêtait pas vraiment...
Cette bâtisse en ruine était donc bien la sienne. J'aurais aimé lui poser mille questions. Pourquoi vivait-il reclus ? Et dans une maison en ruine ? Était-il là depuis longtemps ? Comment avait-il fait pour sauter d'aussi haut, sans se faire mal ? Et bien d'autres encore... Mais aucune ne passa mes lèvres... Je restais la bouche ouverte sans qu'aucun son n'en sorte. .. Je fermais mes yeux et ma bouche, soufflais et pris une inspiration avant de lui répondre le plus poliment possible.
- Je vous pris de m'excuser monsieur. Je viens d'arriver en ville et en me baladant dans cette forêt je me suis quelque peu... perdu ; avant de tomber finalement sur votre... Comment devais-je qualifier cette chose en ruine ? maison ?...
Je le regardais les yeux pleins d'espoir et les les lèvres brûlantes de toutes les questions que je ne lui avais posées. Je ne sais pas vraiment ce que j'espérais, je crois que je n'avais simplement pas envie de me retrouver seul d nouveau, mais pardessus cela, je voulais sans doute satisfaire ma curiosité.
Lun 25 Mai - 17:24
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"En un mot : vas-t'en."
Derek Hale & Adriel Vladislova

La porte en bois se claqua toute seule derrière lui, juste la puissance du vent avait suffi à la refermer. Bon, très bien, il n'y avait peut être pas QUE le vent, j'y étais aussi pour quelque chose. La plupart du temps dès qu'un humain curieux entrait ici, il passait son temps à admirer cette bâtisse pour en découvrir ses recoins les plus secrets - ce qui me laissait entièrement le temps de lui faire croire que la porte s'ouvre et se referme toute seule et en faisant des bruits angoissants dans différents pièces de la maison juste en me déplacement extrêmement vite -. C'est exactement ce que je venais de faire avec ce jeune homme qui devait à peine être au lycée cependant, quelque chose m'avait tracassé dans sa voix lors de ses toutes premières paroles. Il n'était en aucun cas Américain : son accès était différent, ce devait être un Russe. Quelques syllabes soient accentuées soit quelque peu aspirées m'ont aidées à reconnaître son accès particulier que l'on entend pas tout les jours, ici en Virginie. Cela ne faisait peut être pas longtemps que je m'étais installé ici mais l'accent Américain, lui, ne change pas trop suivant les régions.
Après avoir atterri promptement dans la poussière et l'avoir regardé, le jeune blond foncé toussa en fermant les yeux. Quand il les rouvrit, il vit que je le fixais et on aurait dit qu'il ne respirait plus. Sa cage thoracique ne bougeait plus de long en large et, il n'eus même pas la force de parler tellement ses lèvres étaient crispées par la peur que lui infligeais mon regard. Après avoir plongé son regard dans le mien, il essaya de sortir une phrase ou même un mot...Mais il restait cloué là, la bouche ouverte quand enfin, il prit une inspiration profonde et me répondit poliment même s'il tremblait quelque peu.
- Je vous pris de m'excuser monsieur. Je viens d'arriver en ville et en me baladant dans cette forêt je me suis quelque peu... perdu ; avant de tomber finalement sur votre... maison ?...
Je plongea cette fois mon regard vert glaçant dans ses yeux pour bien lui faire comprendre qu'il ferait mieux de faire attention à ce qu'il allait dire et faire. Beaucoup de gens s'étaient perdus dans ce recoin de la forêt et je me demandais souvent pourquoi. Logiquement, quand l'on voit une maison comme la mienne, on n'ose même pas y poser le pied à l'intérieur de peur que l'air sinistre que celle-ci dégage vous envahisse ou que quelque chose surgisse d'une des pièces sombres de la maison ! Mais ce jeune homme, non. Il avait peut être peur mais rien en lui me signifiait qu'il allait prendre la fuite. Il restait cloué devant moi, les membres secoués de peur en essayant de suivre mes pupilles claires et froides.
- Pourquoi êtes-vous entré ici si cette maison n'est donc pas la votre ?...Car effectivement, ce manoir m'appartient et vous n'avez rien à faire en cet endroit. Peut-être vous êtes vous perdu mais je vous demanderais de sortir immédiatement.
Je ne pouvais répondre que cela car c'était la seule chose que je veuille qu'il fasse. Qu'il DÉGAGE de ma propriété. Je n'avais rien à lui apprendre et rien à lui dire sachant que je ne le connaissais même pas.

Mer 10 Juin - 16:55
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L'homme me regarda dans les yeux. Déjà que notre proximité me mettait mal à l'aise... Je m'étais dit que s'il répondait sans être trop énervé, je m'autoriserait à lui poser une ou deux questions, mais ce que je lisais dans ses yeux étaient trop sombre pour que l'homme se calme soudainement... J'avais l'impression que j'allais étouffer. Cet homme était réellement très impressionnant. Mais aucun de mes membres ne me répondaient. J'avais peur de faire un faux mouvement, ou quelque chose qui déplairait à cet homme et qu"ensuite il me tue, me torture ou quelque chose dans ce genre... Bon, OK, c'est pas tous les jours qu'on retrouve des lycéens morts et j'ai peut-être l'imagination un peu trop fertile ; mais quand l'angoisse vous tord le ventre, vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à ce qu'il pourrait arriver de pire.
Il semblait réfléchir avant de me répondre. Je ne sus pas tout de suite pourquoi puis en entendait sa voix lorsqu'il débitait ses paroles dans un anglais fluide et parfait, je compris. Contrairement au sien, mon anglais contenait des fautes et surtout, j'avais du mal à accentuer les bonne syllabes.
Cela ne semblait pas être la première fois que l'homme voyait des "étrangers". Et il ne semblait pas prêt à accueillir quelqu'un...
- Pourquoi êtes-vous entré ici si cette maison n'est donc pas la votre ?...Car effectivement, ce manoir m'appartient et vous n'avez rien à faire en cet endroit. Peut-être vous êtes vous perdu mais je vous demanderais de sortir immédiatement.
La situation ne s'y prêtait pas du tout, mais je souris légèrement. Mes parents m'avaient dit des centaines de fois de faire attention de ne pas entré dans des endroits bizarres, de ne pas parler à des gens qui ne semblaient pas commode et à chaque fois je leur avais répondu que je le savais, que tout irait bien, et qu'il ne fallait pas qu'ils s'inquiètent. Et finalement c'est eux qui avaient raison : je me trouvais dans une situation assez bizarre -et presque dangereuse- au bout d'une semaine seulement...
Je pris mon courage à deux mains et répondit à cet homme menaçant.
- Je suis entré car je pensais cette bâtisse inhabité. Je n'avais pas envie de partir, car en plus de la curiosité qui m'animait, j'étais fatigué. J'avais marchais plusieurs heures et j'avais également soif, s'il pouvait m'offrir ne serait-ce qu'un verre d'eau... Je... Si.. Si vous le permettez, j’aimerais me reposer un petit peu, juste un verre d'eau, j'ai marché pendant des heures avant d'arriver ici...
Mon insistance risquait d'énerver encore plus cet homme, mais ne dit-on pas "qui ne tente rien, n'a rien" ?
Sam 13 Juin - 22:46
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"Aucune chance."
Derek Hale & Adriel Vladislova

Je sentais bien que d'être près de lui, le gênait et le rendait mal à l'aise. Il respirait de façon irrégulière, comme s'il retenait sa respiration inconsciemment. Le jeune homme ne bougeait plus du tout, il restait là, cloué devant moi tel un poteau. Il avait sans doute peur que je lui arrache un membre s'il bougeait juste un doigt ou tout simplement, il me regardait comme impressionné. Cela fait longtemps que je n'ai pas tué quelqu'un dîtes donc...Non je plaisante, je n'ai jamais tué quelqu'un de toute ma vie. Enfin si...soit c'était quelqu'un qui le méritait vraiment ou juste un meurtrier odieux. Cependant, il y a  une autre mort dont je suis responsable...Celle de Paige...celle que j'ai voulu rendre comme moi et pourtant, je n'aurais jamais dû le faire. Je m'en veux et cela me hantera ma vie entière. Revenons à nos moutons concernant le jeune homme blond. A peine avais-je achevé ma phrase que celui-ci sourit, ce qui eut le don de m'énerver un peu plus et de laisser s'échapper de ma bouche un petit râlement ressemblant étrangement à un grognement lupin.
Après avoir enfin reprit confiance en lui, le jeune homme prit enfin la parole pour me répondre.
- Je suis entré car je pensais cette bâtisse inhabitée. Je... Si...Si vous le permettez, j’aimerais me reposer un petit peu, juste un verre d'eau, j'ai marché pendant des heures avant d'arriver ici...
Cette fois, j'avais la totale ! En plus d'être rentré chez moi il voulait se reposer et prendre un verre d'eau ? C'est pas une auberge ici hein ! Je pouvais être poli mais quand on s'introduit chez moi, cela me déplait. La seule exception fut Lia, mais celle-ci faisait désormais partie de ma meute et ELLE, au moins, était une louve. Pas comme cet humain en face de moi qui pense que je suis une âme charitable sous mes airs froids. Je suis tout le contraire. Je ne suis pas quelqu'un d'appréciable et à qui il faut demander ce genre de choses. Après  sa phrase, je partis dans un petit fou rire puis, en lui souriant ironiquement et en prenant un air méprisant et hautain, je lui répondis :
-  Tu me fais bien rire jeune humain. Tu te permets de t'introduire dans une propriété privée et ensuite, quoi ? Tu demande un verre d'eau ? Je prends ensuite mon air froid et le plaque contre le mur en l'attrapant par le col de son t-shirt et en le soulevant de quelques centimètres au-dessus du sol pour l'avoir au niveau de mes yeux. Je sors les mots, comme énervé pour qu'il comprenne toute l'étendue de sa "faute" on va dire. Ne crois pas que je suis une âme charitable et que je vais avoir pitié de toi. Je le fixe encore et encore de mes yeux verts et serre cette fois quelque peu la mâchoire. Je t'ai dit de dégager "gentiment" et je ne le répéterais pas une deuxième fois.
Je le tenais encore en l'air, attendant de voir s'il allait réagir...ou pas d'ailleurs.


Mer 17 Juin - 18:42
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Mon sourire, en plus de ne pas du tout être adapté à la situation, semblait déplaire à l'homme. C'est vrai que lorsqu'on ne sait pas où vagabonde mes pensées, et donc d'où vient ce sourire, on pourrait croire que je me moque de la situation ou de la personne... L'homme laissa d'ailleurs s'échapper un étrange bruit de sa bouche. Ce bruit ne semblait pas humain, il sonnait différemment à mes oreilles.
Comme je le pensais, mon insistance l'énerva. Ces yeux déjà sombre, devinrent aussi noir que la nuit. Je crus que j'allais mourir dans l'instant. Bon ok, je pouvais être un peu insistant et collant parfois mais on ne tue pas quelqu'un pour ça, si ? Il se recula un peu et commença à rire tout seul. Cela devenait vraiment bizarre. Est-ce que c'était le bon moment pour que je m'échappe ? Je n'eu pas le temps de bouger ne serait-ce qu'un orteil que l'homme était déjà redevenu sérieux. Il me parla d'un ton hautain comme si j'étais un moins que rien. D'ordinaire, j'aurais répliquais, mais contre un homme comme lui, je crois que mon petit gabarit ne faisait pas le poids.
-  Tu me fais bien rire jeune humain. Tu te permets de t'introduire dans une propriété privée et ensuite, quoi ? Tu demande un verre d'eau ?
"Jeune Humain" ? Pourquoi employer cette... ? Je n'eu pas le temps d'aller plus loin dans mon résonnement que l'homme attrapa le col de mon tee-shirt et me plaqua violemment contre le mur. Mon dos cogna le mur dans un bruit sourd et me provoqua une quinte de toux. Il me souleva de quelque centimètres du sol. J'avais maintenant mes yeux aux même que les siens.
- Ne crois pas que je suis une âme charitable et que je vais avoir pitié de toi. Puis il ajouta la mâchoire serrée, Je t'ai dit de dégager "gentiment" et je ne le répéterais pas une deuxième fois.
Ok, ce gars n'avait pas l'air commode, mais je ne m'attendais pas du tout ça. Il me faisait vraiment flipper là ! Je n'osai même pas me débattre... J'étais assez mince certes mais cet homme m'avait soulevé comme si j'étais une vulgaire plume. Je n'imaginais pas tout ce qu'il pouvait faire avec une telle force.
Un force surhumaine... Un grognement bestial.... "Jeune humain"... Est-ce que... ?
- Vous êtes un surnaturel !!!???!!
J'avais les yeux écarquillés. Cette phrase était sortit inconsciemment de ma bouche. Mais elle expliquait tout...
Sam 20 Juin - 18:31
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"Quelle réflexion ! Bravo !"
Derek Hale & Adriel Vladislova

Une si petite "créature" comme lui ne pourrait rien contre moi, c'est bien pour cela que j'use de ma froideur et de ma méprisante façon d'agir habituelle. Je voulais qu'il ait peur de moi, qu'il fuit loin entre les arbres, qu'il se perde dans cette forêt lugubre et qu'il ne revienne plus jamais ici. Ce jeune homme n'aurait jamais dû venir ici et encore moins y rentrer, mais c'était trop tard, il avait posé le pied dans les "ténèbres" de cette maison, le côté obscur de la forêt de Fearwood. Il avait peur et cela se sentait à plein nez. Ses membres tremblait, sa bouche ne laissait sortir aucun mot et ses yeux étaient ronds comme des billes.
Lorsque je l'attrapa par le col de son t-shirt pour le plaquer contre le mur, celui-ci toussa, conséquence du petit choc qu'il avait subi. Pour moi, il était un simple humain et donc, en conséquence, tout léger pour une force comme la mienne. Sa peur grandissait encore et encore jusqu'à attendre le summum de celle-ci. Ça y est, une partie de mon but était atteint. Il ne restait plus qu'à le faire déguerpir d'ici au plus vite pour que je sois enfin tranquille à faire mes petites affaires. Je le fixais dans les yeux, les lèvres pincées et la mâchoire serrée, avant qu'il ne sorte enfin quelque chose, les yeux écarquillés.
- Vous êtes un surnaturel !!!???!!
Il hurla presque, ce qui me fit légèrement détourner la tête en grimaçant. Un cri aigu comme celui-ci aurait pu me vriller les tympans et mettre hors d'usage mon cerveau ! Non mais sérieusement, il était obligé de me gueuler dans les oreilles ! Je suis très sensible des bruits comme les cris stridents ou une sonnerie de cours - évidemment, je suis professeur dans le lycée de Fearwood ...-. Je retournai encore une fois la tête vers lui en fronçant les sourcils et en resserrant mon étreinte avec ma main, que j'avais légèrement remonter vers son cou tout en le maintenant contre le mur. Je commençai par :
-  Arrête de me gueuler dans les oreilles ça m'énerve, dis-je calmement en le fixant mais en gardant quand même mon air méprisant. J'ajoutai sur un ton ironique. C'est cool, t'es content ? T'as trouvé ça tout seul comme un grand ?
A ce moment-là, je me foutais vraiment de sa gueule. Évidemment, comme je le prévoyais, il avait réuni tous les indices que je lui avais laissé : un grognement lupin, ma force surnaturelle rentrant en jeu et le "jeune humain" que j'avais prononcé. Il avait enfin fait le rapprochement pour trouver ce que j'étais ce qui voulait aussi dire qu'il connaissait notre existence. Je finis par reprendre la parole :
- Tes parents ne t'ont jamais appris à ne pas parler aux inconnus et encore moins aux personnes non recommandables comme moi ? Comme j'avais la main sur son cou, je le ramenai un peu vers moi avant de lui cogner une nouvelle fois la tête contre la paroi de bois. Je t'interdis de revenir ici et encore moins de parler de ce que tu as vu et entendu dans ce manoir. Est-ce clair ?  
Je n'attendis pas sa réponse et le jeta à terre avant de partir à toute allure et sans un bruit en haut de l'escalier, dans un coin sombre pour qu'il ne puisse pas me voir. Je voulais voir ce qu'il allait faire et comment il allait réagir et je voulais surtout qu'il parte.


Dim 21 Juin - 15:16
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Lorsque je posais ma question (je l'avais pratiquement hurlée), l'homme détourna la tête. C'est vrai que les surnaturels avaient l'ouïe très fine, mais je pense que n'importe qui détournerai le visage si on lui hurlait à la figure. Je crus un moment qu'il allait me lâcher, mais non. L'homme ne céda pas. Au contraire, sa main glissa lentement du colle de mon tee-shirt à ma gorge. Je pouvais désormais sentir chacun de ses doigts se refermait lentement sur mon cou. Je sentais le sang me montait doucement mais sûrement à la tête. Le surnaturel rapprocha de nouveau son visage du mien, fronça les sourcils et me dit, plus énervé que jamais, mais toujours avec un ton aussi calme :
-  Arrête de me gueuler dans les oreilles ça m'énerve.
Je dois reconnaître qu'il m'impressionnait réellement et malgré la peur et les tremblements qui animaient mon corps, je me demandais comment faisait cette homme pour garder un ton aussi distant de ses émotions... Personnellement, je ne pouvais rien cacher ; quelque soit l'émotion que je ressens cela s'entend immédiatement quand je parle, j'ai beaucoup de mal à camoufler quelque chose. L'homme reprit la parole, se moquant de moi, avec un ton ironique et une expression niaise sur le visage.
- C'est cool, t'es content ? T'as trouvé ça tout seul comme un grand ? Je sentais le sang dans chaque parcelle de mon visage qui devenait rouge. Cela n'arrêta le surnaturel. Tes parents ne t'ont jamais appris à ne pas parler aux inconnus et encore moins aux personnes non recommandables comme moi ?
L'homme ne me laissa pas le temps de répondre ; de toute manière j'en aurais été incapable. Je commençais a réellement avoir besoin d'air. Mais au lieu de me libérer, l'homme resserra ses doigts laissa encore moins d'espace à l'air qui devait rentrer dans mon corps et gonfler mes poumons. Qu'allait-il faire ? J'avais l'impression que mon cou allait se briser dans l'instant.  L'homme me décolla du mur. Instinctivement, j'attrapais son poignet de mes deux mains. Mes pieds battaient dans le vide. Je me sentis repartir en arrière. Puis un choc. Plus violent que le premier. Ma dos percuta le mur en bois, suivit de près par ma tête. Je manquais tellement d'air que je ne ressentais plus la douleur. Juste un vide immense dans ma tête. J'allais bientôt tourner de l’œil. J'entendis le surnaturel me parler mais sans comprendre.
- Je ... ici ... moins de parler ... vu et ... manoir ... clair ?
Puis l'homme me décolla une nouvelle fois du mur. Il me projeta quelque mettre plus loin, dans un coin de la salle. Je m'effondrais au sol sans penser à ce qui allait se passait.
Je restais allongé ainsi quelques minutes. Le temps de reprendre mon souffle et de me remettre de mes émotions. Quand je m'assis enfin, je remarquais que l'homme n'était plus là. Il était sûrement partit se terrer au fond de son manoir en ruine. Je portais ma main à ma tempe gauche tout en réfléchissant au type de surnaturel que pouvait être l'homme. Ma tempe saignait et ma tête tournait. Mais je concentrais mes pensées sur le surnaturel. Avec une tel force, et un grognement si étrange, il ne pouvait pas être un sorcier, ce qui restait loup et vampire. Le sang coulait toujours, ce n'était pas bon signe. Je pense qu'il était un loup, un vampire m'aurait fait voir ses canines, non ? J'essayais tant bien que mal de me levais pour sortir d'ici. Je sentais la pièce vacillait autour de moi. J'appuyais toujours ma main sur ma tempe, pour essayer de stopper le sang qui coulait, en vain. J'avançais difficilement. Je tombais plusieurs fois. Avant de m'évanouir...
Mar 23 Juin - 22:32
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"Non...Je ne suis pas comme ça..."
Derek Hale & Adriel Vladislova

Au fur et à mesure que j'avais serré chacun de mes doigts sur son cou tout frêle, le jeune homme commençait à devenir rouge pivoine au niveau de son visage. A force de serrer j'avais certainement fait une sorte de garrot et donc, le sang montait à son cerveau pour lui permettre, un certain temps, d'essayer de rester en vie et de ne pas s'évanouir, c'était sûrement cela la conséquence de sa couleur rouge. Il avait attrapé mes poignets pour essayer de se libérer, en vain. Il ne pouvait défaire mon étreinte sur son cou, j'étais beaucoup trop fort pour lui. Lui, un jeune humain avec peu d'expérience. Il essayait toujours de respirer mais la paume de ma main et mes doigts l'en empêchait. Il avait agité en même ses pieds pour se libérer mais le coup que je lui avais porté à la tête dans un craquement sourd sur le bois l'avait arrêté dans son élan. Quand je l'avais jeté à terre avant de repartir dans mon coin, il s'était relevé, une tempe en sang. Il me cherchait sûrement mais on voyait qu'il n'allait pas vraiment bien. Ses yeux commençaient à partir sur le côté de façon très bizarre...Il était sur le point de tomber dans les vapes. Je le suivais des yeux et il marchait difficilement avant de s'évanouir sur le sol dans un bruit sourd. Je rassemblais mes esprits pour réfléchir à une solution. Je fixais le jeune homme qui venait de tourner de l’œil, un léger pincement au cœur. C'est vrai, je ne suis pas du genre à avoir de la pitié pour les gens mais je ne pouvais pas tuer un autre innocent, cela m'était impossible mentalement. Je devais honorer la mémoire de mon premier amour et de ma chère mère, alors j'étais obligé de le sauver et de réparer mes torts. Je descendis doucement les escaliers, quatre par quatre, et je me dirigeai vers lui. Je le saisis par dessous en faisant attention à sa nuque, tel une princesse dans les films...Hum hum...Bref, je sors de la maison, mes clés de voiture dans la poches. J'essayai de les attraper en faisant attention que le jeune homme ne tombe pas. J'ouvris en quatrième vitesse la portière arrière et l'allongea sur l'étendue des trois sièges présents dans ma voiture. Je fonçai au volant et démarrai en trombe vers l'hôpital pour ne pas que le jeune homme - dont je ne connais pas le nom d'ailleurs - ait une hémorragie cérébrale ou un truc dans le genre. J'arrivais avec précipitation au lieu dit et sortis le blond de la voiture en le tenant toujours dans mes bras. Je courus dans le hall et cria vivement :
- Quelqu'un s'il vous plaît !
Une jeune femme se précipita vers moi - heureusement ce n'était pas la chasseuse - et m'indiqua un brancard. Je déposai le jeune homme dessus et suivis l'infirmière - qui n'était pas moche soit disant passant. Elle emmena le jeune humain dans une chambre et appela des médecins pour qu'il le soigne. Ceux-ci soignèrent l'humain avec précaution avant de repartir. Avant que j'eus franchi la porte pour voir s'il allait se réveiller ou non, l'infirmière blonde m'arrêta d'une main en me regardant dans les yeux, sans crier avec un petit sourire au coin des lèvres.
- Je suis désolé Monsieur. Vous ne pouvez pas passer, seul les membres de la famille du jeune homme peuvent entrer.
Avec ce sourire, on aurait dit qu'elle avait déjà gagné mais la partie n'était pas finie. Je ne voulais pas être inculpé pour agression - même s'ils n'arriveraient pas à me reconnaître car la famille Hale n'est pas vraiment connu ici et que mes yeux gâcherait toutes leurs photos. Je me devais donc de mentir sur mon identité pour sortir le garçon d'ici avant que quelqu'un s'aperçoive que c'est moi qui l'ai blessé. J'allais faire mon sourire charmeur mais cette fille m'avait énervé en croyant qu'elle avait déjà gagné. Je baissai les yeux sur elle - elle était quelque peu plus petite que moi - en plongeant mes pupilles vertes dans ses yeux bleus lagon. Je n'avais aucune émotion sur le visage mais mon énervement se faisait légèrement sentir. Je répondis donc, sur un ton plus froid que jamais.
- Je suis son frère alors merci de bien vouloir me laisser passer mademoiselle.
Oui je venais de mentir mais ce ne serait pas la première fois. Elle soupira en ne me lâchant pas des yeux et s'écarta un peu de la porte mais pas assez pour que je passe. Elle voulait jouer les "gros durs" à ce que je vois. Je la regardai froidement en écoutant par la même occasion s'il y avait des gens autour de moi. Personne. Je pouvais la faire partir sans que personne ne s'aperçoive de ce que j'allais faire. Je mis en valeur ma carrure impressionnante pour bien lui faire peur, fis apparaître lors de quelques secondes mes yeux rouges vifs puis lui grognai dessus méchamment. Celle-ci prit peur et partit en courant en criant bien comme une fille. Je fis rentrer mes crocs en riant sincèrement et en me détournant vers mon but. Je regardai désormais le jeune homme étendu sur le lit avec des perfusions à ses poignets, sans émotion particulière mais sans sourire non plus. Je m'installai dans le siège près de lui en attendant qu'il se réveille. Je ne voulais vraiment pas qu'il parle de ce qu'il lui était arrivé à n'importe qui alors je me devais de lui faire garder le silence. Ses habits avaient été déposé en vrac sur une autre chaise près de lui. Je reportai une nouvelle fois le regard vers lui en l'observant silencieusement et en écoutant ce qui se passait autour de moi. Des personnes s'agitaient bruyamment dans les quelques étages qu'il y avait ici. Je me levai, déposant mon manteau sur la chaise car j'avais trop chaud. Je m'avançai vers la fenêtre en croisant mes bras sur mon torse et en regardant l'horizon tel un aigle solitaire dans ce ciel si pur et si bleu. Je me sentais si seul...si abandonné...que je me perdis dans mes pensées les plus reculées de mon passé en regardant par delà les immeubles et les maisons.


Sam 27 Juin - 21:52
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Je ne me souviens pas très bien de ce qui s'est passé après ma chute. La dernière à laquelle j'ai pensé en tombant c'est que j'allais tristement mourir tout seul ici. Enfin l'homme à qui appartenait cette bâtisse en ruine était sûrement encore dedans, mais je pense qu'il se fichait éperdument que je meurs ou non tant que je ne l'embêtais plus. Peut-être qu'après il enterrerait mon corps dans un coin perdu de la forêt et qu'on me retrouvera dans dix en se demandant qui je suis...
Je me rappelais avoir été transporté. Ou plutôt je me souvenais de la sensation d'avoir été bougé. Sûrement pendant un trajet en voiture... ? Dans mon inconscience, je me demandais qui pouvait m'avoir emmenait. Vu comment l'homme s'était comportait c'était juste impossible que se soit lui. Mais qui avait-il laisser entrer alors ?
J'entendis un bruit de fond. Des gens qui parlaient, de longs bip aiguës... Ma tête tournait de plus en plus... Je réussis difficilement à ouvrir les yeux. Tout était blanc autour de moi. des gens en blouse blanche couraient dans tout les sens d'autres attendaient avec un air anxieux sur le visage d'autre encore semblait bien mal point. J'entendis quelqu'un proche de moi hurlait sans comprendre ne serait-ce qu'un mot de ce qu'il disait. Mais sa voix... Serait-ce celle de.... Je sombrai une nouvelle fois dans le sommeil.
Lorsque je me réveillai, une lumière m'aveugla. Je mis quelque seconde à m'habituait à celle-ci. Les yeux encore entrouverts, je portais ma mains à ma tempe gauche. Plus de sang. A la place de celui, il y avait un bandage qui entourait toute ma tête. Un picotement dans le pli de mon coude droit me fit tournait la tête. Un tuyau rentrait dans ma veine. Une perfusion. J'étais donc dans un hôpital. La première chose, ou plus précisément les premières personnes auxquelles je pensais furent mes parents. J'étais mineur, il me restait encore un an avant de pouvoir faire ce que je voulais. Et si jamais on me demandait les coordonnées de mes parents pour que je puisse sortir et qu'ils apprenaient qu'un une semaine passé aux Etats-Unis je me retrouvais déjà à l'hôpital ; j'aurais droit à un retour direct pour la Russie. Je ne connaissais personne ici capable de se faire passer pour un de mes parents, en fait, je ne connaissais personne tout court.
Je me relevais sur les coudes pour m'asseoir. Ce que je vis m'arrêta net. Que faisait-il là ? L'homme de la bâtisse en ruine se trouvait face à la fenêtre, il semblait regarder aux delà de l'horizon. Il n'avait pas réussis à me tuer la première fois du coup il était revenu à l'hôpital pour finir ce qu'il avait commencé. Je ne voyais que cette raison. Le surnaturelle ne serait pas venu pour voir comment j'allais et m'apportais quelque magazine pour passer le temps. J'attrapais la sonnette des infirmières et la serrait fort dans ma main droite, sans tout de fois appuyer sur le bouton. J'étais d'abord curieux de savoir pourquoi il était venu, et surtout pourquoi on l'avait laissé entrer dans ma chambre.
- Que faîtes-vous ici ?!?
J'avais pris un ton assez méchant, pour qu'il comprenne que je n'avais plus peur de lui, mais le tremblement incontrôlé de ma voix me trahit. "Il ne peut pas tuer quelqu'un dans un hôpital" me répétais-je en boucle dans a tête pour me rassurer.
Dim 28 Juin - 12:18
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Derek Hale & Adriel Vladislova


L'explication.


Derek:

Je n'étais plus qu'une ombre dans cette pièce tandis que le jeune homme dormait. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne remarquai même pas le réveil de celui-ci. C'est juste quand j'entendis un petit cliquetis de sa part que je revins à moi. Je ne voyais qu'une solution possible à ce petit bruit presque imperceptible pour un humain normal : il tenait en main la sonnette de l'hôpital qui servait à avertir les infirmières ou les médecins d'une quelconque chose comme par exemple si l'on ne se sent pas bien. Je ne me retournai même pas quand je l'avertis tout de suite.
▬ Tu n'as pas intérêt à appuyer sinon tu n'auras plus de main bien avant que les infirmières arrivent.
Par la suite, on aurait dit que celui-ci voulait se rassurer lui-même en prenant un air méchant mais le frémissement dans le son de sa voix le trahissait. De toute façon, croyait-il vraiment qu'il me faisait peur ? Lui, un gamin de pratiquement 10 ans mon cadet qui a des membres aussi larges que des brindilles et qui m'arrive à peine au menton ? Non mais franchement, il se surestime là. Oh et puis il fait ce qu'il veut mais, en retour, il pourrait en prendre plein la figure.
▬ Que faîtes-vous ici ?!?
Cette fois-ci je me retournai, toujours cet air froid sur le visage et mon ton distant de mes émotions réelles. Qu'est-ce que je fais ici ? Je viens de te sauver la vie après t'avoir laissé pour presque mort ! Peut-être pensait-il à autre chose ? Pense-t-il que c'est quelqu'un d'autre qui l'a sauvé et non moi ? Théorie probable. Et donc, il devait aussi penser que je voulais l'achever comme un pauvre petit porcelet dans un abattoir mais ce n'était pas mon intention. Je voulais juste qu'il garde le silence à propos de notre histoire. C'est vrai, j'aurais pu le laisser mourir mais je ne suis pas ce genre de psychopathe qui ne cherche qu'à tuer pour le plaisir et qui aime regarder leur victime dans les yeux pour y voir un leur extrême de peur. Non, je ne suis pas ce genre de personne. Je suis plutôt du genre à sauver des bonnes personnes quand il le faut et à tuer les mauvaises suivant les circonstances. Mais maintenant et tout de suite, ce n'est pas le cas de la deuxième proposition, c'est plutôt la première concernant les bonnes personnes. Enfin je veux dire que le garçon en fasse de moi n'a pas l'air si méchant que ça - même s'il ne l'a jamais été jusque au début. Cependant, je dois bien lui faire comprendre que je ne suis pas ici pour prendre le thé ou quelque chose dans le genre.
▬ Devine. Je soupirai longuement. Tu ne t'ai pas sauvé tout seul à ce que je sache. Tu crois vraiment que tu es arrivé ici à pied ou...que quelqu'un d'autre t'ai amené ici sans te connaître ?
Vraiment...stupide ce gamin.





Mar 30 Juin - 20:18
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L'homme avait entendu lorsque j'avais pris le bouton pour appeler les infirmières ; il avait menacer de couper ma main si j'appuyais dessus, et tout cela sans me regarder. Comment était-ce possible ? Puis la dernière scène de notre "entrevue" me revint en mémoire. Cet homme abject était un surnaturel, je crois que j'avais même réussis à déduire qu'il était, comme ma mère, un loup-garou. Son ouïe devait donc être sur-développée et le moindre objet déplacé, le moindre souffle qui change devait être perceptible à son oreille surhumaine. C'est d'ailleurs plus cela que j'ai très rarement fais le mur ; ma mère entendait chacun de mes déplacements...
A ma question, le surnaturel se retourna et me regarda avec ses yeux noirs et son air glacial. C'était ne ressentait donc aucune émotion !? Je sais qu'il est possible pour les vampires de faire taire leur conscience ; mais pour les loups... Ni ma mère ni mon père ne m'avait jamais parlé d'une telle chose. Peut-être était-il simplement un sadique qui prenait du plaisir à voir et à faire souffrir les gens ? Et c'est pour cette raison qu'il ne m'avait pas tué, il voulait me torturer encore et encore, jusqu'à ce qu'il se lasse de moi, me tue et trouve une autre victime pour recommencez se schéma. D'accord, je regarde sûrement trop de série policière à la télé et mon imagination s’emballait un peu vite. L'homme surnaturel me sortit de mes pensées en prenant la parole.
- Devine.
Le ton qu'il employa pour cette très simple petite phrase nominal et le soupire exaspéré qui suivit suffirent à me donner l'impression qu'aux yeux de cette homme je n'étais qu'un gamin sans cervelle que cela l'énervait de perdre son temps avec moi. Il ajouta ensuite :
- Tu ne t'ai pas sauvé tout seul à ce que je sache. Tu crois vraiment que tu es arrivé ici à pied ou...que quelqu'un d'autre t'ai amené ici sans te connaître ?
J'avais désormais la confirmation de ce que je pensais ; ce surnaturel me prenait vraiment pour un imbécile. Toute les questions qui s'étaient bousculées dans ma tête lors de notre en rencontre me revinrent soudainement en mémoire. Tandis qu'elles tourbillonnaient dans mon esprit à m'en donner le vertige, d'autres venaient s'ajouter. Pourquoi l'avait-on laissé entré dans ma chambre ? Considérait-il que je lui était redevable de quelque chose désormais ?... La première à franchir le seuil de mes lèvres fut la plus évidente.
- Pour répondre à votre question, et pour votre information, lorsqu'on trouve une personne blessée ou évanouie dehors on l'amène à l'hôpital, même si on ne la connaît pas, donc oui un inconnu aurait put m’amener ici. Vous en êtes un pour moi. D'ailleurs pourquoi m'avez-vous sauvé ?
J'étais perdu. Pourquoi un homme aussi froid que celui-ci sauverait quelqu'un après l'avoir laissé pour mort ? J'avais beau chercher, aucune réponse ne me venait à l'esprit.
Jeu 2 Juil - 1:47
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Derek Hale & Adriel Vladislova


L'explication.

Mon avertissement eu lieu d'être et le jeune homme n'appuya pas et lâcha le bouton. En tant que loup-garou j'avais une ouïe très développée et le moindre cri strident à plus de 70 km, je pouvais l'entendre. Je chérissais ce don que j'avais car il me permettait d'entendre et de savoir beaucoup de choses dont certains ne soupçonnerait même pas l'existence mais je le détestait aussi car le moindre hurlement dans mon oreille pouvait me détruire les tympans ou pire...me faire m'évanouir sans que d'autres personnes, n'étant pas au courant de mon identité, trouverait ça légèrement louche et bizarre. En tout cas, si le blond s'était levé ou même s'il avait bu de l'eau je l'aurais entendu. Le moindre bruit d'une plante de pied posée au sol même avec délicatesse ou le son de l'eau qui coule doucement dans la gorge comme du sang pour les vampires, me serait directement parvenu et je l'aurais averti, encore une fois. C'est ensuite que l'humain prit enfin la parole comme si sa phrase était la plus évidente possible.
▬ Pour répondre à votre question, et pour votre information, lorsqu'on trouve une personne blessée ou évanouie dehors on l'amène à l'hôpital, même si on ne la connaît pas, donc oui un inconnu aurait pu m’amener ici. Vous en êtes un pour moi. D'ailleurs pourquoi m'avez-vous sauvé ?
Je n'étais pas totalement d'accord avec ce qu'il venait de dire. N'importe qui n'aurait pas pu l'amener à l'hôpital. Vous imaginez un mec complètement défoncé à je ne sais quoi ramener ce garçon à l'hôpital avant de s'être aussi défoncé la gueule à un alcool pire que fort et au goût horriblement amer ? Cela m'étonnerait beaucoup, surtout que l'homme en question se serait sûrement pris un arbre avant même d'avoir pu apercevoir l'humain tellement il aurait été bourré et défoncé et il aurait été assurément mort d'une branche dans la tête ou d'une hémorragie interne. Mon exemple semble peut-être absurde comme ça mais c'est un peu ce que je pense. Après tout dépend si la personne en question est réfléchie, avisée d'esprit et posée ainsi que raisonnable.
Je regardai le jeune homme en croisant les bras sur mon torse et en ne laissant paraître aucune émotion particulière sur mon visage(gif 1 x)).
▬ Penses-tu vraiment qu'une personne inconnue qui plus est et non raisonnable t'aurais amené ici ? Cela m'étonnerait beaucoup qu'un mec défoncé ou quelqu'un qui se fout éperdument de sauver des gens, t'aurais sauvé comme je l'ai fait. Je fis une petite pose avant de reprendre tranquillement, un brin quand même énervé par cet humain qui croyait avoir la science infuse juste parce qu'il venait de découvrir que j'étais un être surnaturel, car oui cela se ressentait dans ses manières de parler et de bouger ; il le savait. Un humain ne connaissant pas l'existence des surnaturels se serait sûrement mit à courir ou à trembler comme une feuille devant moi. Je t'ai sauvé juste pour être certain que tu garde le silence à propos de ce que tu as vécu et ce que tu as vu chez moi. Je me rapprochai un peu plus de lui en énonçant cette phrase, un peu imposant pour qu'il comprenne bien ma requête.
Soudain, une odeur me chatouilla le nez - que je remuai d'ailleurs - et je me tournai vers la porte en décroisant les bras et en fronçant les sourcils. J'avais l'impression que l'infirmière de tout à l'heure allait revenir avec tous les médecins qu'elle eut trouvés et quelques policiers. Pour être sûr de ne pas me faire prendre, je restai sur mes gardes et j'étais obligé de poser la question que j'aurais dû poser au début au jeune homme. Je me retournai vers lui, le fixai et lui demandai de but en blanc.
▬ Quel est ton nom.
En sachant son nom je pourrais peut-être me débarrasser de tous ces médecins arrivant - en tout cas j'en avais l'impression - en troupeau. Je pourrais mentir sur mon identité et, s'il le faut, remplir les papiers de sortie du jeune homme.




Jeu 2 Juil - 10:11
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L’être surnaturel me regardait toujours avec ses yeux verts clairs mais qui semblaient plus sombre que jamais. Apparemment il n’aimait pas vraiment réponse ni le ton que j’employais. J’attendais sa réponse avec l’impatiente d’un enfant qui attend la venue du Père Noël. Vous en connaissez beaucoup vous des hommes qui vous étrangle jusqu’à ce que vous perdiez votre souffle et qui vous jette au sol en sang, avant de vous amener bien gentiment à l’hôpital ? Moi non. Cela expliquait mon irrésistible envie de savoir. Peut-être avait-il une sorte de syndrome psychiatrique qui faisait qu’il aimait jouer les héros… Il faut vraiment que je stop mon imagination. En plus je ne savais même pas si une telle « maladie » existait.
Il reprit finalement en contredisant ma réponse.
- Penses-tu vraiment qu’une personne inconnue qui plus est et non raisonnable t’aurait amené ici ? Cela m’étonnerait beaucoup qu’un mec défoncé ou quelqu’un qui se fout éperdument de sauver des gens, t’aurais sauvé comme je l’ai fait.
L’homme marqua une pause. Je secouais la tête et soupirais. Il cherchait vraiment la petite bête, comme dirait mon père. Surtout que, bien que je vienne d’arriver, il ne pouvait pas affirmer que toutes les personnes de cette ville étaient « défoncées » et « se fichaient éperdument de sauver des gens », pour reprendre ses mots. Je savais pertinemment que ce serait faux. Enfin bon, cela ne valait même pas la peine que je réplique. Je le laissais donc continuer, pour obtenir enfin la réponse que j’attendais tant.
- Je t’ai sauvé juste pour être certain que tu garde le silence à propos de ce que tu as vécu et ce que tu as vu chez moi.
Il s’avança vers le en montrant ses muscles pour paraître plus imposant qu’il ne l’était déjà ; mais là j’étais plutôt un peu déçu de sa réponse. D’accord j’avais imaginé des choses vraiment invraisemblables, mais là il n’y avait absolument rien d’extraordinaire…
- Si vous vouliez seulement que je garde le silence, vous auriez dû simplement me tuer.
J’avais prononcé cette phrase sans réfléchir, en plantant mon regard dans le sien. Mais c’était quelque chose qui me paraissait évident. Bon après tout le monde n’avait pas le cran de tuer quelqu’un, moi par exemple j’en serais totalement incapable. Mais cet homme qui semblait dénué d’émotions devrait pouvoir le faire comme si c’était une chose aussi normale que manger ou boire. Je pris conscience de se que je venais de faire. J’étais simplement entrain de l’inciter à m’assassiner, et en le regardant dans les yeux –comme une sorte de défi- qui plus est. Je pouvais être vraiment stupide parfois… Enfin bon, maintenant c’était trop tard, impossible de faire machine arrière…
Soudain je vis le surnaturel se tourner vers la porte en bougeant légèrement son nez et fronçant les sourcils. Que se passait-il ? Il avait sûrement sentit une odeur particulière, peut-être quelqu’un qu’il n’aimait pas… Oh puis, cela m’importais peu de toute manière, et puis si quelqu’un venait il serait bien obligé de me laisser de toute manière, non ? Je me laissais tombais en arrière pour me retrouver de nouveau allongé sur le lit d’hôpital qui m’était assigné. L’homme reporta son regard sur le moi et me demanda comme si de rien était :
- Quel est ton nom ?
Je fus surpris. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre. Devais-je lui dire la vérité ? Tandis que je réfléchissais, des bruits de pas parvinrent à mes oreilles.
- Adrien, enchanté ! Et vous ? Dis-je en tendant la main au surnaturel, un sourire ironique sur le visage.
J’étais conscient que ce que je faisais ressemblait à s’y méprendre à de la provocation, mais j’en avais marre de faire profil bas. J’avais finalement décidé de lui mentir, enfin pas totalement. Mon prénom était identique à celui que j’avais donnais à une lettre près et avait pratiquement la même sonorité. Si jamais il se rendait compte un jour que je l’avais trompé, il me suffirait de lui faire croire qu’il avait mal compris…
Jeu 9 Juil - 19:06
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Souvenirs enfouis...
Derek & Adriel



Même si le jeune Adrien s'attendait sûrement à ce que ma réponse soit contradictoire à la sienne, il voulait quand même entendre ma version. Et en plus, on aurait dit qu'il voulait à tout prix savoir ce que j'allais répondre. Je savais aussi très bien que, lui aussi, avait assurément une réponse qui disait blanc quand je disais noir.

Après lui avoir dit que je l'avais sauvé juste pour qu'il garde le silence, il semblait déçu comme si tout dans ce monde pouvait lui paraître extraordinaire alors que non, tout pouvait sembler noir et désolant ou sanglant d'un point de vue différent.

- Si vous vouliez seulement que je garde le silence, vous auriez dû simplement me tuer, répliqua t-il sans vraiment réfléchir et en plantant son regard dans le mien, un certain air de défi dans les yeux.

Il ne prit pas le temps de réfléchir à l'acte de ses paroles sur moi. J'avais déjà tuer une personne dont j'étais atrocement amoureux et en plus de cela, c'était de ma faute si elle souffrait. Je n'aurais jamais dû demander cet acte affreux et égoïste à Ennis, jamais je n'aurais dû bon sang ! Je n'ai vraiment pas envie de tourner et de retourner tous mes souvenirs douloureux du passé, cela ne me ferait qu'encore plus de mal déjà que j'en garde pas mal enfouis en moi. Les paroles aussi anodines que ça de l'humain m'ont pourtant touché.

Je le regarde, l'air grave et un tout petit peu attristé même si j'essayais de rester fort, je n'ai pas pu retenir la tristesse qui m'avait envahi soudainement.

- La mort n'est pas quelque chose à prendre à la légère, j'ai déjà...j'ai déjà tué une personne innocente et je ne recommencerais pas une nouvelle fois avec toi. Je me repris quelques secondes après, essayant de cacher ma tristesse en reprenant un ton froid. Je veux que tu garde ta langue, un point c'est tout.

Après avoir repris la parole, j'avais donc senti toute une horde de personnes dans les couloirs de l'étage d'en dessous et j'avais donc tourné la tête vers la porte. Il devait être 4 ou 5 pour faire autant de bruit en marchant. Je ne savais pas trop ce qui m'attendait ni trop quoi dire. Heureusement pour moi, la fenêtre de la chambre était ouverte et donnait sur la cour et l'entrée de l'hôpital. Je pourrais donc m'échapper sans que personne ne me voit et j'avais le temps de finir ma conversation avec l'humain bien avant qu'ils n'arrivent.

Ensuite, j'avais donc demandé son nom à l'humain juste pour le savoir si je le reverrais un jour ou l'autre et non pour signer des papiers ici ou un truc dans le genre. J'ai vraiment de ces idées étranges parfois !

- Adrien, enchanté ! Et vous ? me répondit-il, un sourire ironique au visage en me tendant la main.

Voulez-t-il me lancer un défi ? Est-ce de la provocation que je ressens et que je vois dans ses yeux ? Apparemment le petit voulait se rebeller dîtes donc ! Mais je n'allais pas le laisser avoir son "instant de gloire", même minime. En plus de cela, quelque chose en lui avait accéléré : les battements de son cœur. Avait-il tenté de me mentir sur son nom ? Enfin qu'importe, ce n'est qu'un prénom après tout. Cependant, je n'aime pas que l'on me prenne pour un con. Je m'avançais donc vers lui, plongeant mes yeux dans les siens. J'attrapais sa main qu'il me tendait en la serrant assez fort pour lui faire craquer quelques phalanges mais pas trop non plus pour pas tout lui détruire.

- Je n'aime pas les gens qui mentent, Adrien, si cela est vraiment ton prénom d'ailleurs. Moi c'est Derek, Derek Hale, dis-je à l'humain avant de rajouter, avec un petit sourire ironique et en ne desserrant pas mon étreinte sur sa main, mais tu peux me tutoyer.

Je ne savais même pas pourquoi je lui disais qui je suis, et puis à quoi cela lui servirait ? Bon, de toute façon que je lui dise ou pas maintenant ou non il le découvrira forcément un jour ou l'autre. Maintenant que je m'étais encore un peu énervé, allait-il arrêter de se rebeller comme il venait de le faire ou allait-il continuer son petit jeu d'intéressant ? Le temps pressait, ces personnes allaient arriver d'un moment à l'autre et je ne voulais en aucun cas me faire attraper ou poursuivre par la Police.


Code by AMIANTE
Mer 19 Aoû - 13:37
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Je regrettai mes paroles. Pas parce que mes yeux avaient, par le même occasion, lancé un défi ; pas parce que mon ton pouvait donner l'impression que j'étais indifférent face à la vie et la mort ; pas non plus parce qu'ainsi l'homme-loup-garou, pourrait croire que je me révolte. Mais parce qu'elles étaient stupide. Qui incitait un homme qui venait de l'envoyait à l"hôpital avec un bandage sur la tête et sans le souffle, à faire encore pire ? Cela ne m'étonne presque pas de ma part, j'agis trop sans réfléchir, il faudrait que cela change... Pour le moment c'était trop tard, on ne pouvait pas effacer ce qui avait été dit...
Était-ce de la tristesse que je venais de déceler dans le regard du lycan ? J'ai crus qu'il allait me frapper, m'envoyer balader, me jeter contre un mur sans même que j'ai le temps d'ouvrir la bouche. Mais aucune de ces choses sanglantes ne se produit. J'en fus surpris. Au lieu de cela, l'homme sembla.. ailleurs. Plongé dans ces pensées ou ses souvenirs. J'étais assez intrigué car je ne m'attendais pas à ce genre de réaction. Lorsqu'il reprit la parole, j'en fus certain ; c'était bien de la tristesse que je lisais sur son visage. Cependant, j'en ignorais la cause.
- La mort n'est pas quelque chose à prendre à la légère, j'ai déjà...j'ai déjà tué une personne innocente et je ne recommencerais pas une nouvelle fois avec toi.
Voilà, je le savais ! Cet homme était capable de meurtre ! Mais étrangement cela semblait le blessait plus qu'autre chose... Il reprit ensuite son ton froid et son air méprisant.
- Je veux que tu garde ta langue, un point c'est tout.
Il n'avait pas besoin de venir me le dire, je n'aurais rien dit. Si je l'avais fait on m'aurait pris pour un fou. Quand j'étais petit, je raconter à tout le monde que maman était une louve "trop belle" et les gens me regardaient en disant "il a beaucoup d'imagination cet enfant" avant de m'ébouriffer les cheveux et de retourner à leurs occupations.
Lorsque je lui mentis sur mon prénom, le visage de l'homme-loup se durcit. Savait-il que je ne m'appelait pas Adrien, mais Adriel ? Soudain un souvenir me revint. C'était il y a deux ou trois ans, je m'étais battu avec un gars qui avais essayer de voler le sac d'une de mes amies. Lorsque je suis rentré, pour ne pas inquiéter ma mère, je lui avais dit que j'étais tombé de vélo ; mais elle ne m'avait pas cru une seule seconde. J'avais été contraint de lui dire la vérité. Elle m'avait ensuite expliqué qu'avec ses aptitudes de loups, Elle pouvait sentir, le changement de température, les battements de cœur etc. d'une personne, et donc savoir si elle mentait ou non. L'homme devait avoir les mêmes compétences. Il s'approcha de moi et empoigna la main que je lui tendais. Il serrait si fort qu'elle blanchit.
- Je n'aime pas les gens qui mentent, Adrien, si cela est vraiment ton prénom d'ailleurs. Moi c'est Derek, Derek Hale. Mais tu peux me tutoyer.
Il n'avait pas desserrer son étreinte, mais je ne montrais aucun signe de douleur sur le visage. Il savait sûrement que j'avais mal, mais le laissais clairement paraître sur mon visage équivaudrait à une défaite en beauté.
Je n'avais aucune envie de le tutoyer. Faire cela équivaudrait à l'inclure dans le cercle de mes proches est cela était hors de question. Je lui répondis donc en lui retournant son sourire ironique.
- Merci, mais non. Je préfère laisser de la... distance entre nous.
J'étais clairement suicidaire. Un jour il faudrait que j'arrêtes ce genre de comportement. Mais ce jour n'était pas venu. Je n'allais pas le laisser me rabaisser sans rien dire.
Les bruits de pas se rapprochèrent. Je me demandais s'il se dirigeait vers ma chambre et ce qu'il se passerait si c'était le cas...
Sam 22 Aoû - 20:29
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I'm like the demon werewolf.
Derek & Adriel



Quand je lui demanda de ne rien dire, je compris à son mutisme qu'il ne dirait rien aujourd'hui aux médecins ou aux policiers qui arrivaient à grande enjambées vers sa chambre, j'en était sûr. J'avais aussi vu dans son regard qu'il savait que j'avais compris pour son mensonge mais cela ne lui faisait rien du tout. Et puis de toute façon ce n'était que son nom alors pas besoin d'en faire tout un plat. De toute façon, si je le revoyais avec des personnes que je connaissais et que j'énonçais Adrien et pas son vrai nom, les autres allaient tout de suite se douter qu'il y a un truc qui cloche.

Après lui avoir serré assez fort la main, celle-ci blanchit mais sur le visage de l'humain, rien n'apparaissait. Je sentais qu'il avait mal mais il ne laissait rien paraître. Ni la peur, ni la douleur, ni le doute, ni rien de tout ce que je pensais. C'était pour lui comme un jeu, s'il montrait sur son visage de la douleur, ce serait signe de défaite et lui ne voulait pas écorcher sa réputation de simple humain. Mais il apprendra bien vite qu'il ne faut pas jouer avec moi à ce petit jeu là. Lui ayant dit mon nom et lui disant qu'il pouvait me tutoyer - car je détestais être vouvoyé par des gosses comme lui, après je paraissais vieux et je n'aimais pas ça - il me répondit avec son petit sourire ironique et niais scotché au visage.

- Merci, mais non. Je préfère laisser de la... distance entre nous.

Pour ce qui est de la distance, il pouvait littéralement se la foutre au cul ! Je déteste que l'on me prenne pour un con et qu'en plus on me cherche comme il venait de le faire. J'allais maintenant à mon tour, essayer ce que j'avais en stock. J'essayerais de lui faire peur mais surtout de me faire respecter par ce têtu borné ! Je déteste cette impression de perdre, de me faire marcher sur les pieds par un gosse qui plus est ! Je ne lui avais pas encore montré toute l'étendue de mes pouvoirs et il allait vraiment regretter son acte arrogant. Je souriais de toutes mes dents de façon assez sadique en faisant luire mes yeux rouges vifs puis en lui détruisant complètement la main que je tenais encore. Dommage pour lui, il aurait dû s'abstenir de me chauffer. Il allait maintenant devoir avoir un plâtre pendant au moins un mois avec tous les doigts que je lui ai cassé. Je ne lâcha toujours pas sa main et cette expression sadique sur mon visage ne me quitta pas quand je lui rétorqua.

- Dommage pour toi, tu n'as pas fini d'entendre parler de moi gamin. Tu te rendras vite compte que ma présence à tes côtés sera de plus en plus fréquente.

Je lâcha sa main, lui faisant bien comprendre qu'avec moi, ça ne rigole pas. Comment savais-je qu'il allait m'avoir sur le dos souvent ? Car, étant professeur de sport dans l'établissement scolaire de Fearwood, j'avais entendu parler d'un nouvel élève qui avait un petit accent russe et le seul qui ressemblait à cette description c'était lui, ce faux Adrien. De toute façon, qu'il me mente ou non sur son nom, j'allais bientôt le savoir dans tous les cas surtout si je l'ai en cours...Il le regretta ce petit effronté !

Les pas se rapprochaient de plus en plus...une main ouvrit la porte avant que la personne derrière celle-ci, une arme à la main, crie.

- Rendez-vous immédiat...

La personne s'arrêta, voyant que j'avais déjà disparu sans laisser de trace. J'étais en fait passé par la fenêtre bien avant que cet agent de Police ne pose ses doigts sur la poignée de la porte.

Me voilà maintenant en train de courir jusqu'à ma voiture, évitant les policiers et policières présents sur le terrain. J'aggripai rapidement mes clés de voiture qui se trouvaient dans la poche de mon manteau avant de rentrer dans ma voiture, de mettre le contact et d'appuyer fortement sur l'accélérateur, démarrant en trombe. Les policiers mirent du temps à remarquer que c'était moi le fugitif, trop pour me rattraper car j'avais déjà disparu dans l'ombre de la nuit.


Code by AMIANTE
Sam 22 Aoû - 22:59
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Comme je  le pensais, l'homme loup, ou plutôt Derek Hale, n'apprécia pas du tout ma réponse et mon ton. En effet, puisqu'en retour, il me broya littéralement la main. Je pus sentir chaque os de chacun de mes doigts craquer un par un. J'avais le visage crispé et je gardais les dents serrées pour ne laisser échapper aucun hurlement de douleur. Je fermai les yeux et me pinçai les lèvres. Il fallait que je reste calme, que je garde la tête froide. Je ne rouvris les yeux que lorsque le loup garou prit la parole. Ses yeux étaient devenu rouge vif et il avait un horrible sourire scotché sur le visage.
- Dommage pour toi, tu n'as pas fini d'entendre parler de moi gamin. Tu te rendras vite compte que ma présence à tes côtés sera de plus en plus fréquente.
M. Hale lâcha finalement ma main, mais je ne la sentais déjà plus. Je devrais sûrement avoir un plâtre, génial ! Il avait l'air si sûr de lui lorsqu'il disait que l'on se reverrait. J’espérais que ce n'était que du bluff...
Les voix du couloir se rapprochèrent à grands pas. Le temps que je regarde de nouveau vers Derek, il avait disparu. Le policier qui venait d'entrer pour l'arrêter eut une expression de surprise assez comique sur le visage. Cela m'arracha même un sourire. Ce qui n'avait pas connaissance des surnaturels ne pouvaient pas comprendre ce genre de chose... Je répondis à quelques questions et lui affirmai plusieurs fois que j'étais seul dans ma chambre. Bien qu'il eût l'air sceptique, il se décida finalement à partir. Les médecins prirent alors le relais, se demandant comment ils avaient pus passer à côté de ma main broyée...
Tandis qu'une infirmière me faisait mon plâtre, je réfléchis à ce qu'il venait de se passer. Comment la situation avait-elle pu dégénérer à ce point ? Je n'avais jamais eu de mauvaises intentions, si ? Je conscens avoir été un peu arrogant, mais cette homme, ce Derek Hale m'avait énervé avec son air hautain... Et si l'on se revoyait, comme il semblait le pensait, que devrais-je faire ? L'ignorait ? Le pardonner ? Le haïr ? Je secouais la tête, je verrais au moment où cela arrivera.
Je réussis à sortir de l'hôpital sans que mes parents ne soient au courant de mon passage. Pour cela je parlais dans un anglais plus qu'approximatif (comme lorsque j'avais répondu au policier), leur faisant vaguement comprendre, à l'aide de ma langue maternelle qu'ils ne comprenaient absolument pas, que j'étais majeur et que ma famille m'attendait déjà dehors. Cela sembla fonctionner. Au moins pour cette fois.
Mar 25 Aoû - 10:56
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